10.07.2015 Views

à suivre - Ville de Nancy

à suivre - Ville de Nancy

à suivre - Ville de Nancy

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

www. .frLe magazine <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>mai/juin 2010EN SAVOIR PLUS SUR : le budget 2010 et ses chiffres-clésQUARTIERS : aux Trois Maisons, l’archéologie d’un cimetière du XVIII e siècleà <strong>suivre</strong>protéger et renouvelerles arbres dans la rue


sommairemai 2010ACTUALITÉ456L’hôpital au grand cœurEn brefLogement etdéveloppement durableEn savoir plus8Un budget qui privilégiel’équilibreQUARTIERS12Trois Maisons, l’archéologied’un cimetière du XVIII e14Embellir le cours LéopoldLa Chiennerie bâtitson renouveau15Mon Désert : café et jeux<strong>de</strong> société16TRIBUNES LIBRESÀ SUIVRE18L’arbre et la rue21Des élèves en maîtresd’œuvres22 Exposition :«Dessins croisés»Bons Plans24La Maison <strong>de</strong> la naturePolitique transfrontalièreC’est en sa qualité <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>nt du réseau <strong>de</strong> villes etagglomérations du Sillon Lorrain qu’André Rossinot a participéen février, au Quai d’Orsay, à un colloque sur le thème <strong>de</strong> lapolitique transfrontalière <strong>de</strong> la France. La manifestation faitsuite à la signature au début <strong>de</strong> l’année d’un accord entérinantla création d’une commission intergouvernementale francoluxembourgeoisepour développer la coopération entre les<strong>de</strong>ux états autour <strong>de</strong> services majeurs comme les transportset la mobilité. Le Sillon Lorrain se propose d’intégrer cettecommission afin d’y partager son expérience et <strong>de</strong> participeractivement à sa réflexion au bénéfice <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s Lorrains.Recyclage <strong>de</strong> livresLe concours SFR Jeunes talents Innovation, dont la <strong>Ville</strong> estpartenaire via la délégation à la jeunesse <strong>de</strong> Chantal Carraro,a choisi son lauréat nancéien. Il s’agit <strong>de</strong> David Lorrain dontle projet « Recyclivre » est un site internet qui offre auxparticuliers, aux entreprises et aux collectivités un servicegratuit <strong>de</strong> récupération <strong>de</strong> livres : il leur donne une <strong>de</strong>uxièmevie en les proposant à la vente sur le web. Petit plus solidaire,10% du chiffre d’affaires sera reversé à <strong>de</strong>s associations œuvranten faveur <strong>de</strong> l’éducation. Le projet, qui va bénéficier du soutienlogistique et financier (30 000 €) <strong>de</strong> SFR, doit maintenant êtrerôdé en gran<strong>de</strong>ur réelle dans l’agglomération.Contre le cancer : Besoin <strong>de</strong> bénévolesIls sont quatre, élus au Conseil <strong>de</strong>s jeunes<strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, et ont entreprisd’organiser du 2 au 4 juillet un événementinédit : « 48 heures contre le cancer ».Deux jours et <strong>de</strong>ux nuits, à la Pépinièreet à l’Autre Canal, d’animations festiveset <strong>de</strong> concerts pour parler <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s et<strong>de</strong> leurs proches, informer et récolter <strong>de</strong>sfonds pour la Ligue 54 contre le cancer.Chantal Carraro, la conseillère en charge<strong>de</strong> la jeunesse, et Valérie Lévy-Jurin, laconseillère communautaire déléguée àla santé, leur apportent le soutien <strong>de</strong>la <strong>Ville</strong> et du Grand <strong>Nancy</strong>. Le Comitédépartemental <strong>de</strong> la Ligue est égalementpartenaire. Mais pour mener à bien leurprojet, nos quatre mousquetaires aurontégalement besoin <strong>de</strong> bénévoles, <strong>de</strong>beaucoup <strong>de</strong> bénévoles pour les entourersur le terrain. Alors appel aux bonnesvolontés pour une belle cause...Contact : Marie-Pierre Vallon,animatrice du Conseil <strong>de</strong>s Jeunes,hôtel <strong>de</strong> ville, 03 83 85 34 33.Des enrichissements <strong>de</strong> contenu multimédia sont accessibles sur une versionen ligne <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> Mag : www.nancy.fr/nancymagLes articles concernés sont repérés sur la version papier par les pictogrammessuivants :plusd’informations02 www.nancy.frplus<strong>de</strong> photosvidéoen ligneDirecteur <strong>de</strong> publication : André Rossinot • Rédacteuren chef : Gérald Bonzé • Ont collaboré à ce numéro :Simon Anheim, Stéphane Harter, Cyril Klein, CécileMouton, Sabrina Tenace, Aurélie Vion • Photos : SergeMartinez, Christophe Cossin • Secrétariat : ChristianeMaterne, tél. 03 83 85 31 00 • Création graphique :Publicis Activ • Impression : Léonce Deprez • Tirage :62000 exemplaires • Dépot légal n°141 • Imprimésur du papier issu <strong>de</strong> forêts en gestion durable.


édito2010 marque une étape importante dansla gestion <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>. Avec un budget désormaisentièrement organisé autour <strong>de</strong> programmespluriannuels, nous disposons d’un cadre <strong>de</strong>référence particulièrement soli<strong>de</strong> pour conduireune politique <strong>de</strong> développement durable.Grâce à cette métho<strong>de</strong>, notre seuil <strong>de</strong> visibilitéfinancière s’étend en effet aux 4 ou 5 annéesà venir. C’est un bon outil <strong>de</strong> prévision pourles élus et les services, qui pourront mieuxanticiper les recettes et les dépenses, etdonc mieux préparer les interventions <strong>de</strong> la<strong>Ville</strong>. Mais cette approche, plus lisible parrapport aux objectifs recherchés, aux moyensà mettre en regard et aux délais nécessaires,permettra aussi d’approfondir le dialogue quenous entretenons avec les Nancéiens sur lespolitiques publiques municipales.En un mot, nous renforçons notre volontéd’afficher clairement l’état <strong>de</strong> santé financier<strong>de</strong> la commune, ce qui est particulièrementimportant dans une ville qui, il faut s’ensouvenir, a connu <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s difficiles. Enperdant une partie <strong>de</strong> sa population jusqu’àpasser sous la barre <strong>de</strong>s 100.000 habitantsau début <strong>de</strong>s années 80, <strong>Nancy</strong> avait aussiperdu, évi<strong>de</strong>mment, <strong>de</strong> la richesse fiscale. Lalongue reconquête qui s’en est suivie (et quin’est d’ailleurs pas terminée) a nécessité <strong>de</strong>sinvestissements lourds, étalés dans le temps,accompagnés d’efforts <strong>de</strong> gestion assumésdans la durée.Pour faire revenir <strong>de</strong>s habitants, accueillir <strong>de</strong>sentreprises, il fallait construire ou réhabiliter<strong>de</strong>s logements par centaines, mo<strong>de</strong>rniser oucréer <strong>de</strong> toutes pièces <strong>de</strong>s équipements <strong>de</strong>proximité, réaménager <strong>de</strong>s quartiers entierscomme nous le faisons encore actuellementsur les Rives <strong>de</strong> Meurthe ou le Plateau <strong>de</strong>Haye... Des programmes qui ont supposé <strong>de</strong>sdépenses, <strong>de</strong>s emprunts, c’est vrai. Mais quicommencent à porter leurs fruits (<strong>Nancy</strong> a déjàregagné près <strong>de</strong> 10.000 habitants) et, peu àpeu, élargissent la «base» fiscale sur laquellenous pouvons nous appuyer.Cet état <strong>de</strong>s lieux plus favorable s’accompagned’une puissante dynamique née <strong>de</strong> la création<strong>de</strong> la Communauté urbaine, un acte politiqueauquel je suis fier d’avoir contribué. Vingtcommunes qui déci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> travailler et d’investirsolidairement, cela compte en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> criseet cela se voit dans les grands projets que nousavons la chance d’accueillir sur le territoire<strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, Artem sur les quartiers Blandan etHaussonville ou <strong>Nancy</strong> Grand Cœur entre gareet centre-ville...Les faits sont donc là : grâce à une gestionvolontaire, <strong>Nancy</strong> a non seulement su, lorsqu’ille fallait, refuser le déclin mais elle peutaujourd’hui, aux côtés <strong>de</strong> ses partenaires,s’engager sereinement sur la voie <strong>de</strong> cedéveloppement équilibré et responsablequi est la marque <strong>de</strong> fabrique <strong>de</strong> notreagglomération.André Rossinotwww.nancy.fr 03


actualitémai 2010L’hôpitalau grand cœurEn réunissant à Brabois toutes les spécialités cardiovasculairessur un même site, le CHU <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> offreaux Lorrains une prise en charge <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong> qualité.Avec la création <strong>de</strong> l’Institut lorraindu cœur et <strong>de</strong>s vaisseaux Louis Mathieu,toutes les spécialités cardio-vasculairessont désormais réunies dans unmême bâtiment. De la consultationà l’hospitalisation jusqu’à la salled’opération, les patients souffrant ducœur n’auront plus à circuler entre lesdifférents étages <strong>de</strong> l’hôpital d’adultes<strong>de</strong> Brabois. Plus simple, plus rationnel etplus confortable (sur les 260 lits, la gran<strong>de</strong>majorité est en chambre individuelle),l’établissement bâtiment flambant neuf<strong>de</strong> 24.000 m 2 est doté <strong>de</strong>s toutes <strong>de</strong>rnièrestechnologies. Le montant <strong>de</strong>s travaux(qui ont bénéficié d’une ai<strong>de</strong> significative<strong>de</strong> l’Etat) s’élève à 118,52 M€ auxquelsil faut ajouter 6,27 M€ d’équipement.« C’est un hôpital cardio-vasculaire<strong>de</strong> A à Z, <strong>de</strong> la pédiatrie à la chirurgiecardiaque et même aux soins <strong>de</strong> suiteet <strong>de</strong> réadaptation. Ici, toutes lestechniques sont accessibles », indiquele professeur Etienne Aliot, l’un <strong>de</strong>sresponsables du pôle cardio-vasculaireinstallé dans cette structure que lesspécialistes comparent à l’Institut <strong>de</strong>cardiologie <strong>de</strong> la Pitié-Salpêtrière à Paris.Avec une configuration unique enFrance, l’Institut symbolise une nouvellegénération d’établissements à la pointe<strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>rnité. Une génération quin’oublie pas pour autant d’honorer leshommes qui ont contribué à la renommée<strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> dans ce domaine. Le D r LouisMathieu, tout d’abord, qui a donné sonnom au bâtiment. Le fondateur <strong>de</strong> lacardiologie en Lorraine était, à la veille<strong>de</strong> la Secon<strong>de</strong> Guerre Mondiale, le seulcardiologue <strong>de</strong> tout le Grand Est. Maisaussi le D r Gabriel Faivre, son successeur,dont le nom est aujourd’hui apposésur l’amphithéâtre ultramo<strong>de</strong>rne<strong>de</strong>stiné aux visio-conférences.De quoi légitimer l’expression« école <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> » selon AndréRossinot : « une école qui inclutla notion <strong>de</strong> pionniers, <strong>de</strong> passeursd’idées, <strong>de</strong> techniques, d’inventionet garantit le rayonnement local aussibien qu’international <strong>de</strong> cet équipement »,a déclaré le prési<strong>de</strong>nt du conseild’administration du CHU lors d’unevisite inaugurale. Placé sous <strong>de</strong> telsauspices, le nouveau cœur <strong>de</strong> l’hôpital<strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> n’est pas prêt <strong>de</strong> s’arrêter<strong>de</strong> battre.à noter que cette réalisation s’inscrit dansun vaste mouvement <strong>de</strong> rationalisation<strong>de</strong>s infrastructures du CHU qui viseen particulier à rassembler tous sesétablissements sur <strong>de</strong>ux grands sites,le centre ville et Brabois.Le service <strong>de</strong> cardiologie pédiatrique est pionnieren matière <strong>de</strong> cathétérisme interventionnel,un traitement sans chirurgie (photo CHU <strong>Nancy</strong>).Spécialités et équipements <strong>de</strong> pointePionnier en France <strong>de</strong>s ablations d’arythmies (700 interventions par an), le CHU estl’un <strong>de</strong>s rares établissements <strong>de</strong> l’hexagone labellisé « Centre Formateur Européen »par la Société européenne <strong>de</strong> rythmologie : <strong>de</strong> nombreux spécialistes étrangersviennent s’y former. Mais, <strong>de</strong> l’hypertension aux maladies vasculaires rares et <strong>de</strong>la chirurgie vasculaire réparatrice aux transplantations (plus <strong>de</strong> 550 réalisés <strong>de</strong>puis1984), il serait en réalité fort long d’énumérer tous les domaines dans lesquelsles équipes nancéiennes font référence. Certaines, comme celle du P r Jean-Pierre<strong>Ville</strong>mot, bénéficient d’ailleurs d’une très gran<strong>de</strong> notoriété. Dernière reconnaissanceen date, le CHU vient d’être accrédité pour une toute nouvelle technique <strong>de</strong> pose<strong>de</strong> valves aortiques. Une opération qui se déroulera dans une « salle hybri<strong>de</strong> » associant environnement chirurgical hyperaseptiqueet imagerie <strong>de</strong> très haut niveau. Un lieu qui permet <strong>de</strong> valoriser dans un cadre optimal <strong>de</strong>s procédures complexes, novatriceset surtout moins invasives pour le patient.04 www.nancy.fr


