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Fr-27-06-2013 - Algérie news quotidien national d'information

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www.algerie<strong>news</strong>.info - www.facebook.com/algerie<strong>news</strong>.dzAmine B. / Algérie NewsRamadhan, logements,conditions de vie...Sellalsecouel'exécutifLe Premier ministre a réuni hier les walis etcertains membres du gouvernement, pourleur faire part de ses instructions. Objectif :satisfaire le citoyen. > Lire pages 2, 3 et 4Les chœurs de l'Armée Rouge à AlgerA vous faire oublierla guerre !Sarah H./ Algérie NewsMardi 25 juin, le théâtre en plein air du Casif-Sidi <strong>Fr</strong>edj accueillait la deuxième et avantdernièrereprésentation d'un ensemble mythique : les chœurs de l'Armée rouge, qui se sontproduits devant plus de 2000 spectateurs. > Lire page 23Ouverture d'un débatsur la corruption à l'APNLes députés mis devantleurs responsabilitésUne pétition lancée par Lakhdar Benkhelaf,élu du <strong>Fr</strong>ont pour la Justice et le développement,commence à trouver un écho auprèsd'autres formations politiques.> Page 5Deux nouveauxdistributeurs etune nouvelle gammeNokia, le grand retouren Algérie !Se repositionner sur le marché algérienest bien l’objectif du constructeur finlandaisde téléphonie mobile, Nokia. Aprèsavoir été leader du marché mondial,Nokia revient en force. > Page 6MauritanieDes femmes etdes enfants torturésLa police en Mauritanie recourt à la torturepour contraindre des hommes, desfemmes et des enfants à « avouer » descrimes durant leur détention provisoire, adéclaré Amnesty Inter<strong>national</strong> après unemission de recherche de dix jours dansce pays. > Page 17Quotidien <strong>national</strong> - Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong> - N°1550 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-74<strong>06</strong>


2 > A L A U N ELE LIENYacine ChabiBriefingConvivialité sociale etcommerciale. Voilà un nouveauconcept évoqué hier par lePremier ministre devant leswalis à l'occasion d'uneréunion-programme à Alger.A l'approche du mois sacré etdes congés annuels,Abdelmalek Sellal a instruit lesresponsables de l'Exécutif surles démarches à suivre pourassurer aux citoyens toutes lesconditions afin qu'ils puissentpasser un été agréable et sanssoucis. En moins d'unesemaine, les walis devrontdistribuer des dizaines demilliers de logements, toutmettre en œuvre pour préparerla rentrée scolaire et sociale,remédier au problème dufoncier industriel qui bloquel'investissement, combattre labureaucratie et la corruption etenfin restituer les fusils dechasse aux citoyens des Hautsplateaux. Tout un programmequi devrait obliger les commisde l'Etat à retarder leurs projetsde vacances. Certainesmauvaises langues prétendentque tout ce remue-ménage n'ad'autre but que d'acheter lapaix sociale et éviter toutmouvement de contestation aumoment où sur le planpolitique, le pays connaît uncertain «flottement» en raisonde l'absence prolongée duprésident de la République. Cedernier, faut-il le rappeler, avaitdemandé à son Premier ministrede tout faire afin que le citoyenpuisse disposer de ce qu'il fautet qu'il ne manque de rienpendant le ramadhan. Sellals'exécute et promet de mener lavie dure à tout commis quitraînerait les pieds ou quimanquerait à son devoir. L'undes cadres qui avait assisté aubriefing d'hier a commenté lesinstructions du Premier ministreen disant : «Il s'agit d'unprogramme d'envergure<strong>national</strong>e qui nécessiterait desannées pour son application»,avant de changer aussitôt desujet étant certain d’avoirdépassé les limites dans saréflexion sans s'en rendrecompte. Ce n'est pas lapremière fois que le Premierministre dénonce l'immobilismede certains responsables. Il n'apas manqué, lors de ses visitesd'inspections dans les wilayas,de reprocher à certains lesretards dans les livraisons desprojets programmés ou encoreles imperfections dans laréalisation. Cela dit, le Premierministre gagnerait en crédibilitéen rappelant à l'ordre certainsde ses ministres qui nousressortent les mêmes«chansons» sur les prix et ladisponibilité des produits. Laconvivialité «sociale etcommerciale» ne se décrètepas. Les citoyens n'aiment pasêtre déçus, surtout pendant leramadhan. Debriefing aprèsl'Aïd.Disponibilité et régulation durant le mois sacréBenbada et Benaïssaont failliA l'approche du mois de ramadhan, les prix des produits de consommation commencent à s'envoler.Une situation « récurrente » qui inquiète les Algériens qui devront y faire face et se résigner, malgréles assurances de certains ministres et les dispositifs «spéciaux » mis en place.Comme chaque année, les pouvoirspublics assistent impuissants face àl'envolée des prix promettant d'yremédier l'année suivante.Pas plus tard qu'avant-hier, le ministre del'Agriculture et du Développement rural,Rachid Benaïssa, a affirmé, lors de la cérémoniede remise de trophées aux lauréats du concoursdu meilleur boulanger artisan que toutes lesdispositions ont été prises pour « assurer la stabilitédes prix des fruits et légumes aux citoyensdurant ce mois sacré ». « Il voit tout en rose », acommenté l'un des confrères. Pis encore, laquestion de la hausse des prix durant ce moissacré commence à « fâcher », voire irriter certainsresponsables du gouvernement. C'est lecas du ministre du Commerce, MustaphaBenbada, qui a évité, lors du même évènement,les médias.En dépit des assurances des officiels et dudéploiement d'une série de mesures visant l'approvisionnementet le contrôle des marchésmenés par les pouvoirs publics et ce, à chaqueapproche du mois de ramadhan, le « scénario »de la cherté des prix des produits de largeconsommation revient. Ce qui explique que lesdifférents dispositifs de contrôle mis en placepar le gouvernement, à savoir le Syrpalac, laSGP-Proda chargée de régulation du marchédes viandes, semblent perdre leur efficacité.Ajoutez à cela les différents dispositifs "vains »de stockages menés au niveau des chambresfroides annoncées depuis 2008. Même l'importationdes viandes et autres produits de largeconsommation n'auront servi à rien.Benbada irrité par les prixLe ministre du Commerce, très gêné avanthierpar les questions des journalistes, avaitannoncé, il y a de cela quelques jours, que « lesresponsables des ministères du Commerce etde l'Agriculture et du Développement rural ontpris toutes les dispositions nécessaires enmatière de stockage afin d'assurer la stabilitédes prix des produits de large consommationdurant ce mois de ramadhan. Nous avons misen place un programme d'actions pour surveillerles centres de stockages au niveau <strong>national</strong>afin d'éviter la spéculation sur les prix durant cemois sacré. D'ailleurs, lors de la réunion quiAlgérie News : A la veille du mois sacré deramadan, les prix des produits de largeconsommation flambent. Au même moment, legouvernement rassure quant à la disponibilitédes produits alimentaires écartant toute haussedes prix. Comment expliquez-vous cette situationparadoxale ?D r Salah Mouhoubi : C’est en effet un problèmerécurrent et à l’origine de nombreux facteurs.On citera le taux élevé de l’inflation, il y aégalement la spéculation qui règne toujours surle marché algérien, sans oublier un déséquilibreflagrant entre l’offre et la demande. Il y a aussi laresponsabilité de certains commerçants qui anticipentla hausse de la consommation durant cemois sacré et stockent les produits dans le butd’augmenter l’offre. Parmi les facteurs, la baisseaura lieu aujourd'hui (hier Ndlr), nous allonsinstruire les walis de toutes les régions du paysafin de respecter le délai de distribution desstructures commerciales de proximité pourassurer un bon déroulement du mois de ramadhan». Une annonce rééditée avant-hier, enmarge de la cérémonie de remise des trophéesaux lauréats du concours <strong>national</strong> du meilleurboulanger artisan <strong>2013</strong> qui a eu lieu au siège dela Chambre <strong>national</strong>e d'agriculture à la Safex. Acette occasion, le ministre a affirmé que la responsabilitéde toute éventuelle augmentationdes prix incombe au consommateur.« Actuellement, nous avons enregistré une stabilitéentre l'offre et la demande des produitssaisonniers. Alors s'il y a une éventuelle haussedes prix, je pense que la responsabilité incombeau consommateur ». Les prix seraient, selon leministre, stables ! Aucune variation enregistréedepuis quelques jours. Le prix du poulet n'estpas passé de 180 à 350 DA en moins de deuxsemaines. La tomate est toujours à 35 DA, etceux qui l'affichent à 60 DA se sont juste trompés!Devant les journalistes ahuris par ces déclarationscomplètement déconnectées de la réalité,Benbada a très vite rectifié le tir. Après avoiraccusé le citoyen de « boulimie », il rappelle lesfondements du commerce. « Les prix sont libressur le marché <strong>national</strong>, exception faite pour lesproduits subventionnés. Nous avons abrogé laloi 03-13 régissant la concurrence en 2010 qui aordonné à ce que les pouvoirs publics peuventde la production, alors que la consommationexplose pendant cette période parce que lesAlgériens sont habitués à ne pas fournir d’effortsen ce mois de ramadhan. D’autre part, l’Etat estaussi responsable car il ne joue pas son rôle derégulateur !Vous dites que l’Etat ne joue pas son rôle, maisles ministres ne cessent de rassurer l’opinionpublique et annoncent chaque semaine de nouvellesmesures... Où se situe la faille ?Tout simplement parce que le problème n’estpas pris en charge de manière rationnelle. Aussi,les spéculateurs ne sont pas sanctionnés. Il estdonc urgent de changer de politique.Le Premier ministre réunit aujourd’hui les 48intervenir pour fixer les prix des produits delarge consommation ». Pour ce qui est des produitssubventionnés et dont les prix sont fixéspar l'Etat, Benbada oublie que le prix « officiel »d’une baguette de pain est déjà passé à dixdinars, et ce, depuis quelques années déjà.Benaïssa appelleà la modérationD r Salah Mouhoubi, économiste et politologue«Faire baisser les prix est loin d’êtrele rôle du wali»ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>De son côté, le ministre de l'Agriculture etdu Développement rural, Rachid Benaïsssa, atenu le même discours, étonné que les journalistesaient autant insisté sur le sujet. « Je vousrassure. Les produits agricoles seront disponiblessur le marché en qualité et en quantité.Rien ne justifie ces craintes des citoyens. Celadit, il est impératif que la consommation ducitoyen soit modérée pour éviter une éventuellehausse des prix », a-t-il insisté. S'agissant desmaladies qui infestent certaines cultures, etdont Algérie News a fait état lors d'une précédenteédition, Benaïssa réagit : « Je n'ai jamaisentendu parler d'un virus qui a affecté les produitssaisonniers. Une bonne récolte des produitsalimentaires de saison est attendue cetteannée. La preuve, le melon était disponibledepuis le mois de février. Alors je ne vois pas dequel virus vous parlez. Mais s'il y a une zone deproduction à risque, nous sommes disposés àmener toutes les actions utiles pour détecter levirus », a-t-il conclu.Zohra Chenderwalis pour préparer le mois de ramadhan, unepremière en Algérie. Quel est le rôle de Sellal etdes walis alors que les ministres n’ont pasréussi sur ce plan ?Préparer le mois de ramadhan et faire baisserles prix est loin d’être le rôle du wali. Ce derniera d’autres missions beaucoup plus importantes àmener. Il y a, dans ce cadre, des structures derégulation qui doivent intervenir dans ce genrede dossiers. A mon sens, c’est une réunion inutile,bien qu’elle soit importante. C’est malheureuxde voir le Premier ministre d’uneRépublique s’investir pour résoudre un problèmeauquel on pouvait trouver une solution àune moindre échelle. Sellal a d’autres priorités.C’est une perte aussi bien de temps que d’argent.Propos recueillis par Hasna Zobiri


4 > A L A U N EInterférence dansles affairesinternesEnsher démentLes Etats-unis ne s’interfèrentpas dans les affairespolitiques internes del’Algérie, a indiqué hier àAlger l’ambassadeur desEtats-unis, Henry S, Ensher."Nous n’avons aucuneposition, aucune préférencepour un parti et les Etats-unisn’ont aucun rôle à jouer" dansles affaires politiques internesde l’Algérie, a déclaré Ensher,lors d’un point de presseorganisé au siège de sonambassade consacré auprogramme éducatif "Leadersde demain". L’ambassadeuraméricain en Algérie aexpliqué la position de sonpays, suite aux informationsselon lesquelles il aurait reçudes représentants de partispolitiques algériens pours’enquérir de la situation dupays. "Nous avons descontacts avec les différentsresponsables dugouvernement algérien, desmembres de la société civiledont les partis politiques ainsique des représentants dusecteur de l’éducation et del’enseignement supérieurpour avoir une meilleurecompréhension de l’Algérie",a-t-il précisé. Il a tenu à noterque " Washington doit avoirdes faits pour pouvoir adopterune politique vis-à-vis del’Algérie et n’importe quelambassadeur là où il setrouve essaye de comprendrele pays dans lequel il vit".Ensher a fait observer, dans cesens, que "l’Algérie fait lamême chose à travers sonformidable ambassadeur auxEtats-unis qui rencontre denombreux Américains pourmieux comprendre ce qui sepasse là-bas".EnnahdaCinquièmecongrés enseptembreLe Mouvement Ennahdatiendra son cinquièmecongrès les 13 et 14septembre à la Coupoled’Alger, a annoncé leprésident du Mouvement,Fateh Rebiai. «Les documentsadoptés par le conseilconsultatif en tant queprojets à enrichir lors descongrès de wilaya sont àmême de consacrer ladémocratie et d’approfondirl’action institutionnelle ausein des structures du parti»,a-t-il précisé. Les projets dedécisions «avaient clairementdéfini les constantespolitiques sur lesquellesrepose le mouvement dansson action ainsi que cesprincipes», a affirmé Rebiai,soulignant que«d’importantes options ontété définies dans lesdomaines politique,économique, social etculturel, tout en présentantles alternatives dans lesdifférents domaines». LeMouvement a défini sa visionpour les cinq années à venirsur la base d’une "analyseminutieuse de la réalité etd’une vision prospective»,a-t-il précisé.Photos : Amine B. :D. NewRamadhan, logements, corruption...Sellal secoue l’ExécutifLa réunion hier entre le Premier ministre, et les walis a été une occasion pour rappeler àchaun ses résponsabilités. Les orientations de Sellal ont trés vite pris l’allure d’instructionsfermes en direction des administrations locales.Dans ce sens, Abdelmalek Sellala rappelé aux walis et à certainsmembres du gouvernementsprésents ainsi que dehauts cadres des administrations et institutionsque le gouvernement a «toutmis en œuvre» pour regagner «unebonne fois pour toutes» la confiance ducitoyen afin de sréduire la culture de lahaines héritée des années 1990. «Nousdevons regagner la confiance entre lesAlgériens. Pour cela nous avons donnétoutes les prérogatives aux responsableslocaux pour relancer la dynamique de lacroissance du pays afin de réduire la culturede la haine», héritée des années1990, a indiqué Sellal à l’ouverture de larencontre. Evitant d’évoquer implicitementles retards dans la réalisation decertains projets et la propagation de lacontestation populaire dans certainesrégions, il a ajouté que l’objectif «fondamental»de l’Algérien est de vivre«décemment et en sécurité», ajoutantque «notre travail est de lui donner toutcela en transférant une grande partie desresponsabilités du wali aux élus».Sellal a indiqué que toutes les orientationset conclusions tirées de cette rencontredoivent «impérativement» êtrecommuniquées par les walis aux éluslocaux, car, a-t-il dit, «il est temps qu’ilsprennent leurs responsabilités dans lamise en œuvre des actions du gouvernementet doivent assumer pleinementleurs responsabilités conformément auxcodes communal et de wilaya». A ce propos,il a annoncé qu’une rencontreregroupant les présidents desAssemblées populaires communales etles chefs de daïra se tiendra prochainementpour discuter des modalités de travailet des objectifs à atteindre.177 570 logements àdistribuer dans latransparenceQuelque 177 750 logements serontdistribués avant le mois de septembreprochain, a annoncé par la même occasionle Premier ministre. Le gouvernementdispose «d’un important programmede relance du logement locatif»,dira Sellal, en appelant à «accélérerla procédure de lancement et de distribution».Le Premier ministre a soulignéque dans certaines wilayas, le stock delogements a atteint 7 000 ou 9 000 unités,tout en recommandant de procéderà la pré-affectation de ceux achevés à90%. S’exprimant sur le cas d’Alger,Sellal a indiqué que 22 000 logementsseront achevés en septembre ou en octobreet seront affectés à des familles occupantdes chalets, précisant qu’une opérationsimilaire de relogement aura lieuà Boumerdès. «La distribution se feradans la transparence et vous verrezqu’on n’aura pas besoin» de faire intervenirles forces de sécurité à ces occasions,a dit le Premier ministre.Concernant l’activité commerciale, lePremier ministre a incité les commerçantsà rester ouverts au-delà de 21 heures,insistant sur l’importance d’assurerle bien-être du citoyen algérien par lacréation d’une convivialité sociale etcommerciale. Pour Sellal, «créer del’animation nocturne en respectant lesmœurs de la société algérienne permettraaux citoyens de se divertir et parconséquent, de se libérer de toute frustration».Dans le même sillage, lePremier ministre a évoqué la gestion etl’aménagement des plages, ces lieux qui,a-t-il dit, «manquent d’assainissement,d’animation et d’infrastructures commerciales».Le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, a insisté, sur la nécessitéde lutter davantage contre labureaucratie afin de réduire la corruptionqui freine le développement dupays. «Si vous voulez qu’on règle le problèmede la corruption, il faut régler lesproblèmes du citoyen. La premièrechose à faire est de lutter efficacementcontre la bureaucratie». Il a soulignél’urgence de mettre un terme à cet étatde fait, car a-t-il dit «tous les dossiersd’investissements sont gangrénés par labureaucratie». «Il faut alléger les procéduresde constitution des dossiers d’investissementcar il y a des lourdeurs à ceniveau, a-t-il relevé, appelant tous lesresponsables au niveau des wilayas àaider le gouvernement à combattre labureaucratie.Synthése: Y. C.ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


