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Ce bull<strong>et</strong>in info est orienté<br />

sur les suj<strong>et</strong> de la Mort subite du<br />

nourrisson <strong>et</strong> la tentative de<br />

suicide.<br />

Mais différents suj<strong>et</strong>s sont aussi<br />

abordés comme :<br />

⇒ Fibromyalgie<br />

⇒ Témoignages<br />

⇒ Alimentation<br />

E.D. C.A.S.<br />

Ensemble Défendons le Citoyen <strong>et</strong> l’Avenir pour la Santé<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22,<br />

Décembre 2002<br />

Association Régie par la Loi du 01 Juill<strong>et</strong> 1901 <strong>et</strong> par le Décr<strong>et</strong> du 16 Août 1901<br />

Date de la fondation : 26 Novembre 1996<br />

21 Rue Paul Cézanne<br />

41100 NAVEIL<br />

Tél. <strong>et</strong> Fax. : 02.54.73.91.91<br />

E-mail : <strong>edcas.41@wanadoo</strong>.<strong>fr</strong><br />

<strong>Site</strong> <strong>médical</strong> <strong>et</strong> Para<strong>médical</strong> : edcas.org<br />

Dans un prochain bull<strong>et</strong>in<br />

info nous développerons :<br />

∗ L’installation de<br />

l’hydroxeur sur la Ville de<br />

Tours (37) perm<strong>et</strong>tant le<br />

traitement de la<br />

fibromyalgie.<br />

∗ La nutribiothérapie<br />

∗ Toujours des pages<br />

« témoignages – vérités »<br />

au niveau des personnes<br />

ayant douloureusement subi<br />

des épreuves<br />

Vous êtes membres du corps<br />

de santé, bénévoles <strong>et</strong> personnes<br />

intéressées par l’entraide<br />

<strong>médical</strong>e <strong>et</strong> para<strong>médical</strong>e <strong>et</strong><br />

vous aimeriez que<br />

l’association développe un<br />

thème, alors nous sommes à<br />

votre écoute.<br />

Nos réunions ont lieu tous<br />

les 3 ème mercredis de chaque<br />

mois (sauf Juill<strong>et</strong> <strong>et</strong> Août) à<br />

Naveil, Rue du Stade.<br />

Le Président,<br />

Dr BULLE Pierre<br />

« La confiance n’est pas innée,<br />

elle s’acquière dans la<br />

réciprocité.»<br />

Rodolf-Karel CANOY<br />

Bull<strong>et</strong>in Info<br />

N° 22<br />

Décembre 2002<br />

Dans ce numéro :<br />

Groupe sanguin,<br />

Alimentation, Système<br />

immunitaire<br />

Prise en charge à 100%<br />

de la fibromyalgie<br />

M.VANNSON François,<br />

Député des Vosges<br />

Journal Officiel, Question<br />

N°73883<br />

Témoignages 6<br />

Comment j’ai guéri ma<br />

fibromyalgie de Monique<br />

LATRON<br />

Mort subite du<br />

nourrisson<br />

Une autre vision de la<br />

santé des femmes<br />

2<br />

4<br />

5<br />

8<br />

10<br />

12<br />

La santé de votre intestin 13<br />

La tentative de suicide,<br />

un geste inexpliqué<br />

Notre partenaire B.<br />

GANIVET Orthopédie<br />

Compte rendu de la<br />

réunion du 18 Septembre<br />

2002<br />

Compte rendu de la<br />

réunion du 16 Octobre<br />

2002<br />

Compte rendu de la<br />

réunion du 20 Novembre<br />

2002<br />

Informations pratiques <strong>et</strong><br />

les Membres du bureau<br />

16<br />

20<br />

21<br />

22<br />

23<br />

24


Groupe sanguin, Alimentation, Système immunitaire<br />

A la fin du XIX siècle, le Docteur Howard<br />

HAY a codifié l'alimentation différenciée : eff<strong>et</strong>s<br />

alcanisants - acidifiants<br />

Dans les années 1950, James D'ADAMO<br />

s'intéresse aux régimes purement végétariens.<br />

Dans les années 1980, P<strong>et</strong>er D'ADAMO<br />

établit la relation entre certains tableaux cliniques<br />

<strong>et</strong> l'appartenance à un groupe sanguin.<br />

EVOLUTION DES GROUPES SANGUINS DE<br />

L' HISTOIRE DE L'HUMANITE<br />

L'homme de Neandertal vivait dans les<br />

Toundras <strong>et</strong> les forêts à la dernière époque<br />

glaciaire : il survit 40 000 ans avant Jésus Christ.<br />

L'homme de Cro-magnon s'alimente<br />

presque exclusivement du butin de chasse. C'est un<br />

carnassier.<br />

Ses sucs digestifs sont adaptés aux<br />

protéines animales. Il appartient au groupe 0.Il est<br />

solide <strong>et</strong> robuste ; ses campements sont dans l'<br />

INDE d'aujourd'hui.<br />

L'explosion démographique "cromagnonne"<br />

oblige ce peuple à migrer vers<br />

l'Europe. Les réserves alimentaires se raréfient.<br />

L'alimentation se diversifie. Le système digestif ne<br />

s'adapte pas : il ne peut digérer <strong>fr</strong>uits, insectes,<br />

noix, racines, poissons <strong>et</strong> ca<strong>et</strong>era.<br />

Le système immunitaire interdépendant du<br />

système digestif se déstabilise.<br />

* 25 000 - 15 000 ans avant Jésus Christ :<br />

Au début de l'âge de pierre, l'homme se<br />

sédentarise : il devient éleveur, cultivateur.<br />

L'alimentation est désormais composée de céréales.<br />

La consommation de viande régresse , il perd<br />

l'aptitude à assimiler la viande. Le tube digestif<br />

doit évoluer. Il est du groupe A : c'est un homme<br />

sociable <strong>et</strong> presque végétarien.<br />

Il quitte l'Asie <strong>et</strong> le Moyen orient <strong>et</strong><br />

s'installe en EUROPE via l'Asie <strong>et</strong> le Proche-<br />

Orient.<br />

* 15 000 - 10 000 ans avant Jésus Christ :<br />

Les peuplades se déplacent de l' A<strong>fr</strong>ique<br />

orientale vers l'Europe, l'Asie, l'Amérique du<br />

Nord, centrale, du<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 2<br />

Sud.<br />

Ils tiraient<br />

leur nourriture de<br />

leurs troupeaux :<br />

produits laitiers<br />

fermentés <strong>et</strong> divers<br />

produits agricoles.<br />

Ils sont omnivores.<br />

Les Mongols nomades <strong>et</strong> guerriers se<br />

distinguent des Mongols sédentaires.<br />

Ils sont du groupe B.<br />

.<br />

Les porteurs du groupe B ont une grande<br />

faculté d'adaptation.<br />

* 1 000 à 1 200 ans :<br />

« Mon impuissance est<br />

tellement grande face à<br />

la genèse humaine ! »<br />

Rodolf-Karel CANOY<br />

Le groupe AB résulte du mixage A <strong>et</strong> B.<br />

Le système immunitaire présente des propriétés<br />

spécifiques différentes des autres groupes. (il<br />

secrète des anticorps spéciaux contre des germes<br />

bactériens).<br />

TOUS LES ALIMENTS SONT COMPOSES<br />

DE LECTINES<br />

Certaines lectines alimentaires incitent les<br />

globules blancs à se multiplier ; obligent les<br />

lymphocytes à se diviser.<br />

Une inflammation de la muqueuse


Groupe sanguin, Alimentation, Système immunitaire (suite 1)<br />

intestinale, des troubles hépatiques, une faiblesse<br />

rénale peuvent être la conséquence de l’absorption<br />

de lectines non-adaptées au système digestif<br />

solidarisé au groupe sanguin.<br />

Digestion <strong>et</strong> assimilation ne fonctionnent<br />

pas parfaitement : le métabolisme est perturbé. Le<br />

tissu nerveux n'est pas épargné.<br />

REPARTITION DES GROUPES SANGUINS<br />

* 38 à 40 % de la population est de groupe O<br />

* 43 à 45% de la population allemande est de<br />

groupe A.<br />

En Allemagne <strong>et</strong> en Autriche, un individu<br />

sur 10 est de groupe B<br />

Diététiciens, hématologues ont découvert<br />

que certaines protéines alimentaires ressemblent à<br />

s'y m'éprendre aux anticorps des groupes sanguins.<br />

Dés que nous consommons l'intrus notre<br />

organisme déclenche son système de défense<br />

comme pour terrasser le virus. C'est épuisant pour<br />

le système immunitaire.<br />

Depuis une centaine d'années les<br />

chercheurs ont démontré que "les globules rouges<br />

contiennent des propriétés caractéristiques de<br />

chaque groupe sanguin" que, "les groupes sanguins<br />

produisent des anticorps contre d'autres groupes<br />

sanguins".<br />

Selon notre propension alimentaire une<br />

lectine indispensable peut devenir notre pire<br />

ennemie.<br />

EN RESUME<br />

Madame Anita HESMANN propose des<br />

tableaux très faciles à lire :<br />

* Groupe O : viande, poissons, peu de légumes<br />

* Groupe A : légumes, riz, céréales<br />

* Groupe B : produits laitiers, oeufs <strong>et</strong> légumes<br />

* Groupe AB: toutes les denrées alimentaires,<br />

peu de viande;en revanche beaucoup de poissons.<br />

BIBLIOGRAPHIE<br />

« N’oubliez jamais nos<br />

origines, elles gèrent nos<br />

instincts! »<br />

Rodolf-Karel CANOY<br />

Quatre groupes sanguins- quatre régimes.<br />

D’ADAMO <strong>et</strong> C. WITHNEY<br />

Un régime alimentaire par groupe sanguin A.<br />

HESMANN-KOSARIS<br />

G. Trédaniel éditeur, 65 rue C. Bernard 75005<br />

PARIS<br />

Madeleine BEZANNIER<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 3


Prise en charge à 100% de la fibromyalgie ?<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 4