<strong>Nancy</strong> renforceson pôle forêt/boisUne mallette pédagogique <strong>de</strong>stinéeà sensibiliser toute une classe d’âge.actualitéLes bureaux du nouvel observatoire ont été inaugurés en compagnie <strong>de</strong> PhilippeBertaud, vice-prési<strong>de</strong>nt communautaire chargé <strong>de</strong> l’université et <strong>de</strong> l’économie.Le 9 avril, André Rossinot inaugurait l’Observatoire européen <strong>de</strong>s forêts,une « branche » à part entière <strong>de</strong> l’Institut européen <strong>de</strong> la forêt qui a prisses quartiers rue Baron Louis. Cette implantation, le maire <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> et prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> la Communauté urbaine travaillait à l’obtenir <strong>de</strong>puis plusieurs années.« La forêt représente 20% du territoire <strong>de</strong> l’agglomération. A ce titre, elle estau cœur <strong>de</strong> nos préoccupations, à l’image <strong>de</strong> la forêt <strong>de</strong> Haye pour laquellenous avons contribué à lancer une procédure <strong>de</strong> classement en forêt <strong>de</strong>protection. Avec l’INRA et l’ENGREF, nous avons également sur le territoireun pôle <strong>de</strong> recherche qui fait référence au niveau international dans le domainedu bois et <strong>de</strong> la forêt. La présence <strong>de</strong> l’Observatoire à <strong>Nancy</strong> est donc un atoutpour la préservation <strong>de</strong>s espaces naturels, à la fois localement et à l’échelle<strong>de</strong> l’Europe ».Avec le soutien financier <strong>de</strong> l’Etat, du Conseil Régional <strong>de</strong> Lorraine et <strong>de</strong> laCommunauté urbaine du Grand <strong>Nancy</strong>, l’Observatoire a pour principale missionla collecte, l’analyse et la diffusion d’informations à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s acteurs<strong>de</strong> la filière économique forêt/bois, <strong>de</strong>s chercheurs ou du grand public dansl’Europe entière.Les souvenirs <strong>de</strong> GuignolLe castelet <strong>de</strong> Guignol, à la Pépinière, en 1958(photo collection Zilliox).Remiremont, peu avant la Secon<strong>de</strong> Guerre Mondiale. Jean Zilliox, employé dansune entreprise <strong>de</strong> filature, est licencié. Libre <strong>de</strong> se consacrer à sa passion, lethéâtre, il se lance dans la création d’un spectacle <strong>de</strong> marionnettes... Guignolversion lorraine est né. Des décennies plus tard, Gérard, le petit-fils, a décidé <strong>de</strong>prendre la plume. Il prépare un livre, basé sur les archives <strong>de</strong> ces années passéesà réjouir petits en grands <strong>de</strong>s aventures <strong>de</strong> Guignol et Gnafron. C’est à son père,Jacques, que l’on doit l’installation <strong>de</strong> la concession à la Pépinière <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>,en 1955. Mais en 1996 fin <strong>de</strong> l’aventure, ni Gérard ni son frère n’ayant souhaitémarcher sur les pas <strong>de</strong> leurs aînés. Pour Gérard Zilliox, plus qu’un travail <strong>de</strong>mémoire, ce livre est l’occasion « <strong>de</strong> faire ce que (son) père n’a pas eu le temps<strong>de</strong> faire ». Si vous possé<strong>de</strong>z <strong>de</strong>s documents, notamment sonores ou vidéos,n’hésitez donc pas à écrire à Gerard.zilliox@numericable.comLe vélo,ça s’apprenddès le CM1Faire du vélo c’est bien, mais rouler enrespectant les règles <strong>de</strong> sécurité, c’est encoremieux. Avec l’opération « Ensemble à vélo »,les petits Nancéiens pourront donner l’exemple.Depuis le début <strong>de</strong> l’année, tous les élèves <strong>de</strong>CM1 <strong>de</strong>s écoles publiques et privées apprennentles bons réflexes pour circuler à bicyclette.Grâce à un partenariat <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> avecPrévention Maif, les enseignants ont reçuune mallette pédagogique comprenant un DVD,un quizz et <strong>de</strong>s gilets réfléchissants à distribuer.« Beaucoup d’enfants viennent à l’école envélo, mais beaucoup ne savent pas qu’il y a<strong>de</strong>s règles à respecter, pour eux cela restequelque chose <strong>de</strong> purement ludique »,expliquent José Parent et Véronique Mazelin,professeurs à l’école Braconnot. Leurs <strong>de</strong>uxclasses <strong>de</strong> CM1 se sont retrouvées à la Maisondu vélo pour peaufiner leurs connaissances.Valentin, 10 ans, est enthousiaste : il a apprisà « lever son bras pour tourner » mais aussi à« respecter les panneaux comme les voitures »...Labellisée « <strong>Ville</strong> Amie <strong>de</strong>s enfants », <strong>Nancy</strong>est la première ville <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100.000habitants à s’engager dans une telle démarchequi implique l’ensemble d’une même classed’âge. « Ce « permis cycliste » fait partie<strong>de</strong> l’éducation citoyenne à la sécurité »,souligne Sophie Mayeux, adjointe chargée<strong>de</strong> l’enseignement. « Il s’ajoute <strong>de</strong> manièrecohérente à d’autres actions menées auprès<strong>de</strong>s enfants avec le “permis piéton” quesuivent tous les élèves <strong>de</strong> CE2, et la formationaux gestes <strong>de</strong> premiers secours en CM2 ».www.nancy.fr 05


actualité mai 2010En mai, l’Europes’invite à <strong>Nancy</strong>A l’occasion <strong>de</strong> la huitième édition du « Mai <strong>de</strong>l’Europe » et du 60 ème anniversaire <strong>de</strong> la déclaration<strong>de</strong> Robert Schuman – acte fondateur <strong>de</strong> la constructioneuropéenne, la <strong>Ville</strong> invite à découvrir jusqu’au 30mai une série d’expositions, conférences, spectacleset concerts organisés avec <strong>de</strong> nombreux partenaires.Au programme par exemple, <strong>de</strong> la danse folkloriqueportugaise dans le grand salon <strong>de</strong> l’hôtel <strong>de</strong> villele 16, ou une conférence/concert en l’église NotreDame <strong>de</strong> Bonsecours le 29. La lutte contre la pauvretéet l’exclusion sociale est le thème majeur <strong>de</strong> cetteannée 2010. Cette manifestation est aussi l’occasion <strong>de</strong>célébrer l’année Chopin, grand compositeur archétypedu citoyen européen, dont le père était lorrain.« Notre objectif est <strong>de</strong> montrer à nos concitoyensl’importance <strong>de</strong> l’Union Européenne dans leurvie quotidienne, et pas simplement en tantqu’institution », précise Jean-Michel Berlemont,l’adjoint au maire délégué aux relationsinternationales. Résolument tournée vers l’Europe<strong>de</strong> par son histoire, sa géographie, son universitéou encore son attractivité touristique, <strong>Nancy</strong> entendainsi « renforcer son rayonnement et favoriserla compréhension mutuelle entre les peuples ».Plus d’informations et programme : en mairie <strong>de</strong><strong>Nancy</strong>, Office <strong>de</strong> Tourisme et sur www.europe.nancy.frThéma’ citéexplore laculture urbaineQuels rapports entre <strong>Nancy</strong> et les polars ? Quelle placepour le patrimoine aquatique dans la ville ? C’est àce type <strong>de</strong> questions portant sur l’urbanisme au senslarge que se proposent <strong>de</strong> répondre les conférencesThéma’cité. Organisé tout au long <strong>de</strong> l’année parl’Agence <strong>de</strong> développement et d’urbanisme <strong>de</strong> l’aireurbaine nancéienne (Aduan), que prési<strong>de</strong> AndréRossinot, ce cycle <strong>de</strong> conférences s’adresse au grandpublic, Nancéiens et Grand Nancéiens. A chaque foisdans un lieu différent (en rapport avec le thème),la parole est donnée à plusieurs intervenants pourmieux cerner toutes les dimensions <strong>de</strong> la thématiquechoisie et donner un caractère dynamique, propiceaux échanges et débats avec la salle. Après avoirabordé l’habitat et la rénovation urbaine sur le Plateau<strong>de</strong> Haye et l’architecture du XX e siècle à <strong>Nancy</strong>, cesren<strong>de</strong>z-vous envisagent <strong>de</strong> se pencher prochainementsur la place <strong>de</strong> la nature, puis <strong>de</strong> la littérature,dans la ville.Pour s’inscrire ou en savoir plus : www.aduan.org06 www.nancy.frLes haltes-gar<strong>de</strong>ries (ici Claudion) proposent<strong>de</strong>s solutions souples aux parents.C’est lasemaine<strong>de</strong> la petiteenfanceA <strong>Nancy</strong>, plus <strong>de</strong> 1000 places sont disponibles pour les enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong>six ans. L’accueil peut être régulier dans les crèches collectives, mais il existeaussi <strong>de</strong>s solutions souples pour répondre aux besoins ponctuels <strong>de</strong>s parents,via les trois haltes-gar<strong>de</strong>ries et les trois structures multi-accueil présentes surle territoire <strong>de</strong> la ville.L’ensemble <strong>de</strong> ces établissements, ainsi que diverses associations, ouvrentleurs portes du 17 au 21 mai, dans le cadre <strong>de</strong> la Semaine <strong>de</strong> la petite enfanceorganisée par le Centre communal d’action sociale <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>et la délégation <strong>de</strong> la petite enfance, animée par Elisabeth Laithier. Tout unpanel d’animations gratuites (ateliers, spectacles, expositions…) sera ainsiproposé pour cette sixième édition placée sous le thème <strong>de</strong> l’art. L’occasion<strong>de</strong> partager <strong>de</strong>s moments privilégiés en famille et, pour les professionnels<strong>de</strong> la petite enfance, d’échanger autour <strong>de</strong> leur métier.• Programme complet <strong>de</strong> la Semaine <strong>de</strong> la petite enfance sur http://slink.fr/zhrtavidéoen ligneplusd’informationsSécurité :l’engagement<strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> continueAinsi que nous en faisions déjà état dans notre précé<strong>de</strong>nt numéro, lescoopérations entre <strong>Ville</strong> et acteurs locaux <strong>de</strong>s questions <strong>de</strong> sécurité serenforcent pour mieux prendre en compte les différents problèmes qui seposent dans ce domaine à <strong>Nancy</strong>. Le maire, fin avril, a ainsi personnellementparticipé à <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s « groupes locaux <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> la délinquance » (GLTD)qui fonctionnent sur <strong>Nancy</strong>, l’un consacré au Haut-du-Lièvre, l’autre au centreville.A noter d’ailleurs que ce <strong>de</strong>rnier a été créé en octobre <strong>de</strong>rnier sous l’égi<strong>de</strong>du procureur <strong>de</strong> la République - qui a seul autorité pour le faire - à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>d’André Rossinot : le maire, en effet, est très attentif aux évolutions sociétalesqui marquent la vie nocturne (prostitution, drogue, violence...) et préoccupentà juste titre nombre d’habitants.L’objectif <strong>de</strong> ces groupes, en partageant l’information et en apportant sinécessaire <strong>de</strong>s réponses immédiates aux situations d’urgence observéessur le terrain, est <strong>de</strong> mettre en place une approche « globale, structurée,opérationnelle » entre les différents partenaires qui les composent : parquet,préfecture, Police Nationale, associations <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong> la délinquance,mairie, Communauté urbaine...« Chacun détient en effet une parcelle <strong>de</strong> solution », explique André Rossinot.Et la <strong>Ville</strong>, même si elle n’exerce pas <strong>de</strong> compétence légale en matière <strong>de</strong>maintien <strong>de</strong> l’ordre public (c’est le rôle <strong>de</strong> l’Etat), entend bien se joindreà l’effort commun, voire impulser <strong>de</strong>s initiatives inspirées par sa bonneconnaissance du « vécu » quotidien dans les quartiers.