Ouverture d'un débat sur la corruption à l'APNLes députés mis devantleur responsabilitéPour un député, signer la demande pour l'ouverture d'un débat général sur la corruption auParlement, n'engage aucunement le parti politique auquel il appartient. Mais, par sonprojet, Lakhdar Benkhelaf, élu du <strong>Fr</strong>ont pour la justice et le développement, met lesreprésentants du peuple devant leur responsabilité.Bien que 24 formationspolitiques parmi les <strong>27</strong>siégeant au niveau del'Assemblée populaire<strong>national</strong>e (APN) soient représentéesdans la demande, le nombrede signataires (65) reste loin des480 membres de la Chambrebasse. Et pour cause, plusieursdéputés ont refusé de cautionnerl'initiative. Le renouvellementdes instances de l'APN et les calculspersonnels seraient à l'originede la « réticence » de certains.Ainsi, l'initiative du députéd'El Adala aura contribué àdévoiler la véritable face des élusde la Nation et distingué ceux quisont honnêtes de ceux qui secachent derrière le discours creuxet les déclarations destinées à laconsommation. La corruptiongénéralisée en Algérie ayantatteint des degrés dangereux lorsquedes sociétés de souverainetéde l'Etat sont touchées, occupedepuis des mois, le devant de lascène médiatique. Le débat auraitpu prendre une autre dimensionsi l'APN s'était saisie de la questionau moment opportun.Hélas, l'ancienne assemblée présidéepar Abdelaziz Ziari avaittoujours refusé que le sujet soittraité à l'intérieur de l'hémicycle.65 députés ont eu, donc, lecourage de signer la demandedont Larbi Ould Khelifa a étédestinataire, depuis avant-hier.Le bureau de l'assemblée devrastatuer dans les prochains jours.Joint hier, Lakhdar Benkhelafs'est félicité de cette « initiativeresponsable » et espère qu'elleaura une suite positive. «Logiquement, le bureau de l'APNdevra donner une suite favorableà notre demande, du momentque la loi n'exige que 20 signaturesaprès que la réponse d'unministre n'ait pas convaincu »,estime notre interlocuteur qui,toutefois, n'exclut pas la possibilitéde voir la demande « rejetée»du fait, dit-il, que « le bureau estdominé par les deux partis aupouvoir, à savoir le FLN et leRND ». Le 20 juin dernier devantles députés, le ministre del'Energie et des Mines, YoucefYousfi, n'a pas été très explicitedans son intervention en réponseà une question sur la corruption.« Après la réponse du ministre del'Energie et des Mines à la questionorale n° 164 posée par ledéputé Lakhdar Benkhelaf sur lacorruption dans le secteur del'énergie, nous, signataires decette demande, estimons nonconvaincante la réponse dumembre du gouvernement, quis'est contenté d'aborder le sujetdans sa globalité, sans détaillerles mesures prises par son départementcontre les personnesimpliquées ou citées dans cesscandales et qui pourraientinfluencer les enquêtes», peut-onlire dans la demande signée parles 65 députés.Bouchachi sauve latête du FFSEn plus de deux nouveauxpartis politiques, c'est leRassemblement <strong>national</strong> démocratique(RND) qui a boudé carrémentl'initiative, histoire de nepas porter atteinte au secteur quedirige un cadre du parti, en l'occurrenceM. Yousfi. Pourtant, leALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>débat général sur la corruptions'impose. C'est le véritable rôleque devait jouer une assembléeen de pareilles circonstances. Or,le contrôle du pouvoir exécutifpar le pouvoir législatif enAlgérie, n'a toujours été qu'une «parodie » à laquelle, ministres etélus du peuple prennent partie.Des questions sont souvent retirées,alors que des ministres sepermettent de prendre tout leurtemps pour venir affronter lesélus, après que les problèmessoulevés aient été solutionnés.Sinon, dans la majorité des cas,les questions des députés ne traitentque de simples formalités.Cette fois-ci, Benkhelaf a osé,d'autres l'ont suivi.Le FFS qui pouvait se retrouverdans le « box des accusés »,aurait sauvé sa tête grâce à la seulsignature de Mostefa Bouchachi.Le chef du groupe parlementairepar intérim, Chafaâ Bouaiche, avite fait de rectifier le tir, hier, enpubliant sur sa page facebook,une mise au point démentantl'information faisant état durefus du FFS de l'ouverture d'undébat sur la corruption. « Aucundéputé, aucun parti, ne s'estadressé à notre groupe parlementairepour solliciter la signaturede ses députés en faveur d'undébat sur la corruption », préciseM. Bouaiche, expliquant queBenkhelaf n'a pris attachequ'avec Bouchachi qui n'a pashésité un instant à lui apporterson soutien. Aïssa MoussiAccidents impliquant le tramwayExercices de simulation d’urgence à OranDepuis la mise en service commercialedu tramway d’Oran, plusieurs accidentsont été signalés, impliquant desvéhicules particuliers et des piétons. Beaucoupd’Oranais ont pu constater cette légèreté d’attitudede la part de certains automobilistes auniveau des intersections forçant le tram à faireun arrêt net en dépit de la priorité qui lui estdue. A cet effet et dans le but de bien préparerces éléments à une intervention rapide et efficace,deux exercices de simulation et de formationcontinue ont été organisés pendant deuxjournées, avant-hier et hier, au profit descadres et des agents de la Protection civile àOran. Les deux exercices entrent dans le cadrede la convention algéro-française dont le programmecomporte deux exercices, dont un ennocturne, a déclaré le colonel MohammedFerroukhi, directeur de la Protection civile dela wilaya d’Oran. Joint hier par téléphone, lecolonel Ferroukhi a affirmé que les deux exercicesse sont déroulés dans de très bonnesconditions et en parfaire collaboration avec laSociété de gestion du tramway d’Oran(Setram). Le premier exercice de simulations’est effectué avant-hier, à 23 heures, dans unendroit difficile de la ville, où la ligne du tramwaypasse à proximité des habitations.L’exercice de simulation a duré 3 heures 5minutes, a expliqué le même responsable.«Nous avons supposé un accident entre letramway, un bus transportant une trentaine devoyageurs et deux véhicules légers. L’accidentqui a causé un incendie, nous obligeant àdéclencher le plan interne pour ce genred’opération. L’exercice s’est bien déroulé et noséléments sont arrivés à faire évacuer les personnessans enregistrer de dégâts », a soulignéle colonel Ferroukhi. Le deuxième exercices’est fait hier, vers 10 heures du matin. Pareil,nous avons supposé un accident entre un buset un véhicule au centre-ville, juste au momentde l'arrivée du tramway. Selon le premier responsablede la Protection civile au niveau de lawilaya, l’objectif essentiel est d’évaluer l’efficacitéde l’intervention des éléments et leuradaptation avec ces nouvelles installations,surtout dans les endroits les plus congestionnésde la ville. Les deux exercices ont été suivisde très près par le premier responsable de laProtection civile de la wilaya, MohammedFerroukhi. Aussi, ces simulations permettrontaux éléments de la Protection civile de se familiariseravec l'environnement, prendreconnaissance des différents risques, réduire lesdélais de réponse ainsi que l'évaluation desAmine B./D. Newsprocédures de coordination entre les différentsintervenants. « L'objectif est d'intervenir demanière rapide et efficace en cas de risques etmaîtriser les dégâts et les pertes », ajoute lecolonel. Il y a lieu de rappeler qu’en dépit deces efforts de sensibilisation et de prévention,les vieilles habitudes ont souvent la peau dure.Automobilistes et piétons ont, eux aussi, étéinterpellés pour le respect strict des consignesde sécurité et de signalisation routière au passagedu tramway. Les responsables chargés dela gestion du tramway ont consacré durant lesdernières semaines précédant la mise en fonctioncommerciale de ce nouveau moyen detransport, une large part de son action à la sensibilisationdu public. Une campagne qui a étédéployée en collaboration avec la direction del’éducation <strong>national</strong>e, en visant particulièrementles plus jeunes. D’autres pratiques encoreplus dangereuses sont observées dans certainstronçons du tracé du tramway. Ces pratiquesirresponsables ont déjà provoqué plus d’unevingtaine d’accidents depuis la mise en servicedu tramway à Alger et quelques accidents enregistrésdans la wilaya d’Oran. Fort heureusement,ces accidents n’ont pas pour l’instant faitde victimes.Mohammed Zerrouki> A C T ULes gensKarim Djoudi5Le ministre des Finances asouligné, hier à Tunis, lanécessaire mise en œuvre duprojet de création d’un ensembleéconomique maghrébinsusceptible d’asseoir les basesd’une complémentaritééconomique réelle."Les défis qui se posent à larégion en appellent à l’adaptationdes institutions de l’Unionmaghrébine aux exigences despays maghrébins à mêmed’impulser l’action arabecommune", a affirmé M. Djoudilors des travaux de la 13eCommission interministériellemaghrébine spécialisée chargéede l’économie et des finances.CommunicationinstitutionnelleLes walis ont unrôle à jouerLe ministre de la Communication,M. Mohamed Saïd, a affirmé hierà Alger que la relation entre lapresse et la wilaya ne doit pasêtre "conjoncturelle" mais"permanente", appelant àl’organisation de rencontrespériodiques pour mettre lesinformations à la disposition dujournaliste. Dans son interventionlors de la réunion entre le Premierministre et les walis, M.Mohamed Saïd a indiqué que lesinstitutions de l’Etat, dont leswilayas, devaient s’ouvrir auxmédias et mettre fin à "certainsusages et mentalités" selonlesquels, a-t-il dit, le journalisteest considéré comme "unadversaire" et "non unpartenaire". Il a affirmé, à cepropos, qu’"il n’y avait aucunediscrimination entre la pressepublique et privée". D’autre part,le ministre de la Communication aappelé les walis à aider lesjournalistes à résoudre leursproblèmes sociaux afin de leurpermettre d’accomplir leurmission avec "plusd’enthousiasme et d’énergie".R. A.Don de sangL’ANS lanceune campagnedimancheL’Agence <strong>national</strong>e du sang (ANS)organise du 30 juin au <strong>06</strong> juillet<strong>2013</strong> une collecte de sang ausiège de la Société algérienne desfoires et exportations, a indiquéhier l’ANS dans un communiqué.La collecte est initiée dans lecadre de la participation dusecteur de la santé à lacélébration du cinquantenaire del’indépendance en collaborationavec les différentes structures dusang, précise-t-on de mêmesource. A cet effet, l’agenceappelle toute personne en bonnesanté, âgée entre 18 et 65 ans, àdonner de son sang à l’occasionde cet évènement.


6 > A C T UPerturbation dans le traficferroviaire hier matinGrève de deux heuresà la SNTFEncore une fois, les voyageurs qui ontl’habitude de prendre le train, pour vaquer àleurs occupations, ont été obligés hier, detrouver un autre moyen de transport. La cause :une autre grève sauvage décidée d’unemanière inopinée par les travailleurs de la gareAgha, pour dénoncer le silence et la fuite enavant de la direction générale, par rapport àleurs revendications. En effet, le traficferroviaire de la banlieue algéroise a étéparalysé hier de 6 heures jusqu'à 8 heures.Aucun train n’a quitté la gare pendant cettepériode, causant ainsi des perturbations. Selonune source syndicale, le mouvement deprotestation observé durant ces deux heures,serait juste « un avertissement pour ladirection générale qui continue à ignorer lestravailleurs et leurs réclamations ». Lestravailleurs de la gare Agha dénoncent de lamanière la plus énergique, l’attitude de ladirection générale qui a attribué la part de lionaux tractionnaires, alors que les autrestravailleurs n’ont rien eu dans le dernierprotocole d’accord signé entre la directiongénérale et la Fédération <strong>national</strong>e descheminots (FNC). Selon toujours la mêmesource, les travailleurs ne sont pas d’accordsur les points indiciaires décidés en septembre2009. Les critères de la promotion des agentsne doivent pas constituer un moyen masquépour réduire le déroulement de carrière par unaccès limité des promotions et avancementsdes travailleurs. Pour ces derniers, le pointindiciaire doit prendre en compte l’anciennetéet le poste occupé. Un autre point soulevé parles travailleurs concerne la décision prisedernièrement par la direction générale, dedésigner un expert pour faire une évaluationsur les points indiciaires. « On n’est pasd’accord pour la désignation d’une expertise.On veut une expertise juridique, pour qu’ilsnous disent si on ouvre droit à ces primes ounon. Notre source explique que « lemouvement de protestation décidé hier, a pourbut seulement l’intérêt des travailleurs, il n’y aaucun rapport de forces derrière cettemanifestation ».Mohammed ZerroukiAzazgaUn terroriste éliminéà IfighaUn individu armé a été neutralisé, en fin dejournée d’avant-hier, par les soldats de l’ANPdans la commune d’Ifigha, 8 km au sud de ladaïra d’Azazga, dans l’est de la wilaya de Tizi-Ouzou. Agissant sur les renseignements despopulations locales sur la présence d’ungroupe terroriste, dont le nombre n’a pas étéprécisé, qui rodait dans les maquis reliant lalocalité d’Ifigha à celle de Yakouren, via lesbosquets d’Ifri N’dlal donnant sur la forêt del’Akfadou, les militaires ont, aussitôt, tenduune embuscade ayant permis l’éliminationd’un individu. Une arme d’assaut de typeKalachnikov ainsi que des munitions et untéléphone portable ont été récupérés sur lecorps du terroriste avant de le transférer vers lamorgue du CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzoupour identification.M.A.TNaissanceLe 23 juin <strong>2013</strong>, Mohamed Adam est venuégayer le foyer des Kadri.En cette heureuse circonstance, la familleBenhafsi s’empresse d’apporter toutes sesfélicitations aux parents du nouveau-né,souhaitant un prompt rétablissement à lamaman Chahinez (Chouchou) et longue etheureuse vie à Mohamed Adam.Commissions et frais bancairesNouveau dispositifréglementaireLes règles générales en matière de conditions de banque applicables aux opérationsdes banques et établissements financiers sont fixées par un nouveau règlementpromulgué par la Banque d’Algérie au Journal officiel n° 29.Deux nouveaux distributeurs et une nouvelle gammeNokia, le grand retour en Algérie !Se repositionner sur lemarché algérien est bienl’objectif du constructeurfinlandais de téléphoniemobile, Nokia. Après avoir étéleader du marché mondial,Nokia revient en force. Pource faire, une nouvelle politiqueet une nouvelle stratégiecommerciale ont été adoptéespar la marque du moins enAlgérie. Le marché <strong>national</strong>représentait une grande nichepour Nokia depuis le débutdes années 2000, date àlaquelle le téléphone portablea été introduit pour la premièrefois en Algérie. Aprèsquelques années de dominance,le constructeur finlandaisa été vite rattrapé par laconcurrence et perd, de ce fait,sa place de numéro 1 sur lemarché du mobile.Aujourd’hui, Nokia annonceson grand retour avec le lancementde nouvelles gammes deSmartphones qui, dit-elle,vont révolutionner l’histoiredu mobile. Il s’agit égalementde la nomination de deuxnouveaux distributeurs, ils’agit de Team et Data News.Ces derniers qui auront la responsabilitéde faire parvenirde nouveaux terminaux auconsommateur où qu’il soit àtravers le territoire <strong>national</strong>.Mme Dana Adnani, directricede communication de NokiaNord Afrique est du moinsAux termes de ce nouveautexte signé parle gouverneur de laBanque d’Algérie,Mohamed Laksaci, en avrildernier, les opérations de banquesont définies comme étantl’ensemble des actions effectuéespar les banques et établissementsfinanciers dans leursrelations avec la clientèle, tellesque stipulées par l’ordonnancede 2003. Les « conditions debanque » signifient, au sens dutexte, la rémunération, lestarifs et les commissions appliquéslors de ces opérations. Ilest précisé aussi que « dansleurs missions, ces établissementspeuvent proposer à leurclientèle de nouveaux produitsd’épargne et de crédit ».Toutefois, la BA précise que« par souci d’une meilleureévaluation des risques y afférantet en vue d’assurer l’harmonisationentre les instruments,la mise sur le marché detout nouveau produit doit fairel’objet d’une autorisation préalabledélivrée par ses services ».La BA impose à ces établissements« de porter à la connaissancede leur clientèle et dupublic, par tous les moyens, lesconditions de banque qu’ilspratiquent pour les opérationsqu’ils effectuent, à savoir lesprix des différents servicesauxquels ils donnent accès etsur les engagements réciproquesde la banque et duclient », des conditions quidoivent être précisées dans laconvention d’ouverture decompte ou sur des documentstransmis à cet effet. Pour toutesles opérations de crédit encompte, les banques doiventobligatoirement créditer lecompte du client dans les délaiscorrespondant à la date devaleur réglementaire, fixée parinstruction de la BA. Toutretard dans l’exécution d’uneopération de banque, au-delàde la date de valeur réglementaire,donnera lieu à une rémunérationversée au client, par labanque ou l’établissementfinancier concerné, préciseencore le texte. Les taux d’intérêtcréditeurs et débiteurs sontlibrement fixés par ces établissements,alors que les tauxd’intérêt effectifs globaux surles crédits distribués par lesbanques et établissementsfinanciers ne doivent, en aucuncas, dépasser le taux d’intérêtexcessif de la BA. Ainsi, les sixtypes de facturations prélevéespar les banques à savoir ladomiciliation, l’ouverture,l’engagement (avec ou sansprovisions), la commission dechange ou de règlement, demodification et d’acceptation,démarrent désormais à3 000 DA et sont plafonnées envaleur relative à 0,65% avec unmontant d e départ de2 500 DA. Il est à noter que lacommission de change et derèglement prélevée par les banquesest aujourd’hui plafonnéeà 0,25% avec un montantminimum de 2 500 DA.B. Mohammedoptimiste. « Nous sommesfiers de lancer de nouveauxSmartphones aux fonctionnalitésparticulières car noussavons bien que le client algérienest exigant et chercheconstamment le meilleur produità un prix compétitif », a-t-elle déclaré à Algérie News.En effet, deux nouvelles gammessont désormais disponiblesen Algérie à savoir lagamme Lumia et Asha. A traversla gamme Lumia, Nokiarévolutionne l’expérience duSmartphone, via son partenariatavec Microsoft. Unegamme qui permet de stockerjusqu’à 7Go et de synchroniserses fichiers bureautiques. Desappareils parfaits pour lesprofessionnels étant donnéqu’ils sont équipés duWindows 8, dernière technologiede Microsoft. Quant à lagamme Asha, celle-ci permetde bénéficier des avantagesd’un Smartphone en gardantun contrôle total sur saconsommation et en accédantà Internet rapidement et àmoindre coût. Nokia apporteainsi aux utilisateurs algériensdes fonctionnalités telles quele Wi-Fi, la vidéo, streaming,l’accès aux réseaux sociaux, lanavigation internet hautevitesse, des applications, maisaussi des jeux à des prix compétitifs.Hasna ZobiriAmine B. :D. NewALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


