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Vendredi ou la vie sauvage - Decitre

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Extrait distribué par Gallimard JeunesseExtrait de <strong>la</strong> publication


Extrait de <strong>la</strong> publication


Collection dirigée par Jean-Philippe Arr<strong>ou</strong>-VignodP<strong>ou</strong>r en savoir plus :http://www.cercle-enseignement.frLa première édition de ce texte en Folio Junior était illustréepar des dessins de Georges Lemoine.© Éditions F<strong>la</strong>mmarion, 1971, p<strong>ou</strong>r <strong>la</strong> première édition en album illustré© Éditions Gallimard Jeunesse, 2012, p<strong>ou</strong>r <strong>la</strong> présente éditionExtrait de <strong>la</strong> publication


Extrait distribué par Gallimard JeunesseMichel T<strong>ou</strong>rnier<strong>Vendredi</strong><strong>ou</strong> <strong>la</strong> <strong>vie</strong> <strong>sauvage</strong>D’après <strong>Vendredi</strong> <strong>ou</strong> les limbes du Pacifique (Gallimard)Illustrations de Jean-C<strong>la</strong>ude GöttingCarnet de lecture parNathalie RivièreGallimard Jeunesse


Extrait de <strong>la</strong> publicationp<strong>ou</strong>r Laurent


Extrait distribué par Gallimard Jeunesse1À <strong>la</strong> fin de l’après-midi du 29 septembre 1759, leciel noircit t<strong>ou</strong>t à c<strong>ou</strong>p dans <strong>la</strong> région de l’archipelJuan Fernandez, à six cents kilomètres environ au<strong>la</strong>rge des côtes du Chili. L’équipage de La Virginie serassemb<strong>la</strong> sur le pont p<strong>ou</strong>r voir les petites f<strong>la</strong>mmes quis’allumaient à l’extrémité des mâts et des vergues dunavire. C’était des feux Saint-Elme, un phénomènedû à l’électricité atmosphérique et qui annonce unviolent orage. Heureusement, La Virginie sur <strong>la</strong>quellevoyageait Robinson n’avait rien à craindre, même de<strong>la</strong> plus forte tempête. C’était une galiote hol<strong>la</strong>ndaise,un bateau plutôt rond, avec une mâture assez basse,donc l<strong>ou</strong>rd et peu rapide, mais d’une stabilité extraordinairepar mauvais temps. Aussi le soir, lorsque lecapitaine van Deyssel vit un c<strong>ou</strong>p de vent faire éc<strong>la</strong>terl’une des voiles, comme un ballon, il ordonna à seshommes de replier les autres voiles et de s’enfermeravec lui à l’intérieur, en attendant que ça se passe. Leseul danger qui était à craindre, c’était des récifs <strong>ou</strong>7


Extrait distribué par Gallimard Jeunessedes bancs de sable, mais <strong>la</strong> carte n’indiquait rien de cegenre, et il semb<strong>la</strong>it que La Virginie p<strong>ou</strong>vait fuir s<strong>ou</strong>s<strong>la</strong> tempête pendant des centaines de kilomètres sansrien rencontrer.Aussi le capitaine et Robinson j<strong>ou</strong>aient-ils auxcartes tranquillement pendant qu’au-dehors l’<strong>ou</strong>raganse déchaînait. On était au milieu du xviii e siècle,alors que beauc<strong>ou</strong>p d’Européens – principalement desAng<strong>la</strong>is – al<strong>la</strong>ient s’installer en Amérique p<strong>ou</strong>r fairefortune. Robinson avait <strong>la</strong>issé à York sa femme et sesdeux enfants, p<strong>ou</strong>r explorer l’Amérique du Sud et voirs’il ne p<strong>ou</strong>rrait pas organiser des échanges commerciauxfructueux entre sa patrie et le Chili. Quelquessemaines plus tôt, La Virginie avait cont<strong>ou</strong>rné le continentaméricain en passant bravement le terrible capHorn. Maintenant, elle remontait vers Valparaiso oùRobinson v<strong>ou</strong><strong>la</strong>it débarquer.– Ne croyez-v<strong>ou</strong>s pas que cette tempête va beauc<strong>ou</strong>pretarder notre arrivée au Chili ? demanda-t-il aucapitaine en battant les cartes.Le capitaine le regarda avec un petit s<strong>ou</strong>rire ironiqueen caressant son verre de genièvre, son alcoolpréféré. Il avait beauc<strong>ou</strong>p plus d’expérience queRobinson et se moquait s<strong>ou</strong>vent de son impatiencede jeune homme.– Quand on entreprend un voyage comme celuique v<strong>ou</strong>s faites, lui dit-il après avoir tiré une b<strong>ou</strong>fféede sa pipe, on part quand on le veut, mais on arrivequand Dieu le veut.8Extrait de <strong>la</strong> publication


