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2009 – L'année des Coumans - Karcag

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<strong>Karcag</strong><strong>2009</strong> – L’année <strong>des</strong> <strong>Coumans</strong>


La ville de <strong>Karcag</strong>dans l’année du Congrès Mondial <strong>des</strong> <strong>Coumans</strong>La fédération tribale coumane-kiptchak fut originaire de l’Asie Intérieure et fit son apparition sur lessteppes est-européennes au milieu du 11 e siècle. En 1071, dans les annales russes les tribus furent mentionnéessur les frontières de la principauté de Kiev. En 1078, en tant qu’alliées <strong>des</strong> Petchenègues rebelles,elles apparurent déjà sur le territoire de l’Empire byzantin, au Bas-Danube. Sur les pages de leurhistoire européenne d’un siècle et demi, nous trouvons un bon nombre <strong>des</strong> guerres contre la Byzance etles principautés russes ; parmi ces campagnes quelques-unes atteignaient aussi la Hongrie. Dès 1095, <strong>des</strong>guerres hostiles se faisaient entre les <strong>Coumans</strong> et les principautés russes voisins du Nord, avec un succèschangeant. Les <strong>Coumans</strong> conquirent Kiev en 1203 et en 1219, comme alliés <strong>des</strong> Russes, ils portèrent lesarmes contre la Hongrie. En 1223 nous lisons de nouveau sur une alliance russe-coumane nouée contreles Mongols, mais les armées unies subirent une défaite la même année dans la bataille de Kalka.Les <strong>Coumans</strong> pénétrèrent en Hongrie pour la première fois en 1091 mais le roi Ladislas Ier les vainquitprès de la rivière Temes et repoussa avec succès l’attaque suivante. Les historiens croient que c’estgrâce à ces deux graves défaites que plus tard, les plus gran<strong>des</strong> campagnes <strong>des</strong> <strong>Coumans</strong> évitaient leRoyaume de Hongrie pour longtemps. Cependant les <strong>Coumans</strong> vivant dans la Valachie molestaientrégulièrement la Transsylvanie, c’est pourquoi en 1211 André II installa l’Ordre de Chevalerie Allemanddans la partie sud-est de la Transsylvanie. Quoique les chevaliers aient défendu le pays avec succès, en1224 le roi les chassa du pays à cause de leurs ambitions d’indépendance.Après la défaite de 1223 portée par les Mongols, une partie <strong>des</strong> <strong>Coumans</strong> vagabondait vers l’Ouestet reçut amicalement les missionaires qui arrivaient parmi eux. Influencé par les moines dominicains,le duc couman Barc se convertit au christianisme en 1227, et les tribus coumanes vivant au nord dufleuve Dniepr acceptèrent l’autorité du roi hongrois. (Désormais le « Roi de Coumanie » apparut aussiparmi les titres du souverain hongrois.) Pour pouvoir continuer la mission apostolique et pour diriger leservice religieux pour les <strong>Coumans</strong> déjà convertis, Robert, l’archevêque d’Esztergom, établit un évêchécouman à Milko. Quinze ans après la bataille perdue de Kalka, les Mongols déclenchèrent encore unefois leurs attaques vers l’Ouest. Suivant l’occupation <strong>des</strong> villes russes, l’armée de Batu Khan s’abattit surles <strong>Coumans</strong> : la première bataille perdue força Kuthen, le duc couman <strong>des</strong> steppes est-européennesà demander l’admission sur le territoire du Royaume Hongrois. Le roi Bela IV accueillit Kuthen et sonpeuple chaleureusement, en partie à cause du danger imminent <strong>des</strong> attaques mongoles mais aussi pour<strong>des</strong> raisons de politique intérieure. Selon les chroniques, à Pâques de 1239, environ 40 mille famillescoumanes arrivèrent en Hongrie en traversant le col de Radna.Le fait que les <strong>Coumans</strong> furent installés dans l’intérieur du pays causa plus tard de graves problèmes.Les <strong>Coumans</strong> noma<strong>des</strong> erraient accompagnés par de vastes troupeaux de bétail et détérioraientpartout les biens <strong>des</strong> agriculteurs. Dans peu de temps, <strong>des</strong> hostilités naissaient entre les tribus noma<strong>des</strong>et les Hongrois sédentaires ; la situation s’aggrava au printemps de 1241 et quand l’armée mongole semit en marche, Kuthen et sa famille furent assassinés à Pest. Au bruit de la mort de leur souverain, les<strong>Coumans</strong> se retirèrent du pays en le ravageant complètement. Les conséquences de l’invasion mongolesont connues pour tout le monde.Vers le milieu <strong>des</strong> années 1240, grâce au roi Bela IV qui dirigait la reconstruction du pays , les <strong>Coumans</strong>réapparurent en Hongrie et se logèrent au-delà de la rivière Tisza, dans la région entre le Danubeet la Tisza et sur les plaines transdanubiennes. Au 13 e siècle, les logements s’étendaient du milieu dela région de Tisza jusqu’à la rivière Temes. C’est de là que vient le nom géographique « la GrandeCoumanie ».<strong>Karcag</strong> – <strong>2009</strong>