en savoir plus sur…mai 2010Un budget qui privilégieDes charges à caractère général qui diminuent <strong>de</strong> 5,3% entre 2009 et 2010,une masse salariale dont la progression est contenue à 0,3%... Le moins quel’on puisse dire est que, dans un contexte toujours marqué par les effets <strong>de</strong> la crise,la <strong>Ville</strong> a décidé d’être particulièrement vigilante sur ses coûts <strong>de</strong> fonctionnement.Les enjeux : maintenir un bon niveau d’investissement, stabiliser l’encours <strong>de</strong> <strong>de</strong>tte.Et modérer le recours à l’impôt.Michel Dufraisse (à droite) avec Frédéric Monneron,le directeur <strong>de</strong>s finances : une stratégie quiprivilégie la reconstitution <strong>de</strong> l’épargne.Emaillé <strong>de</strong> nombreuses interventions,le débat qui s’est déroulé en conseilmunicipal lors <strong>de</strong> la présentation dubudget primitif 2010 a bien montré « laprofon<strong>de</strong> connaissance qu’ont les élus<strong>de</strong> cette équipe <strong>de</strong> leurs dossiers, <strong>de</strong> lasituation sociale <strong>de</strong>s Nancéiens ou encore<strong>de</strong>s associations qui sont les partenaires<strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> », a relevé André Rossinot.Une « culture <strong>de</strong> terrain » évi<strong>de</strong>ntedans les évocations très précises, trèsdétaillées, qu’ont faites Elisabeth Laithier,Sophie Mayeux ou Laurent Hénart (voiraussi page 21) <strong>de</strong>s actions menées dansleurs délégations. Et qui n’est sans doutepas étrangère à la clarté avec laquelleles politiques publiques <strong>de</strong> la communesont désormais explicitées et mises enperspective, y compris sur le plan <strong>de</strong>sengagements financiers, jusqu’à la findu mandat (et non plus sur la seuleannée en cours comme auparavant).L’adjoint aux finances Michel Dufraissea fait preuve du même souci <strong>de</strong>transparence en mettant en regard <strong>de</strong>l’en<strong>de</strong>ttement, « sous contrôle et trèssoutenable », les mesures que la <strong>Ville</strong>accentue <strong>de</strong>puis 2008 en particulierpour faire <strong>de</strong> la reconstitution <strong>de</strong> sonépargne la priorité absolue <strong>de</strong> sa stratégiebudgétaire à long terme. Compression<strong>de</strong>s charges et encadrement <strong>de</strong>sdépenses <strong>de</strong> personnel, on l’a vu,mais aussi diminution <strong>de</strong>s chargesfinancières (– 19%)... Une batterie <strong>de</strong>dispositions qui, si elles n’évitent pasle recours à un minimum <strong>de</strong> fiscalité enraison notamment <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> la crise(voir ci-contre), permettent d’envisagerl’avenir avec sérénité. « L’encours <strong>de</strong><strong>de</strong>tte est stabilisé. L’autofinancement<strong>de</strong>s investissements est cette année enprogression d’un million d’euros, souligneMichel Dufraisse. Et les investissementsavoisinent eux-mêmes les 17 M€, soitun niveau équivalent à celui <strong>de</strong> 2009 ».D’ici 2014, c’est un volume <strong>de</strong> 85 M€,pas moins, qui sera d’ailleurs consacréaux dépenses d’équipement, c’est-àdireà <strong>de</strong>s réalisations dont bénéficientquotidiennement les « utilisateurs »<strong>de</strong> la ville.Suite pages 10 et 11.vidéoen ligneChambre régionale <strong>de</strong>s comptes : <strong>Nancy</strong> « dans la moyenne »L’examen du budget a également été l’occasion pour les élus <strong>de</strong> débattre du rapport <strong>de</strong> la Chambre régionale <strong>de</strong>s comptessur la gestion <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> entre 2002 et 2007. Michel Dufraisse y a relevé cette observation : « L’examen <strong>de</strong>s ratios financiersobligatoires (1) (...) permet, d’une part, <strong>de</strong> constater que la commune, affichant une certaine stabilité dans ses valeurs,ne subit pas <strong>de</strong> variations <strong>de</strong> gestion importantes. Il permet, d’autre part, en comparant les valeurs <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong><strong>Nancy</strong> aux moyennes <strong>de</strong> la strate établies par la direction générale <strong>de</strong>s collectivités locales (DGCL) <strong>de</strong> considérer que la villese situe, globalement, dans la moyenne <strong>de</strong>s cités <strong>de</strong> sa catégorie ».(1) neuf critères dont dépenses et recettes réelles <strong>de</strong> fonctionnement/population, dépenses d’équipement brut/population,encours <strong>de</strong> <strong>de</strong>tte/population, marge d’autofinancement courante, etc.08www.nancy.fr


l’équilibreFiscalité :l’ajustementSi grâce à ses efforts <strong>de</strong>gestion, la <strong>Ville</strong> a réussià faire baisser ses dépensescourantes <strong>de</strong> 1,7% (soit1,9 M€), les recettescourantes, pendant cetemps, ont diminué <strong>de</strong> 2,2%(2,7 M€). Un seul exemple :les « droits <strong>de</strong> mutation »qu’elle perçoit sur lestransactions immobilièresont, crise aidant, plongé<strong>de</strong> 25%, soit un manqueà gagner <strong>de</strong> près d’un milliond’euros. Pour parvenir àl’équilibre budgétaire, guèred’autre solution donc qued’ajuster légèrement les tauxd’imposition <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> qui,on le sait, avaient connuauparavant une très longuepério<strong>de</strong> <strong>de</strong> stabilité puis<strong>de</strong> baisse. Le résultat :un point sur les impôtsménages, <strong>de</strong>ux pointssur la taxe sur l’électricité.Mais il faut savoir, pourles premiers, que <strong>Nancy</strong>continue à pratiquer lesplus gros « abattements »familiaux prévus par laloi et qu’un dégrèvementspécifique a égalementété voté il y a un anpour les personneshandicapées. Quant àla taxe sur l’électricité,l’augmentation seraréduite, voire nulle, pourles personnes en difficultéfinancière prises en chargedans le cadre <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s aulogement mises en œuvrepar la <strong>Ville</strong>.Simone Aubert (au centre, avec les responsablesdu courrier) accor<strong>de</strong> une gran<strong>de</strong> importanceà la qualité du service rendu à l’usager.Promouvoir le travail bien fait, celui quisatisfait l’agent qui l’accomplit comme l’usagerqui en bénéficie... Voilà le véritable enjeu <strong>de</strong>la démarche qualité entreprise aujourd’huipar une dizaine <strong>de</strong> secteurs-clés <strong>de</strong> la mairie.Les récents tests <strong>de</strong> certification, réalisésnotamment par l’AFNOR (voir ci-<strong>de</strong>ssous),L’objectif à atteindrepour être certifiéen savoir plus sur…indiquent que leurs performances sontréelles. D’autres projets vont maintenant« viser à intégrer <strong>de</strong>s paramètres comme lemanagement <strong>de</strong>s risques ou le développementdurable », note Simone Aubert, l’adjointeau maire responsable <strong>de</strong> ce dossier.Les résultats <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>Délais d’instruction <strong>de</strong>s permis <strong>de</strong> construire> 90 à 180 jours54 jours97% <strong>de</strong>s usagers satisfaitsdu service urbanismeMaintenance et sécurité <strong>de</strong>s aires <strong>de</strong> jeu> + <strong>de</strong> 90% d’usagers satisfaits 95,8% d’enfants satisfaits> + <strong>de</strong> 85% <strong>de</strong>s points critiquesmaîtrisésRestauration scolaire> 0 infection 0 infection94,4%Délais <strong>de</strong> réponse aux entreprises (achats)> + <strong>de</strong> 85% <strong>de</strong> réponses traitéessous 15 jours89%Traitement <strong>de</strong>s courriers juridiques> + <strong>de</strong> 90% <strong>de</strong>s réponses traitéessous 15 jours100%Assurer la formation <strong>de</strong>s agents> 2 500 jours <strong>de</strong> formation/an 3 890 joursQualité<strong>de</strong>s servicesmunicipaux :une performancereconnuewww.nancy.fr 09


