égions<strong>La</strong> NR 4693— Merc redi 24 juillet 20138I N F O SSÉTIFPlus de 12 000foyers raccordésau gaz naturelPerçu commestructurant, le secteurde l’énergie figureparmi les priorités de lapolitique locale. Lerenforcement et ledéveloppement duréseau électrique, letran<strong>sport</strong> et ladistribution du gazdans les régions lesplus reculéesconstituent l’essentieldes programmes de lawilaya. <strong>La</strong> stratégiemise en œuvres’articule autour d’unesérie d’axes principauxautour desquelsdevront se greffer unemultitude d’opérationsd’alimentation enextension ou endensification. Douzemille foyers ont étéraccordés la semainepassée au réseau degaz naturel dans lawilaya de Sétif,précisément dans lescommunes de Serdj ElGhoul, Tachouda,Meaouia, Bousselam etHarbil. Cette opération,qui s’inscrit dans leprogrammequinquennal2010/2014, aurait coûté700 milliards decentimes. Par ailleurs,il a été procédé aulancement des travauxde raccordement augaz des communes deOued El Bared, AïtNawal Mzada, Aït Tizi etAïn Sebt.H. MustaphaBlidaRelizane, Arracher une place en cemois de Ramadhan dans lesrestaurants du cœur n’est pasune mince affaire. Et pourcause, ils affichent complettrois à quatre heures avant larupture du jeûne.Chaque année, on a l’impressionque le nombre de personnes quise rendent aux restaurants Errahma,destinés aux démunis etautres sans-abris, augmente davantage.Arracher une place en cedébut de Ramadhan dans les restaurantsdu cœur n’est pas unemince affaire. Et pour cause, ils affichentcomplet trois à quatreheures avant la rupture du jeûne.Les six lieux de restauration mobiliséspar la wilaya de Relizane sontloin de répondre à la demande deplus en plus grande des personnesdémunies. Ces restaurants ont pourmission de distribuer environ de1 000 repas par jour. Mais il sembleque le nombre de nécessiteux dépassebel et bien celui des repas distribués.Ainsi, les bénévoles sontmobilisés pour la circonstance.Pour constater de visu cette tristeréalité, une virée dans ces restaurantss’impose. Aux environs de18h, la circulation automobile commenceà diminuer, celle des personnesaussi. Les gens commencentà attendre au jardin public àquelques mètres du resto errahma.Hommes, femmes, jeunes, enfants, En dépit de la création, à l’initiativedu wali de Blida, d’une entreprisechargée de l’enlèvement et duramassage des déchets domestiques etinertes (ECTOMDI) ayant le statutd’EPIC, le problème de l’hygiène nesemble pas trouver de solution auniveau de la commune du chef-lieu dewilaya.Les habitants et les responsables locaux se renvoientla balle, néanmoins au regard des explications fourniespar le directeur de l’entreprise concernée, oncomprendra que le manque de civisme de certainscitoyens en ait la cause. Quoiqu’il en soit, dans lesouci d’une meilleure prise en charge du problèmede la collecte et de l’enlèvement des ordures ménagères,l’entreprise a consacré un important budgetdepuis le début de l’année en cours pour l’acquisitiond’un premier quota de 600 bacs de différentescapacités qui ont été installés à travers 44quartiers du chef-lieu de wilaya, alors que les besoinssont de 1 400 bacs, a-t-on appris auprès de la directionde l’entreprise. On a appris auprès du mêmeresponsable que malgré le manque de moyens decollecte et d’enlèvement, ses agents déploient degros efforts, quoiqu’ils sont l’objet d’agression de toutgenre, même lorsqu’ils procèdent à l’enlèvementde gravas ou d’autres objets qui n’ont rien à voiravec leur propre mission. Alors que les agents et lesvéhicules sont caillassés lors de leur passage, la directionde l’entreprise vient de mettre en place uneLes restaurants errahma affichentcomplet Un mois de solidarité. (Photo > D. R.)guettent de loin avec impatience,l’ouverture de la porte. Ils approchentpetit à petit du