Prise en charge à 100% de la fibromyalgie ? (suite 1)<br />

Question N° 73883 de M. Vannson François ( Rassemblement pour la République - Vosges )<br />

Ministère de la santé<br />

Question publiée au JO le: 04/03/2002 page: 1223<br />

Réponse publiée au JO le: 06/05/2002 page: 2433<br />

Rubrique : assurance maladie maternité: prestations<br />

Tête d'analyse : Prestations en espèces <strong>et</strong> en nature<br />

Analyse : affections de longue durée. Fibromyalgie<br />

M. François Vannson appelle l'attention de M. le ministre, délégué à la santé sur la situation des<br />

personnes atteintes de fibromyalgie. C<strong>et</strong>te affection se caractérise par de violentes <strong>et</strong> permanentes douleurs<br />

musculaires ainsi que par une grande fatigue, voire des troubles cognitifs ou neurologiques. C<strong>et</strong>te maladie<br />

n'est pas inscrite sur la liste des affections de longue durée prises en charge à 100 % par l'assurance maladie.<br />

Une prise en charge totale des soins <strong>et</strong> traitements peut intervenir au titre des affections hors liste dès<br />

lors que la pathologie du patient est associée à des formes invalidantes ou évolutives. C<strong>et</strong>te prise en charge<br />

est accordée sur avis du médecin conseil après examen du patient. Il en résulte, compte tenu à la fois de la<br />

formation inadaptée des médecins <strong>et</strong> de l'état des connaissances scientifiques sur c<strong>et</strong>te pathologie, des difficultés<br />

pour déterminer la gravité de l'affection <strong>et</strong> donc une grande disparité de traitement entre les patients<br />

dans les modalités de prise en charge. Les perspectives de dépistage <strong>et</strong> de soins seraient réelles si des<br />

moyens plus importants étaient par ailleurs alloués à leur recherche. Il lui demande donc, d'une part, s'il entend<br />

inscrire c<strong>et</strong>te maladie sur la liste des affections de longue durée <strong>et</strong>, d'autre part, s'il envisage d'allouer<br />

de véritables moyens aux recherches sur c<strong>et</strong>te pathologie.<br />

Le Haut Comité <strong>médical</strong> de la sécurité sociale, instance Le patient de conseil auprès des ministres chargés de<br />

la santé <strong>et</strong> de la sécurité sociale, a constitué un groupe de est travail l’auteur sur le statut de la fibromyalgie au regard<br />

du droit du remboursement. Le groupe a procédé à l'audition de médecins compétents sur ce syndrome <strong>et</strong><br />

de sa<br />

des représentants des associations concernées. Il ressort des travaux menés par ce groupe d'experts que la<br />

fibromyalgie est répertoriée dans la terminologie <strong>médical</strong>e propre comme syndrome comportant des douleurs diffuses<br />

dont l'étiologie fait l'obj<strong>et</strong> de controverses. En l'absence réparation de critères reconnus <strong>et</strong> bien établis, en l'état<br />

actuel des connaissances, le Haut Comité <strong>médical</strong> de la sécurité sociale estime que la fibromyalgie ne peut<br />

être admise sur la liste des affections comportant un traitement prolongé <strong>et</strong> une thérapeutique particulièrement<br />

coûteuse, justifiant une prise en charge à 100% (art. D. 322-1 du code de la sécurité sociale). Le patient<br />

atteint de fibromyalgie peut toutefois bénéficier d'une prise en charge à 100 % de soins <strong>et</strong> traitements<br />

liés à c<strong>et</strong>te affection, au titre des affections «hors liste», dès lors que la fibromyalgie est associée à des formes<br />

évolutives ou invalidantes. Il est précisé que c'est sur avis du service du contrôle <strong>médical</strong>, au vu de<br />

l'état du malade, que la caisse d'assurance maladie accorde c<strong>et</strong>te prise en charge. Comme pour toutes les<br />

pathologies pouvant entraîner une invalidité, les Commissions techniques d'Orientation <strong>et</strong> de Reclassement<br />

Professionnel (COTOREP) déterminent le taux d'incapacité des personnes en situation de handicap, sans<br />

que la nature de la maladie qui est à l'origine de l'incapacité n'entre en jeu. Selon l'évolution de la maladie,<br />

notamment si elle se stabilise, les COTOREP peuvent proposer un reclassement professionnel. L'incapacité<br />

présentée par les personnes atteintes de fibromyalgie est très variable selon la forme <strong>et</strong> la gravité de la maladie.<br />

Enfin, l'Institut de veille sanitaire (In VS), saisi au mois de Juill<strong>et</strong> 2001 du rapport du docteur Pello<br />

de Beaumont-de-Lomagne incriminant les pesticides organophosphorés comme étant à l'origine de la fibromyalgie,<br />

a conclu, d'une part, que les données de la littérature ne perm<strong>et</strong>tent pas de soutenir à ce jour l'hypothèse<br />

d'une relation causale entre la fibromyalgie <strong>et</strong> l'exposition aux organophosphorés <strong>et</strong>, d'autre part,<br />

que le dosage de l'acétylcholinestérase globulaire ne semble pas un bon marqueur de l'exposition chronique<br />

<strong>et</strong> à faible dose de ces produits.<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 5


Témoignage<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 6


Témoignages<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 7


Comment j'ai guéri ma fibromyalgie - Monique LATRON<br />

En préalable à la présentation de mon "plan<br />

d'action personnel", j'aimerai rappeler à chacun<br />

qu'il n'existe pas deux êtres vivants identiques.<br />

Nous avons tous un corps avec des<br />

faiblesses <strong>et</strong> des besoins spécifiques qu'il faut<br />

satisfaire pour conserver la santé. Notre patrimoine<br />

génétique, notre groupe sanguin (qui porte en lui la<br />

mémoire de nos ancêtres) <strong>et</strong> notre psychisme<br />

(convictions, émotions <strong>et</strong> ca<strong>et</strong>era) font de nous un<br />

être unique.<br />

Certains patients tirent profit d'un régime<br />

ou d'un traitement alors que celui-ci est inefficace<br />

voire nocif à un autre. Aussi, il faut être à l'écoute<br />

de son corps <strong>et</strong> s'observer soi-même.<br />

Comme bien des malades fibromyalgiques,<br />

j'ai connu plusieurs années de cauchemar<br />

(spécialistes de différentes écoles, examens<br />

agressifs, hospitalisation, interventions<br />

chirurgicales inutiles <strong>et</strong> ca<strong>et</strong>era) pour finir avec des<br />

antalgiques, des antidépresseurs <strong>et</strong> l'indifférence<br />

polie du milieu <strong>médical</strong>. J'ai donc pensé que la<br />

solution ne pouvait venir que de moi. Après de<br />

nombreuses <strong>et</strong> longues recherches personnelles,<br />

voici les bases de ma guérison.<br />

* L'application, dans un premier temps, du<br />

régime du Docteur SEIGNALET :<br />

Au bout d'une année, l'amélioration était<br />

déjà considérable. Son régime exclut les céréales<br />

(le blé est particulièrement nocif) <strong>et</strong> les laitages<br />

(surtout le lait de vache).<br />

* Le croisement, dans un deuxième temps, avec<br />

le régime du Docteur D'ADAMO :<br />

Qui, lui, applique la nutrithérapie selon<br />

notre groupe sanguin. Au bout de quelques mois, le<br />

croisement de ces deux méthodes avait supprimé<br />

toutes mes douleurs tout en améliorant sommeil <strong>et</strong><br />

fatigue d'une façon spectaculaire.<br />

La supplémentation en compléments<br />

alimentaires :<br />

- Ester-C PLUS 1 000 mg (Vitamine C)<br />

- S.O.D. (Super Oxyde Dismustase)<br />

Antioxydant<br />

- Prégnénolone 50 mg (faire bilan<br />

préalable + suivi)<br />

- Vitamines des groupes B -<br />

magnésium - Huile d'onagre<br />

- Le soir = 5 htp 50 mg ( 5<br />

Hydroxytrytophane)<br />

Mon régime actuel n'est valable que pour les<br />

malades du groupe O<br />

- + En cure (car onéreux) SAMe (S.<br />

Adènosylméthionime)<br />

Il repose sur la consommation d'un<br />

maximum de crudités <strong>et</strong> de <strong>fr</strong>uits <strong>fr</strong>ais (à<br />