disputes avec les gens <strong>des</strong> comitats furent réglées par le palatin et ce dernier assigna leurs capitaines.Les <strong>Coumans</strong> eurent le droit d’élire leurs supérieurs et les prêtres de leurs paroisses. Ils ne payaient nide taxe de port, ni celle de douane. En échange les <strong>Coumans</strong> offraient du service militaire, ce qui, au15 e siècle, se compléta d’une compensation en forme <strong>des</strong> produits agricoles, du bétail et, plus tard, del’argent dans le trésor royal.Les villageois coumans, n’appartenant pas à aucun suzerain, cultivaient leurs propres terres et rachetèrentla corvée en espèces.Après la domination turque, le calvaire <strong>des</strong> <strong>Coumans</strong> et <strong>des</strong> Iazyges continuait par la perte <strong>des</strong>privilèges. En 1702 la Cour vendit les trois arrondissements à l’Ordre de Chevalerie Allemand. En 1731la Maison Invalide de Pest reprit de l’Ordre les trois seigneuries. En 1744-1745, l’alliance <strong>des</strong> <strong>Coumans</strong>et <strong>des</strong> Iazyges, tout comme la force financière de leurs communautés leur permirent de saisir une rareoccasion: le 6 mai 1745 les <strong>Coumans</strong> rachetèrent officiellement leur ancienne liberté au prix de plus de500 mille forints et de la promesse d’envoyer au camp militaire mille cavaliers armés.Pendant le règne de la Maison Invalide, le 10 septembre 1734 <strong>Karcag</strong> devint bourg en obtenant ledroit de marché et c’était le moment où la ville put acheter ses régions limitrophes pour 43200 forints.Le 250 e anniversaire de la rédemption fut remémoré par les communautés de la Petite et de la GrandeCoumanie et par le pays <strong>des</strong> Iazyges. Un lieu de mémoire couman, inauguré en été de 1995 sur la collineKis-Hegyesbori près de <strong>Karcag</strong>, évoque la mémoire <strong>des</strong> ancêtres coumans, celle de la rédemption et del’ancien arrondissement couman.<strong>Karcag</strong>, la ville la plus peuplée de la Grande Coumanie, remplit les fonctions du chef-lieu départementalet du siège de la capitainerie coumane pendant 25 ans. Les temps confus de la contre-réforme,les disputes et les contraventions dans la ville calviniste de <strong>Karcag</strong> avaient pour conséquencele transfert <strong>des</strong> bureaux administratifs à Kunszentmárton, ville <strong>des</strong> Iazyges catholiques. Après cela, lebourg le plus peuplé de la Grande Coumanie ne redevint centre administratif qu’aux années 1850, notammentle chef-lieu de l’arrondissement impérial et royal de <strong>Karcag</strong>. Après la restitution de l’anciensystème administratif, il fut le chef-lieu de l’Arrondissement Grand Couman jusqu’en 1876, lorsquel’Arrondissement fut intégré au comitat Jász-Nagykun-Szolnok. Il est important de noter ici que les<strong>Coumans</strong> protestaient avec indignation contre l’assimilation dans le comitat et ils envisageaient leurville comme le centre d’un nouveau comitat indépendant. Il ne tenait pas aux <strong>Coumans</strong> que l’idée nese réalisa jamais.Le centre de la ville était la grande place construite en 1825 qui fonctionnait comme marché jusqu’àla fin <strong>des</strong> années 1960. A deux pas de la place se trouvaient l’hôtel de ville, les magasins <strong>des</strong> marchandsgrecs, l’abattoir et l’auberge. Lors de l’aggrandissement de la place, les fonctionnaires formèrent leprojet d’y installer les foires hivernales. Le premier puits artésien, construit en 1893, se trouva aussisur la place dont toute la longueur de 400 mètres fut pavée et canalisée en 1903-1904. Aujourd’huiun très beau parc décore le centre ville dont le bâtiment le plus remarquable est l’église protestante.Une église s’élèvait déjà sur ce lieu au début du 17 e siècle. Aussi est-il connu que le bâtiment religieuxconstruit vers 1618 se compléta d’un clocher en 1633. Trois ans plus tard la cloche elle-même fut fondueà Eperjes ; encore plus tard l’église devint entourée d’un mur. La petite église resta au servicede la communauté calviniste pendant 150 ans mais en 1743 elle était déjà au bout de s’écrouler. Leshabitants de <strong>Karcag</strong> se mirent à bâtir une nouvelle église, malgré le décret interdisant aux confessionsprotestantes la construction <strong>des</strong> églises. Le scandale éclata, la construction fut arrêtée et l’affaire, danslaquelle une enquête devait être menée par l’évêque d’Eger, devint connue même dans les bureaux deVienne. Les supérieurs de <strong>Karcag</strong> prirent la route pour Vienne avec <strong>des</strong> chariots bourrés dans le but decirconvenir les bureaucrates de la capitale impériale. Après avoir offert aux fonctionnaires d’énormespain de Debrecen, <strong>des</strong> bretzels, <strong>des</strong> pains d’épices et <strong>des</strong> tortues, les citoyens de <strong>Karcag</strong> obtinrent une<strong>Karcag</strong> – <strong>2009</strong>