restaurant.Tout d’un coup, une file interminablede démunis s’est constituéedevant la porte.Des gens font le pied de grue pendantdes heures pour avoir uneplace. A peine ouvert, c’est la pagaillegénérale. Les jeûneurs jouentdes coudes et se bousculent pourse frayer un chemin. Ce restaurantse transforme, selon un cuisinier,<strong>La</strong> ville submergée par lesordures ménagèresnouvelle organisation, à savoir une opération piloteau niveau de la cité les Oliviers, en installant desbacs servant pour le tri des objets en plastique etautres, dont la prise en charge a été confiée à unagent de l’entreprise. Selon le directeur de l’entreprise,Smaïn Kara, 500 travailleurs ont été recrutésafin de procéder quotidiennement au nettoiementet à l’enlèvement en moyenne de 150 à 180 tonnesd’ordures ménagères. «Au niveau de certains quartiers,les camions font trois à quatre passages parjour et malgré cela, vous trouverez toujours des sachetsjonchant les rues, laissant croire que le travailn’a pas été fait», nous dira le directeur de cette entreprise.A cette occasion, les citoyens du chef-lieude la wilaya et même des localités environnantessont appelés à plus de civisme pour plus depropreté.A.-B. M.OuarglaConcours des BaraîimEl-Qoraân lancéB R È V EBordj Bou-Arréridj90 fonctionnairesde l’éducation attendentle visa pour la omraQuatre-vingt-dix des 96 heureuxfonctionnaires exerçant au niveau du secteurde l’éducation de la wilaya de Bordj BouArréridj qui ont bénéficié d'une omra lorsd'un tirage au sort effectué par la commissionavant même l’appel du muezzin, enune véritable ruche. Pas de placepour les retardataires.Ces derniers font demi-tour et se dirigentvers d’autres endroits dansl’espoir de trouver une place. Enplus, multiplier ces lieux de solidaritédurant le Ramadhan pourrépondre à cette affluence trèsnombreuse ne constitue pas unesolution d’autant plus que cela neconcernera qu’un seul mois de l’année.N.-Malik,C'est le 11 e jour du mois de Ramadhanque l'APC de Chlef a donné lecoup d'envoi de la quatrième éditiondu concours pour l'apprentissage et larécitation du Saint Coran sous l'intitulé«Baraîim El-Qoraan». Une initiative lancéeet parrainée par l'Assemblée populairede la commune de Chlef et encollaboration avec la direction de wilayades affaires religieuses et deswakfs. Ils sont 240 candidats inscritsâgés de 6 à 14 ans issus des quatrecoins de la commune à participer auconcours de l'apprentissage et de la récitationdu Saint Coran. <strong>La</strong> salle de cinémaDjamel au centre-ville a abritécette compétition réservée à la catégorieâgée de 6 à 8 ans dans sa premièrejournée. Les candidats, répartisen trois catégories d'âge, vont doncconcourir pour chacune des catégories.Il faut signaler que cette distinctions'est faite à l'occasion du mois deRamadhan. De plus, les jurys d'arbitrageet d'évaluation sont composésdes imams et des cheïkh de Coran réquisitionnéspar la direction de la tutelle.En effet, l'évaluation se baserasur des critères bien définis et en fonctiondes coefficients ; 3 pour l'apprentissage,2 pour la récitation et 1 pourles règles de prononciation. Ainsi, lacommission d'organisation retiendra 5lauréats finalistes de chaque catégoriepour les honorer à l'occasion de LeïlatEl-Qadr (la nuit du destin) où des récompensesimportantes seront décernéesaux lauréats. En outre, leconcours se poursuivra jusqu'au 31juillet, selon Ahmed Lekhal, adjoint aumaire chargé de la culture. Signalonsque le concours est réservé aux filleset garçons. Les enfants candidats ainsique leurs parents ont éprouvé un sentimentde joie et de satisfaction profondequant aux initiatives du genrepour promouvoir les jeunes récitantsdu livre saint du Coran.Zakarya M.VoirsurInternetwww.lnr-dz.comdes œuvres sociales des fonctionnaires del’éducation, attendent toujours leur visa. Selonle responsable de cette commission, «le tirageau sort pour la désignation des bénéficiairess'est déroulée dans la transparence et enprésence de tous les postulants. Le voyage estprévu pour ce mois de Ramadhan». Mais unretard dans la délivrance des visas a étéenregistré et risque d’annuler ce voyage. Ilserait la conséquence du choix des autoritéssaoudiennes de réduire le quota des pèlerinspour effectuer des travaux d’extension dansles lieux saints, a expliqué la même source.S.-K. B.
