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reporter 40 - Leica Geosystems

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20 30 <strong>40</strong>50REPORTER <strong>40</strong>Le magazine de <strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong>MADETO MEASURE


Prêt pour le nouveau millénaireAvec ce <strong>40</strong> e numéro duReporter, <strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong>ouvre un nouveau chapitrede l’histoire de l’entreprise.Grâce aux changementsparmi les actionnairesprincipaux nous avons puaugmenter le capital, ce quinous permet de satisfaireencore mieux les besoins denos clients et de nosmarchés. En même tempsnous lançons une nouvellegénération de tachéomètresd’un excellent rapportqualité/prix pour desexigences professionnellestrès avancées.DONNEES DE PUBLICATIONDirecteur de la publication<strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong> AG, CH-9435 HeerbruggPresident & CEO: Hans HessDirecteur de la rédaction<strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong> AG, CH-9435 HeerbruggPeter Bumbacher, Leiter StrategischesMarketingFax: +41 71 727 46 89Internet:Peter.Bumbacher@email.leica-geosystems.comNotre chemin vers lenouveau millénaire reposedonc sur une base stable etnos objectifs pour l’avenirsont clairement définis.Investcorp Londres, notrenouvel actionnaireprincipal, a repris <strong>Leica</strong><strong>Geosystems</strong> pour 450 millionsde francs suisses deLancet Investments B.V.Cette transactionn’entraînera pas de changementsau sein de l’équipedirigeante internationale,domiciliée à Heerbrugg(Suisse), ni parmi nos 2200collaborateurs environ.Avec l’introduction enbourse nous cherchons àmoyen terme à renforcernotre excellente positionsur le marché de l’arpentagedont nous détenons 20%des parts de marché. Pourvous, en tant que clientceci signifie: grâce à cettebase financière élargie<strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong> disposede moyens supplémentairespour le développementde nouveaux produits ettechnologies ainsi que pourdes initiatives commercialeset l’amplification desprestations de service.Au cours de l’exercice1997/98 <strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong>a augmenté son chiffred’affaires de 10% à 460 millionsde francs suisses,une tendance qui s’estégalement manifestée cetteannée. Malgré ou grâce auxinvestissements annuelsd’environ 50 millions defrancs suisses faits dans ledomaine de la recherche etdu développement, lesbénéfices ont augmentédans la même mesure.Et voici pourquoi je suisconvaincu que nous allonscontinuer à ce rythme.Avec votre jugementprofessionnel il voussuffit de regarder deplus près nos nouveauxtachéomètresTPS1100 ProfessionalSeries et TPS300Basic Series. Surl’ensemble dumarché mondialnous sommes bienles seuls à offrir une tellepalette d’avantages.Prenons par exemple lesTPS1100 ProfessionalSeries: La saisie en massede points avec un gain detemps de 50%, le choixentre 5 modèles d’instrumentsavec des degrésd’automatisation différents,4 catégories de précisionentre 1,5’’ et 5’’, commandede l’appareil entièrementsans fil et transmission dedonnées avec télécommandeRCS1100 – tout cecicombiné au premiertachéomètre disposant d’undispositif de mesurecoaxialement intégré quimesure sans réflecteur. Sivous voulez en savoir plus,ouvrez ce numéro à lespages 15 et 16.Nous allons continuer sur lavoie de la croissance ennous concentrant sur dessolutions intégralesinnovatrices qui fournironsà nos clients les avantagesdécisifs par rapport à laconcurrence. Je vous inviteà nous accompagner surnotre chemin vers leprochain millénaire.CordialementRédactionPeter Bumbacher, Waltraud Strobl,Fritz Staudacher (Stf)Maquette et réalisationNiklaus FreiHans HessPresident & CEO<strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong>TraductionDogrel AG, St. MargrethenCouverture: Pont OresundPhoto: Scandia PhotopressParutionReporter est publié trois fois par an enanglais, français, allemand, espagnol etjaponais.Toute reproduction ou traduction, mêmepartielle, est soumise à une autorisationpréalable par écrit de l’éditeur.Reporter est imprimé sur du papierfabrique sans chlore, selon des procédéscompartibles avec la protection del’environnement.© <strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong> AG, Heerbrugg,Novembre 1998, Imprimé en SuisseDate de remise des manuscriptsJanvier 7, 19992Avec le prospectus «Prêt pour le nouveau millénaire»vous pouvez faire un excellent tour d’horizon de<strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong>. Demandez à votre conseiller <strong>Leica</strong> oucommandez-le avec la carte ci-jointe.


SommaireEditorialChère lectrice,cher lecteurCadastre moderne despropriétés et de l’environnementen BiélorussieAu centre de l’EuropeCentrale naît le cadastre leplus moderne de notreépoque. Une combinaisonde photogrammétrie, GPS,tachéométrie et GIS permetd’avancer rapidement.page 8Une communication fixe suret sous l’OresundEn l’an 2000 la communicationfixe entre la Suède etle Danemark sera devenueréalité. Nous avons discutéavec les géomètresresponsables de cetteconstruction millénaire.page 4Point des rencontresprofessionnelles destopographesSous la devise «Développerla profession dans unmonde en développement»des experts reconnus dansle monde entier se sontréunis à l’occasion du21 congrès de la FIG àBrighton, station balnéaireanglaise.page 12La devise de <strong>Leica</strong><strong>Geosystems</strong> «Mesurer etcontrôler l’environnement,son infrastructure et sesressources et en dresser descartes» inscrite dans nosobjectifs commerciaux,caractérise également lesactivités professionnelles debon nombre de nos lectriceset lecteurs. Due à l’intégrationcroissante d’unemultitude de données dequalité au GIS ou au SIT,beaucoup de clients de <strong>Leica</strong><strong>Geosystems</strong> sont amenés àaccepter de nouvellesresponsabilités, ce qu’ilfont volontiers. Dans laBielorussie, les spécialistesse voient confrontés à undes cas les plus gravesconcernant la documentationde l’environnement. Dans cenuméro vous trouverezégalement un article sur laconstruction des tunnels etponts franchissantl’Oresund, où il a fallu éviterdes dégâts possibles pourl’environnement dès laplanification.Les exemples cités lemontrent très bien: sansgéomètres équipésd’instruments modernes ilserait impossible de menerà bien ces tâches.Etudes hydrologiques enGrèceUne nouvelle génération detachéomètres <strong>Leica</strong>CordialementL’interprétation basée surl’orthographie représente denombreux avantages. Le Dr.Maria Lasaridou le démontrede façon impressionnanteconcernant des tâches dansle domaine de l’hydrologie.page 11Avec les TPS300 Basic Serieset TPS1100 ProfessionalSeries, <strong>Leica</strong> lance unenouvelle génération detachéomètres intégrés avecde nombreux avantages.page 15Waltraud StroblBrand & Image PlanningManager3