atténuation de peine et la permission de reprendre la construction. La nouvelle église exista pendant50 ans. Quand les murs et les voûtes commençaient à se fendiller dans les années 1790, la paroisse s’engageade nouveau à la construction. L’église d’aujourd’hui se bâtit entre 1793 et 1797, selon les plans etpar l’exécution de Károly Rabl. Le bâtiment, malgré une grande rénovation en 1875 et plusieurs autrespetits travaux, ne changea pas remarquablement. Les reconstructions importantes touchèrent surtoutle clocher sur le balcon duquel un veilleur contre l’incendie surveillait la ville.En 1866 un couple aisé donna une orgue à la congrégation ; l’instrument fut rénové et agrandi en1906. La dernière reconstruction de l’église, de l’orgue et de l’horloge se fut entre 1989 et 2006, enplusiers étapes.La paroisse catholique romaine s’établit en 1769. Leur église fut construite entre 1771 et 1774 et sedressa sur la grande place jusqu’en 1901. A cause de la croissance du nombre <strong>des</strong> fidèles catholiques, lepetit bâtiment fut remplacé par une nouvelle église plus grande selon les plans de István Wind. Au côtésud de l’église se trouve la statue du roi saint Etienne, le patron de l’église.En 1770-1771, à l’est de la ville, sur le côté droite de la route de Debrecen (actuellement rue DózsaGyörgy), <strong>des</strong> lots à bâtir furent arpentés pour les habitants catholiques et ils reçurent également labutte Szôlôs. Ici se trouvait la première cimetière de la communauté catholique avec un glas qui se dressaitsur la butte et qui se compléta d’un calvaire en 1850-1852. Désormais l’ancienne butte coumanese nommait Kálváriahalom (« butte du Calvaire). Les stations, la statue et le campanile furent rénovésen 1993.En 1903, sur l’emplacement de l’ancienne église catholique romaine, au point de rencontre de l’actuellerue Bajcsy-Zsilinszky et de la grande place, un siège richement décoré fut construit pour les artisansde la ville. Tout près du bâtiment du syndicat se trouve le complexe touristique Nimrod, inauguréen 2008, qui se constitue d’un hôtel bio, d’un restaurant bio et d’un magasin aux produits bio.Entre la rue Bajcsy-Zsilinszky et l’église protestante se trouve un beau parc dont la construction futcommencée en 1884 par le chef du tribunal de <strong>Karcag</strong> qui ordonna aux prisonniers de planter <strong>des</strong> arbresautour du bâtiment du tribunal. Par la suite, les travaux continuaient selon les plans du floriculteurGábor Fogarasi et en peu de temps, la grande espace verte longeant la place du marché poussiéreuse etbourbeuse, devint très populaire. En 1892 le parc reçut le nom de Place Kossuth, plus tard tout le centreville se nommait ainsi. Parallèlement à la construction de l’Hôtel de Ville (1910-1912), le parc acquit saforme définitive par Ferenc Niemetz, floriculteur de Temesvár. C’est ici que furent érigés la statue deLajos Kossuth en 1906, le monument aux Morts de la 1 ère guerre mondiale en 1938 et celui de la 2 eguerre mondiale en 1992. La rangée <strong>des</strong> statues du parc est fermée par le drapeau du pays inauguréen 1935, qui fut démoli et puis rebâti en 1996. Sur le côté est de la place, au début de la promenade,se trouvent la statue de bronze de l’académicien Gyula Németh, fils de <strong>Karcag</strong>, et le puits Viktória,reconstruit en 2001 en souvenir de l’urbanisation.Le monument le plus vieux de la ville fut érigé vers 1808-1809 par <strong>des</strong> villes coumanes, près del’église protestante, en souvenir de la visite du palatin Joseph à <strong>Karcag</strong> le 16 et le 17 juillet 1805. En1997, le lieu du monument fut marqué par une colonne de marbre grise par la Comité d’Urbanisme.Dans le voisinage de la Place Kossuth, les visiteurs trouvent deux autres églises. L’église grecqueorthodoxe en l’honneur de saint Georges fut construite entre 1795 et 1798 par <strong>des</strong> marchands grecsde la région. Bien que la petite paroisse n’existe plus, le vieux bâtiment fut complètement rénové endehors et en dedans en 1991.La paroisse israélite de <strong>Karcag</strong> se fonda en 1854 et en quelques décennies, elle devint une communauténombreuse. La synagogue de la rue József Kertész fut bénie en 1899. Bien que le nombre de lacommunauté diminuait significativement au tournant du millénaire, le petit groupe fit rénover l’églisedans les années 1890. La synagogue est aujourd’hui classée comme monument historique.<strong>Karcag</strong> – <strong>2009</strong>