en savoir plus sur…le budget 2010mai 2010Quelques chiffres-clés, principalement eninvestissement, représentatifs <strong>de</strong>s politiquespubliques <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> en 2010. Il faut soulignerque la Communauté urbaine joue un rôledéterminant, financier et technique, dans lesopérations qui structurent le développement ducœur <strong>de</strong> l’agglomération (autour <strong>de</strong> la gare TGVpar exemple). « Le Grand <strong>Nancy</strong> est d’ailleurs,Avec le CCAS : le social sur le terrainAvec une subvention <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 9millions d’euros, la <strong>Ville</strong> assure à elleseule près <strong>de</strong> 50% <strong>de</strong>s recettes <strong>de</strong>fonctionnement du Centre communald’action sociale (l’autre gros contributeurétant la Caisse d’allocations familiales).Parmi les nombreuses actions financéespar le CCAS, on relèvera cette année863 000 € d’ai<strong>de</strong>s sociales directespour les personnes et les familles engran<strong>de</strong> difficulté. Un montant qui, criseéconomique oblige, a augmenté <strong>de</strong>50 000 € par rapport à 2009.Autre chiffre à retenir, les 2 millionsd’euros <strong>de</strong> travaux prévus en2010. Ils seront pour partie investisdans la mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s crèches(Wunschendorff en <strong>Ville</strong> Vieille, SaintNicolas, Jeanine Bodson au Haut-du-Lièvre...), l’accueil <strong>de</strong> la petite enfancetotalisant maintenant 1021 places avecles 90 places supplémentaires offertes<strong>de</strong>puis janvier dans le nouvel équipement<strong>de</strong> Boudonville. Plusieurs chantiersconcernent aussi les foyers-rési<strong>de</strong>nces.Avec cette touche supplémentaired’innovation qui est <strong>de</strong>puis toujoursla marque <strong>de</strong> fabrique du CCAS : ainsi,le foyer-rési<strong>de</strong>nce d’Haussonville vavoir se créer un atelier informatique oùinternet sera décliné en version « spécialeoctogénaires » afin <strong>de</strong> favoriser les contactsintergénérationnels.18%Fonctionnement<strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>31%Développement et animationsEn subventions ou en prestations, plus <strong>de</strong> 950 000 E pour les associationsculturelles qui contribuent à la diversité et à la qualité <strong>de</strong> l’animation <strong>de</strong> notre ville.1 million d’euros pour la restructuration du théâtre <strong>de</strong> la Manufacture(Centre dramatique national).800 000 E pour la création <strong>de</strong> réserves mo<strong>de</strong>rnes communes aux musées Lorrain,<strong>de</strong>s Beaux-Arts, <strong>de</strong> l’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, <strong>de</strong> l’Histoire du Fer et Museum-Aquarium.768 000 E pour la poursuite <strong>de</strong> la rénovation du Musée Lorrain.Et <strong>de</strong> nombreuses interventions pour l’attractivité <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> : 560 000 e pour les actions économiques(notamment commerciales), près <strong>de</strong> 365 000 e pour les marchés, 755 000 E pour l’Office <strong>de</strong> Tourisme…10www.nancy.fr


en savoir plus sur…<strong>de</strong> toutes les communautés urbaines, celle dontle ratio investissement par habitant est le plusimportant », soulignent ensemble à ce proposMichel Dufraisse et André Rossinot.Mais l’action communautaire est égalementbien présente dans le quotidien <strong>de</strong>s Nancéiens,à l’image <strong>de</strong> la propreté et <strong>de</strong> la gestion<strong>de</strong>s déchets.21%Protection et qualitédu cadre <strong>de</strong> vie400 000 € pour les aménagements paysagers : sur les espaces extérieurs du TilleulArgenté et du Cèdre Bleu au Haut-du-Lièvre, à Haussonville autour <strong>de</strong>s Jonquilles(cf. page 14)...243 000 € pour la rénovation ou la maintenance <strong>de</strong>s parkings (avec notammentla création d’emplacements sécurisés pour le stationnement <strong>de</strong>s vélos).110 000 € pour les requalifications <strong>de</strong> places publiques (place Carnot/cours Léopold,places <strong>de</strong> Karlsruhe, Provençal…).Mais aussi <strong>de</strong>s interventions dans les parcs et jardins (réfection <strong>de</strong>s allées)en encore la participation à la campagne <strong>de</strong> ravalement <strong>Nancy</strong> <strong>Ville</strong> Claire.30%dont11,5 %CCASAccompagnement et solidarités10% du budget communal consacré aux écoles maternelles et élémentaires,qu’il s’agisse d’investir dans les bâtiments ou <strong>de</strong> soutenir <strong>de</strong>s activités. On noteracette année <strong>de</strong>s travaux particulièrement significatifs dans les groupes scolaires Buffon,Michelet et Moselly, au Haut-du-Lièvre, ainsi que dans les écoles élémentaires Stanislaset Saint-Georges.250 000 € pour l’entretien et la rénovation <strong>de</strong>s MJC (dont 80 000 pour la restructuration<strong>de</strong> l’annexe <strong>de</strong> la MJC <strong>de</strong>s Trois Maisons). 2,4 millions d’euros leur sont également versésen subventions <strong>de</strong> fonctionnement.674 000 € pour l’entretien et la rénovation <strong>de</strong>s équipements sportifs (avec enparticulier <strong>de</strong>s interventions sur les gymnases La Fontaine et Buffon). Le budget <strong>de</strong>fonctionnement affecté au soutien au sport dépasse les 4,8 millions d’euros.www.nancy.fr 11


quartiersmai 201012 www.nancy.frRites funéraires et maladies du XVIII e siècle : un site du plus haut intérêt pour les historiens.


quartiersTrois MaisonsSur le siteBerger-Levrault :archéologie d’un cimetièreSi les fouilles ont démarré début mars, la découverte date <strong>de</strong> juin 2008,lorsque les pelleteuses avalent les murs <strong>de</strong> l’ancienne imprimerie Berger-Levrault.En effet, comme c’est le cas pour <strong>de</strong>nombreux chantiers d’aménagement,une opération <strong>de</strong> sondage <strong>de</strong> l’Institutnational <strong>de</strong> recherches archéologiquespréventives (INRAP) est effectuée. Desvestiges <strong>de</strong> l’ancien cimetière <strong>de</strong>sTrois Maisons et d’un morceau <strong>de</strong> laCita<strong>de</strong>lle sont alors détectés. Lors <strong>de</strong> lafouille proprement dite, les pelleteusescommencent à décaper le sol sur environun mètre cinquante. « Nous avons vu latrace d’environ 500 fosses se <strong>de</strong>ssiner,avec <strong>de</strong>s variations <strong>de</strong> texture et <strong>de</strong>couleur <strong>de</strong> terre caractéristiques »,explique Myriam Dohr, l’archéologue<strong>de</strong> l’INRAP responsable <strong>de</strong> cette fouille.Le cimetière est créé en 1732. Leshabitants réclament alors un lieu en<strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s fortifications pour accueillirles défunts <strong>de</strong>s paroisses Saint-Epvre etNotre-Dame. Les archives attestent qu’iln’est utilisé que pendant une centained’années, jusqu’en 1842, date à partir<strong>de</strong> laquelle les morts sont enterrés en<strong>de</strong>hors du centre urbain, à Préville.Du linceul aux vêtementsPlus <strong>de</strong> 150 ans plus tard, les tombessont encore dans un bon état <strong>de</strong>conservation et le service régional<strong>de</strong> l’archéologie n’a pas hésitéavant d’entreprendre une recherchescientifique. La campagne va permettred’acquérir <strong>de</strong>s données importantessur la population <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> au XVIII esiècle. « L’analyse <strong>de</strong>s ossements vanous renseigner efficacement sur lespathologies <strong>de</strong> l’époque. Les maladieset les épidémies mais aussi lesdéformations <strong>de</strong>s squelettes liées auxmétiers exercés alors ». Myriam Dohrespère aussi beaucoup d’une collecte<strong>de</strong> données sur la topographie etl’organisation du cimetière : ses limitesgéographiques, ses différents accès,la gestion <strong>de</strong> l’espace disponible,l’orientation <strong>de</strong>s sépultures ou encoreles secteurs réservés aux enfants.Une étu<strong>de</strong> très poussée, minutieuse,qui peut aussi documenter les ritesfunéraires. « Ceux-ci évoluent au XVIII e .C’est par exemple à cette époque ques’opère le passage <strong>de</strong> la sépulture enlinceul à une pratique où les mortssont enterrés avec leurs vêtements ».• Une journée « portes ouvertes »est prévue le 5 juin pour permettreaux Nancéiens <strong>de</strong> découvrir le site<strong>de</strong>s fouilles.du XVIII eLe programme immobilier démarre13La reconversion <strong>de</strong> l’îlot Berger-Levrault concerne une parcelle <strong>de</strong> 14 250 m2. Trois aménageurs développent leurs programmes.Batigère et Le Nid, hors emprise <strong>de</strong>s fouilles, peuvent d’ores et déjà lancer la construction du leur : 35 logements collectifssociaux pour Batigère et 15 en accession à la propriété pour Le Nid. Le chantier durera 18 mois avec une livraison prévueà l’automne 2011.www.nancy.fr13