Une communication fixe sur l’OresundL’Europe se rapproche!Ce rapprochement ne selimite pas seulement auprocessus politique maisest également soutenu parl’exécution de gigantesquestravaux d’infrastructure.Des endroits autrefoissitués à la périphériedeviennent souvent denouveaux centres économiques.En l’an 2000, sansêtre obligés de prendrele bateau ou de fairel’immense détour par laFinlande et la Russie, lesSuédois et Norvégienspourront enfin se rendre àpied sur le continenteuropéen et – s’il le veulent– même jusqu’enAngleterre sans se tremperles pieds. Révolu le tempsdes bateaux viking et –partiellement – despaquebots modernes grâceà la première communication„par voie de terre“entre la Suède et leDanemark actuellement enconstruction. De cetteliaison entre Copenhagueet Malmö naît le plus grandcentre économique etcommercial scandinaveavec plus de 3 millionsd’habitants.4L’influence de deux grandsprojets d’infrastructurede la circulation réalisés aucours des deux dernièresdécennies est à la base decette nouvelle mobilité enEurope du Nord: D’une partla liaison «par voie de terre»entre le continent et l’îledanoise Sjaelland par leGrand-Belt, une communicationde ponts et tunnelsde 17 km de long qui a étéinaugurée en juin 1998.D’autre part la liaison entrela France et l’Angleterre parla Manche où pendant10 ans des géomètresfrançais et anglais ont dirigéles équipes de perçage pourconstruire l’Eurotunnel(42 km). Tout comme pources deux projets, ce sont lessystèmes de <strong>Leica</strong> quifournissent les coordonnéeset directions exactes auxgéomètres et constructeursresponsables sur le chantierde l’Oresund.Une combinaison de ponts ettunnels pour triompher sur16 km de mer agitée.La liaison de l’Oresundtraverse un détroit de 16 kmde large pour lier Copenhagueet Malmö. Devantl’île de Sandholm, une îleartificielle a été remblayéepermettant le passage entreles tunnels et les ponts.Ce concept reflète en partiecelui de la constructionroutière au Grand-Belt où lepassage entre ponts/tunnelsa été réalisé sur une îlenaturelle (Sprogoe) et assezLe projet de l’Oresund lie Copenhague (à droite) à Malmö. Voici à vued’oiseau l’aspect qu’il aura en l’an 2000, quand il sera terminé.Courtesey: Oresund Archive.isolée de la ligne dechemins de fer en directionOuest-Est.Lors d’un voyage enScandinavie, les véhiculeset trains qui fréquentent laroute à quatre voies et lesrails descendent à lahauteur de l’aéroport deCopenhague à Kastrup dansle tunnel de 3750 m sousl’Oresund pour réapparaîtredu côté ouest d’une îleartificielle de 4210 m delong. En direction Ouest-Estcette île est divisée en deuxpour des raisons qui serapportent à la protectionde l’environnement et à latechnique des fluides et estéquipée d’un pont de 600 mde long. De cette îleartificielle, un pont d’accèsde 3,1 km de long mène auviaduc de l’Oresund. Ceviaduc de 1,1 km de longest le monument le plusimpressionnant et le plusvisible dans le paysage platde la Baltique et en mêmetemps la construction laplus élevée de Suède. Surun autre pont de 3,6 km delong qui relie le viaduc etla côte scandinave, lesvoyageurs continuent endirection de la péninsulescandinave jusqu’àLernacken, dans la banlieuede Malmö. La longueurtotale des trois ponts quitraversent l’Oresund est de7480 m. Ces ponts à deuxétages sont conçus pour letrafic ferroviaire et routieret consistent en poutresmétalliques fermées hautesde 11 m et longues de120 respectivement 1<strong>40</strong> m.Les rails se trouvent àl’intérieur des poutres et les4 voies sont au-dessus, surla couverture bétonnéeprécontrainte transversalementde 23,5 m de large.Grâce à la hauteur depassage de 57 m sous leviaduc les naviresocéaniques peuvent passerpar le goulot de l’Oresunddans le Canal Flinteren quiest légèrement désaxé etdragué.Le lac des cygnesUne immense activité règneaussi bien à l’Ouest sur lechantier du tunnel deCopenhague que sur lechantier des ponts à Malmö.Au port de Lernackens’élèvent les 100 m de lagrue flottante «Svanen»(longueur des pontonsenviron 100 m, largeur72 m) et les poutres enbéton armé. Cette grueen forme de cygne a déjàfait preuve de sa capacitéde levage (8700 t) et de saprécision sur d’autreschantiers dans d’autreseaux; d’abord au Grand-Beltet ensuite au Canada de


