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Connexions: Alexandre Dumas, publications en France, au ... - IEL

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<strong>Connexions</strong>:<strong>Alexandre</strong> <strong>Dumas</strong>, <strong>publications</strong> <strong>en</strong> <strong>France</strong>, <strong>au</strong> Portugal et <strong>au</strong> Brésil.L’un des objectifs de ma recherche sur l’oeuvre d’<strong>Alexandre</strong> <strong>Dumas</strong> <strong>au</strong> Brésil estd’organiser les informations sur les traductions faites durant le dix-neuvième siècle, afinde compr<strong>en</strong>dre comm<strong>en</strong>t s’est déroulée la réception des romans-feuilletons, <strong>en</strong> ce quiconcerne la simultanéité des versions offertes <strong>au</strong>x lecteurs: celles publiées <strong>en</strong> Français(journ<strong>au</strong>x, livres, contrefaçons belges), ou <strong>en</strong> portugais (journ<strong>au</strong>x portugais, brésili<strong>en</strong>s,livres édités <strong>au</strong> Brésil ou <strong>au</strong> Portugal).Les questions qui ont ori<strong>en</strong>té mes recherches sont les suivantes : Comm<strong>en</strong>t ces ouvragessont-ils arrivés <strong>au</strong> Brésil ? Et combi<strong>en</strong> de temps s’écoulait <strong>en</strong>tre la publication <strong>en</strong> <strong>France</strong>et <strong>au</strong> Brésil? Le Portugal a-t-il été une étape intermédiaire de la trajectoire de cesouvrages ?Le premier pas a donc été d’essayer d’organiser une chronologie des <strong>publications</strong> <strong>en</strong><strong>France</strong>, <strong>au</strong> Portugal et <strong>au</strong> Brésil. J’ai <strong>en</strong>suite cherché à comparer le temps écoulé <strong>en</strong>trela publication des oeuvres à Paris, <strong>au</strong> Brésil et <strong>au</strong> Portugal, afin de voir s’il existaitvraim<strong>en</strong>t un hiatus, s’il était possible que les traductions portugaises soi<strong>en</strong>t arrivées<strong>en</strong>tre les mains des lecteurs brésili<strong>en</strong>s avant celles faites <strong>au</strong> Brésil.Dans cette étude, je donne des informations sur les recherches <strong>en</strong> cours, car ce travailn’est pas <strong>en</strong>core achevé. Je vais contextualiser l’arrivée d’<strong>Alexandre</strong> <strong>Dumas</strong> <strong>au</strong> Portugalet <strong>au</strong> Brésil, afin de faire connaître un peu mieux le parcours de cet <strong>au</strong>teur. Jecomm<strong>en</strong>terai <strong>en</strong>suite quelques donnée prés<strong>en</strong>tées dans les deux dossiers <strong>en</strong> annexe: l’uncompare les <strong>publications</strong> de <strong>Dumas</strong> <strong>en</strong> <strong>France</strong> et ses traductions respectives <strong>au</strong> Portugalet <strong>au</strong> Brésil, l’<strong>au</strong>tre traite seulem<strong>en</strong>t des <strong>publications</strong> françaises et de leurs équival<strong>en</strong>tesbrésili<strong>en</strong>nes. Au final, scènes des prochains épisodes.<strong>Alexandre</strong> <strong>Dumas</strong> dramaturge, puis romancier<strong>Alexandre</strong> <strong>Dumas</strong> est arrivé <strong>au</strong> Portugal <strong>au</strong> Théâtre de la Rua dos Condes [rue desComtes]. En français. Mis <strong>en</strong> scène par la compagnie française d’Émile Doux,Maria Lúcia Dias M<strong>en</strong>des (texto de trabalho)1


