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FÉDÉRATION ROYALE DES CORPS DE SAPEURS-POMPIERS DE ...

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Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 43Un peu d’histoiredette et moi, en Boeing 747, deLondres à New Delhi.Malgré la loi d’abolition descastes, la vie quotidienne dansla mégalopole révèle tout lecontraire. L’opulence côtoie lamort ; l’or d’un côté des grillages,la lèpre de l’autre.Pour nous européens, c’estpresque indécent ces quelquesmètres qui séparent deuxmondes qui refusent de cohabiter.Nous sommes en voyage organisé: transferts de ville en villeen car climatisé, nuits dans debons hôtels, restaurants à la cuisineeuropéenne… Il ne nousest pas facile d’échapper detemps à autre à ce carcan pournous retrouver dans la rue avecles autochtones.Le pire est que ces escapadesne sont pas bien vues par lesautres membres du groupe detouristes que nous sommes. LeTaj Mahal, Jaipur et son palaisdes Vents, Bénarès et ses quaisde crémations, le lac deSrinagar au Cachemire (unéden à l’époque devenu enferdepuis le conflit avec lePakistan), et enfin le passagede la frontière népalaise et l’arrivéeà Kathmandu.Les années baba cool touchentà leur fin, mais nombre de hippieshantent encore les ruellessordides du vieux quartier deThamel. L’Eden Hashish Centera toujours pignon sur rue et lesvendeurs à la sauvette ne se cachentpas encore pour te proposerde l’herbe, partout en ville.La pauvreté est omniprésente,mais moins « cour des miracles» qu’en Inde ; la vallée deKathmandu est fertile et l’atmosphèrede la ville, malgré la moiteurambiante, y est encore respirable.Ce ne sera plus le caspresque vingt ans plus tard lorsde mes deuxième et troisièmevisites au Népal, sac au doscette fois.Le seuil vital de pauvreté est dépassédepuis longtemps.Kathmandu est non seulementpolluée à l’extrême par la circulationanarchique, mais estaussi devenue une poubelle àciel ouvert. Je te raconterai dansl’ordre chronologique de mespériples.En 1978, seules les photosravivent des souvenirs ; depuisquelques années, un carnet deroute m’est aussi indispensableque l’appareil photo. Anecdotes,mais surtout impressions àchaud y sont consignées.Il me faudra patienter une dizained’années avant de reprendreun long courrier quim’amènera cette fois en Égyptepour une croisière sur le Nil et lavisite de ses superbes sites.À voir bien sûr, mais ce seramon avant-dernier voyage detouriste (avec une valise).Moscou et St Petersbourg (toujoursLeningrad à l’époque) serale dernier avant d’entamer1978.Départ de feuà NEW <strong>DE</strong>LHI.1996. Toujours KATHMANDUFire Dept. Le même véhicule !planète bleue, à côté de ce camion,il y a des hommes, fiersde ce qu’ils font et toujours heureuxde te faire faire le tour dupropriétaire.De l’immense complexe incendiehypermoderne au véritabletrou à rats, il y a presque toujoursle même esprit, l’accueil, laconvivialité.Ces rencontres comme toutesles autres sont toujours fortuites; le hasard fait souventbien les choses.Je n’ai cependant pas toujourseu le choix (ou la chance) de pérégrinercomme actuellement,libre et où le vent m’emmène…1978. Indépendamment del’Europe, mon premier longcourrier nous a amenés, ma« petite » sœur de 12 ans ma ca-

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