l’Est au chantier du grandpont sur l’île de St. Edward.Bien avant que la grue nenavigue vers sa destination,les géomètres de Sundlinkont déterminé les positionsdes piles de pont dans lamer. Dans des fouillessous-marines sur le sol dechaux/grès ils fixent desplaques de fondation (pads)avec une tolérancealtimétrique de ±5 mm.Ensuite, la grue flottantepose les corps de fondation(pier-caissons), préfabriquésau port, pour les pilesdu pont au centimètreprès sur ces plaques defondation. Au fond de lamer les pier-caissons sontfixés avec du mortiersous-marin. Ensuite la grueamène à l’Oresund lestiges des piles de ponts(pier-shafts) de différenteshauteurs et faites surmesure et finalement lesdeux parties seront assembléespour former une des51 piles des deux pontsd’accès.Les 49 poutres en bétonarmé de la superstructuredu pont avec une portée de120 respectivement 1<strong>40</strong> mainsi que les poutres duviaduc qui peuvent peserjusqu’à 5550 t sont préfabriquéesà terre, transportéesavec la grue et placéesexactement dans la ligne dupont.En revanche il a fallu desbateaux du type catamarantirés par cinq remorqueurspour transporter les deuxcaissons des pylônes carleurs mesures dépassaientles capacités de la grue.A l’aide du GPS on adéterminé en avril 1997 leurposition à 75 mm près. Surplace on est actuellementen train de bétonner selonle procédé grimpant lespylônes de 203,5 m de hautdu pont à haubans avecune portée de 490 m.Un système d’arpentagefermé pour le positionnementL’exactitude de la grue estdue à la possibilité demanoeuvrer son énormepuissance de façon ultrapréciseet aux informationsqu’elle reçoit continuellementen temps réel dusystème d’arpentage duservice topographique deSundlink. Il y a deux ans, ausein d’une petite équipe,Uwe Krause, le géomètreen chef, a développé lematériel et le logiciel pourun système d’arpentagepermettant aujourd’huil’emploi de la grue. Lesystème comprend toutesles données de la navigationexacte de la grueflottante jusqu’au positionnementprécis des élémentsde construction à l’Oresundet montre continuellementsur trois écrans lespositions et déviations.Au chantier des ponts del’Oresund on s’est servi desinstruments de <strong>Leica</strong> et dulogiciel APSWin pourmesurer les angles, lesdistances et les tassements.Ces données sont réuniessoit de façon électroniquesoit par radio au Servicecentral de mesurage etpartiellement à l’espace demesure de la grue a l’aidede terminaux <strong>Leica</strong> RCS1000 et sont intégrées –si nécessaire – dans la banquede données soutenuepar le GPS.Le réseau DKS comprendactuellement 6 stations<strong>Leica</strong> GPS permanentes auDanemark, en Suède et surl’île artificielle. Le réseauenvoie des signaux deréférence au format RTCMSC104 pour des mesuragesGPS en temps réel et il estaccessible par le formatRINEX.Vue zénithale aux piliersgéantsNous avons voulu savoir duchef du service topographiquepourquoi il utilisaituniquement des tachéomètresintégrés et desthéodolites de <strong>Leica</strong> pourmesurer sur le chantier desponts de l’Oresund.Uwe Krause: «Cettedécision n’a pas été prisespontanément ni au hasard.Nous l’avons prise au coursdes analyses des exigencesdu chantier que nous avonsfaites.De l’eau en haut et en bas:la réalité dure d’un chantierdans lequel les hommes et lesinstruments doivent faire leursépreuves.Avec le GPS nous n’aurionspas pu garantir la précisionrequise pour la constructiondes ponts. Par contre nousnous en sommes servis lorsdes contrôles et de lanavigation approximative.Or, nous nous sommesconcentrés sur le arpentageclassique et ses technolo-5


gies modernes. Dès ledébut tous les spécialistesont reconnu que pour lespiliers et pylônes de plus de200 m de haut il fallait desinstruments permettant unevisée zénithale réciproque.Et la seule solution pratiqueet cohérente était celle de<strong>Leica</strong>. Il n’existe passeulement la possibilitéd’équiper les tachéomètresintégrés et théodolitesd’oculaires coudés, prismespentagonaux et d’autresaccessoires mais il estégalement possible de viserzénithalement. Il suffit deplier la poignée del’instrument vers le haut.»Le spécialiste de <strong>Leica</strong> esttout de suite sur place etoffre des prestations fiables.Actuellement le viaduc s’élève de la mer comme une plate-forme pétrolière. Le pont d’accès construitdepuis la terre ferme suédoise s’approche rapidement. Photo: <strong>Leica</strong>/StaudacherCe sont les grands chantiersavec des exigencesextrêmes qui révèlent lanécessité de facteurscomme l’uniformité del’utilisation et la compatibilitédes instruments en plusde la précision et de lafiabilité requise. Autreatout: la proximité, le tempsde réaction limité et laqualité des prestationsgaranties par le fabricant.Uwe Krause, le géomètreen chef: «Nos équipestravaillent par roulement etnous devons pouvoir lesjoindre à tout moment.L’utilisation homogène avecdes processus programmablesconcernantl’acquisition et la poursuiteTrois des quatre pylônes duviaduc sont encore en construction.Après avoir fixé lescaissons avec des consolesancrées dans le béton, on ainstallé un réseau géodésique.Ce réseau a d’abord été mesuréà l’aide de GPS statique etensuite contrôlé de pylône àpylône avec des stations totalesTCA1800. Les coordonnées despoints fixes ont été déterminéesdans une compensation duréseau au système localDKS-GPS.6de données – comme lepermet le tachéomètreTCA1800 avec le logicielAPSWin – diminuent lacomplexité du travail etaugmentent la sécurité.Tout comme les équipes deconstruction, nosgéomètres doivent sortirpar tous les temps. Enpleine mer ils se retrouventsur les grues flottantes,les plates-formes deconstruction et sur lespiliers et pylônes. Lenombre d’appareilsdéfaillants doit donc êtretrès restreint. Et si – malgrél’entretien consciencieux etl’ample service de calibragepropre au département –un instrument tombe enpanne, le support informatiquedu fabricant doit êtreefficace. Personne ne veutni peut accepter des tempsd’attente onéreux sur unchantier».Avant de se décider définitivementpour la gammecomplète des appareils<strong>Leica</strong>, l’équipe d’arpentagede Sundlink les a testés surplace. Uwe Krause: «Cen’est pas ici à Malmö quej’ai connu le service de<strong>Leica</strong>. Déjà sur mon dernierchantier – celui du métro àAthènes – j’ai fait de bonnesexpériences avec leurconcept de service et leursupport. Actuellementnous travaillons avec38 appareils de <strong>Leica</strong>,surtout stations totalesTCA1800 dont la plupartsont équipées de modemsradiospour la transmissionde données aux télécommandesRCS1000.Quelques unes des feuillesréfléchissantes et des 100prismes environ sontcontinuellement en fonctionsur des composants deconstruction très exposés.»Déroulement commeprévu – avec une exceptiondue à une tempêteMalgré les exigencesauxquelles les appareils de<strong>Leica</strong> sont exposées àl’Oresund, il n’y a presquepas eu de problèmestechniques jusqu’à présent.Dans la mesure oùl’équipe de géomètres deSundlink compte sur cesinstruments, l’ensemble desresponsables du projet deSundlink compte sur leconcept d’arpentage d’UweKrause et de son équipe del’Oresund. Le projet n’a paspris de retard même s’il afallu refixer le caisson dupylône gauche en avril 1997suite à une tempête.Rien ne s’opposera donc àl’achèvement de l’artèreroutière et ferroviaireprincipale européenne endirection Nord-Sud.Le pont de Sicile sur ledétroit de Messine pourrait