Durant cette période, à partir des années 1830, la fièvre du roman semble gagner lesterres lusophones. Aussi bi<strong>en</strong> <strong>au</strong> Brésil qu’<strong>au</strong> Portugal, le public était avide d<strong>en</strong>arrations, curieux de découvrir ce g<strong>en</strong>re « bâtard » qui s’adaptait si bi<strong>en</strong> à ses nouvellesinquiétudes et ses nouve<strong>au</strong>x intérêts. La traduction d’ouvrages étrangers a donc été uneréponse immédiate à ces att<strong>en</strong>tes, dev<strong>en</strong>ant “un stimulant de premier ordre, créant chezle public l’habitude du roman et éveillant l’intérêt des <strong>au</strong>teurs” (selon les motsd’Antonio Candido 3 ). Des <strong>au</strong>teurs qui devai<strong>en</strong>t s’affirmer face à une tradition locale quine privilégiait pas la prose de fiction et se frayer leur propre chemin.Dès les années 1840, les narrations de <strong>Dumas</strong> comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t à être traduites <strong>au</strong> Portugal,Martin de Freytas, P<strong>au</strong>lina, Pascoal Bruno... ouvrages publiés à Paris à la fin desannées 1830 et qui arriv<strong>en</strong>t <strong>au</strong>x lecteurs <strong>en</strong> portugais, préparant le chemin pour ce quisera le premier grand best-seller: Les Trois Mousquetaires (1844, traduit em 1847-1848). Sous forme de livre.Entre 1840 et mille huit c<strong>en</strong>t soixante 1860, le Portugal voit s’acc<strong>en</strong>tuer la publication etle commerce de livres, ce qui se doit <strong>en</strong> partie à la progression du roman. A partir desannées 1850, comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t à être lancées <strong>au</strong> Portugal des éditions populaires (BibliotecaEconômica, Gabinete Literário, Biblioteca Popular) et l’on note une <strong>au</strong>gm<strong>en</strong>tations<strong>en</strong>sible du nombre de titres et de réimpressions. (ROGRIGUES, A., 1992). Laconsommation était alim<strong>en</strong>tée par la v<strong>en</strong>te d’ouvrages étrangers, car, selon Sobreira,“En général, les éditeurs préférai<strong>en</strong>t investir dans des traductions d’ouvrages étrangers<strong>au</strong> succès confirmé qui leur donnai<strong>en</strong>t donc des garanties de profit, plutôt que de pariersur les <strong>au</strong>teurs loc<strong>au</strong>x, ce qui impliquait évidemm<strong>en</strong>t un risque financier plusimportant”. 4 L’<strong>au</strong>gm<strong>en</strong>tation du nombre de <strong>publications</strong> correspondait plus <strong>au</strong> grandnombre de traductions disponibles de titres français qu’à la production d’<strong>au</strong>teursportugais.Au Brésil, cette période marque le début des activités de la Typographie P<strong>au</strong>la Britodans l’impression d’ouvrages littéraires étrangers, très souv<strong>en</strong>t traduits par P<strong>au</strong>la britolui-même, écrits par les <strong>au</strong>teurs français les plus connus de cette époque, parmi lesquels3 MELLO E SOUSA, Antonio Candido. Formação da Literatura Brasileira. Mom<strong>en</strong>tos decisivos. SãoP<strong>au</strong>lo/Rio de Janeiro: Fapesp/Ouro sobre Azul, 2009.4 SOBREIRA, Luis. Uma imagem do campo literário português no período romântico através dos bestsellers produzidos <strong>en</strong>tre 1840 e 1860. Article prés<strong>en</strong>té <strong>au</strong> IVe Congrès International de l’AssociationPortugaise de Littérature comparée. Évora: 2001. Consulté à: http://www.ev<strong>en</strong>tos.uevora.pt/comparada/VolumeI/UMA%20IMAGEM%20DO%20CAMPO%20LITERARIO%20PORTUGUES.pdf.p.2.Maria Lúcia Dias M<strong>en</strong>des (texto de trabalho)3