quartiers mai 2010Pour ai<strong>de</strong>r les utilisateurs à choisir, Communautéurbaine et <strong>Ville</strong> ont créé <strong>de</strong> véritables espaces témoins.Dans la continuité <strong>de</strong> la créationd’une zone 30 au cœur <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>,la Communauté urbaine et la <strong>Ville</strong>ont entamé une réflexion sur leréaménagement <strong>de</strong> différents aspects <strong>de</strong>l’ensemble Cours Léopold / Place Carnot.Circulation <strong>de</strong>s piétons, espaces verts,mobilier urbain, stationnement ou encoreéclairage public… à terme, cet espaceemblématique, à la fois site historiqueprotégé et secteur boisé classé,bénéficiera d’améliorations significatives.Pour associer les habitants à la réflexion,une phase <strong>de</strong> concertation s’est engagéeen mars <strong>de</strong>rnier en partenariat avecl’atelier <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> quartier. Elle s’appuiesur <strong>de</strong>ux exemples « gran<strong>de</strong>ur nature »spécialement créés à la hauteur <strong>de</strong> larue Baron Louis, côté GEC. De véritablesespaces témoins qui permettent auxriverains et usagers <strong>de</strong> s’appuyer sur<strong>de</strong>s éléments tangibles pour livrer leursavis sur le futur visage du lieu via <strong>de</strong>sréunions publiques et <strong>de</strong>s rencontressur le terrain. « C’est effectivement unaménagement <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> ampleur quicommencera cette année, expliqueJérôme Marchand-Arvier, l’adjoint <strong>de</strong>Haussonville/Blandan/DonopLa Chiennerie, un quartier qui bâtit son renouveauDéconstructions, réhabilitations, aménagements extérieurs…Léopold / <strong>Ville</strong> VieilleEmbellirle cours Léopold :<strong>de</strong>s tests « gran<strong>de</strong>ur nature »territoire <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>-Nord. Trottoir oubien ban<strong>de</strong> plantée sur les pourtours,revêtements <strong>de</strong> sol, cheminementspiétons… Tout est donc ouvert à laconcertation pour imaginer un espace<strong>de</strong> qualité à même <strong>de</strong> répondre auxdifférents usages du site ». Le choix<strong>de</strong>s options d’aménagement, enrichiesdu fruit <strong>de</strong> la concertation, <strong>de</strong>vraitse faire avant l’été.Contribuez vous aussi à la réflexionau 0 800 54 54 00 (N° vert)et sur www.vos-quartiers.nancy.frLa rénovation urbaine du quartier avance. En concertation avec ses habitants.14La pluie n’a pas découragé les plustéméraires d’entre eux… Quelqueshabitants du quartier d’Haussonvilles’étaient donnés ren<strong>de</strong>z-vous pourdécouvrir les propositions d’espaces verts<strong>de</strong>stinés à embellir le pied d’immeuble<strong>de</strong>s Jonquilles et la place <strong>de</strong> la 9 ème DIC.Un temps <strong>de</strong> rencontre et <strong>de</strong> concertationqui, d’étape en étape, se poursuit avant lelancement, en 2011, <strong>de</strong>s travaux effectifs.Avec un stationnement entièrementpréservé mais inversé, la place <strong>de</strong> la9ème DIC pourrait accueillir <strong>de</strong>s haiescentrales bordées d’érables d’Italie et offrir<strong>de</strong>s entrées repensées avec terrasses etparterres fleuris. Aux pieds <strong>de</strong>s Jonquilles,ce sont arbustes, haies persistantes ouplantes couvre-sols qui permettraient<strong>de</strong> redonner une place importante àla végétation et d’offrir <strong>de</strong>s espacesconviviaux et sécurisés.Quelques dizaines <strong>de</strong> mètres plus loin, uneopération symbolique vient <strong>de</strong> s’achever.Les silhouettes <strong>de</strong>s immeubles les Roses etles Œillets ont en effet disparu du paysage.« La déconstruction <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux immeublesétait un moment chargé d’émotions pourHaussonville et ses habitants, et une étapeimportante pour la rénovation urbainedu quartier », explique Patrick Baudot,l’adjoint <strong>de</strong> territoire <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> Sud. Latechnique retenue, le grignotage, a permis<strong>de</strong> limiter les nuisances et <strong>de</strong> traiter dans<strong>de</strong>s filières spécialisées les matériauxrécupérés. Dans le cadre d’une claused’insertion, <strong>de</strong>s habitants éloignés <strong>de</strong>l’emploi se sont également vus proposer1015 heures <strong>de</strong> travail sur le chantier.Constructionset réhabilitationsAlors que l’offre <strong>de</strong> garages a étéreconstituée à proximité <strong>de</strong>s bâtimentsdéconstruits, les espaces laissés libresaccueilleront prochainement <strong>de</strong> nouvellesréalisations. A l’emplacement <strong>de</strong>s Rosesnaîtra une halle commerciale mo<strong>de</strong>rneoù <strong>de</strong>vrait s’installer le supermarchéactuellement situé <strong>de</strong> l’autre coté <strong>de</strong>l’avenue Mangin. Et en lieu et place<strong>de</strong>s Œillets, un ensemble <strong>de</strong> petitesconstructions, maisons individuelles oupetits collectifs <strong>de</strong> l’OPH <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, sortira<strong>de</strong> terre. Dans la foulée, d’autres chantierss’amorcent, et notamment la réhabilitation<strong>de</strong>s Coquelicots, <strong>de</strong>s Muguets, <strong>de</strong>sJonquilles, <strong>de</strong>s Lilas, <strong>de</strong>s Tulipes, <strong>de</strong>sPivoines ou <strong>de</strong>s Myosotis. Au programme :la réfection <strong>de</strong>s parties communes,le remplacement <strong>de</strong>s menuiseries etdifférents aménagements techniques.Sereinement, le quartier Haussonvillepoursuit sa mue.De futurs espaces verts très…arrosés lors <strong>de</strong> la phase <strong>de</strong>concertation.


quartiersMon DésertCafé et jeux <strong>de</strong> société :<strong>de</strong>ux bonnes raisons <strong>de</strong> se retrouver« Entrez… Jouez ! » Une formule originale qui obtientun vrai succès et contribue à renforcer le lien social.La Feinte <strong>de</strong> l’Ours est un café jeux géré par l’Association Clair <strong>de</strong> Lu<strong>de</strong>. Un lieu pour découvrirplusieurs centaines <strong>de</strong> jeux <strong>de</strong> société mis à disposition, autour d’un verre, entre amis ou enfamille. Son objectif : faire découvrir les plaisirs <strong>de</strong> cet univers ludique au plus grand nombre.A l’origine du projet, <strong>de</strong>ux passionnés :Gabriel Durnerin, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>l’association et Maxime Rambourg,directeur du café. « On organisait<strong>de</strong>s animations dans <strong>de</strong>s bars à Metz.Le café jeux est un concept qui existe enFrance, mais pas dans le quart nord-est.Nous l’avons découvert en 2007 à Lyonet nous avons mené un an <strong>de</strong> réflexionsur la manière d’en monter un »,explique ce <strong>de</strong>rnier.Résultat : l’ouverture <strong>de</strong> la Feinte <strong>de</strong>l’Ours en septembre 2008 à <strong>Nancy</strong> avecl’envie d’en faire un lieu d’échangeset <strong>de</strong> découvertes dans une ambianceconviviale et chaleureuse. Une quinzaine<strong>de</strong> bénévoles est disponible, pourconseiller sur le choix <strong>de</strong>s jeux, enexpliquer les règles afin <strong>de</strong> les rendrefacilement accessibles, répondre à toutesles questions et animer les parties, maisaussi servir <strong>de</strong>s boissons. Des animationsspéciales sont également proposées dansle local du centre ville, volontairementindépendant afin <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r une gran<strong>de</strong>liberté <strong>de</strong> fonctionnement : tournois,soirées à thème, rencontres avec <strong>de</strong>sauteurs ou éditeurs, etc.1300 membresUne démarche pionnière dont lesuccès est immédiat avec déjà 1 300membres inscrits fin 2009 et un endroitpresque rempli <strong>de</strong> 35 joueurs tous lesjours. « Cette offre répond à une forteattente <strong>de</strong>s gens <strong>de</strong> se retrouver autourd’une table <strong>de</strong> jeux et recréer du liensocial ». Mieux vaut donc venir enavance... Actuellement le publicest essentiellement <strong>de</strong>s jeunesactifs et étudiants, mais tout le mon<strong>de</strong>est le bienvenu.La structure s’intègre en outre à la vielocale en aidant plusieurs MJC à mettreen place <strong>de</strong>s soirées jeux. De la mêmemanière, après avoir participé à la fêted’automne au parc Sainte Marie oùsont présentes diverses associations,elle est en contact avec l’atelier <strong>de</strong> viedu quartier, animé par Françoise Algros,en vue <strong>de</strong> futures coopérations.• Contact : La Feinte <strong>de</strong> l’Ours,Association Clair <strong>de</strong> Lu<strong>de</strong>, 33 rue<strong>de</strong> Mon Désert, ouvert du mardi auvendredi <strong>de</strong> 19h à 01h, le samedi <strong>de</strong>16h à 02h, et le dimanche <strong>de</strong> 14h à 19h.<strong>Nancy</strong>, tél. : 03 83 41 46 06,contact@lafeinte<strong>de</strong>lours.frConcert lyrique au templeL’atelier <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> quartier Poincaré-Foch-Anatole France-Croix <strong>de</strong> Bourgogne organise à nouveau <strong>de</strong>s « Instants lyriques » au temple<strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> le dimanche 30 mai. Edouard Billaud, ténor, accompagné au piano par Philippe Boureux, interprètera <strong>de</strong>s mélodies italiennesainsi que <strong>de</strong>s extraits d’opéra (Mozart, Glück, Bizet, Tchaïkovski...). Concert à 15h30 au temple, place Maginot. L’entrée est libre.www.nancy.fr 15