consommer en dehors des repas), viande rouge<br />

(en tartare ou peu cuite), poissons, <strong>fr</strong>uits de mer,<br />

œufs de caille, ail, oignon, persil, huile d'olive <strong>et</strong><br />

de colza, graines de lin, de courge <strong>et</strong> de sésame<br />

grillé, potage maison, riz, kinoa, amandes, noix,<br />

pruneaux. Suppression du vinaigre <strong>et</strong> des<br />

aliments acidifiants. Thé vert, pianto<br />

(régulièrement). Peu de sel <strong>et</strong> de café, lait<br />

d'amande, chocolat noir biologique. Supprimer<br />

tout ce qui contient de l'aspartame (poison<br />

neurologique), les plats tout préparés (plein de<br />

nitrates <strong>et</strong> de conservateurs) en particulier dans la<br />

charcuterie. Préférer le jambon cru, le <strong>fr</strong>omage de<br />

chèvre ou de brebis.<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 8


Comment j'ai guéri ma fibromyalgie - Monique LATRON (suite)<br />

Il faut s'obliger à s'oxygéner (je marche 2<br />

heures par semaine, à mon rythme). Je pratique<br />

également un jeûne total de quelques jours<br />

régulièrement (une semaine l'été) <strong>et</strong> des monodiètes<br />

au jus de légumes ainsi que de l'eau avec de<br />

l'huile de pépins de pamplemousse pour détoxifier<br />

le foie.<br />

* Pour information :<br />

- La plupart des produits cités se trouvent<br />

en magasin de diététique ou<br />

coopératives biologiques<br />

- La microkinésie m'a aussi aidée, c'est<br />

une méthode douce qui fait appel à la<br />

mémoire du corps (à Tours, Monsieur<br />

Eric DE RYCKE : 02.47.38.72.95)<br />

- Les fleurs de Bach m'ont soutenu dans<br />

les périodes dépressives<br />

- Nécessité absolue, de mon point de vue,<br />

d'un bilan global (hormonal, statut antioxydant,<br />

neurotransm<strong>et</strong>teurs, recherche<br />

de métaux <strong>et</strong> ca<strong>et</strong>era)<br />

* Bibliographie :<br />

- L'alimentation ou la 3 ème médecine .<br />

Docteur SEIGNALET (Collection<br />

Écologie humaine)<br />

- 4 groupes sanguins / 4 régimes. Docteur<br />

D'ADAMO (Michel Lafon)<br />

- La bible anti-âge. Docteur RUEFF <strong>et</strong><br />

Docteur NAHON (Éditions Jouvence)<br />

- Le nouveau guide des vitamines .<br />

Docteur SOUCCAR <strong>et</strong> Docteur<br />

CURTAY (Seuil)<br />

- Le programme de longue vie. Docteur<br />

CURTAY <strong>et</strong> Docteur SOUCCAR (Seuil<br />

pratique)<br />

- Comment rester jeune plus longtemps.<br />

Docteur HERTOGHE <strong>et</strong> docteur<br />

NABET (Albin Michel)<br />

* Pour finir :<br />

D'autres malades que moi ont guéri de la<br />

fibromyalgie avec c<strong>et</strong>te méthode (ils sont tous du<br />

groupe O !!). Chaque malade est unique, nous<br />

avons tous en nous-même la solution à nos maux,<br />

mais notre état d'esprit restera toujours<br />

primordial.<br />

Une phrase à méditer : "Deux choses<br />

peuvent empoisonner le corps de l'homme : ce<br />

qui rentre dans sa bouche… <strong>et</strong> ce qui en sort".<br />

Monique LATRON<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 9


Mort subite du nourrisson :<br />

un matelas usagé majore le risque<br />

Les bébé dormant sur un matelas déjà<br />

utilisé par un autre enfant ont un risque de mort<br />

subite du nourrisson (MSN) significativement<br />

augmenté, selon une étude cas-contrôle menée en<br />

Écosse. L’association est moins forte si le matelas<br />

provient du même foyer que d’une maisonnée<br />

étrangère.<br />

En 1997, une étude avait été publiée<br />

suggérant une augmentation du risque de mort<br />

subite du nourrisson chez les bébés dormant sur un<br />

matelas déjà utilisé par un autre enfant. On<br />

connaissait déjà deux facteurs de risque majeurs de<br />

MSN : l'alitement des bébés en position ventrale <strong>et</strong><br />

le tabagisme parental. Le travail que publient<br />

David Tappin <strong>et</strong> coll. (Glasgow) confirme la réalité<br />

de c<strong>et</strong>te troisième donnée, au terme d'une étude<br />

cas-contrôle réalisée en Écosse, à l'aide d'un<br />

registre général où est consignée l'intégralité des<br />

MSN.<br />

«L'association entre la MSN <strong>et</strong> l'usage d'un<br />

matelas usagé d'enfant est statistiquement valide <strong>et</strong><br />

relativement forte, avec un odds ratio de 3»,<br />

observent les auteurs. Elle est d'autant plus n<strong>et</strong>te<br />

que le matelas a été utilisé antérieurement non par<br />

un enfant de la même <strong>fr</strong>atrie, mais par un enfant<br />

provenant d'un foyer différent.<br />

L'étude a été menée en Écosse, pays dont la<br />

population totale est de 5,1 millions d'habitants,<br />

avec environ 52 000 naissances par an. Les auteurs<br />

ont sélectionné 131 cas de MSN répondant aux<br />

critères d'inclusion de l'étude, entre Janvier 1996 <strong>et</strong><br />

le 31 Mai 2000, intervalle au cours duquel elle a<br />

été réalisée. Un cas était éligible dans la mesure où<br />

la MSN était survenue entre le 7 ème jour de vie <strong>et</strong> la<br />

fin de la première année d'âge. On a choisi comme<br />

contrôle des bébés nés peu avant ou peu après le<br />

cas dans le même hôpital. On note que les bébés<br />

dormant couramment dans le lit de leurs parents<br />

ont été exclus.<br />

Une visite au foyer des cas a été réalisée,<br />

pour compléter le remplissage d'un questionnaire.<br />

Ont été recueillies des données portant sur les<br />

conditions <strong>médical</strong>es, socio-économiques,<br />

familiales (<strong>fr</strong>atrie). Et surtout des détails<br />

concernant la literie <strong>et</strong> le déroulement de la<br />

dernière nuit avant la survenue de la MSN :<br />

provenance du matelas, usure de ce dernier,<br />

partage d'un lit ou d'un siège avec un autre enfant.<br />

Chez les bébés contrôles, ces questions ont porté<br />

sur la nuit précédant l'entr<strong>et</strong>ien.<br />

Odds ratio 4,7 si le matelas provient d'ailleurs<br />

L'alitement sur un<br />

matelas déjà usagé est<br />

un facteur de risque<br />

significatif de MSN<br />

pour une utilisation en<br />

routine <strong>et</strong> encore plus<br />

si l'enfant était couché<br />

dessus pour sa dernière<br />

nuit, ce que témoignent<br />

des odds ratios<br />

respectifs de 3 <strong>et</strong> de<br />

6,1. C'est en<br />

s'intéressant à l'origine<br />

du matelas que l'on<br />

s'aperçoit que l'odds<br />

ratio est de 4,7 s'il<br />

Des bactéries toxigènes<br />

ont été décelées dans les<br />

matelas d'enfants<br />

provient d'une autre maisonnée tandis qu'il n'est<br />

que de 1,6 s'il appartient à un enfant du même<br />

foyer. L'association se renforce, mais sans être<br />

significative, avec l'augmentation du nombre des<br />

utilisateurs précédents. La nature du travail ne<br />

perm<strong>et</strong> pas de connaître la relation de cause à<br />

eff<strong>et</strong>. Tout au plus peut-on avancer des<br />

hypothèses. Comme celle des bactéries toxigènes.<br />

Certaines études ont en eff<strong>et</strong> mis en cause ce type<br />

de micro-organismes ainsi qu'une susceptibilité<br />

aux infections dans la survenue des MSN. Or de<br />

telles bactéries ont été décelées dans les matelas<br />

d'enfants.<br />

Des variables concernant le statut socioéconomique<br />

représentent l'explication la plus<br />

plausible à c<strong>et</strong>te relation matelas usagé - MSN,<br />

même si le questionnaire ne perm<strong>et</strong> pas de les<br />

détailler.<br />

Docteur Béatrice VUAILLE<br />

« British Médical Journal », 2 novembre 2002,<br />

pp. 1007-1009.<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 10


Mort subite du nourrisson : des cas liés à un QT long<br />

Près de 5% des morts subites du nourrisson<br />

seraient liées à des syndromes du QT long. C’est le<br />

résultat d’une étude du polymorphisme des gènes<br />

des canaux ioniques cardiaques menée sur 93<br />

enfants <strong>et</strong> présentée au cours du congrès de<br />

l’Américan Heart Association.<br />

En dépit de toutes les études menées sur ce<br />

suj<strong>et</strong>, les causes de la mort subite du nourrisson<br />

restent encore mal comprises. Tout au plus, on en<br />

connaît certains facteurs favorisants: le tabagisme<br />

passif, la position couchée sur le ventre <strong>et</strong> le<br />

couchage sous des couvertures ou des cou<strong>et</strong>tes<br />

lourdes. Mais ces syndromes de mort subite ne<br />

concernent pas que les nourrissons : les<br />

adolescents <strong>et</strong> les adultes jeunes peuvent aussi être<br />

victimes. Dans ce contexte, elles sont généralement<br />

en rapport avec des syndromes de QT long.<br />

Le « tueur parfait »<br />

C<strong>et</strong>te anomalie cardiaque se traduit par une<br />

désorganisation électrique du repos post systolique.<br />

Lors d'un effort physique ou sur le coup d'une<br />

émotion intense, la majoration de la durée du QT<br />

peut induire un arrêt cardiaque <strong>et</strong>, lorsque des<br />

manœuvres de réanimation ne sont pas entreprises<br />

immédiatement, à une mort subite.<br />

Pour le Dr Michael Ackerman, « c<strong>et</strong>te<br />

maladie est aussi appelée le tueur parfait, en<br />

raison de l'absence de signes cliniques <strong>et</strong><br />

autopsiques spécifiques » . On connaît<br />

actuellement 5 mutations des canaux ioniques<br />

cardiaques qui peuvent être en cause dans ces<br />

syndromes. C'est pour c<strong>et</strong>te raison que des<br />

chercheurs de l'hôpital de Little Rock (Arkansas,<br />

Etats-Unis) ont mis en place une étude sur des<br />

tissus cardiaques prélevés lors de l'autopsie de<br />

bébés décédés de mort subite inexpliquée du<br />

nourrisson, afin de préciser si certains de ces décès<br />

étaient liés à des mutations des canaux ioniques<br />

cardiaques. Entre Septembre 1997 <strong>et</strong> Août 1999,<br />

93 enfants (59 Caucasiens <strong>et</strong> 34 Noirs) ont été<br />

autopsiés dans c<strong>et</strong> hôpital. Des <strong>fr</strong>agments<br />

tissulaires - <strong>et</strong> notamment cardiaques - ont été<br />

conservés en vue de recherches para cliniques à<br />

distance de l'autopsie. Les investigateurs ont<br />

procédé à une analyse de l'ADN de ces enfants à<br />

la recherche des cinq types de mutation impliqués<br />

dans la mort subite des adolescents <strong>et</strong> des adultes<br />

<strong>et</strong> qui affectent les gènes KVLQT1/KNCNQ1,<br />

HERG/KCNH2, SCN5A, KCNE1 <strong>et</strong> KCNE2.<br />

« Au total, nous avons pu m<strong>et</strong>tre en<br />

évidence un polymorphisme sur l'un de ces gènes<br />

chez 27 des 93 prélèvements cardiaques (soit<br />

chez 29 % des suj<strong>et</strong>s : 13 Caucasiens <strong>et</strong> 14<br />