Foncier industrielLes investisseursiraniens s’informentauprès de l’Aniref> C A P I T A LBOOM7La délégation a souligné également la volonté des investisseurs iraniens d'intervenir dansla réalisation de projets relevant du domaine de l'habitat et de l'urbanisme, des travauxpublics, et de l'énergieDes représentants del'Organisation iraniennede l'investissementet de soutienéconomique et technique ont étéreçus dernièrement au siège del’Agence <strong>national</strong>e d'intermédiationet de régulation foncière(Aniref) afin d'être pleinementinformés sur les missions del'agence, notamment en matièrede conditions d'accès au foncierindustriel en Algérie et aussi serenseigner sur le programme deréalisation de 42 parcs industriels.Lors de la réunion, la délégationiranienne a exprimé sasatisfaction quant aux facilitésaccordées aux investisseurs d'accéderau foncier. La délégationiranienne a affirmé la volonté deson pays de promouvoir la coopérationéconomique avecl'Algérie en vue de la hisser auniveau des potentialités que recèlentles deux pays.Elle a relevé l'intérêt desinvestisseurs iraniens pour lemarché algérien, soulignant ladisponibilité des hommes d'affairesde son pays à investir enAlgérie, notamment dans ledomaine de l'industrie agroalimentaireet de l'automobile.L’organisation a sollicité le soutienet la protection de l'Etatalgérien pour les investissementsiraniens pour pouvoir, « les promouvoirà un meilleur niveau ».La délégation a souligné égalementla volonté des investisseursiraniens d'intervenir dansla réalisation de projets relevantdu domaine de l'habitat et del'urbanisme, des travaux publics,et de l'énergie, mettant l'accentsur la nécessité de garantir auxsociétés iraniennes « un accèséquitable » aux marchés. La questionde l'accès au financementpour les sociétés iraniennes a étésoulevée à maintes reprises parles responsables iraniens qui plaidentpour « la création d'unebanque algéro-iranienne pouroffrir les produits nécessaires audéveloppement de l'investissement».Le développement dupartenariat algéro-iranien constitue« une étape importante »dans le processus de consolidationdes liens de coopérationentre l'Algérie et l'Iran, estimantque les deux pays peuvent réaliserun partenariat gagnant-gagnantdans le domaine de l'exploitationdu phosphate.Aussi, l'Algérie et l'Iran sontappelés à renforcer leurs relationscommerciales pour pouvoir accéderà d'autres marchés. Notonsque la loi algérienne, en matièred'investissements, offre toutes lesgaranties aux investisseurs, qu'ilssoient algériens ou étrangers. Enmatière d'accès au financement,rappelons qu’un fonds commund'investissement, doté de 100millions de dollars, a été créé à lafaveur de la 1 re session de la Hautecommission mixte algéro-iranienne,tenue en 2010 à Téhéran,pour accompagner les investisseursiraniens dans leurs projetsen Algérie. La première sessionde la Haute commission mixtealgéro-iranienne avait permis lasignature de 11 conventions et unmémorandum d'entente dansdivers domaines de coopérationentre les deux pays.F.A.A.Climat des investissements en MéditerranéeRepérer les talents en entrepreneuriatDernièrement s'est tenu àParis l'atelier de travail etde networking Talents etEntrepreneuriat enMéditerranée, organisé parAnima Investment Network, enpartenariat avec le groupe LaPoste. Plus d'une centaine d'acteurséconomiques et de l'innovationd'Europe et du sud de laMéditerranée étaient présents ycompris d’Algérie, d’Egypte,Euromed, Libye, Malte, Maroc,Palestine, Syrie, Tunisie etTurquie. L'événement s'est centrésur les témoignages et les « successstories » des meilleurstalents de la diaspora méditerranéennerésidant en <strong>Fr</strong>ance etEurope ainsi que sur la présentationdes réseaux d'appui quiaccompagnent les projets les plusinnovants. L'atelier a été le premierd'une série d'évènementsprévus dans le cadre du projeteuropéen Euromed-Change. Lesprochains Business Roadshowsauront lieu à Sophia Antipolis etTunis en octobre <strong>2013</strong>. Ceux-ciseront plus spécifiquementconsacrés à des rencontres dematchmaking entre acteurs del'innovation du nord et sud de laMéditerranée.L'indicateur général du climatgénéral des affaires en <strong>Fr</strong>ance alégèrement progressé en juin, avecune hausse dans l'industrie et lecommerce de détail, une stabilitédans les services et un recul dans lebâtiment, selon les donnéespubliées par l'Insee. Il s'inscrit à 86points, le chiffre du mois de maiétant parallèlement révisé enhausse d'un point à 85. L'indicateurde l'industrie manufacturière agagné un point à 93 (après unehausse confirmée de quatre pointsen mai), un chiffre conforme àl'estimation moyenne de 22économistes interrogés par Reuters,dont les estimations allaient de 90à 94. Pour les services, l'indicateurstagne pour le quatrième moisconsécutif à 84 points. Cesindicateurs, qui sont calculésd'après une enquête menée auprèsde chefs d'entreprise, restentnettement en dessous du seuil de100 qui correspond à leur moyennede longue période.CRASHMorgan Stanley va réduire sesactivités dans les matièrespremières en se retirant de certainsmarchés tels que le trading deproduits agricoles, le fret et certainsmarchés d'électricité et de gaz enEurope centrale. Cetteréorganisation entraînera le départd'une trentaine de traders, soit undixième des effectifs de la divisionmatières premières de la banque,l'une des plus puissantes dusecteur. « Le pool de revenusdisponible pour les firmes dans lesecteur des commodities a fondu deprès de 50% par rapport au pic desannées 2007-2009 », relève labanque dans la note. « Cette baisseest due en bonne partie à desfacteurs cycliques et nous avons laconviction que ce cycle seretournera de nouveau en notrefaveur à l'avenir », ajoute-t-elle.CHIFFRE800Plus de 800 structurescommerciales sont en cours deréalisation, alors que 60% des 332structures confiées à l’entrepriseBatimetal seront fins prêtes avant lemois de ramadhan.ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


8 > P U B L I C I T EAlgérie News <strong>27</strong>-<strong>06</strong>-<strong>2013</strong> Anep 528 369Algérie News <strong>27</strong>-<strong>06</strong>-<strong>2013</strong> Anep 528 398 Algérie News <strong>27</strong>-<strong>06</strong>-<strong>2013</strong> Anep 528 389ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


C O U P S D E P R O J E C T E U RILS ONT OSÉ LE DIRE En hausseStevie Wonder9Le chanteur américain envisage dechanter un gospel en arabe, dans sonprochain album dédié à sa mère, pourque chacun «entende la parole de Dieu»,confie la légende de la soul dans uneinterview publiée mardi sur le site dumagazine Rolling Stone.Mustapha Berraf>>Hasni Labidi« La situation qui prévaut actuellement enAlgérie me rappelle celle qu’a connue laTunisie en 1987, avant l’éviction de HabibBourguiba»Mohamed Bahloul« La situation est telle qu’il estactuellement impossible de prendre lamoindre décision économique oustratégique concernant le pays, tant notreéconomie évolue dans le flou le plus total»Le monde de l’insoliteJérôme Cahuzac"On m'a comparé à Stavisky. C'est moiaussi qui suis responsable des huitpartielles perdues par la majorité, ouencore de la montée du FN... Ils m'ont tousjugé par avance, même certains qui sedisaient mes amis. Mais le pire pour moi,c'est que mon nom puisse être associé àcelui de Bernard Tapie, alors que c'est grâceà moi que l'affaire de l'arbitrage a étérelancée."Le président du Comité olympiquealgérien a compris que la seulemotivation qui pourrait inciter nosathlètes à réaliser de bonnesperformances, reste l’argent. C’est ainsiqu’il décide d’offrir quinze mille dollars àtout athlète qui rapportera une médailled’or pour l’Algérie à l’occasion des Jeuxméditerranéens.En baisseMohamed LarbiOuld KhelifaLa torcheolympiquedans l’espaceLa flamme olympique s'est retrouvéesous l'eau en Australie, a pris l'aviondans le Concorde et a même voyagé àdos de chameau. Mais la Russie vamaintenant l'amener vers un nouveausommet : l'espace. Dans le cadre durelais de la flamme olympique, quidurera quatre mois à l'approche desJeux olympiques d'hiver de 2014 àSotchi, la torche fera son tout premiervoyage dans l'espace au moyen d'unvaisseau spatial piloté Soyouz TMA-11M, qui sera fourni par l'Agencespatiale fédérale russe, ont annoncélundi les organisateurs. Une fois dansl'espace, les astronautes russes, SergeiRyazansky et Oleg Kotov, iront faire unerandonnée spatiale avec la torcheolympique.Rixe parlementaireUne rixe a éclaté mardi dernier auParlement de Taïwan, comme lesouligne le site de Fox<strong>news</strong>. Leslégislateurs en sont venus à sebagarrer, se lancer du café et sebousculer au sujet d'une taxe sur lesgains de capitaux sur le cours de labourse qui devait être révisée un anaprès sa mise en place. Les discussionssont arrivées dans une impasse et ledialogue s'est stoppé après que desdouzaines de législateurs du parti aupouvoir, le Kuomintang, et desmembres de l'opposition se sontaffrontés alors que chaque groupeessayait de monter sur le podium. Surles images télévisées, on peut observerdeux législatrices très énervées endécoudre, ainsi qu'un parlementaire del'opposition balancer son café sur unmembre du parti opposé, leKuomintang. On peut également voirune membre du parti au pouvoir éclateren sanglots après qu'un opposantmasculin l'ait fait descendre de force dupodium.Un manteau au poilPour une campagne de communicationaxée autour de la virilité, la marquelaitière Arla a fait confectionner unmanteau à partir d'un million de poilsde torses humains. Plus de 200 heuresde travail ont été requises pour que cemanteau soit... au poil.Voici le premier manteau de fourruredevant lequel la Peta ne pourra pass'insurger ! En effet, ce manteau defourrure a été réalisé à partir d'unmillion de poils de torses masculins. Ilaura fallu 200 heures de travaild'orfèvre pour parvenir à tisser tous lespoils ensemble. Si cette esthétiquevous tente, il est possible d'en fairel'acquisition pour la modique sommede 2940 euros (la fourrure n'a jamaisété bon marché). Alors que le collant"poils de jambe" fait fureur au pays duSoleil Levant, c'est au tour desBritanniques de se lancer dans la modedu poil, comme le relaie le site OddityCentral.> >Au moment où plus de soixante députésont signé une pétition pour demanderl’ouverture d’un débat sur la corruption,il semblerait que le président de l’APN aitdonné des instructions pour «bloquer»cette initiative au niveau du bureau del’instance. Il aurait confié que le momentétait mal choisi !Belkacem SahliLe secrétaire d’Etat chargé de lacommunauté étrangère semble ne pasconnaître la réglementation en matièrede télécommunication. En effet, il inviteles deux opérateurs privés à suivrel’opérateur Mobilis dans son initiatived’offrir des puces gratuites aux émigrés.L’ARPT, garante et gendarme du secteur,a estimé que cette «promo» était antitrust.ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


10 > P U B L I C I T ERépublique Algérienne Démocratique et PopulaireMinistère des Travaux PublicsDirection des Travaux Publics de la wilaya de BouiraAvis d’appel d’offres <strong>national</strong>restreint n°09/<strong>2013</strong>Direction des Travaux Publics de la wilaya de Bouira lance un avis d’appeld’offres <strong>national</strong> ouvert pour le projet de raccordement vers l’autorouteEst-Ouest : Dédoublement de la route reliant l’échangeur est Bouira à laville de Sour El Ghozlane sur 23 Km.- Lot <strong>06</strong> : Réalisation d’un ouvrage d’arte au PK 7+650- Lot 07 : Réalisation d’un ouvrage d’arte au PK 0+975Les entreprises intéressées peuvent retirer le cahier des charges auprès dela direction des travaux publics de la wilaya de Bouira, dès parution du présentavis contre paiement de deux mille dinars (2.000,00 DA).Les entreprises doivent présenter une offre technique et une offre financièresous plis distincts dont le contenu sera clairement indiqué sur l’enveloppe.1- Offre technique :- Certificat de qualification (catégorie 9 et plis).- Registre du commerce.- Pièces fiscales et parafiscales (extrait de rôle; mise à jour CNAS, CASNOS,CACOBATPH).- Casier judiciaire.- Références professionnelles.- Liste des moyens humains et matériels (avec justifications).- Cahier des charges (offre technique) paraphé.- Déclaration à souscrire.- Délais et planning de réalisation des travaux.2- Offre financière :- Soumission.- Bordereau des prix unitaires.- Devis quantitatif et estimatif.Les offres doivent parvenir à la direction des travaux publics de la wilayade Bouira Rue Aberkane Hamouche - Bouira, sous double enveloppe portantla mention :Soumission à ne pas ouvrirRaccordement vers l’autoroute Est-Ouest : Dédoublement de la routereliant l’échangeur est Bouira à la ville de Sour El Ghozlane sur 23 Km : Lot<strong>06</strong> et Lot 07.La date de dépôt des offres est fixée à quinze (15) jours à compter de laparution du présent avis.L’ouverture des plis des offres techniques s’effectuera en séance publiquele dernier jour correspondant à la date limite de dépôt des offres.Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant une duréede 180 jours à compter de la date limite de dépôt des offres.Algérie News <strong>27</strong>-<strong>06</strong>-<strong>2013</strong> Anep 528 175AnnonceUne peronne cherche l’achat d’un lôt deTerrain avec l’acte just a coté de la routedans les gons de Baraki Ain Naadja -Badjarrah - Bordj El Kiffan - Ain Benian -Harrach - Rouiba - Réghaia - BoumerdèsBouzaréah - Birtouta - AchourTél : <strong>06</strong>65-08-69-89El WassatAlgérie News <strong>27</strong>-<strong>06</strong>-<strong>2013</strong> Anep 528 426 Algérie News <strong>27</strong>-<strong>06</strong>-<strong>2013</strong> Anep 528 392ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