2 3145106 71.) L’Eglise catholique romaine 2.) Le buste de Szent István3.) Le Lycée Général, Lycée Sanitaire et Internat Áron Gábor 4.) La Synagogue5.) Le Temple protestant 6.) L’Eglise grècque orientale 7.) L’Ecole Elémentaire Protestante de la Grande-Cumanie<strong>Karcag</strong> – <strong>2009</strong>


213451.) La statue de bronze d’István Györffy 2.) Le relief de Sándor Szûcs3.) La statue du professeur Gyula Németh 4.) Le relief d’István Varró5.) Le Musée coman de la Grande-Cumanie nommé István Györffy 6.) Le relief du István Mándoky Kongur611


12346 71251.) Maison Folklorique de la Grande-Comanie2.) L’exposition à la Maison du potier 3.) La Maison de l’Artisanat4.) L’exposition à la Maison du potier 5.) La Coll. historique de Méd. et de Phar.<strong>Karcag</strong> – <strong>2009</strong>6.) La maison du garde du cimetière 7.) Moulin - Concasseur à meules


123541.) Le relief de Mihály Kováts2.) Le lieu de mémoire de Mihály Kovács 3.) Le Monument aux Martyrs d’Arad4.) Le Monument Millénaire de la Grande-Cumanie 5.) Le Monument aux Morts héoïques dela Ie guerre mondiale 6.) La Pieta comanienne613


2143145 61.) Le Moulin à vent2.) La Place commémorative comanienne 3.) La Maison d’acceuil4.) La Place commémorative comanienne 5.) La Butte de Calvaire 6.) Le Pont Zádor<strong>Karcag</strong> – <strong>2009</strong>


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SzékelykeresztúrNos villes jumeléesBácskossuthfalvaSzepsiLongueauSchwarzheideLongueauSchwarzheideKrosnoOdrzańskieSzepsi<strong>Karcag</strong>BácskossuthfalvaSzékelykeresztúrKrosno Odrzańskie<strong>Karcag</strong> – <strong>2009</strong>17


Székelykeresztúr390-395 mètres au-<strong>des</strong>sus du niveau de la mer, la ville de Székelykeresztúr se situe en Transsylvanie, au sudouestde l’ancien comitat Udvarhely, dans la vallée de Nagyküküllô où les ruisseaux Gagy et Fehérnyikós’unissent. C’est une ville que traverse la ligne secondaire Héjasfalva-Székelyudvarhely et la route d’asphaltedépartementale marquée DJ 122. Sa superficie est de 5000 acres, le nombre <strong>des</strong> habitants est 10600.La ville et la région sont faites pour l’agriculture où le grand nombre <strong>des</strong> heures ensoleillées et la largevallée fluviale contribuèrent à l’installation de l’homme préhistorique.La ville et ses environs sont habités depuis 7000 ans, les recherches archéologiques découvrirent les trouvaillesde plusieurs cultures anciennes. Nos ancêtres immédiats apparurent dans la région au 11e siècle. Lapremière indication écrite de la ville date de 1332 sous le nom de Sancta Crux (Sainte Croix). L’appellationhongroise se transforme plus tard en Kereszt Úr (« croix » et « seigneur ») évoquant ainsi la personnificationde la sainte croix. Sur le mont Jézuskiáltó (« Crieur de Dieu ») s’élevant au-<strong>des</strong>sus de la ville, une croix futérigée dans la commémoration<strong>des</strong> 144 victimes locales de la 1èreguerre mondiale. Un procès-verbalde l’église catholique nous informequ’en 1829, la remise enplace de l’ancienne croix en boissur le mont Jézuskiáltó fut déjàréclamée. Donc la tradition de désignerle mont par une croix estvieille de 200 ans au moins, probablementencore plus.Le village se nomma généralementSzitáskeresztút (szita = tamis,kereszt = croix, út = route) àcause du grand nombre <strong>des</strong> ses tamisiers,et ce n’est que vers la findu 19 e siècle, après avoir annexéKeresztútfalva, Fiafalva et Betfalva,que le nom Székelykeresztúrdevient officiel. Le préfixe « székely » (szekler) s’utilise depuis 1548 puisque 42 communautés portaient lemême nom de Szent-Kereszt (Keresztúr) en Hongrie historique.En 1495 le village fut déjà mentionné comme « oppidum » (bourg) et il fonctionna comme le centre de ladivision administrative indépendante Keresztúr-szék, plus tard celui de la sous-division du même nom. En1559 la reine Isabelle donna une lettre de privilège à la ville que les ducs de Transsylvanie renforcèrent l’unaprès l’autre. En 1590 la ville eut le droit de marché et tous ces privilèges facilitaient le développement versl’urbanisation. Les principes de la réformation furent accueillies favorablement dans la région et après 1548,la population se convertit à la religion unitaire fondée en Transsylvanie. Dans peu de temps, l’instituteurAndrás Bora se mit à l’organisation d’une école secondaire. Quoique l’école n’ait ouvert ses portes qu’en1793, elle fonctionne jusqu’aujourd’hui et porte le nom de son ancien gérant et bienfaiteur, Balázs Orbán.La communauté protestante prenant force dans la deuxième partie du 17 e siècle, ouvrit leur école en1631 et construisit une église au centre ville. En 1767 les catholiques récupérèrent leur propre église bâtie en1458, une église qui est aujourd’hui le monument le plus connu de la ville. Le grand poète Sándor Petôfi arrivadans la ville le 30 juillet 1849 et passa sa dernière nuit au manoir Gyárfás. La tombe légendaire, troisstatues et le poirier rappellent sa mémoire.La vie économique de Székelykeresztúr se fonde premièrement sur la production agriculturelle etl’élevage du bétail. L’industrie domestique et artisanale produisent surtout pour le marché local. La première18Székelykeresztúr – <strong>2009</strong>


