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FÉDÉRATION ROYALE DES CORPS DE SAPEURS-POMPIERS DE ...

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Bureau de dépôt: EUPEN 1BELGIQUE · BELGIËP.P.4700 EUPEN 19/348FÉDÉRATION <strong>ROYALE</strong> <strong><strong>DE</strong>S</strong> <strong>CORPS</strong> <strong><strong>DE</strong>S</strong>APEURS-<strong>POMPIERS</strong> <strong>DE</strong> BELGIQUEAILE FRANCOPHONE–GERMANOPHONE a.s.b.l.PÉRIODIQUE TRIMESTRIEL – N° 2/2008


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 5Comité consultatif de l’incendieProcès-verbal Mardi, le 15 avril 2008Comité consultatif de l’IncendiePrésents :Membres effectifs :• M. Alain Gibson,Commandant au SIAMU ;• M. Philippe Haumont,Capitaine au SI deBraine-le-Comte ;• M. Jan Lambrechts,Capitaine au SI d’Aarschot ;• M. Franz-Joseph Margrève,Sergent au SI d’Amblève.Membres suppléants :• M. Arne Stoffels,Major au SI d’Anvers ;• M. Germain Tratsaert,lieutenant au SI deKoekelaere ;• M. Léo Van Eyndhoven,Capitaine au SI de Malle.Membres de l’administration :• Mme Isabelle Robiette,Conseiller ;• M. Bart Gheysens, Attaché ;• M. Tommy Verminck, Attaché ;• M. Hughes Wailliez, Attaché ;• M. Dries Willems, Attaché.Excusés :• M. Alain Damit,Commandant au SIAMU• M. Joel Even,Capitaine-commandant au SI ;• M. Jan Jorissen,Capitaine-commandantau SI de Lommel• M. Christian Van de Voorde,lieutenant-colonelau SI de GandVotre correspondant :Hughes Wailliez – Tél. : 02 50023 20 – E-mail : hugues.wailliez@ibz.fgov.be – Fax : 02 500 23 65La présidente souhaite la bienvenueaux nouveaux membres ;c’est la première réunion duComité dans sa nouvelle composition.La présidente reconnaîtque le Comité ne se réunit pastrès fréquemment ces dernierstemps. Cet état de fait résulte dela conjonction de différents facteurs.Tout d’abord, il existe denombreux comités et groupe detravail techniques dont la compétenceest clairement délimitée(Conseil supérieur de la formation,conseil supérieur contre l’incendieet l’explosion, commissionsd’achat du matériel) et ilserait contre-productif que le comitéconsultatif intervienne dansces domaines. Ensuite, le comitéde pilotage de la réforme de lasécurité civile a pour missiond’analyser et de valider tous lesprojets entrant dans le cadre dela réforme. Il n’en demeure pasmoins que le Comité consultatifde l’Incendie, dont les compétencessont résiduaires, se réunirachaque fois que son avissera souhaité par le Ministre.1. Uniformisation des tenuesLa proposition qui est faite estd’uniformiser les tenues d’interventionet les tenues de service.● En ce qui concerne les tenuesd’intervention :Les officiers porteraient des tenues(veste et pantalon) orange,les sous-officiers des pantalonsbleus et des vestes bicolores(avec épaules orange) et les caporauxet sapeurs des tenues(veste et pantalon) bleues.L’uniformisation, qui serait égalementappliquée aux unitésopérationnelles de la Protectioncivile, permettrait de faciliterl’identification des équipes et deleurs responsables par lesautres disciplines mais égalementen cas de renforts. La couleurorange étant plus visiblemais aussi plus salissante a étéchoisie pour les officiers.L’objectif n’est pas de changertoutes les tenues du jour au lendemainmais bien d’adopterl’uniformisation au fur et à mesuredes remplacements naturels.L’administration est bienconsciente du fait qu’à Bruxellespar exemple, où ce sont actuellementles sapeurs-pompiersqui portent des tenues orange etles officiers des tenues bleues, ilne peut être question d’acheterplus de 1 000 tenues d’un seulcoup. Les membres du Comitémarquent leur accord sur la propositionfaite par l’administration.Un membre suggère que le nomdu service d’incendie soit imprimésur la veste de feu.Monsieur Verminck répond quebeaucoup de services d’incendieprofitent déjà de la possibilitéde faire imprimer le nom deleur service au dos des vestes.● En ce qui concerne les tenuesde service :Il est proposé par la présidentede discuter plus avant de ceprojet au sein des commissionsmatériel. En ce qui concernela commission matériel nonroulant, un membre reconnaîtl’existence d’un problème de représentationde sa fédération. Ilattribue ce problème au faitqu’un spécialiste en matériel deprotection individuelle ne s’intéressepas forcément aux outilset produits de nettoyage. Lesmembres du Comité marquentleur accord sur la propositionde scinder le groupe de travailmatériel non roulant en deuxgroupes distincts. Le premiersera consacré aux équipementsde protection individuelle et lesecond au reste du matériel nonroulant.2. Rapport d’interventionet statistiquesDepuis quelque temps, l’administrationtravaille, en collaborationavec des représentants desfédérations, à la réalisation d’unnouveau rapport d’interventionet à une nouvelle méthode derécolte des statistiques des servicesd’incendie.


6Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008Comité consultatif de l’incendieLa production des statistiquesétant de la compétence duCentre de Connaissances, l’administrationa demandé des instructionsau Ministre quant à lapoursuite du projet en cours. LeMinistre nous demande de poursuivrele travail entamé ; les résultatsseront transmis au Centrede Connaissances lorsque celuicisera opérationnel.Monsieur Willems explique laphilosophie du projet. Auparavant,de nombreuses interventionsétaient classées dans lacatégorie “autres”, ce qui nepermettait pas une exploitationstatistique fiable des données.Le nouveau rapport d’intervention,qui constitue la premièreannexe du projet transmis auxmembres, devrait permettred’éviter ce type de problème.La seconde annexe porte surdes données générales et surdes données relatives au personnel,à la formation, au matérielroulant et non roulant ainsiqu’aux missions de prévention.Il s’agit de mettre au point uneapplication informatique qui permette,soit d’encoder les donnéesen ligne, soit d’exploiter lesdonnées fournies par un logicielde gestion des interventionsexistant.Le but de la discussion est d’obtenirun accord de principe afinde pouvoir lancer la procédurede marché public.L’objectif est de mettre en placele nouveau système au 1 er janvier2009.Certains membres demandentque les services d’incendiesaient également accès au systèmesoit pour accéder à desdonnées statistiques d’autresservices soit pour effectuer leurspropres statistiques à destinationd’autres autorités. Cettesuggestion sera intégrée dansle projet.L’examen de la première annexeappelle les observationssuivantes :• Case C : la mention de la distanceparcourue entre la caserneet le lieu de l’interventionest une donnée utile dans lecadre de la facturation de certainesmissions ;• Case D : de nombreux appelsrelatifs à l’incendie ou à l’AMUsont encore effectués via le101. Cependant, l’alerte esttransmise par le biais ducentre 100 et sera donc reprisedans cette rubrique ;• Case E : il conviendra de préciserla marche à suivre auvu des dispositions relatives àl’aide adéquate la plus rapide ;• S’il y a une seule sortie pourplusieurs incidents tels que desnids de guêpes, on ne rempliraqu’un seul rapport d’intervention.La case E mentionnerale code ad hoc de l’incidentet le nombre d’incidents. Unmembre fait observer que lesassurances demandent fréquemmentune copie du rapportd’intervention. MonsieurWillems répond qu’il est possibled’ajouter autant d’adressesqu’on le souhaite dans lacase C dans un but de facturationou de production de copiedu rapport d’intervention. Unmembre estime qu’il seraitégalement intéressant d’avoirune colonne nombre dans larubrique “code action”. Unautre membre considère que laliste des types d’incident estparfois trop précise et parfoisinsuffisamment. Il cite, entreautres, à titre d’exemple, l’incendiedu terminal passagerd’un aéroport qui est mentionnéalors qu’il n’y a aucunerubrique relative aux incendiesou aux accidents survenusdans le métro ;• Case F : pour l’arrivée sur leslieux de l’incident, il convientde tenir compte de l’arrivée surplace de la première équipeopérationnelle ;• Case G : en ce qui concerneles équipes spéciales d’intervention,il serait utile de préciserla fonction des intervenants.Le conseiller en produitsdangereux pourrait êtreprésent sur les lieux sanséquipe de porteurs de “tenuegaz” ;• Case G : un membre s’interrogequant à l’absence demention du matériel non roulantutilisé pendant l’intervention.Monsieur Willems répondque les services d’incendiesont libres de rajouter des rubriquesmais que la Directiongénérale n’est, à premièrevue, pas intéressée par la collectede ces données (1) ;• Case I : un membre fait observerque la taille de la case estparticulièrement réduite pour yfaire figurer un rapport de l’intervention.Monsieur Willemsprécise que dans la versionélectronique la taille de la cases’adaptera à son contenu ;• En bas du formulaire, la signaturedu “chef des opérations”est prévue. Afin d’éviter touteconfusion en cas de renfort, ilserait préférable de mentionner“chef de l’équipe d’intervention”.L’examen de l’annexe 2 n’appellepas de remarque spécifique.Un membre insiste sur le faitque les deux annexes devrontêtre disponibles également enlangue allemande.3. Modification du code dela route – compétence depolice de la circulationroutière accordéeaux pompiersTant l’administration que lespompiers sont d’accord sur le faitque la police de la circulationroutière n’est pas une missiondes services d’incendie. Cependant,il était nécessaire d’adapterla réglementation afin d’accorderaux pompiers une protection juridiquelorsque les circonstancesles amènent à devoir régler lacirculation dans les faits.Un membre a l’impression que lacirculaire va plus loin que l’arrêtéroyal. Si la police quitte les lieuxpendant l’intervention, les pom-


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 7Comité consultatif de l’incendiepiers sont appelés à reprendre lapolice de la circulation.Monsieur Gheysens rappelleque les fédérations ont été invitéesà participer à la rédactionde la circulaire. La BVV n’a désignépersonne pour cette missiontandis que la FRCSPB Afg étaitreprésentée par Monsieur MarcGilbert. Il était effectivementprévu, à l’origine de se limiter àla période précédant l’arrivée dela police. Cependant, si la policeest appelée pour une interventionurgente, il faut que les pompierssoient juridiquement couverts.L’arrêté royal accorde lacompétence aux pompiers, encas d’absence de la police, doncy compris si les services de policesont arrivés et repartis.Un membre fait observer quecertains policiers demanderaientdéjà aux pompiers decontinuer à régler la circulationalors qu’ils sont présents surplace. Un autre membre signaleque son service a été sollicitépour venir régler la circulationpour une ambulance privée.Monsieur Gheysens rappelleque le pouvoir des pompiers derégler la circulation prend fin àl’arrivée de la police. Les pompiersne peuvent continuer à réglerla circulation après l’arrivéesur place des services de policeque sur demande expresse deleur part. En ce qui concerne lesambulances, seuls les ambulanciersdes services d’incendie ontle pouvoir de régler la circulation.Les ambulanciers privés doiventfaire appel à la police pour réglerla circulation. Les sapeurs-pompiersne jouissent de cette compétenceque dans le cadre deleurs propres interventions.Monsieur Gheysens insiste surle fait que, lors des réunionsavec les services de police,ceux-ci étaient clairement d’accordpour reprendre la police dela circulation dès leur arrivée surles lieux de l’intervention.La formation, organisée sur labase du principe “train the trainer”,sera dispensée dans lecourant du mois de septembreou d’octobre et durera unedemi-journée.4. ChenillesprocessionnairesDans le courant de l’année passée,les pompiers et la protectioncivile sont intervenus à lademande du ministre de l’Intérieurqui avait été sollicité parcertains gouverneurs de provincesuite à l’ampleur prise parle phénomène. Il s’agissaitd’une décision politique du ministreface à l’urgence de la situation.De façon plus générale, la présencede chenilles processionnairesprésente certains risquesmédicaux pour la population etles animaux. La gestion de cerisque est de la compétence descommunes. C’est à elles qu’il revientde prendre les mesures deprévention et de faire appel, lecas échéant, à une firme privéepour procéder à la mise horsd’état de nuire des chenilles.Un membre signale que, dans sacommune, en cas de problèmeurgent et localisé, dans uneécole par exemple, c’est le service“espaces vert” de la communequi gère le problème. Il estbien conscient du fait qu’une situationde crise généralisée peutnécessiter la présence en renfortdes membres des services d’incendie.Il est cependant indispensable,dans ce cas, de disposerd’une procédure d’interventionclaire et précise.La présidente propose la rédactiond’une circulaire qui reprendraitles principes réglant l’interventiondes services d’incendieainsi qu’une procédure d’intervention.(1) Ultérieurement, la Direction généralea décidé d’intégrer ces donnéesdans le logiciel.Juste merciVoici quelques semaines, j’ai pris la décision deremettre mon mandat de secrétaire de rédactiondu « Sapeur-Pompier belge ». Depuis mai 1996,date à laquelle je suis entrée en service, j’ai eula chance de travailler pour la Fédération.Au cours de ces douze années, j’ai eu l’occasionde parcourir un bon bout de chemin aux côtésdes pompiers de la FRCSPB, ponctués degrandes joies mais aussi de grandes tristesses.Jamais je ne pourrai oublier les décès de noscollègues que ce soit à Theux, Ghislenghien,Rochefort, Mouscron,…J’ai connu trois présidents (le cdt Lechevin, lecpt Haumont et le Cdt Gilbert) et vécu une partiede la réforme.Ces années ont été marquées par des rencontres,des contacts, des conversations.Chaque moment passé à vos côtés a été richeen émotions et en échange humain.Aujourd’hui, ma carrière professionnelle au seinde l’ordre judiciaire prend une autre direction et,malheureusement, le temps me manquera pouraccomplir la tâche qui m’était confiée.J’ai eu la chance de travailler avec le Cpt Gailly,M. Boileau ou encore le Cpt Staquet. La collaborationa été très fructueuse pour moi et c’est toujoursun plaisir de voir l’investissement de pompierspour d’autres pompiers. Je ne voudrais pasvous quitter sans faire un petit « coucou » à notreCatherine Hornick, secrétaire entièrement dévouéeà notre Fédération sans oublier non plusl’imprimeur de notre revue qui a souvent dû subirma mauvaise humeur !Je voulais, par ces quelques lignes, vous remercierpour tous ces moments que nous avons partagésensemble. Mon cœur est et restera toujoursattribué aux pompiers.À bientôt, j’espère.MARCELINE VALEMBERG,SECRÉTAIRE <strong>DE</strong> RÉDACTION


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 9La vie de la FédérationÉghezée, le 22 février 2008Réunion du Conseil d’Administration1. Accueil par le PrésidentLe Président Gilbert accueilleles participants et ouvre laséance à 14 h.2. Appel des AdministrateursPrésents :• GILBERT Marc,Président (Namur)• REQUETTE Daniel, TrésorierAdministrateur (Namur)• BODART Francis,Administrateur (Namur)• VOS <strong>DE</strong> WAEL Philippe,Administrateur(Brabant wallon)• FILLEUL Philippe, Vice-Président (Brabant Wallon)• <strong>DE</strong> MEYER Yves,Administrateur (Hainaut)• STAQUET Philippe,Administrateur (Hainaut)Rédacteur en chef de la revue• HAUMONT Philippe,Administrateur-suppléant(Hainaut).• GUISLAIN Olivier,Vice-Président (Liège)• LEBOUTTE Francis –Administrateur suppléant(Luxembourg)• MEAN Michel, Revue• HORNICK Catherine,Secrétaire, Trésorière-adjointeExcusés :• GIBSON Alain, Administrateur(Brabant Wallon)• LOWAGIE Pol,Vice-Président (Hainaut)• MARGREVE Franz-Joseph,Administrateur (Liège)• LAMY Renaud,Administrateur (Liège)• FIRMIN Jean, Administrateursuppléant (Liège)• SERSON Christian,Vice-Président (Luxembourg)• EVEN Joël,Administrateur (Luxembourg)• HUET Thierry,Administrateur (Luxembourg)• VALEMBERG Marceline,Secrétaire de rédactionde la revueNombre de votants : 10/15.3. Réforme –Comité de pilotage etles groupes de travailLe Président explique que le comitéstratégique a été remis encause et qu’actuellement il estrepris par le comité de pilotage.Celui-ci est représenté par lesPrésidents des Fédérations, lePrésident de Beprobel des personnesdu centre de crise, lesDirecteurs Généraux de laSécurité Civile, de P ë O, dela police, de l’Union des Villes(Wallonnes et Flamandes) et dejuristes.Ce comité de pilotage avaliserale travail de 8 groupes de travailà savoir : Statut – Dispatching –Financement – Normes techniques– Inspection – Communication– Sécurité Intégrée –Bruxelles-Capitale.La Fédération avait demandé enson temps que trois personnespar groupe soient intégrées etqu’un financement soit égalementprévu étant donné qu’il estimpossible de travailler sansêtre détaché au minimum à mitemps.Le Président a expliqué clairementau comité de pilotage qu’ilimpossible de continuer de telstravaux sans financement.De plus, il déplore le fait quemanifestement « les pompiers »ne sont pas intégrés à cesgroupes. Ph. Haumont souhaiteraitêtre tenu au courant de lamanière dont la réforme se profile,et espère que ce ne serapas un « copié-collé » de la réformede la police. Il suggèred’avertir la presse s’il le faut.Ph. Filleul regrette qu’en ce quiconcerne les Unions, et en tantque Président, il n’est pas tenuplus au courant de perspectivesd’avenir de la réforme dans cesgroupes. Il attire l’attention duPrésident sur le fait que pour lemoment ces groupes tournentdéjà et ce, sans les pompiers.Il remercie le Président,O. Guislain et Ph. Staquet pourle travail effectué mais insistesur le fait que d’autres membressouhaiteraient collaborer et notammentau sein du BrabantWallon sans pour cela être spécialementdétachés.Dès que le Président sera enpossession de plus de renseignements,il fera appel auprèsdes Présidents des UnionsProvinciales, pour que ceux-ciavertissent leurs membres afinqu’ils puissent fournir en tempsutile une liste d’éventuels candidatspotentiels.4. Défense NationaleLe Président donne lecture d’unmail qu’il a reçu de la défensenationale concernant la mobilitéexterne afin d’assainir la pyramidedes âges et à plus longterme de préparer un conceptqui permettra de mettre sur lemarché du travail des jeunes quiauront acquis à la défense nationaleune expérience professionnelle.Le CA demande au Présidentqui devrait probablement rencontrerle Colonel Sclacmenderà ce sujet de l’informer que lapyramide des âges est déjà unréel problème au sein des ser-


10Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008La vie de la Fédérationvices incendie. Dans le casd’une rencontre, le Président nemanquera donc pas de lui signaler.5. Partenariat privé-publicUne réunion aura lieu le 13 marsavec des entreprises privées à14 heures à Noville-les Bois. LePrésident souhaite être accompagné.Ceux qui le désirent sontles bienvenues.6. Véhicules hybridesSuite au courrier reçu parMonsieur Daie, le Président afait la demande auprès desPrésidents des Unions afin queceux-ci proposent deux personnespar service qui suivrontla première formation sur lesvéhicules hybrides et ce, durant± 4 heures. Ceux auront pourobjectif de répercuter cette formationau sein de leur servicerespectif.7. Jugement FRCSPB/UPWLe Président fait savoir qu’il areçu un courrier de notre avocatet que le jugement nous a étéfavorable. Le tribunal condamnel’UPW à payer une somme de1 500 € à la FRCSPB (afg).8. BatibouwLe Président donne lecture del’invitation reçue par la DirectionGénérale de la Sécurité Civilepour l’inauguration du salonBatibouw 2008, le 28 février.9. Réunion de travailau SPF Santé Publiqueconcernant « Le rôle del’Infirmier de Corps »Le Président fait savoir que pourla réunion concernant le rôle del’infirmier de Corps, prévue le4 mars au SPF Santé Publique,il a dépêché après accord desPrésidents Provinciaux, deuxpersonnes par Province et deuxsuppléants, à savoir :• Province de Liège : PascalEccli et Stéphane Laurent• Province du Luxembourg :Christophe Burgraff et Jean-François Chavanne• Province de Namur : OlivierGonze et Pascal Baijot• Province de Brabant Wallon :Eddy Stache• Province de Hainaut :Sébastien Deroose et DenisLejeuneDeux suppléants participeront àla réunion également : Pierre-Yves Paquot-Servais et FabricePetit10. Desiderata de tous les SISuite au mail envoyé à tousles services d’incendie de laWallonie, le 30/01/2008 afin deconnaître les problèmes spécifiquesà chaque caserne, lePrésident fait savoir que tousles problèmes énoncés par leschefs de corps seront répercutéset pris en considération.25 réponses ont été reçues.11. LifebadgeLe Président explique qu’un rendez-vousa été fixé avec MonsieurPetri d’Ethias – DirecteurCommercial afin de trouver unmoyen de sponsoriser les cartesLifebadge.12. 125 e anniversairedu corps des SP dela Ville d’EttelbruckLe Président a reçu une invitationpour les 6 - 7 et 8 juin.Il souhaite la présence d’unedélégation. Un appel aux candidatsest lancé.13. SiteLe site a été repris pour des raisonspécuniaires plus intéressantes.Le Webmaster contacteratous les utilisateurs pourexpliquer la manière de muterles adresses.14. RW – Commissionsécurité – hébergementstouristiquesF. Bodart explique qu’il n’a plusle temps de s’occuper de cettecommission. Le travail demandéest beaucoup trop importantdans la situation actuelle (tropde réunions). De plus, il ressortque même le secrétariat decette commission lui est dévolu.Il a donc demandé à quitter ceposte.Quatre places seront à pourvoirdans un futur proche.15. Pompier en baladeL’article du pompier en baladede la prochaine revue présenterales SRI de Rochefort et celuide Braine l’Alleud.La séance est levée à 18 h 30.Prochaine réunionLa prochaine réunion du C.A.aura lieu le vendredi 21 mars à14 heures à Eghezée.LA SECRÉTAIRE, C. HORNICK


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 11La vie de la FédérationÉghezée, le 21 mars 2008Réunion du Conseil d’Administration1. Accueil par le PrésidentLe Président Gilbert accueilleles participants et ouvre laséance à 14 h.2. Appel des AdministrateursPrésents :• GILBERT Marc,Président (Namur)• REQUETTE Daniel, TrésorierAdministrateur (Namur)• BODART Francis,Administrateur (Namur)• VOS <strong>DE</strong> WAEL Philippe,Administrateur(Brabant wallon)• GIBSON Alain, Administrateur(Brabant Wallon)• FILLEUL Philippe, Vice-Président (Brabant Wallon)• <strong>DE</strong> MEYER Yves,Administrateur (Hainaut)• LAURENT Marcel,Administrateur – suppléant(Hainaut)• STAQUET Philippe,Administrateur (Hainaut) –Rédacteur en chef de la revue• JACOB Marcel –Administrateur suppléant(Hainaut)• GUISLAIN Olivier,Vice-Président (Liège)• MARGREVE Franz-Joseph,Administrateur (Liège)• SERSON Christian,Vice-Président (Luxembourg)• EVEN Joël,Administrateur (Luxembourg)• HORNICK Catherine,Secrétaire, Trésorière-adjointeExcusés :• LOWAGIE Pol,Vice-Président (Hainaut)• HAUMONT Philippe,Administrateur-suppléant(Hainaut)• LAMY Renaud,Administrateur (Liège)• HUET Thierry,Administrateur (Luxembourg)• MEAN Michel, Revue• VALEMBERG Marceline,Secrétaire de rédactionde la revueNombre de votants : 14/15.3. Informations• Le Président fait savoir qu’il ademandé qu’un télégramme soitenvoyé à Monsieur le Ministrede l’Intérieur au nom de la Fédérationpour le féliciter pour sonrenouvellement de mandat entant que Ministre de l’Intérieur.• Qu’une réunion avec l’UVCWallonnes et Flamandes ainsique Beprobel est prévue le27 mars concernant la réforme.Il tiendra le CA au courant.4. MobistarLe Président donne la paroleaux représentants de Mobistarpour les modifications apportéesau contrat prévu suite à lademande de la FRCSPB (afg).De ceci, il en résulte que :Un courrier reprenant les modificationssera envoyé à tous lesChefs de Corps en demandantde bien vouloir l’afficher auxvalves.En substance ce courrier reprendrales points ci-après :• Le fleet passera de 3 heures à5 heures à partir du 1 mai.• Le 5580 – notification SMS(contrôle de la facture) il estimportant de préciser que lecoût d’un appel est facturéà 0,145 €/min (HTVA).Toutefois, il est possible d’évitercette facturation en activant unpalier d’alerte via une notificationSMS. Ce service de notificationest gratuit. Il vous suffitd’appeler le 5580, tapez option« 9 » et ensuite, option « 5 »,vous aurez ainsi la possibilitéd’introduire un montant d’appels.Lorsque ce montant d’appelsest atteint, vous serez notifiégratuitement par SMS.• Les paks SMSPour les utilisateurs qui désirentbénéficier des avantages despacks SMSTrois formules possibles :• 120 SMS pour 9,60 € (0,08 €/SMS) - HTVA• 200 SMS pour 15 € (0,075 €/SMS) - HTVA• 500 SMS pour 30 € (0,06 €/SMS) - HTVARemarque importante : Il fautêtre certain d’utiliser cenombre de SMS par moisavant de demander l’activation.En effet, si vous enconsommez moins, le forfaitglobal sera facturé5. Comité de PilotageL’AM du 4 février 2008 instituantle comité de pilotage en vue dela mise en œuvre de la loi du15 mai 2007 relative à la sécuritécivile et fixant sa compositionet ses missions est paru auMB du 29/02/2008.L’AM est placé sur le site.6. Réunion du 27/03/2008avec l’UVCWPour cette réunion, le Présidentdemande aux membres du CAsi, il peut toujours défendre lamême idée qu’au départ, à savoirle moins de zones possiblespar province, voir si possible« une seule zone ».Les membres avalisent à l’unanimitécette position.


12Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008La vie de la Fédération7. AR du 4 MARS 2008 –Portant des dispositionscomplémentairesrelatives à la compositionet au fonctionnementdu comité consultatifnational des zones etdes comités consultatifsprovinciaux des zonesLe Président fait savoir que l’ARdu 4 mars 2008 est sorti ce jourau MB.Il ressort de celui-ci qu’au niveauProvincial l’avis des Commandantsn’est pas requis.La Fédération, la BVV, Beprobel,siégeront au sein de ce comitéainsi que les gouverneursde province, l’Union des Villes etCommunes Wallonnes et Flamandes,une délégation du parlementfédéral.Par contre et en ce qui concernele niveau national, il n’y a pas deproblème.8. J. Even souhaite…… que pour une fois, les Cdt seplaignent officiellement du faitqu’il n’y a plus jamais d’hommesde terrain dans les groupes importants,alors que c’est une réformedes pompiers. En effet,lors de la réforme de la Police,ceux-ci ont toujours été représentésau sein de leurs groupesde travail.Pourquoi, les pompiers ne pourraient-ilspas eux aussi faire partiedes décideurs de leur réforme?Il demande que les Commandantssoutiennent le Présidentet non comme à l’accoutuméle laisser toujours tout seul lorsdes plaintes émises par tout lemonde.9. Partenariat public-privéLe Président accompagné parD. Requette et F. Bodart sesont rendus à la réunion prévuele 13/03/2008 concernant l’objetrepris ci-dessus.De celle-ci il ressort que les entreprisesprivées ne disposentpas de beaucoup de moyens financiersen vue d’un partenariatefficace. Une autre solution devradont être trouvée (ex : compagniesd’assurances).10. Réunion de travailSPF Santé Publiqueconcernant « Le rôle del’Infirmier de Corps »De cette réunion il ressort :• Qu’un statut de sapeur-pompierau niveau des zones pourles infirmiers est indispensable.• Que les infirmiers auront unefonction bien particulière et dépendronttoujours du Chef deCorps.• Qu’actuellement les médecinsne sont pas repris dans ce projet.Le Président les recevra ausein de sa caserne le 12 avrilprochain.• La réunion au SPF SantéPublique a été très positive ; leprojet remis serait en bonnevoie.11. Badges AMUUn réel problème existe car auniveau du pays beaucoup depompiers-ambulanciers ne sontplus en ordre de badge. Cettesituation doit être revue en urgence.Le SPF Santé Publique est interpelléà ce sujet.12. Véhicules hybridesLa formation pilote aura lieule 24/04/2008. Les formationsavec les deux personnes désignéespar service se ferontaprès la dite réunion.13. Groupes de travaildu comité de pilotageComme promis le Président atransmis le tableau reprenantles groupes de travail en demandantaux Présidents desUnions d’envoyer les noms despersonnes intéressées.Seule la Province du Brabant arépondu et souhaite que :– Ph. Vos de Wael et S.Laurewier soient représentantspour le groupe 4 –normes techniques– Ph. Filleul soit représentantpour le groupe 7 – sécuritéintégrée.– A. Gibson soit représentantpour le groupe 8 – Bruxelles-CapitaleL’unanimité est accordée pources trois membres.Les membres de la Provincede Luxembourg souhaitent savoirpourquoi ils n’ont pas étécontactés. Le Président expliquequ’il a envoyé cette demandeet ce, comme d’habitudeaux Présidents des Unions, quieux, sont le relais officiel entrenotre Fédération et leur provincerespectives.J. Even quant à lui intervient surle groupe dispatching 100 aideadéquate la plus rapide. Il attirel’attention que les gestionnairesdes centres 100 ne sont pasà ces réunions et que de plus iln’y a qu’un membre pour laWallonie contre deux pour laFlandre. O. Guislain, expliquepourquoi il s’est retrouvé dansce groupe mais est trèsconscient qu’il ne peut en aucuncas continuer étant donné quece groupe devient beaucouptrop spécifique au centre 100 etsurtout au niveau informatisationdes programmes, il demandedonc officiellement àêtre accompagné pour les prochainesréunions. Le CAmarque son accord pour que J.Even fasse partie de ce groupe.14. Réforme –Comité de PilotageLe Président explique qu’il lui aété demandé officiellement parla Présidente du Comité dePilotage de ne plus promulguer(version papier) les informationsqu’il reçoit, étant donné qu’ils’agit uniquement de documentsde travail.


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 13La vie de la FédérationC’est avec regret car il avait l’habitudede « jouer la transparence» et de tout transmettremais il n’a pas le choix pourle moment. Donc, il fera lorsdes CA un bref exposé auxmembres en collaboration avecPh. Staquet, O. Guislain etles autres représentants desgroupes de travail.Groupe Inspection :Le Président prépare un documentcontenant des propositionsqu’il remettra au groupe de travaillors de la prochaine réunion.(Organigramme, composition,qualification, missions, …)Groupe Statut :• Les grades resteront tels quelssauf les grades intermédiaires(demande de la Fédération)à savoir 1 er Sgt, Sgt Major,Adjudant Chef et S/Lt disparaîtront.• La hiérarchie sera bien distinctepar le biais d’une pyramide(formation à chaquegrade et dispensée dans lesServices Incendie) ; 3 fonctionsseront prévues, une fonctionde direction, une de managementet une opérationnelle.• Uniformisation à tous les niveaux(uniformes, matériels, …)• Les dominicales doivent se retrouverdans le salaire (pas deperte lors de la pension), …15. Loi du 15 mai 2007relative à laSécurité CivileGeneviève Vandermeeren estallée présenter un documentprincipalement sur le principe del’aide adéquate la plus rapidedans le Brabant Wallon. La présentationest très bien faite, misà part qu’il faudrait prévoir unchapitre supplémentaire au niveaudes ambulances (nombre,personnel, …).16. Conseil Supraprovincialde la formationJ. Even revient de cette réunion :• Il demande aux membres deféliciter Ph. Staquet qui est devenueofficiellement le directeur del’école de la province du Hainauten remplacement de J-Cl Hansetadmis à la retraite.• Il ressort que J-M Gilissensiège en tant que représentantde la fédération or l’AM du9 décembre 2003 est clair àce sujet seul le Président siègeen tant qu’effectif et Ph. Staqueten tant que suppléant pour laFRCSPB (afg). Les autresmembres siègent soit pour représenterles écoles (voir les directeurset les secrétairescomme suppléants) pour lesservices publics d’incendie francophoneet germanophone J-MGilissen ne devrait plus en fairepartie du conseil.Il faudra donc le remplacer.La secrétaire signale qu’àl’époque un courrier avait étéenvoyé au SPF Intérieur signalantles modifications à apporter.Le Président lui demande deconfirmer la chose au SPFIntérieur.17. GroupemonodisciplinaireA. Gibson annonce au CA quele groupe a repris et qu’ils avancentrapidement, il se félicitede faire partie de ce groupe. Ilremet des documents auxmembres présents.La séance est levée à 19 h.Prochaine réunionLa prochaine réunion du C.A.aura lieu le vendredi 18 avril à14 heures à Eghezée.LA SECRÉTAIRE, C. HORNICK


14Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008La vie de la FédérationÉghezée, le 18 avril 2008Réunion du Conseil d’Administration1. Accueil par le PrésidentLe Président Gilbert accueilleles participants et ouvre laséance à 14 h.2. Appel des AdministrateursPrésents :• GILBERT Marc,Président (Namur)• REQUETTE Daniel, TrésorierAdministrateur (Namur)• BODART Francis,Administrateur (Namur)• VOS <strong>DE</strong> WAEL Philippe,Administrateur(Brabant wallon)• GIBSON Alain, Administrateur(Brabant Wallon)• LOWAGIE Pol,Vice-Président (Hainaut)• <strong>DE</strong> MEYER Yves,Administrateur (Hainaut)• STAQUET Philippe,Administrateur (Hainaut) –Rédacteur en chef de la revue• GUISLAIN Olivier,Vice-Président (Liège)• MARGREVE Franz-Joseph,Administrateur (Liège)• LAMY Renaud,Administrateur (Liège)• SERSON Christian,Vice-Président (Luxembourg)• EVEN Joël, Administrateur(Luxembourg)• MEAN Michel, Revue• HORNICK Catherine,Secrétaire, Trésorière-adjointeExcusés :• FILLEUL Philippe, Vice-Président (Brabant Wallon)• HUET Thierry, Administrateur(Luxembourg)• VALEMBERG Marceline,Secrétaire de rédactionde la revueNombre de votants : 13/15.3. PVLe Président explique qu’il areçu les PV trop tard que pourles corriger et les envoyer auxmembres du CA ; la secrétairemarque son accord sur ce pointtout en justifiant que jusqu’à cejour elle ne fait rien d’autre queles listes (Fédération, RCNEA,Mobistar et Ethias). Tous lesjours il y a des modifications, cequi devient ingérable.Sur ce point le Trésorier estd’accord car il lui est impossibled’envoyer les factures auxUnions.Le CA marque son accord pourque la Secrétaire clôture leslistes ce jour. Tant pis pour lesretardataires.De plus, elle précise que la listede la RCNEA a été envoyée endate du 31 mars comme cela estprécisé dans la liste des datesenvoyées à tous les Chefs deCorps à plusieurs reprises directementpar la Fédération et parl’intermédiaire des Secrétaires-Trésoriers des Unions.4. Réforme –Zones de secoursLe Président félicite la Provincedu Brabant Wallon ainsi quecelle du Luxembourg pour larapidité et le choix effectués. Eneffet le quorum a été atteint dèsla première réunion et une seulezone a été votée dans ces provinces,et ce, à l’unanimité !En ce qui concerne la provincede Namur, le Président expliqueque la principale raison d’unedeuxième réunion (le 29 avril)est due au manque d’informationstransmises de la part duSPF Intérieur aux Bourgmestres.Il a d’ailleurs déjà demandéà plusieurs reprises que des explicationsclaires et précises àce sujet, soient fournies à toutesles provinces.De plus, il regrette l’articledu Bourgmestre d’Andenne –Claude Eerdekens, qui n’a pasl’air du tout au courant ducontenu de la réforme, il insistesur le fait qu’il ne veut pas dutout devenir Chef de zone – ceposte ne l’intéresse absolumentpas. F. Bodart a d’ailleurs préciséces dires lors de la réunionavec les Bourgmestres et lePrésident l’en remercie.Actuellement deux tendancesexistent en ce qui concerneles Bourgmestres de Namur, lechoix de la majorité se portesur une seule zone, d’autresEghezée, Andenne, Gemblouxet Namur préférent deux ou plusieurszones.O. Guislain explique que le climatde la Province de Liègen’est pas des meilleurs actuellement.Le Gouverneur a proposé3 zones.Concernant le Hainaut, 3 zonessont également à l’ordre du jour.Le Président clôture ce point endemandant aux membres du CAet aux Chefs de Corps de bienexpliquer la situation à leur(s)Bourgmestre(s) respectif(s).P. Lowagie attire l’attention duCA sur le fait que beaucoup deChefs de Corps souhaitent obtenirle poste de Chef de zone, etqu’ils ne donnent probablementpas tous les arguments positifsd’une seule zone à leur Bourgmestreet ce, en vue de pourvoiréventuellement ce poste ! Lesmembres du CA le rejoignentsur ces propos.5. Comité de PilotageLe Président explique :• que les deux Gouverneurs faisantpartie du comité de pilotage,à savoir, le Gouverneur


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 15La vie de la Fédérationdu Brabant Flamand M. <strong>DE</strong>WITet le Gouverneur de Liège M.FORET se sont insurgés surle peu de temps que le Ministrea laissé pour l’élaboration définitivedu nombre de zone (s) /Province.• Qu’il y aura des minima (enpersonnel et matériel) à respecterdans toutes les zones.J. Even fait remarquer que lesminima se transforment régulièrementen maxima (voir AR de67 qui n’est toujours pas respectéce jour soit 40 ans après).À ce jour, il faut impérativementrespecter la circulaire ministériellequi précise 6 hommes surun départ. Il ne faut pas oublierégalement l’article 135 de laNLC précisant quant à elle queles moyens doivent être mis àdisposition par les communes(obligations de prévenir par desprécautions convenables, les incendies,…).Le Président insiste sur le faitque les Chefs de Corps doiventsystématiquement non pas « ledire » mais « écrire » (les parolesvolent les écrits restent) à leurBourgmestre ainsi qu’au Gouverneurpour préciser les manquementsen personnel et/oumatériels notamment en casd’intervention mais dans la viede tous les jours également etce, en vue de dégager toutes lesresponsabilités en cas de problèmelors d’une interventionsuite au manque d’effectif et/oumatériel.I. Groupe Inspection (5)Comme promis et précisé lorsdu dernier CA le Président aremis un document précisant lenombre de 25 personnes pource groupe dirigé par un inspecteurgénéral dépendant directementdu Ministre, de même lesmissions et les conditions d’accèsont été prévues. Le Comitéde pilotage devrait entérinercette décision.II. Groupe Communication (6)Pour une raison d’incompatibilitéavec son agenda, le Présidentn’a pas réussi à se présenterà cette réunion. Après avoirpris les renseignements auprèsdes personnes présentes, il n’ya pas eu une grande avancée.III. Groupe Statuts (1)Ph. Staquet explique :• que la principale demande estque le Chef de Zone soit bienun opérationnel. Apparemmentc’est acquis mais pas encoreécrit !• qu’actuellement ce sont lescompétences requises qui sonten discussions (que la FRCSPBet la BVV ne sont pas toujoursen accord à ce sujet – toujoursen débat).• qu’ils ont débattu sur le principed’une prime de reconnaissancepour les volontaires étantdonné que le terme « pension »ne pourra pas rentrer en lignede compte puisqu’ils ne cotisentpas.• que les grades intermédiairesseraient supprimés : 1 er Sgt,Sgt-Major, Adjt-Chef et S/Lt.F-J Margrève s’insurge à ce sujet,le Président fait remarquerque c’est une décision priseau CA, et ce, suite à un vote.(Pour rappel CA du 26/10/07 –sur 14 votants – 12 sont d’accordpour la suppression – 1 pasd’accord et 1 abstention – F-JMargrève était excusé lors decette réunion).IV. Groupe Financements (3)a) Les paramètres retenus actuellementsont que :a) La dotation fédérale financerales risques inhérentsaux entreprises Seveso.b) La dotation communalesera étudiée par rapport àla population ainsi qu’auxvoiries).V. Groupe Dispatching (2)O. Guislain (que le CA féliciteétant donné qu’il est détachéà présent temps plein et officiellementau SPF Intérieur dansle cadre de la sécurité civile),explique que :a) Les personnes du call-talker112 travaillent sur des fichesinformatiques qu’ils remplissentpar rapport à l’appel.Le premier départ (pompiersambulanciers,polices, …)peut être réalisé automatiquementsi les données introduitessont suffisantes.b) Concernant les statuts – troispossibilités seront envisageables,à savoir :• Les centralistes restentcomme ils sont actuellementau centre 100 (dispatchingmédical)• Les centralistes pourront intégrerle dispatching « pompiers»• Les centralistes pourrontdevenir call-talkers 112 àpart entière.VI. Groupe AspectOpérationnel –Normes techniques (4)Ce groupe commencera seulementfin avril, début mai.O. Guislain précise que cegroupe déterminera beaucoupd’options dans les autres groupes.Le Président insiste fortementdonc, pour qu’une collaborationsoit de mise entre tous lesacteurs prévus dans les différentsgroupes.VII. Groupe SécuritéIntégrée (7)Le Président insiste sur le faitque la Loi n’a pas retenu l’intégrationde la PC.Donc, il est fondamental que leprincipe de « non possibilité » depasserelle entre PC et pompierssoit respecté.À l’unanimité le CA marque sonaccord sur ce principe ; et insistepour que nos représentantssoient d’une vigilance totale à cesujet.VIII. GroupeBruxelles-Capitale (8)A. Gibson explique que cegroupe est un peu disparateétant donné que Bruxelles-Capitale ne fera pas partie d’une


16Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008La vie de la Fédérationzone mais qu’ils doivent quandmême faire partie d’un groupe !De plus, apparemment des conflitsentre Madame le Gouverneuret la Région sont de mises !Concernant les groupes lePrésident a reçu une demandeafin que les personnes ci-aprèsen fassent partie, à savoir dans :• Le groupe 1 (statut) intéresseLabourdette Eric, VerheyenPascal et Hendrickx Joël• Le groupe 4 (Normes techniques)intéresse LabourdetteEric et Orys Daniel• Le groupe 7 (Sécurité intégrée)intéresse Orys Daniel• Le groupe 8 (Bruxelles-Capitale)intéresse LabourdetteEric, Hendrickx Joël et OrysDaniel.Le CA marque son accord àl’unanimité.6. Vision stratégiqueLe Président avait envoyé cettenote intitulée « Pour uneSécurité Civile intégrée, moderneet efficiente adaptée auxchangements continus de la sociétécontemporaine » avant laréunion du CA afin que tous lesmembres puissent en prendreconnaissance et donner leursavis si nécessaire, car lesgrands principes et/ou repris ciaprèsseront défendus danstous les groupes et commissionsdans lesquels la FRCSPB(afg) siège. À savoir :1. La nouvelle cartographie(Etat Fédéral – Partenariat citoyenet SC – moyens duFédéral – autonomie de lazone de secours – les postesde la zone – adaptation desréponses aux risques et desstructures à la réponse).2. Mission de la sécurité civile etles valeurs fondamentales àcultiver (sécurité intégrée,soit : la prévision, la prévention,la préparation, l’exécution,l’évaluation).3. Principes fondamentaux etles recommandations de lacommission Paulus (aideadéquate la plus rapide –même protection pour mêmecontribution, augmentationd’échelle – garder toutefoisun service de proximité).Le CA marque son accord àl’unanimité pour que cette notesoit défendue de la manièrequ’elle a été présentée ce jour.7. Questionspour un championLe Président a reçu une invitationafin que la FRCSPB (afg)présente de potentiels candidatsà l’émission « Questionpour un Champion ». Le CA àl’unanimité refuse pour l’instantcette invitation vue la masse detravail actuel engendrée par laréforme. La secrétaire écrira ence sens.8. Formation Toyotaet CitroënLe Président donne lecture ducourrier reçu par Toyota. À lademande du SRI La Louvière,une formation se déroulera endate du 24 avril.9. Réunion de travailau SPF Santé Publiqueconcernant « Le rôle del’Infirmier de Corps »Le Président fait savoir quepour accéder au grade « d’infirmierprofessionnel » et commela Fédération l’avait défendue àl’époque, ceux-ci devront suivreune formation propre à leurfonction.Il a également reçu le documentémanant des « médecin-pompiers». Il le transmettra dèslundi à tous les membres maisdemande dès à présent d’êtreattentif et vigilant sur la manièredont le plan de carrière a étéélaboré.10. RCNEAL’Administrateur Général de laRCNEA – P. Lowagie prend laparole et explique les points importantsdu PV du CA d 9 avril àMouscron. Notamment :• Assemblée Générale statutaire2008 doit se dérouler enWallonie. L’Administrateur Généralfait donc un appel à tousles corps pour qu’une casernesoit réceptive à cette journée.Merci de le contacter directement: spm@mouscron.be• Allocation d’indemnité pouraccident mortel : étant donnéque l’art 14 des statuts ne prévoitpas le paiement d’une indemnitépour les pompiers quin’ont pas d’ayant droit, il a étédécidé de traiter les cas suivantl’art. 22, en fonction dessituations particulière et l’avisdu Chef de Service. Toutes cesdécisions seront prises en réunionSpéciale du CA.• Concernant les « jeunespompiers – cadets » il ressortqu’en Wallonie ils reçoivent larevue (moyennant cotisation),toutefois ils ne sont pasmembres effectifs de laFRCSPB (afg). Par contre lanotion de « jeunes sapeurspompiers» est reprise dan la loide la réforme de la SC. Donc leCA de la RCNEA attend la parutiondes arrêtés d’applicationreprenant le statut officiel descadets pour prendre une positiondéfinitive.• Changements des statuts :celle-ci appert au niveau de latraduction, il faut lire en versionnéerlandophone « membreactif » et en version française« membre effectif ».11. Comité Consultatif(A. Gibson etF-J Margrève)1. Discussion sur les vestesd’intervention , normalementveste et pantalon orange pourles Officiers – Bi color (bleue– orange) pour les S/Officieret bleue pour les Caporaux-Sapeurs.2. Discussion sur les rapportsd’interventions – ceux-ci devraientêtre uniformes.


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 17La vie de la Fédération3. Discussion sur les rapportsde statistiques incendie (assezcomplexes à remplir). Ph.Vos de Wael demande s’iln’est pas possible de posséderun programme informatique.F-J Margrève expliqueque cette idée a été mise decôté par le Comité. Mais quele canevas se trouvera sur lesite !4. Divers :Discussion sur la CM concernantla compétence des SRIsur la circulation lors d’intervention.Le comité a soulevéquelques craintes à ce sujet(temps d’intervention de lapolice, compétences réellesdes pompiers, …).De plus il y a toujours la problématiquede cette formation(où ? qui ? et comment) le CAdemande que cette formationlorsque le syllabus sera sorti,se dispense dans une caserneavec la police de lazone. Ce principe a d’ailleursété soumis au ConseilSupérieur de la Formation.12. DiversLe Président donne lecture• du PV « Musée du Feu –Fireland » qu’il a reçu de SergeAmores. Le CA en prend bonnenote et marque son accord surle principe mais qu’il n’interviendrapas financièrement.• du courrier envoyé par la communede Fauvillers en termesde motion au Gouverneur de laProvince de Luxembourg visantun poste avancé dansson entité.• du courrier du PV du SPF Intconcernant la problématiquedu SRI de Couvin.A. Gibson explique :• la réunion Seveso organiséepar le Centre de Crise. Toutesles Provinces étaient représentées.Le groupe NPU3 estterminé, les annexes serontétudiées lors de la prochaineréunion. Les signes de reconnaissancessont notammentprévus dans ce groupe.Cemac organise un WorkshopSeveso qui est prévu jusqueseptembre afin de clôturer ledossier en décembre 2008.A. Gibson demande au Présidentde trouver d’éventuelscandidats pour participer à ceworkshop étant donné qu’il n’apas de Seveso sur son territoire.J. Even pourrait être intéressémais ne saura pas se rendre àla première réunion.Ph. Vos de Wael fait savoir quedans son personnel seule unepetite partie à l’occasion desuivre la formation « accoutumanceà la chaleur ».Il estimenécessaire voire indispensablede renouveler cette formationpour permettre à l’ensemble dupersonnel de la suivre.D’autre part, la formation « flashover » ne peut être suivie quepar les sapeurs ayant suivi laformation « accoutumance à lachaleur ». Qu’en est-il des gensqui auraient participé à desséances similaires dans lecadre d’une autre formation ?Peuvent-ils suivre le cours« flash over » ? Idem pour dessapeurs qui ont suffisammentd’expérience. Il serait dommagede ne pas pouvoir suivre cecours flash-over. Ph. Staquetpense qu’il n’y aura pas de réelproblème à ce sujet. Le Présidentrépond qu’il appartient auSPF Intérieur de prendre la décisionen la matière.F. Bodart remercie tous les Chefsde Corps qui ont répondu au mailconcernant le nombre d’absorbantutilisé annuellement.La secrétaire sort afin que leCA puisse débattre de ses rémunérations.Ne possédant pastous les éléments nécessaires,la décision définitive sera priseen séance du 16 mai.La séance est levée à 18 h 30.Prochaine réunionLa prochaine réunion du C.A.aura lieu le vendredi 16 mai à14 heures à Eghezée.LA SECRÉTAIRE, C. HORNICK


18Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008À travers nos provincesCorps des Sapeurs-Pompiersde la Ville de CharleroiRue de l’ancre, 3 6000 CHARLEROIJournéePortes-ouvertes5 OCTOBRE 2008Poste avancé de Jumet(face à l’ancien aéroport de Gosselies)Démonstrations:Feu de voiture, friteuseDésincarcérationAide Médicale UrgenteIntervention ChimiqueGRIMPPlongeursChiens de rechercheExpositions permanentes de camions et de photosRestauration – barAnimations enfantsJoggingetc.ENTRÉE GRATUITEINVITATION CORDIALE À TOUS


Au Service Incendie de Charleroi :Au Revoir Colonel Hanset…Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 19À travers nos provincesCe 30 avril 2008, le colonel ing.Hanset a été admis à la retraiteaprès plus de 30 années passéesau sein du service incendiede Charleroi.Né en avril 1943, Jean-ClaudeHanset termine des études d’ingénieurtechnicien à Charleroi.Avant d’entrer au corps dessapeurs-pompiers de Charleroi,il occupe plusieurs fonctionsimportantes au sein de sociétés« privées » telles : Twin Disc ;BHL ; Crown Baele et devientdirecteur technique aux ateliersLefèvre.Entré en fonction au serviced’incendie de Charleroi en 1977,à l’âge de 34 ans, au grade desous-lieutenant, il est promulieutenant en 1980 et capitaineen 1982. Un an plus tard, soiten 1983, il accède au grade decommandant.En 1985, il est placé à la têtedu service au grade de Major.Il sera promu au plus hautgrade chez les sapeurs-pompiers(colonel) en 2001.Atteint par la limite d’âge, il apris une retraite bien méritée le30 avril dernier, ce qui lui laisseratout le temps pour pratiquerson loisir préféré, le cyclisme.… Bonjour Colonel De ClercqPour succéder à Jean-ClaudeHanset à la tête du service incendiede Charleroi, le conseilcommunal a désigné Daniel DeClercq, jusque-là major et chefde corps adjoint.Né le 24 janvier 1953, Daniel DeClercq est marié et papa dedeux garçons âgés respectivementde 28 et 19 ans.Après des études d’ingénieurtechnicien et d’ingénieur industrielà l’UT à Charleroi et à lasuite de son service militaire,celui qui deviendra 31 ans plustard chef de service, entre enfonction, en qualité de sous-lieutenant,à la rue de l’Ancre àCharleroi. Il n’est alors âgé quede 24 ans mais est imprégné dela vie de pompier depuis qu’il est« gamin ». Il faut dire que lepapa de notre nouvelle recruen’est autre que le comandantConstant De Clerc. Ce dernier aété durant quelques annéeschef de service faisant fonctionà la caserne de Charleroi.Le 1 er octobre 1980, le sous-Lieutenant Daniel est promu augrade de Lieutenant. En 1983 àcelui de capitaine et le 26 août1994, il accède au grade deCapitaine Commandant. Septans plus tard, soit le 19 novembre2001, il est nomméMajor, chef de service adjoint.Fonction qu’il occupera jusqu’àson accession au poste suprêmede Colonel chef de service,ce 1 er mai 2008.À la question de savoir quellesseront ses priorités en sa qualitéde chef de service, le ColonelDe Clercq répond sans ambageque la construction de la nouvellecaserne et l’intégration duservice dans la réforme de la sécuritécivile retiennent toute sonattention.La rédaction du « Sapeur-Pompier » souhaite à Jean-Claude Hanset une longue etagréable retraite et au ColonelDaniel De Clercq une longue etfructueuse carrière à la tête duservice régional d’incendie deCharleroi.LIEUTENANT MICHEL MEAN


