4E n vI llEreCenSementC’EST ImporTAnT !<strong>le</strong> recensement continue. Si vous êtes directementconcerné, vous recevrez la visite d’un agent recenseurreconnaissab<strong>le</strong> grâce à sa carte officiel<strong>le</strong> tricolore comportantsa photographie et la signature du maire. il vousremettra un document à remplir pour l’ensemb<strong>le</strong> du foyeret un questionnaire individuel pour chaque personnevivant dans ce logement accompagné d’une noticed’information. l’agent recenseur peut ai<strong>de</strong>r à remplir <strong>le</strong>squestionnaires que vous pourrez lui remettre directement.Sinon, retournez-<strong>le</strong> à la mairie ou à la direction régiona<strong>le</strong><strong>de</strong> l’insee au plus tard <strong>le</strong> 25 février. vos réponses sontconfi<strong>de</strong>ntiel<strong>le</strong>s et ne peuvent faire l’objet d’aucun contrô<strong>le</strong>administratif ou fiscal. el<strong>le</strong>s seront transmises ensuite àl’insee pour être analysées. rappelons que <strong>le</strong> recensementest un outil <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong>s besoins en infrastructurespubliques (éco<strong>le</strong>s, crèches, hôpitaux par exemp<strong>le</strong>).attention ! Selon la loi, en cas <strong>de</strong> sollicitation, vous êtesobligé d’y répondre. pour savoir si vous êtes recensécette année ou pour obtenir <strong>de</strong>s renseignements complémentaires,contactez nico<strong>le</strong> Borromée au 01.49.71.82.76.pour en savoir plus et consulter <strong>le</strong>s résultats du précé<strong>de</strong>ntrecensement : www.insee.fr.Gare <strong>de</strong> StainS/pierreFittepAS DE TrAIn CE WEEk-EnDvous avez peut-être l'affiche d’info trafic transilienannonçant qu’aucun train ne <strong>de</strong>sservira la gare <strong>de</strong><strong>Stains</strong>/pierrefitte ce week-end. ils seront remplacés par<strong>de</strong>s bus. À partir <strong>de</strong> 23h, cette interruption sera prolongéeentre <strong>le</strong>s gares <strong>de</strong> Saint-<strong>de</strong>nis et Creil. <strong>de</strong>s bus serontéga<strong>le</strong>ment au départ <strong>de</strong> la gare du Sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> France.<strong>le</strong> motif : <strong>de</strong>s travaux en vue <strong>de</strong> la construction <strong>de</strong> latangentiel<strong>le</strong> nord (du Sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> France à Survilliers Fosses).Coup <strong>de</strong> Gueu<strong>le</strong> d’une élève indéCiSeAprèS lE CollègE…e choix <strong>de</strong> notre orientation nous laisse encore«lindécis en tant qu’élève <strong>de</strong> 3 ème , <strong>le</strong> passage ensecon<strong>de</strong> est notre première gran<strong>de</strong> décision. <strong>de</strong>puis lamaternel<strong>le</strong>, on nous a toujours guidé pour savoir quel<strong>le</strong>serait notre prochaine <strong>de</strong>stination, primaire puis collège,mais maintenant, c’est à nous seuls <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r. Quel<strong>le</strong>option choisir ? C’est la question qui préoccupe <strong>le</strong>s futurslycéens. en effet malgré <strong>le</strong>s indications <strong>de</strong>s conseillèresd’orientation et d’information (<strong>le</strong>s C.o.i.) et <strong>le</strong>urs brefspassages dans nos classes, on se sent toujours perdus car<strong>le</strong>s informations obtenues n’étaient que généra<strong>le</strong>s, alorsqu'en tant qu’individu nous avons tous <strong>de</strong>s orientationsdifférentes et recherchons