usine, celle du lin, fut construite en 1901. L’écoled’instituteurs, fondée en 1870, jouait un rôle importantdans la vie intellectuelle de la ville, mais en 1925 la formationhongroise <strong>des</strong> instituteurs fut annulée et 30 ans plustard, en 1955 l’école fermit. Actuellement le bâtimentfonctionne comme l’Hôtel de Ville.Les collections du lycée unitaire constituaient la basedu musée de la ville, fondé en 1946, qui, depuis 1997, portele nom du directeur-fondateur, docteur István Molnár. Lemusée, grâce à ses collections de haute valeur dans les domainesde l’ethnographie, de l’histoire, de l’archéologie,<strong>des</strong> sciences naturelles et <strong>des</strong> beaux-arts, est l’un <strong>des</strong> muséesles plus importants de la terre <strong>des</strong> Szeklers. La sectionethnographique en plein air, la maison szekler de Kecset,les portes sculptées, les mécanismes industriels rustiques etla complète collection szekler de la région de Nyikó attirentun grand nombre <strong>des</strong> visiteurs.La source thermale naturelle de Székelykeresztúr setrouve à Sóskút (« puits salé ») ; la plupart <strong>des</strong> visiteurs dela source cherchent soulagement à <strong>des</strong> douleurs rhumatismales.Conseils de la Ville SzékelykeresztúrP-ta Libeertaii nr. 27.4180 Cristuru SecuiescSzékelykeresztúrRoumanieTél: 0040266206012Fax: 004066242709E-mail: office@keresztur.rowww.keresztur.roSzékelykeresztúr – <strong>2009</strong>19


BácskossuthfalvaLe village se situe dans l’ancien comitat Bács-Bodrog,dans le nord de la région actuelle de Bácska. Le villagefut fondé par les <strong>Coumans</strong> qui arrivèrent de larégion de Grande Coumanie en 1786. La consciencede l’origine coumane toujours existe dans l’âme <strong>des</strong>habitants. Bácskossuthfalva se trouve à 17 km au sudde la frontière hongroise, au coeur de Bácska, au milieude collines couvertes de champs de blés. Le visiteury est accueuilli par la vue de l’église au clocherrouge. La paysage charmant aboutit çà et là à <strong>des</strong>terres noires soigneusement cultivées qui sont entouréespartout de routes.Les visiteurs sont salués par les charretiers du villagequi lèvent leurs fouets, et ils sont renseignés parles commerçants aimables ou par les « vieilles bonnesfemmes » assises devant les maisons. Les grenouillescoassent dans le Krivaj entouré par les collines de Telecskaet le poumon n’a jamais assez de ce poids bienfaisant<strong>des</strong> feuillages.De nombreuses tombes avares révélant une formede vie agricole semi-nomade fut découvertes auxenvirons de Koplaló (« Crève-la-faim ») ; le chemin dudéveloppement jusqu’au village actuel industrialiséqui compte 5000 habitants fut sans doute une besognedure pour tous. Le <strong>des</strong>tin frappait maintes fois le village qui survit déjà plusieurs réinstallations mais lepeuple entêté <strong>des</strong> <strong>Coumans</strong> toujours tint bon.Au nord une grande piscine occupe le terrain etau sud, le village est bordé par un lac artificiel de 70hectares. Les avantages naturelles et le système institutionnelbien construit donnent ensemble de vraievaleur aux visites ; le tourisme de chasse et de vin offrenten même temps une expérience spéciale. Lescamps de jeunesse estivals ont une réputation internationale.Les visiteurs du village peuvent se renseigner duguide touristique local.Bácskossuthfalva vous attend à bras ouverts etvous invite à participer aux festivals de tradition et àmieux connaître l’ambiance et la beauté du village.Communauté de BácskossuthfalvaBácskossuthfalva • 24340 Stara Pac – srski P út 67. • SerbieTél: 00381631732647 • Fax:0038124741127E-mail: staramoravica@stcable.co.yuwww.staramoravica.co.yu20Bácskossuthfalva – <strong>2009</strong>