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 21Interventions intéressantesMoustier-sur-Sambre, le 5 avril 2008Une maison entièrement souffléeÀ l’aube de ce 5 avril 2008, vers6 h 15, le centre 100 de Monsreçoit un appel signalant uneexplosion survenue rue de laFabrique 78 à Moustier-sur-Sambre. D’après les informationsréceptionnées par le centraliste,une maison est entièrementsoufflée et on soupçonnela présence d’une ou de plusieursvictimes sous les gravats.À 6 h 20, le centre 100 fait appelau SRI de Sambreville dont lesous-officier de garde, le SergentHenri Cornelle, se rendimmédiatement sur place. Lespompiers prennent le départvers les lieux du sinistre et seprésentent sur place dix minutesplus tard. À leur arrivée, leshommes du feu constatentl’étendue des dégâts : la maisona été littéralement soufflée et lebâtiment s’est effondré d’unemanière dite “à plat”. Aux alentours,toutes les vitres des maisonscontiguës et de proximitésont brisées. Des voisins avisentles secours que l’occupantedes lieux doit encore certainementse trouver prisonnièredes décombres.Le tank de gaz, situé à l’arrièrede l’habitation, est alors coupépar un sapeur-pompier. Le chefde corps, le Commandant MarcGilbert est appelé sur place.Celui-ci demande immédiatement,dès la réception de l’appel,le renfort d’engins lourdsainsi que de la Protection Civile.Un périmètre de sécurité est misen place par la police locale etles maisons environnantes sontévacuées. Vu le risque de suraccident,seulement quatrepompiers, dont le Commandant,procèdent à l’opération d’extractionde la victime. Cette dernièrea été très rapidement localiséeet mise sous oxygène parle SMUR du CHR d’Auvelais intervenuégalement rapidementsur place. La victime resteraconsciente durant toute la manœuvrede dégagement et serarapidement conditionnée parl’équipe du SMUR d’Auvelais.Elle sera évacuée vers cet hôpitalet son état sera jugé préoccupantpar les médecins.Les moyens engagésVéhicules envoyés:• Véhicule decommandement• 2 véhicules matériel• 1 autopompe• 1 échelle• 1 désinca• 1 ambulancePersonnel:• Le commandantprofessionnel du corps• 5 sapeurs-pompiersprofessionnels• 16 sapeurs-pompiersvolontaires• 2 ambulanciersUne fois la victime évacuée, laprotection civile a procédé àl’étançonnement et au colmatagedes bâtiments voisins.Aujourd’hui, la victime est saineet sauve !Éléments positifset négatifsOn peut relever les élémentssuivants :1) Éléments positifsde l’intervention :Présence rapide sur les lieux dusinistreVu la situation difficile et lesénormes risques, dégagementrapide de la victimePersonne consciente pendanttoute l’opération de sauvetageTravail de l’AMU : conditionnementde la victime par le médecindu SAMU Auvelais2) Éléments défavorablesde l’intervention :Danger présent, fuite d’eau importante,effondrement des gravatsRisque d’effondrement présent(suraccident)Chemin d’accès à la victime herbeuxet trempé par les eaux depluieSRI <strong>DE</strong> SAMBREVILLE


22Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008Interventions intéressantesBrussels AirportOn a frôléla catastrophe…Plus de peur que de mal.La formule est classique,mais résume bien le sentimentqu'éprouvaient les services desecours et les politiques aulendemain du crash du Boeing747-200, survenu en limite del'aéroport, le dimanche 25 mai.Peu après 13 h 30, le pilote d'unBoeing 747-200 cargo de lacompagnie américaine KalittaAir a, pour une raison que l'enquêtes'efforcera de déterminer,interrompu sa manœuvre de décollagesur la piste 02, par unfreinage d'urgence.L'avion a néanmoins terminé sacourse en arrachant les balisesd'approche, et s'est arrêté àLe tout nouveau crash-tender 01 équipé d’un canon monté surun bras mobile, est intervenu dans le cadre des opérations desécurisation du site.quelques dizaines de mètresd'une voie de chemin de fer etdes premières maisons.Les cinq membres de l'équipageont utilisé les toboggans pourévacuer l'avion, tandis que lessecours convergeaient et quele plan catastrophe était déclenché.Fort heureusement, l'avion n'apas pris feu, et l'intervention dessecours s'est limitée à l'évacuationsanitaire de l'équipage, et àla sécurisation de l'appareil etdes abords puisqu'une fuite dekérosène avait été détectée.Le Jumbo a interrompu sa course à quelques mètres de la voiede chemin de fer, dont on distingue sur la photo les poteauxsupportant les caténaires.Afin d'écarter tout risque d'embrasement,les parties « chaudes» de l'avion ont été refroidiesà la fois par les lancescanon des crash-tenders et pardes lances au sol.Les pompiers de l'aéroport ontrapidement été épaulés parceux de Zaventem, de la Régionde Bruxelles-Capitale et ceux deVilvoorde.TEXTE ET PHOTOS :ROBERT <strong>DE</strong>KOCKLe service d'incendiede Brussels AirportLe service incendie deBrussels Airport compte 120personnes. 20 sont présentesen permanence et veillent àla sécurité du domaine aéroportuaire.Le service dispose de 20 véhicules,dont 5 crash-tenders,dont un tout nouveau montésur un châssis MAN 8x8,équipé d'un moteur diesel de735 kW. Équipé par Ziegler, ilaffiche un poids total de 43tonnes. Il dispose d'un réservoird'eau de 12 500 litres, de1 000 litres de mousse et de500 kg de poudre. Sa vitessemaximale est de 140 km/h.Ce véhicule est équipé d'uncanon à eau/mousse montésur un bras mobile. Coût :1 000 000 euros.


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 23Au service du sapeurFonds Chevalier Paquotgéré par la Fondation Roi BaudouinUn nouveau Fonds pour soutenir la scolaritéd’enfants orphelins de père (ou mère) décédé(es)en opération de sauvetage.La Royale Caisse Nationale d’Entraide dessapeurs pompiers de Belgique a été contactéeet associée au Fonds Chevalier Paquot dontl’objectif rejoint en tous points les buts poursuivispar la RCNE à savoir : aider les enfantsorphelins de sapeurs-pompiers décédés enservice commandé.Le Fonds Chevalier Paquot a été créé en 2004 àl’initiative du Chevalier Paquot. Il a pour objectifd’aider les membres des corps de la sécurité civile(professionnels et volontaires), victimes de leurdévouement, et leurs ayant-droit en Belgique et àl’étranger. En particulier il s’attache à aider les enfantsde pompiers et sauveteurs décédés en opérationà entamer ou poursuivre leurs études dansdes conditions optimales.Le Comité de gestion du Fonds décide des bénéficiairesdes bourses d’étude financées par leFonds. Afin d’augmenter l’impact du Fonds, leComité de gestion a commandité une étude en2006 sur la couverture des pompiers accidentésdans les différents pays européens. Il s’est ainsiavéré que la protection sociale des pompiers volontairesou professionnels au Portugal est l'unedes plus faibles. Sur proposition de la Ligue desPompiers Portugais, le Comité de gestion a décidéen 2007 de soutenir la scolarité de 2 fillettesportugaises dont le père est décédé en opérationen 2006. Une bourse de 2 500 euros a ainsi étéoctroyée à la mère des deux fillettes pour couvrirles frais scolaires de l’année 2007-2008.Le Fonds Chevalier Paquot est géré au sein de laFondation Roi Baudouin.Afin de promouvoir la générosité, la Fondationdonne aux particuliers et associations qui souhaitentconcrétiser leur engagement social la possibilitéde créer un fonds au sein de sa structure. Cesfonds, nominatifs pour les particuliers, spécifiquespour les associations, permettent une actionstructurée sur le long terme et liée à une caused’intérêt général pour laquelle ses fondateurs veulentse mobiliser. Institués au moyen d’une donationou d’un legs par testament, les fonds nominatifset spécifiques ont en principe une durée de vieillimitée. Tout en bénéficiant de l'expertise de laFondation Roi Baudouin, chaque fonds disposed’un large degré d’autonomie opérationnelle. Il estgéré par un Comité de gestion au sein duquel siègentun représentant du fondateur et de laFondation Roi Baudouin, ainsi qu’un ou plusieursexperts indépendants. Ce Comité détermine lastratégie du fonds et l’allocation des moyens.Pour plus d’informations : www.kbs-frb.be,Patricia Van Houtte, Chargée de mission, Tél. :02 549 02 68, e-mail : vanhoutte.p@kbs-frb.be.In memoriamTristesse à l’I.I.L.ELiège perdun de ses pompiersLes premiers beaux jours de printemps ont revêtuune bien triste couleur pour nos collègues liégeois.Le dimanche 27 avril, fin de matinée, unincendie s’est déclaré dans les bâtiments du« Roi du Matelas » sis sur un zoning commercial,près de Herstal.Rapidement, les pompiers de l’IILE sont intervenuset ont pris en charge l’intervention. Pour desraisons que l’enquête devra déterminer, PatrickALEXANDRE n’est pas ressorti de la fournaiselorsque l’ordre d’évacuer a été lancé par l’officierdirigeant les opérations. Dès qu’il a aperçu ladisparition de son « co-équipier », le binôme estretourné dans les flammes et a demandé dessecours supplémentaires. Quelques minutes plustard, le corps sans vie de Patrick ALEXANDREétait découvert par ses infortunés collègues.La victime était pompier depuis plus de 10 ans ettravaillait en tant que professionnel au sein de lacaserne de Liège. Il était âgé de 37 ans et père detrois jeunes enfants.Une cellule d’aide psychologique a été immédiatementmise en place et a pris en charge les pompierschoqués par cette terrible disparition.Les obsèques se sont déroulées, avec les honneurs,le 30 avril 2008, accompagnés par sa familleeffondrée et tous les collègues endeuillés.Patrick ALEXANDRE avait fait le choix de ne pass’affilier à notre Fédération mais nous estimonsqu’il était de notre devoir de lui rendre hommagepar le biais de ces quelques lignes.Nous témoignons ici tout notre soutien à la famillede Patrick ALEXANDRE et à ses collègues liégeois.LA RÉDACTION


24Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008À l’étrangerLA HONGRIE, une identité nationale originaleQuand les hommes du feus’appellent « TÜZOLTOSAG »Bateau-pompe de la deuxième générationde Budapest. (1967).Camion-grue de 50 tonnes Liebherr 8x8de Budapest. (1994).Auto-pompe Mercedes-Benz Atégo 1528Rosenbauer AT 4x4 de Budapest. (2006).Un peu d’histoireL’histoire de la Hongrie est aussicelle des Magyars, installésdans le pays depuis plus d’unmillénaire. Leur nation a connubien des épisodes de dominationétrangère.Intégré à l’Empire romain auI er siècle, le territoire hongroisest le premier à connaître lesinvasions barbares, dès leIII e siècle : Goths, Huns et Avarsse succèdent, avant l’arrivéedes Magyars au IX e siècle. Cesderniers, qui forment l’essentielde la population hongroise actuelle,sont d’origine finno-ougrienne.Leur présence danscette région peuplée de Slaves,de Latins et de Germains constituel’originalité profonde de laHongrie. La langue hongroisese caractérise d’ailleurs avecénormément de mots dont l’étymologieest proche du Finnois.La monarchie hongroiseÀ la tête des Magyars, lors deleur arrivée en Hongrie, Arpadfonde une dynastie princière,celle-ci perdurera jusqu’en1301. En 1000, le princeEtienne 1 er se convertit au catholicismeet obtient la reconnaissancedu pape de l’époque.La Hongrie devient alors, à cemoment-là, un royaume chrétien,où les périodes de troubleset les phases d’expansionpolitiques et économiques alternentde façon régulière. AuXIV e siècle, la centralisation duroyaume se renforce et l’économieainsi que les villes se développentà très grande vitesse.Ce sera la dernière périodefaste, de cette époque, avantque prenne fin l’indépendancedu territoire.Sous le contrôle desgrandes puissancesAu XV e siècle, les Turcs occupentles marges méridionalesdu pays, ce qui inaugure unelongue période de démembrementset de dominations étrangères.Aux XVI et XVII es siècles,le pays est divisé entre hégémoniesottomane et autrichienne.Par contre, à partir de 1711,l’Autriche régnera seule sur laHongrie. Et ce ne sera que plusd’un siècle et demi plus tard, en1867, que la double monarchiesera mise en place, regroupantle royaume de Hongrie et l’empired’Autriche. La constitutionde l’empire austro-hongrois étaitnée. L’Autriche-Hongrie, gouvernéepar les Habsbourg, disparaîtraen 1918 après laPremière Guerre mondiale.Après la Seconde Guerre mondiale,le pays est arbitrairementintégré au bloc soviétique, cequi ne lui laissera pas beaucoupde marche de manœuvre pourson développement autonomeet pour l’économie de marché.Pendant près de 45 ans, le payssubira cette intégration sanspouvoir se gérer de manière démocratiqueet sans pouvoir sedévelopper de sorte à étendreson économie vers les pays del’ouest de l’Europe.Ce ne sera qu’en 1989, que laHongrie retrouvera son indépendancevis-à-vis du bloc soviétique,comme beaucoupd’autres pays de l’Europe del’est. Grâce à cela, elle pourraentamer un délicat processus


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 25À l’étrangerCamion élévateur Bronto Skylift FRL de 53 msur châssis Renault Prémium. (2005).R.I.V. Iveco Silvani 4x4, 6 000 l d’eau et 1 600 l demousse AFFF, de l’aéroport de Budapest. (1995).Crash-tender New Generation Rosenbauer 6x6,aéroport de Budapest. (2007).Auto-pompe GAZ 66 4x4 des pompiers volontairesde ÜllÖ. (1974).de démocratisation et de libérationde l’économie qui lui permetd’intégrer l’Union européenneen 2004.Le gouvernement actuel, soucieuxde conduire le pays versune économie et une industrialisation,canalisées par les règlesde bonnes pratiques émises parla commission européenne, apris pour objectif la réalisation etla gestion de plans de développementséconomiques pour lesrégions les moins industrialiséesdu pays. Il semble que celacommence à porter ses fruitspuisque bon nombre de sociétésétrangères des pays del’ouest européen et des paysd’outre atlantique commencentà investir dans les zones de développementdont les surfacesau sol sont quasiment offertesaux investisseurs.La Hongrie,la fausse monotoniedes plainesLa Hongrie se caractérise parun relief de faible amplitude : saseule chaîne montagneuse neculmine qu’à 1 015 mètres. Lepays est enclavé dans la partieorientale du continent européen,mais le Danube, qui traverseses plaines du nord au sud,constitue un lien hydrographiqueet économique avec lalointaine mer Noire.Entourée de sept pays, laCroatie, la Slovénie, l’Autriche,la Slovaquie, l’Ukraine, laRoumanie et la Serbie-et-Monténégro, la Hongrie s’étendsur de vastes plaines arides etfertiles au centre de l’Europe.Trois régions naturelles composentle territoire hongroispour une superficie totale de93 030 km 2 avec une populationde ± 10 millions d’habitants dont2 millions pour la seule capitaleBudapest.Les deux premières plaines sontséparées par le Danube : laGrande Plaine (Alföld) à l’est dufleuve et la Transdanubie (ouPannonie) à l’ouest. La troisième,qui s’étend au nord selonun axe ouest-nord-est, est ladorsale hongroise sur les ancienneschaînes de montagnesKékes dont le point culminantest situé à 1 015 mètres d’altitude.Plaines arideset plaines fertilesLa monotonie évoquée par leterme de « plaine » recouvre unecertaine diversité dont rend biencompte la langue hongroise, quiconfère un nom particulier àchaque plaine : Alföld, Puszta,Kisalföld et Mezöföld.À l’est, la Puszata est un domainede steppe aride quicouvre la partie septentrionaleet orientale de l’Alföld. Ce milieuunique en Europe est protégépar son statut de parc national,tandis qu’à l’ouest, entre laDrave et le Danube, les plainesde Transdanubie sont le domained’une riche agricultureparfois même déjà très industrialiséeet orientée vers l’exportation.Des monts auxallures de collinesLes monts qui constituent la« dorsale hongroise » ont subiune intense érosion au fil dutemps et ne culminent actuellementencore rarement au-dessusdes 1 000 mètres. Vu leurorigine volcanique, ces montagnesdouces abritent de nombreusessources thermales, tandisque leurs flancs fertiles sontcouverts de cultures, tout particulièrementde vignobles, quiproduisent le célèbre vin deTokay, bien connu des spécialistes.Le Lac BalatonRendu célèbre dans le mondeentier et faisant le plaisir d’innombrablestouristes, des sportifset des baigneurs, ce plan


26Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008À l’étrangerCamion citerne de 8 500 litres sur châssis Liaz Cargodes pompiers de Dabas. (1981).Auto-pompe Mercedes-Benz 1113 Metz 4x2 des pompiersde Koszeg, (Ex. pompiers d’Offenbach).Camion citerne de 7 000 litres sur châssis Renault Kerax4x4 Aquarius de Nagykoros. (2007).Ambulance Mercedes Sprinter 4x2 du service nationalde santé. (2004).Ambulance Ford Transit 4x2 du service national de santé.(2003).Crash-tender Man FE 27-460 6x6, 6 000 litres eau/mousseAFFF, de la base militaire de Sokolov. (2005).Auto-pompe Csepel 755 4x2 avec citerne de 2 750 litreset pompe Ziegler 16/8. (1997).Auto-pompe Opel Blitz 4x2 des pompiers volontairesde Szepetnek. (1975).