Noirs). Dix-neuf mutations distinctes ont ainsi été<br />

r<strong>et</strong>rouvées: 2 sur<br />

KVLQT1, 5 sur HERG,<br />

8 sur SCN5A, 2 sur<br />

KCNE1 <strong>et</strong> 2 sur<br />

KCNE2 », analysent les<br />

auteurs. U n e<br />

étude comparative de<br />

ces mutations a permis<br />

de montrer une certaine<br />

variabilité inter<strong>et</strong>hnique<br />

similaire à celle<br />

r<strong>et</strong>rouvée dans un<br />

échantillon comparatif<br />

de la population.<br />

« J’existe car tu existes ! »<br />

Rodolf-Karel CANOY<br />

D'autres causes doivent être<br />

recherchées :<br />

Au final, sur l'ensemble des mutations<br />

mises en évidence seulement 4 - soit environ<br />

5% - peuvent être mises en cause en raison de<br />

leur eff<strong>et</strong> connu sur le fonctionnement des canaux<br />

ioniques <strong>et</strong> sur le rythme cardiaque.<br />

Pour les auteurs, « les syndromes du QT<br />

long peuvent être en cause dans certaines morts<br />

subites du nourrisson, mais ils n'en représentent<br />

qu'une part relativement restreinte <strong>et</strong> d'autres<br />

causes - digestives, neurologiques, métabolique -<br />

doivent systématiquement être recherchées lors<br />

des examens post-mortem ».<br />

Docteur Isabelle CATALA<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 11


Une autre vision de la santé des femmes<br />

Le réseau québécois d’action pour la santé<br />

des femmes se préoccupe de ce qui participe à la<br />

santé <strong>et</strong> au bien-être des femmes ou au contraire ce<br />

qui peut leur nuire : condition de vie,<br />

environnement, idéologie sexiste <strong>et</strong> ca<strong>et</strong>era. Il<br />

s’adresse à toutes les femmes mais plus<br />

particulièrement à celles qui interviennent dans les<br />

groupes « femmes » <strong>et</strong> les organismes<br />

communautaires. L’objectif est de développer des<br />

actions <strong>et</strong> des outils (dossiers, brochures <strong>et</strong><br />

ca<strong>et</strong>era), afin de maintenir au cœur du débat social<br />

l’analyse féministe en santé des femmes.<br />

« Né en 1985, du regroupement des centres<br />

de santé des femmes au Québec, le réseau s’ouvre,<br />

en 1997, à tous les groupes ayant un intérêt pour<br />

les femmes, leurs droits, les problèmes rencontrés<br />

sur leur lieu de travail <strong>et</strong> ca<strong>et</strong>era », explique<br />

Isabelle Pépin, l’une de ses membres, « notre<br />

intention était de construire une force plus large,<br />

plus importante, plus représentative <strong>et</strong> capable de<br />

peser davantage auprès des politiques <strong>et</strong> des<br />

décideurs ». Car les temps ont changé. Au Québec,<br />

dans les années 1970, comme en France, les<br />

femmes ont revendiqué le droit au libre choix en<br />

matière de reproduction <strong>et</strong> de sexualité. Elles ont<br />

dénoncé haut <strong>et</strong> fort les pratiques abusives <strong>et</strong><br />

sexistes en gynécologie, en obstétrique <strong>et</strong> en<br />

psychiatrie. Au Québec, des centres de santé sont<br />

nés. Les femmes y trouvaient des soins différents<br />

(médecines douces <strong>et</strong> alternatives) <strong>et</strong> respectueux<br />

de leur parole. Leur savoir empirique sur leur<br />

corps, basé sur l’expérience, y était valorisé, <strong>et</strong> les<br />

théories prétendues scientifiques, critiquées ou du<br />

moins questionnées. Enfin, la <strong>médical</strong>isation<br />

outrancière de toutes les étapes de leur vie, était<br />

dénoncée.<br />

Remise en question des acquis :<br />

Aujourd’hui, ces acquis sont remis en cause<br />

<strong>et</strong> le contexte économique <strong>fr</strong>agilise les populations.<br />

Le Québec est profondément marqué par le néolibéralisme,<br />

l’appauvrissement <strong>et</strong> surtout par la<br />

remise en question des programmes de santé <strong>et</strong><br />

sociaux, ce qui ne manque pas d’affecter la santé<br />

de tous <strong>et</strong> en particulier celles des femmes. « Dès<br />

que l’on s’éloigne des grandes villes comme<br />

Montréal », poursuit Isabelle, « l’accès aux soins<br />

est beaucoup plus difficile. Partout, le manque de<br />

moyens, l’épuisement des infirmières, le<br />

problème des délais <strong>et</strong> surtout de plus en plus<br />

d’argent à débourser menacent la qualité des<br />

soins. Les stéréotypes sexistes, jeunesse <strong>et</strong><br />

minceur perdurent, <strong>et</strong> amènent le nombre de<br />

femmes à se dévaloriser, voire à m<strong>et</strong>tre leur santé<br />

en danger. Enfin, la <strong>médical</strong>isation<br />

s’accompagne d’une déshumanisation des soins<br />

en particulier dans le domaine de la naissance ».<br />

L’année 2002 a été très importante pour le<br />

réseau. Il était co-organisateur de la 9ème<br />

rencontre internationale du mouvement « femmes<br />

<strong>et</strong> santé » (Toronto, Août 2002), chargé des<br />

relations avec les pays <strong>fr</strong>ancophones. On trouvera<br />

sur son site Intern<strong>et</strong> de nombreuses informations<br />

sur c<strong>et</strong> événement <strong>et</strong> sur ses activités.<br />

EXEMPLE D'OUTILS D'ACTION :<br />

Les grilles thématiques sont des outIls<br />

d'Information élaborés par le Réseau. Elles<br />

expriment de manière concrète une approche<br />

féministe de la santé. Sur un quatre pages, elles.<br />

« détricotent » le discours dominant souvent<br />

sexiste <strong>et</strong> son impact sur la vision que les femmes<br />

ont de leur corps <strong>et</strong> de leur santé. Les thèmes<br />

abordés sont les menstruations, la ménopause,<br />

l'obsession de la minceur <strong>et</strong> l'oppression de la<br />

grosseur, la santé mentale, <strong>et</strong> ca<strong>et</strong>era. P<strong>et</strong>it<br />

exemple du discours dominant sur les<br />

menstruations: Il véhicule l'idée que les variations<br />

hormonales liées au cycle menstruel rendent les<br />

femmes malades <strong>et</strong> insupportables. Il applique le<br />

diagnostic des malaises prémenstruels <strong>et</strong><br />

menstruels à l'ensemble des femmes <strong>et</strong> présente<br />

les premières menstruations comme le début<br />

d'une période à risques pour les jeunes filles,<br />

risques de grossesse, risques de malaise.<br />

Le discours féministe resitue le cycle menstruel<br />

dans la vie des femmes en sachant qu'il ne les<br />

définit pas en tant que personne, ne les contrôle<br />

pas <strong>et</strong> n'est pas un facteur déterminant de leur<br />

personnalIté. Il informe sur le processus<br />

physiologique selon le principe . se donner du<br />

savoir c'est se donner du pouvoir ...<br />

Martine Laganier<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 12


La santé de votre intestin<br />

Les probiotiques sont à la sphère<br />

intestinale ce que l’atmosphère est à la<br />

planète Terre : un complément<br />

indispensable. Explications.<br />

Selon l’International Life Science Institute<br />

des Etats-Unis « Les probiotiques sont des microorganismes<br />

vivants qui, lorsqu’ils sont ingérés en<br />

quantité suffisante, exercent un eff<strong>et</strong> positif sur la<br />

santé , au-delà des eff<strong>et</strong>s nutritionnels<br />

traditionnels » Autrement dit leur intérêt ne tient<br />

pas tant aux glucides, acides aminés <strong>et</strong> autres<br />

vitamines...qu’ils apportent à l’organisme qu’à leur<br />

simple présence dans leur tube digestif<br />

L’écosystème intestinal :<br />

Au total environ 100 000 milliards de<br />

bactéries <strong>et</strong> levures appartenant à cinq cents<br />

espèces de bactéries constituent la flore<br />

intestinale… certaines, plus nombreuses que<br />

d’autres, composent la flore dite dominante, par<br />

opposition à la flore sous-dominante. Il existe une<br />

troisième flore, dite « fluctuante » dont<br />

l’importance est fonction des deux autres. Un<br />

événement survient : malnutrition, altération<br />

anatomique ou fonctionnelle du tube digestif,<br />

changement d’alimentation, stress, antibiotiques,<br />

allergies ou intolérances, déficits immunitaires,<br />

maladies métaboliques, annihilant tout ou partie de<br />

la flore dominante, la fluctuante prend rapidement<br />

sa place. Non sans conséquence car elle est<br />

constituée en partie de bactéries « nuisibles »<br />

synthétisant des substances indésirables<br />

(ammoniac, sulfures, phénols…) capables<br />

d’attaquer l’épithélium intestinal, le rendant trop<br />

perméable. Ballonnements, flatulence, douleurs,<br />

irrégularité du transit, colopathie fonctionnelle sont<br />

le signe d’un déséquilibre de c<strong>et</strong>te flore au<br />

détriment de la flore dominante contenant, elle, des<br />

bactéries « bénéfiques ».<br />

Sans j<strong>et</strong>er aux orties la flore fluctuante, car<br />

elle participe de la dynamique de l’écosystème<br />

intestinal, il faut veiller au bon équilibre de celui-ci<br />

en renforçant la présence de la flore dominante.<br />

C’est le rôle des probiotiques<br />

Une sélection rigoureuse :<br />

Les fameux « bifidus » en font partie.<br />

Comme les « Lactobacillus » <strong>et</strong> autres bactéries<br />

lactiques dont la publicité vante aujourd’hui<br />

l’intérêt pour r<strong>et</strong>rouver un ventre plat <strong>et</strong> une<br />

