l’infocommunesSARRIGNÉEFLes 2 e Foulées de Sarrigné auront lieule dimanche 19 <strong>mars</strong>. Renseignements :www.lesfouleesdesarrigne.comLa guinguette se situe en bord de <strong>Loire</strong>.BÉHUARDZZLa seule guinguette de l’île rouvre à PâquesDR.Quel promeneur de l’île de Béhuardn’a regretté de pouvoir un jour conclure sabalade en sirotant un rafraîchissement devant la<strong>Loire</strong> ? “Après plusieurs années en ville, nousvoulions exercer notre métier de restaurateursdans un endroit calme”, avouent Isabelle etJean-Paul Feuvrey. Depuis l’été dernier, cecouple de restaurateurs angevins est propriétairede La Croisette et du site d’un demi-hectare quil’entoure. Toute de bois vêtue, leur guinguetterépond aux normes environnementales, ainsiqu’à une demande touristique croissante. Ici,pas de chichi, mais des plats élaborés à base deproduits régionaux, servis en salle (50 couverts)ou en terrasse. “Chez nous, c’est madame etmonsieur aux fourneaux…”, note le restaurateur.De fait, l’ouverture de La Croisette a permis decréer deux emplois saisonniers. Soutenu par lemaire, le projet du couple a mis un peu de tempsà se concrétiser. “S’installer en bord de <strong>Loire</strong>signifie pas mal de contraintes, et c’est biennormal puisque nous avons choisi un site classéau patrimoine mondial de l’Unesco, mais le jeuen vaut vraiment la chandelle”, sourit Jean-PaulFeuvrey. La guinguette de Béhuard rouvre sesportes à Pâques, et les referme fin septembre.D’ici là, ses abords seront paysagés. NMn La Croisette, rue de la Boire, à Béhuard.Tél. 02 41 23 19 53. De Pâques àfin mai, les week-ends, de 11 h à 23 h.SOULAINES-SUR-AUBANCECCLe 6 mai, rendez-vous viticole et biologique au Domaine de RochambeauMaurice Forest applique les méthodesde l’agriculture biologique sur 17 ha.20MÉTROPOLE | <strong>mars</strong> - <strong>avril</strong> 2006 | N° 7Corinne Beauvallet.Installé depuis vingt ans à l’entrée de Soulaines-sur-Aubanceen venant de Mûrs-Erigné,Marie-Claire et Maurice Forest ont créé leDomaine de Rochambeau. Dix-sept hectares devignes à flanc de colline, sur un territoire schisteuxet escarpé, où le couple produit chaqueannée toute la gamme des vins de <strong>Loire</strong>. Lesamedi 6 mai, l’exploitation sera ouverte aupublic dans le cadre des “Rendez-vous dans levignoble” organisés par le Musée de la vigne et duvin et le syndicat professionnel “Vigneron indépendant”.“C’est une occasion supplémentaire defaire connaître nos produits et l’agriculture biologique”,se réjouit Maurice Forest. Depuis 1992,les viticulteurs ont en effet opté pour lesméthodes de l’agriculture biologique, excluanttout recours aux produits de synthèse.n Visite, de 15 h à 18 h, le 6 mai. Visite etdégustation commentée. Tél. 02 41 57 82 26.Courriel : rochambeau@wanadoo.fr
SAINT-CLÉMENT DE LA PLACEFDL’association des parents d’élèves organise un vide-greniersle dimanche 30 <strong>avril</strong>. Renseignements au, 02 41 39 95 89.SAINT-JEAN DE LINIÈRESEEHenri, depuis 17 ans sous le toit d’EmmaüsEn une année, Henri Troyons a “toutperdu”. Divorce, décès de sa mère et dépôt debilan de son entreprise de travaux publics.“Cela faisait beaucoup...” Sans enfant, quasiruiné, l’homme cloue le bec à la solitude enpoussant la porte de la communauté d’Emmaüs.C’était à Cherbourg, voici 17 ans… “Àl’époque, la marche a été haute. Je vivais richement.J’avais Mercedes et chauffeur ; puis, plusrien, même plus un toit…” À l’exception sansdoute d’un appétit de vivre et d’une devise,bonne conseillère : “Demain est un autre jour.”“Chez Emmaüs, j’ai trouvé un toit, une familleque je n’avais plus, et surtout un but : aiderceux qui avaient encore plus de problèmes quemoi”, témoigne-il. Après Cherbourg, Henricroise d’autres destins dans les communautésde Rennes, Limoges, Rodez… Depuis quatreans, il est responsable de la bimbeloterie etdes objets dans la salle des ventes d’Emmaüs,à Saint-Jean de Linières. “Je n’ai jamais étéun grand manuel... J’ai toujours aimé leslivres, les meubles, les objets. Mon standregorge de choses décalées. Je passe de lasimple tasse à café à la pendule XIX e … Ununivers passionnant qui véhicule des histoires”et quelques fêlures aussi, comme les hommes.Aujourd’hui, Henri partage une grande maisonà La Possonnière, mise à disposition parEmmaüs et perçoit, comme ses compagnons,une allocation pour son travail. “Je suis autonomeet responsable. Dans quatre ans, c’est laretraite. La vie en solitaire ne m’effraye pas.Dix-sept années sont passées... J’aimeraistrouver un logement à Saint-Jean de Linièreset continuer à venir donner un coup de main,ici.” À défaut de famille, Henri avoue s’être“attaché” à cette vie en groupe, sous un toitunique et, dans son cas, totalement salutaire.Nathalie MaireCoralie Pilard.Aujourd’hui responsablede la bimbeloterie,dans la salle des ventes d’Emmaüs.Douze logements supplémentaires au Sauloup début 2007Depuis l’incendie qui a détruit trois chambres, en2003, la communauté d’Emmaüs-<strong>Angers</strong> a unecapacité d’accueil de 40 à 42 lits sur son site deSaint-Jean de Linières. Elle dispose aussi de deuxlogements à <strong>Angers</strong> et d’une maison à La Possonnière.“Le sinistre a permis d’accélérer notreprojet de construction neuve”, explique le responsable,Jean Rousseau. La nouvelle résidencesociale des compagnons comptera 12 logementsde 30 m 2 chacun, dès 2007. Chose rare enFrance : tous seront modulables pour permettrel’accueil de couples avec un bébé. “Le logementreste un élément fondamental pour les compagnonsqui souffrent de solitude à leur arrivée,explique le responsable. Notre communauté est un21MÉTROPOLE | <strong>mars</strong> - <strong>avril</strong> 2006 | N° 7lieu d’accueil et un lieu de vie. Certains y passent,d’autres y restent longtemps… ” La communauté atoujours eu pour spécificité de ne pas fixer delimite dans le temps à l’hébergement. Aussi, lescompagnons angevins ont-ils été associés à laconception du bâtiment, accessible aux personnesà mobilité réduite. Le chantier, confié au bailleur<strong>Angers</strong>-Habitat, prévoit la réfection de la chaufferiede la communauté, exclusivement alimentée aubois de récupération. Le projet de 1M serafinancé à 80 % par les collectivités (<strong>Angers</strong> <strong>Loire</strong>Métropole, le Conseil général…), l’État, la fondationl’Abbé Pierre et des financeurs privés.Le Sauloup, à Saint-Jean de Linières.Renseignements au, 02 41 39 73 39.