égions<strong>La</strong> NR 4693— Mercredi 24 juillet 20139Solidarité Ramadhan à Tizi OuzouLes services sociaux des APCdépassés, Les services sociauxdes Assembléespopulaires communales(APC) semblentafficher «toute leurimpuissance» en matièrede gestion et derépartition, de façonéquitable, d’une quelconqueaide socialeprovenant aussi biendes pouvoirs publicsque des opérateurséconomiques etautres bienfaiteursanonymes.Souk Ahras : Abdelhalim Loulou,«tout sucre tout miel»Abdelhalim Loulou, un personnage attachant qui exerce depuis trois ansseulement le métier d’apiculteur à la mechta Lehouima, dans lacommune de Henancha (Souk Ahras), réussit la gageure de produirejusqu’à 80 kg dans certaines de ses ruches. (Photo > D. R. )Tizi Ouzou : le groupe de musiquetargui Tinariwen primé Une aide difficile à gérer. (Photo > D. R.)Mises en place à l’effet d’assisterles familles socialementdémunies dans les diversesoccasions de fête oud’événement, ces structuresactivant sous l’autorité dupremier magistrat de lacommune ont, de l’avismême de nombreuses personnes,chefs de familledans le besoin notamment,failli à leur mission originelle,la solidarité.Les aides octroyées parl’Etat dans le cadre du programme«solidarité Ramadhan»,sous forme de colisalimentaires ainsi que cellesdes bienfaiteurs, ne parviennentpas en totalité aux premiersconcernés, les famillesnécessiteuses. Biendes chefs de famille à l’abridu besoin, usant dans la plupartdes cas de leursconnaissances, bénéficientde ces aides au détrimentdes nécessiteux, contraignantainsi les services sociauxdes APC à revoir à labaisse les quantités de produitsalimentaires contenusdans les colis, pour, soi-disant,satisfaire tout lemonde. Les bureaux communauxchargés de l’actionsociale censés associer lesreprésentants des comitésde village dans la confectiondes listes des personnessocialement démunieset donc dans l’attributionde ces aides ont, pourainsi dire, excellé «dans lebricolage», pour reprendreles propos de nombreuxchefs de famille dans le besoin.Ces derniers mettenten avant le «non-respect»des listes des cas socialementdémunis confectionnéesdes jours, voire des semainesavant chaque répartitiondes aides par lesreprésentants des comitésde village. Ces listes, pas forcémentcomplètes d’autantque même ces représentantsde village font parfoispreuve d’omission volontairepour incompatibilitéd’humeur et surtout absenced’affinités, ne sontpas, à en croire ces chefsde famille, prises en comptedans leur totalité. «Les aidessociales sont, souvent, attribuéesau gré des humeurs.Peu ou point de bureauxcommunaux de l’actionsociale, faute d’unfichier local, s’acquittent deleur tâche comme il se doit.Les listes des bénéficiaires,sont, à chaque fois, revues.Plusieurs personnes nécessiteusesse sont vues refuserces aides tant attendues,sans raison aucune», regrette-t-on.Les services sociauxdes APC acheminentvers les villages ces aidessociales sous forme de quotasgroupés au lieu de colisalimentaires individuelsmettant ainsi les comités devillage dans une gêne indescriptible,tant la leur répartitionde manière équitableest quasiment impossible.24 496 familles recenséesà Tizi OuzouLe nombre de familles nécessiteusesest en nette augmentationcette année à TiziOuzou où l’on a recensé,selon les chiffres communiquéspar