SchwarzheideInformations générales sur la villede SchwarzheidePosition: au sud de la province Brandenburg, dansla région Oberspreewald-Lausitz, sur la plaine deBas-Lausitz, au nord du fleuve Schwarze ElsterPopulation: approx. 6350 habitantsSuperficie: 3321 hectaresDroit de ville: depuis le 11 janvier 1967Villes jumelées:Krosno Odrzanskie (Pologne) depuis 2001<strong>Karcag</strong> (Hongrie) depuis 2004Piano di Sorrento (Italie) depuis 2005Citoyens d’honneur:Dr. Hans-Hermann Dehmel (depuis 2005)Dr. Sokrates Giapapas (depuis 2004)Schwarzheide et ses alentours• 15 minutes d’autoroute jusqu’à la région de lacsde Lausitz• Habitations facilement accessibles, entourées deforêts, de lacs et de champs• Les services de bases sont assurés par de diversespostes de vente, <strong>des</strong> entreprises artisanales et del’offre dans le domaine thérapeutique• 4 écoles maternelles, une école primaire,un centre de classes supérieures, un lycée• Utilisation <strong>des</strong> loisirs: cinéma, discothèque,bar, bowling, plusieurs associations, muséeethnographique• Hôtels, restaurants, pensions• Euro-Speedway de Lausitz à 15 minutes• Dresde, la capitale provinciale de la Saxe,à 30 minutesSchwarzheide01987Ruhlandr Str.102.Tél: 03575285-0Fax: 035752 85-599E-mail: stadtverwaltung@schwarzheide.dewww.schwarzheide.deSchwarzheide – <strong>2009</strong>23


Krosno OdrzaňskieCette ville pittoresque se trouve au bord de la rivièreOder, à l’ouest de la voïvodie Lubuskie, á 30 km de lafrontière germano-polonaise. L’agglomération deKrosno Odrzaňskie s’étend sur 21 mille acres, se diviseen 19 communautés dont la population compte 19mille habitants.Krosno Odrzaňskie est l’une <strong>des</strong> plus vieilles villesde Pologne. Les mille ans de la première mentionécrite de la ville fut célébré en 2005 (selon les chroniquesde Thietmar). Parmi les monuments toujoursexistants de la ville, il est important de mentionner lechâteau Piastowski datant de l’époque d’Henri leBarbu. Aussi est-il digne de remarquer l’église deSainte Hedwig de Silésie (épouse d’Henri le Barbu),l’église de Saint André et les restes <strong>des</strong> murailles du14e siècle. Un relief terrestre intéressant, de nombreux lacs, de vastes forêts (47% de la surface) et le réseaudéveloppé de routes: tous contribuent à rendre les environs de Krosno Odrzaňskie une site touristique pleined’attractions.Les collines et les vallées vertes donnent envie aux randonnées et aux excursions cyclistes. Les lacs deŁochowice et Osiecznica offrent de repos parfait par les plages renouvelées facilement accessibles par lesroutes de vélo.La faune et la flore du forêt favorisentla chasse ou la cueillette <strong>des</strong> champignons.L’Oder, la grande rivière de la ville,divise Krosno en deux: la basse ville pleinede monuments et la haute ville fonctionnantcomme centre d’habitation etadministratif. Les deux parties sont liéespar un pont impressionnant ayant plusde 100 ans. Au bord de l’Oder se trouvele port qui, en compagnie du châteauPiastowski et de la promenade, composele complexe port-château.La place du 11e Régiment dans lahaute ville invite à une promenadeagréable. La grande espace verte avec lelac, la fontaine, les allées et les bancs se font un décor parfait pour les différents festivals culturels et touristiques.Krosno Odrzaňskie attend à bras ouverts tout le monde dans cette belle région polonaise. Rendez-nousune visite pour sentir l’atmosphère de ce milieu dont l’histoire de mille ans est pleine de monuments et delégen<strong>des</strong>.Urząd Miasta w Krośnie Odrzaňskimul. Parkowa 1, 66-600 Krosno OdrzańskieTél: 068 383 5017, fax: 068 383 5122E-mail: sekretariat@krosnoodrzanskie.plwww.krosnoodrzanskie.pl24Krosno Odrzaňskie – <strong>2009</strong>