<strong>Alexandre</strong> <strong>Dumas</strong>. Cep<strong>en</strong>dant, toujours selon Hallewell, ce n’est qu’à partir de laseconde moitié des années 1860, avec l’arrivée effective de l’éditeur Baptiste-LouisGranier sur le marché des livres de fiction, que comm<strong>en</strong>ce une ample production deromans sous forme de livre. 5Comme <strong>en</strong> <strong>France</strong>, c’est le journal qui est le premier à accueillir le roman, tout d’abord<strong>en</strong> découpant d’anci<strong>en</strong>s succès, puis <strong>en</strong> publiant des romans-feuilletons écrits surmesure pour l’espace qui leur est destiné. Avant même 1838, année où le Jornal doCommercio publie O Capitão P<strong>au</strong>lo, de <strong>Dumas</strong>, la narration avait déjà un espaceréservé, et <strong>au</strong>gm<strong>en</strong>tait les v<strong>en</strong>tes du journal.Selon Ernesto Rodrigues, 6 quelques journ<strong>au</strong>x portugais comm<strong>en</strong>çai<strong>en</strong>t depuis 1836 àséparer, à l’intérieur de la même rubrique Variétés, no rez-de-ch<strong>au</strong>ssée ?, l’espaceconsacré à la littérature de celui consacré <strong>au</strong>x variétés <strong>en</strong> général. Toutefois le motfeuilleton associé à la narration, à l’espace délimité sur la page et à la fameuseexpression « à suivre » à la fin de l’extrait, n’apparaît que dans le journal O Português[Le Portugais] (Lisbonne, 14 décembre 1840): “Feuilleton. Le Portugal et les Espagnols<strong>en</strong> 1644”. Le feuilleton est dev<strong>en</strong>u une fièvre, les traductions les plus souv<strong>en</strong>t publiéesétant celles d’<strong>au</strong>teurs français. <strong>Alexandre</strong> <strong>Dumas</strong>, P<strong>au</strong>l de Kock, Fréderic Soulié, P<strong>au</strong>lFéval, sont publiés dans des journ<strong>au</strong>x de Lisbonne et de province.Aussi bi<strong>en</strong> <strong>au</strong> Portugal qu’<strong>au</strong> Brésil, et bi<strong>en</strong> que les contextes historiques y soi<strong>en</strong>tdiffér<strong>en</strong>ts, l’image d’<strong>Alexandre</strong> <strong>Dumas</strong> a été dans un premier temps celle d’un chef defile du drame romantique français. Mais c’est sa production des années 1840, qui setourne plus vers la c<strong>au</strong>serie et les récits de voyage, qui garantit le succès qu’il avaitconnu durant les années précéd<strong>en</strong>tes. Des deux côtés de l’Atlantique, le romanfeuilletona été fondam<strong>en</strong>tal pour la diffusion de l’oeuvre de <strong>Dumas</strong>, consolidant sonsuccès et <strong>au</strong>gm<strong>en</strong>tant les possibilités de publication.Publications d’<strong>Alexandre</strong> <strong>Dumas</strong> <strong>en</strong>tre la <strong>France</strong>, le Portugal et le BrésilSur les 30 titres (Annexe 1) pour lesquels j’ai pu comparer dates et support depublication dans les deux pays par rapport à la <strong>France</strong>, nous avons:– 21 ouvrages publiés d’abord <strong>au</strong> Brésil, avec prédominance du journal;5 HALLEWELL, L<strong>au</strong>r<strong>en</strong>ce. O livro no Brasil. Sua história. São P<strong>au</strong>lo: T.A.Queiróz, 1985. p. 141.6 RODRIGUES, Ernesto. Mágico Folhetim. Literatura e jornalismo em Portugal. Lisboa: EditorialNotícias, 1998. P.237 et suiv.Maria Lúcia Dias M<strong>en</strong>des (texto de trabalho)4


