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Benchmarking et analyse de la microfinance dans la région arabe ...

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12<strong>Benchmarking</strong> <strong>et</strong> <strong>analyse</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>microfinance</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> région <strong>arabe</strong> 2009Graphique 8Décomposition du ren<strong>de</strong>ment sur l’actifà garantir le remboursement <strong>de</strong>s prêts <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>sclients actuels, aux dépens <strong>de</strong> l’octroi <strong>de</strong> nouveauxprêts productifs. En second lieu, le ralentissement<strong>de</strong> <strong>la</strong> croissance a entraîné un sureffectif au sein <strong>de</strong>sIMF, après une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> recrutement massif qui aaccompagné <strong>la</strong> croissance continue. Il faut égalementsouligner que <strong>de</strong> nombreuses IMF <strong>de</strong> <strong>la</strong> région <strong>arabe</strong>ont enregistré une hausse <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> personnelen raison <strong>de</strong> l’augmentation significative <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>iresqui a été réalisée afin <strong>de</strong> contrecarrer <strong>la</strong> hausse <strong>de</strong>sprix <strong>de</strong> l’alimentation <strong>et</strong> du pétrole en 2008.Source : Microfinance Information Exchange, Inc., Benchmarks 2008Remarque : <strong>la</strong> catégorie « Autres » englobe le Soudan, le Yémen, <strong>la</strong>Syrie, le Liban <strong>et</strong> <strong>la</strong> Palestine, mais pas <strong>la</strong> Tunisie.Malgré un recul <strong>de</strong> l’efficience <strong>de</strong>puis quelquesannées, <strong>la</strong> région <strong>arabe</strong> continue <strong>de</strong> figurer parmi lesplus efficientes au mon<strong>de</strong> <strong>et</strong> se situe juste en <strong>de</strong>çàdu niveau médian mondial avec un ratio <strong>de</strong> chargesd’exploitation au portefeuille <strong>de</strong> prêts <strong>de</strong> 21 %. Néanmoins,le coût par emprunteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> région est passé<strong>de</strong> 68 dol<strong>la</strong>rs en 2006 <strong>et</strong> 2007 à 75 dol<strong>la</strong>rs en 2008, <strong>et</strong><strong>la</strong> productivité a chuté en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> hausse du ratio« emprunteurs par employé » (<strong>de</strong> 150 à 173). Cependant,si l’on exclut les IMF marocaines <strong>de</strong> l’échantillon,<strong>la</strong> tendance s’inverse : nous avons relevé unebaisse du coût <strong>de</strong>s emprunteurs (<strong>de</strong> 80 à 75 dol<strong>la</strong>rs)sur c<strong>et</strong>te pério<strong>de</strong> triennale, ainsi qu’une augmentation<strong>de</strong> 125 à 128 du ratio « emprunteurs par employé». En eff<strong>et</strong>, le Maroc enregistre à <strong>la</strong> fois une fortechute <strong>de</strong> <strong>la</strong> productivité du personnel, passant <strong>de</strong> 220à 145 emprunteurs par employé (en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> détérioration<strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité du portefeuille), ainsi qu’unehausse importante <strong>de</strong> 34 % du coût par emprunteur(passant <strong>de</strong> 51 à 75 dol<strong>la</strong>rs entre 2006 <strong>et</strong> 2008). Laplupart <strong>de</strong>s régions du mon<strong>de</strong> ont subi une hausse <strong>de</strong>scoûts imputable à <strong>de</strong>ux facteurs principaux. En premierlieu, l’augmentation <strong>de</strong>s arriérés du portefeuille<strong>dans</strong> un certain nombre <strong>de</strong> marchés a obligé le personnelà se consacrer au recouvrement <strong>de</strong>s arriérés <strong>et</strong>Le marché palestinien a enregistré <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> améliorationen termes d’efficience : son ratio <strong>de</strong> chargesd’exploitation sur portefeuille <strong>de</strong> prêts a chuté <strong>de</strong> 6% <strong>et</strong> son autosuffisance financière a augmenté <strong>de</strong> 16%. Le secteur est donc proche <strong>de</strong> l’autosuffisance financièreavec un ratio <strong>de</strong> 98 %. En comparaison avecles tendances régionales, le PAR > 30 jours a égalementfortement diminué en 2008 en Palestine. C<strong>et</strong>t<strong>et</strong>endance positive s’explique en partie par les améliorationsconstatées <strong>dans</strong> l’environnement politique, cequi s’est traduit par une diminution <strong>de</strong>s risques commerciauxque l’on rencontre souvent <strong>dans</strong> les zones<strong>de</strong> conflit telles que <strong>la</strong> Palestine. Toutefois, malgréses améliorations, les ratios sont encore loin d’atteindre<strong>la</strong> médiane régionale, notamment en raison<strong>de</strong>s faibles performances globales <strong>et</strong> d’un PAR trèsélevé les années précé<strong>de</strong>ntes. Néanmoins, les emprunteurspalestiniens (<strong>et</strong> <strong>dans</strong> une certaine mesure,les emprunteurs libanais) doivent faire face au risquerécurrent <strong>de</strong> change, en raison du double système<strong>de</strong> change. 10 Qui plus est, l’instabilité économique<strong>et</strong> politique ainsi que le haut niveau <strong>de</strong> pauvr<strong>et</strong>é lesexposent à un risque permanent <strong>de</strong> défail<strong>la</strong>nce, <strong>de</strong> surend<strong>et</strong>tementou <strong>de</strong> défaut <strong>de</strong> paiement.En 2008, <strong>la</strong> région <strong>arabe</strong> a conservé un niveau <strong>de</strong>productivité au-<strong>de</strong>ssus du niveau médian mondialà 118 emprunteurs par employé. Pourtant, les tendancesfixes indiquent que <strong>la</strong> productivité a en réalitébaissé <strong>de</strong> 15 % par rapport à 2007. L’augmentation10 Bien que les IMF prêtent en dol<strong>la</strong>rs américains, <strong>la</strong> principale<strong>de</strong>vise utilisée <strong>dans</strong> le pays est le shekel israélien, ce qui augmente lerisque pour les emprunteurs finaux.MIX, Sanabel <strong>et</strong> CGAP

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