Programmes culturels et <strong>Karcag</strong>Journées commémoratives deMihaly Kovats – couronnement,défilé <strong>des</strong> hussards, commémorationEcole primaire Mihaly Kovats12-14 mai11e Festival Culinaire de Mouton Rue Kálvin, parc du Musée, parc de la Place Kossuth 26-28 juin18e Journées Culturelles de laGrande CoumanieLa broderie coumane et l’expositionde dentelle aux fuseaux<strong>Karcag</strong>Centre Culturel Déryné20-23 août19 août – 11septembreFestival Culturel de la Coumanie,Rencontre <strong>des</strong> groupes de jeunessefolkloriques <strong>des</strong> villes jumeléesCentre Culturel Déryné20 aoûtDéfilé <strong>des</strong> moissonneurs <strong>Karcag</strong> – centre ville 20 aoûtConcert du groupe „Visagesfamiliers”Place Kossuth20 aoûtFeu d’artifice Place Kossuth 20 aoûtFête de la Pain – Rencontre <strong>des</strong>Meuniers, concours culinaire<strong>des</strong> plats meuniers, exposition,présentation de livresAuberge Szélmalmi21 aoûtBal <strong>des</strong> Moissonneurs Stade de ville 21 aoûtJournée de chasse du DépartementJász-Nagykun-SzolnokParc du Musée et l’espace près du Caserne22 aoûtConcours <strong>des</strong> pêcheurs Lac Téglagyári 23 aoûtExposition de Lajos Luka vannier,artiste folkloriqueMusée Couman Istvan Györffy23 août -septembre1er Congrès Mondial <strong>des</strong> <strong>Coumans</strong> Zuglóger- Erzsébet liget 26-27 septembre15e Journées Equestres de <strong>Karcag</strong> Zuglóger 10-11 octobrewww.karcag.hu<strong>Karcag</strong> – <strong>2009</strong>25


Informations d’utilité publiqueMairie Municipale5300 <strong>Karcag</strong>, Kossuth tér 1.Tél.: (59) 500-610E-mail: phkarcag@ph.karcag.huwww.karcag.huAmbulance:5300 <strong>Karcag</strong>, Zöldfa u. 48.Tel.: (59) 311-803 ill.104Commissariat5300 <strong>Karcag</strong>, Kossuth tér 1.Tél.: (59) 500-250 ill. 107Pompiers5300 <strong>Karcag</strong>, Madarasi út 2.Tél.: (59) 503-111 ill. 105Hôpital et DispensaireGábor Kátai5300 <strong>Karcag</strong>, Zöldfa u. 48.Tel.: (59) 507-111Institut <strong>des</strong> médecins de famille5300 <strong>Karcag</strong>, Széchenyi sugárút 27.Tél.: (59) 311-233Pharmacies:Pharmacie Oroszlán /Lion/5300 <strong>Karcag</strong>, Kórház u. 4.Tél.: (59) 503-222Pharmacie Kígyó /Serpent/5300 <strong>Karcag</strong>, Horváth Ferenc u. 1.Tél.: (59) 503-015Pharmacie Berek5300 <strong>Karcag</strong>, Kiss Antal u. 3.Tél.: (59) 312-448Pharmacie Betánia5300 <strong>Karcag</strong>, Szabó József u. 14.Tél.: (59) 314-277Station de Chemin de Fer5300 <strong>Karcag</strong>, Vasút u. 101.Tél.: (59) 311-110Station terminale <strong>des</strong> autobus5300 <strong>Karcag</strong>, Széchenyi tér 5.Tél.: (59) 311-052Poste5300 <strong>Karcag</strong>, Széchenyi sugárút 4.Tél.: (59) 311-214Stations d’essence:MOL5300 <strong>Karcag</strong>, Madarasi út 13.Tél.: (59) 400-028Grande-route No. 4, tél.: (59) 312-315OMV5300 <strong>Karcag</strong>, Madarasi út 61.Tél.: (59) 311-800Cuman-Oleum Kft /Sarl/5300 <strong>Karcag</strong>, Szivárvány u. 2/ATél.: (59) 314-422Musée de la Grande-Comanie IstvánGyörffy5300 <strong>Karcag</strong>, Kálvin u. 4.Tél.: (59) 312-087E-mail: karcagimuzeum@kun-land.huCentre de Cultureet Jeunesse Déryné5300 <strong>Karcag</strong>, Dózsa György u. 5-7.Tel.: (59) 503-402E-mail: info@derynekarcag.huwww.derynekarcag.huBibliothèque Municipale Csokonai5300 <strong>Karcag</strong>, Dózsa György u. 29.Tel.: (59) 503-152E-mail: vcsk@mail.vcsk.huwww.vcsk.huBureau TOURINFORM5300 <strong>Karcag</strong>, Dózsa György u. 5-7.Tel.: (59) 503-225E-mail: karcag@tourinform.hu26<strong>Karcag</strong> – <strong>2009</strong>