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 27À l’étrangerCentre d’appel 105-112 à la caserne centralede Budapest.Auto-pompe légère mixte Mercedes-Benz 814 DRosenbauer pour le centre-ville de Budapest.(1997).Crash-tender Panther Rosenbauer 6x6, aéroportde Budapest. (2005).Camion de mesures Ford Transit de la protectioncivile de Sokolov. (1998).d’eau magnifique est plusétendu que le lac Léman.Le Balaton, long de 75 km etd’une surface de 596 km 2 ,constitue une véritable mer intérieuredans un pays privé de façademaritime.Dans une superbe région au climatagréable, ce lac aux eauxpeu profondes est bordé sursa rive septentrionale par lesmonts Bakony, tandis qu’au sudest de celui-ci, l’industrie touristiquese partage les bords dulac avec de pittoresques villagesdévolus intégralement auxconsommateurs étrangers.De longues distancesà parcourir en plaine,mais une structureintéressante caractériseles TÜZOLTOSAG,(pompiers en hongrois)Les sapeurs-pompiers hongroisjouissent d’une reconnaissancevis-à-vis du public qui est exceptionnelle.Celui-ci leur exprimeun profond respect pour les servicesrendus à toute la population.Ces hommes du feu sontlargement considérés commel’élite de la population, surtoutdans les petites villes et les villages.Ils sont tous le fruit d’unegrande tradition.La Hongrie compte plus de 157corps de sapeurs-pompiers professionnels,répartis dans toutesles moyennes et grandes villeset 65 corps de volontaires rétribuésà l’intervention et/ou à laprestation qui protègent lesvilles de petites importances.Pour compléter l’effectif, 700corps de pompiers volontairesnon rétribués, équipent les petitescommunes et villages, dontuniquement la moitié de ceux-cidisposent d’une base opérationnelleavec du matériel.Les 350 autres n’existent quepar et pour la tradition et ne possèdentaucun matériel d’interventionni aucune fonction opérationnelle.Un peu plus de 9 000 pompiersprofessionnels, hommes etfemmes, sont répartis dans les157 corps du pays, dont plus de1200, rien que pour assurer l’effectifdes 18 casernes de la Villede Budapest.Parmi ces 9 000 pompiers, 80 %font partie du cadre opérationnel,tandis que les 20 % restantassurent l’effectif disponibledans le cadre de l’organisationde la protection civile et la préventiondes catastrophes.Chaque pompier professionnel,en général, est de garde durant24 heures puis en repos pendant72 heures. Bien que desdifférences existent entre lescentres de secours sur le régimehoraire des gardes, le totaldes prestations en fin de moispermet de conclure, sans équivoques,à un système de gardede type 24/72.La répartition des corps de sapeurs-pompiersest organiséepar province. Celles-ci sont subdiviséespar zones d’interventionavec à leur tête une casernede professionnels qui, sous leurautorité, comptent un certainnombre de corps de volontairesrétribués ou non.La planification d’urgence estétablie de sorte à garantir unecouverture du territoire d’interventionsimilaire à une toiled’araignée visant à limiter letemps d’intervention à maximum20 km de rayon pour la casernede pompiers professionnelset de 5 à 10 km de rayonpour les corps de volontaires.Lorsqu’un corps de volontairesdoit intervenir dans son secteur,d’office une équipe de pompiersprofessionnels quitte sa casernepour aller prêter main-forte. Siles secours sont suffisants,alors ceux-ci prennent le chemindu retour et les volontaires gardentla direction et l’exécution finalede l’intervention.Néanmoins, une exceptionexiste ; en effet, les sapeurspompiersde la ville de Budapest


28Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008À l’étrangerCaserne de catégorie III avec 6 véhicules et 16 pompiers de garde.(Ville de Siófok), (2007).Tenues actuelles d’intervention en Nomex IIIavec casque Däger/Gallet.Hélicoptère de transport médicalisé EC 135 Eurocopter.Caserne de catégorie I avec une auto-pompe et une citerne.(Village de Polgardi), (2007).Bateau pompe de Budapest devant le parlementle jour de la fête nationale, le 20 août. (2007).


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 29À l’étrangerAuto-pompe MAN 4x4 des pompiers Industriels de Ceznec,(1979).Camion élévateur de 50 mètres Simon Snorkel sur châssisRABA 6x4. (1987).Camion porte container sur châssis Renault Kerax 4x4de la protection civile de Szolnok avec une berce pour letransport de tuyaux. (2006).Auto-pompe 4x2 IFA W 50 LA (DDR) avec pompe IFA1 600 l/M. (1984).Camion citerne 6x6 de 9 000 l Tatra Karossa (CZ)principalement utilisé pour le ravitaillement lors de feuxde forêts. (1989).Auto-échelle DLK 37 mètres Magirus sur châssis IvecoEurocargo des pompiers de Budapest. (2007).Jeep Opel Frontera de liaison utilisée par la protectioncivile. (1999).Camion de secours lourd 4x2 Csepel 744 avec grue de6 tonnes. (1997).


30Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008À l’étrangerfonctionnent de façon tout à faitautonome. Il n’y a pas de pompiersvolontaires en ville, etchaque caserne dispose de suffisammentde personnel et dematériel pour accomplir seuletoutes les interventions dansson quartier. Mais ces dernièresannées, vu la multiplication desproblèmes de circulation, il n’estplus rare de voir deux casernesdécaler pour la même intervention.Cette procédure ne trouveplace que dans certains créneauxhoraires de la journéelors des heures de pointes.Par contre, lorsqu’une interventiona lieu dans les vieux quartiersde BUDA (rive gauche) etde PEST (rive droite), ce sontplusieurs casernes qui sont envoyéessur les lieux. En effet, vula vétusté de certains bâtiments,le manque ou l’absence demoyens de prévention, la promiscuitédes édifices, et l’étroitessedes rues, il est nécessairede prévoir une réponse massiveen personnel et en moyens afind’éviter une éventuelle propagationincontrôlée du foyer de bâtimenten bâtiment.Cette tactique d’intervention adû être développée sous l’époquecommuniste, dans les annéessoixante, car vu le manquecruel de moyens, plusieurs incendiesont fait rage au centreville,à cette époque, en détruisantparfois des quartiersentiers de bâtiments classés.Actuellement, nous ne pouvonsplus parler de manque demoyens chez les pompiers dela capitale. Mais le centre deBudapest étant un véritablejoyau architectural et historique,le service de lutte contre l’incendiene peut pas se permettre demanquer de moyens sur leslieux d’un incendie dans cesquartiers. Ce principe de fonctionnementest d’ailleurs vivementdéfendu par le Maire de laville ainsi que par le Général despompiers qui en a fait une prioritédans son plan de managementen visant le développementdes moyens de préventionet de lutte pour la première interventiondans ces quartiers.Le ministère de l’intérieur est,comme dans de nombreux payseuropéens, l’organisme de contrôle,de réglementation, de subside,de formation, d’informationet de développement pour lesservices d’incendie hongrois.Celui-ci a émis une réforme complètedes services de secoursces dernières années. La gestionde crise, la fourniture de subsidepour l’achat de matériels et devéhicules, la planification d’urgence,la constitution d’écolespour les officiers et sapeurspompierset le développementd’objectifs en matière de préventionet de construction sont lesgrands chantiers en cours pource début du XXI e siècle.De ce fait, les corps de sapeurspompiersprofessionnels doiventtous répondre à une descinq catégories définie en fonctionde l’analyse des risques effectuéepour le secteur qu’ilsdoivent protéger, à savoir :Type decatégorie1 er départ2 e départou renfortNombrede pompierspar gardede 24 heuresConstitutiondes équipesCatégorie I1 auto-pompe1 véhicule spécial,(citerne ou désincar)86+1+1Catégorie II2 auto-pompes1 véhicule spécial,(échelle, élévateurou citerne)136+4+2+1Catégorie III2 auto-pompes,1 citerne, 1 échelle ouélévateur, 1 désincar.1 véhicule spécial,(camion mousse)166+6+3+1Catégorie IV3 auto-pompes,1 citerne, 1 échelleou élévateur,1 désincar.3 véhicules spéciaux,(camions poudre,mousse, grue et/ouporte container)246+6+6+5+1Catégorie V4 auto-pompes,1 citerne, 1 échelleou élévateur,1 désincar.5 véhicules spéciaux,(camions poudre,mousse, PC mobile,camion de mesures,grue et/ou portecontainers)306+4+6+4+2+2+5+1


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 31À l’étrangerCamion citerne, de 8 500 litres de mousse, pour feuxindustriels sur châssis RABA 26230 6x4. (1992).Auto-pompe IKARUS 4x2 des pompiers volontairesde Csepreg. (1976).Auto-pompe feux de forêts Unimog U500 4x4 de laprotection civile. (2007).Camion poudre de 1 000 kg BC sur châssis IFA L 60.(1991).Camion grue Faun 8x8 de 50 tonnes de la protection civilede Zalaegerszeg. (2003).Auto-pompe Csepel 733 4x2 avec citerne de 2 500 litreset pompe Ziegler 16/8. (1981).Camion Twin Agent (mousse/poudre) Iveco Silvani de laraffinerie MOL à Komarom. (1999).Camionnette de transport de matériel 4x2 ZUK (PL)des pompiers volontaires de Mezotur, (1976).


32Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008À l’étrangerEmblème officiel des pompiers hongrois.RIV RABA 13256 4x4, 2 500 litres eau/mousse,des pompiers militaires de Sokolov. (1995).Jeep Mitsubishi L200 de désincarcération 4x4avec groupe hydraulique Lukas. (2006).Camion citerne Mercedes-Benz 4158 8x8de 26 000 litres Rosenbauer des pompiersde l’aéroport de Budapest. (2006).Les casernes de sapeurs-pompiersvolontaires ne doivent,pour le moment, répondre à aucunedes 5 catégories reprisesci-dessus, puisqu’elles ne disposentpour la plupart d’aucuneffectif de garde en caserne.Une réforme est également àl’étude afin de garantir au moinsun départ de 4 pompiers encaserne 24 heures sur 24, duranttoute l’année, tout en gardantle statut de volontaires.Ceux-ci seraient alors rétribuéspar prestation sous forme dedédommagement pour l’employeur.Une protection spécifiquedu statut de sapeur-pompiervolontaire devrait être envisagéepour l’avenir.En ce qui concerne les 350corps de pompiers volontairesnon opérationnels, ceux-ci sontreconnus par le ministère de l’intérieurmais n’ont aucune placedans le cadre de la planificationd’urgence. Cette reconnaissancedu ministère ne leur octroitque l’autorisation de porterl’uniforme lors de festivités officielleset officieuses locales.Aucun subside ne leur est octroyépar l’Etat, mais certainespetites administrations localesles aident avec de petitessommes. Ce support financierpermet à ces corps de volontairesd’entretenir une pompe àbras, un drapeau et éventuellementun local de réunion.La Protection civilehongroise est associéeaux services d’incendieChaque caserne de sapeurspompiersprofessionnels cheflieud’une province dispose d’uncentre de coordination territorialet de gestion des catastrophes.Ce service met à disposition deshommes du feu des programmesde lutte contre les catastrophesadaptés en fonctiondes analyses de risques propresaux territoires à protéger. Unmatériel lourd spécifique est misà la disposition de chaque provincepar le ministère de l’intérieur.Ce matériel est très completet se ventile comme suit :– camions grues de 30, 40 ou50 tonnes ;– camions portes containersavec containers de transportde tuyaux, de sacs de sable,de sauvetage, d’étançonnage,inondation, etc. ;– camions citernes ;– camions pour feux de forêts ;– pc mobiles ;– camion de mesures (chimiqueet radiologique) ;– véhicules de liaison ;– camion plateau de transport ;– minibus ;– ……Le personnel de la protection civileest issu des pompiers et faitpartie des 20 % de l’effectif professionnelprévu pour l’organisationdes catastrophes. Lespompiers volontaires répartissur tout le territoire du pays fontégalement partie intégrante del’organisation et représententune réserve opérationnelle nonnégligeable.Un matériel placéentre technique de l’estet de l’ouest de l’EuropeLes sapeurs-pompiers hongroisn’ont pas à rougir de leurs équipements,véhicules et stationsd’incendie actuels. Bien que trèstraditionnaliste et conservateur,le pompier hongrois est surtoutrespectueux des moyens qui luisont mis à disposition. Tousn’ont pas toujours connu la possibilitéoù le matériel était régulièrementremplacé et modernisé.Bien que pour les jeunesgénérations, ceux-ci ne connaissentpas ce problème.Au début du XX e siècle et jusqu’àla seconde guerre mondiale,les engins, pour la plupart,se partageaient entre Magirus-Deutz et Mercedes-Benz.Après la guerre, beaucoup deces véhicules furent détruits et


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 33À l’étrangerSauvetage d’une victime à l’aide d’un élévateurSimon Snorkel de 50 mètres à Budapest. (2007).Caserne de catégorie IV dans le quartier Csepel ausud de Budapest. (2007).Incendie nocturne de hangar industriel,utilisation de la lance monitor à partir de la nacellede l’élévateur. (2007).un besoin important en nouveaumatériel se faisait sentir.Mais dès cette période, laHongrie était annexée au blocsoviétique et le choix de marquesde l’ouest de l’Europen’était plus possible et surtoutplus abordable financièrement.Les constructeurs nationaux,CSEPEL, RABA (MAN construitsous licence hongroise) etIKARUS firent alors leur entréetriomphale auprès des sapeurspompiers.Plusieurs modèles à cabinessemi-avancées, puis dans lesannées 70, avancées ont sillonné,toutes sirènes hurlantes,les rues et routes du pays.Bien que la diversité et les prixpratiqués par les constructeursnationaux ne permettaient pasà tous les corps de s’équiperde ces nouvelles technologies,beaucoup de petites communesont dû se tourner vers l’achatde camions IFA construits enAllemagne de l’est, GAZ et KA-MAZ construits en URSS ainsique TATRA, SKODA et LIAZproduits en Tchécoslovaquie.Étrangement, il n’y aura aucuncamion russe de marque ZIL,URAL et URAGAN utilisés parles pompiers hongrois. Celas’explique, car ce sont lesseules marques russes qui neproposaient, à cette période-là,pas d’engins à moteur diesel.Vu qu’à cette époque, le prix del’essence était déjà inabordablepour les Hongrois, ces enginsauraient coûté beaucoup tropcher à l’utilisation car beaucouptrop gourmands.Bien entendu, après la chutedu bloc soviétique en 1989 et lalibération de la Hongrie, les sapeurs-pompiersse sont littéralementet pratiquement définitivementtournés, à nouveau, versles équipements et les constructeursde l’ouest européen.Mercedes-Benz, Iveco, Renault,Man, VW, Ford, Simon Snorkel,Rosenbauer, Somati, Bronto,Faun, Liebherr, etc… équipentactuellement toutes les stationsd’incendie du pays, qu’ellessoient armées de pompiers volontairesou professionnels.Dès les années 90, la Hongrie aconnu également un vaste élande solidarité comme tous lespays voisins d’ailleurs. À cetteépoque, tous les engins retirésdu service, et encore bons pourune deuxième vie, chez leurshomologues en Allemagne, enAutriche et aux Pays-Bas,étaient d’office envoyés dans unpetit corps de volontaires dansle but de leur permettre d’accéderaux fonctions opérationnelles.La plupart de ces enginssont encore et toujours en serviceaujourd’hui et constituentparfois le seul et unique véhiculedisponible pour certainscorps. Il ne faut donc pas vousexpliquer que ces engins sontdans un état rutilant et en parfaitétat de fonctionnement.Le gouvernement hongrois, parcontre, ne lésine pas sur lesmoyens, car toutes les technologiesmodernes et de pointesexistantes sur le marché dela lutte contre l’incendie enEurope, sont présentes chezles pompiers.Par exemple, toutes les autopompesactuelles sont sur châssisMercedes-Benz et emportenttoutes la dernière technologieAT de Rosenbauer, tandisque les nouvelles échellessont des Magirus/Iveco DLK de37 mètres, les élévateurs desBronto de 42 ou de 53 mètressur châssis Renault Prémiumet enfin tous les nouveaux camionsciternes sont équipés parla firme AQUARIUS et montéssur châssis Renault Kerax 4x4avec pompes Godiva de 2 500litres par minute.Toutes plus jolies les unes queles autres, les stations d’incendiesont, à quelques exceptionsprès, toutes exceptionnellesdans ce pays. Si certaines sonttrès modernes, beaucoup sontassez anciennes et dans un étatde conservation impeccable.Beaucoup de ces casernes fontd’ailleurs parties du patrimoinenational et certaines, comme lacaserne centrale de Budapestsont classées par l’administrationde la conservation des siteshistoriques relevant du ministèrede la culture.Un véritable plaisir à visiter, carentre les jardinières décorées


34Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008À l’étrangerdes dernières fleurs, toutes cescasernes renferment généralementun vaste garage ou les enginsattendent qu’on leur enlèveles cales pour vrombir toutes sirèneshurlantes vers les interventionsles plus spectaculaires.Outre les traditionnels locaux degarde, vestiaires, réfectoire, cuisine,bureaux, salles de réunion,central de réception des appels,toutes les casernes disposentd’un petit musée ou d’un espacesous vitrine conservant les souvenirs,les photos, les livresd’instruction et les rapports d’interventionpropre à l’histoire ducorps.Les locaux techniques, d’entretien,de gymnastique et la réservede matériel de la protectioncivile se situent généralementdans la partie techniquedes casernes.Chaleureux, gentil, serviable etaccueillant, le pompier hongroissera fier de vous faire découvrirl’histoire, la culture et les spécialitésde son pays. N’hésitez pasà goûter la goulasch aux fruitsen entrée, les énormes glacesen déssert et surtout, avec modérationbien sûr, la bière et lesexcellents vins de Tokay.TEXTE ET PHOTOS :SERGE AMORESY MARTINEZ AMORÉRemerciements et sources :• L’attaché culturel de l’Ambassadede Belgique à Budapest,Mme Anita Simon ;• Le Chef du département desrelations internationales auMinistère des affaires intérieuresà Budapest, Dr.Krizmanics Ferenc ;• Le Général des pompiers deBudapest, Dr. Péter Bende ;• Le Chef d’administration despompiers de Budapest, MmeGalina Vlagyimirovna Horvath ;• Les hommes et femmes dufeu de la compagnie 17 dela caserne des 20, 21 et 23 esdistricts de Csepel (Sud deBudapest – Zone industrielle)pour les 2 gardes de 24 heurespassés en leur compagnie.• Le Commandant des pompiersde la raffinerie MOL à Komarom,Ing. Simon Istvan ;• Le Commandant des pompiersvolontaires de ÜllÖ, GancsosLaszlo ;• Le Commandant des pompiersprofessionnels de Szolnok, Dr.Andras Pluhar ;• Le Chef de service de laProtection Civile de Szolnok,Tibor Toth ;• Le Directeur des pompiers del’aéroport de Budapest, Ing.Jozsef Soti.• Le Chef de département del’école des officiers de Budapest,Ing. Jozsef Meszaros ;• Le Directeur et la guide duMusée des pompiers de Budapest;• Le Médecin – Chef du servicede sauvetage héliporté àBudapestAMBULANCE STROBEL avec coffre en aluminium


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 35Un peu d’histoireMai 68 ou la naissance dela prévention de l’incendieMai 68 fut le symbole d’une révolution sociale. Ce futégalement la naissance formalisée de la prévention del’incendie en Belgique. Petite différence toutefois :les soixante-huitards rejetaient toutes règles etcontraintes et aspiraient à plus de liberté tandis que lesofficiers préventionnistes voyaient poindre les premièresrègles et contraintes écrites de prévention de l’incendie.Le mot prévention apparaissait dans les textes.Avant mai 68, les services incendieeffectuaient des missionsde prévention, tant bien que mal,qui consistaient en avis et visitesdans les établissements classésdu titre I du RGPT, en avis surles demandes d’autorisation debâtir quand les communes daignaientles solliciter et en visitesdes salles de spectacles dont latradition remontait au premierEmpire. Nous disons tant bienque mal car les sapeurs-pompiersde l’époque ne disposaientd’aucune règle de préventionécrite officielle. Ils se basaientsur leurs expériences qu’ilsprésentaient et partageaientabondamment dans leurs deuxrevues professionnelles : Le Sapeur-pompierbelge et BelgischBrandweerman. Ce n’est qu’àl’époque de mai 68, qu’apparurent:• La promulgation du 10 mai1968 de l’article 52 du RGPT ;• La promulgation du 10 mai1968 du classement des surfacesde vente de plus de2000 m2 et leur assimilation àun local du premier groupedans l’article 52 du RGPT ;• La promulgation du 10 mai1968 de l’article 63bis concernantl’éclairage de sécurité• L’édition de la norme NBN713-020 : 1968 qui définissaitles degrés Rf de résistance aufeu ;• La mise à l’enquête publiqueet l’usage courant du projet denorme NBN 713-010 010 (Protectioncontre l’incendie dansles bâtiments – bâtiments élevés: conditions générales) le16 juin 1968 et éditée finalementen décembre 1971 ;• La promulgation de l’AR du21 octobre 1968 concernantles dépôts, en réservoirs fixesnon réfrigérés, de gaz propaneet de gaz butane liquéfiéscommerciaux ou de leurs mélanges;• La création d’une commissioninterministérielle de préventiondes incendies par l’AR du24 mai 1968 qui réunissait lesprincipaux acteurs que nousprésenterons ci-après ;Le tout couronné par l’AR du8 novembre 1967 portant organisationdes services communauxet régionaux d’incendieavec son fameux article 22 quicitait, assez sommairement, lamission de prévention de cesservices.L’évocation des« pères fondateurs »Cette subite création législativeet normative consacrée à la préventionfut précédée d’un longtravail sous-jacent de personnalitésqui ont marqué leur époquepar leurs innovations, leur engagement,leur compétence, leurvolontariat et leur disponibilitépour œuvrer à la formulationécrite de règles nationales ayantpour objectif non plus de luttercontre l’incendie mais de le prévenir.Ce fut la naissance officiellede la prévention de l’incendie.Je prendrai la liberté de scinderces personnalités en deuxgroupes. L’un était formé parEdmond Rombaut, Antoine deGrave, G.A. Herpol et LouisBrouwet. Le premier commandaitle corps de sapeurs-pompiersd’Anvers, remplit plusieursfonctions d’inspection des servicesd’incendie dont celled’Inspecteur général des servicesd’incendie du Royaume,président de l’association desingénieurs civils flamands KVIVde 1951 à 1953 et créateur, en1951, de la CTBF (Commissiontechnique belge du feu) de l’IBN(Institut belge de normalisation)qui amorça toute la normalisationbelge en matière d’incendie.Le second, Antoine de Grave,était un personnage. Directeurgénéral des Bâtiments au ministèredes travaux publics, il maîtrisaitdans les moindres détailstoutes les technologies du bâtimentet devait relever un granddéfi : édifier des bâtiments élevéspour regrouper des ministèrestrop dispersés et ériger lecomplexe du Berlaimont. C’étaitun grand commis de l’État quivoyait large. Très large. G. A.Herpol était professeur à l’universitéde l’État de Gand et y dirigeaitun laboratoire où il pritl’initiative de recherches et d’essaissur l’inflammabilité et sur lacombustibilité ainsi que laconstruction d’un four d’essai derésistance au feu. Enfin, LouisBrouwet, qui était directeur del’ANPI (Association nationalepour la protection contre l’incendie),association de fait créée en1957 par Jean Jamez, directeur


36Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008Un peu d’histoiregénéral des Assurances générales.Il apportait aux susnomméssa solide expérience, acquisetant auprès dessapeurs-pompiers que commeancien responsable de sécuritéd’entreprises.Je les considère comme lesquatre mousquetaires de la préventionincendie naissante carils ont conçu, en très étroitecollaboration et complicité – unpour tous, tous pour un –, lestextes légaux et normatifs quenous évoquerons ci-après etdont nous sommes aujourd’huiles héritiers.L’autre groupe, non moins influant,travaillait de façon plusindépendante sans tenir comptedes travaux de normalisation dupremier groupe. Il était principalementcomposé de A. Laurent,Directeur général de l’Administrationde la Sécurité du travailet, surtout, R. Nuyts, Ingénieuren Chef-Directeur à cette mêmeadministration. Ils consacrèrentplusieurs années, en gérant lespoints de vue souvent opposésdes employeurs et travailleurs, àrédiger l’article 52 du RGPT promulguéen mai 68.La Commission techniquede la Fédération (FRCSPB)À défaut de législation, avantmai 68, les services incendiese constituaient leurs propresrègles en se basant sur leursexpériences et les réalisationsétrangères. La Fédération(FRCSPB) avait créé une commissiontechnique qui fut redynamiséeen mars 1960 sous laprésidence de H. JOOS, Capitainehonoraire, ingénieur technicien,du corps de Wetteren.Elle était composée d’une quinzained’officiers principalementchefs de corps et de LouisBrouwet. Elle tenait ses assisesà la caserne de Molenbeek-Saint-Jean dans les faubourgsde Bruxelles. Chacun, y comprisRoger. Van Raemdonck, présidentfédéral et chef du corps deSchaerbeek, y avait la missionde développer un sujet d’actualitéet en faisait rapport qui étaitpublié dans les deux revues dela Fédération citées ci-dessus.Le président JOOS tint ses fonctionsjusqu’au 25 mai 1968, dateà laquelle, atteint par la limited’âge, lors du Congrès nationalde Willebroeck, il développa longuementtrois vœux dont lacréation d’un centre de prévention.À ce moment, GeorgesPeeters, Inspecteur général del’Administration de l’industrie duministère des affaires économiqueset chef du corps deWillebroek, était président de laFRCSPB. Le ministre de l’intérieur,H. Vanderpoorten, présentà ce congrès, répondit parl’annonce de « l’organisation decours professionnels et de recyclageen matière de prévention» (qui furent institués parl’AR du 16 avril 1974) et de« renforcement des mesures deprévention du feu dans les établissementsdangereux ». Lemot prévention s’officialisait.Cette commission technique dela FRCSPB était très active etparticipait à la rédaction detoutes les normes NBN consacréesà l’incendie. Ces normesétaient ensuite approuvées parla CTBF d’Edmond Rombaut.Contrairement à la Belgique quine possédait qu’un laboratoirede recherche, les pays voisins,les Français à Champs-sur-Marne, les Hollandais à Delft etles Anglais à Boreham-Wood,disposaient déjà d’installationsopérationnelles. Les Anglais entreprenaientdes essais surbase de l’édition de 1932 de leurBS 476 consacrée à un essai derésistance au feu dans un four.La Commission technique pritainsi l’initiative de visiter, le26 mai 1967, les laboratoires duTNO à Delft. Objectif : créer unlaboratoire belge qui puisse, pardes essais de routine normalisés,déterminer des caractéristiquesmesurables de comportementau feu des matériaux.La création à Bruxellesde la courbetemps-température ISOCes laboratoires contactèrentl’ISO, organisation internationalede normalisation pour créerun comité international de normalisationconsacré aux essaisd’inflammabilité, de combustibilitéet de résistance au feu. Cefut le comité ISO/TC 92.Une première réunion se tint àLondres en avril 1961 et la présidencedu groupe de travail réactionau feu fut confiée au professeurHerpol. La seconde eutlieu à Bruxelles en novembre1962 et, après Berlin-ouest etAix-la-Chapelle, une cinquièmeeut encore lieu à Bruxelles enoctobre 1965. C’est au cours decette réunion que fut adoptée lacourbe température temps décritedans la recommandationISO R 1060. Courbe que nousutilisons encore de nos joursdans la NBN 713-020 : 1968.Les comptes-rendus de ces réunionsétaient régulièrement publiésdans le Sapeur-pompierbelge par les soins de LouisBrouwet qui suivait activementà ces travaux ISO.Normalisation belgeen matière d’incendieAvant 1968, les normes belgesNBN étaient limitées aux équipementsd’intervention des sapeurs-pompiers.Elles étaientapprouvées par la CTBF (Commissiontechnique belge du feu)créée par Edmond Rombaut ethébergée administrativement auTI-KVIV dont il était toujoursmembre actif.Mais réorienter les travauxvers la prévention en utilisantles normes NBN constituait lecheval de bataille d’EdmondRombaut et de Louis Brouwet.Et c’est ici qu’on retrouve lesquatre mousquetaires qui sesont concertés pour utiliser l’IBN(Institut belge de normalisation)et sa CTBF présidée par E.Rombaut avec l’aide administra-


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 37Un peu d’histoiretive et technique de LouisBrouwet pour créer et rédigerles premières normes techniquesbelges (NBN) consacréesà la prévention de l’incendieavec A. de Grave et G.A.Herpol.Antoine de Grave, à la tête desTravaux publics, devait construiredes bâtiments d’une hauteurinhabituelle pour les servicesde l’État. On avait bienune idée des grands principesde prévention appliqués pourles IGH (immeubles de grandehauteur) français et autrestextes étrangers mais on ne disposaitd’aucun document belge.Comment s’y prendre car letemps pressait. Élémentairepour de Grave. Il créa une souscommissionde la CTBF avecles trois autres mousquetaires.En fin connaisseur et excellent« manager », il attira tout lemonde de la construction : architectes,bureaux d’étude, fabricants,fédérations professionnelles…qui se pressèrentd’autant plus vite au portillonque cette sous-commissionde normalisation éditerait unenorme-cahier des charges favorableà leurs futures activitéscommerciales. En bon directeur-général,il présida en personnela nouvelle commissionainsi créée avec un de ses adjointscomme secrétaire. Le projetde norme alla bon train etquand un obstacle se présentait,il le résolvait à sa façon.Je ne puis m’empêcher de citer lanecdote suivante. On se posaitbeaucoup de questions sur lesdangers potentiels du gaz naturelqui remplaçait progressivementle gaz de ville. Pourquoiune telle crainte ? Parce que legaz naturel avait un pouvoir calorifiqueplus élevé et se distribuaità une pression égalementplus élevée que celle du gaz deville. Il décida donc de limiterl’usage du gaz naturel dans lesbâtiments élevés par le textesuivant :« À l’exception du chauffagecentral au gaz et des cuisinescollectives fonctionnant au gaz,tout appareil local fonctionnantau gaz (cuisinière au gaz,chauffe-eau au gaz, etc…) estinterdit. »Et quand de Grave décidait, toutle monde était au garde-à-vous.La réaction des gaziers fut foudroyante.L’ARGB (Associationroyale des gaziers belges) mobilisatoute la profession, fabricants,importateurs, grossisteset la puissante corporation desplombiers du pays pour prouver,documents techniques à l’appui,que les soi-disant dangers dunouveau gaz naturel étaient parfaitementmaîtrisés. Le présidentde Grave en fut content. Ilavait obtenu, en un éclair, lesassurances techniques qui luimanquaient et, d’un geste magnanime,raya le paragraphe litigieuxà la satisfaction générale.Depuis lors, et jusqu’à nos jours,un délégué de l’ARGB suit trèsassidûment tous les travaux denormalisation qui concernent laconstruction. Car on ne sait jamais!Il en résulta le projet de normeNBN 713-010 (Protection contrel’incendie dans les bâtiments –bâtiments élevés : conditionsgénérales), qui fut mis à l’enquêtepublique le 16 juin 1968Elle parut en décembre 1971 etsera annulée et remplacée parles NBN S 21-201 à 203 en juin1980. Antoine de Grave en proposaensuite le texte à son ministrepour en faire l’arrêté royaldu 4 avril 1972 pris sur base dela loi sur l’urbanisme de 1962qui était de la compétence duministère des travaux publics.Ce fut la première législationbelge consacrée à la préventionde l’incendie des bâtiments etl’ancêtre de nos « Normes debase actuelles ».Vint ensuite le professeurHerpol qui fit usage de la CTBFpour rédiger la NBN 713-020 quidéfinissait les degrés de résistanceau feu sur la base de lanouvelle recommandation ISOR 1060. Il eut d’autant plus demérite que, contrairement auxbâtiments élevés, moins demonde s’intéressait à ce sujettrès théorique.La perle des législations :l’art 52 du RGPTLe second groupe de personnesque nous avons citées étaientconfinées au sein du ministèredu travail, n’en sortait pas oupeu et n’avait pratiquement pasde relations avec le premiergroupe. Mais les inspecteurs dutravail jouaient le rôle efficacede missi dominici qui informaitla direction générale des problèmespratiques de terrain.Contrairement à une opiniontrop souvent reprise, la premièreversion 1968 de l’article 52 duRGPT n’est pas née de l’incendiede l’Innovation. Ce dernier aeu lieu le 22 mai 1967 et le copieuxarticle 52 a paru dans leMoniteur du 17 mai 1968 et cen’est évidemment pas en un anqu’il aurait pu être rédigé et publiéen tenant compte de toutesles nouveautés qu’il comportait.Rappelons que le ministère dutravail est né en 1895 d’une« spin-off » du ministère del’agriculture. C’est dire que sesfonctionnaires sont doués d’unbon sens paysan très efficace.L’article 52 a donc basé la résistanceau feu sur des maçonneriesen briques, pierres et bétonen ignorant totalement leconcept Rf qui leur paraissait unpeu léger et non contrôlé par unorgane d’État. Le Rf ne fut introduitdans l’article 52 que troisans plus tard par l’AR du 7 mai1971.Pour mesurer l’importance decet article 52, il faut savoir qu’ilremplaçait le texte suivant, reprisdans le RGPT et qui dataitd’un AR du 30 mars 1905 :art 52. Les précautions indiquéespar les circonstances serontprises en vue d’éviter les in-


38Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008Un peu d’histoireComment pourrait se présenter le futur article 52 du RGPT ?L’article 52 actuel devra être abrogé avec tout ce quireste du RGPT pour s’intégrer dans un des titres du Codesur le Bien-être.Comment pourrait se présenter ce nouvel arrêté royal ? Ildevrait notamment tenir compte de trois législations quin’existaient pas en mai 68 :1. les directives européennes qui ont déjà influencé la rédactiondes arrêtés royaux qui forment le Code sur leBien-être et dont certaines notions et définitions devraientêtre reprises (analyse des risques, CPPT, lignehiérarchique, …) ;2. les 5 exigences essentielles de sécurité en cas d’incendiecitées dans l’annexe I de l’AR du 19 août 1998(MB 1998.11.11) concernant les produits de constructionqui est la copie exacte de l’annexe I de la directive89/106/CEE sur les produits de construction (DPC) ;« L’ouvrage doit être conçu et construit de manière que,en cas d’incendie : la stabilité des éléments porteursde l’ouvrage puisse être présumée pendant une duréedéterminée, l’apparition et la propagation du feu et dela fumée à l’intérieur de l’ouvrage soient limitées, l’extensiondu feu à des ouvrages voisins soit limitée, lesoccupants puissent quitter l’ouvrage indemne ou êtresecourus d’une autre manière, la sécurité des équipesde secours soit prise en considération. »3. la législation sur les bâtiments nouveaux dite Normesde base du SPF Intérieur dans une future version quidevra être adaptée aux Décisions européennes prisesdans le cadre de l’application de la directive DPC citéeci-dessus.Il en résulte que la partie actuelle de l’article 52 consacréeaux locaux et notions de résistance au feu devrait êtresupprimée puisque traitée dans les Normes de base. Lefond même de l’article qui responsabilise l’employeurdevrait encore être renforcé dans l’esprit de la Loi surle Bien-être et particulièrement de son article 5 qui imposeà l’employeur d’appliquer les « principes généraux de prévention» qu’il énumère.La nouvelle version devrait donc mettre en évidence cettenotion d’analyse des risques, qui se retrouve d’ailleursdans d’autres textes légaux ; analyse réalisée sous la responsabilitéde l’employeur avec la collaboration de personnescompétentes internes (son éventuel conseiller enprévention, la ligne hiérarchique, les travailleurs et l’interventiondu CPPT (Comité pour la prévention et la protectionau travail) et, complété, si besoin, par des compétencesexternes. Car les risques sont nombreux et nepeuvent plus être limités à une certaine quantité de matièressolides, liquides ou gazeuses, comme dans la versionactuelle de l’art. 52, ni au seul poste de travail. Lerisque est partout et doit être décelé par des scénariosd’incendie à imaginer par l’employeur et ses personnescompétentes en tenant compte de son cas particulier.Des définitions devraient être précisées :1. La première doit être l’analyse des risques en s’inspirantde sa définition dans l’art. 8 de l’AR du 27 mars1998 relatif à la politique du bien-être car il faut tenircompte des risques avant et durant l’incendie ;2. Les locaux n’étant plus pris en considération, il faudraitdéfinir le compartiment ;3. Le terme évacuation devrait être proscrit au profit de lamise en sécurité des occupants en lieu sûr et, donc,donner une définition d’un lieu sûr à l’abri des effets del’incendie (chaleur et fumées) et communiquant avecla voie publique. La formulation d’une des 5 exigencesessentielles citées ci-dessus que les occupants puissentquitter l’ouvrage indemnes ou être secourus d’uneautre manière devrait être reprise. Une évacuation légalementimposée et non adaptée au sinistre en coursrisque souvent de compliquer l’intervention.4. L’annonce, l’alerte et l’alarme devraient être reprises ;5. Les équipements de protection contre l’incendie devraientêtre clairement définis et distinguer, plus particulièrement,les moyens d’extinction manuels (extincteursportatifs, extincteurs sur roues et dévidoirs RIA)utilisables par tous les occupants, les installationssprinkler et les autres installations d’extinction automatiqueet les ressources en eau. Il serait temps dedésigner les sprinklers par leur nom au lieu de parlerde réseau d’extinction automatique constamment souspression car toutes les règles techniques utilisent leterme universel « sprinkler ».Vu leur nombre élevé, l’ensemble des responsabilités del’employeur devraient être citées, par leur titre, dans unseul article avec renvoi vers un article distinct qui décriraitle détail de cette responsabilité.L’analyse des risques devrait être consignée dans un« Dossier incendie » (Il est essentiel de définir certainesnotions par des termes concis) qui contiendrait les documentsou les références aux documents qui constitueraientla réponse écrite de la bonne application du nouvelAR. Les Français, qui appliquent les mêmes directives européennesque nous, ont créé le Document unique quiconstitue une partie d’un tel dossier.Ce dossier devrait comprendre ou citer les référencesdes documents internes rédigés sous la responsabilitéde l’employeur en matière de protection incendie etdes autres documents établis par les éventuels intervenantsexternes tels que SECT (Services externes decontrôle technique) et autres organismes missionnés parles autorités pour les contrôles légaux. Tout fournisseurde produit et tout installateur devrait obligatoirement signerune déclaration de conformité aux clauses du cahierdes charges des commandes signées par l’employeur etvisées par son conseiller en prévention. La pratique des


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 39Un peu d’histoireinstallations réalisées par le premier quidam venu et déclaréesconformes par un tiers devrait être bannie. C’estle fournisseur qui est responsable du produit qu’il fourniten précisant les limitations éventuelles d’usage. C’estégalement l’installateur, placeur ou entrepreneur qui estresponsable de son travail en signant une attestation deconformité remise à son client. La référence à des produitslabellisés, des fournisseurs certifiés ou accrédités nedevrait pas trouver place dans une réglementation, pasplus que dans une norme technique NBN, EN, ISO ouautres. Le SPF Emploi et travail n’en a très heureusementjamais fait usage dans sa réglementation. Une telle pratiquetransférerait la responsabilité fondamentale de l’employeurvers une tierce partie. L’employeur est responsablede l’évaluation de la compétence du fournisseurquand il passe commande. Il pourra parfois trouver lameilleure compétence parmi son personnel. Sous sa responsabilité.Comme dans l’art. 52 actuel, le service incendie localementcompétent devrait « être consulté », pour la déterminationdes équipements de protection contre l’incendie etla composition du service privé de prévention et de luttecontre l’incendie.À ce propos, l’étude des risques doit être réalisée parl’employeur et non par le service d’incendie dont la missionn’est pas de jouer le rôle de bureau d’étude. Si le serviceincendie décrit en détail ce que l’employeur doit réaliser,ce dernier se limitera à exécuter cette description ets’estimera « en règle » en ignorant toutes les autres prescriptionslégales qui s’appliquent à son cas.Une installation sprinkler devrait, comme présentementdepuis mai 1968, encore être légalement obligatoire pourles grands magasins. Quand la densité de charge calorifiqueet la surface d’un compartiment dépassent une valeurcritique, une telle installation devrait être imposée.Enfin, le permis de feu ou permis de travail, non acceptépar les représentants des employeurs en mai 1968, devraitêtre maintenant introduit et légalement imposé dansce nouvel arrêté.Ce permis a été rendu obligatoire en France par l’arrêtédu 19 mars 1993 pris en application de l’art R237-9 duCode du travail pour les travaux de soudage oxyacétyléniqueseffectués par une entreprise extérieure.Le nouvel arrêté royal devra être clair, concis et principalementperformantiel, ses annexes pourraient préciserdes détails techniques.Une bonne source d’inspiration pourrait être The RegulatoryReform (Fire Safety) Order 2005 et, en particulier, la PART2 FIRE SAFETY DUTIES qui est un excellent modèle delégislation britannique de protection incendie dans les entreprisesqui applique les plus récentes directives européenneset qui est basé sur une responsible person (employeurchez nous) et competent person (nos conseillers enprévention, SIPP, SEPP, bureaux d’étude, experts, …). Uneperle de législation appliquée depuis 3 ans à la satisfactiondes entreprises et des sapeurs pompiers dont la fonction dereprésentants de l’autorité a été sérieusement affirmée.(http://www.opsi.gov.uk/si/si2005/20051541.htm#8).HELID ARESU <strong>DE</strong> SEUIcendies. Les installations serontaménagées de manière à assurerle sauvetage du personnelen cas de sinistre. Les issuesdestinées à l’évacuation des locauxne pourront jamais êtreencombrées de marchandises,de matières en dépôt ni d’objetsquelconques.La nouvelle version frappait forten disant, en d’autres mots maisen le disant quand même :« l’employeur doit ». Et s’il n’estpas compétent, il fait appel à unchef de sécurité prévu par laréglementation. L’article 52 fut,de loin, la principale législationqui introduisit de nombreusesnouvelles exigences tant performantiellesque prescriptives enmatière de prévention. Il comportaittellement de nouveautésqu’il fut abondamment commentéet enseigné très fréquemmentpar A. Laurent etR. Nuyts de l’inspection du travail,l’ANPI et l’association nationaledes chefs de sécurité del’époque ACSHB-VDVHB. Cetarticle 52 peut être considérécomme la meilleure législationnationale consacrée à la préventionde l’incendie. Très mûrementréfléchie, bien rédigéedès le départ et régulièrementadaptée aux problèmes de terraincette législation a évitél’écueil de traitement de dérogationsqui sont très coûteuses entemps, en argent et en notoriété.L’article 52 sera bientôt abrogédans sa forme actuelle, remaniéet intégré au Code sur le Bienêtredont il reflète déjà la philosophiegénérale. Son contenudevra maintenir la responsabilitéde base de l’employeur etson obligation d’analyser sesrisques et de consulter les servicesincendie ; mais il ne contiendraplus la classification deslocaux et des notions de résistanceau feu.ConclusionTous ces textes de mai 68que j’ai mentionnés sont déjàou seront bientôt balayés par lalégislation et les normes européennesmais leurs auteurs,qui méritent notre reconnaissanceet que je n’ai pas tous cités,nous auront laissé un legsdurable des vertus de compétence,d’innovation, de disponibilitéet d’engagement volontaire.HELID ARESU <strong>DE</strong> SEUI


42Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008Un peu d’histoireLarguer les amarres…La grisaille, le stress, la monotonie, les factures, j’enpasse et de moins bonnes… Tu connais aussi. À chacuneet chacun sa recette pour essayer d’y pallier.La mienne, c’est le sac à dos, les grosses godasses,le guide du routard en poche, l’envie d’aller voir ailleursce qui s’y passe, de rencontrer…Le vieux compagnon de tous les dangers, de tousles plaisirs…Y sont cousus l’insigne des pompiers batticiens,l’emblème européen et le drapeau belge (sansaucun… animal) ; y est aussi fixée une coquille,signe international de reconnaissance despèlerins vers Saint Jacques de Compostelle.L’aventure m’a toujours tenté etje n’y ai jamais résisté, sanspour autant être un aventurier, nime prendre pour Rambo !Faut pas se leurrer, quelquesjours avant le départ, je ressenscomme des contractions désagréablesau niveau de l’estomac; tu peux appeler cela douteou trouille…Au fait, pour que les présentationssoient faites, brièvement :– un peu plus que sexagénaire– retraité et heureux grand-pèrede trois petits-enfants– sapeur, puis officier volontairependant vingt ans à BATTICE(SRI Herve).En jetant un coup d’œil dans lerétroviseur, je ne peux que penserque j’ai eu beaucoup dechance(s) et remercier monange gardien.Responsable d’équipe fondSpéléo Secours dans les années70, puis entr’autres, parachutiste,amateur de benji, piloted’ULM, les seules conséquencesphysiques ont étéquelques fractures dues à deuxcrash d’ULM.Psychologiquement, à l’époque,c’était plus grave : quoi que j’entreprenneou qu’il puisse se passer,j’avais le sentiment d’être« indestructible ».Trop de confiance en soi ? Bref,errare humanum est…1964 – Premier contactavec le feuSous les drapeaux, quartiermaîtrepilule à bord d’un dragueurde mines, le M916 Bastognede la Force Navale Belge,je passe une sacrée bonne annéeà naviguer.Un exercice incendie à Brugesest obligatoire pour tout le personnelembarqué. La première1964. Entraînement à BRUGESavant l’embarquement sur undragueur de mines.1978. KATHMANDU Fire Dept.Fin des années baba cool ethippies.phase consiste à éteindre unecuve circulaire recouverte demazout. La seconde phase estmoins cool : il s’agit d’entrerdans une superstructure métalliquereprésentant le châteaud’un petit navire (un rez plus unétage) et d’y éteindre deuxcuves en feu en passant par despasserelles diverses. Impossibled’accéder à la sortie ducôté opposé sans avoir éteintles flammes. Par équipes detrois hommes accompagnésd’un instructeur, on entre dansla fournaise avec une lance de45 ; visibilité nulle évidemment.L’instruction préliminaire, tantpour l’attaque du feu que pour latechnique d’utilisation de la protectionrespiratoire, n’a pas duréplus d’une heure !Mais en 1964, quand on a 19ans, on ne se pose pas trop dequestions, on fonce.Inconscience de la jeunesse ;les temps ont bien changé, heureusement…Et si on se mettaiten route ?…À ta question, pertinente, de savoirquel rapport il peut y avoirentre des voyages et notre revue,je répondrai simplementqu’un camion rouge a toujourseu sur moi l’effet d’un aimant.Où qu’il se trouve sur notre belle


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 43Un peu d’histoiredette et moi, en Boeing 747, deLondres à New Delhi.Malgré la loi d’abolition descastes, la vie quotidienne dansla mégalopole révèle tout lecontraire. L’opulence côtoie lamort ; l’or d’un côté des grillages,la lèpre de l’autre.Pour nous européens, c’estpresque indécent ces quelquesmètres qui séparent deuxmondes qui refusent de cohabiter.Nous sommes en voyage organisé: transferts de ville en villeen car climatisé, nuits dans debons hôtels, restaurants à la cuisineeuropéenne… Il ne nousest pas facile d’échapper detemps à autre à ce carcan pournous retrouver dans la rue avecles autochtones.Le pire est que ces escapadesne sont pas bien vues par lesautres membres du groupe detouristes que nous sommes. LeTaj Mahal, Jaipur et son palaisdes Vents, Bénarès et ses quaisde crémations, le lac deSrinagar au Cachemire (unéden à l’époque devenu enferdepuis le conflit avec lePakistan), et enfin le passagede la frontière népalaise et l’arrivéeà Kathmandu.Les années baba cool touchentà leur fin, mais nombre de hippieshantent encore les ruellessordides du vieux quartier deThamel. L’Eden Hashish Centera toujours pignon sur rue et lesvendeurs à la sauvette ne se cachentpas encore pour te proposerde l’herbe, partout en ville.La pauvreté est omniprésente,mais moins « cour des miracles» qu’en Inde ; la vallée deKathmandu est fertile et l’atmosphèrede la ville, malgré la moiteurambiante, y est encore respirable.Ce ne sera plus le caspresque vingt ans plus tard lorsde mes deuxième et troisièmevisites au Népal, sac au doscette fois.Le seuil vital de pauvreté est dépassédepuis longtemps.Kathmandu est non seulementpolluée à l’extrême par la circulationanarchique, mais estaussi devenue une poubelle àciel ouvert. Je te raconterai dansl’ordre chronologique de mespériples.En 1978, seules les photosravivent des souvenirs ; depuisquelques années, un carnet deroute m’est aussi indispensableque l’appareil photo. Anecdotes,mais surtout impressions àchaud y sont consignées.Il me faudra patienter une dizained’années avant de reprendreun long courrier quim’amènera cette fois en Égyptepour une croisière sur le Nil et lavisite de ses superbes sites.À voir bien sûr, mais ce seramon avant-dernier voyage detouriste (avec une valise).Moscou et St Petersbourg (toujoursLeningrad à l’époque) serale dernier avant d’entamer1978.Départ de feuà NEW <strong>DE</strong>LHI.1996. Toujours KATHMANDUFire Dept. Le même véhicule !planète bleue, à côté de ce camion,il y a des hommes, fiersde ce qu’ils font et toujours heureuxde te faire faire le tour dupropriétaire.De l’immense complexe incendiehypermoderne au véritabletrou à rats, il y a presque toujoursle même esprit, l’accueil, laconvivialité.Ces rencontres comme toutesles autres sont toujours fortuites; le hasard fait souventbien les choses.Je n’ai cependant pas toujourseu le choix (ou la chance) de pérégrinercomme actuellement,libre et où le vent m’emmène…1978. Indépendamment del’Europe, mon premier longcourrier nous a amenés, ma« petite » sœur de 12 ans ma ca-


44Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008Un peu d’histoired’autres périples qui me conviennentmieux, sac au dos,avec le besoin de liberté qui faitavancer tout routard.Désormais, plutôt que lePullman, ce sera la pirogue,l’éléphant, le chameau, le cheval,l’âne, le dromadaire, le charà bœufs, le rick-shaw, le vélo, letaxi-brousse, le bus local bondéet odoriférant, le tortillard quis’époumone, mais surtout pedibuscum jambis.Bref, système D et débrouille,un peu d’aventure, un peud’adrénaline, et surtout la possibilitédu contact plus vrai avecles gens…Là où il y a des différences, il y ades richesses à partager !À suivre…Article et commentaires sousl’entière responsabilité de l’auteur.GUY JAMINET1988. LOUXOR. Moyens techniques dérisoires,mais cependant à l’arrière du véhicule, unepompe… Rosenbauer.1988. ABOU SIMBEL Airport.