– 4 ouvrages publiés d’abord <strong>au</strong> Portugal, avec prédominance du livre;– 3 pratiquem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> même temps.Ceci nous laisse supposer qu’<strong>au</strong> Brésil les traductions étai<strong>en</strong>t faites <strong>au</strong> fur et àmesure de la publication du feuilleton <strong>en</strong> <strong>France</strong>, alors qu’<strong>au</strong> Portugal ellesétai<strong>en</strong>t faites à partir de la publication a posteriori sous forme de livre...Selon certaines référ<strong>en</strong>ces de l’ouvrage A Tradução em Portugal 7 [La traduction<strong>au</strong> Portugal] et Mágico Folhetim [Le feuilleton magique], d’<strong>au</strong>tres <strong>au</strong>teursétai<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t publiés d’abord sous forme de livre et <strong>en</strong>suite dans la presse.C’est le cas de Victor Hugo, P<strong>au</strong>l de Kock, P<strong>au</strong>l Féval, Fréderic Soulié et mêmed’Eugène Sue et c’est <strong>au</strong>ssi ce qui se produit pour l’oeuvre de <strong>Dumas</strong>.Hallewell comm<strong>en</strong>te qu’<strong>au</strong> Brésil, contrairem<strong>en</strong>t à ce qui se passait <strong>en</strong> <strong>France</strong>, lapublication du roman-feuilleton sous forme de livre s’est faite de manière plusgraduelle et proportionnellem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> moins significative. 8Parmi les ouvrages lancés d’abord <strong>au</strong> Brésil:Moins que 6 mois: 3Six mois: 1De 6 à 11 mois: 5Un an ou plus: 17.On peut dire que, pour les titres examinés, très peu de temps sépare lapublication originale de la traduction brésili<strong>en</strong>ne, ce qui r<strong>en</strong>force l’idée que lesromans circulai<strong>en</strong>t très rapidem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre l’Europe et le Brésil.La plupart des titres lancés <strong>au</strong> Portugal ont d’abord été édités sous forme delivre;La plupart des titres lancés <strong>au</strong> Brésil: dans la presse;Il se peut que le marché de l’édition ait été plus dynamique <strong>au</strong> Portugal qu’<strong>au</strong>Brésil où la presse était la première à publier les romans.Il existe même un cas où la traduction portugaise du Comte de Monte-Cristo aété faite à partir de la traduction brésili<strong>en</strong>ne d’Emilio Zaluar, publiée dans lejournal Correio Mercantil...Il y a une consonance considérable <strong>en</strong>tre les titres traduits dans les deux pays. J<strong>en</strong>’ai pas <strong>en</strong>core une liste très longue des titres traduits <strong>au</strong> Brésil, mais la7 RODRIGUES, Antonio. A Tradução em Portugal. Lisboa: Ministério da Educação. Instituto de Culturae Língua Portuguesa, Vol. 2 (1835-1850), vol. 3 (1851-1870), 1992.8 HALLEWELL, L. Op. Cit. P. 141.Maria Lúcia Dias M<strong>en</strong>des (texto de trabalho)5


dans les mêmes journ<strong>au</strong>x que ses feuilletons. F<strong>au</strong>t-il croire qu’on ne s’intéressaitqu’à <strong>Dumas</strong> conteur ?Ri<strong>en</strong> non plus – dans les deux pays – sur les textes biographiques, que <strong>Dumas</strong>dédiait <strong>au</strong>x personnages marquants de sa génération, tels que: l’acteur Talma, lamort de l’actrice Marie Dorval et tant d’<strong>au</strong>tres. Même pas les c<strong>au</strong>series Grandshommes em robe de chambre, qui ont fait tant de succès <strong>en</strong> <strong>France</strong>.Il ressort donc - de façon plus claire dans le cas des traductions portugaises, bi<strong>en</strong>mieux organisées grãce <strong>au</strong> travail d’Antonio Gonçalves Rodrigues, que dans lecas du Brésil, où il y a <strong>en</strong>core be<strong>au</strong>coup à faire - qu’<strong>au</strong> XIXe siècle c’est<strong>Alexandre</strong> <strong>Dumas</strong> romancier, conteur d’histoires, qui a été traduit et