L’info communesNORDVILLEVÊQUE/SOUCELLESLorsque le transport devient solidaireDepuis deux mois, Villevêque et Soucellestestent un nouveau service auprès des 60 ans etplus. “Il s’agit de permettre à des personnes quin’ont aucun moyen de locomotion et menacéesd’isolement de faire appel à des bénévoles pourleurs déplacements quotidiens”, explique NawelAïd, coordinatrice du Centre local d’information etde coordination gérontologique “De Loir à <strong>Loire</strong>”(leClic). Pour visiter un proche, se rendre chez le coiffeur,au cimetière, pour faire ses courses… : riende plus simple. Contre une adhésion annuelle de4 €, les “clients” reçoivent la liste de bénévoles,qu’il suffit ensuite d’appeler. “Ces échanges reposentsur le volontariat. En contrepartie, la personnebénéficiaire indemnise le bénévole à hauteur de0,35 €/km”, poursuit la coordinatrice.Le transport solidaire ne peut en aucun cas devenirperpétuel et concurrencer les services detransport classiques comme le taxi, le bus...C’est à la suite d’une enquête auprès des personnesciblées que le Clic a proposé ce service àses 11 communes adhérentes. “À Soucelles etVillevêque, le besoin était plus lisible que dansdes communes de première couronne, déjà bienLE PLESSIS-GRAMMOIREProducteurs et consommateurs unis pour le meilleurLe jeudi, c’est jour de ravitaillement. Lespremiers sont arrivés dès <strong>18</strong> h 30, panier aubras et bouteilles en verre prêtes à l’emploipour le lait frais. Chaque se<strong>mai</strong>ne, unequarantaine de familles adhérentes de l’Amapde la Goutte d’eau (Association pour le<strong>mai</strong>ntien d’une agriculture paysanne) seretrouvent à la ferme de François Touchet,producteur de viande. Maria, la boulangère,et Nicolas, le maraîcher, les y attendent avecleurs produits frais. “50 kg de pain chaquese<strong>mai</strong>ne”, pour Maria. Légumes de saisonpour Nicolas. Autrement dit, “un revenu fixe etrassurant” pour Maria comme pour les autresCoralie Pilard.Coralie Pilard.desservies par les bus notamment. Certaines personnesrelativement âgées et seules vivent encoredans des hameaux assez éloignés du centrebourg.Impossible pour elles d’appelersystématiquement un taxi, et le Cotraxi, quoiquepratique et peu cher, dépose les voyageurs dansproducteurs, qui tous respectent le cahier descharges de l’agriculture biologique. Une Amap,c’est à la fois un mariage d’amour et de raisonentre les consommateurs et les agriculteurs.Les premiers sont soucieux d’une alimentation16MÉTROPOLE | <strong>mai</strong>-<strong>juin</strong> 2008 | N°<strong>18</strong>Le transport solidaire reposesur le volontariat et s’adresseaux 60 ans et plus.le centre du village”, précise encore Nawel Aïd.Ce nouveau service de proximité a également retenul’attention de Mûrs-Érigné.■ Renseignements et inscriptions dans les CCASde Villevêque (tél. : 02 41 69 51 15) et Soucelles(tél. : 02 41 69 51 57).de qualité ; les seconds y gagnent la garantied’un débouché régulier pour leurs produits. Enprime : une véritable relation hu<strong>mai</strong>ne. “Onest comme une famille”, assure Maria. Et on yéchange des recettes, des bouquins … et desidées pour le changement des habitudes deconsommation. À ce jour, 13 Amapfonctionnent en Maine-et-<strong>Loire</strong> dont une àMûrs-Érigné, une à <strong>Angers</strong> et la dernière àLa Membrolle-sur-Longuenée.Corinne Picard-Beauvallet■ L’Amap de la Goutte d’eau propose fruits,légumes, farine, viande, lait, pain, galettes…Site web : amap.delagouttedeau.free.fr
METRPOLELE JOURNAL D’ANGERS LOIRE MÉTROPOLECahier tramway - <strong>mai</strong>-<strong>juin</strong> 2008Olivier CalvezPendant les travaux du tramway,continuez à prendre le bus !Pendant les travaux du tramway, le réseau des bus s’adapte.Des déviations ainsi que des nouveautés sont mises en placeou vont bientôt l’être pour accompagner les usagers dans leursdéplacements. Le bus reste une réelle alternative à la voiture.Pendant toute la durée des travauxdu tramway, le réseau urbain de bus change devisage. Depuis le 21 avril en effet, certains itinérairesont été retracés de manière à contournerles zones de travaux. Dans les rues où cela étaitpossible (ex : boulevard de Strasbourg), des couloirsde bus ont été aménagés au sol pour faciliterleur passage et garantir un service de qualitéaux usagers. Il se peut toutefois que le chantierrallonge occasionnellement les temps de déplacement.D’où l’idée de la Cotra d’augmenterd’un quart d’heure le temps de validité du ticketde bus (valable 1 h 15 contre 1 h auparavant).Les secteurs concernés par ces perturbationssont, à <strong>Angers</strong> : les quartiers de LaRoseraie (secteur Churchill), de Létanduère, ducentre-ville (rue d’Alsace notamment), desHauts-de-Saint-Aubin (Verneau), et Avrillé.(Suite page 2)