forme éblouissante. Choisis parmi les bactéries<br />

de la flore dominante, les probiotiques sont<br />

censés reproduire les eff<strong>et</strong>s bien réels de celle-ci.<br />

Mais l’ambition des chercheurs se heurte à deux<br />

difficultés : la sélection d’abord, les aléas du<br />

voyage jusqu’à l’intestin ensuite.<br />

« Bifidus » <strong>et</strong> « Lactobacillus » sont des<br />

grandes familles aux multiples espèces <strong>et</strong> sousespèces<br />

ayant des propriétés différentes. La<br />

sélection par les microbiologistes de bactéries<br />

bien adaptées est complexe, compte tenu du<br />

grand nombre de souches disponibles.<br />

La deuxième difficulté est de faire<br />

parvenir ces bactéries « bénéfiques » au niveau<br />

de l’intestin grêle <strong>et</strong> du côlon <strong>et</strong> de les garder là<br />

suffisamment longtemps pour qu’elles y exercent<br />

leur action. On l’a vu, leur voyage dans le tube<br />

digestif est hasardeux. Pour faire partie du Top<br />

50 des pro biotiques, les bactéries pressenties<br />

doivent présenter des capacités de résistance à<br />

l’acidité rencontrée lors de leur parcours dans le<br />

tube digestif <strong>et</strong> d’adhérence à la muqueuse<br />

intestinale.<br />

Il existe actuellement deux manières de<br />

consommer des probiotiques, soit en utilisant des<br />

aliments qui en contiennent, c’est le cas des<br />

yaourts <strong>et</strong> laits fermentés ; soit sous forme de<br />

compléments alimentaires tels Lactibiane,<br />

equiphase f.f.b….<br />

Pour éviter de succomber aux sirènes de<br />

la mode, posons-nous les bonnes questions<br />

concernant le nombre de bactéries lactiques<br />

vivantes <strong>et</strong> stables par gramme de produit <strong>et</strong> leur<br />

résistance au PII acide de l’estomac ainsi qu’aux<br />

enzymes pancréatiques <strong>et</strong> biliaires (rappelons que<br />

ces yaourts appelés « bio » n’ont rien à voir avec<br />

un produit issu de l’agriculture biologique.<br />

L’utilisation de ce nom est autorisée jusqu’à<br />

2006)<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 13


La santé de votre intestin (suite 1)<br />

On l’aura compris, il;ne s’agit pas de faire<br />

ici le procès de nouveautés lancées à grands<br />

renforts de publicité mais de chercher à bénéficier<br />

du réel intérêt des probiotiques, pour lesquels des<br />

travaux sont en cours afin d’évaluer leurs eff<strong>et</strong>s<br />

dans les maladies rectocoliques <strong>et</strong> les cancers<br />

coliques. Une banalisation trop hâtive risquerait de<br />

faire perdre tout crédit à des produits promis sans<br />

doute à un bel avenir.<br />

Un second cerveau, triple action :<br />

Cantonner le rôle de l'intestin à la digestion<br />

serait réduire considérablement l'importance de c<strong>et</strong><br />

organe. Parce qu'il est doté d'un système nerveux<br />

constitué de 1.00 millIons de neurones (autant que<br />

la moelle épinière) élaborant une vingtaine de<br />

neuromédiateurs - dont la sérotonine régulatrice de<br />

l'humeur <strong>et</strong> impliquée dans les troubles dépressifs -<br />

les chercheurs parlent aujourd'hui de lui comme<br />

d'un. second cerveau. du corps humain. Un intestin<br />

intelligent, capable d'envoyer des signaux au<br />

cerveau par l'intermédiaire du nerf vague (c'est son<br />

nom), voilà de quoi redonner quelque lustre à c<strong>et</strong>te<br />

sphère trop longtemps déconsidérée.<br />

Autre rôle de l'intestin, <strong>et</strong> non des<br />

moindres, celui de servir de barrière entre<br />

l'extérieur (1'intestin étant un système ouvert <strong>et</strong><br />

recevant des molécules étrangères comme les<br />

nutriments) <strong>et</strong> l'intérieur. L'intégrité de c<strong>et</strong>te<br />

barrière est essentielle <strong>et</strong> une flore intestinale<br />

équilibrée, en stimulant la sécrétion de mucus <strong>et</strong> en<br />

produisant des substances capables de modifIer sa<br />

perméabilité, améliore c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> barrière.<br />

Troisième fonction du tube digestif, une<br />

fonction immunitaire. En termes de cellules (par<br />

exemple de lymphocytes), le système immunitaire<br />

de l'intestin est le plus important de l'organisme <strong>et</strong><br />

produit un certain nombre de cytokines favorisant<br />

les réactions immunitaires. Des résultats<br />

expérimentaux de plus en plus nombreux<br />

confirment l'existence d'eff<strong>et</strong>s de l'administration<br />

orale de probiotiques sur le système immunitaire<br />

dans le sens d'une augmentation de la résistance<br />

aux maladies immunitaires.<br />

On l'aura compris la flore intestinale,<br />

garante du bon fonctionnement de l'intestin, a une<br />

place privilégiée dans le maintien de la santé. Et<br />

les probiotiques en rééquilIbrant c<strong>et</strong>te flore en<br />

sont devenus des acteurs de tout premier plan.<br />

ALTERNATIVE SANTÉ<br />

L'impatient : Les qualités accordées aux<br />

probiotiques sont-elles, à votre avis, bien<br />

réelles ?<br />

Philippe Marteau : Elles ont été<br />

démontrées de manière formelle dans certaines<br />

situations physiologiques (problèmes de<br />

constipation <strong>et</strong> de transit intestinal) <strong>et</strong><br />

pathologiques (comme les diarrhées). Croire qu'il<br />

n'y a dans c<strong>et</strong> engouement pour les probiotiques,<br />

qu'une communication de mark<strong>et</strong>ing, c'est<br />

totalement faux.<br />

N'y a-t-il pas un risque de les considérer comme<br />

des panacées ?<br />

Il ne faut pas extrapoler l'action d'un<br />

probiotique à tous les probiotiques <strong>et</strong> son eff<strong>et</strong> à<br />

toutes les pathologies digestives. Par exemple,<br />

c'est une souche de bifidus, très précisément le<br />

Bifidobacterium ON 170-013 de Bio de Danone<br />

qui a montré, dans deux études randomisées, que<br />

c<strong>et</strong>te bactérie accélérait le transit intestinal, mais<br />

d'autres bifidus n'auront pas le même eff<strong>et</strong>. Un<br />

autre exemple, le Lactobacillus rhamnosus GG,<br />

étudié en double aveugle, a démontré qu'il<br />

raccourcissait la diarrhée consécutive aux<br />

traitements par antibiotiques des gastro-entérites,<br />

mais pas les diarrhées post-opératoires ou celles<br />

de la maladie de Crohn. De tels exemples sont<br />

désormais nombreux. Les probiotiques sont un<br />

suj<strong>et</strong> complexe dont nous commençons tout juste<br />

à étudier l'intérêt. Il reste beaucoup à faire.<br />

Selon vous, s'agit-il d'une recherche promise à<br />

un bel avenir ?<br />

Certains faits accréditent l'idée que les<br />

probiotiques pourraient jouer un rôle dans la<br />

prévention des cancers. Des études<br />

épidémiologiques ont suggérés par exemple que<br />

les personnes consommant des produits laitiers<br />

fermentés (riches donc en bacilles) présentent<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 14


La santé de votre intestin (suite 2)<br />

moins de cancers du sein ou de polypes du côlon<br />

que ceux qui n'en consomment pas. Une recherche<br />

japonaise conclut qu'avec ce dernier on diminue le<br />

risque de cancer superficiel de la vessie. Il faut<br />

rester prudent mais il y a pour moi un devoir de<br />

recherche en matière de probiotiques<br />

Où trouver les probiotiques ?<br />

Les produits laitiers fermentés sont une<br />

première source de probiotiques. Qu'il s'agisse de<br />

yaourts (Ont droit à l'appellation yaourt des<br />

produits contenant au moins 10 7 de Lactobacillus<br />

bulgaricus <strong>et</strong> Streptococcus thermophilus par<br />

gramme, à la date de péremption), ou de laits<br />

fermentés (kéfirs, lait ribot, koumiss, lassi...), ils<br />

contiennent des bactéries bénéfiques. Plus<br />

récemment le choix a été fait de m<strong>et</strong>tre sur le<br />

marché des produits contenant une ou deux<br />

souches de bactéries à l'action démontrée sur tel<br />

mécanisme physiologique <strong>et</strong>/ou pathologique. C'est<br />

le cas de Bio, de LC1 <strong>et</strong> du dernier de la série<br />

Actimed (contenant du Lactobaci1lus casei<br />

defensis qui renforce l'action du système<br />

immunitaire). C'est également le cas de Fermentine<br />

proposé par les laboratoires Pilèje.<br />

D'autres stratégies consistent à apporter les<br />

probiotiques sous forme de compléments<br />

alimentaires, c'est-à-dire lyophilisés en sach<strong>et</strong>s, en<br />

gélules, ou poudres... disponibles en<br />

parapharmacie ou par correspondance. On peut<br />

attendre de ces formes une plus grande efficacité,<br />

leur formulation étant étudiée pour atteindre sans<br />

trop de pertes la sphère intestinale.<br />

On trouve :<br />

* Lactibiane des laboratoires Pilèje, sach<strong>et</strong> de plus<br />

de 6 millIards de bactéries (Lactococcus lactis,<br />

Bifidobacterium bifidum, Lactobaci1lus<br />

acidophillus, Streptococcus thermophilus) par<br />

sach<strong>et</strong> de 2,5 grammes à dissoudre dans un grand<br />

verre d'eau une demi-heure avant le repas.<br />

Lactibiane est le plus souvent conseillé par des<br />

médecins formés à la micro-nutrition dans le cadre<br />

de l'institut européen de diététique <strong>et</strong> de micronutrition.<br />