Ci-dessus: Les résultats de mesure, données de planification etvaleurs de correction sont soumis aux ingénieurs responsables toutde suite après la fixation des éléments des ponts.Uwe Krause, chef du Service d’Arpentage, en train d’expliquer lesmanières de transport et de montage des différentes parties du pont.Service d’Arpentage responsable pour les quatre SundlinkContractorsdevenir le prochain grandprojet européen sur cetteligne de passage d’oiseauxmigrateurs avant même letunnel alpin de baseNEAT sous le Saint-Gothard. Une tâche quidemandera des constructeursde ponts et desgéomètres experts del’envergure d’Uwe Krause.Et la grande grue en formede cygne, les suivra-t-elle?Le temps nous le dira. Pourle moment on en a encorebesoin dans les eauxfroides et agitées del’Oresund où les maîtresd’ouvrage veulent terminerle passage sur l’Oresund leplus vite possible.-Stf-Base StationLe Service d’Arpentage de Sundlink est un départementde Sundlink Contractors (Skanska, Hochtief, Hojgaard& Schultz ainsi que Monberg & Thorsen). Ils ont reçu duConsortium de l’Oresund, appartenant au Danemark et àla Suède, l’ordre de planifier et construire les ponts del’Oresund pour plus d’un milliard de dollars. Le géomètreen chef appartient directement au Service Technique deSundlink. Dans le cadre des objectifs fixés l’organisationdécentralisée de la gestion lui permet de travaillerindépendamment avec son équipe.Uwe Krause a divisé son service en 4 champs d’activitéavec les secteurs principaux suivants: mesurage central,mesurage en mer et sur terre ferme et le mesurage dessuperstructures. Par le moyen des 8 centres d’arpentageplacés directement sur les chantiers ils garantissent laprécision nécessaire. Pour répondre aux exigencesentraînées par l’activité grandissante sur les chantiers lenombre de collaborateurs de Krause a été augmenté à 37.Outre la saisie des données topographiques ils sontessentiellement chargés de travaux de planification,d’alignement, de jalonnement et de contrôle et malgré ledegré d’automatisation très élevé des systèmes etprocessus, ils ne manquent jamais de travail.Aux môles E28 - E24 on a effectué des mesures de tassement avecune station totale TCA1800 de <strong>Leica</strong> certifié et installé sur unpilier de béton stable. Le tachéomètre était connecté à un ordinateuret commandé par le logiciel APSWin de <strong>Leica</strong>. Des points fixes dansles environs de Lernacken ont servi de points de référence pour tousles cycles de mesure de 15 min. Dans la partie supérieure de chaquetige de pilier on a installé un réflecteur au nord et au sud. Lesdonnées préparées par APSWin ont été ensuite traitées par Excel.Tous les tassements se trouvaient à l’intérieur des tolérancesdéfinies.7


Le cadastre de l’avenirEn 1995 des topographesbiélorusses soutenus pardes spécialistes suisses ontcommencé d’établir unnouveau cadastre pour laBielorussie. Les motifssuivants étaient à l’originedu projet:surmonter les problèmesécologiques, créer desstructures pour une économiedu marché permettantle développement libredes personnes et des entreprises,établir une paixdurable après tant d’annéesde Guerre Froide et derégime soviétique ainsi quela volonté d’apporter lesoutien nécessaire pourarriver à un équilibreéconomique entre l’Est etl’Ouest.Lors de la présentation dusystème d’information duterritoire Bielorussie devantla commission «Cadastre etGestion du territoire» ducongrès de la FIG 1998, leconsultant Jürg Kaufmannet le vice-président ducomité biélorusse pour lesressources Oleg Crupeninont été très applaudis pourleurs exploits par desexperts internationaux. Audistrict d’essai de Soligorsk– d’une étendue de 2500 km 2– ils ont pu remettre auxpropriétaires fonciers aubout de 16 mois seulementdes actes de propriétésavec des plans individuelset présenter des documentationsmulti-fonctionnellesen différentes échelles.D’une part cette réussite estdue à la capacité de l’équipedirigeante de combinertechnologies modernes etconnaissances et d’autrepart au respect mutuel et àla grande qualificationprofessionnelle des experts.En quoi consistait leur tâcheexactement?Responsabilité pour lapropriétéPeu après la scission de laBielorussie de l’ancienneURSS, le conseil desministres s’est renducompte que pour pouvoirrenoncer à l’économiecentralisée et s’ouvrir àl’économie du marché ilfallait des propriétésfoncières conformes à la loi.A cette fin, une réforme ducadastre basée sur un relevétopographique entièrementnouveau et une banque dedonnées des ces propriétésétaient nécessaires.La qualité et le degré depollution du solLes experts savaientégalement que depuis lacatastrophe dans la centralenucléaire de Tchernobyl ladocumentation des dégâtsécologiques et le traçagedes cartes étaient d’uneimportance primordiale carla plupart des substancesnocives s’échappant de lacentrale nucléaireukrainienne s’étaientabattues sur Bielorussie.Et bien sûr il s’agissait ausside classer les différentstypes de sol et deressources. Pour mener àbien cette tâche il fallait dessystèmes d’informationsmodernes.Ci-dessus: Jürg Kaufmann(à gauche) à Minsk.Photos à droite: (1) Responsabledu projet Alexander Kovalyov,(2) Oleg Crupenin/SD 3000,(3), accumulation de pointsfixes-GPS, (4) évaluation du sol:exploitation de potasse àSoligorsk .8