dclgéa a eAnalyses &DécryptagesLa rédaction d'Algérie News propose unenouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous entoure.Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veulent y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bienvenues.Contact : ayachi<strong>news</strong>@yahoo.fr11L’œil du bijoutierTamim aussi«observé» qu’Obama !Par K. DerrazDu credo de l’informationQuandl’Algérienaffine sesopinionsParNadir BachaBeaucoup de questions se posent dans la rue, autourd’un repas familial, dans le bureau, dans les salles deTD à la fac, à l’entrée de la mosquée ou au sortir d’uneconsultation dans un CHU, et cetera, partout où lescitoyens peuvent se rencontrer pour discuter de l’étatde leur pays, et ils s’interrogent..Lire > pages 12 - 13Tamim aussi important qu’Obama. Lasuccession au Qatar n’en finit pas d’êtreanalysée, décortiquée, médiatisée. La raison? Connue : ce pays est devenu l’un descentres du monde, un nombril inter<strong>national</strong>. Par son argent,son gaz, son Emir et ses stratégies de conquête du monde. Ducoup, la succession y est vue comme un événement mondial etceci est l’un des succès de cet émirat format poche. Et là aussi,on aura puissamment fantasmé par interprétations et excès :l’émir El Thani a été « éjecté » sous pression américaine, ilaurait cédé à sa femme, à ses voisins, il est malade… Tout a étédit, comme à l’habitude, dès que ce pays bouge. Et on oublia,par déni, que le célèbre « Emir du monde » avait annoncé sonretrait depuis des années et que depuis des années, il prépare cefils choisi pour sa force de caractère et sa capacité de vision (audétriment du frère aîné déclassé) pour assurer la succession etla continuation. La passation de pouvoir au Qatar est aussi huiléeet réfléchie que sa stratégie de « domination soft » de la planète.Elle obéit à un calcul et des buts. Il ne s’agit pas d’un coupd’Etat, d’une filiation simplement sanguine ou d’un remplacementmais d’une véritable et solide mise en héritage de la «famille d’or » qui opère sa mutation sans passer par les formules« arabes » : coup d’Etat,révolution de rue ou de Palais,destitution, meurtre...Mais pourquoi n’arrive-t-onpas à voir dans le Qatar un paysqui défend les intérêts du Qataren se jouant des autres puissances,en calculant ses investissements,ses coups d’éclatsmédiatiques et ses stratégies deLe Qatar n’estpas le modèle del’Etat-nationhérité desdécolonisationset ne fonctionnepas ainsi.« ni amis, ni ennemis mais seulementd es intérêts » ?Pourquoi voit-on dans ce petitpays un poste avancé du sionisme,des USA, des islamistes,des djihadistes ? Parce que cepays n’obéit pas à la règle desEtats « idéologiques » qui nousservent de grille de lecturepour les évènements géopolitiques.Nous sommes encoreconditionnés par le panarabisme,les unions sacrées, lesperceptions des Etats commed es entités idéologiques(défendant des idéologies, desidées, des enthousiasmes) pourpouvoir accepter l’idée de« l’Etat-entreprise », défendant d’abord ses bénéfices, ses allianceséconomiques et pas idéologiques, ses intérêts et ses investissements.Le Qatar n’est pas le modèle de l’Etat-nation héritédes décolonisations et ne fonctionne pas ainsi. Et on ne comprendses « agissements » que comme hérésies quand on le voità travers notre propre histoire et nos modèles politiques. C’estce malentendu qui rend difficile de comprendre le cas d’AlJazeera cet autre émirat mondial : enfants d’une vision qui perçoitles médias comme d’utilité publique et de mission «noble » et neutre, on ne comprend pas les alignements éditoriauxselon les intérêts et les groupes. Notre vision des médiasest française, ce pays où les TV sont nées sous forme d’entreprisespubliques, alors qu’Al Jazeera fonctionne sur le codeanglo-saxon qui a l’habitude des médias selon « les intérêts » etles lobbys.Reste l’essentiel : ce petit émirat a réussi beaucoup de chosesmais la plus importante est d’avoir fait d’une successionautrefois événement « bédouin », un cas d’intérêt inter<strong>national</strong>.Tamim, le nouvel Emir a le statut médiatique d’un Obama !K. D.ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


12 dclgé a a eDécryptageAnalyses &DécryptagesDu credo de l’informationQuand l’Algérien affinses opinionsIls ne cherchent désormais plus qui est àl’origine de tel ou tel scandale en relationavec une forfaiture, un énorme escamotagedans le denier public, une grosse trahisonéconomique et financière, les raisons d’unobscurcissement d’une maladie de chef d’Etatqui touche le commun des hommes et des femmesdans le monde – mais ici elle relève des intérêtsde leadership dans les périmètres du pouvoir,réel ou potentiel mais non pas de celui de lamajorité des citoyens dans les villes et dans lescampagnes qui s’appauvrissent au fur et àmesure que les caisses de l’Etat se remplissent.Les gens en Algérie, aujourd’hui, sont pratiquementau courant sur l’essentiel de ce qui lesconcerne, les décourage et les habitue : l’Etat estvicié dans tous ses compartiments et les hommeset les femmes, en général, qui sont censés le diriger– beaucoup estiment encore que dans ce lotles plus honnêtes sont plus nombreux que lesmalfrats - ne trouvent pas les solutions pourl’humaniser – il est inutile de chercher à revenirsur la philosophie fondatrice de la rente, tout aété examiné dans le moindre détail, sur les causesréelles et imaginaires qui font que nous achetonstous les articles de nos besoins hors de nos frontières,depuis le supertanker de la Corée du Sudjusqu’à la boîte d’allumette du Pakistan, qui fait,hélas, qu’il faille beaucoup plus qu’une très longueexistence individuelle pour parvenir à produireles richesses nécessaires à son existence,avec le découragement général que cela puisseengendrer.Le fantastique progrès dans les supports del’information laisse les Algériens sur leur faim, ilsne se contentent plus de la « nouvelle » donnéenette, précise et sans bavure, parce que devenus,par la force de la diversification des canaux, plusraffinés, plus subtiles, ils veulent plus, vers le plusloin jusqu’à épuiser toutes les suppositions, lesnon-dits, les nuances dans les commentaires etdans les analyses de journaux et les sous-entendusdans les communiqués des attachés de presseet des porte-paroles ministériels.L'Algérien qui recevait spontanément justehier ses invités, qu’il pouvait voir jadis derrière lemuret qui contient la porte d’huis, aujourd’hui illes reluque dans l’écran de son système de surveillance,étendu sur son sofa, avant d’appuyersur le déverrouillage et les saluer dans la partieinterphone du combiné, il a tout le loisir de lesexaminer physiquement et psychologiquementdans tous leurs aspects, il peut ainsi adopter telleou telle marge de réaction en fonction de ce qu’ila capitalisé comme images dans les quelquessecondes avant d’ouvrir, il peut à la secondemême de la sonnerie dehors faire la blague d’appelerdes amis ou des parents pour qu’ils se fassenthabiller et maquiller exactement comme lesvisiteurs à sa porte et débarquer par la suite chezlui, histoire de rire un coup.Cet élan digressif de l’imagination pour direque le patrimoine technologique de l’humanité,surtout dans le domaine de l’audiovisuel, prêteaussi bien au sérieux, voire au solennel, qu’authéâtral et au ludique. Ça fait gravement compatirde voir et écouter en temps réel une veuves’arracher les cheveux dans les larmes affligées dudésespoir à propos de sa famille anéantie dans lesang et les flammes par l’armée officielle deBachar Al Assad, mais ça fait aussi marrer deregarder madame la ministre de la Culture algérienneen train d’injurier gratuitement une jeunejournaliste et poétesse, algérienne aussi, quimilite pour le droit à la culture.Passé le trop sérieux épisode en noir et blancdu temps où l’activité du commerce privé enAlgérie était entachée de suspicion, non pas dansle sens de sa pratique selon les normes de la légalitéinstitutionnelle mais dans les incidences depsychologie générale qui pouvaient rappeler lecaïdat et le petit coup d’anisette avec le flic ou legendarme en képi, cette époque dans laquelle risquerde dire Mohamed Boukharouba ouAbdellah Khalef pour désigner HouariBoumediène, le président du Conseil de la révolutionet Kasdi Merbah, le patron de la Sécuritémilitaire était presque synonyme d’intelligenceavec l’étranger sur un complot contre l’intégrité<strong>national</strong>e, les Algériens inaugurent la couleur etla période tournant autour du 5 Octobre enpouvant se permettre déjà d’appeler le présidentde la République, Chadli Bendjedid, « Chaïberras » et donc d’avoir le droit de discourir àhaute voix sur ses lobbies dans la pêche sousmarine,la voile, et cetera, parler franc sur les fréquentationsde son fils aîné et déjà de se racontersans crainte que Rachid Mouhouche, alias LaMontagne, alias, Taztoza, qui dans son lot d’amitié,il n’avait que Toufik Bendjedid n’ayant pas defichier. Mais la presse dans son ensemble n’avaitpas encore le droit de dire que le candidat del’Armée, vainqueur pour remplacer HouariBoumediène, est manipulé par un courant présidentielqui dicte la ligne de conduite de l’« intérêt» <strong>national</strong>, que d’aucuns à cette époque-làétaient certains qu’il ne fut pas le plus méritant laconfiance des citoyens. Crédit équivalant envaleur de rassemblement autour de « cette » présidenceà ce terrible câble que le chef de l’Etatcherchait désespérément sous le micro FM dansle salon archicomble de l’Amicale des Algériensen Europe, lors de la visite officielle d’un premierprésident de la République algérienne démocratiqueet populaire en <strong>Fr</strong>ance – aujourd’hui dansles proportions de l’importance de la visite et dela gratification technologique, la presse <strong>national</strong>eaurait réinventé le concept du bêtisier en direct etLes Guignols de l’Info aura gagné un scénariobouclé de lui-même et une gueule déjà profiléedans l’émission. La presse en cette deuxièmedécennie du troisième millénaire dans notre paysLe fantastique progrès dans lessupports de l’information laisse lesAlgériens sur leur faimn’épate pas grand-chose chez ses lecteurs ouauditeurs lorsque, par exemple, elle annonce enexclusivité qu’un haut fonctionnaire se soit tailléavec l’argent alloué à l’ensemble des pouponnièresdans le territoire <strong>national</strong> avant que son collèguene fasse la même chose avec le budget destinéà l’amélioration des conditions de soins de lamaladie cancéreuse ; la nouvelle, pour tuer letemps, ne dépassera pas le stade de la sommesubtilisée et le pays vers lequel les larrons seseront envolés, ça restera du domaine duréchauffé, presque de l’ennuyeux rébarbatif, àmoins que l’information ajoute aussi que le premiers’est échappé du toit de son édifice sur untapis volant – en montrant les images – et lesecond en soucoupe volante. Le rocambolesque apratiquement dépassé la marge du vraisemblableen Algérie dans le registre de la forfaiture, ducrime économique, social et culturel. Ça va deChakib Khelil, ministre de la République et sescomplices de l’APN et du Sénat par l’action dequi la marmite <strong>national</strong>e a risqué de peu de passersous le nez des citoyens au profit de redoutablesgroupuscules internationaux du pétrolemafieux, de par la jonction de leurs avoirs dansles industries des armes et des médias, ils sontcapables d’inventer, en un laps de temps, uneguerre fracassante, génocidaire, dans un payssouverain dont la majorité de ses ressortissantsn’aspire pas à beaucoup plus loin qu’une gouvernancerationnelle dans leur pays, susceptible dedonner de l’espoir aux enfants qui grandissent etaux vieillards qui veulent mourir tranquillement.Ça va donc de cette délinquance dans les affairesdes hydrocarbures – et l’ancienl’Energie et ex-président de l’Opep ndans la « combine » ex nihilo et les éet du Sénat n’ont pas été sciemmentun démoniaque narcotique avant depour voter – à toutes les ramificatioques, sociales et culturelles, induitesdu brut sur les places financières dcomme achats alimentaires, matièreintrants, bien finis et services.Parfois, le lecteur ou l’auditeur dbonne longueur le professionneldans la projection, quand celuiqu’unorganisme étatique va achetetravail pour des dizaines de milliteurs, voire beaucoup plus, genre comtributeurs, détecteurs, et il prospectefournisseurs, le consommateur de cetion va alors immédiatement profilresponsables dans le secteur tournacette question en train de se frotterl’aubaine du « business » offerte pdence, l’argent ne sortira de la pochemais des caisses de l’Etat – où il y amanger presque sans risque pour lale groupe « forfaiteur » dès lors qn’applique pas la loi - le plus retors qnal, en arabe ou en français, écouteregarde la télévision, s’il connaît un pnement dans la carrière des impliqprojet de marché et la nature du prousines du monde, il va directementseur qui surfacture intelligemmenjuste moyennes et à la somme au déva devoir être escamotéqu’un média annonce quvoyage à l’étranger pousérieux et honnêtes partetisseurs en Algérie, avec lplus sabrés en chiffres, enen délais, de même cedans l’opinion – il existeres de tenter de s’informcontre-pied de la missionsur des rencontres particulières avquiers qui n’ont aucune relation avepection de marché. Des journaux écmaladie de Abdelaziz Bouteflika «institutions algériennes » et que l’Etaévacuation en <strong>Fr</strong>ance fonctionne suvisations par la preuve « le liMissoum Sbih de son poste d’amParis », et du coup les oreilles de l’plutôt braquées sur cette grosse bouintime de Abdelaziz Bouteflika quiremarqué que la visite de Gaïd Salahmajor de l’Armée et Sellal, Premiermardi 11 juin aux Invalides aux chedent de la République, coïncidait avlement dans le même lieu autour dede Pierre Mauroy, ancien Premier mliste, par tous les grands commis dçais, dont <strong>Fr</strong>ançois Hollande. Et là, leteur algérien de l’information, quitour dans son sac, ne va pas se laisserles vieux démons du tiraillement frapostcolonial n’ont pas fait en sortedécès de l’ancien bras droit dMitterrand pour ensuite se faireInvalides afin de glorifier dans ladiplomatique, <strong>national</strong>iste et hiératout cas celle-là, l’émérite professconstitutionnel et des relations inne l’a pas vu venir. Et ça n’a vraimeson vieil ami et compagnon d’armesde la République, toujours en convaInvalides.ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


