metropole 18 mai-juin 01.pdf - Angers Loire Métropole

sur la question du rachat du péagens le cadre de la premièreuc !”Si le péage estmaintenu, les étudesdémontrent que laplupart des voiturescontinueront d’emprunterl’axe de la RN23 pourrejoindre l’échangeur deBeaucouzé et contournerAngers librement.Yolande Mignot/Le Courrier de l’Ouest.Céline Lambert.de Région à Nantes : “Notre manifestation a étéreçue 5/5”, commentait-il.Coralie Pilard.d’en étudier les conséquences.” Suggestionrelayée par le maire de Saint-Lambert-la-Potherie,Pierre Vernot : “Si nous obtenons la gratuitépendant six mois, il ne sera plus possible de reveniren arrière.”Si cette proposition a peu de chance d’être retenuepar Cofiroute, la réouverture du dialogue estcependant considérée par tous les élus du territoirecomme un bon signe : “La mobilisation desélus en première ligne, et des habitants, a pesétrès lourd”, a estimé Jean-Louis Gascoin, mairede La Membrolle-sur-Longuenée. Le maire deSaint-Léger-des-Bois, Dominique Servant, aquant à lui appelé ses collègues à “maintenircette mobilisation” pour appuyer la démarche duprésident Antonini, “négociateur” au nom desélus des 31 communes d’Angers Loire Métropole,et de toute la population de l’agglomération.“Maintenir la mobilisation”Pour autant, pas question pour Cofiroute d’accepterni la gratuité du péage, ni même sonrachat. Mais des propositions de tarifs “préférentiels”pour les habitants de l’agglomération, aveccompensations financières de l’agglomération oude l’État. Cofiroute envisage aussi une périoded’observation de six mois pour étudier les effetsdu péage sur la circulation à Angers, Beaucouzé…“Un temps d’observation, d’accord !Mais alors dans le sens inverse, a proposé Jean-Claude Gascoin, maire de Saint-Jean-de-Linières.Autrement dit : une gratuité de six mois, le tempsDéveloppement économique et circulation :un péage aux lourdes conséquencesLe contournement nord d’Angers via l’autoroute A 11 s’intègre dans un dispositif complet de circulationautour de l’agglomération. Certaines liaisons existent déjà, comme la rocade Est (versTrélazé, Cholet); d’autres sont à réaliser comme la déviation nord de Saint-Jean-de-Linières(pour un accès direct au contournement de l’A 11), la liaison sud d’Angers (promise à l’horizon2015) et la réalisation d’un demi-échangeur A11/Saint-Serge. Si l’un des chaînons de cecontournement fait défaut, le plan de déplacements urbains de l’agglomération pourrait deveniren partie caduc. Se pose par ailleurs la question du développement des parcs d’activités del’agglomération. Le parc Angers/Saint-Léger-des-Bois, à l’ouest, doit être directement raccordéà l’autoroute. Le péage ne peut que nuire à l’activité des entreprises.7MÉTROPOLE | mai-juin 2008 | N°18