tous <strong>de</strong>s informations qui nousconcernent plus directement. diffici<strong>le</strong> d’avoir une entrevueavec <strong>le</strong>s C.o.i, car plusieurs élèves ont déjà <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>zvous,donc son emploi du temps est très chargé. <strong>de</strong>sheures en plus pour nous ai<strong>de</strong>r à choisir nos options neseraient qu’un bénéfice pour nous, nous voulons avoir<strong>de</strong>s exemp<strong>le</strong>s et <strong>de</strong>s explications, pour savoir quel<strong>le</strong>filière choisir. voilà notre véritab<strong>le</strong> préoccupation en tantqu’élèves <strong>de</strong> 3 ème . nous manquons éga<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> tempset ne voulons pas prendre <strong>de</strong> mauvaises décisions pourcause <strong>de</strong> précipitation. J’espère fortement qu’une plusgran<strong>de</strong> attention sera portée sur ce sujet car beaucoupd’élèves n’osent pas en par<strong>le</strong>r par peur d’avoir <strong>de</strong>sréponses répétitives et insuffisantes.nous attendons tous plus <strong>de</strong> précisions, car c’est notreavenir qui se joue. »Maryam Bartin, stagiaire élève <strong>de</strong> 3 ème à PabloNeruda.FinanCeS départementa<strong>le</strong>SACTUSLes vil<strong>le</strong>s privées<strong>de</strong> subventions«Je ne peux l’accepter, martè<strong>le</strong> Azzedine Taïbi,vice-prési<strong>de</strong>nt du Conseil général et adjointau maire. Tous nos projets d’investissementspour <strong>le</strong>s médiathèques et autres équipements sontgelés pour <strong>le</strong>s trois années à venir ». La nouvel<strong>le</strong>est tombée <strong>le</strong> 26 janvier <strong>de</strong>rnier. Clau<strong>de</strong> Bartolone(PS) prési<strong>de</strong>nt du Conseil général (CG) a en effetprésenté à tous <strong>le</strong>s maires du département réunis àBobigny, <strong>le</strong> projet <strong>de</strong> budget 2012 qui prévoit « unmoratoire <strong>de</strong> trois ans sur <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s subventionsaux projets d’investissements <strong>de</strong>s communes ». « Denombreux départements sont dans une situationcatastrophiques, mais nous sommes <strong>le</strong> plus en danger», a justifié Clau<strong>de</strong> Bartolone.« Injuste pour <strong>le</strong>s plus fragilisés »En cause : l’Etat, qui a notamment baissé <strong>le</strong>s dotationsau département et qui doit à la Seine-Saint-Denis, 913 millions d’euros au titre <strong>de</strong> transferts <strong>de</strong>charges non compensées portant entre autres sur <strong>le</strong>RSA, l’allocation pour handicapés et l’ai<strong>de</strong> aux personnesâgées. De mal en pis, cette année <strong>le</strong> départementne touchera plus <strong>de</strong> compensations liées à lasuppression <strong>de</strong> la taxe professionnel<strong>le</strong>. Pour AzzedineTaïbi « malgré ce contexte budgétaire diffici<strong>le</strong>,aFFaire mohamed« Je suis écœuré »ce moratoire, extrêmement long, n’en <strong>de</strong>meure pasmoins injuste pour la population et notamment pour<strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s plus fragilisées ». Il faut selon lui « engagerune véritab<strong>le</strong> batail<strong>le</strong> afin que cesse <strong>le</strong> désengagement<strong>de</strong> l’Etat ». Quelques points positifs néanmoins.Ce moratoire n’aura aucun impact sur <strong>le</strong> planpluriannuel d’investissement pour <strong>le</strong>s collèges, ni sur<strong>le</strong>s subventions aux associations et <strong>le</strong> plan <strong>de</strong> rattrapagesur <strong>le</strong>s équipements sportifs. Lequel concerne à<strong>Stains</strong> d’importants projets tels que la couverture <strong>de</strong>courts <strong>de</strong> tennis et la création d'un second terrain <strong>de</strong>foot synthétique ainsi que la rénovation du gymnaseLéo-Lagrange. Et pour la première fois <strong>de</strong>puis 2008,<strong>le</strong> département ne <strong>de</strong>vrait pas connaître <strong>de</strong> haussed’impôt cette année. D’après <strong>le</strong> cabinet Klopfer, spécialiste<strong>de</strong>s finances loca<strong>le</strong>s qui a planché sur <strong>le</strong> 93,<strong>le</strong>s augmentations d’impôts votées ces <strong>de</strong>rnières annéesont permis d’augmenter <strong>le</strong>s recettes, mais celareste insuffisant. En fin d’exercice budgétaire, <strong>le</strong> 93dégage moins d’auto-financement que la moyenne<strong>de</strong>s départements : 5 % contre 13,2 %. Pour toutesces raisons <strong>le</strong> vote du budget au CG qui doit intervenir<strong>le</strong> 22 mars prochain s’inscrit dans un contexteplus que jamais critique.Lynda ZeroukMardi <strong>de</strong>rnier, la juge <strong>de</strong>la 10 ème Chambre correctionnel<strong>le</strong><strong>de</strong> Paris aordonné <strong>le</strong> renvoi <strong>de</strong> l’affaire quiopposait <strong>le</strong> Stanois Mohamed àl’agent <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Paris qui luiavait tiré <strong>de</strong>ux bal<strong>le</strong>s dans la tête<strong>le</strong> 9 septembre 2010 (voir 7 Joursn°661). Agacé par <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong>klaxon, ce <strong>de</strong>rnier serait, selontémoins, sorti <strong>de</strong> son véhicu<strong>le</strong><strong>de</strong> fonction, place Char<strong>le</strong>s-Vallindans <strong>le</strong> 15 ème arrondissement,muni « d’une arme <strong>de</strong> défense». Il se serait ensuite dirigé versla voiture <strong>de</strong> Mohamed, 37 ans,avant <strong>de</strong> <strong>le</strong> b<strong>le</strong>sser gravement aucrâne. Hospitalisé pendant troissemaines, interné ensuite en hôpitalpsychiatrique pour choc posttraumatique,ce père d’un petitgarçon suit aujourd’hui « un traitement<strong>de</strong> cheval » qui l’empêche<strong>de</strong> reprendre une vie active.« Compte tenu <strong>de</strong> la nature et lacomp<strong>le</strong>xité <strong>de</strong>s faits, il me semb<strong>le</strong>qu’il est plus judicieux <strong>de</strong> renvoyercette affaire <strong>de</strong>vant une compositioncollégia<strong>le</strong> », a donc justifiéla juge. « Je suis écoeuré, souff<strong>le</strong>Mohamed dans un long soupir,à la sortie du tribunal. Je n’aipas dormi <strong>de</strong> la nuit, cela fait <strong>de</strong>smois que j’attends cette audiencedans l’angoisse pendant que monagresseur est toujours en liberté ».Poursuivi « pour vio<strong>le</strong>nce aggravée», l’éboueur a en effet été placésous contrô<strong>le</strong> judiciaire à l’issue<strong>de</strong> sa gar<strong>de</strong> à vue il y a <strong>de</strong>ux ans.Pour l’avocat <strong>de</strong> Mohamed, cettedécision du juge <strong>de</strong>s libertés et <strong>de</strong>la détention est tout à fait « étonnante». « Mais il n’est plus possib<strong>le</strong><strong>de</strong> revenir <strong>de</strong>ssus, <strong>le</strong> Parquetn’ayant pas souhaité faire appel ».