Saisie intégrée de donnéesà l’aide de la photogrammétrie,du GPS et dela tachéométrieEn se basant sur le modèled’un cadastre polyvalentdes propriétés foncières etde l’environnement commel’utilise déjà la topographiesuisse (AV93) et en suivantles conseils de JürgKaufmann, les responsablesdu projet de cadastre V. M.Podolyako, A.A. Kovalyovet O. M. Crupenin, ontdéveloppé un systèmed’information du territoireadapté aux besoinsspécifiques biélorusses. Ons’est servi des technologiesd’arpentage les plusabouties de cette décennieet les instruments utilisésprovenaient uniquement de<strong>Leica</strong>; pour la photogrammétrieun système decaméras RC30 avec lelogiciel ASCOT pour la navigationGPS, deux systèmesanalytiques de restitutionstéréoscopique SD3000, unensemble de logicielsd’aérotriangulation, quatresystèmes digitaux devidéoplotter DVP, unappareil d’interprétationstéréoscopique ATP2 et unappareil de transmission depoints PUG4 ainsi que septsystèmes GPS 300 et troistachéomètres TC1010 pourdéterminer les coordonnésterrestres. D’autres fabricantsont fourni deuxstations de travail GIS-Adalin et un scanner dephotos aériennes.Dans la deuxième phase duprojet on s’est égalementservi de six GPS SR9500,de quatre GPS SR9<strong>40</strong>0,de treize TC800, d’un PUG4,de deux ATP2, de deuxSD3000 et de onze DVP –tous de <strong>Leica</strong>.Une grande fiabilité entravaillant en deux-huitAvec cet équipement dehaute précision et grandefiabilité 120 spécialistesbiélorusses ont effectué lasaisie des données, soit surle champ ou en vol, soit aubureau. Dans un proprecentre de formation et deservice d’autres spécialistessont formés sur place dansl’application de cesnouvelles technologies etla maintenance desinstruments. Entre-tempson a aussi documenté lesdistricts de Dschernschinsk,Minsk et Gorkl, et comptentavec le district de Soligorskparmi les exemples les plusmodernes de la l’informationdu territoire. De cettemanière on a établi lesconditions conceptuelles ettechniques nécessairespour la réalisation d’unsystème d’information duterritoire (SIT) dans d’autresdistricts biélorusses et ongarantit par la suite ledéveloppement continu dupays.-Stf-Pollution radioactiveSols améliorésPropriétés foncières privéesSovkhozes, kolkhozes, villagesQualité du solObjets individuels sélectionnésTypes de solPoints fixesLa structure et le contenu du SIT de Bielorussie.Après 16 mois seulement il a étépossible d’obtenir de la banquede données SIT des plans endifférentes échelles et avecdifférents contenus du districtde Soligorsk de 2500 km 2Page de gauche: Extrait ducadastre de propriétés foncières1:1000 (ici: diminué à 1:2000).A gauche: Schéma 1:25 000(ici: diminué à 1:50 000).Les dix étapes de travail pour le SIT de Bielorussie1. Accumulation des points fixes avec relevé topographiquepar GPS2. Vol photogrammétrique3. Détermination des points de référence par aérotriangulation4. Détermination des limites des terrains avec les futurspropriétaires5. Digitalisation des limites des sovkhozes et kolkhozes6. Restitution de photographies aériennes7. Evaluation photogrammétrique des limites visibles des terrains8. Complètement du contenu du SIT par relevé topographique àl’aide du GPS/TC9. Intégration des évaluations des terrains au SIT pardigitalisation10. Intégration des informations environnementales9


