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sport - La Nouvelle République

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monde<strong>La</strong> NR 4693 – Mercredi 24 juin 20136Egypte<strong>Nouvelle</strong> flambée de violencesavec 10 morts autour du Caire,L'Egypte était enproie hier, mardi, àune nouvelle flambéede violences, qui afait dix morts enmoins de 24 heuresdans desaffrontements entrepartisans etadversaires duprésident islamistedéchu MohamedMorsi.Sur le plan politique l'impassesemblait toujours totaleentre les Frères musulmans,le mouvement de M.Morsi, comptant sur la mobilisationde rue pour faireplier les nouvelles autoritéstransitoires, qui continuentd'aller de l'avant dansla mise en place d'institutionstransitoires. Six personnesont trouvé la morthier, mardi, aux premièresheures près de l'universitédu Caire, selon le ministèrede la Santé, peu après unappel du président par intérimAdly Mansour à la «réconciliation».Deux d'entreelles au moins ont été tuéespar un homme qui a ouvertle feu sur des militants pro-Morsi. Les abords de l'université,proches du centreville,sont, avec ceux de lamosquée Rabaa al-Adawiyadans le nord-est du Caire,l'un des deux sites occupésen permanence par les islamistesdepuis près de troissemaines. Quatre autrespersonnes avaient été tuéeslundi soir - trois dans la villede Qalioub, à la périphérienord de la capitale, et uneau Caire, près de la placeTahrir. Quelque 150 personnesont péri dans desheurts liés aux troubles politiquesdepuis la fin dumois de juin. Au moins unequarantaine d'autres ont ététuées durant cette périodedans la région instable duSinaï, frontalière d'Israël etde la bande de Ghaza, principalementlors d'attaquescontre l'armée et la police,ou d'opérations militairescontre des radicaux islamistes.Les partisans deMohamed Morsi réclamentson retour après sa dépositionpar l'armée le 3 juillet,en faisant valoir qu'il est lepremier président égyptienà avoir été élu démocratiquement.Ses adversairesestiment qu'il s'est disqualifiépar une gestion au profitde son seul camp, etajoutent que les manifestationsmonstres fin juin pourréclamer son départ onttraduit sa perte de légitimité.L'organisation HumanRight Watch (HRW) a pour <strong>La</strong> rue toujours en ébullition. (Photo > D. R.)sa part lancé un crid'alarme face à une recrudescencedes violencescontre la communautéchrétienne copte (6 à 10%de la population). «Depuisl'éviction de M. Morsi le 3juillet, au moins six attaquescontre des chrétiensont eu lieu dans divers gouvernoratsd'Egypte», écritHRW, qui incrimine des partisansde M. Morsi dans plusieursincidents, mais aussil'inaction de la police face àces violences dans la plupartdes cas.<strong>La</strong> plus grave a eu lieu le 5juillet à Naga Hassan, prèsde Louxor (sud), où quatrechrétiens ont été battus àmort par des habitants, rapporteHRW dans un communiqué.Lundi, la famillede M. Morsi, détenu au secretdepuis sa destitution, aaccusé le chef de l'armée, legénéral Abdel Fattah al-Sissi, de l'avoir «enlevé», eta déclaré qu'elle allait engagerdes poursuites devantles juridictions égyptienneset internationales.Le nouveau pouvoir n'adonné aucun écho aux demandesdes Etats-Unis etde l'Union européenne delibérer M. Morsi, se bornantà assurer qu'il était bientraité. Dans la soirée delundi, le président intérimaireAdly Mansour a appeléà la «réconciliation» età «ouvrir une nouvelle pagepour notre nation», dansune brève allocution télévisée,à l'occasion de l'anniversairedu renversementde la monarchie en 1952.Les autorités de transitionont poursuivi l'applicationde leur «feuille de route»,avec la prestation de sermentlundi des ministres dela Justice et des Tran<strong>sport</strong>s,qui complètent l'équipegouvernementale déjà enplace depuis une semaine.Les Frères musulmans ontde leur côté réitéré leurrejet des nouvelles autoritésen réunissant lundi desmembres islamistes de laChambre haute (Conseil dela choura), qui assumait latotalité du pouvoir législatifjusqu'à sa dissolution lorsde la destitution de M.Morsi.Dans un communiqué publiédans la nuit, ils réaffirmentleur «rejet du coupd'Etat» et réclament le retourau pouvoir de M.Morsi, ainsi que le rétablissementde la Constitutionadoptée sous sa présidence,suspendue par lenouveau pouvoir en vue del'amender.R. I. /AgenceSyrie : l'armée américaine dévoileses options d'intervention Le chef d'état-major des Etats-Unis aénuméré devant le Congrès les différentespossibilités d'engagement militaire en Syrie,de l'exclusion aérienne à une interventionau sol. Le chef d'état-major de l'arméeaméricaine a énuméré dans une lettreadressée au Congrès les différentes optionspour une intervention militaire en Syrie,soulignant que la décision éventuelled'engager des troupes restait un choixpolitique. Dans ce courrier rendu publiclundi, le général Martin Dempsey présente auprésident de la Commission des forcesarmées du Sénat, Carl Levin, cinq scénariosdifférents, allant de la fourniture derenseignement et de la formation aumaniement des armes jusqu'au déploiementde soldats pour «prendre d'assaut etsécuriser» les sites où se trouvent les armeschimiques du régime de Bachar al-Assad.