Près de 80 % des personnes sous<br />

lactibiane attestent de son efficacité dans les<br />

problèmes de la sphère digestive.<br />

* Bioprotus des laboratoires Carrare en sach<strong>et</strong>s<br />

de 5 g contenant 7 mIlliards de probiotiques<br />

lyophilisés sur support de <strong>fr</strong>ucto-oligosaccharides<br />

(Il s'agit d'hydrates de carbone qui servent de<br />

substrats énergétiques aux probiotiques) jouant<br />

le rôle de prébiotiques.<br />

* Bénéflore d'Ortis sous forme de poudre soluble<br />

contenant également des fibres.<br />

* Transit, gélules de Phyto-complément.<br />

* Equiphase f.f.b de Bionatec, en p<strong>et</strong>its flacons<br />

mono-doses à boire, renfermant des ferments<br />

lactiques (Lactobaci1lus acidophi1us,<br />

Lactobaci1lus sporogenes, Lactobaci1lus<br />

bulgaricus, Streptococcus thermophi1us, Bifidus<br />

bifidobacterium), des fibres alimentaires <strong>et</strong> des<br />

vitamines du groupe B.<br />

Sous forme de médicament enfin, l'Ultra.<br />

levure (constitué de Saccharomyces boulardil) en<br />

gélules proposée contre les diarrhées d'origine<br />

microbienne.<br />

Sécuril des laboratoires Yalacta<br />

(pharmacie, parapharmacie <strong>et</strong> magasins<br />

diététiques), à base de Propinibacterium<br />

<strong>fr</strong>eudenreichii, favorise la flore bifide de la<br />

personne.<br />

Cécile Baud<strong>et</strong><br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 15


La tentative de suicide, un geste inexpliqué<br />

Le médecin se trouve face à une personne<br />

dont l'acte s'inscrit dans une histoire, souligne<br />

d'emblée Francis Eudier, psychiatre hospitalier à<br />

l'unité psychiatrique du CHU de Pontchaillou à<br />

Rennes. On doit donc avoir une approche vraiment<br />

individuelle du suicide. Des facteurs de risque<br />

existent, mais ils n'expliquent jamais tout du<br />

geste. .<br />

C<strong>et</strong>te vision du suicide est assurément<br />

"inconfortable", pour les proches <strong>et</strong> pour la société<br />

entière."Elle rompt avec la volonté précédente qui<br />

essayait de cadrer rationnellement le phénomène",<br />

précisait Agnès Batt, chercheuse à l'Inserm, lors du<br />

Congrès national des observatoires régionaux de la<br />

santé qui se tenait à Nantes en octobre dernier.<br />

Avant d'ajouter : "Il y a des chômeurs parmi les<br />

personnes qui passent à l'acte, mais tous les<br />

chômeurs ne se suicident pas. Il y a aussi des<br />

salariés qui se suicident. Depuis les années 70, on<br />

comprend que le problème est complexe. Il s'agit<br />

désormais de faire la synthèse entre les différentes<br />

approches : psychologique, sociologique,<br />

biologique. Économique... Il nous faut avoir une<br />

vue intégrante<br />

Mais c<strong>et</strong>te notion de "vue intégrante ., qui<br />

tente d'appréhender la complexité de l’acte<br />

suicidaire, ne facilite pas la compréhension du<br />

phénomène par le grand public. qui préfère les<br />

explications simples. Comme le dit Francis Eudier,<br />

« Annoncer que l'on va diminuer le nombre de<br />

suicides de 10% est un peu dangereux". Car Cela<br />

signifie alors que l'on sait ! Mais.<br />

malheureusement, on ne peut pas dire Cela. Pour<br />

expliquer le passage à l'acte, on peut ajouter des<br />

facteurs de risque les uns aux autres : divorce,<br />

chômage, alcool.. Mais, il y aura toujours un<br />

élément lambda en plus, que l'on ne connaît pas. <strong>et</strong><br />

qui rend le geste mystérieux. Éliminer l'alcool ne<br />

résoudra pas le problème entier du suicide !.<br />

Toute la difficulté est de passer de la<br />

connaissance des déclencheurs potentiels à<br />

l'élaboration d'une politique efficace de prévention.<br />

Si la collectivité peut agir sur des éléments<br />

sociaux, le logement par exemple, elle le peut<br />

sûrement moins sur tout ce qui touche au<br />

psychologique.<br />

En plus de c<strong>et</strong>te difficulté, des<br />

caractéristiques propres au suicide laissent<br />

perplexe quant aux actions de prévention qu’il est<br />

possible de m<strong>et</strong>tre en place. En eff<strong>et</strong>, « la<br />

personne qui passe à l’acte ne se sert pas des liens<br />

qu’elle a autour d’elle », explique Francis Eudier.<br />

Cela a été constaté. dans une étude menée sur le<br />

Grand Ouest : 60% des personnes qui se sont<br />

suicidées avaient consulté un médecin dans les<br />

trois mois précédents, .40% un mois avant <strong>et</strong> 15 à<br />

20% une semaine avant ; le suicide avait été<br />

évoqué seulement par 22% des consultants, Chez<br />

les personnes qui ont fait des tentatives, les trois<br />

quarts avaient consulté avant l'acte! Mais<br />

pourquoi ces personnes ne disent pas qu’elles<br />

vont suicider ? « Parce que, dans la majorité des<br />

cas, elles n’en ont aucune idée »répond Francis<br />

Eudier.<br />

Un sentiment de liberté :<br />

Autre facteur troublant qui pourrait<br />

expliquer pourquoi il est si difficile de déceler les<br />

intentions : le sentiment de libération que<br />

ressentent les personnes juste après leur<br />

tentative ; ce qui peut donner à penser quelles<br />

obéissent à une sorte de pulsion, « Le geste<br />

semble être pour elles libérateur, relate Annie<br />

Bellamy. infirmière psychiatrique. Bien souvent,<br />

elles nous disent qu’il fallait le faire. Et leur<br />

métamorphose, que l’on constate sur le peu de<br />

temps qu'elles restent aux urences, prouve ce<br />

sentiment de libération ». On peut comprendre<br />

alors combien c<strong>et</strong>te nécessité de passer à l'acte<br />

rend extrêmement difficile toute action de<br />

prévention de la part de 1'entourage, comme<br />

l’illustre le passage de c<strong>et</strong>te jeune fille dans<br />

l'unité psychiatrique après une overdose de<br />

médicaments, "Pendant que je lui prodiguais des<br />

soins, raconte Annie Bellamy, elle m’expliquait<br />

que tout allait bien : les études, la famille… Elle<br />

me parlait de tous ses proj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> n’arrêtait pas de<br />

rire en disant qu’une simple dispute avec sa mère<br />

avait provoqué son geste". L'incohérence entre le<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 16


La tentative de suicide, un geste inexpliqué (suite 1)<br />

discours <strong>et</strong> le passage à l'acte paraissait l’infirmière<br />

d'autant plus étrange que la jeune personne était<br />

suivie dans le cadre d'une thérapie familiale depuis<br />

deux ans, "Le processus de soins en cours, ainsi<br />

que la proximité dans la relation que la jeune fille<br />

avait avec sa famille, ajoute encore Annie<br />

Bellamy, n’a pas empêché la tentative. Cela situe<br />

toutes les limites de la prévention"<br />

La prévention indirecte :<br />

Libération, métamorphose, sentiment<br />

d'avoir bien fait, minimisation de la gravité de<br />

l'acte... autant de mots <strong>et</strong><br />

d'attitudes qui ne doivent<br />

pas tromper sur la<br />

souf<strong>fr</strong>ance de celui ou celle<br />

qui est passé à l'acte, Pour<br />

Francis Eudier, "le suicide<br />

est un cri de souf<strong>fr</strong>ance qui<br />

s'exprime parce que l'appel<br />

est justement impossible <strong>et</strong><br />

qu 'il reste l'ultime solution<br />

pour faire entendre c<strong>et</strong>te<br />

souf<strong>fr</strong>ance indicible. Pour<br />

éviter ce geste. la solidarité<br />

humaine est sûrement la<br />

meilleure des préventions. même si parfois elle ne<br />

suffit pas"<br />

C’est pour compenser ce: manque que<br />

beaucoup d’actions de prévention sont menées, par<br />

exemple dans le cadre des onze programmes<br />

régionaux de santé ciblés sur le suicide des jeunes,<br />

de la journée nationale de prévention du suicide <strong>et</strong><br />

des rencontres citoyennes. ou encore d’actions<br />

permanentes, comme le dispositif mis en place à<br />

l’université de Rennes(voir ALTERNATIVE<br />

SANTE - L’impatient N°271). « Mais, il faut<br />

rester modeste, ajoute Francis Eudier. Car, c’est<br />

une des particularités du suicide : quand on veut<br />

se suicider, on ne bas pas le rappel autour de<br />

soi ».<br />

Il reste alors, <strong>et</strong> ce n’est pas le plus facile, à<br />

écouter pour soulager la souf<strong>fr</strong>ance psychologique.<br />

C’est la prévention indirecte exercée par les<br />

professionnels. Mais il faudrait plus de « psys »!<br />

Il suffit de voir la manière dont se déroule la<br />

sortie de l’hôpital des personnes ayant tenté de se<br />

suicider pour s’en rendre compte (lire, sur les<br />

différences existantes dans la prise en charge des<br />

suicidants). “Quand une personne est sur le point<br />

de sortir, <strong>et</strong> si elle souhaite rentrer chez elle -<br />

c’est le cas des deux tiers de nos patients -, nous<br />

devons trouver un lien thérapeutique avec le<br />

médecin traitant (le plus souvent), ou avec un<br />

professionnel (psychologue, psychiatre…),<br />

explique Annie Bellamy. C’est difficile de faire<br />

adhérer le patient à c<strong>et</strong>te démarche de soins.<br />

Entre un tiers <strong>et</strong> un cinquième l’acceptent. A c<strong>et</strong>te<br />