Reporter a interviewé leDr. Alexander A. Kovalyov,directeur du centre scientifiqueet technique pourreconnaissance à distancede l’environnement RSTC«ECOMIR» de l’Académiebiélorusse des Sciences àMinsk.Comment décririez-vous lasituation de la topographieau Bielorussie après lacréation d’une républiqueindépendante ?Alexander Kovalyov: «Uneporte s’est ouverte! Toutd’un coup nous avons eu lapossibilité de travailler avecdes concepts technologiquesles plus modernes.Notre obstacle principalpour le développement dupays était l’absence d’uncadastre des propriétésainsi que celle d’unebanque de donnéesécologiques. Rappelez-vousque la plupart des substancesnocives de l’accident deTchernobyl se sont abattuessur notre territoire.»Comment avez-vousprocédé ?«D’abord nous avons faitl’inventaire des besoins denotre pays tout encherchant un partenaire surle marché mondial quipourrait nous épauler avecla technologie la plusmoderne pour affronter nosproblèmes. Avec la Suisse10«La meilleure combinaison detechnologie et de savoir faire!»nous avons trouvé ce partenaireaussi bien en ce quiconcerne le côté technologiquequ’en ce qui concernele côté politique et topographique.La Suisse est lepremier pays du monde quinous a apporté non seulementun soutien moral maisaussi un soutien financiersous forme de crédits.En intégrant des entreprisessuisses et l’ambassadesuisse responsable pour laPologne et le Bielorussie,l’Office Fédéral Suisse pourl’économie extérieure BAWIet le consultant suisse JürgKaufmann, nous avons misau point un concept réalistequ’il a fallu réaliser parétapes. Ce concept lie lesquestions des frontières despropriétés foncières à cellesconcernant la protection del’environnement et àd’autres questions. La joiedes propriétaires étaitgrande au moment où nousavons pu remettre à chacunson propre plan cadastral,imprimé par notre systèmed’information du territoire.Après avoir réglé laquestion des propriétésfoncières, des entreprisesétrangères peuvent maintenantfaire des investissementau Bielorussie.»Le Bielorussie a étéfortement touché par lacatastrophe de Tchernobyl.Quelles expériences avezvous faites avec les équipementsdans les endroitscontaminés?«Il est vrai que 70% desradio-nucléotides qui sesont échappés dansl’atmosphère, se sontabattues sur notre républiqueet ils ont contaminé22% de notre territoire. Pourles analyses concernantl’écologie et le rayonnementet le traçage de cartespendant ces 5 derniers8 conditions sine qua non pour que le projet soit une réussiteSouvent on demande à l’ingénieur ETH Jürg Kaufmann à quoiétait dû le succès de ce projet de cadastre international.Voici sa réponse:- Soutien politique par les administrations- Bases légales claires- Préparation et suivi de qualité- Concepts techniques et équipements excellents- Spécialistes qualifiés et déterminés- Equipements fiables pour un travail en deux huit- Bonne communication (compréhension mutuelle, interprètes)- Confiance – qui peut se transformer en amitiéUn des laboratoires mobiles enBiélorussie utilisé pour letraçage de cartes dans lesrégions contaminées.Le Dr. Alexander A. Kovalyov,directeur du ECOMIR (à gauche)avec deux de ses collègues, lesscientifiques Olga Tereshina etSergey Zuy.années nous avons utilisédes laboratoires radiométriquesmobiles ainsi quedes GPS <strong>Leica</strong> et desstations totales <strong>Leica</strong> TC600.Tous les équipements ontfourni un travail sûr et fiable,même dans les endroits lesplus pollués.»Où en êtes-vousaujourd’hui ?«Les deux premiers projetssont terminés, celui deSoligorsk est bien le plusconnu. Et on constate queles résultats correspondaientexactement aux besoins denotre population, gouvernementet économie.Maintenant il s’agit d’appliquerces méthodes,systèmes et expériences demanière décentralisée à5 autres régions. Nousvenons de créer un centrede service pour des GPS etdes tachéomètres pourgarantir un serviceautonome des instrumentset systèmes au Bielorussie.Ainsi nous promouvonségalement la formation denos spécialistes dans cedomaine.Au nom de tous lesresponsables biélorusses jevoudrais remercier nospartenaires suisses dusoutien extraordinaire dontnous avons pu profiter ici.Sans eux, nous n’y serionsjamais parvenus ! Et que denombreuses amitiés soientnées entre des personnesdes deux pays est un «effetsecondaire» typique pournotre nouvelle collaborationeuropéenne.»- Stf -


Le grand art de l'interprétation photoLe mot «technique» vient de Grèce, ainsi que de nombreusessciences issues de ce domaine. Le Dr. Maria Lasaridoudu laboratoire de télédétection de l'université Aristoteles deThessalonique explique comment on saisit et documenteles conditions hydrauliques/hydrologiques par techniquephotogrammétrique, en s’appuyant surtout l'orthophotographie.Ses commentaires sont rassemblés dans une étudedisponible en grec et en anglais, intitulée: «Contribution tothe study of subjetcs of hydraulis by means of photointerpretationand photogrammétric methods».Les plans représentésci-contre sont le fruit desinterprétations orthophotographiquessous un stéréoscopeà miroir Wild ST4.Lors de l'interprétation, ils'agissait surtout à MariaLasaridou de situer lesbassins de canalisation,lignes de partage des eaux,confluents, altitudes, pointsisolés caractéristiques,écoulements, besoins dessols, etc. Le Dr. Lasaridouen vint à la conclusionsuivante:«Une étude d'interprétationphoto est une base fortintéressante pour touteétude ultérieure (photogrammétrie,analysenumérique, SIG, etc.)L'orthotechnique enconstante évolution(informations d'altitude,stéréo-orthophotos, automatisation,etc.) se révèleêtre une méthode photogrammétriquetrèsintéressante, car elle offreun document photographiqueprésentant lesavantages cumulés de laphotographie et de la carte.L'orthophotographie a étécréée dans un appareild'interprétation analytiqueAvioplan OR1. Les mesuresde restitution entreprisesavec l'appareil d'interprétationanalytique Wild BC2offrent des informationsdirectes ou indirectes surun grand nombre deparamètres d'étudeshydrauliques ou hydrologiques(pente des sols,nombreuses informationsgéométriques, modèlesnumériques de terrain).»A droite, interprétation d'imageaérienne d'un bassin dedrainage (échelle originale1:15000, reproduction réduite)Ligne de partage des eauxConfluentRuePlissementLimites du domaine(1) domaine d'érosion,(2) glissement,(3) végétation,(4) zone cultivée,(5) zone habitée.A droite: interprétation orthophotographique(échelle originale1:6000, reproduction réduite)Rue principaleRue adjacenteBâtimentConfluentZone cultivéeArbreVégétationPente escarpéeGlissement11