« L’audience risque d’êtretendue »L’audience <strong>de</strong> renvoi a été fixéeau 30 mai prochain. Un coupdur pour Mohamed qui <strong>de</strong>vraencore s’armer <strong>de</strong> patience. Mais<strong>le</strong> temps peut contribuer à rendrela justice au sens nob<strong>le</strong> du terme.On ne peut donc que saluer la décision<strong>de</strong> renvoi <strong>de</strong>vant une compositioncollégia<strong>le</strong>, qui par ail<strong>le</strong>ursn’est pas soumise au même plafond<strong>de</strong> peine que <strong>le</strong> juge unique.L’accusé encourt désormais « 10ans d’emprisonnement ». « L’audiencerisque d’être tendue, commentel’avocat <strong>de</strong> Mohamed. Carla 10 ème Chambre est très stricte ».L.Z.À NEPAS MANQUERvous êtes toutes et tousinvités à participer à unevisite <strong>de</strong>s constructions <strong>de</strong>la vil<strong>le</strong> ce samedi 4 février,en présence <strong>de</strong> l’architecteJean-François parent. départà 9h30 à l’hôtel <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>.
ACTUS DAn S l ES é C olES100 élèves sans institsà LangevinmoBiliSationSAprès <strong>le</strong> 31,ren<strong>de</strong>z-vous <strong>le</strong> 75©Julien ErnstLes syndicats prévenaient, <strong>le</strong>s parents <strong>le</strong> redoutaient: « Les enseignants sont <strong>de</strong>s êtres humains,ils peuvent tomber mala<strong>de</strong>s ». Et ce quipouvait arriver est arrivé. Dans une vil<strong>le</strong>, comme à<strong>Stains</strong>, où <strong>le</strong> gouvernement reste sourd même lorsquel’on lui crie qu’il n’y a plus <strong>de</strong> remplaçants disponib<strong>le</strong>s*<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s semaines, <strong>de</strong>s situations presquebur<strong>le</strong>sques peuvent vite surgir. Les premiers a en pâtir: <strong>le</strong>s élèves, encore une fois.Jeudi <strong>de</strong>rnier, à l’éco<strong>le</strong> Paul-Langevin, 4 enseignantspréviennent, « certificat médical à l’appui » qu’ils nepourront pas assurer <strong>le</strong>ur cours. Deux d’entre euxpour <strong>de</strong>ux jours, <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux autres pour dix jours. Aupetit matin, la cour est p<strong>le</strong>ine d’enfants, une centaine.Au programme : une longue récréation. « Il aurait fallumettre 14 élèves <strong>de</strong> plus dans chaque classe où il y aun enseignant. Ingérab<strong>le</strong> ! » reconnaît la directrice.Du côté <strong>de</strong>s parents, on commence à savoir commentfaire <strong>de</strong>vant une tel<strong>le</strong> situation : « On aurait laissé faire,nos enfants n’auraient pas eu cours pendant encore10 jours, » est sûre d’el<strong>le</strong> cette maman. Alors, <strong>le</strong>s parentsoccupent illico <strong>le</strong> bureau <strong>de</strong> la direction.« Il y a quelques jours, une classe <strong>de</strong> l’éco<strong>le</strong> a obtenuun remplacement au bout <strong>de</strong> 15 jours d’absence <strong>de</strong>l’enseignant. Il a fallu al<strong>le</strong>r taper du poing à l’inspection.Là, on ne voulait pas que ça dure aussi longtemps.» (Voir 7 Jours n° 677 page 4). À l’urgence, etface à la mobilisation <strong>de</strong>s parents, l’inspection a trouvétrois remplaçants qui sont arrivés au compte gouttedans la journée. « Ces enseignants sont <strong>de</strong> la briga<strong>de</strong>départementa<strong>le</strong>, explique Rachel Schnei<strong>de</strong>r du SNUipp.Ils sont là pour répondre à une situation <strong>de</strong> crise,mais je tiens à donner ce chiffre : en janvier, sur <strong>Stains</strong>et donc sur 24 éco<strong>le</strong>s, on comptabilise 100 journéesd’absence non remplacées. »Les parents d’élève <strong>de</strong> Paul-Langevin qui restent sur<strong>le</strong> qui-vive avouent tout <strong>de</strong> même : « On en a marre <strong>de</strong>se battre tout <strong>le</strong> temps. À chaque absence, on doit semobiliser, sinon nos enfants seraient oubliés, c’est sûr.On crie, on dérange. Mais on ne crierait pas, nous neserions pas <strong>de</strong> bons parents. Nous ne voulons pas unegar<strong>de</strong>rie pour eux, nous voulons qu’ils étudient, c’estun droit, mince ! ». Et rien <strong>de</strong> bon n’est annoncé, selon<strong>le</strong>s parents, pour la rentrée prochaine « avec toutes cesnouvel<strong>le</strong>s suppressions <strong>de</strong> postes ».* sur <strong>le</strong>s 20 remplaçants <strong>de</strong> la circonscription, cinq sont sur <strong>de</strong>s postesvacants, <strong>le</strong>s autres sur <strong>de</strong>s congés maternitécaro<strong>le</strong> Sapiamardi, ils étaient <strong>de</strong>s milliers à faire grève, <strong>de</strong>smilliers à manifester dans <strong>le</strong>s rues <strong>de</strong> la capita<strong>le</strong>.du primaire, mais aussi du secondaire,<strong>le</strong>s enseignants contestaient <strong>de</strong>s réformes sur <strong>le</strong>urévaluation et la suppression annoncée <strong>de</strong> 14 000postes supplémentaires dans l’education nationa<strong>le</strong>.À <strong>Stains</strong>, <strong>le</strong> lycée, <strong>le</strong>s collèges étaient touchés par<strong>le</strong>s mouvements <strong>de</strong> grève, 6 éco<strong>le</strong>s primaires étaientfermées et « entre 50 et 55% <strong>de</strong>s enseignants duprimaire étaient en grève » estime rachel Schnei<strong>de</strong>rdu Snu-ipp.dans <strong>le</strong> primaire, el<strong>le</strong> explique <strong>le</strong> pourquoi <strong>de</strong> lamobilisation <strong>de</strong> mardi 31 janvier : « nous avons eu<strong>le</strong>s intentions <strong>de</strong> l’inspecteur académique suite àl’exigence du gouvernement <strong>de</strong> supprimer encore <strong>de</strong>spostes. et il y a <strong>de</strong> quoi s’inquiéter ! pour 2244 élèves<strong>de</strong> plus dans <strong>le</strong> département, il doit supprimer 39postes soit <strong>le</strong> doub<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’an passé. À <strong>Stains</strong>, nousallons probab<strong>le</strong>ment perdre <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> rased(réseau d’ai<strong>de</strong>s spécialisé pour enfants en difficultés),un poste <strong>de</strong> maître e, peut-être un autre <strong>de</strong>maître G (rééducation psychomotrice), nous échapperonsapparemment aux suppressions chez <strong>le</strong>s maîtressupplémentaires, et <strong>le</strong>s enseignants verraient unediminution <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur congé formation, <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur droit autemps partiel… en gros on récupère <strong>de</strong> la masse salaria<strong>le</strong>sur notre dos ! » au niveau <strong>de</strong>s remplacements,la syndicaliste est incrédu<strong>le</strong> face aux récents exemp<strong>le</strong>set notamment celui <strong>de</strong> paul-langevin (voir artic<strong>le</strong> cicontre): « aucune création n’est prévue. »Pour contester ces choix et <strong>le</strong> faire savoir, <strong>le</strong>sparents et <strong>de</strong>s enseignants ont décidé <strong>de</strong> serejoindre <strong>de</strong>vant l’Inspection académique <strong>de</strong>Bobigny mardi 7 février à 12h, jour où serontentérinées ces décisions pour la