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reporter 40 - Leica Geosystems

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Reporter a interviewé leDr. Alexander A. Kovalyov,directeur du centre scientifiqueet technique pourreconnaissance à distancede l’environnement RSTC«ECOMIR» de l’Académiebiélorusse des Sciences àMinsk.Comment décririez-vous lasituation de la topographieau Bielorussie après lacréation d’une républiqueindépendante ?Alexander Kovalyov: «Uneporte s’est ouverte! Toutd’un coup nous avons eu lapossibilité de travailler avecdes concepts technologiquesles plus modernes.Notre obstacle principalpour le développement dupays était l’absence d’uncadastre des propriétésainsi que celle d’unebanque de donnéesécologiques. Rappelez-vousque la plupart des substancesnocives de l’accident deTchernobyl se sont abattuessur notre territoire.»Comment avez-vousprocédé ?«D’abord nous avons faitl’inventaire des besoins denotre pays tout encherchant un partenaire surle marché mondial quipourrait nous épauler avecla technologie la plusmoderne pour affronter nosproblèmes. Avec la Suisse10«La meilleure combinaison detechnologie et de savoir faire!»nous avons trouvé ce partenaireaussi bien en ce quiconcerne le côté technologiquequ’en ce qui concernele côté politique et topographique.La Suisse est lepremier pays du monde quinous a apporté non seulementun soutien moral maisaussi un soutien financiersous forme de crédits.En intégrant des entreprisessuisses et l’ambassadesuisse responsable pour laPologne et le Bielorussie,l’Office Fédéral Suisse pourl’économie extérieure BAWIet le consultant suisse JürgKaufmann, nous avons misau point un concept réalistequ’il a fallu réaliser parétapes. Ce concept lie lesquestions des frontières despropriétés foncières à cellesconcernant la protection del’environnement et àd’autres questions. La joiedes propriétaires étaitgrande au moment où nousavons pu remettre à chacunson propre plan cadastral,imprimé par notre systèmed’information du territoire.Après avoir réglé laquestion des propriétésfoncières, des entreprisesétrangères peuvent maintenantfaire des investissementau Bielorussie.»Le Bielorussie a étéfortement touché par lacatastrophe de Tchernobyl.Quelles expériences avezvous faites avec les équipementsdans les endroitscontaminés?«Il est vrai que 70% desradio-nucléotides qui sesont échappés dansl’atmosphère, se sontabattues sur notre républiqueet ils ont contaminé22% de notre territoire. Pourles analyses concernantl’écologie et le rayonnementet le traçage de cartespendant ces 5 derniers8 conditions sine qua non pour que le projet soit une réussiteSouvent on demande à l’ingénieur ETH Jürg Kaufmann à quoiétait dû le succès de ce projet de cadastre international.Voici sa réponse:- Soutien politique par les administrations- Bases légales claires- Préparation et suivi de qualité- Concepts techniques et équipements excellents- Spécialistes qualifiés et déterminés- Equipements fiables pour un travail en deux huit- Bonne communication (compréhension mutuelle, interprètes)- Confiance – qui peut se transformer en amitiéUn des laboratoires mobiles enBiélorussie utilisé pour letraçage de cartes dans lesrégions contaminées.Le Dr. Alexander A. Kovalyov,directeur du ECOMIR (à gauche)avec deux de ses collègues, lesscientifiques Olga Tereshina etSergey Zuy.années nous avons utilisédes laboratoires radiométriquesmobiles ainsi quedes GPS <strong>Leica</strong> et desstations totales <strong>Leica</strong> TC600.Tous les équipements ontfourni un travail sûr et fiable,même dans les endroits lesplus pollués.»Où en êtes-vousaujourd’hui ?«Les deux premiers projetssont terminés, celui deSoligorsk est bien le plusconnu. Et on constate queles résultats correspondaientexactement aux besoins denotre population, gouvernementet économie.Maintenant il s’agit d’appliquerces méthodes,systèmes et expériences demanière décentralisée à5 autres régions. Nousvenons de créer un centrede service pour des GPS etdes tachéomètres pourgarantir un serviceautonome des instrumentset systèmes au Bielorussie.Ainsi nous promouvonségalement la formation denos spécialistes dans cedomaine.Au nom de tous lesresponsables biélorusses jevoudrais remercier nospartenaires suisses dusoutien extraordinaire dontnous avons pu profiter ici.Sans eux, nous n’y serionsjamais parvenus ! Et que denombreuses amitiés soientnées entre des personnesdes deux pays est un «effetsecondaire» typique pournotre nouvelle collaborationeuropéenne.»- Stf -

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