difficulté s’ajoute<br />

celle de trouver un<br />

rendez-vous rapide<br />

auprès d’un<br />

spécialiste, vu le peu<br />

de disponibilités qu’ils<br />

ont ».<br />

Pourtant, le<br />

taux de récidive est<br />

grand : « Nous avons<br />

un taux de r<strong>et</strong>our<br />

important. Et la<br />

récidive s’effectue les<br />

jours suivant la venue aux urgences ».<br />

En interne aussi, à l’unité psychiatrique<br />

de Pontchaillou, à Rennes, les possibilités sont<br />

limitées. Sept infirmiers psychiatriques se<br />

répartissent les horaires pour assurer l’accueil 7<br />

jours sur 7 <strong>et</strong> 24 heures sur 24. Les psychiatres,<br />

eux, sont trois (dont un interne) <strong>et</strong> ne peuvent<br />

assurer de garde 24 heures sur 24, ni le week-end.<br />

Ils arrivent à rencontrer malgré tout 1 200<br />

« suicidants » par an. De plus, ils interviennent à<br />

la demande dans les autres services des trois<br />

hôpitaux rennais. « Pour des troubles du<br />

comportement, précise Francis Eudier. Et ces<br />

interventions représentent la moitié de notre<br />

temps »<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 17


La tentative de suicide, un geste inexpliqué (suite 2)<br />

Ici, tout passe par la parole :<br />

L’unité psychiatrique ne compte aucun lit<br />

d’hospitalisation, ce qui explique pourquoi les<br />

patients restent peu de temps hospitalisés. « Nous<br />

devons les recevoir rapidement, en général le<br />

lendemain de leur arrivée au service des urgences,<br />

pour apprécier leur souf<strong>fr</strong>ance, le risque de<br />

récidive, le degré de minimisation de l’acte.<br />

Parfois, nous réussissons à garder une personne<br />

plus longtemps si nous trouvons un lit dans un<br />

autre service ».<br />

Comme c<strong>et</strong>te femme d’une quarantaine<br />

d’années qui avait absorbé beaucoup<br />

d’anxiolytiques. « Nous avons pu la garder<br />

presque cinq jours, ce qui est atypique, explique<br />

Thierry Riault, cadre infirmier du service<br />

psychiatrique. Mais nous avons estimé que c’était<br />

nécessaire car elle était encore trop endormie le<br />

lendemain de son arrivée. Après deux jours de<br />

repos, ce qui a été rendu possible car nous lui<br />

avons trouvé une place dans un service annexe,<br />

elle a commencé à parler avec une infirmière. Elle<br />

lui a raconté son histoire, une histoire enfouie en<br />

elle depuis en elle depuis quinze ans. Si elle a<br />

réussi à se confier, c’est parce qu’elle se trouvait<br />

dans un lieu neutre où elle ne se sentait pas<br />

jugée ». Et Annie Bellamy de souligner : « En<br />

général, les patients parlent facilement, même les<br />

plus réticents. Soit ils demandent qu’on les aide,<br />

soit ils disent simplement leurs difficultés. Parfois,<br />

il suffit de s’asseoir juste à côté d’eux ».<br />

Depuis le début de l’année, c<strong>et</strong>te unité de<br />

psychiatrie a bénéficié d’une rallonge budgétaire.<br />

Les psychiatres sont désormais plus nombreux<br />

pour assurer des gardes 24 heures sur 24. Les lits<br />

d’hospitalisation arriveront seulement d’ici<br />

quelques années. Pourtant, l’Agence Nationale<br />

d’Accréditation <strong>et</strong> d’Evaluation en Santé <strong>et</strong> la<br />

Fédération Française de Psychiatrie considèrent<br />

qu’une hospitalisation de trois jours, voire d’une<br />

semaine, est nécessaire pour accueillir les<br />

personnes qui viennent de passer à l’acte, <strong>et</strong><br />

prévenir les récidives.<br />

L’exemple de c<strong>et</strong>te unité du service de<br />

psychiatrie des hôpitaux rennais montre le<br />

chemin qui reste à parcourir pour améliorer la<br />

prise en charge hospitalière des personnes<br />

suicidantes, nécessité inscrite comme des axes<br />

principaux de la « Stratégie <strong>fr</strong>ançaise face aux<br />

suicides 2000-2005 », déclinée le 18 Septembre<br />

2000 par Dominique Gillot, alors secrétaire<br />

d’Etat à la Santé.<br />

QUELQUES CHIFFRES<br />

POUR UN ÉTAT DES LIEUX EN FRANCE<br />

On dénombre entre 11 000 <strong>et</strong> 12 000<br />

suicides par an en France, une évaluation qui<br />

serait sous-estimée. Selon les observatoires<br />

régionaux de la santé, les chif<strong>fr</strong>es du suicide<br />

subissent d'importantes variations, suivant les<br />

régions, l'âge ou le sexe. Ainsi, la Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> le<br />

Nord-Pas-de-Calais figurent parmi les régions qui<br />

connaissent les niveaux les plus élevés, alors que<br />

les régions Midi-Pyrénées <strong>et</strong> Île-de-France<br />

présentent des chif<strong>fr</strong>es de mortalité par suicide<br />

inférieurs à la moyenne nationale. En outre,<br />

certaines réglons qui se situent pourtant en<br />

dessous de la moyenne nationale présentent des<br />

partIcularités.<br />

Ainsi, l'Aquitaine connaît une mortalité<br />

par suicide chez les personnes âgées plus forte<br />

que d'autres régions, par ailleurs plus touchées<br />

globalement par le suicide.<br />

D'autre part, la mortalité par suicide des<br />

25-34 ans est très importante. Elle représente près<br />

du tiers des décès (32,5% en Br<strong>et</strong>agne, alors que<br />

la moyenne nationale est de 20,2% ; période<br />

1995-1997).<br />

Sur le plan national, la mortalité par<br />

suicide est trois fols plus élevée chez les hommes<br />

38,5 pour 100 000 (selon l'Inserm sur la période<br />

1988-1992) contre 13,8 chez les femmes.<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 18


La tentative de suicide, un geste inexpliqué (suite 3)<br />

Disparités régionales, disparités aussi<br />

quant aux moyens de prise en charge :<br />

Une enquête réalisée par la Fédération<br />

nationale des observatoires régionaux de santé sur<br />

les modalités d'accueil <strong>et</strong> de prise en charge des<br />

suicidants, menée en 1996 auprès de 167 services<br />

d'urgence d'Aquitaine, de Br<strong>et</strong>agne, de Midi-<br />

Pyrénées, du Nord-Pas-de-Calais <strong>et</strong> de Rhône-<br />

Alpes, a montré que les modalités d'accueIl sont<br />

très largement fonction du nombre de suicidants<br />

accueillis chaque année.<br />

Presque tous les services d'urgence<br />

recevant au moins 300 tentatives de suicide par an<br />

ont la possibilité de faire appel à un psychiatre en<br />

permanence ; seulement 13 à 17% des<br />

établissements accueillant moins de 300 suicidants<br />

par an ont une telle possibilité. Dans 22 à 25% des<br />

cas, ces mêmes établissements ne proposent pas un<br />

entr<strong>et</strong>ien systématique avec un psychiatre ou un<br />

psychologue.<br />

Autre constat, moins du tiers des services<br />

font « toujours » ou « souvent » appel à un<br />

travailleur social en cas de besoin. Le recours<br />

régulier à l'assistante sociale ne concerne pas plus<br />

de la moitié des gros services <strong>et</strong> il est quasiment<br />

inexistant dans les services accueillant moins de<br />

100 suicidants par an.<br />

Plus de 80% des services d'urgence<br />

considérés dans l'étude proposent<br />

systématiquement une hospitalisation <strong>et</strong> un<br />

entr<strong>et</strong>ien avec un psychiatre ou un psychologue.<br />

Dans les deux tiers des cas, l'avis d'un<br />

psychiatre conditionne l'autorisation de sortie.<br />

Mais il existe là encore des différences entre<br />

régions. Par exemple, la proportion de ces<br />

services pouvant faire appel à un psychiatre 24<br />

heures sur 24 varie d'environ 20% à près de 60<br />

%. Les deux tiers des services d'urgence m<strong>et</strong>tent<br />

souvent ou toujours en place un suivi à la sortie.<br />

Un tiers prennent contact avec le médecin<br />

traitant pour organiser c<strong>et</strong>te sortie.<br />

Le recours à des services de psychiatrie<br />

est plus ou moins <strong>fr</strong>équent, selon les ressources <strong>et</strong><br />

les réseaux existants dans chacune des réglons.<br />

Olivier Quarante<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 19


Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 20


Compte-rendu de la réunion du 18 Septembre 2002 :<br />

Présents :<br />

Mesdames BEZANNIER Madeleine, BROSSILON Pierr<strong>et</strong>te, CHEMINOT<br />

Sylvie, D’ARGANGUES Élisab<strong>et</strong>h, HOUBROMME Virginie <strong>et</strong> LATRON<br />

Monique<br />

Messieurs ANTOINE Dominique, BULLE Pierre, CANOY Rodolf-Karel,<br />

DE BUSSEROLLES Jean-Michel, LECONTE Pierre <strong>et</strong> MARMION<br />

Christian<br />

I) Préambule :<br />

⇒ Présentation des nouveaux membres de l’association.<br />

II) Intervention du Président :<br />

⇒ Explications, de la part du Président Docteur Pierre BULLE, des différentes techniques<br />

<strong>médical</strong>es perm<strong>et</strong>tant d’éviter tout médicaments à caractère antidépresseurs au niveau du<br />

traitement de la fibromyalgie.<br />

⇒ Évolution de notre association qui œuvre de plus en plus dans les pays proches jusqu’à une<br />

évolution européenne. La solution de répondre à la demande croissante, de nos membres <strong>et</strong> des<br />

contacts, est la création d’un site qui porterait le nom de : www.edcas.org<br />