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 45Le Sapeur-Pompier en baladeLe Service d’Incendie de MouscronMouscron n’est pas proprement parlé une cité touristique, mais sa positiongéographique lui confère une certaine importance dans notre pays.En effet, Mouscron se trouve aux confins du Hainaut à la frontière linguistique avecla Flandre et à un jet de pierre de la mégapole du nord de la France qu’est Lille.L’industrie textile a fait, jadis, la renommée de Mouscron. Actuellement, bienque cette activité économique ait presque disparu, d’autres entreprises ont éludomicile dans la cité des Hurlus.Un peu d’Histoire (1)En dépit de découvertes archéologiquesremontant àl’époque romaine, notammentau Mont-à-Leux, Mouscron estcité pour la première fois en1060. Son étymologie serait« mosscher-on, endroit marécageuxcouvert de mousse ».En 1066, le comte de Flandreattribue à la collégiale Saint-Pierre de Lille des terres àMouscron. L’autel de Mouscron,à l’origine de la paroisse, appartintd’abord à l’abbaye Saint-Barthélemy de l’Eeckhout àBruges qui, par échange, lecéda en 1149 à l’abbaye Saint-Martin de Tournai avec une partiedes dîmes dont le chapitrecathédral de Tournai était égalementdétenteur.Mouscron suivit toutes les tribulationsde la châtellenie deCourtrai dont elle faisait partie etfut donc française entre les traitésd’Aix-la-Chapelle en 1668 etde Nimègue en 1678 et revintaux Pays-Bas après Utrecht en1713.Trois seigneuries importantesse partageaient Mouscron :• celle de Mouscron relevant dela cour féodale d’Harelbeke,• le fief du Val dépendant deWarcoing,• la seigneurie de Saint-Pierrede Lille.La seigneurie de Mouscrons’étendait sur plus des troisquarts de la paroisse et appartenaitaux seigneurs d’Audenarde,une branche cadette de la maisonde Louvain. Béatrice deLouvain vendit Mouscron en1332 à Bernard de la Barre, unbourgeois de Tournai.En 1592, le domaine passapar mariage aux de Liedekerke.Un de ceux-ci, Ferdinand, reçuten 1627 le privilège de voir saseigneurie érigée en comté parle roi d’Espagne Philippe IV.En 1645, faute de descendancedirecte, Mouscron tomba auxmains des Basta. Un nouveaumariage la transféra auxMarquis d’Ennetières en 1682.Cette famille s’éteignit en 1875.La seigneurie de Mouscron, quin’était qu’un ensemble de terreset fiefs au XIV e siècle, eut sonchâteau vers 1430, suite à laconfiscation de la ferme desRamées transformée alors endemeure seigneuriale, aujourd’huile Château des Comtes.Ses détenteurs acquirent progressivementtous les fiefs situéssur la paroisse dont celuidu Val en 1481.Comme toute la région,Mouscron fut marqué par lesguerres de la fin du XV e siècle etsubit les ravages de la garnisonde Tournai. Les guerres de religionde la fin du XVI e siècle permirentaux Hurlus de s’emparerbrièvement du château en 1579.Dans la seconde moitié du XVII esiècle, le village souffrit énormémentdes guerres de Louis XIV.En 1794 s’y déroula une batailleentre Français et Hanovriens.En dehors de l’occupation allemandelors des deux guerresmondiales, le dernier événementguerrier que vit Mouscronfut l’échauffourée du Risquons-Tout en 1848.SuperficieDottigniesHerseauxLuingneMouscronTotalPopulation1427,25 ha674,39 ha564,89 ha1396,65 ha4036,18 haPopulation au31 décembre 2005Dottignies 7.130 hab.Herseaux 7.978 hab.Luingne 3.347 hab.Mouscron 34.371 hab.Total52.826 hab.


46Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008Le Sapeur-Pompier en baladeJusqu’au milieu du XVIII e siècle,Mouscron fut un village agricoleoù l’industrie textile prit seulementde l’extension quand Lilleinterdit en 1769 la fabrication dumolleton, un tissu mélangé delin et de laine, aux Roubaisienset aux Tourquennois qui émigrentalors vers les Pays-Basautrichiens, à Mouscron notammentoù cette fabrication est autoriséedepuis 1758.Entre 1800 et 1815, l’activitétextile prit encore plus d’importanceet s’ouvrit au coton. À partirde 1850 environ, le besoin demain d’oeuvre dans le nord de laFrance attira quantité d’ouvriersflamands à Mouscron. Puis,vers 1890-1900 et entre lesdeux guerres mondiales, despatrons français investissent surplace et construisent surtout desfilatures et des usines de tapis,ce qui fixe une partie des trèsnombreux frontaliers du côtébelge de la frontière et permetencore à Mouscron de garderune place déterminante au pointde vue économique.Cette expansion modifia radicalementle visage du village ruraltraditionnel, surtout entre 1919et 1939 quand des quartiers urbainsentiers surgissent d’unbloc, exigeant une nouvellestructure socio-culturelle. L’agglomérationde Mouscron neforme plus aujourd’hui qu’uneconurbation avec la métropoledu nord de la France.Essentiellement francophone(94 % en 1846, 74 % en 1947),Mouscron fut rattaché auHainaut en 1963, devenant lapremière ville du Hainaut par lenombre de ses habitants avantles fusions de communes de1977.Le service régionald’incendieLe Service Régional d'Incendiede Mouscron est classé Z.Il protège les communes deMouscron (Mouscron, Luingne,Herseaux, Dottignies) ainsi queEstaimpuis (Estaimpuis, Saint-Léger, Evregnies, Leers-Nord,Néchin, Estaimbourg, Bailleul).Le poste central est situéAvenue de Barry, n° 9 àMouscron le long d'une voie rapidepériphérique. Une antenneexiste à Dottignies (Stationd'Incendie rue des Ecoles, 75)et une autre sur le territoired'Estaimpuis (rue de Luna àEstaimbourg).Le Corps des Pompiers deMouscron est un corps en constanteévolution où règne unediscipline librement consentie.Bien équipé, il a toujours eul’ambition d’être un corps d’éliteau service de la population. LeCorps jouit d’une excellenteréputation au niveau local etmême au-delà. À chaque recru-


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 47Le Sapeur-Pompier en baladeSERVICE REGIONAL D’INCENDIE <strong>DE</strong> MOUSCRON– INTERVENTIONS – ANNÉE 2007 –ALERTES INCENDIES(= 5,1 % des interventions) : 225INTERVENTIONS DIVERSES(= 30 % des interventions) 1310AI<strong>DE</strong> MEDICALE URGENTE (100)(= 64,8 % des interventions) 2826Exercices pompiers + recyclages divers+ séances de formation 103Assemblée générale 1Réunions du Conseil d'Administration 12PREVENTION(Visite et/ou étude de dossiers) 847TOTAL 5324tement il faut refuser des candidatsmotivés.La population protégée au 31décembre 2007 est de ± 63 000habitants pour la communede Mouscron (4 006 ha) etd’Estaimpuis (3 165 ha).Zone de secours duHainaut OccidentalDepuis décembre 2002, uneconvention de secours a été signéeentre les services d’incendiede la zone de secours duHainaut Occidental, à savoir :les services communaux d’incendiede Antoing, Bernissart,Chièvres, Comines-Warneton,ainsi que les services régionauxd’incendie de Ath, Beloeil,Lessines, Leuze, Mouscron,Péruwelz et Tournai. La parutionde la loi sur la réforme de la sécuritécivile (voir préambule)modifiera fortement l’organisationdu service dans les mois etannées à venir.Parcours d’entraînementau port de l’appareilrespiratoire isolantLe parcours d’entraînement auport de l’appareil respiratoire indépendantest un outil didactiquede premier ordre. Tous lespompiers de Mouscron y passentannuellement. Le local estmis à la disposition de l’Institutde Formation des Services deSecours du Hainaut : les sapeurs-pompiersstagiaires viennentrégulièrement s’y familiariseravec le port de l’ARI et s’yentraîner.Nos collègues français duDépartement du Nord viennenttrès régulièrement s’y entraîneravec leurs propres instructeurset matériel.Durant l’été, une équipe de volontairesa complété le parcourspar la réalisation d’un « appartement» de plusieurs pièces. Ceslocaux servent principalement àla recherche de victimes dansun bâtiment enfumé.Le Service Régional d'Incendiede Mouscron est classé Z.Il protège les communes deMouscron (Mouscron, Luingne,Herseaux, Dottignies) ainsi queEstaimpuis (Estaimpuis, Saint-Léger, Evregnies, Leers-Nord,Néchin, Estaimbourg, Bailleul).Le Corps des Pompiers deMouscron est un corps enconstante évolution où règneune discipline librement consentie.Bien équipé, il a toujours eul’ambition d’être un corps d’éliteau service de la population.Le CommandantLe service d’incendie deMouscron est dirigé par le CapitaineChef de Service PolLowagie.Pol est né le 4 août 1945. Il estmarié, père de quatre enfants etheureux papy de cinq petits enfants.Il est fier de compterparmi ses enfants Olivier qu’il asous ses ordres à la caserne etqui est appelé à la remplacer (sitout va bien) à la tête des pompiers« Hurlus ».Après de brillantes études àl’école normale, il embrasse lacarrière d’instituteur entre 1965et 1999. Il est bien côté par sadirection et aimé de ses élèves.


48Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008Le Sapeur-Pompier en baladeLe 1 er janvier 1974, il intègre lecorps des pompiers mouscronoisau grade de sapeur-pompiervolontaire. Six ans plustard, il accède au statut d’officier,au grade de sous-lieutenant.En 1985, il est promu lieutenantet en 1988 capitaine chefde serviceSuite à l’arrêté royal de 1999, ilpasse dans le camp de professionnelset est donc capitainechef de service professionnel.Très tôt, Pol Lowagie s’investitdans le mouvement associatif. Ilest, entre autre, président de lacaisse nationale d’entraide despompiers, administrateur devotre fédération (FRCSPB afg)et depuis 2007, président del’union provinciale du Hainaut.CADRE au 31 décembre 2007Grade Prévu au cadre Emploi(s) vacant(s)Capitaine-Chef deService Professionnel 1 0Lieutenant ou souslieutenantprofessionnel 1 (à titre transitoire) *Lieutenant ousous-lieutenant 7 3Lieutenant-médecin 1 0Adjudants 3 0Sergents 13 0Caporaux 15 3Sapeurs 100 28TOTAL 140 + 1* 34D’ici quelques mois Pol espèrepouvoir passer le flambeau dechef de service à son successeurqu’il espère bien êtreOlivier, son fils.(1) Source : www.mouscrons.beMiscellanéesNaissancesGrande est notre joiede vous annoncer la naissance de:m Lénachez M. et Mme DUBOIS Thierry,du S.I. d’Enghienm Emy chez M. et Mme PLETINCKX Christian,du S.I. d’Enghienm Romane chez M. et Mme TOUSSAINT,du S.I. de Wavrem Elsa chez M. et Mme BLERO, du S.I. de Wavrem Eloise chez M. et Mme FANNA, du S.I. de Wavrem Jules chez M. et Mme <strong><strong>DE</strong>S</strong>MEDT, du S.I. de Wavrem Méline chez M. et Mme CUIJL, du S.I. de Nivellesm Justin chez M. et Mme REGATUSO,du S.I. de BeauraingPromotionsNous félicitons vivement :m Le caporal Marc COMBLIN, du SRI de Paliseul,promu au grade de sergent le 01/03/2008m Le caporal Bernard GRANDJEAN,du SRI de Paliseul, promu au grade de sergentle 01/03/2008m Daniel <strong>DE</strong> CLERCQ, nommé Lt-Colonel auSRI de Charleroim Alain GIBSON, nommé Major au SiamuBruxelles-CapitaleVétéranceNous félicitons vivement :m Le lieutenant-colonel Jean-ClaudeHANSET, du SRI de Charleroi,admis à la retraitem Le sergent Noël ROBERT, duSRI de Paliseul, admis à la retraitele 29/02/2008DécèsNous avons la tristessede vous faire part du décès du :m Premier Sergent Alain <strong>DE</strong>MARLIERE,du S.I. de Leuze-en-Hainautm Caporal Professionnel MauriceHORNEBECQ du SRI de Péruwelzm Sapeur Georges COURTIN,retraité au SRI de Péruwelz.m Caporal Gilles Marquegnies,du SRI de Lessinesm Alphonse Nyssen, membre honorairedu S.I. de Montzenm Théo Moiny, Caporal mécanicienprofessionnel au SRI de Beauraingm Noël VAN<strong>DE</strong>NBUSSCHE, vétérandu service incendie de Péruwelz.


Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008 49Mot du présidentDevrons-nous vivre la même situationque nos collègues français ?Tout comme l’ont vécu nos collègues français lors du passage à l’organisationdes secours par départements, nous connaissons un véritable désinvestissement dela part des communes : personnel démissionnaire ou pensionné non remplacé,manque d'investissement en ce qui concerne le matériel… Nous constatons mêmerégulièrement que certains membres du personnel paient sur leurs propres deniersdes réparations incombant au service et ce, afin de maintenir un service efficace à lapopulation. Cette situation est totalement inconcevable : nous ne sommes pas responsablesdes abus commis par certaines villes et communes en matière de législationsur les marchés publics.Nous devons continuer à assurer la sécurité des citoyens et de notre personneld’intervention.Je rappellerai, comme à l’accoutumée, au bon souvenir des Bourgmestresl’article 135 de la nouvelle loi communale spécifiant : « les communes ont pour missionde faire jouir les habitants des avantages d’une bonne police, notamment de la propreté,de la salubrité, de la sûreté et de la tranquillité dans les rues, lieux et édifices publics». Elles sont également tenues « de prévenir, par les précautions convenables,et celui de faire cesser par la distribution des secours nécessaires, les accidents etfléaux calamiteux, tels que les incendies, les épidémies et les épizooties ».Après le passage à l'organisation des secours par départements, la France aconnu une importante augmentation des coûts afin de compenser le non-investissementde départ dû aux craintes que suscitaient chez certains mandataires la futureréforme.En Belgique, nous connaissons également actuellement un manque importantd’investissement de la part de certaines communes et, dès lors, nous craignons égalementqu'une situation similaire à celle qu'a connue la France ne se produise au seinde notre pays.L’arrivée imminente de la réforme des services de secours ne peut représenterun frein au bon fonctionnement et à une organisation normale et correcte de nosservices. Il est absolument inacceptable que la sécurité du citoyen, de même que celledu personnel intervenant, soit ainsi bafouée, fragilisée et mise en danger parce quetournant au ralenti.Il faut attirer l’attention des Bourgmestres en leur rappelant leurs responsabilitésen matière de sécurité sur leur territoire et en leur faisant comprendre qu’une telleinertie entraînera des coûts supplémentaires afin de pallier le manque d’investissementactuel.MARC GILBERT,PRÉSI<strong>DE</strong>NT <strong>DE</strong> LA FÉDÉRATION <strong>ROYALE</strong><strong><strong>DE</strong>S</strong> <strong>SAPEURS</strong>-<strong>POMPIERS</strong> <strong>DE</strong> BELGIQUE,AILE FRANCOPHONE ET GERMANOPHONE


50Le Sapeur-Pompier Belgen° 2/2008Revue de presseLe journal des sapeurs-pompiers suisses (3/08)Au sommaire de ce mois de mars :– Important incendie en vieille ville de Porrentruy : 70 pompiersmobilisés pour combattre cet incendie frappant un site historiquede la cité des Princes-Évêques.– Violent incendie dans le centre de vile du Locle : un immeuble de5 appartements et deux magasins sont détruits– Le prix Reader’s Digest Pegasus Award pour la deuxième fois :confiance exceptionnelle envers les sapeurs-pompiers suisses– Les feux de cheminée : souvent sous-estimés par les sapeurspompiers– Explosion – Blast : un phénomène dont il faut tenir compte– Production d’énergie par le corps humain : du spaghetti au mouvement– L’assurance, c’est bien ; la prévention, c’est mieux.Le journal des sapeurs-pompiers suisses (4/08)Au sommaire de ce mois d’avril :– Une armada de motopompes pour Porrentruy– Secours à personnes : l’intoxication au monoxyde de carbone– Colloque CTIF à Paris : des échanges pour renforcer les coordinations– Le chalet Johnson en flammes à Verbier– Bulle : plus de 70 personnes évacuées lors de l’incendie d’unimmeuble– Canton de Berne : brigade incendies et explosions : qui sont-ils ?Le journal des sapeurs-pompiers suisses (5/08)Au sommaire de ce mois de mai :– Payerne : tout feu tout flamme pour vous accueillir en juin lors desassises annuelles.– Le projet FriFire : toute personne qui appelle le 18 a droit auxmêmes services de la part des sapeurs-pompiers fribourgeois– Neuchâtel : les plongeurs sapeurs-pompiers : heureux comme despoissons dans l’eau !– Cinq nouveaux tonnes-pompes vont renforcer les SDIS Vaudois– Prometheus : un logiciel pour connaître l’évolution des feux deforêts

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