tribunes libres mai 2010Budget 2010, entre difficultés financières et manque d’ambitionExtraits : « Même si les renégociations d’emprunts ontété généralement conduites au bénéfice <strong>de</strong> la ville, lacapacité <strong>de</strong> désen<strong>de</strong>ttement, toujours plus faible quecelle <strong>de</strong>s autres communes <strong>de</strong> la strate, atteignait en2007, <strong>de</strong>s valeurs inquiétantes. »[…]« Jusqu’à présent, la ligne <strong>de</strong> force affirmée parla municipalité a été, non seulement, <strong>de</strong> limiter lapression fiscale directe, mais, même, au cours duprécé<strong>de</strong>nt mandat, <strong>de</strong> la réduire. Cette situation semblepeu compatible avec le niveau actuel <strong>de</strong>s dépenses<strong>de</strong> la commune. Elle imposera à l’équipe municipaleune réflexion orientée vers un réexamen <strong>de</strong>s taux<strong>de</strong> la fiscalité locale et une réduction <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong>fonctionnement importante. » […]« Les finances nancéiennes restent cependant trèsmarquées par l’en<strong>de</strong>ttement, qui reste un élément pivot<strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s finances <strong>de</strong> la commune. » […]« Le choix, tenu, d’alléger la pression fiscale, tout enassurant le remboursement <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte et en recourant à<strong>de</strong> nouveaux emprunts pour réaliser les investissementsnécessaires, a contraint les services financiers <strong>de</strong> lacommune à se livrer à une gymnastique délicate età réduire l’équipement au minimum. Malgré l’objectif<strong>de</strong> reconstitution <strong>de</strong> l’épargne, le constat s’impose quel’exercice 2007 a été marqué par une aggravation <strong>de</strong> lasituation financière <strong>de</strong> la commune. »Il s’agit bien là d’extraits tirés, non pas d’une interventionprononcée par un membre <strong>de</strong> notre Groupe lors dudébat budgétaire 2010, mais bel et bien du rapport <strong>de</strong> laChambre Régionale <strong>de</strong>s Comptes <strong>de</strong> Lorraine (CRCL) surla gestion <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> entre 2002 et 2007, rendupublic récemment.Ce document, accablant pour la majorité actuelle,vient vali<strong>de</strong>r l’analyse que nous menons <strong>de</strong>puis 2 ansdésormais. La CRCL, organisme indépendant, met elleaussi le doigt sur <strong>de</strong>s choix politiques dommageablespour les Nancéien-ne-s : <strong>de</strong>tte trop importante, capacitéd’autofinancement faible, faiblesse <strong>de</strong>s dépensesd’équipement. Le maire et son équipe ne pourrontpas s’en sortir en prenant quelques engagements sanssuite, mais force est <strong>de</strong> constater que ce n’est pas dansle budget primitif 2010 que les juges <strong>de</strong> la Chambretrouveront <strong>de</strong> quoi se rassurer.L’encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte reste ainsi extrêmement élevé(113 M€ au 31/12/09), l’enveloppe consacrée auxinvestissements stagne à un niveau moyen (17 M€prévus), les frais <strong>de</strong> fonctionnement pèsent toujoursaussi lour<strong>de</strong>ment sur le budget communal. Dansle même temps l’imposition locale continue elled’augmenter, comme le confirme l’augmentation <strong>de</strong> 1%<strong>de</strong>s taxes d’habitation et foncières (sans compter +3%au niveau <strong>de</strong> la communauté urbaine) et l’augmentation<strong>de</strong> la taxe locale sur l’électricité. L’impôt ainsi levé surles Nancéien-ne-s ne sert aucunement à financer <strong>de</strong>nouveaux projets, à mettre en œuvre <strong>de</strong> nouveauxservices publics mais simplement à payer les erreurs<strong>de</strong> gestion du passé.En conséquence, ce budget primitif 2010 ne peut êtrequ’un catalogue <strong>de</strong> bonnes intentions, sans ambition.C’est ce que l’on constate en regardant quelquesunes <strong>de</strong>s propositions formulées par la municipalité. Ysont listées <strong>de</strong>s priorités d’action, sur la propreté parexemple. C’est vrai qu’il y a beaucoup à faire dansce domaine, notamment pour assurer un traitementéquitable <strong>de</strong> tous les quartiers <strong>de</strong> notre ville. Aucuneenveloppe financière n’est indiquée en face <strong>de</strong> cettevolonté. Sur ce point comme sur d’autres, on reste dansune logique d’affichage.En matière <strong>de</strong> politique familiale, la ville doit égalementfaire plus. De nombreuses familles sont confrontées à<strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> <strong>de</strong> leurs enfants. Les placesen crèches restent aujourd’hui insuffisantes, mêmes’il faut saluer la rénovation <strong>de</strong> certaines d’entre elles.A l’inverse <strong>de</strong> la politique gouvernementale actuellevisant à démanteler l’école maternelle, il nous faut allervers un véritable service public d’accueil <strong>de</strong> la petiteenfance. Ca serait sur cette thématique qu’il faudraitdévelopper <strong>de</strong> nouvelles actions municipales, enutilisant ainsi le produit <strong>de</strong> l’imposition locale <strong>de</strong> façonintelligente.La politique culturelle souffre elle aussi d’une certaineinertie, comme le pointe le rapport <strong>de</strong> la CRCL. « Lacommune engage <strong>de</strong> lourds moyens financiers dansle domaine du spectacle vivant, principalement pourassurer le fonctionnement <strong>de</strong> l’Opéra, du centrechorégraphique, <strong>de</strong> la Manufacture et <strong>de</strong> l’Autre Canal.Ce choix provoque un lourd déséquilibre <strong>de</strong>s moyensengagés entre les différents secteurs bénéficiaireset paraît, dès lors, quelque peu contradictoire avecune conception affirmée comme très universaliste<strong>de</strong> la culture contemporaine ». Une nouvelle fois, onmesure le décalage entre le discours et les actes. Nousregrettons que cette politique se limite à soutenir quasiexclusivement une culture institutionnelle, au détriment<strong>de</strong> toutes les formes <strong>de</strong> culture.Il est grand temps que <strong>de</strong>s politiques publiquescohérentes, rationnelles et pluriannuelles soientmises en œuvre pour <strong>de</strong>s sujets aussi importantsque la famille, la solidarité, la culture mais aussi ledéveloppement durable. Et sur ce <strong>de</strong>rnier point, il nesuffit pas <strong>de</strong> ripoliner en vert <strong>de</strong>s actions préexistantespour qu’une politique <strong>de</strong>vienne durable du jour aulen<strong>de</strong>main. Il faut <strong>de</strong> la conviction et <strong>de</strong> l’ambition, ilfaut dégager <strong>de</strong> vrais moyens pour faire <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> uneville exemplaire en la matière.A la lumière <strong>de</strong> ces quelques éléments, notre oppositionà ce budget s’explique globalement par notre oppositionà la politique <strong>de</strong> la municipalité, le budget n’étant quela traduction financière <strong>de</strong>s orientations prises par lamajorité actuelle. La politique <strong>de</strong>s petits coups menée<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années par le Maire et son équipe, finit paravoir un grand coût pour tous les Nancéien-ne-s, celui<strong>de</strong> l’attentisme. Nous croyons qu’une alternative estnécessaire. Nous voulons assurer aux Nancéien-ne-s quenous la construisons patiemment et méthodiquement.Groupe <strong>de</strong>s Élus <strong>de</strong> Gauche11 élu-e-s à votre écoute :Bertrand Masson (Prési<strong>de</strong>nt) –Marianne Birck-Gallego – Eric Chenut –Nicole Creusot – Patrick Hatzig –Maud Hugot – Chaynesse Khirouni –Mathieu Klein – Dominique Olivier –Areski Sadi – Renée ZabéEcrivez-nous :Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> - Place StanislasCO n°1 - 54 035 <strong>Nancy</strong> Ce<strong>de</strong>xVisitez notre site internet :www.nancyagauche.comcontact@nancyagauche.compour vous abonner à la newslettermensuelle du groupe.Permanence tous les jours, <strong>de</strong> 9h30 à 12h30et <strong>de</strong> 13h30 à 17h, au 03 83 85 31 51.CADASTRE VERTPrésenté au conseil municipal du 1 er février, le rapport intitulé« Débat d’orientation budgétaire », qui fixe les gran<strong>de</strong>s lignes<strong>de</strong> la politique municipale pour 2010, a été le théâtre d’unevéritable novation, d’une inversion.Alors que les documents antécé<strong>de</strong>nts s’appuyaient surla situation économique et financière avant d’abor<strong>de</strong>r lesdifférents domaines d’intervention <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>, ici rien <strong>de</strong> tel ;le cadre économique et financier est relégué à la fin et lefascicule s’ouvre sur une phrase majeure : « Les villes etagglomérations sont au coeur <strong>de</strong> l’enjeu planétaire <strong>de</strong> lalutte contre le changement climatique. » La place et le poidspris soudain par cette affirmation nous agréent évi<strong>de</strong>mment,nous pour qui l’environnement, comme le patrimoine, est uncombat <strong>de</strong> toujours. Aussi avons-nous simplement souhaitéqu’on en tire toutes les conséquences.Entre autres préconisations, nous sommes revenus sur une16initiative que nous avions lancée il y a vingt ans. Le déclin <strong>de</strong>la biodiversité touche profondément, on le sait, le territoirerural, sous les effets notamment <strong>de</strong> l’agriculture industrielle,au point qu’elle semble, au moins pour une certaine part, seréfugier dans les villes. Au tout début <strong>de</strong>s années 90, j’ai faitréaliser, à titre <strong>de</strong> premier exemple, sur le quartier Beauregard-Boufflers-Buthegnémont, un « Cadastre Vert ». La démarcheconsistait à recenser parcelle par parcelle l’ensemble <strong>de</strong>svégétations existantes, y compris murales.La cartographie tridimensionnelle qui en était issueconstituait une photo extrêmement différenciée et exhaustive,permettant <strong>de</strong> comprendre les structures végétales et ouvrantsur <strong>de</strong> nombreux domaines (morphologie urbaine, écologie,sociologie, climatologie, économie, etc.). Plusieurs buts étaientvisés : non seulement la protection <strong>de</strong> ce capital végétal,notamment par le biais du POS, mais son accroissement etson enrichissement au moyen <strong>de</strong> mesures d’incitation et <strong>de</strong>gestion. Ce n’était pas uniquement la qualité du paysage etl’aménité urbaine qui <strong>de</strong>venaient l’objet <strong>de</strong> l’attention et <strong>de</strong>l’effort, mais également la richesse biologique <strong>de</strong>s milieux(biomasse végétale, faune, entomofaune, etc.).Malgré l’intérêt que suscita l’enquête effectuée avec lacoopération <strong>de</strong>s habitants, malgré les résultats richesd’enseignement qu’elle livra, le Cadastre Vert, qui avaitvocation à être étendu à la totalité du territoire <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> fut,contre ma volonté et sans autre forme <strong>de</strong> procès, abandonné.Deux décennies plus tard, cette initiative d’avant-gar<strong>de</strong> n’arien perdu <strong>de</strong> sa pertinence. Elle revêt même une étonnanteactualité. J’ai donc, <strong>de</strong>vant le conseil, formulé le voeu qu’ellesoit reprise et conformément à l’intention d’origine poursuivie,pour couvrir les dix autres quartiers.Françoise HervéVictoire pour <strong>Nancy</strong>


à <strong>Nancy</strong>(appel gratuit à partir d’un fixe)INVITEZ VOS VOISINS !Dans votre cour, votre hall d’immeuble ouchez vous…Des affiches et <strong>de</strong>s invitations prêtes à l’emploisont disponibles au point accueil <strong>de</strong> l’hôtel<strong>de</strong> ville et dans les mairies <strong>de</strong> quartier.Le prêt <strong>de</strong> matériel est également possible(selon stocks disponibles).ORGANISEZ UN APÉRITIFÉCO-RESPONSABLE !Tous les conseils pratiques sur le site internet<strong>de</strong> la ville (l’abus d’alcool est dangereux pourla santé)www.nancy.frLa manifestation fête cette année son 10 ème anniversaire.PRENEZDES PHOTOS !Et envoyez la meilleure surwebnancy@mairie-nancy.fr.Elle sera publiée sur notre site internet.


à <strong>suivre</strong>mai 2010EnvironnementL’arbre et la rue, une relation qui se renoManque d’espace, pollution, blessures... Les conditions <strong>de</strong> vie ddifficiles que celles <strong>de</strong> ses congénères vivant en milieu natureldonc l’objet d’une gestion attentive <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s services <strong>de</strong>sUn arbre n’est pas un lampadaire. Cetteaffirmation pourrait faire sourire tantelle semble évi<strong>de</strong>nte. Et pourtant, elleest toujours bonne à rappeler. Un arbre,même s’il est aligné sur un trottoir, estun être vivant. Un être qui a besoind’un espace vital suffisant pour grandiret s’épanouir, <strong>de</strong>s racines jusqu’à lacime. « Dans ce domaine, <strong>Nancy</strong> futl’une <strong>de</strong>s premières villes françaises àprendre conscience du problème et àsigner une Charte <strong>de</strong> l’arbre. Dès 1996,France Télécom, EDF, GDF, la Fédérationdépartementale du bâtiment et l’Ordre<strong>de</strong>s architectes se sont engagés avecnous à respecter les arbres lors <strong>de</strong>leurs interventions », rappelle-t-on à ladélégation <strong>de</strong> la nature et <strong>de</strong>s paysagesurbains qu’anime Patrick Blanchot. Carsi, par exemple, trop <strong>de</strong> racines sontabîmées lors <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> canalisations,l’arbre peut se fragiliser et menacer <strong>de</strong>tomber. Lorsqu’il faut les remplacer, lesservices <strong>de</strong>s espaces verts <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> etdu Grand <strong>Nancy</strong> privilégient donc <strong>de</strong>sessences nouvelles afin <strong>de</strong> renforcer labiodiversité dans la ville tout en prenantsoin <strong>de</strong> choisir, au cas par cas, les sujetsles mieux adaptés à leur environnementle plus immédiat.vidéoen lignePour aller plus loin, les interviews <strong>de</strong> nosspécialistes <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> et du Grand <strong>Nancy</strong>.1900… 1950… 1980…Des racines <strong>de</strong> plus en plus à l’étroitAbsent <strong>de</strong> l’espace urbain au Moyen Age (le bois <strong>de</strong> la forêtest utilisé pour le chauffage et les outils), l’arbre apparaîten force dans la ville au XIX e siècle avec la création <strong>de</strong> placesoù l’on met en avant <strong>de</strong>s espèces remarquables. Au débutdu XX e siècle, les arbres s’alignent le long <strong>de</strong>s grands boulevards.Mais l’urbanisation croissante leur laisse <strong>de</strong> moins en moins<strong>de</strong> place. Ce schéma montre bien la baisse progressive duvolume <strong>de</strong> terre disponible pour le développement <strong>de</strong>s racines.Un peu partout, les années 1980 constituent un tournant difficilepour la présence <strong>de</strong> l’arbre en ville, lié à une méconnaissance<strong>de</strong> la physiologie, au redimensionnement <strong>de</strong>s voiries, à <strong>de</strong>ssélections variétales inadaptées...Replanter : quai <strong>de</strong> la Bataille, une espèce mieux adaptéeQuai <strong>de</strong> la Bataille, les frênes plantés le long du trottoir ont <strong>de</strong>s racines abîmées au fil <strong>de</strong>s années. Leur remplacementest donc à l’étu<strong>de</strong>. Quand le moment sera venu, les fosses <strong>de</strong> plantation seront agrandies et enrichies pour accueillir<strong>de</strong>s Ulmus “Columella”. Une essence particulièrement bien adaptée à l’étroitesse du trottoir et à la proximité <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>savec la forme allongée <strong>de</strong> son feuillage. « Un avantage non négligeable car, qui dit forme adaptée, dit moins d’interventionsd’élagage et baisse <strong>de</strong>s coûts d’entretien. » C’est aussi cela le développement durable.18www.nancy.fr