<strong>La</strong> décision d'envoyer éventuellement dessoldats américains en Syrie «est une décisionpolitique, que notre nation a confiée à sesdirigeants civils», écrit-il toutefois. Dans soncourrier, le général Dempsey met en gardecontre les conséquences d'un engagementdans le conflit: «Une fois que nous avons agi,nous devons être prêts pour la suite. Unengagement plus important est difficile àéviter». Washington se contente depuis ledébut du conflit d'apporter un soutien nonlétalaux rebelles syriens et de fournir del'aide humanitaire. L'administration Obamaa toutefois promis un accroissement de sonaide militaire aux rebelles en juin, aprèsavoir accusé le régime Assad d'avoir utilisédes armes chimiques. Parmi les scénariosqu'il envisage, le général Dempsey évoquecelui de frappes aériennes visant les défensesanti-aériennes du régime, ainsi que sesforces navales, aériennes et ses missiles. Unetelle option, qui nécessiterait des centainesd'avions et de navires, pourrait coûter «enfonction de sa durée, des milliards» dedollars, souligne-t-il.R. I./AgenceIrak<strong>La</strong> chasse aux prisonniers évadésbat son plein à Baghdad, Les autorités recherchaientactivement hier lescentaines de prisonniersdont certains hauts responsablesd'Al-Qaïda, libérés laveille lors de l'attaque dedeux prisons par desgroupes armés, a-t-on apprisauprès de sources desécurité. «Des hauts responsablesd'Al-Qaïda font partiede ceux qui se sont évadéset l'opération (des groupesarmés) a été montée dansce but précis», a déclaré àl'AFP un haut-responsablede la sécurité irakienne.«Selon nos premières informations,des émeutes ontd'abord éclaté dans les prisonspuis des détenus ontpris des armes aux gardeset donné le signal auxgroupes armés qui attendaientà l'extérieur pourpasser à l'attaque», a-t-ilajouté. Les attaquesconcertées ont débuté à lanuit tombée dimanche soirpar un barrage d'obus demortiers tirés sur les prisonsde Taji, au nord deBaghdad, et Abou Ghraib, àl'ouest de la capitale, selonle ministère de l'Intérieur.Les assaillants ont ensuitedonné l'assaut aux prisonsà l'aide de voitures piégéeset de kamikazes portant desceintures d'explosifs, selonle ministère. «<strong>La</strong> plupart desdétenus qui se sont évadésd'Abou Ghraib sont deshauts responsables d'Al-Qaïda qui ont été condamnésà mort», a déclaré àl'AFP Hakim al-Zamili, unmembre de la commissionde la sécurité et de la défenseau Parlement. Selonce député 500 détenus sesont évadés de la prisond'Abou Ghraib, rendue tristementcélèbre par les sévicescommis par les Américainssur des détenus irakiensen 2004. Aucunn'aurait pu s'échapper deTaji. «Ces terroristes vontchercher à gagner la Syriepour rejoindre leur organisationavant de revenir enIrak pour se livrer à de nouveauxattentats», a estiméM. Zamili. Les deux prisons,les plus grandes du pays,hébergeaient quelque10 000 détenus. Le porteparoledu ministère de laJustice, Wassam al-Fraiji,s'est refusé à préciser combiende prisonnierss'étaient évadés, mais a affirméhier matin que 108avaient été repris.R. I./Agence Des terroristes dans la nature. (Photo > D. R.)AfghanistanUn kamikaze à dos d'ânetue trois soldats de l'Otan,Trois soldats de l'Otan etun interprète ont été tuéshier, mardi, par un kamikazetaliban monté sur un ânequi s'est fait exploser au passaged'un convoi militairedans la province du Wardak(sud-ouest de Kaboul), a-tonappris de sourcesconcordantes. «Un kamikazequi montait un ânes'est fait exploser au passaged'un convoi de forcesafghanes et étrangères.Trois soldats étrangers ontété tués, quatre soldats afghansblessés, et un interprèteafghan tué», a déclaréà l'AFP Ataullah Khogyani,porte-parole du gouvernementprovincial du Wardak.<strong>La</strong> force internationale del'Otan en Afghanistan (Isaf)a confirmé dans un communiquéla mort de trois deses soldats, sans divulguerleur nationalité. L'attaque aété revendiquée par unporte-parole des talibans,Zabihullah Muajhid. Les attentats-suicideet bombesartisanales sont les armesde prédilection des insurgés.<strong>La</strong> province du Wardakest un repaire des talibans,qui luttent depuis leur chuteen 2001 contre le gouvernementafghan et une coalitioninternationale forte de100 000 hommes, dont lamajorité sont Américains.Quelque 101 soldats de l'Isafsont morts en 2013, selonle site indépendant icasualties.orgR.I./Agence

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