«Des participants de 70 nations différentesréunis autour d’un sujet commun!»Cette phrase prononcée par l’américaine Cecilia Whitakerreflète très bien l’importance du congrès de la FIG(Fédération Internationale des Géomètres) pour l’échangeinternational d’expériences dans le domaine de latopographie. Repartis sur 10 commissions techniques, les1200 participants ont discuté des questions soulevées parle thème «Développer la profession dans un monde endéveloppement». Les intervenants très qualifiés ontdémontré dans 500 présentations environ que: le monde dela topographie est en pleine transformation et à larecherche de nouvelles positions!La variété des sujets du21ème congrès internationalde la FIG 1998 àBrighton a donné unebonne image de la multitudedes défis à relever. Lagamme de sujets s’étendaitdu Computer AssistedLearning à la réforme ducadastre dans les pays del’OPEP en passant parl’intégration de différentesméthodes de positionnement,un sujet présenté parle directeur commercial de<strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong>, HolgerSchade, lors d’une réuniontechnique.Dans le cadre de l’expositionadjacente, <strong>Leica</strong><strong>Geosystems</strong> a mis l’accentsur des solutions concrèteset non sur la présentationd’appareils; par exemple lemesurage des ponts del’Oresund, la constructiondu nouvel aéroport deHongkong ou celle de lanouvelle autoroute dansl’Orange County, enCalifornie, ou la présentationphotogrammétrique duPalais Royal de Brighton.12Au sein d’une équipe de 60 collaborateurs,Cecilia Withaker duMWD de la Californie du Sud, estresponsable du contrôle et de ladocumentation surl’arpentaged’un des plus grands réseauxmondiaux d’alimentation d’eau.Une de ses tâches est lecontrôle des déformations desgrands barrages dans cette régionaride caractérisée par une grandeactivité de la croûte terrestre.Selon Cecilia Withaker, lacombinaison des stations totalesTCA1800 et du logiciel APSWinavec les MC1000 dans le domainedu GPS offre des possibilitéspour trouver des solutionspermanentes.Le papa est géomètre et lamaman aussi. Devinez laprofession de rêve des fils!A Nelson Bug en Australie,Marc McDougall et son cabinetde géomètres s’occupent detoutes les affaires de géométrie.Ensemble avec deux autresentreprises, il emploie à sonentière satisfaction aussi biendes instruments classiques de<strong>Leica</strong> qu’un GPS. MarcMcDougall: «Ce congrès m’amontré encore une fois trèsclairement qu’à l’avenir nousallons saisir, intégrer et gérerbeaucoup plus de donnéespour un projet de cadastrequ’actuellement. C’est une vraiechance pour notre métier».Et aussi pour ses deux enfants.A l’instar de nombreuxparticipants au congrès de laFIG, le professeur Mike Fort duImperial College London,prépare des jeunes à laprofession du géomètre etinstruit des ingénieurs desconstructions civiles. Un deses champs de recherche etd’enseignement est le travailavec le GPS System 300 de<strong>Leica</strong> avec lequel il obtientd’excellents résultats. MikeFort: «Surtout dans le domainedu génie civil le GPS jouera unrôle encore plus important.»


Pour Dr. Gert Steinkellner,Secrétaire Général del’Association Autrichienne pourla Topographie et la Géo-Information, le séminaire sur le«New Public Managment» étaitune des raisons pour assisterau congrès de la FIG.Le responsable de la formationcontinue des 1500 employés duService Autrichien pourl’arpentage et la vérificationdes poids et mesures avec60 emplacements pouvaits’informer sur place commentd’autres organisationsamélioraient la gestion des coûtset leurs prestations de service.Gerd Steinkeller: «Ainsi l’hommerevient au centre de l’attention.Dans notre formation nousmettons l’accent sur le travailavec les instruments et logicielsainsi que sur les possibilités denous servir de l’ordinateur.Ainsi, nos clients pourrontprofiter de manière économiqueet avantageuse de cesinstruments». Traditionnellementbeaucoup de ces instrumentssont de <strong>Leica</strong>.Dr. Yovanny Arturo Martinez et leDirecteur Dr. Santiago Borrerodu IGAC Bogota ont participéavec grand intérêt aux ateliersautour du thème du cadastre.Yovanny Martinez, directeur dudépartement du Cadastre, estresponsable pour un des plusimportants projets en AmériqueLatine, qu’il a présenté lors ducongrès ISPRS en 1996 à Vienne.On a employé les meilleursinstruments et systèmes, ycompris des GPS et SIT pour unnouveau mesurage, la cartographieet la documentation desterres de son pays. Tous lesappareils utilisés étaient fournispar <strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong>, qui estégalement responsable de laformation des collaborateurs.A droite: Marcel Müller duDépartement Régional deTopographie de Fribourg a beaucoupapprécié les excursionstechniques que les collèguesanglais de la FIG avaientpréparées pour leurs homologuesdu monde entier.M Müller: «J’ai participé à deuxexcursions et j’ai pu voir desexemples impressionnants del’arpentage moderne avec deséquipements <strong>Leica</strong>. En mêmetemps j’ai découvert les secretsde l’alimentation en eau deLondres.»A gauche: Thien-Nyen Wong,Président de l’Institut deMesurage de Hongkong, aprésenté des aspects de l’étapede planification et de constructionde l’aéroport Chek-Lap-Kokavec ses multiples voies d’accèsroutières et ferroviaires.Des centaines d’instruments de<strong>Leica</strong> y ont été employés.Ci-dessus: Lors de sadiscussion avec Olaf Katowski,Directeur Commercial de <strong>Leica</strong><strong>Geosystems</strong>, le Professeur JeanRüeger d’Australie a soulignél’importance pour les étudiantsde pouvoir acquérir desconnaissances très approfondiesconcernant les instruments,car seuls ces connaissancesleur permettront d’évaluer leslimites des différentsinstruments et méthodes etd’éviter des erreurs.A droite: Fritz Staudacher,rédacteur du Reporter, et Dr. FritzBrunner (à gauche) en train dediscuter la maniabilité denouveaux équipements GPS.Le professeur Dr. Fritz Brunner del’université de Graz est un despionniers de la topographiemoderne avec le GPS dont il ainfluencé la mise au point ducôté de l’industrie déjà au débutdes années 80.13