uvelle pour durere l’arbre en ville sont bien plus(voir ci-<strong>de</strong>ssous). L’arbre urbain faitespaces verts.Un développementplus facile en milieu naturelBeaux livresDans les coulisses<strong>de</strong> l’OpéraNul besoin d’être un mélomane éclairé pour apprécier l’ouvrage consacrépar Paul Lebœuf à l’Opéra <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>. Longtemps journaliste, familier <strong>de</strong> lascène et <strong>de</strong>s coulisses <strong>de</strong> la maison lyrique <strong>de</strong> la place Stanislas, l’auteurconte avec bonne humeur ce qui est à la fois une histoire et une passion.Des premiers opéras représentés sous les ducs <strong>de</strong> Lorraine aux femmes etaux hommes qui, aujourd’hui, mettent leur talent au service du spectacle,cette longue promena<strong>de</strong> dans un univers flamboyant et finalementméconnu bénéficie aussi <strong>de</strong> très belles illustrations et photographies.• L’Opéra <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, Serge Domini Editeur, 39 euros.à <strong>suivre</strong>La réverbération <strong>de</strong>s rayons lumineuxsur les faça<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s immeubles brûleles écorces et les feuilles <strong>de</strong> l’arbre.L’accumulation <strong>de</strong>s résidus (eaux<strong>de</strong> toiture, <strong>de</strong> chaussée, salage...)et les particules <strong>de</strong> poussièrescontribuent à polluer les sols.Le génieoublié<strong>de</strong> CharlesGesmarIl n’a vécu que vingt-huit ans mais, dans ce court laps <strong>de</strong> temps,a réussi à <strong>de</strong>venir l’incontournable affichiste <strong>de</strong> Mistinguett. Celuiqui, à grands traits <strong>de</strong> crayons et <strong>de</strong> couleurs, magnifie la légen<strong>de</strong><strong>de</strong> cette star du music-hall. Charles Gesmar, dont la mémoire méritaitd’être ravivée, est né à <strong>Nancy</strong> où son père était commerçant. Il y afait ses étu<strong>de</strong>s d’art sous la férule d’Auguste Vallin, le fils d’un <strong>de</strong>sfondateurs <strong>de</strong> l’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>. Dessinateur, créateur <strong>de</strong> costumes <strong>de</strong>scène, son génie est unanimement célébré <strong>de</strong> son vivant : « vous êtesun nom fulgurant sur un mur », dit Jean Cocteau. Un <strong>de</strong>stin à la foisbrillant et tragique que retrace l’historien d’art italien Angelo Luertidans un très bel ouvrage illustré <strong>de</strong> nombreuses reproductions et tiréà 500 exemplaires seulement.Dans son milieu naturel,l’arbre se déploie plusfacilement grâce au solvivant et à la bonnealimentation minéraleet hydrique (nappesphréatiques accessibles).La multiplication<strong>de</strong>s réseaux souterrains(eau, gaz, électricité,téléphone...) limitele bon développement<strong>de</strong>s racines.80% <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> pluiesdisparaissent dans leréseau d’assainissement.L’apport hydrique est aussilimité par les revêtementsimperméables.• Charles Gesmar 1900-1928 – L’affichiste attitré <strong>de</strong> Mistinguett.En vente à Paris au Musée <strong>de</strong>s arts décoratifs.Comman<strong>de</strong>spossibles surluerti.angelo@iol.it(79 €).plus<strong>de</strong> photoswww.nancy.fr 19


à <strong>suivre</strong>mai 2010Réunion du jury avec <strong>de</strong> g. à dr., <strong>de</strong>bout : Marie-Lorraine Kerr (Fondation pourla lecture du Crédit Mutuel), Denis Lorrain (SNCF), William Del Mancino (ATILF),Patrick Morel (Crédit Mutuel), Véronique Noël (<strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>). Assises aupremier rang : Clau<strong>de</strong> André, libraire ; Françoise Rossinot et Sophie Mayeux,adjointe à l’enseignement.Mi-juin, une classe <strong>de</strong> CM1 – CM2 partiraà Paris pour visiter l’Académie française.C’est le premier prix <strong>de</strong> « La nouvelle <strong>de</strong>la classe », un concours régional lancé enseptembre <strong>de</strong>rnier pendant le Livre sur laPlace par la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> et la Fondationpour la lecture du Crédit Mutuel, enpartenariat avec le rectorat <strong>de</strong> l’Académie<strong>Nancy</strong>-Metz. Un concours pour lequel lesclasses participantes viennent <strong>de</strong> rendreleur copie et qui pendant plusieurs mois,les a fait conjuguer avec bonheur écriture,lectures et imagination…« Erik Orsenna, prési<strong>de</strong>nt du Livre surla Place 2009, s’est beaucoup impliquédans cette opération qu’il parraine,souligne Françoise Rossinot, coprési<strong>de</strong>ntedu jury avec Patrick Morel, représentantMichel Lucas, directeur général du CréditMutuel. Il a écrit pour les enfants uncourt texte, fil conducteur <strong>de</strong> la nouvellequ’ils <strong>de</strong>vaient, sous l’impulsion <strong>de</strong> leursConcours« La nouvelle<strong>de</strong> la classe » :bientôtles gagnants !professeurs, écrire ».Remise <strong>de</strong>s prix le 7 juin. Avec <strong>de</strong>slivres bien sûr, offerts par les librairespartenaires du Livre sur la Place et laSNCF, précieux soutiens <strong>de</strong> ce concours.Et la participation <strong>de</strong> l’ATILF (Analyseet traitement informatique <strong>de</strong> la languefrançaise) qui, à <strong>Nancy</strong>, numérise… ledictionnaire <strong>de</strong> l’Académie française !vidéoen ligneSportWater-polo/badminton, même combatDu 16 au 20 juin, <strong>Nancy</strong> et sonagglomération accueilleront <strong>de</strong>uxévénements sportifs <strong>de</strong> dimensioninternationale : les championnatsd’Europe universitaires <strong>de</strong> badmintonet une manche <strong>de</strong> la Ligue Mondiale<strong>de</strong> water-polo féminin. Les premiersrassembleront 17 nations et 200 athlètesau Parc <strong>de</strong>s Sports <strong>de</strong> Vandœuvre-lès-<strong>Nancy</strong>. Quant à la secon<strong>de</strong>, elle mettraaux prises à la piscine Alfred Nakachela Grèce, l’Espagne, l’Afrique du Sud,les Pays-Bas, champions olympiquesen titre et l’équipe <strong>de</strong> France au sein<strong>de</strong> laquelle évoluent plusieurs joueusesnancéiennes.Initiative originale, les organisateursont décidé d’unir leurs efforts pourmettre en lumière leurs sports. « Cesévénements sont d’abord <strong>de</strong>s moments<strong>de</strong> partage et <strong>de</strong> fête, c’est donc toutnaturellement que nous avons décidé<strong>de</strong> travailler ensemble, en proposantpar exemple une cérémonie d’ouverturecommune sous la forme d’un défilé <strong>de</strong>sNations dans les rues <strong>de</strong> la ville, avecune arrivée Place Stanislas », expliquentChristophe Millard, le directeur ducomité régional du sport universitaire etPhilippe Fabris, le secrétaire général <strong>de</strong>l’ASPTT <strong>Nancy</strong>. « C’est aussi l’occasion<strong>de</strong> promouvoir auprès <strong>de</strong>s délégationsétrangères l’agglomération nancéiennereconnue pour son savoir-faire en matièred’organisation <strong>de</strong> grands événementssportifs ».20www.nancy.fr


à <strong>suivre</strong>InitiationDes élèvesen maîtres d’œuvres« Notre objectif permanent est <strong>de</strong> faire en sorte qu’auterme <strong>de</strong> leurs cinq années <strong>de</strong> primaire, les enfantsaient eu l’occasion <strong>de</strong> rencontrer toutes les richessesartistiques <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> ». A cet égard, Laurent Hénart,l’adjoint délégué, souligne le caractère <strong>de</strong> « prototype »du parcours culturel « Au cœur <strong>de</strong> l’œuvre ».Du CE2 au CM2, 11 classes sontconcernées, sur la base du volontariat<strong>de</strong> leur professeur. Nathalie Kloutz,enseignante mise à disposition du pôleculture et animation <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>, détailleles différentes étapes du programme,qui repose sur l’action coordonnée<strong>de</strong> la Médiathèque et <strong>de</strong>s muséesLorrain, <strong>de</strong> l’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> et <strong>de</strong>sBeaux-Arts. « Avant toute chose, leprofesseur choisit l’artiste et l’œuvreque sa classe étudiera : Gallé pourl’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, Jean Arp aux Beaux-Arts, et De la Tour au Musée Lorrain ».S’en suit la visite du musée dans lequell’œuvre est exposée. « Les enfantsdécouvrent alors comment fonctionneun musée. Le but est <strong>de</strong> donner du sensen guidant le regard ». Une secon<strong>de</strong>visite vient ensuite, focalisée sur l’étu<strong>de</strong><strong>de</strong> l’œuvre et <strong>de</strong> son créateur.Culture communeLa troisième phase se déroule à lamédiathèque. Via un questionnaire etdifférents jeux d’observation, elle viseà sensibiliser les enfants à une approcheinterdisciplinaire <strong>de</strong> l’œuvre. C’est lecas <strong>de</strong> cette classe <strong>de</strong> CM2, qui étudieGeorges <strong>de</strong>la Tour. Julietteet Sibylle,10 ans, tirent unpremier bilan <strong>de</strong>leur expérience :« <strong>de</strong>puis notrepremière visiteau musée Lorrain,on a découvertles couleurschau<strong>de</strong>s etfroi<strong>de</strong>s, lestableaux clairsobscurs,letravail <strong>de</strong>s ombres <strong>de</strong> Georges <strong>de</strong> la Tour,les gravures <strong>de</strong> Callot... et la réserve dumusée ». La conclusion est sans appel.« Ça donne envie d’y retourner ! »« Donner envie d’aller au musée »,c’est justement l’un <strong>de</strong>s enjeux <strong>de</strong> ceparcours, pour Laurent Hénart. « Ce quenous voulons, c’est rendre ces enfantscurieux <strong>de</strong> leur environnement, etbout du compte, en faire <strong>de</strong>s citoyensresponsables et ouverts grâce à laformation, par <strong>de</strong>là leurs différences,d’une culture commune ».Pour finir, les classes s’attellerontà la création d’une collection d’objetsinspirés <strong>de</strong> l’œuvre étudiée.L’ensemble <strong>de</strong>s productions <strong>de</strong>sélèves sera exposé du 26 mai au 5 juinà la Galerie Neuf, 9 rue Gustave Simonà <strong>Nancy</strong>.plus<strong>de</strong> photosÀ la découverte <strong>de</strong>s œuvres et <strong>de</strong> leurs auteurs…Un parcours qui suscite beaucoup d’intérêt chezles écoliers, dans les musées ou à la médiathèque.www.nancy.fr21