bi<strong>en</strong>assimilé.Il manque <strong>en</strong>core be<strong>au</strong>coup de données avant de pouvoir conclure lerec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t des traductions de <strong>Dumas</strong> dans le Brésil des années 1800. Mais ilsera peut-être difficile de dépasser le nombre de traductions portugaises. D’aprèsl’étude faite par António Gonçalves Rodrigues dans A tradução em Portugal,<strong>Alexandre</strong> <strong>Dumas</strong> a été l’<strong>au</strong>teur français le plus traduit des années 1850: de 1851à 1860 ont été lancées neuf traductions de romans de Victor Hugo, seize d’EmileSouvestre, tr<strong>en</strong>te deux d’Eugêne Sue, les traductions d’<strong>Alexandre</strong> <strong>Dumas</strong>atteignant un total stupéfiant de c<strong>en</strong>t neuf (!).Les romans les plus annoncés dans le journal Jornal do Commercio <strong>en</strong> 1857: Osvinte anos depois (6) / 1858 O Visconde de Bragelonne (7) et Os vinte anosdepois (6).1857:Nombre d’oeuvres de <strong>Dumas</strong> annuncées: 31Em français: 12Indéfinissable : 1 (El Salteador)En portugais: 181858:Nombre d’oeuvres de <strong>Dumas</strong> annuncées: 31Em français: 21Indéfinissable: 1 (Urbano Grandier)En portugais: 9[MÜLLER, Andréa Correa Paraiso. Do romance imoral a obra prima: trajetórias de Madame Bovary.Exame de Qualificação, 2011.]Il est intéressant de noter que, bi<strong>en</strong> que le nombre des éditions portugaises ait<strong>au</strong>gm<strong>en</strong>té <strong>au</strong> cours des années 1850 grãce <strong>au</strong>x collections populaires, le nombred’ouvrages offerts <strong>en</strong> français <strong>au</strong>gm<strong>en</strong>te d’une année à l’<strong>au</strong>tre.Au Brésil, c’est plus ou moins l’époque où Dieu dispose, de <strong>Dumas</strong>, semble êtrele troisième roman le plus consulté de la Bibliothèque Nationale de Rio deMaria Lúcia Dias M<strong>en</strong>des (texto de trabalho)7


Scènes des prochains épisodes:Continuer à examiner archives et journ<strong>au</strong>x, à la recherche d’<strong>au</strong>tres éditions et<strong>publications</strong> de l’oeuvre de <strong>Dumas</strong>. L’objectif est d’organiser un table<strong>au</strong> expressif <strong>au</strong>moins des éditions brésili<strong>en</strong>nes des années 1800;Organiser <strong>au</strong>ssi les éditions belges des ouvrages de <strong>Dumas</strong> <strong>au</strong> Brésil (j’ai fait unpremier rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t à la Bibliothèque Nationale de Rio de Janeiro <strong>au</strong> secteur des livresrares et quelle n’a pas été ma surprise quand j’ai découvert que sur les onze ouvragesque j’ai trouvés, neuf avai<strong>en</strong>t été édités à Bruxelles, y compris ceux qui font partie de lacollection de la princesse Theresa Cristina...)Faire des recherches sur des feuilletons brésili<strong>en</strong>s qui serai<strong>en</strong>t arrivés <strong>au</strong> Portugal, pourvoir si cette connexion existe vraim<strong>en</strong>t;Continuer à faire des recherches sur d’<strong>au</strong>tres <strong>au</strong>teurs français de moindre importancedont les feuilletons connaissai<strong>en</strong>t un grand succès <strong>au</strong> Brésil, tels que P<strong>au</strong>l de Kock, P<strong>au</strong>lFéval, Frédèric Soulié qui étai<strong>en</strong>t à la même époque, ce qui n’était sûrem<strong>en</strong>t pas dû <strong>au</strong>hasard, des best-sellers <strong>au</strong> Portugal.Maria Lúcia Dias M<strong>en</strong>des (texto de trabalho)9

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