Bureau de VoyageKun-Mediátor5300 <strong>Karcag</strong>, Táncsics körút 15.Tel.: (59) 401-049E-mail:kun-mediator@kun-mediator.huMoulin à Vent5300 <strong>Karcag</strong>, Vágóhíd u. 22.Tel.: (59) 311-411Auberge Szélmalmi5300 <strong>Karcag</strong>, Vágóhíd u. 1.Tél.: (59) 311-954Poterie Sándor Kántor5300 <strong>Karcag</strong>, Erkel Ferenc u. 1.Tél.: (59) 312-087Maison Folkloriquede la Grande-Comanie5300 <strong>Karcag</strong>, Jókai u. 16.Tél.: (59) 312-087Maison du garde-cimetièreÉszaki temetô, Külterület 3.Tél.: (59) 312-967Exposition d’histoire <strong>des</strong> Médecins etPharmacies5300 <strong>Karcag</strong>, Széchenyi sugárút 45.Tél.: 30/4577-309Moulin - Concasseur à meules5300 <strong>Karcag</strong>, Kisújszállási út 18.Tél.: (59) 311-252Atelier de Sándor Györfi5300 <strong>Karcag</strong>, Széchenyi sugárút 56.Tél.: (59) 503-382Centre du Sport5300 <strong>Karcag</strong>, József A. u. 1.Tel.: (59) 311-954Présentation de la ville de <strong>Karcag</strong>:György ElekTraduction: Beneford Kft. BudapestCo-financed by the European Unionwithin the programme “Europe forCitizens” 2007 – 2013.Photos: Attila HangyásiArchives de Photographies de<strong>Karcag</strong> et <strong>des</strong> villes jumeléesCarte: Firbás –TérképstúdióEdité par: Katalin GaraiDirecteur de la publication:dr. Sándor FazekasPublié par: la Mairie de <strong>Karcag</strong>Imprimé dans le Studio Graphiquerinoceros à <strong>Karcag</strong><strong>Karcag</strong> – <strong>2009</strong>27


4038393237573130854294536554751 355328 26 3433 18 4827 2449Ko suth Lajos tér3 162 4 515176,7 501452251011919202156124113Orvos- ésPatikatörténeti Kiállítás22234243464411. La Place commémorativecomanienne2. Le Temple protestant3. Le Drapeau National4. La Pieta comanienne5. La statue de Kossuth6. L’Ecole Elémentaire Protestantede la Grande-Cumanie7. Le relief de János Kálvin8. La Maison de Fiches9. Le Musée coman de la Grande-Cumanie nommé István Györffy10. La statue de bronze d’IstvánGyörffy11. 28 Le relief du István MándokyKongur12. La Maison du potierSándor Kántor13. La Maison Régionale de laGrande-Cumanie14. l’Hôtel de Ville15. Le Monument aux Mortshéoïques de la Ie guerremondiale16. Le Puits Viktória17. La statue du professeur Lescuriosités mentionnées: GyulaNémeth18. La Synagogue19. L’Eglise catholique romaine20. Le buste de Szent István21. La Poste22. La Coll. historique de Méd. etde Phar.23. La tcharda Morgó24. Le bâtiment du TribunalInformations d’utilité publique25. La maison pour la Jeunesse á<strong>Karcag</strong>26. La Maison <strong>des</strong> Vieux27. Le Lycée Général, Lycée Sanitaireet Internat Áron Gábor28. L’Eglise grècque orientale29. Le Monument Millénaire de laGrande-Cumanie30. Les Établissements de BainsThermaux et Plage31. L’hôpital et DispensaireGábor Kátai32. La maison du garde ducimetière33. Le Centre de Culture et deJeunesse d’aujourd’hui34. Le Bureau Tourinform35. La Maison de l’Artisanat36. La Bibliothèque MunicipaleCsokonai37. La Butte de Calvaire38. Le Moulin à vent39. La Maison d’acceuil40. Le Pont Zádor41. Moulin – Concasseur à meules42. Le Manège coman43. le bâtiment de l’École SecondaireSpécialisée Agricole, Lycée etCollège Sámuel Szentannai.44. l’Institut de Recherces duCentre <strong>des</strong> Sciences Agraires del’Université de Debrecen45. La Porte sicule46. Station de Chemin de Fer47. Bus Terminal48. La Halle du Marché49. Pompiers50. Commissariat51. Bureau de VoyageKun-Mediátor52. Nimród Bio-Hôtel etRestaurant Bio53. Sárgaház Restaurant54. Orthovis Sarl55. Kun-Sped Sarl56. Kerekcipó Sarl57. rinoceros Graphique Stúdió

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