Décryptage13eministre de’est pas venulus de l’APNdrogués surlever les brasns économiparla valeure la planète,s premières,épasse d’unede la presseci l’informer un outil deers d’utilisapteurs,dislesplus sûrstte informaerl’image dent autour deles mains surar la providepersonneà boire et àpersonne ouue la justiceui lit le jourlesondes oueu le chemiuésdans ceduit dans lest au fournistdes piècestail près quie. De même’un ministrer traquer denaires invesesdétails lesréférences etrtains échosmille manièer- vont àpour inférerec des bancladite prosriventque lafragilise lest depuis sonr des improogeagedebassadeur àopinion sontrde de l’amin’aurait pas, chef d’étatministre,duvet du présiecle recueilladépouilleinistre sociael’Etat franconsommaaplus d’unaccroire quenco-algériende prévoir lee <strong>Fr</strong>ançoisinviter auxségrégationrchique. Eneur de droitter<strong>national</strong>esnt pas plu à, le présidentlescence auxN. B.De Rio à Brasilia… !Par Slemnia BendaoudEntre l’Algérie et leBrésil, il existe, enfait, bien plus deressemblances quede différences. Lepays du foot partageavec celui de cettebien solide etencore très validegérontocratiel’essentiel de sesmisères, mais ilrefuse cependant del’associer à cettebelle thérapie dechoc qui fait de luice pays aujourd’huiémergeant.Au tout début desannées soixante-dixdu siècle dernier, lesdeux pays sesituaient alors sur lemême palier économique mondial.Et même si le Brésil venaitde réussir depuis peu de joursseulement sa triple couronnemondiale de football, il avait lesyeux plutôt encore braqués surcette côte maritime surpeuplée àrapidement désengorger.Dans un sursaut d’orgueil–grandeur nature oblige !- lesmilitaires qui étaient alors aupouvoir créèrent donc de toutespièces Brasilia et à la volée, cettetoute nouvelle capitale du pays,nichée sur le plat relief de ceshauts-plateaux brésiliens.Depuis, il y eut ce grand etcontinu mouvement de foulesvers l’intérieur du pays, aussisemblable et bien comparable àcelui qui prend chaque week-endles chemins des stades, banderolesen mains.Avec autant de brio que celuiproduit dans l’arène de son stadepar le grand talent des athlètes «oriverdes », Rio réalisait donc engrand héros cette décisive passede shooter son monde sur lescrêtes et autres étendues hautesplaines de ce haut relief.Ainsi donc, ce nouveau Brésilest né, aux forceps certes, maisdes tripes-mêmes si profondesde ce très grand et vaste pays. Ala samba des stades, on y avaitassocié ce fol espoir ou bien terribleessai de vouloir tenter des’accrocher à cette Amérique duNord qui commandait la planète.A mi-chemin entre ceci etcela, se situe donc à présent lepays, très conscient que le cheminà parcourir demeure encoretrès long ; chose qui le met dansl’obligation de changer les levierspolitiques, puisque se trouvanttous dépassés par le temps et lesévènements.Le Brésil, fief de ce foot dehaut rang associé à ses nombreuxgalons, s’intéresse depuisdes années seulement à la politique,tournant quelque peu le dosà ce jeu populaire qui fait encorerêver le jeune monde d’aujourd’hui.Et si le stade reste encore cetteMecque toute indiquée ou trèspréférée des bambins où se rendenten fin de semaines par grappestrès compactes tous les chérubinset autres nombreuxgamins, tous intéressés à reproduiredès leur sortie de l’arèneces gestes techniques haut degamme de leurs idoles artistes, lapolitique arrive aujourd’hui parbien le talonner au travers dunombre très élevé de ces mécontentsqui investissent en masseles grandes rues et places principalesdes importantes villes dupays.L’heure n’est donc ni à lasamba, ni à un quelconque festivalou autre Carnaval. Le Brésilproteste et défile en grand nombreet en permanence afin dedénoncer sa mal-vie, la flambéedes prix, la corruption et autresmaux sociaux…N’est-il plus aussi porté sur lefoot ou quoi ? Que non, il estplutôt question de ce niveau devie à rehausser au même niveauque celui atteint par la sphère decette balle ronde.Ainsi, Sao et Rio, ces deux trèsimportantes villes du pays,auront toutes les deux été bel etbien recalées au second rang,laissant le champ libre et beaucoupd’espace à ce nouveaugrand calibre appelé désormaisla capitale Brasilia, laquelle distilleau compte-gouttes sesordres pour apaiser ce désordrené de cette surfacturation etspectaculaire hausse annoncéedu ticket des transports publics,dans leur continue avancée etremontée <strong>quotidien</strong>ne.De fait, cette nombreuse fouleinvestit plutôt les rues que lesstades, plutôt les grandes placespubliques que les meetings politiques…Elle manifeste plutôt sacolère au sujet de cette vie devenuesubitement si chère, que dele faire pour exprimer sa joie àl’endroit d’un football qui écrasedans sa furie toutes les grandesécuries se trouvant sur son chemin.Il crie sa douleur, dénonceson malheur. Il n’affiche pluscomme autrefois sa liesse et sonallégresse au profit d’un team defoot qui met tout son monde àtrépas ou le remet au pas.L’espace d’une générationbien accomplie, la populationbrésilienne s’est donc manifestementcomplètement transformée,totalement métamorphosée.Et même si le remède,d’abord juridico-politique,ensuite purement économique, aeu admirablement accompagneret brillamment traduire ce sursautde conscience de ce peupleplacé sur cette courbe ascendante,celui-ci prend ses distancesvis-à-vis de son actuelle gouvernanceet refuse l’opium dufoot, préférant faire lui-même lejeu <strong>quotidien</strong> dans la rue, plutôtque faire la claque aux hommespolitiques ou à ces héros dustade.C’est donc à ce niveau-là queréside toute la grandeur et tout lemérite accordés à ce peuple brésilien.Au fait, qu’en est-il decelui algérien au regard de cettemême question et sur ces mêmesterrains de jeu ?Là, il faut convenir que la trajectoireprise par ce pays africainn’est plus la même. Ce sont lesmêmes gens qu’autrefois et jadisqui sont encore aux commandesde la nation. Alger n’a pu êtremalheureusement désengorgée.Elle étouffe, s’asphyxie. Elle souffrele martyre de la circulation,de la pollution, de cette dangereusepromiscuité de l’inconsciencede sa gouvernance. Bienau contraire, son extension tentaculaireaura réussi à irrémédiablementdécimer de la carte géographiquedu pays toutes lesriches terres de la Mitidja, lesquellesont été en grande majoritéenvahies par le béton assassinet les nauséabondes eauxusées ménagères ajoutées à cellesdes usines agroalimentaires installéesà l’emporte-pièce aucœur-même de ces magnifiquesvergers ou encore hier très magiqueschamps de blé.Le projet « Boughezoul » defeu Houari Boumediène ne serajamais cette Brasilia algérienne,puisque les gouvernants du paysne désireraient pour tout l’or dumonde changer de lieu de résidence.A insi d onc HouariBoumediène n’avait-il vraimentpas alors tort de répliquer trèssèchement à ses subalternes quivoulaient tous rester à la rueDidouche-Mourad, craignantdans leur majorité cette odeurdu mouton de la steppe et cettegrande chaleur qui sévit sur leshauts-plateaux algériens.Et même muni de ce gros ettrès considérable pognonengrangé durant longtemps deson énergie fossile, l’Algérie n’estdonc plus ce pays émergent,autrefois très prometteur, auregard de son potentiel économiqueimpressionnant et del’amorce de développementengagé en son temps.Depuis 1970 à ce jour, le footalgérien ne fait que stagner, hormisdurant l’ère de cette grandeparenthèse ouverte sur plusd’une décennie et qui aura vuéclore ce génie algérien vitecontenu par cette malédictionpolitique, laquelle aura toutdétruit dans le pays.Quant à vouloir se comparerau Brésil sur ce plan précis, c’estdonc vainement tenter l’impossibleou le diable, tant les écartssont vraiment énormes et lesréférences en la matière totalementdifférentes.Ainsi donc, le Brésil durantces quatre dernières décenniesaura vraiment fait sa mue, unepeau neuve, changeant complètementde système de gouvernance,de choix politique et économique,de raisonnement et detrajectoire futuriste. Il est doncsur cette courbe ascendante quilui permet de mieux entrevoirson futur. Il aura souvent bienréussi tout ce qu’il aura jusque-làvaillamment essayé ou difficilemententrepris. Ce pays émergentest donc né aux forceps,dans la douleur… à la sueur deson front et à la force des jarrets.Il est donc dans sa dynamique, ilne connaît jamais un quelconquearrêt…L’Algérie, par contre, n’estplus que cette porte restante, quecette relique ou réplique de lamédiocrité de ses autorités, cechantier à l’arrêt, ce projet nonencore entamé, ce peuple –choseparadoxale- bien affamé, cettedestination touristique trèsconfuse, ce pays de la ruse oùl’on use et abuse tout le temps deces vieux slogans qui auront faitmanifestement reculer la nationde pas moins d’un demi-siècle,pourtant bien nantie de sa vaillanteet mémorable histoire malheureusementsouvent instrumentaliséeà dessein…Elle aura tout perdu, parmanque de vision futuriste, trèsclaire, et de programme de travailcohérent, conséquent et bientransparent.Le brut restera donc pourlongtemps encore son seul chevalde bataille, au moment où leBrésil aura su tirer de sa canne àsucre ces biocarburants de l’avenir,comme véritable substitut àces énergies fossiles.Et si l’on ajoute à tout celal’exploitation récente du gaz deschiste américain, l’Algérie avectoutes ses nombreuses richessesdu moment ne pourrait espérermieux qu’une toute misérableplace dans le dernier des wagonsde toutes les nations.Avec ses artistes nommésPelé, Zico, Ronaldo, Ronaldino,et aujourd’hui encore Neymar, leBrésil aura su bien développerson foot, devenant à la fois bienréaliste et très plaisant, créer unenouvelle capitale, se hisser aurang des rares pays émergents denotre univers, avec en sus, cettesociété civile qui aspire à cemieux-vivre qui donne froiddans le dos à ses dirigeants dumoment.Ceci, au moment où l’Algériereste encore suspendue à cethypothétique quatrième mandatd’un Président non encore complètementremis de sa longuemaladie !Faire plus, n’est-il peut-êtrepas lui demander plus d’efforts ?Et dire qu’à côté de ce Brésil, il ya aussi ce Qatar, ces Emirats arabes,cette Indonésie, cetteMalaisie, l’Inde et d’autres paysencore…C’est peut-être tout le peuplealgérien qui est malade ! Pas seulementle Président !Ce ghachis* saura-t-il un jouréviter tout ce grand gâchis pourreprendre cette autre trajectoirede la grande prospérité empruntéepar toute l’humanité ?------------------------(*) Concept utilisé parNourredine Boukrouh, ex-présidentdu PRA, ancien ministrealgérien.ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


14 dclgé a a eKiosque inter<strong>national</strong>Analyses &DécryptagesPORTRAITJames Gandolfini,requiem pour un SopranoOlivier Joyard, Les InrocksJames Gandolfini,inoubliableinterprète de TonySoprano, est mortle 19 juin. Retoursur le parcoursd’une des plusgrandes starsaméricaines desannées 2000. Lasérie s’étaitterminée en 2007par un plan sur sonvisage au momentoù il levait les yeux.Un regard enfantin,interrompu sèchementpar dix secondesd’écran noir, avantl’apparition du générique de fin.Mais la conclusion définitive,radicale et déchirante auxSoprano a eu lieu hors champ,dans un hôtel de Rome. L’acteurJames Gandolfini, alias TonySoprano, est mort d’une crise cardiaquele 19 juin, à l’âge de 51 ans.Devant une telle montagne, il fautpeut-être commencer par le plussimple. Rappeler qu’avec lui disparaîtl’une des plus grandes starsaméricaines des années 2000,l’une des plus improbables aussitant il ne correspondait pas auxnormes en vigueur à Hollywood.A partir de 1999, année de sonapparition stupéfiante sur HBO,le personnage de mafioso dépressifincarné par James Gandolfinidans la série de David Chase asecoué les foules. Il attirait régulièrementplus de dix millions deKarim Ben Slimane, kapitalis.comPour faire oublier son passéde collabo de Ben Ali et serefaire une virginité, l'expropagandistede Ben Ali s'attaqueaux islamistes d'Ennahdha etaux Qataris. Trop facile...Mezri Haddad, l'ancienambassadeur de la Tunisie auprèsde l'Unesco, ne supporte pas derester dans l'ombre. Après l'inénarrablenuméro de contorsiondans lequel il lâche Ben Ali dansses derniers jours de règne pourse draper de vertu et de sensibilitépour le peuple, le voilà qui refaitsurface en défrayant cette fois-cila chronique dans le procès quil'oppose à Al-Jazira. MezriHaddad est David. Al-Jazira estGoliath. On savait déjà que laTunisie regorgeait de talentspatentés de réfection de l'hymen.Naguère, après la révolution, cepersonnes devant leurs écrans ledimanche soir et faisait parler delui des derniers saloons du Texasjusqu’aux bancs d’Harvard. “L’undes événements culturels les plusimportants des cinquante dernièresannées”, écrivait le New YorkTimes à propos des Soprano. Poursa performance dans la série,James Gandolfini a remporté troisEmmy Awards (l’équivalent desoscars de la télé) et un GoldenGlobe. Une pitance ridicule auregard de l’ampleur de son ?uvre.On ne le dit presque jamais, maisdans les séries plus qu’ailleurs, lesmeilleurs acteurs représententune force créative majeure, parfoisaussi importante que celle des scénaristes.Ce sont eux qui vieillissenten direct devant nous, euxqui boivent une tasse de café troiscents fois, eux qui franchissent àl’infini le pas de leur porte. AvecJames Gandolfini, ce genre de litanien’était jamais ennuyeux. Lemoindre de ses gestes pouvaitbouleverser. Pendant huit ans, sixsaisons et quatre-vingt-six épisodes,le natif du New Jersey(comme son personnage) a tenule cap et rendu bizarrement attachantun homme pour le moinssanguinaire et cruel, patron d’uneorganisation criminelle en pleinecrise, plombée par sa propre caricature.Un antihéros ultime,comme l’écrivent les manuels descénario. Un monstre de subtilitéet d’ambiguïté surtout, drôle etmélancolique à égalité, queGandolfini a avalé au point de seconfondre avec lui dans l’imaginairecollectif. Nourrir sescanards, mater Rio Bravod’Howard Hawks en bâfrant de laglace, se gratter l’épaule, tuer deses larges mains, identifier avecl’éloquence d’un roi Lear son“âme pourrie”, pleurer chez sa psy,ne sont plus que les jeunes femmesqui prennent discrètement lechemin des cabinets de re-virgination,des intellectuels et deshommes politiques s'y adonnentdésormais. Ces derniers cherchantà effacer la souillure deleurs accointances passées avec lerégime fort de Ben Ali. La prostitutionintellectuelle était poureux plus qu'une occupation, sûrementune vocation. Ils courraientde plateau en plateau et noirciraientavec zèle les feuilles dechoux défendant les acquis deBen Ali et jetant l'anathème surses opposants. Borhène Bessaisaboyait en arabe, Mezri Haddadglapissait en français. ''Nondalenda Carthago'', écrit MezriHaddad en 2002, disséquant àl'emporte-pièce ce qu'il appelleune campagne de dénigrement dela Tunisie se vantant d'avoiréventé un complot gaucho-islamistecontre Ben Ali. Un livre quinous faire pleurer devant la télé :telle était la mission épique deJames Gandolfini, d’une variétéfolle et d’une ampleur extraordinaire.A travers Gandolfini, LesSoprano ont mis en scène avechumour et fureur un retournementsymbolique dans l’histoiredes images en mouvement,ouvrant la voie à ce qu’on appelleaujourd’hui communément l’âged’or des séries. Ce momentétrange, exaltant, où les ancienneshiérarchies ont explosé en vol, seconfond peu ou prou avec les huitans des Soprano. Dans ce panthéon,le chef-d’?uvre de DavidChase côtoie The Wire, A laMaison Blanche, Six Feet Under eta été d'ailleurs subventionné parles deniers publics (vendu 15dinars en Tunisie 22,87? en<strong>Fr</strong>ance) car jugé un bien de premièrenécessité pour les Tunisiensau même titre que le pain. Envoyéen service télécommandé par lessbires de Ben Ali à Paris, ilconteste et dispute la paternité dujournal ''L'Audace'' à Slim Baggaet tente de faire couler le journald'investigation qui inquiétait lerégime. Ben Ali mène le pays versALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>quelques autres. Rien n’étaitgagné au départ, ni pour les séries,ni pour James Gandolfini. A posteriori,il est tentant de louer l’idéede génie du choix en 1999 de cetacteur au corps atypique qui allaitpeu à peu démentir tous les clichéset occuper l’écran. Mais larévélation aurait pu ne jamais seproduire. Ce garçon aujourd’huisi évident pour le rôle n’était pasle premièr choix imaginé parDavid Chase. Tout à son amourpour Les Affranchis (1990) deScorsese, le créateur-scénariste dela série avait en tête Ray Liotta, àqui il avait même formulé uneproposition. Ce dernier a alors eul’une des meilleures idées de sa vieen refusant l’occasion. JamesGandolfini semblait en effet destinéà une vie d’éternel secondrôle, capable d’emporter le morceauen quelques répliques,comme Hollywood en a le secret.Avant et après Les Soprano, c’estd’ailleurs la place qui lui a étépresque exclusivement réservée, sil’on excepte son face-à-face avecKristen Stewart dans l’anecdotiqueWelcome to the Rileys en2010, ainsi que le long métragepeu remarqué de John Turturrola démocratie à son rythme,aimait-ils à dire. Incongru. BenAli est le rempart le plus solidecontre l'islamisme rétrograde.Poncif. Ben Ali est le garant de laliberté de la femme. Foutaises.Depuis le départ de l'ancienrégime, Mezri Haddad ne cesse degesticuler refusant de prendre saretraite d'ancienne catin de BenAli. D'abord, il joue les Cassandreen écrivant un pamphlet sur l'hiverislamiste. Ensuite, il appelleau sursaut du bourguibisme etlance le mouvement néo-bourguibistequ'il dissout quelquesmois après. Aujourd'hui il joue sanouvelle valse. Il prend pour ciblele Qatar qu'il accuse d'être lebienfaiteur des islamistes et taclehéroïquement la chaine Al-Jazira,organe de propagande wahhabiterenchérit-il. Aujourd'hui, il n'y arien de mieux pour faire oublierson passé de collabo et de serefaire une virginité que d'atta-avec Susan Sarandon, Romance &Cigarettes, en 2005. On se souvientde sa composition enthousiasmantede tueur à gages gaydans le mauvais film de GoreVerbinski Le Mexicain, en 2001,comme de sa performance en voisinviolent chez Nick Cassavetes(She’s So Lovely, 1997). DansCogan – Killing Them Softly(2012), le film ultramaniéréd’Andrew Dominik, il épousait lestraits d’un tueur à gages, encoreun. Il a aussi prêté sa voix à unpersonnage de Max et les maximonstres(2009) de Spike Jonze.Aucun chef-d’?uvre dans sa filmographie,mais au moins deux filmsimportants : The Barber –L’homme qui n’était pas là des frèresCoen (2001) et Zero DarkThirty de Kathryn Bigelow, il y aquelques mois, où il incarnaitLeon Panetta, directeur de la CIAau moment de la traque finale deBen Laden.Mezri Haddad retrouvera-t-il sa «virginité»?quer les islamistes d'Ennahdha etles Qataris. C'est jouer à qui est leplus sale et le plus corrompu.Trouver plus nauséabond que soi,telle est la stratégie de MezriHaddad.Qu'est-ce que Mezri Haddadnous apprend de plus que nenous savions déjà? Rien. Unefrange importante du peuple estdésormais vigilante quant aupéril vert qui guette la Tunisie etbeaucoup ne sont plus dupes dujeu et des man?uvres d'Ennahdha.Alors, pourquoi persévère-t-ilencore à jouer les Cassandre? Lavérité est que Mezri Haddads'agite plus qu'il ne cogite. Lavérité est qu'il s'échine à laver laflétrissure de son passé. La diabolisationdes islamistes et la résurrectionde Bourguiba sont devenusdes lavoirs publics deconsciences souillées. Puissionsnousêtre de ceux qui se rappellent.