Sur notre site(www.leica-geosystems.com)vous pouvez relire les propostenus par les visiteurs de notrestand d’exposition au congrèsde la FIG à propos de leursprojets et expériences avec<strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong>. Bernie deWitt d’Australie parlant deses expériences avec desinstruments <strong>Leica</strong>. «Déjà en 1972nous nous sommes décidéspour <strong>Leica</strong> du fait de sa longuetradition. Le support et leservice sont excellents etinfaillibles, tout comme lesinstruments. Du T2 avec DI10 desdébuts jusqu’au système GPS leplus moderne nous avons utilisépratiquement tous les produitsde <strong>Leica</strong>.»14EN 2002 AUXETATS-UNISWASHINGTOND.C.Ci-dessus: «Les gagnantssont...». Au tirage au sort, lePrésident de la FIG, ProfesseurPeter Dale, a désigné lesgagnants du premier concoursinternet de <strong>Leica</strong> Jon Aaron etChris Daniel qui ont respective-ment gagné un appareil reflex etun Disto de <strong>Leica</strong>. Deux minutesaprès le tirage Miren Kauer,Directrice d’internet de <strong>Leica</strong><strong>Geosystems</strong> , les en a informéspar courrier électronique.Waltraud Strobl (au centre),responsable de la présentationde <strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong> lors ducongrès de la FIG a remercié lesclients, visiteurs, et organisateursainsi que la société devente locale de <strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong>à Milton Keynes pourleur participation et support.A gauche: Malcolm Draper,journaliste du magazined’arpentage international etauteur de la chroniqueamusante «Undercurrents» à larecherche d’informations pour lequotidien du congrès «FIG DailyNews».A gauche: De grands projetssont en préparation en Russie.Professeur Sergej Say s’estparticulièrement intéressé aucadastre individuel et au GPS.Dans ce plus grand pays del’Europe, <strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong>dispose d’entreprises communesen participation à Ekaterinbourg,à Pétersbourg et à Moscou.-Stf-


Grande prestation pour peu d’argent à unprix avantageuxAvec la nouvelle générationde stations totales TPS300«Basic Series» <strong>Leica</strong> établitde nouveaux critères pourle rapport qualité/prix. Desappareils légers et solides,idéaux pour des travauxd’arpentage sur deschantiers, car c’est là oùcompte le plus la facilitéd’emploi et l’efficacité. Lapalette de caractéristiquesexclusives et uniquespropres aux produits decette gamme de prixaugmente énormément laproductivité de l’utilisateur.Parmi ces caractéristiquesnous comptons les mesuressans réflecteur, le plomblaser, un déclencheur demesure supplémentaire,calage à vis sans fin verticalet horizontal ainsi que lamesure rapide électroniquede distances.Les tachéomètres TPS BasicSeries comprennent deuxtypes d’appareils. Malgréleur construction ultralégère,les deux modèlessont très solides.Augmentation de laproductivité grâce àl’ergonomieUn des grands soucis de<strong>Leica</strong> dans le développementde ces appareils est lafacilité d’emploi. La preuveen est le plomb laserintégré en série pour unemise en place et uncentrage rapide et précissur le point au sol avec unrayon laser clairementvisible et dont la luminositéest réglable. Grâce calage àvis sans fin vertical ethorizontal on n’est plusobligé de fixer et dedéserrer les vis du calagedu cercle. Le deuxièmedéclencheur de mesuresitué ergonomiquement àcôté de l’ajustement del’image du cercle estégalement très pratique.Au moment d’effectuer desmesures, l’oeil peut doncrester directement surl’oculaire, simplifiant ainsbeaucoup le travail, surtoutquand il s’agit de mesuresmultiples.Le écran et l’introductionde données alphanumériquesconvainquent également.Dans cette classed’instruments les TPS300offrent mondialement leplus grand écran avec8 lignes à 24 signes etdisposent également d’unclavier où les touchesprédéfinies sont biendisposées et correspondentdans chaque menu auxmêmes fonctions.L’instrument peut gérerjusqu’à 8 travaux différentsà la fois et le guidage automatiséguide l’utilisateurquand il s’agit d’effectuerles réglages de base dutachéomètre et sonorientation.Mesurer sans réflecteur:c’est du jamais vu pour cetype d’instrumentAvec les modèles TCR desTPS300 Basic Series onpeut mesurer des distanceset déterminer des pointssans réflecteur. La technologiede mesure sansréflecteur de <strong>Leica</strong> estrapide et précise, mêmedans des endroits où l’objetà mesurer est difficile ouimpossible à atteindre;des coins de bâtiments, desbuildings, des levés defaçade, des objets trèshauts.Intégré dans le système<strong>Leica</strong>Les TPS300 Basic Seriessont entièrementcompatibles avec la plateformeOpen Survey World(OSW) de <strong>Leica</strong>. L’échangede données se fait par lemoyen du logiciel «<strong>Leica</strong>Survey Office» qui est laplate-forme commune detous les senseurs TPS de<strong>Leica</strong>. L’interface rapideRS232 soutient lescommandes GSI (Geo-Standard Interface) et il estcompatible avec denombreux appareils GSIpériphériques. Le systèmede sortie de données offreLe calage ainsi sans fin et ledéclencheur de mesure latéralassurent un meilleur confort àl’utilisateur.<strong>Leica</strong> TPS300 Basic Series:Conçus pour des mesuresefficaces sur les chantiers.A côté des tachéomètresintégrés classiques, les TPS300Basic Series comprennentégalement des tachéomètresintégrés qui permettent demesurer sans réflecteur(modèles TCR) – un exploit quireprésente une vraie première!également un grand confort.Il permet d’enregistrersur la station totale desdonnées au format del’ordinateur du bureau et dereproduire les valeurs demesure dans le formatdésiré. Equipés de tous cesatouts, les appareilsTPS300 procurent à leursutilisateurs des avantagespar rapport à la concurrence:ils lui permettentd’être plus rapide et detravailler avec une plusgrande précision.-Stf-15


30 <strong>40</strong> 50Gestionnaires de donnéesGEO 21-98fr Wyss & PartnerSérie Professionnelle TPS1100. Productif et économique. Les nouveaux tachéomètres <strong>Leica</strong> conviviauxfournissent des données ciblées. Un simple coup d’œil sur le grand affichage à cristaux liquidessuffit à voir toutes les caractéristiques. Le clavier bien structuré avec ses touches de couleurstransforme le travail en dialogue entre l’utilisateur et son instrument. Le système flexible d’enregistrementde données s’adapte facilement à votre propre système de traitement. C’est un investissementpour une longue durée. Prenez contact avec votre agence locale<strong>Leica</strong> pour profiter de cette innovation dans vos travauxquotidiens. Tant de performance à ce prix pour un succès garanti.<strong>Leica</strong> <strong>Geosystems</strong> AG, Geodesy, CH-9435 Heerbrugg (Suisse), Téléphone +41 71 727 31 31, Télécopie +41 71 727 46 73, www.leica-geosystems.comMADETO MEASURE

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