la direction de l’actionsociale (DAS), quelque24 496 cas contre 17 250en 2012, soit 7 246 famillesde plus à prendre en chargedurant ce mois sacré du Ramadhan.Les services de laDirection de l’action socialede Tizi Ouzou font cas, parcatégorie sociale dans le besoin,de 13 594 familles bénéficiairesde l’allocation forfaitairede solidarité (AFS),de 5 385 familles dont le chefde famille est sans couverturesociale, 2 311 famillesdont le chef de famille est unhandicapé à 100% et 25 famillesayant pour chefs defamille des femmes veuvesvictimes de la «tragédie nationale».Pour cette année,l’Etat a consacré une enveloppefinancière estimée 129568 000 DA dont 60 millionsde dinars ont été prélevéssur le budget de wilaya, et 5,56 millions de dinars allouéspar le ministère de la Solidaritéet de la Famille. Les 67communes que compte lawilaya ont, pour leur part,consacré un budget de 46000 DA chacune.«Les aides sociales serontattribuées aux familles démuniessur la base du fichierde la Direction de l’actionsociale», fait-on observerà la DAS qui fait état duprélèvement d’une cagnotted’un montant de 300 000DA destinée à l’achat de tenuestraditionnelles à offriraux associations caritativesen charge de l’opération decirconcisions collectives àtravers les différentes localitésde la wilaya.39 restaurants errahmaà Tizi OuzouQuelque 39 restaurantsrahma ont ouvert leur<strong>sport</strong>es à l’échelle de la wilayade Tizi Ouzou cetteannée durant ce mois sacrédu Ramadhan dont 18 prisen charge par les collectivitéslocales (APC), 5 par leCroissant-Rouge, 7 par lesassociations et 9 par desbienfaiteurs. Ces restaurants,croit-on savoir, distribuerontplus de 120 000repas durant cette périodedont 70 000 plats servis àtable et 50 000 à emporter.Rabah MokhtariLe 3 e prix de la Résistance Matoub Lounes a été attribué par lafondation éponyme, samedi soir, au groupe Tinariwen (déserts entamasheq) de musique targuie, lors d’une cérémonie organisée auparc des loisirs Thamaghra de la ville de Tizi-Ouzou.(Photo > D. R. )Tébessa : à la découverte deseaux vertueuses de Bekkaria<strong>La</strong> source de Bekkaria, dont les eaux limpides coulent librement enbordure de la RN 10, vers le poste frontalier de Bouchebka, à Tébessa,agit comme un aimant sur les centaines d’habitants de cette wilayaqui s’y rendent quotidiennement, créant de spectaculaires filesd’attente. (Photo > D. R. )El-Bayadh : don qatari d’un scanner et dedeux ambulances pour le secteur de la santéMédéaLe plan bleu mis en vigueur, Le plan sécuritaire «plan bleu» estentré en vigueur depuis le 1 er juillet2013 qui coïncide avec le mois sacrédu Ramadhan, selon le commissaireNabil Toualbia, chargé de la cellule decommunication de la Sûreté de la wilayade Médéa. Ce plan vise à assurerla sécurité des personnes et des bienssurtout durant le mois de Ramadhan.Ce sont principalement les alentoursdes mosquées et autres lieux publicsnotamment les cafés maures qui serontciblés par les policiers sachantpertinemment que les malfaiteurs profitentde ce mois sacré pour commettreleurs forfaits, ce dispositif de sécuritévise aussi à contrecarrer les criminelspendant ce mois de piété. Despoliciers en civil et des patrouilles desurveillance se déploieront à traverstoutes les sûretés de daïra que comptela wilaya. Des équipements qui peuventdétecter les explosifs et un fichierélectronique des personnes recherchéessont également mis à la dispositiondes policiers au niveau desbarrages et même pour les patrouillesmobiles ainsi que la brigade de rechercheset d’interventions (BRI).Hamid SahnounLe secteur de la santé, de la population et de la réforme hospitalière dela wilaya d’El-Bayadh vient de bénéficier d’un don qatari, à savoir unscanner et deux ambulances, a-t-on appris mercredi du directeur dusecteur. (Photo > D. R. )