Kiosque inter<strong>national</strong> dclgéa aAnalyses &Décryptagese15Les <strong>Fr</strong>ères musulmanset le 30/6Hicham Mourad, AhramHabdoA l’approche desmani festations del’opposi tion le 30juin, le campprésidentiel affûteses armes. Les<strong>Fr</strong>ères musulmans,dont est issu leprésidentMohamad Morsi,s’étaient mis à larecherche d’alliéspolitiques face à cequi semble êtrel’épreuve la plussérieuse pour lerégime, depuisl’arrivée desislamistes aupouvoir.GAZA SE LÈVEUruba Othman, Al-AkhbarIls les ont trouvés dans unecoalition de petits partis islamistes, dont certains sontdes plus radicaux de la scènepolitique. Depuis que le partisalafiste Al-Nour, deuxième forcepolitique après le Parti Liberté etJustice (PLJ), bras politique de laconfré rie, eut pris ses distancesvis-à-vis du régime après avoir étémargina lisé par ce dernier, lecamp prési dentiel s’était retrouvépresque seul face à une oppositionlibérale de plus en plusacharnée, rejointe par les salafistesd’Al-Nour. Le régime s’étaitalors entouré d’une coalition depetits partis islamistes, dont Al-Wassat (modéré) et le Parti salafisteultraconservateur de laConstruction et duDéveloppement (PCD), bras politiquede la Gamaa islamiya,ancien groupe djihadiste qui arenoncé à la violence à la fin desannées 1990. C’est celui-ci qui estmonté au créneau ces derniersjours, notamment lors de l’imposante manifestation d’islamistesau Caire, le 21 juin, en soutien auprésident, pour tenir un discoursincendiaire visant à l’évidence àintimider l’autre camp et à le dissuader de descendre manifester le30 juin. La rhétorique tenue parplusieurs partisans du présidentmet l’accent sur le caractère religieuxdu conflit qui les opposeaux libéraux : ceux-ci sont ainsitaxés volontiers d’infi dèles oud’athées. L’un d’eux, SafwatAbdel-Ghany, membre du PCDau Conseil consultatif (Chambrehaute du Parlement), a qualifié lacampagne de l’opposi tion contrele président de « guerre contrel’islam ». Cette présentation religieusea été cependant mise à malpar deux positions importantesprises par le parti salafiste Al-Nour et l’institution d’Al-Azhar,la plus haute autorité sunnite. Lessalafistes d’Al-Nour, autrefoisalliés de la confrérie, ont rejointdepuis le début de l’année l’oppositiondu <strong>Fr</strong>ont National du Salut(FNS). Depuis, ils dénoncentautant que lui les ten danceshégémoniques des <strong>Fr</strong>ères musulmanset leurs erreurs dans la gestiondes affaires du pays, sansaller toutefois jusqu’à réclamer ledépart du président. Pour eux, ilfaut respecter le choix populaireexprimé lors de la présidentiellede juin dernier et permettre àMohamad Morsi de terminer sonmandat de 4 ans, tout en s’efforçant,sans grand succès jusqu’ici,de trouver des solutions de compromisentre le pouvoir et l’opposition.De son côté, le grand imamd’Al-Azhar, Ahmad Al-Tayeb, atenu à réfuter la dimension reliAprès l’Égypte, version palestiniennedu Tamarrud, ou Rébelion, campagnequi sera lancée cette semainepour protester contre l’Autorité palestinienne,la division entre la Cisjordanie etGaza, et l’occupation israélienne.Les organisateursde la « Ya Filastini Tamarrud ! »,ou campagne « Rebelles palestiniens ! »,viennent de la Palestine occupée et au-delà.Ce qui les motive, c’est « le mépris affichépar les gouvernements de Cisjordanie et deGaza pour la dignité du peuple palestinien». Les rebelles lanceront d’abord leur campagnesur Facebook, puis chercheront ultérieurementà recueillir les signatures desPalestiniens à travers le monde. Safaa Srour,membre de la campagne Tamarrud, a dit àAl-Akhbar, « Les deux gouvernements, enCisjordanie et à Gaza, se sont engagés dansdes orientations politiques qui nuisent aupeuple palestinien. Cela nous a poussés àprendre l’initiative et à lancer notre campagnepour s’élèver contre toutes les handicapspolitiques qui entravent la bataillecontre l’occupation. »Les frontières qui séparent lesPalestiniens et la diaspora empêchent lesmilitants de la campagne de se rassemblerdans un seul endroit spécifique. En fin decompte, ils n’ont trouvé aucune autre solutionque les services des réseaux sociauxpour promouvoir la campagne.Farouk Arar, autre membre de la campagne,a déclaré : « Nous ne voulons pas quenotre initiative se limite à la Palestine occupée.La rébellion doit être reprise par tousles Palestiniens. La campagne ne doit pasêtre un phénomène temporaire qui parfoisse réveille, parfois décline ». Tamarrud,selon Arar, aspire à la fin de la division et àraviver la conscience des Palestiniens deleurs droits et devoirs historiques pourchasser l’occupation et mettre fin aux prétentionsde légitimité de l’Autorité palestinienne.Arar dit aussi que la campagne viseà organiser l’action sur le terrain avec unegieuse mise en avant par les partisans du camp présidentiel, afin degalvaniser leurs troupes et discréditer leurs adversaires. Le 19 juin,au lendemain d’une réunion avecle président Morsi, qui lui auraitdemandé de prendre positioncontre les manifestations du 30juin, le cheikh d’Al-Azhar a faitclairement savoir que l’opposition« pacifique » aux dirigeantsest permise en islam et que lavio?lence est un « grand péché »et non pas un acte d’infidélité(kofr). Il répondait ainsi aux «fausses » fatwas (décrets) religieusesémises par des cheikhs «incom pétents » prétendant queceux qui s’opposent aux dirigeantssont des « hypocrites » etdes « infidèles ».Face à la croissante oppositionintérieure qui devrait culminerdans d’imposantes manifestationsle 30 juin, le régime s’estégalement employé à s’assurer unsoutien étranger. Il l’a trouvé dansles Etats-Unis, pourvoyeurs d’uneaide annuelle militaire et économiquede plus de 1,5 milliard dedollars. La position annoncée engrande pompe par Morsi, le 15juin, de rompre les relationsdiplomatiques avec le régimealaouite de Bachar Al-Assad et desoutenir la création d’une zoned’exclusion aérienne en Syrie,était à l’évidence destinée à satisfaire les nouveaux alliés salafistesdes <strong>Fr</strong>ères musulmans, mais aussil’allié américain. Partant d’unevision sectaire farouchementALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>anti-chiite, les salafistes sont partisansd’une position des plus fermesà l’encontre du régimesyrien, tenu par les Alaouites, quiforment une branche du chiisme,et de ses alliés régionaux chiites,l’Iran et le Hezbollah libanais.Tenants d’une vision alarmiste,les salafistes met tent régulièrementen garde contre l’expansiondu chiisme en Egypte et dans lemonde arabe. La décision derompre avec la Syrie est également intervenue à la suite de l’annonce par les Etats-Unis de leurdécision d’armer les rebellessyriens et des informations prêtéesà Washington de sa volontéd’ins taurer une zone d’exclusionaérienne au sud de la Syrie.L’ambassadrice des Etats-Unisau Caire, Anne Patterson, a multiplié ces derniers jours les entretiensavec les figures de l’oppositionpour les convaincre de ne pasmanifester le 30 juin, soutenantqu’il n’est pas encore trop tard deparvenir à un compromis avec leprésident. Cette attitude, interprétée par l’opposition comme unsou tien au régime des <strong>Fr</strong>èresmusul mans, a valu à l’ambassadriced’être accusée d’ingérencedans les affaires intérieures dupays. L’action de Patterson s’inscritcependant dans la droite lignede la politique des Etats-Unispour défendre leurs intérêts enEgypte et au Moyen-Orient. Loinde tenir particulièrement à coeurles <strong>Fr</strong>ères musulmans ou leurnaissant régime politique, leslarge participation, mais à l’écart des factionspolitiques traditionnelles. Elle penseque la campagne en ligne se concentrera ensur ceux qui ont accès à Internet dans unEtats-Unis trouvent que, malgrécertaines inquiétudes, leurs intérêtsessentiels sont préser vésjusqu’ici par les politiques duCaire. Et pour pouvoir continuerà protéger ces intérêts dans unpays et une région en pleine ébullition,Washington tient à la stabilitéen Egypte. Toute nouvelleflambée de violence et de forteinstabilité et incertitude quant àl’avenir poli tique du pays mettraà mal et com pliquera la protectiondes intérêts américains.Patterson n’y est pas allée parquatre chemins. « L’Egypte abesoin de stabilité (…) Plus deviolence dans les rues ne feraqu’ajouter de nouveaux noms à laliste des martyrs », a-t-elle dit auxreprésentants de l’op position.Dans la même veine, elle a assuréaux responsables de la confrérieque les Etats-Unis s’op posent à latenue d’élections prési dentiellesanticipées et qu’ils sont pour lemaintien du président Morsijusqu’au terme de son mandat.Mais l’opposition et les partisansd’un départ anticipé du présidentet des <strong>Fr</strong>ères musulmans du pouvoirne l’entendent pas de cetteoreille. Pour eux, l’Egypte, malgrécertains gains acquis grâce à larévolution, est en proie à unedétérioration pro noncée sur lesplans politique, éco nomique etsocial et qu’à défaut d’uneréorientation majeure des politiquesactuelles, le pays court à saperte dans quelques mois et nondans 3 ans .Les « Rebelles » palestiniens contre l’occupationpremier temps, et dans une nouvelle étape,la campagne initiera une pétition qui couvriral’ensemble des communautés palestiniennes,y compris la diaspora.


16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D ELesgensMarine Le PenLa présidente du FN a assuré hier que son père, Jean-Marie Le Pen, fondateur de ce parti, avait étéempêché par Jacques Chirac, en 2002, pendant la campagne présidentielle, de rencontrer NelsonMandela. Interrogée par <strong>Fr</strong>ance Inter sur le premier président de l'Afrique du Sud post-apartheid,l'eurodéputée a vu en lui "une figure d'apaisement" alors que "les risques étaient très grands". Pourelle, la sortie du système de ségrégation fut "une bonne nouvelle pour le monde entier", c'était "unsystème évidemment profondément contestable, condamnable et injuste". "C'est une figureimportante pour l'Afrique du Sud qui va aujourd'hui disparaître", a-t-elle dit alors que l'Afrique du Suds'attend au décès imminent de son ex-président, âgé de 95 ans, hospitalisé dans un état critique.Chine<strong>27</strong> musulmans tuésdans le XinjiangLe Xinjiang, l'immense région de tradition musulmane aux confins de la Chine du nord-ouest,a de nouveau été ensanglanté hier par des affrontements particulièrement violents entreforces de l'ordre chinoises et "émeutiers", faisant officiellement <strong>27</strong> morts et confirmantl'instabilité chronique d'une région de plus en rétive à la tutelle chinoise.Au moins 100 191 personnes,en majorité des civils,ont été tuées en Syriedepuis le début du soulèvementcontre le régime du présidentBachar el-Assad qui s'est transforméen une guerre civile aprèsavoir été écrasé dans le sang, selonl'Observatoire syrien des droits del'homme (OSDH). Ce bilan comprend36 661 civils, 18 072 rebelleset 25 407 membres de forces gouvernementales,a indiqué cetteONG qui se base sur un largeréseau de militants et de sourcesmédicales et militaires à travers lepays. Le nombre de morts a étérecensé jusqu'au 24 juin. Parmi lescivils figurent 3 330 femmes et5 144 enfants de moins de 16 ans.Le chiffre des rebelles tués comprend13 539 civils qui ont pris lesSelon l'agence officielleChine nouvelle, seulesource disponible hier enfin d'après-midi, les faitsse sont produits "vers <strong>06</strong>H00 dumatin (22H00 GMT)" quand "unefoule d'émeutiers armés de couteauxa attaqué les postes de policeet le bâtiment du gouvernementlocal" de la ville de Lukqun, situéeà environ 250 km au sud-est de lacapitale régionale Urumqi, et àune cinquantaine de kilomètres dela grande oasis de Turpan, unearmes, 2 518 combattants étrangersen majorité des jihadiste et 2015 déserteurs. Les troupes durégime sont appuyées par desmilices loyalistes, qui ont perdurégion désertique. L'affrontementsemble avoir été d'une rare violence,les assaillants, selon ChineNouvelle, ayant tué neuf policierset gardes de sécurité ainsi que huitcivils. Les policiers chinoisauraient alors ouvert le feu et tué17311 membres, et des combattantsdu puissant mouvementarmé, le Hezbollah chiite libanais,dont 169 ont péri dans la guerre.L'ONG recense également 2 57110 émeutiers, a poursuivi l'agenceofficielle qui cite un responsablenon identifié du Parti communistechinois du "comité régional"du Xinjiang. Les émeutiers ont"poignardé des gens et mis le feuaux véhicules de police", a encoreajouté l'agence, précisant que troisassaillants avaient été arrêtés surplace et que la police était à lapoursuite de ceux qui se sontenfuis, sans préciser leur nombre.Ces nouveaux heurts meurtrierssont les derniers d'une série quiagite l'immense "Région autonome"ouïghoure ces dernièresannées et met aux prises policierset militaires chinois avec les habitantslocaux. Les Ouïghours turcophoneset le plus souventmusulmans, selon la plupart destémoignages, vivent de plus enplus mal la poussée démographiquechinoise et leur marginalisationéconomique, politique et culturelle.A la mi-avril, des affrontementsarmés avaient déjà fait 21morts, dont six policiers, entre des"séparatistes" ouïghours et despoliciers, selon la version officiellechinoise qui précisait alors que cesderniers étaient à la recherched'armes blanches, la circulationd'armes à feu étant très rare enChine.R.I.SyrieLe nombre de morts dépasse les cent millescorps non identifiés et affirme quele sort de plus de 10 000 détenus etcelui de plusieurs centaines de soldatscapturés par les rebelles resteinconnu.R.I.Sur le filAustralieLe Premier ministred'Australie, JuliaGillard, a étédésavoué hier lorsd'un vote deconfiance desdéputés de saformation, le Partitravailliste, àquelques semainesdes électionsparlementaires, et sadémission estattendue sous peu.Elle n'a remportéque 45 votes en safaveur, contre 57pour son grand rival,Kevin Rudd, ancienPremier ministrequ'elle avait poussédehors il y a troisans. Gillard,première femme àdevenir Premierministre dansl'histoire del'Australie, avaitindiqué peu avant levote qu'ellequitterait la politiquesi elle perdait.LibanUne vingtaine deSyriens ont étéblessés hier à coupsde couteaux par desassaillants inconnusprès de Beyrouth, aaffirmé à l'AFP unporte-parole de lapolice libanaise."Trois voitures auxvitres fumées ontintercepté un minibustransportant 25Syriens à Jisr el-Wati(à l'est de Beyrouth).Huit hommes ont parla suite attaqué lespassagers à coupsde couteau, enblessant unevingtaine", a indiquéle porte-parole,précisant que lesSyriens se rendaientdans un studio poury enregistrer deschansons.PakistanAu moins dixpersonnes ont ététuées et neuf autresblessées hier dansdeux attentats auPakistan, dont unvisant un juge qui aété grièvementblessé à Karachi,l'instablemégalopole du Sud,selon les autoritéslocales. La premièrebombe a explosédans un quartierd'affaires bondé deKarachi, à l'heure del'affluence matinaleet au passage duconvoi du jugeMaqbool Baqir,protégé par la policeet des paramilitaires.Selon la police, ellevisait directement lejuge Baqir uninfluent magistrat dela Haute Cour de laprovince du Sind,dont Karachi est lacapitale, un hommeréputé honnêtelocalement et qui futauparavant chargédes affaires deterrorisme.ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B17MauritanieDes femmeset des enfants torturésLa police en Mauritanie recourt à la torture pour contraindre des hommes, des femmes etmême des enfants à « avouer » des crimes durant leur détention provisoire, a déclaréAmnesty Inter<strong>national</strong> après une mission de recherche de dix jours dans ce pays.En Mauritanie, la délégation a interrogéune soixantaine de détenus, y comprisdes femmes et des enfants incarcérésdans trois prisons de la capitaleNouakchott. « Des prisonniers, y compris deshommes inculpés de « terrorisme » et de délitsde droit commun, nous ont raconté les torturessubies durant leur garde à vue. Beaucoup ontété jugés dans le cadre de procédures totalementinéquitables et certains ont été soumis àdes disparitions forcées », a déclaré Alex Neve,secrétaire général d’Amnesty Inter<strong>national</strong>Les gensLe PrinceHichamL'ONG américaine, Human RightsWatch (HRW), que les autoritésmarocaines considèrent commeétant proche du Polisario, anommé le prince Moulay Hicham,le cousin du Roi, commeconseiller pour la supervision desdroits de l'Homme dans la régionMENA. L'information estrapportée par le site Yabiladi quisoutient que la nomination a étéannoncée, jeudi à Rabat, par ledirecteur exécutif de HRW, EricGoldstein, en présence du prince.“À défaut d’un rôle dansl’élaboration et la planification dela politique au Maroc, le princeMoulay Hicham a, désormais, lescoudées franches de contrôler etde très près, la situation desdroits de l’Homme”, explique lesite <strong>d'information</strong>.Canada qui faisait partie de la délégation. Onzeenfants ont affirmé, à la délégation d’AmnestyInter<strong>national</strong>, avoir été torturés dans des commissariatsde police, notamment à la Brigadedes Jeunes, un commissariat situé dans la capitalemauritanienne qui est spécifiquementchargé de s’occuper de jeunes délinquants. Ungarçon de seize ans a raconté : « Ils m’ont faitaccroupir. Ils ont attaché une de mes mains àmon pied avec des menottes et ont fait la mêmechose avec mon autre main et mon autre pied.Ils ont placé un bâton sous mes genoux et ontHamadi Jebali, ancien chefdu gouvernement, souhaiteêtre le candidatd'Ennahdha – dont il est le secrétairegénéral –, à la prochaine électionprésidentielle. Il commencepar s'en prendre à son rival BéjiCaïd Essebsi, leader de NidaTounes.Selon ''Assabah<strong>news</strong>'', citantdes agences de presse allemandesqui l'ont interviewé par téléphoneà partir du Caire, l'ancien chef dugouvernement pense, cependant,que le président de la Républiquedoit être au service de tous lesTunisiens et doit oublier la couleurde son parti. «Après avoir discutéavec les membres d'Ennahdha àpropos de ma vision, de mon programmeéconomique, social et mastratégie pour lutter contre la violenceet surtout la violence armée,et si tout le monde est d'accord, il ya possibilité que je quitte le secrétariatd'Ennahdha (et nonEnnahdha) pour me présenter entant que candidat du parti auxélections. Malgré ma positionconcernant un gouvernement detechnocrates, il n'y a jamais euentre mon parti et moi de divergenceou un quelconque différend»,a-t-il déclaré. Interrogé àpropos de Béji Caïd Essebsi, qui adéclaré qu'Ennahdha n'aura jamaisplus de 19% aux prochaines électionslégislatives, M. Jebali a préciséque «M. Caïd Essebsi prendmis le bâton entre deux récipients d’eau. Celam’a élevé dans les airs et ma tête s’est mise àbalancer vers le sol.Ils ont commencé à me frapper sur la têteavec leurs bâtons. J’ai perdu trois fois connaissance». Si ce recours à la torture a surtout lieudurant la garde à vue, Amnesty Inter<strong>national</strong> aégalement relevé des cas préoccupants de torturedans les prisons, y compris celui d’unhomme décédé après avoir été torturé à la prisonde Dar Naïm en décembre 2012.TunisieAffrontement entre Jebaliet Caïd Essebsison rêve pour une réalité» et que lepeuple dira son mot par les urnes.«Pour le moment, personne nepeut prévoir l'avenir. Je ne vais toutde même pas faire comme BéjiCaïd Essebsi qui se croit déjà le leaderde la Tunisie et compte nousfaire revenir au passé et revivreavec ses aïeux», a-t-il ajouté, sur unton railleur.FemenLarayedhfavorable àleur libérationLe Premier ministretunisien, Ali Larayedh, aannoncé, dans un entretienpublié hier par un<strong>quotidien</strong> belge, que lepouvoir devrait libérer lestrois militanteseuropéennes de Femenemprisonnées à Tunis si la"justice ne les relaxe pas"."J'espère que cette affairese clôturera au plus tôt. Sila justice tunisienne ne lesrelaxe pas, nous devrionsles libérer. Le président dela République dispose dudroit de grâce dans sescompétences", déclare AliLarayedh dans le <strong>quotidien</strong>Le Soir, à l'occasion d'unevisite à Bruxelles. "Celadit, j'estime que ces jeunesfemmes ont agi de manièreoffensante pour le sexeféminin, elles n'ont utiliséni le moyen ni le goûtcorrects. Mais elles n'ontpas été maltraitées et ellesont droit à un jugement enbonne et due forme",ajoute Ali Larayedh, cadredu parti islamiste Ennahdaau pouvoir. Les trois Femen-deux <strong>Fr</strong>ançaises et uneAllemande- ont été jugéesen appel ce mercredi aprèsavoir été condamnées enpremière instance à quatremois de prison pour unemanifestation seins nusdestinée à soutenir AminaSboui, une militantetunisienne de Femenemprisonnée depuis le 19mai.LibyeOptimismeonusienLes Libyens sont confiantset tiennent, malgré tout cequi s'est passé ces deuxdernières semaines, auxprincipes qui fondent leurrévolution et en vertudesquels ils ont combattupour la construction d'unEtat moderne etdémocratique respectantles droits de l'Homme et laprimauté de la loi', aaffirmé dimanche à Tripolile représentant spécial duSecrétaire général desNations unies en Libye,Tarek Mitri.M. Mitri, qui préside lamission des Nations uniesde soutien en Libye,s'exprimait lors d'uneconférence de presse axéesur les questions saillantescontenues dans le dernierrapport qu'il a présentédevant les membres duConseil de sécurité sur lesderniers développementsde la situation en Libye. Il aprécisé que le rapport 'estjuste pour faire le point dela situation, pas plus. Iln'instaure pas depolitiques ni n'annonce depositions, mais expose desréalités, les explique sur labase des principesgénéraux des lois,règlements et décisionsinternationaux en prenanten compte l'expériencepratique de la mission desNations unies en Libye'.ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