à <strong>suivre</strong>mai 2010En écho à l’ouverture du Centre Pompidou <strong>de</strong> Metz,le musée <strong>de</strong>s Beaux Arts, les galeries Poirel et différentslieux <strong>de</strong> la ville accueillent tout au long <strong>de</strong> l’été une séried’expositions dédiées au <strong>de</strong>ssin contemporain sous toutesses formes.ExpositionDessinsA l’origine il y a la feuille blanche, le trait,la ligne, en un mot le <strong>de</strong>ssin. Essentielau travail <strong>de</strong> l’artiste, peintre, sculpteuret même vidéaste, le <strong>de</strong>ssin est aussiune pratique à part entière.En partenariat avec le Fonds Régionald’Art Contemporain <strong>de</strong> Lorraine (FRAC),Drawing Time / Le temps du <strong>de</strong>ssin,l’exposition événement <strong>de</strong> l’été nancéienau musée <strong>de</strong>s Beaux Arts et aux galeriesPoirel, se propose <strong>de</strong> mettre en lumièrece geste fondateur. « Ici à <strong>Nancy</strong>, où ily a une longue tradition graphique, <strong>de</strong>Callot, Grandville ou Friant à la jeunegénération, l’idée forte était <strong>de</strong> présenterle <strong>de</strong>ssin dans toute sa diversité, figuratif,abstrait, en mouvement… explique ClaireStoullig, la conservatrice du musée <strong>de</strong>sBeaux Arts. Plus largement, nous l’avonsconçue en dialogue avec celle, inaugurale,du Centre Pompidou <strong>de</strong> Metz intitulée« Chefs d’œuvre ? ». A l’heure <strong>de</strong> lamontée en puissance du Sillon Lorrain,c’est une manière <strong>de</strong> s’associer à ce quiest un formidable événement pour toutela région. D’ailleurs, nous prêtons auCentre Pompidou pour cette expositiond’ouverture <strong>de</strong>ux toiles du musée :“La Toussaint” <strong>de</strong> Friant et “Le Mon<strong>de</strong>Imaginaire” <strong>de</strong> Cournault ».Le musée <strong>de</strong>s Beaux ArtsenvahiInvesti, presque envahi, le musée <strong>de</strong>sBeaux Arts présente le <strong>de</strong>ssin sous toutesses formes. Traditionnelle, bien sûr,mais plus inattendu, en volumes,installations, multimédia ou vidéos.Débordant jusque dans les collectionspermanentes, les œuvres <strong>de</strong> grandsnoms <strong>de</strong> l’art contemporain tels DavidHockney, Gilbert et Georges, WimDelvoye ou Alain Séchas et d’artistesissus <strong>de</strong> la dynamique scène régionalese confrontent à la notion d’héritageartistique.Aux galeries Poirel, c’est le tempset l’espace que les œuvrent interrogent,à l’image <strong>de</strong> « Backdrop », laspectaculaire installation <strong>de</strong> GaylenGerber imaginée pour servir <strong>de</strong> toile<strong>de</strong> fond à d’autres œuvres. Là encore,les vidéos, dont certaines issues<strong>de</strong> la collection du FRAC Lorraine,22www.nancy.fr


à <strong>suivre</strong>La redécouverte<strong>de</strong> Camille MartincroisésL’exposition que consacre le musée <strong>de</strong> l’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> à CamilleMartin est la réparation d’un oubli. Camille Martin est sans douteun <strong>de</strong>s artistes les plus talentueux du milieu artistique nancéien<strong>de</strong> la fin du XIX e siècle. Tour à tour peintre, graveur, relieur,décorateur, affichiste ou illustrateur, ce touche-à-tout génialdisparaît en 1898, à seulement 38 ans, juste avant que ses amisne fon<strong>de</strong>nt l’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>. Discret par nature, celui qui a suévoquer avec une telle sensibilité les forêts vosgiennes dansses peintures a aussi transcendé son art avec d’autres thèmeset sur d’autres supports. Esprit curieux et indépendant,il a toujours voulu expérimenter <strong>de</strong>s voies nouvelles.• Camille Martin, le sentiment <strong>de</strong> la nature », jusqu’au 29 août,du mercredi au dimanche <strong>de</strong> 10 h à 18 h, 36-38 rue du SergentBlandan, O3 83 40 14 86.plusd’informationsA découvrir notre dossier complet avec visite virtuelle <strong>de</strong>l’exposition.SeniorsLes activitésphysiques <strong>de</strong> l’UCPDes œuvres <strong>de</strong> Jochen Gerner, Frédérique Bertrand, Alain Séchas, AnthonyCragg… représentant toutes les tendances <strong>de</strong> cet art particulier.se mêlent aux travaux sur papier.Associant les forces vives <strong>de</strong> l’art contemporain à <strong>Nancy</strong>,Drawing Time, c’est aussi une installation <strong>de</strong> Vera Molnarproposée par l’Ecole nationale supérieure d’art <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>à la galerie <strong>Nancy</strong> Thermal. Le travail, entre ironie, idéalismeet désespoir, d’Anne-Lise Coste à la Galerie Art Attitu<strong>de</strong>d’Hervé Bize. Ou « Le bureau du <strong>de</strong>ssin présente »une exposition <strong>de</strong>s étudiants <strong>de</strong>s écoles d’art <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>,Metz, Epinal et Strasbourg à la Douëra <strong>de</strong> Malzéville.Pour un parcours étonnant au cœur <strong>de</strong> la créationcontemporaine.• Jusqu’au 16 août. En savoir plus : www.nancy.frL’Université <strong>de</strong> la Culture Permanente (U.C.P.) organise au profit<strong>de</strong> ses adhérents <strong>de</strong>s cours et activités physiques adaptés auxpersonnes retraitées et au troisième âge. Trois <strong>de</strong> ces activitéssont proposées en partenariat avec la Fédération françaised’éducation physique et <strong>de</strong> gymnastique volontaire (F.F.E.P.G.V.) :gymnastique d’entretien, gymnastique douce et atelier d’équilibre.L’atelier équilibre a eu lieu cette année d’octobre à février dansles locaux <strong>de</strong> l’U.C.P., place <strong>de</strong> la Croix <strong>de</strong> Bourgogne. C’estd’ailleurs là qu’ont été prises les photographies qui illustrentle <strong>Nancy</strong> Mag <strong>de</strong> mars 2010. Les cours <strong>de</strong> gymnastique d’entretienet <strong>de</strong> gymnastique douce ont lieu toute l’année au gymnasedu campus Lettres. On peut également pratiquer le yoga dansles locaux <strong>de</strong> l’U.C.P. et la natation dans les piscines <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>Thermal et <strong>de</strong> Laxou.« Un esprit sain dans un corps sain... ». Le maintien en bonneforme physique, qui s’effectue dans une ambiance très conviviale,est complémentaire <strong>de</strong>s nombreuses formations <strong>de</strong> caractèreculturel qui sont assurées régulièrement à l’U.C.P.• Pour en savoir plus : www.ucp-nancy.org ou par mailucp-nancy@wanadoo.frwww.nancy.fr 23


ons plansJardinez écoloavec la Maison <strong>de</strong> la NatureAu parc Sainte-Marie, la Maison <strong>de</strong>s espaces verts <strong>de</strong>vient Maison <strong>de</strong> la Nature pourmieux s’inscrire dans la politique <strong>de</strong> développement durable engagé par la <strong>Ville</strong>.Elle dispense trucs et astuces pour jardiner sans pestici<strong>de</strong>s.Quatre conseils pourun jardin éco-responsable :> pour piéger les limaces, versez<strong>de</strong> la bière dans un récipientet placez-le à côté <strong>de</strong> votre potager :les gastéropo<strong>de</strong>s seront attiréspar la levure et s’y noieront.> pour se débarrasser <strong>de</strong>s mauvaisesherbes, arrosez-les d’eau chau<strong>de</strong>.Si elles poussent entre les dallesd’une terrasse, déversez <strong>de</strong>ssusl’eau <strong>de</strong> cuisson <strong>de</strong>s pâtes parexemple !> au lieu <strong>de</strong> porter vos déchets<strong>de</strong> tonte ou <strong>de</strong> branchage à ladéchetterie, broyez-les et disposez-les(faites d’abord sécher l’herbe) autour<strong>de</strong> vos plantations pour former unpaillage d’une dizaine <strong>de</strong> centimètresd’épaisseur. Une astuce qui permet<strong>de</strong> moins arroser (le paillage maintientl’humidité dans le sol) et limitela pousse <strong>de</strong>s mauvaises herbes.> dans votre potager, entre <strong>de</strong>uxcultures, plantez <strong>de</strong> la phacélie,du trèfle, <strong>de</strong> la moutar<strong>de</strong> ou dusarrasin. Laissez-les pousser et avantleur floraison, fauchez et broyez-les.Mélangés à la terre, ces « engraisverts » sont d’excellents fertilisantsnaturels.Vous n’arrivez pas à soigner l’une <strong>de</strong> vos plantes dont les feuilles jaunissent ?Votre potager est assailli <strong>de</strong> limaces ? A la Maison <strong>de</strong> la Nature installée au parcSainte-Marie, vous trouverez certainement la solution à vos problèmes. Une équiped’animateurs répond à toutes vos questions ayant trait au jardinage et, plus largement,à la biodiversité. Trois expositions thématiques sont proposées chaque année. L’équipeintervient également auprès <strong>de</strong>s enfants : avec la Maison <strong>de</strong> quartier Saint-Nicolas, ellevient <strong>de</strong> créer un jardin pédagogique. Les jeunes apprennent à différencier légumes feuilles,légumes racines et plantes aromatiques. Au milieu d’un parterre <strong>de</strong> fleurs, a été construitun « hôtel à insectes », une cabane en bois où viennent nicher abeilles, coccinelleset autres mouches. Car le jardin, c’est avant tout un éco-système où chacun tientun rôle capital pour y maintenir l’équilibre...• Ouverture du mercredi au dimanche <strong>de</strong> 14h à 18h. Entrée libre.Expositions : jusqu’au 23 mai « Mon jardin éco-responsable ».Du 29 mai au 26 septembre : « Les secrets <strong>de</strong> la rivière et <strong>de</strong> l’étang ».plusd’informationsA lire : « Un jardin en... Meurthe-et-Moselle », <strong>de</strong> Sylvie Hamel, éditions<strong>de</strong> la Bellivière, 19 €. La journalisteoriginaire <strong>de</strong> Lorraine consacre un belouvrage aux jardins <strong>de</strong> notre département.Pierre Didierjean, le responsable duservice espaces verts <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>, a étésollicité pour ses connaissances pointuesen la matière. Des espaces parfaitementordonnancés comme Fléville ou Harouéaux jardins plus confi<strong>de</strong>ntiels commele Jardin <strong>de</strong> la Tortue à <strong>Nancy</strong>, le livredresse un beau panorama.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!