rentrée <strong>de</strong> septembre2012.lyCéeUtrillo touché !CollèGeSDes heures en moinsL’a<strong>le</strong>rte qui est tirée au lycée par<strong>le</strong>s enseignants syndiqués sonne« une heure grave » selon eux. Àla rentrée <strong>de</strong> septembre 2012, « Utrillova perdre 111 heures, l’équiva<strong>le</strong>nt<strong>de</strong> 6 postes ». Une <strong>de</strong>s conséquencesmajeures qui pourrait effrayer élèveset parents : « Les effectifs par classe dépasseront<strong>le</strong>s trente en première et termina<strong>le</strong>». Le rectorat a annoncé : « <strong>le</strong>spertes d’1,5 première S, 0,5 premièreES, 1 termina<strong>le</strong> ES, 1 termina<strong>le</strong> bacpro, » mais aussi « <strong>le</strong>s pertes <strong>de</strong> 25 h enhistoire/géographie, 10h en français,9h en maths, 15h en SVT… ». L’assembléegénéra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s personnels du lycéea pris connaissance <strong>de</strong> ces propositionsdu rectorat, <strong>le</strong>s « juge tota<strong>le</strong>mentinadmissib<strong>le</strong>s » et ont donc manifestémardi. « Les conditions d’apprentissagepour <strong>le</strong>s élèves et <strong>de</strong> travailpour <strong>le</strong>s professeurs vont se dégra<strong>de</strong>rencore, prédit <strong>le</strong> corps enseignant <strong>de</strong>l’établissement stanois. La disparition<strong>de</strong> l’Histoire-géographie pour <strong>le</strong>s termina<strong>le</strong>sS, c’est dramatique ! » Les professeurspensaient pouvoir faire recu<strong>le</strong>r<strong>le</strong> gouvernement sur la réforme <strong>de</strong> <strong>le</strong>urévaluation mais semblaient pessimistessur <strong>le</strong>s suppressions <strong>de</strong> postes, « on envisaged’autres actions et notammentla sensibilisation <strong>de</strong>s parents ».c.S.Les collégiens aussi vont subir<strong>le</strong>s saignées du gouvernementdans l’Education nationa<strong>le</strong>. 36heures supprimées à Maurice-Thorez,39 heures à Joliot-Curie mais 34heures supplémentaires à Pablo-Neruda.Alors <strong>de</strong>s enseignants contestent.« Dans <strong>le</strong>s collèges, on est face àun boum démographique, expliqueMathieu Logothetis, responsab<strong>le</strong>du SNES 93. Il y a une augmentationstructurel<strong>le</strong> du nombre d’élèves<strong>de</strong>puis plusieurs années. Mais dansnotre département, il y a aussi unefuite d’élèves, ils vont ail<strong>le</strong>urs. Avec cetargument, l’Inspection sous-dimensionnesystématiquement <strong>le</strong>s effectifs.Et à chaque rentrée, on fait du bricolage.Le nombre d’heures par collège<strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus en plus insuffisant. »Ce syndicaliste craint la dégradation<strong>de</strong>s conditions d’apprentissage et maisaussi <strong>de</strong> travail pour <strong>le</strong> personnel <strong>de</strong>l’Education nationa<strong>le</strong> par une réforme,cel<strong>le</strong> que <strong>le</strong> ministre <strong>de</strong> l’Education areculé à la rentrée 2013 et qui prévoit<strong>de</strong>s gros changements sur <strong>le</strong>ur évaluationpar <strong>le</strong> chef d’établissement. « Surl’évaluation <strong>de</strong>s professeurs, il faut quel’on montre notre détermination. Legouvernement a reculé pour entériner<strong>le</strong> décret, mais peut-être pour mieux <strong>le</strong>faire après <strong>le</strong>s prési<strong>de</strong>ntiel<strong>le</strong>s. » Mardi<strong>le</strong>s profs du secondaire étaient dans larue, 42% selon <strong>le</strong> SNES. c.S.