18 > P U B L I C I T EALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


Addiction aux réseaux sociauxUne pathologie quise soigne> M E D I A N E TLes gens19Niilo JääskinenVous n'en pouvez plus de vérifier votre téléphone intelligent toutes les trois minutes dansl'attente fébrile d'un courrier électronique ou d'un SMS ? Le surmenage numérique vousmenace ? Les thérapies contre la dépendance aux nouvelles technologies se développent, dupapier peint anti-Wi-Fi aux vacances 100% hors ligne.«Les gens se connectentsans arrêt, partout,dans toutes les positions- au lit, au restaurant,dans les salles d'attente»,constate Remy Oudghiri, directeurde l'institut de sondage françaisIpsos et auteur d'un livre surla cyberdépendance. Les écransont colonisé les années 2010. AuxÉtats-Unis, près de la moitié desadultes disposent d'un téléphoneintelligent, et plus d'un tiersarborent une tablette numérique.«Ce surgissement soudain despossibilités infinies deconnexion, après une périodeinitiale d'enthousiasme, conduitchaque utilisateur à réfléchir surla façon de savourer l'existencetout en profitant de leurconnexion. La question se posede savoir comment éviter ladépendance», ajoute M.Oudghiri.Des chercheurs français ontcréé un papier peint spécial quibloque la transmission des ondesWi-Fi.Un fabricant, Ahlstrom, envisagede lancer ce produit sur lemarché l'année prochaine.L'intérêt est grand, en particulierdans les écoles pour empêcher lesélèves et les étudiants de passertrop de temps pendus à leur téléphonependant les cours, d'aprèsun porte-parole de cette société.D'après une enquête d'Ipsos, prèsd'un tiers des <strong>Fr</strong>ançais éprouventle besoin de déconnecter, et destendances comparables se dégagentdans d'autres pays.L'avocat général de la Coureuropéenne de justice (CEJ) aestimé mardi que Google n'étaitpas responsable des donnéespersonnelles apparaissant sur lespages web qu'il traite et que le«droit à l'oubli» sur Internet nepouvait pas être invoqué à sonencontre. Le point de départ del'affaire remonte à 1998,lorsqu'un journal espagnol apublié dans son édition papierdes annonces concernant uneadjudication sur saisieimmobilière pour recouvrementde dette visant une personnedont le nom était mentionné.Environnement difficileBell lancede nouveauxtéléphones«sécuritaires»Bell a annoncé mardi le dévoilementde trois nouveauxappareils mobiles destinésaux travailleurs évoluant dans desenvironnements difficiles ou dangereux.Les trois appareils, conçus parSonim, ont en commun d'offrir latechnologie «Appuyer pour parler»,qui permet de les utiliser à la façond'un walkie-talkie, et d'être deconception robuste. L'un d'entreeux, le XP5560 BOLT 2 IS, est le premierà être certifié pour sa sécuritéintrinsèque par la CanadianStandards Association (CSA). Celasignifie qu'il ne dégage aucune chaleurou étincelle qui pourrait rendreson utilisation dangereuse dans desenvironnements explosifs. Il estaussi, comme son semblable leXP5560 BOLT 2, doté d'un boutonrouge dédié à la sécurité des travailleursisolés. En appuyant sur ce bouton,la position GPS du téléphone estacheminée à une centrale de sécuritéet une communication directe avecles secouristes est automatiquementactivée.Sonymontreintelligenterésistanteà l'eauAlorsque lesrumeursd'uneiWatchparApplesonttoujoursvives etd'actualité, c'est Sony quicrée la sensation enprésentant un modèle demontre intelligente, avecpuce NFC intégrée etrésistante à l'eau. Elle estattendue dans le commerceen septembre <strong>2013</strong>. Lamontre, dotée d'un écran de1,6 pouce, se connecte à untéléphone intelligent Androidpar Bluetooth.Multifonctionnelle, elle peutaussi bien envoyer desnotifications que servir detélécommande à sontéléphone par exemple. Aveccette SmartWatch 2, il estpossible de gérer ses appels,de prendre des photos àdistance, de vérifier sesitinéraires via une applicationde cartographie ou de réglerle volume et les pistes de sonapplication musicale.ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>TablettesHausse confirméedes ventesLes ventes de téléphones portableset de tablettes dans lemonde vont continuer àcroître d'ici à l'horizon 2015, tandisque la baisse de celles des PCva se poursuivre dans le mêmetemps, selon les dernières projectionsde l'institut Gartner. Rienqu'en <strong>2013</strong>, il devrait s'écouler67,9% de tablettes de plus qu'en2012, mais aussi 10,6% moins dePC. Combinées, les ventes d'ordinateurs,de tablettes et de téléphonesintelligents devraient atteindre2,35 milliards d'unités en<strong>2013</strong>, soit une progression de5,9% en un an. Cette tendancesera confirmée en 2014 pouratteindre un chiffre de 2,50 milliardsde produits vendus, soit unehausse encore plus importante de6,7%.Dans le détail, Gartner prévoitune hausse de 67,9% en <strong>2013</strong> puisde 36,8% en 2014 des ventes detablettes dans le monde pouratteindre alors le score de <strong>27</strong>6 millionsd'unités vendues dans l'année.Les ventes de téléphones portablesdevraient également continuerà progresser, à une allureplus modérée de 4,3% en <strong>2013</strong> et4,4% en 2014, soit 1,9 milliard deventes en un an.


20 > I M M O B I L I E RAgence immobilière RahalToutes Transactions ImmobilièresAgrée par Fnai & Cnrp Banque agrement n°305- VDS appart F3, surface : 70m 2 , 1 étage, àmercure 2 position, acte, prix : 1500u/nèg.- VDS appart F3, 1 étage, à bechdjerrag,participative, prix : 850u/nèg.- VDS appart F3, 1 étage, à Cité Zouaoui SidiMoussa, pas de porta, prix : 420u/nèg.- VDS villa R+2, surface : 173m 2 , à beylot 2 rueEucalyptus, papier tibre, 2 façades, RDC : cour+ F3, 1étage : F4 fini, 2 étage : dalle + terrasse,prix 1800u/nèg.- VDS carcasse, surfac : 165m 2 , à Khorchefcherarba, papier timbre, RDC + poteaux, prix650u/nèg.- VDS maisonnettre, surface : 125m2, à lot moinEucalyptus, acte, F3 + cour + garage 45m 2 , 8mde façades sur 22m 2 , réelle, prix : 1300u/nèg.- VDS villa R+1, surface : 350m 2 , acte + p/c, àtikesrain côté moufion d’Or, RDC : grande salon+ hammam + WC + suisine + garage pour 2voiture + jardin, 1étage : 5 chambre, prix :11000u/nèg.- VDS terrain 6000m2, papier timbre, àcherarba canada sotecom, prix : 2,8u/nèg.- VDS terrain 200m2, papier timner, à douéraprix : 450u.- VDS terrain 1 hectare, papier timbre, àCherarba canada Khorchef, prix : 2,8u/nèg.- VDS douche de 11 cabines + salon de coiffure3 fautal, place marché meftah wilaya de Blida,acte prix : 650u/nèg.Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - AlgerTél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : <strong>06</strong>61-15-88-18E-mail : Immorahal@yahoo.frAGENCE IMMOBILIERE TRANSIKO02. RUE DUGUET (Vieux Kouba ) .ALGERTEL : 021-29-88-05 - MAIL : transiko@gmail.comEL ACHOURVenteAppartement / F4 / 95 m 2 Prix :1520UOUED ROMANE, cité 100 logts :vend un F4, 1 er étage, sup.95m 2 ,propre,prix : 1520U/nég.BIRTOUTAVenteTerrain / 403 m 2 Prix : 920UDOUAR EL KAHLA : vend un terrainde 403m 2 , une façade, prix :920U/nég.KOUBA- VenteVilla / R+1 / 5 Pièces / 800 m 2Prix : 15000U- VenteAppartement / F3 / 75 m 2 Prix :1550UVend une villa à démolir, R+1,sup.800m 2 , composée de 05 piècesavec jardin. prix : 15000U/nég.GARIDI 1 vend un f3 rdc .propreSIDI MOUSSAVenteAppartement / F5 / 105 m 2 Prix :1050UAvec garage- Vend un F5, rdc, sup.105m 2 , bienfini, avec un jardin de 250m 2 , avecarbre et garage. prix : 1050U /negKOUBA- Loue un duplex de 350m 2Rdc : garage pour 2 voitures+grand salon +cuisine +sanitaire1er :5 pieces +sdb .2éme : 2piéces +sdbJardin .chauffage centrale .meubléou sans meuble.Prix : 25 millions sans meuble- Loue une villa à kouba composéede Rdc : garage pour 4 voitures1er : salon+cuisine.2éme : 3 pièces +sdb+toilette3éme : 4 pièces +toilette +douchePrix :15 millions /négGUÉ DE CONSTANTINE :Loue un f2 80m 2 composeé de deuxpieces cuisines sdb . Prix : 24000da*CHERCHE pour des clients trèssérieux et en attente des appartementspour location et pour achat,les environs de Garidi I et II, coop.Sud et Nord, les Annassers, Koubacentre, Alger et Bab EzzouarAgence immobilière RahalToutes Transactions ImmobilièresAgrée par Fnai & Cnrp Banque agrement n°305- VDS appart F3, sup : 56m 2 , à cité 1600logts Eucalyptus, RDC, prix : 550u/nèg.- VDS appart F4, 4 étage, à cité CNEPchâteau rouge Eucalyptus, acte en cour,prix : 750u.- VDS villa R+1, sup : 130m 2 , à SaadliaEucalyptus, papier timbre, RDC : F2 +Cuisine + sanitaire + WC + cour bien fini, 1étage : F4 + cuisine + hammam, prix :1100u/nèg.- VDS carcasse, à Ouled el Hadj coté akrad,papier timbre, prix : 950u/nèg.- VDS carcasse, sup : 165m2, à Khorchefcherarba, papier timbre, RDC + poteaux,prix : 650/nèg.- VDS terrain 650m 2 , à Cherarba papiertimbre, prix 4u/m 2 nèg.- VDS terrain 600m 2 , papier timner, àCherarba Canada Sotecom, prix :2,8u/nèg.- VDS terrain 1 hectare, à Cherarba CanadaKhorchef, papier timbre prix : 2,8u/nèg.- VDS terrain 3 hectare, à Chebli cotéBouinan R+3, certaficat d’urbanisme, prix: 1,3u/m 2 nèg.Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - AlgerTél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : <strong>06</strong>61-15-88-18E-mail : Immorahal@yahoo.frImmobilierLoue villa R+2 chaque étage avec 2 appartements F3 + ungarage 5 m de hauteur et d'une superficie de 250 m2 + unecour avec toutes commodités : gaz, électricité et eau-CitéSonelgaz 2, Gué de Constantine, Alger. Tél.: <strong>06</strong>61.49.04.19.Demande d’emploiJ. F. 26 ans titulaire d’un diplôme de licence eninformation que Mathématique cherche emploi.Tél. : 0553-09-76-46AVISDE PERTED'un cachetrectangulaireportant mention :EURL PAPILLON,croissanterie,pâtisserie.Route duNouveau StadeRouiba✔ Vous êtes des particuliers ! agences immobilières !✔ Vous voulez faire paraître une annoncegratuitement.Cela est possible !! Sur Algérie NewsEnvoyez vos annonces par fax au 021 63.70.16 - ou par email : Baldati1@yahoo.fr.“profitez,IMMOBILIERCherche Achat Appt d’un F2 ouF3 ou une petite maisonnettecolonel le prix raisonnable.Tél : 0796-17-22-680555-79-22-77ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


