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sport - La Nouvelle République

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culture<strong>La</strong> NR 4693 — Mercredi 24 juillet 201313A V I SCENTRE COMMERCIAL ET DELOISIRS DE BAB EZZOUARUn Ramadhan auxcouleurs chamarréesLes matinées du Ramadhan au fil des annéesSouvenirs de moments difficilesComme à chaque occasion, leCentre commercial et de loisirs Bab-Ezzouar s’est paré de millecouleurs, afin d’accueillir le moissacré du Ramadhan dans uneambiance féérique, digne desbelles soirées orientales.Des lanternes artisanalesaccrochées aux plafonds, scintillentde mille feux et leur aura se versejusque dans le puits de lumière. Acela, s’ajoute un programmed’animation gratuite visant àrépondre aux attentes des trèsnombreux habitués, notammentles familles, en veillant à satisfaireles goûts des grands et des petits.Les amateurs de chaâbi, hawzi,gnawi ou moderne seront servisavec des soirées artistiquesanimées par plusieurs figuresconnues de la scène musicalealgérienne parmi lesquels HayetZerrouk, El Weness Ezzahi, le groupeDey, YanelAkab, le groupe OuledBambra…Et, cerise sur le gâteau, desdémonstrations de jeunesfreestylers et danseurs de Capoeiraviendront faire leurs shows,dévoilant ainsi dextérité, punch etsouplesse. Nullement en reste, lesenfants auront droit, eux-aussi, àdes spectacles de théâtre, de magieet d’humour.Le public sera, par ailleurs, convié,en ce mois de Ramadhan, àcélébrer un double anniversaire :les trois ans du Centre commercialet de loisirs Bab-Ezzouar et lesdeux ans de l’Orchestraland «<strong>La</strong>Halte Jeux pour enfants»,coïncidant avec la date du 5 août2013. L’occasion idoine pourprolonger l’ambiance festive etoffrir aux familles uneprogrammation ambitieuse etrésolument éclectique.Programme des soiréesCe soir à partir de 22 heures, «Lepetit théâtre pour enfants»-25 juillet, soirée avec Yanel Akab(hawzi, chaâbi) et humoriste-26 juillet, «Le petit théâtre pourenfants»-28 juillet, Free Style-29 juillet, soirée avec OuledBambra «gnawi»-30 juillet, soirée avec le groupe«6’Rocko»-31 juillet, «Le petit théâtre pourenfants»-1 er juillet, soirée avec Ifriqya Spirit-2 août, animation magie-3 août, soirée avec le groupe <strong>La</strong>Capoeira-5 août, 3 e anniversaire du Centrecommercial et de loisirs de BabEzzouar-7 août, plateau mauresque«Qaâda algéroise»,Les matinées les plus insupportablesrestent gravées dansles mémoires tant les jeûneurssont eux-mêmes responsablesdes désagréments vécus dansla difficulté.Le mois de ramadhan est avanttout un des cinq piliers de l’Islamauquel il est impossibled’échapper sous peine de fauter gravementvis à vis de Dieu ou d’êtremontré du doigt comme incroyant. Etil est, en Islam, tout à fait hors dequestion de manger sur la voie publique,même si on est malade. Quantà nous, notre intérêt est bien précis: rapporter des anecdotes drôlesconcernant les matinées de ramadhanqui ont marqué ceux qui les ontvécues.Des moments difficiles mais quiprêtent à rireNous avons choisi pour ce thèmedes cas dus à la négligence, voire aumanque de moyens pouvantconduire à des situations dures àvivre dont celle bien vécue par un ferventpratiquant au point d’en garderde vifs souvenirs. Il vivait alorscomme célibataire : «Cela s’est passépendant l’équinoxe de printemps etje m’apprêtais à vivre la journée de ramadhandu lendemain en préparanttout ce que j’aimais pour le s’hor :boule de pain croustillant, confitureet beurre frais, café au lait, banane etgrosse orange pour le dessert. Maisquelle fut ma surprise lorsque jem’étais réveillé après le lever du soleil! les victuailles que je m’étaischoisis pour me régaler à l’heure del’«imsak» étaient là, bien posées surla table et semblaient me dire :pauvre de toi, car ce qui te restemaintenant c’est de partir au travailen prenant soin de nous dire : «au revoir».Ce que je fis piteusement etdans le silence absolu, avec la certitudede souffrir de la faim jusqu’àl’heure du ftour et de m’en vouloirpour le restant de mes jours, de nepas m’être réveillé pour prendre lerepas du s’hour. Cette histoire montrece que le manque de sommeil peutavoir comme conséquence pour tousles jeûneurs qui veillent au point deles empêcher de se réveiller à l’heureprécise. Ceci nous apporte la preuveque nous sommes responsables detout ce qui nous arrive pendant cemois sacré. En réalité nous nous laissonsaller à des excès qui nous causentdes dommages se traduisantpar notre incapacité à entamer efficacement,comme en temps normal,chaque matin de journée de Ramadhan.Deux collègues se font des confidences.Chaque début