III) Invitation de Mr PLOUGONVEN (S.L.T) :<br />

⇒ S.T.L. est une association se nommant : Santé Liberté de Touraine<br />

⇒ Explication du fonctionnement qui œuvre davantage sur le domaine de l’Art thérapie<br />

IV) Hydroxeur :<br />

⇒ Différents contacts sont en cours pour une installation du côté de Tours Nord.<br />

⇒ Madame BERGER, qui s’est engagée à m<strong>et</strong>tre en place l’hydroxeur au niveau de l’achat <strong>et</strong> du<br />

fonctionnement, est en relation avec Docteur NICOLLET. Ceci semble « traîner » en longueur<br />

<strong>et</strong> nous nous demandons bien pourquoi. Certains paramètres nous semblent obscures.<br />

⇒ Docteur Pierre BULLE <strong>et</strong> Monsieur Rodolf-Karel CANOY vont prendre en main c<strong>et</strong>te<br />

situation, r<strong>et</strong>irer toutes les conclusions <strong>et</strong> prises de décisions nécessaires.<br />

IV) Suj<strong>et</strong> à venir :<br />

⇒ Nutrithérapie par Monsieur ANTOINE Dominique<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 21


Compte-rendu de la réunion du 16 Octobre 2002 :<br />

Présents :<br />

Mesdames BEZANNIER Madeleine, CALLEWAERT Roselyne,<br />

CHEMINOT Sylvie, D’ARGANGUES Élisab<strong>et</strong>h, HERMANS Roselyne,<br />

LATRON Monique <strong>et</strong> PONTET Annick<br />

Messieurs ANTOINE Dominique, BREVIL Jean-François, BULLE Pierre,<br />

CANOY Rodolf-Karel, GUEHO Daniel, LECONTE Pierre, MARMION<br />

Christian <strong>et</strong> ROUSSEAU Patrick<br />

I) Préambule :<br />

⇒ Présentation de Monsieur ROUSSEAU Patrick : Webmaster pour l’aide de la création de notre<br />

site Médical <strong>et</strong> Para-Médical E.D. C.A.S.<br />

⇒ Présentation de Madame CALLEWAERT Roselyne : Fibromyalgique<br />

II) Intervention du Président :<br />

⇒ Explication concernant le coût <strong>et</strong> la mise en place du site<br />

⇒ Bilan sur l’installation de l’hydroxeur où les antagonistes n’ont guère évolués sur les décisions<br />

fermes <strong>et</strong> définitives pour la mise en place des séances. Force est de constater qu’un<br />

« blocage » existe. Le docteur Pierre BULLE s’occupe de c<strong>et</strong>te situation dans les jours à venir.<br />

III) Nutrithérapie par Monsieur ANTOINE Dominique :<br />

⇒ Il nous explique les inconvénients mais surtout les avantages concernant la nutrithérapie.<br />

⇒ Une synthèse sera insérée dans le prochain bull<strong>et</strong>in Info<br />

IV) Futuroscope :<br />

⇒ Mesdames BEZANNIER <strong>et</strong> LATRON ne sont pas satisfaites de leurs interventions au<br />

Futuroscope. Elles dénoncent le fait que la fibromyalgie est encore considérée, par les autres<br />

organismes, comme une maladie psychosomatique.<br />

⇒ Il y a beaucoup à faire dans ce domaine….<br />

V) Suj<strong>et</strong> à venir :<br />

⇒ Traitement de la douleur par Monsieur DE BUSSEROLLES Jean-Michel<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 22


Compte-rendu de la réunion du 20 Novembre 2002 :<br />

Présents :<br />

Mesdames AUVILLE Laurence, BEZANNIER Madeleine, BROSSILLON<br />

Pierr<strong>et</strong>te, CHEMINOT Sylvie, GRIMAL Francine <strong>et</strong> HERMANS Roselyne<br />

Messieurs BREVIL Jean-François, BULLE Pierre, DE BUSSEROLLES<br />

Jean-Michel, CANOY Rodolf-Karel, DESCHAMPS Alain, LECONTE<br />

Pierre <strong>et</strong> MARMION Christian<br />

I) Préambule :<br />

⇒ Présentation du site par Monsieur CANOY Rodolf-Karel<br />

⇒ Remerciements à Monsieur ROUSSEAU Patrick<br />

II) Intervention du Président :<br />

⇒ Le Docteur Pierre BULLE confirme que Madame BERGER Danièle Kinésithérapeute à Tours,<br />

n’a pas tenu ses engagements auprès de tous ceux qui attendent avec impatience l’installation<br />

de l’hydroxeur.<br />

⇒ Monsieur Rodolf-Karel CANOY s’est mis en relation auprès de Monsieur NICOLLET. Après<br />

3/4 heures de discussions, Monsieur NICOLLET accepte de nous vendre l’hydroxeur à un prix<br />

tout à fait raisonnable <strong>et</strong> inférieur au prix que souhaitait m<strong>et</strong>tre Madame BERGER.<br />

⇒ Malgré les engagements, aux noms propres, du Président <strong>et</strong> du Responsable de la<br />

Communication, Madame BERGER se désiste de tout engagement sous un prétexte non<br />

valable.<br />

⇒ La décision est prise que Madame BERGER ne fait plus partie de nos membres à compter de ce<br />

jour <strong>et</strong> doit nous rendre tous les documents en sa possession concernant l’hydroxeur.<br />

III) Traitement de la douleur par Monsieur DE BUSSEROLLES Jean-Michel :<br />

⇒ Monsieur DE BUSSEROLLES a su nous « captiver » par une présentation forte intéressante <strong>et</strong><br />

animée.<br />

⇒ Tous ont découvert ou re-découvert les différents aspects de la douleur<br />

⇒ Une synthèse sera insérée dans le prochain bull<strong>et</strong>in Info<br />

IV) Suj<strong>et</strong> à venir :<br />

⇒ Assemblée Générale<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 23


Les membres du bureau E.D. C.A.S. :<br />

Président<br />

Docteur Pierre BULLE (Médecin Généraliste, Représentant International)<br />

Responsable de la Communication<br />

Rodolf-Karel CANOY (Expert Psychologue, Psychothérapeute, Psychologue du travail)<br />

Communication<br />

Docteur NICOLLET (Expert International)<br />

Organisation Régionale<br />

Madeleine BEZANNIER <strong>et</strong> Pierre LECONTE (Délégués du département 41)<br />

Monique LATRON (Déléguée du département 37)<br />

Hypnothérapeute<br />

Jean-Michel DE BUSSEROLLES<br />

Microkinésithérapeute<br />

Éric DE RYCKE<br />

Yoga Energétique<br />

Jean-François BREUIL<br />

Maître de Reiki<br />

Elisab<strong>et</strong>h D’ARCANGUES<br />

Chant thérapeute <strong>et</strong> Fibromyalgique :<br />

Alain DESCHAMPS<br />

Trésorière Générale<br />

LONA Isabelle<br />

Fibromyalgique<br />

Pierr<strong>et</strong>te BROSSILLON<br />

Autres membres<br />

Yves TRICOTET<br />

Josiane PITAUD<br />

PONTET<br />

FAUCHEREAU<br />

SAUSSEREAU<br />

NERON<br />

BESNIER<br />

SAUSSET<br />

Webmaster<br />

Patrick ROUSSEAU<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 24


Les prochaines réunions :<br />

Les réunions ont lieu le troisième mercredi du mois<br />

(sauf en Juill<strong>et</strong> <strong>et</strong> Août) à 20h30 :<br />

Salle Sportive <strong>et</strong> Culturelle de Naveil, Rue du Stade,<br />

Salle de Réunions des Associations<br />

A la recherche<br />

⇒<br />

A 200 mètres, par la Rue des Venages, derrière la Mairie de Naveil.<br />

Le 15 Janvier 2003 : Éléments d’Ostéopathie par Monsieur WHERLE<br />

de l’information<br />

⇒ Le 19 Février 2003 : Orthopractie par Monsieur VANPOULE Frédéric<br />

⇒ Le 19 Mars 2003 : Rôle thérapeutique <strong>et</strong> Hydroxeur + Mise au point du colloque<br />

⇒ Le 16 Avril 2003 : Dépression <strong>et</strong> Psychothérapie par Rodolf-Karel CANOY<br />

⇒ Le 21 Mai 2003 : Préparation du colloque à Tours<br />

⇒ Le Jeudi 19 Juin 2003 : Colloque sur la nutribiothérapie à Tours à 20h30<br />

⇒ Le 17 Septembre 2003 : Orthopractie : Cas clinique exposé par FrédéricVANPOULE<br />

⇒ Le 15 Octobre 2003 : Kinésiologie<br />

⇒ Le 19 Novembre 2003 : Indication de l’orthopédie<br />

⇒ Le 17 Décembre 2003 : Assemblée Générale<br />

Pour contacter :<br />

* Monsieur DE RYCKE Éric, Microkinésithérapeute à Tours :<br />

<strong>Site</strong> : www.microkinesitherapie.com ou sur le site : www.edcas.org via «contact»<br />

* Madame LATRON Monique :<br />

M.LATRON@wanadoo.<strong>fr</strong><br />

* L’Association pour le Développement de l’Hypnose :<br />

15 Avenue du Maine<br />

37110 CHÂTEAU-RENAULT<br />

Remerciements à la Mairie de Naveil<br />

————————————————————————————————<br />

Si vous le souhaitez, vous pouvez adhérer à l'Association E.D. C.A.S<br />

Adhésion 2003<br />

Coupon à donner ou à r<strong>et</strong>ourner au 21 Rue Paul Cézanne 41100 NAVEIL<br />

Nom <strong>et</strong> Prénom : Fonction :<br />

Adresse :<br />

Montant (minimum 40 Euros) : ,00 Euros Par chèque En espèces Mandat-L<strong>et</strong>tre<br />

Bull<strong>et</strong>in Info Numéro 22, Décembre 2002 Page 25

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