S E L E C T I O NExpendables 2: Unite spécialeDemain soir sur Canal+Les Expendables sont deretour, et cette fois, la missionles touche de très près...Lorsque Mr. Church engageBarney Ross, Lee Christmas,Yin Yang, Gunnar Jensen, TollRoad et Hale Caesar – et deuxnouveaux, Billy The Kid etMaggie – l’opération semblefacile. Mais quand l’und’entre eux est tué, lesExpendables jurent de levenger. Bien qu’en territoirehostile et donnés perdants, ilsvont semer le chaos chezleurs adversaires, et seretrouver à tenter de déjouerune menace inattendue – cinqtonnes de plutonium capables de modifier l’équilibre des forcesmondiales. Cette guerre-là n’est pourtant rien comparée à ce qu’ilsvont faire subir à l’homme qui a sauvagement assassiné leur frèred’armes…IznogoudCe soir sur W9ProofDemain soir sur MBC2> T É L É V I S I O NLES GENSRoselyne Bachelot21Il est une rumeur quidit qu'à Bagdad laMagnifique, un grandvizir répondant au nomd'Iznogoud a, plus quetout, envie de ravir letrône du calife HarounEl Poussah. Il veut,tout simplement, êtrecalife à la place ducalife ! Cet êtremauvais et teigneuxest prêt à tout pourparvenir à ses fins.Aidé de son fidèle maisstupide second, DilatLaraht, il n'a quequatre jours poursupprimer le calife, un homme bon et généreux. Si d'ici laprochaine pleine lune, il n'y parvient pas, il devra attendre deuxans pour retenter sa chance. Iznogoud développe des trésorsd'imagination afin de mettre le calife hors d'état de régner...La fille d'un mathématicien de génie doit surmonter le décès de sonpère qui souffrait également d'instabilité mentale. Elle tente d'yparvenir avec l'aide d'un ancien élève de son père qui vientchercher des preuves de son génie alors que sa soeur, qu'elle n'apas vue depuis longtemps, débarque pour mettre de l'ordre dansles affaires du paternel.L'histoire de la demande de carte depresse de Roselyne Bachelot sepoursuit. En mars dernier, lachroniqueuse du "Grand 8" affirmaitvouloir obtenir le précieux sésame. " Jesuis une journaliste engagée, et alors ?D8 me demande justement de donnermon avis. Et puis, tout le monde saitque Laurent Joffrin est de gauche etYvan Rioufol de droite, et ça ne gênepersonne. En général, quand je dis ça,on me rétorque : 'Ah oui, c'est vrai' "indiquait-elle à M , le magazine duMonde . Mais alors que RoselyneBachelot a finalement fait marchearrière,les équipes du "Grand 8" etLaurence Ferrari se sont vues refuser lerenouvellement de leur carte depresse. Une décision qui a mis l'exministredans une colère noire.Complément d'enquêteCe soir sur <strong>Fr</strong>ance 2Un an après l'électionde <strong>Fr</strong>ançois Hollandeà la présidence de laRépublique, quelbilan dresser desdébuts de sonmandat ? En raisonde la criseéconomique, lapériode a notammentété marquée par lahausse du chômageet par l'exil fiscal dequelquespersonnalités. Retourégalement sur lesscandales qui ont rythmé la vie politique et sociale dupays: viande de cheval vendue pour de la viande de boeuf,chute de Lance Armstrong et affaire Cahuzac. Gros planaussi sur le vote de la loi Taubira, qui a provoqué deprofonds remous dans le paysage public. Quels sont lespoints forts de cette première année ? Quels sont les atoutsde la <strong>Fr</strong>ance, sur le plan <strong>national</strong> et sur le planinter<strong>national</strong>? Quelles sont les raisons d'espérer ?Toutankhamon démasquéDemain soir sur <strong>Fr</strong>ance 5Zahi Hawass estun égyptologuequi bénéficied'une renomméemondiale. CetEgyptien a fait sesétudes aux Etats-Unis et estnotamment connupour avoir étél'artisan de larestauration duSphinx de Gizeh.Passionné, ZahiHawassentreprend uneenquête médico-légale sans précédent. Son objectif estd'en savoir plus sur l'identité des parents et des grandsparentsde Toutankhamon. Il décide de procéder à une sériede délicates extractions d'ADN. Ces prélèvementspermettront de mener à bien une contre-étude qui définirasi ce pharaon est bien le fils d'Akhenaton. Qui est la mèrede ce souverain ? Toutankhamon a-t-il pour mère lalégendaire Nefertiti ?Le secret des nuagesCe soir sur ArteDe plus en plus descientifiquesproposent demettre en relationle rôle de l'activitéhumaine et lephénomène duréchauffementclimatique.Géologues,astronomes etpaléoclimatologuesobserventl'évolutionclimatique dans uncontexte large de 500 millions d'années. D'après eux, leréchauffement doit être étudié en fonction de rapportscomplexes entre différents phénomènes. Ce documentairerend compte de ces recherches. Il présente les travaux deHenrik Svensmark, un physicien danois qui a mis encorrélation l'activité du Soleil, les rayons cosmiques et lesformations de la couche nuageuse, régulatrice destempératures terrestres.28, rue Ahmed Boualem Khalfiex-Burdeau, Alger centreQuotidien <strong>d'information</strong>s généralesEdité par EURL Express News aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida AyachiDIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi YacineSECRETAIRE GENERAL DE LARÉDACTIONMassinissa BoudaoudMAILredactio<strong>news</strong>@yahoo.frREDACTIONTél : 021 637 018SITEwww.algerie<strong>news</strong>.infoREDACTION EN CHEFTél/Fax : 021 637 016ADMINISTRATIONTél : 021 663 880Fax : 021 663 879PUBLICITÉ/MARKETINGTél / Fax : 021 663 693ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.Tèl : 021 737 678 / 021 737 128Fax : 021 739 559IMPRESSIONCentre SIADIFFUSIONExpress NewsTél/Fax : 021 298 300Les manuscrits, photos et tous autres documentstransmis à la rédaction, non publiés ne sont pasrendus et ne peuvent faire l'objet de quelqueréclamation.Copyright : La reproduction de tout article estinterdite sans l'accord de l'Administration.ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


22 PromoALGERIE NEWS Jeudi 20 juin <strong>2013</strong>


C U L T U R E23Sarah H./Algérie NewsLes chœurs de l'Armée Rouge à AlgerA vous faire oublier la guerre !Mardi 25 juin, le théâtre en plein air du Casif-Sidi <strong>Fr</strong>edj accueillait la deuxième et avant-dernière représentation d'unensemble mythique : les chœurs de l'Armée Rouge, qui se sont produits devant plus de 2000 spectateurs.La musique militaire serait rigide, propagandisteet atrocement factuelle,sans oublier sa fâcheuse relationdirecte avec la guerre… C'est dumoins l'idée reçue qu'ont la plupart d'entrenous,notamment les antimilitaristes et lespacifistes… Magistral démenti donnéavant-hier, par les très fantasques « Chœursde l'Armée Rouge » !40 vocalistes, 21 musiciens, deux solistes,14 danseurs et un Général-maestro… Leschœurs de l'Armée Rouge font leur entréesur scène dans un ordre impeccable etentonnent l'hymne <strong>national</strong>e russe, suiviede « Qassaman ». Dirigés par le généralVictor Eliseev, le chœur et les musicienstransforment pour ainsi dire notre hymne<strong>national</strong> avec un jeu de voix et des réarrangementsinstrumentaux qui restent à la foisfidèles à la tonalité originale en lui apportantune certaine fraicheur et beaucoup derelief.Ce sera donc le début d'une soirée hauteen couleurs, qui durera jusqu'à 23h et quirencontrera l'adhésion unanime du public.Le spectacle alterne chœur, chant, danse etmorceaux instrumentaux, rythmés par unemise en scène digne d'un travail d'horloger.On n'aura pas le temps de s'ennuyerpuisque la conception du spectacle basculeintelligemment entre des chants patriotiquessoviétiques, des titres universels, deschansons légères et même quelques standardsalgériens, sans oublier les performanceschorégraphiques, tantôt militaires tantôtfolkloriques.Les soldats artistes interprètent avec briodes titres phares du patrimoine soviétique àl'instar de « Le chant de la libération», « Lespartisans», « Katioucha », « Nachastrana » etla très populaire et diablement rythmée« Kalinka», portée par la voix du barytonEvgueni Poliaev qui reprendra égalementl'universelle « Bella Ciao ». La soliste NatalyaKurganskaya sera tout aussi impressionnante: en tenue militaire, en robe de soiréeou en robe traditionnelle maghrébine, elleirradie de grâce et chante avec aisance différentespalettes du répertoire universel, dontla plus remarquée fut celle de « Chehletlaâyani », dans laquelle le chœur masculinl'accompagnait avec jeu de voix et gestuelleassez cocasses…Un quintet à cordes, dont on remarqueraparticulièrement la « balalaïka » (instrumentrusse triangulaire dont le son est prochede la contrebasse), jouera deux instrumentauxqui mettront le feu au public : «C'est la vie » et « Aïcha » de Cheb Khaled.Le spectacle est, évidemment, traversépar plusieurs tableaux de danse effectués parune troupe mixte, variant entre marchesmartiales, ballets et danses folkloriques.D'une grande élégance, les danseurs sontsuccessivement dans la performance classiqueet la prouesse proprement physique, faisantpenser parfois à de véritables acrobatesprofessionnels. Les tableaux rivalisent enbeauté et en créativité et ajoutent donc auspectacle une touche sensuelle, appuyée parla complicité des choristes, dont la tenuemilitaire contrastait merveilleusement avecles couleurs chatoyantes des chorégraphes,particulièrement lorsqu'ils exécutent « LesCosaques » ou « La nuit des marins »…L'humour avait aussi sa place dans lespectacle, avec un choriste hilarant quichantait en imitant un bègue, produisantainsi un double effet de performance vocaleet de show théâtral décoiffant.Les chœurs de l'Armée rouge est uneœuvre en soit : mosaïque complexe de voixpuissantes et profondes, harmonie dans leton et dans le geste, esthétique désarmanteoù le militaire se fait sublimer par l'art, etsurtout cette dévotion parfois déconcertanteavec laquelle ces artistes se donnent généreusementsur scène.La troupe a été fondée en 1939 sous ladirection d'Alexandre Vassilivitch auquelsuccèdera en 1985 l'actuel chef d'orchestreVictor Eliseev. Depuis, l'ensemble se produitsur les cinq continents, dans un total de plusde 7000 représentations, devant plus de 20millions de spectateurs à travers le monde.« Les chœurs de l'Armée Rouge » est considérécomme la seule empreinte de l'Unionsoviétique qui n'a rien perdu de son prestigeni de sa popularité tant en Russie qu'àl'échelle inter<strong>national</strong>e. Ce succès jamaisdémenti est dû tout particulièrement à lamodernisation de son répertoire et ses misesen scène, ce qui lui a permis de conquérir unlarge public, se produisant sur les scènes lesplus réputées et devant les plus grandes personnalitésdu monde allant de la Reined'Angleterre au Pape Jean-Paul II.Sarah H.ALGERIE NEWS Jeudi <strong>27</strong> juin <strong>2013</strong>


Accusé de trafic de drogueReda Sika aujourd’huidevant le tribunalLe procès de l’artiste chanteur Réda Sika, accusé de trafic de drogue en 2011dans le cadre d’un groupe criminel organisé, aura lieu aujourd’hui devant letribunal criminel d’Alger présidé par le juge Omar Benkharchi, a-t-on appris hierde source judiciaire.AGENDACULTURELSalle El MouggarJusqu'au 29 juin : Sortie <strong>national</strong>e du filmcinématographique «Harraga blues» deMoussa Haddad à raison de 4 séances parjour : 14h, 16h, 18h et 20h .Jusqu’au 29 Juin <strong>2013</strong>,de 10h à 16h00 :Exposition de photographies de MeroueneOunar, sur le thème de l'enfance.BatnaDu <strong>27</strong> juin au 4 juillet, tous les soirs à partirde 22h00, Festival inter<strong>national</strong> de Timgad.Filmathèque ZinetCe soir à 20h: Projection «Quand Alger faitson cinéma», autour des web-docs «Un étéà Alger» ainsi que le court-métrage «L’île»de Amin Sidi Boumediène.Vendredi 28 juin à 20 h: Projection-débat dudocumentaire «Fidaï» de Damien Ounouri,en présence du réalisateur.Café NitchSamedi 29 juin à 14h30: Concert musicalavec Yanis Gr (Chant, guitare), Wawatag’(Rap) et Sofiane BnD (Solliste guitare), aucafé littéraire Nitch, sis au 3 Rue Ahmed-Bassa (Axe Didouche-Mourad).Musée <strong>national</strong>des beaux-artsJeudi 4 juillet à 17h30: Vernissage de lagrande exposition «L’artiste algérien et laguerre de libération» organisée dans lecadre du cinquantenaire de l’indépendance.Les gensTreize autres mis en cause sontégalement poursuivis dans cetteaffaire. Ils doivent aussi répondredu chef d’inculpation de constitutiond’une association de malfaiteurs,selon la même source.Steward à Air Algérie, Réda Sika avaitprofité de cette qualité, selon l’accusation,pour pouvoir acheminer lors de sesvoyages à Bamako (Mali) et en Espagnedifférentes quantités de cocaïne pour lecompte de l’accusé principal dans cetteaffaire, à savoir le dénommé F.Abdennour, un trafiquant de droguenotoire, a-t-on ajouté de même source.F. Abdennour, avait reconnu lors del’instruction avoir recruté, en 2008, ungroupe de stewards parmi lesquels figuraitRéda Sika pour l’acheminement desquantités "plus ou moins importantes"de cocaïne depuis Bamako et l’Espagne.Réda Sika avait nié, le long de l’instructionjudiciaire, les faits qui lui ont étéreprochés, reconnaissant cependant avoirconsommé de temps à autre de la droguesans pour autant la commercialiser ou latransporter.Les faits remontent à 2011 après queles services de sécurité d’Alger eurent étéinformés de "l’existence à Alger d’unréseau inter<strong>national</strong> spécialisé dans letrafic de cocaïne provenant de Bamako etd’Espagne" a-t-on encore appris auprèsde cette source.Il s’est avéré, après les informationsreçues, que le réseau dirigé par l’accusé F.Abdennour, avait chargé un groupe destewards travaillant à Air Algérie d’acheminercette drogue. Les services de sécuritésont parvenus le 2 octobre 2011 àarrêter l’un des stewards à l’aéroportHouari-Boumediene venant de Bamako"en ayant en sa possession une quantitéde cocaïne pure", avant d’interpeller lesautres accusés dont certains acheminaientde la drogue à partir de Bamakoou d’Espagne pour la remettre à des personnesqui se chargeaient, ensuite, soit dela commercialiser dans la capitale ou dela revendre au détail à des toxicomanes.R. C.Adila BendimeradToujours en détentionWeld El 15 rejugé le 2 juilletLe verdict du procès en appel durappeur tunisien Alaa Yaâcoubi,condamné à deux ans de prisonpour une chanson insultant la police, aété reporté au 2 juillet, a indiqué mardisoir son avocat. "L'annonce du verdictest reportée au 2 juillet avec refus de lalibération conditionnelle.Nous espérons que ça veut dire quela Cour va bien étudier le dossier, lesplaidoiries. Le combat continue", a indiquéMe Ghazi Mrabet. Dans un premiertemps, la Cour avait fait savoir auxdéfenseurs du rappeur, connu sous lenom de Weld El 15, qu'elle rendrait sadécision en fin d'après-midi. Mardi,pendant trois heures d'audience, unedizaine d'avocats a plaidé pour le respectde la liberté artistique et d'expression.Weld El 15, condamné le 13 juinaprès s'être livré à la justice en contestantsa condamnation par contumace àla même peine en mars, était vêtu d'unt-shirt noir portant dans le dos l'inscription"mains menottées, esprit libre"pour cette audience en appel dont ladate a été fixée en un temps record. Ils'est défendu au nom de la liberté artistique."C'est comme les scènes de violencesdans les films", a-t-il dit, au sujetde sa chanson baptisée "Les policierssont des chiens", dans laquelle les insultesfusent contre la police. Plusieursavocats ont usé des mêmes arguments etsouligné que la révolution de janvier2011 avait donné au peuple tunisien saliberté d'expression.R. C.Dans une lettre publiée hier sur les réseaux sociaux,l’actrice algérienne Adila Bendimerad dénonce lacensure dont elle a fait l’objet, ainsi que d’autresartistes, lors du dernier numéro de l’émision«Microciné» à la Chaine III. Présentée par notreconfrère Samir Ardjoum, l’émission avait pour invité,mardi dernier, Damien Ounouri, réalisateur dudocumentaire «Fidaï», Adila Bendimerad, leproducteur Jaber Debzi, etc. Deux séquences ont étécensurées par la direction de la chaîne et remplacéespar un morceau de musique : la lettre de SamirArdjoum sur le cinéma algérien et son lien avec leplan censuré de l’assassinat de Boudiaf ; et lecommentaire de Adila sur la suppression de«Microciné» dans lequel il s’interrogait sur lesraisons qui ont poussé les décideurs de la Chaîne IIIà interrompre une émission de cinéma aussiperformante. S. H.

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