de matinéede Ramadhan, l’un d’eux revientpresque malade : il mange trop etn’arrive pas à dormir pour être enforme. Il raconte à l’autre et chaquematin qu’il a mal au ventre. Et à forcede l’entendre se plaindre de ces indispositionshandicapantes, l’autre luipose une question indiscrète : qu’estceque tu manges pour devenir simalade. «Beaucoup de choses lui répond-il: chroba blanche, chorbarouge, bourek, tomates ou poivronsfarcis, plat au poulet puis à la vianderouge et avant de finir sa longue listeil s’adresse à son camarade pour luidemander en quoi consistent sesrepas. «Chez mois c’est simple, luidit-il, tout est à base de couscoushuilé et accompagné de légumes àl’heure du ftour et de raisin au s’hourà la place de la chorba, nous prenonsdes figues sèches trempéesdans l’huile, moi et ma femme nousavons aussi décidé de nous priver deviande durant tout le mois, nos enfantsétant trop petits pour venir à latable. Avec des jeûneurs de cettetrempe, les bouchers peuvent fermerpour changer d’activité durantle Ramadhan. Ces histoires ont été recueilliesau cours d’un mois d’octobredes années soixante dix. Il yavait beaucoup de raisin dit dattier,des figues sèches nouvellement récoltées.Et que dire des deux modes devie durant le jeûne ? chacun son jugement.Il y a des plats qui rendentdésagréables les matinéesOn doit citer ceux à base de poischiches et les jeûneurs, parmi lesplus modestes en ont fait la triste expérience.Une fois, il y a eu du tempsdes monoprix un arrivage de poischiches en début de Ramadhan,comme si tout l e monde en consommaitsans limite, et le prix fut tentantpour les petites bourses. Ceux qui enavaient fait des réserves avaient vitedéchanté. L’un des jeûneurs nous araconté qu’il n’y avait rien de pirepour produire de grosses quantitésde gaz à dégazer dès l es premièresheures de la matinée de Ramadhan.Imaginez la situation et les désagrémentsque cela entraîne lorsqu’onest obligé d’être dans le grand publicet avec de nombreux collègues. UnLes chanteurs algériens Khaledet Amazigh Kateb participerontau 9 e Festival méditerranéende la culture amazighe «Twiza» deTanger (nord du Maroc) qui se dérouleradu 15 au 18 août prochain,ont annoncé les organisateurs.Outre les vedettes algériennes, plusieurschanteurs du bassin méditerranéendont la libanaise MajdaEl Roumi et son compatriote MarcelKhalifa et la chanteuse de larévolution tunisienne Amel El Metloutiainsi que les représentantsde la musique amazighe du Marocsont au programme de ce rendezvousestival placé sous le signe«Résister par la culture». Parailleurs, les organisateurs ontprévu des rencontres et colloquesculturels, littéraires et artistiques,la tenue d’une «Rencontre desfemmes amazighes d’Afrique duNord» et une commémoration deautre nous a parlé d’une idée génialede recette «mezfouf aux pois chichespour le s’hour». «J’ai été, nous a-t-ilavoué, obligé de prétexter une fatiguesoudaine, tant je n’étais pas àl’aise avec les gaz qu’il fallait évacuerà tout instant. C’est dur à supporterle matin surtout lorsqu’on doit êtrefrais et disposé pour entamer la journée».Et en période d’abondance detomates et poivrons vendus à desprix bas quand cela coïncide avec leRamadhan, beaucoup d’idées en matièrede cuisine viennent à l’espritdes gens qui ne cherchent qu’à traverserle mois sacré en dépensant lemois possible. On se met aux platsanciens à base de tomates et de poivronsgrillés et épluchés puis trempésdans l’huile d’olive ou de colza.Cela se mange avec une galette depréférence. C’est bon et économique,mais à condition de ne pas associerle piment piquant qui consommé enexcès peut donner une diarrhée etpour une matinée de Ramadhan, celapeut devenir dur à supporter. Ce qui,par contre peut perturber la journéede travail, c’est la tchektchouka faiteavec de la tomate des poivrons etdes œufs cuits dans l’huile. C’estlourd à supporter le matin, d’aprèsles connaisseurs, pour le s’hour surtout,c’est un plat à éviter. Ne peut-onpas considérer ces témoignagescomme utiles pour nous inciter àcomprendre qu’un plat peut vousrendre la journée agréable ou vous lagâcher, et qu’il faut faire l’effort de cuisinerà moindre frais et sans trop dedégâts pour l’estomac qui a besoind’être ménagé ou de se reposer..Boumediene AbedFestival méditerranéen de la culture amazighe de TangerParticipation de Khaled et A. Katebl’écrivain marocain MohammedChoukri, auteur du célèbre romanautobiographique le pain nu. Desexpositions d’arts plastiques, delivres et de produits traditionnelsamazighs feront également partiedu programme de cette édition.R. C.

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