Extrait distribué par Gallimard JeunessePuis il déb<strong>ou</strong>cha un tonnelet de bois où il gardaitson tabac, et il y glissa sa longue pipe de porce<strong>la</strong>ine.– Ainsi, expliqua-t-il, elle est à l’abri des chocs etelle s’imprègne de l’odeur mielleuse du tabac.Il referma son tonnelet à tabac et se <strong>la</strong>issa allerparesseusement en arrière.– Voyez-v<strong>ou</strong>s, dit-il, l’avantage des tempêtes, c’estqu’elles v<strong>ou</strong>s libèrent de t<strong>ou</strong>t s<strong>ou</strong>ci. Contre les élémentsdéchaînés, il n’y a rien à faire. Alors on ne faitrien. On s’en remet au destin.À ce moment-là, le fanal suspendu à une chaînequi éc<strong>la</strong>irait <strong>la</strong> cabine accomplit un violent arc decercle et éc<strong>la</strong>ta contre le p<strong>la</strong>fond. Avant que l’obscuritétotale se fasse, Robinson eut encore le tempsde voir le capitaine plonger <strong>la</strong> tête <strong>la</strong> première pardessus<strong>la</strong> table. Robinson se leva et se dirigea vers<strong>la</strong> porte. Un c<strong>ou</strong>rant d’air lui apprit qu’il n’y avaitplus de porte. Ce qu’il y avait de plus terrifiant aprèsle tangage et le r<strong>ou</strong>lis qui duraient depuis plusieursj<strong>ou</strong>rs, c’était que le navire ne b<strong>ou</strong>geait plus du t<strong>ou</strong>t.Il devait être bloqué sur un banc de sable <strong>ou</strong> sur desrécifs. Dans <strong>la</strong> vague lueur de <strong>la</strong> pleine lune ba<strong>la</strong>yéepar des nuages, Robinson distingua sur le pont ungr<strong>ou</strong>pe d’hommes qui s’efforçaient de mettre à l’eauun canot de sauvetage. Il se dirigeait vers eux p<strong>ou</strong>r lesaider, quand un choc formidable ébran<strong>la</strong> le navire.Aussitôt après, une vague gigantesque cr<strong>ou</strong><strong>la</strong> sur lepont et ba<strong>la</strong>ya t<strong>ou</strong>t ce qui s’y tr<strong>ou</strong>vait, les hommescomme le matériel.9Extrait de <strong>la</strong> publication


Extrait distribué par Gallimard JeunesseExtrait de <strong>la</strong> publication


2Lorsque Robinson reprit connaissance, il était c<strong>ou</strong>ché,<strong>la</strong> figure dans le sable. Une vague défer<strong>la</strong> sur <strong>la</strong>grève m<strong>ou</strong>illée et vint lui lécher les pieds. Il se <strong>la</strong>issar<strong>ou</strong>ler sur le dos. Des m<strong>ou</strong>ettes noires et b<strong>la</strong>nchest<strong>ou</strong>rnoyaient dans le ciel redevenu bleu après <strong>la</strong> tempête.Robinson s’assit avec effort et ressentit unevive d<strong>ou</strong>leur à l’épaule gauche. La p<strong>la</strong>ge était jonchéede poissons morts, de coquil<strong>la</strong>ges brisés et d’alguesnoires rejetés par les flots. À l’<strong>ou</strong>est, une fa<strong>la</strong>iserocheuse s’avançait dans <strong>la</strong> mer et se prolongeait parune chaîne de récifs. C’était là que se dressait <strong>la</strong> silh<strong>ou</strong>ettede La Virginie avec ses mâts arrachés et sescordages flottant dans le vent.Robinson se leva et fit quelques pas. Il n’était pasblessé, mais son épaule contusionnée continuait à luifaire mal. Comme le soleil commençait à brûler, il se fitune sorte de bonnet en r<strong>ou</strong><strong>la</strong>nt de grandes feuilles quicroissaient au bord du rivage. Puis il ramassa une branchep<strong>ou</strong>r s’en faire une canne et s’enfonça dans <strong>la</strong> forêt.11Extrait de <strong>la</strong> publication


Les troncs des arbres abattus formaient avec lestaillis et les lianes qui pendaient des hautes branchesun enchevêtrement difficile à percer, et s<strong>ou</strong>ventRobinson devait ramper à quatre pattes p<strong>ou</strong>r p<strong>ou</strong>voiravancer. Il n’y avait pas un bruit, et aucun animal nese montrait. Aussi Robinson fut-il bien étonné enapercevant à une centaine de pas <strong>la</strong> silh<strong>ou</strong>ette d’unb<strong>ou</strong>c <strong>sauvage</strong> au poil très long qui se dressait immobile,et qui paraissait l’observer. Lâchant sa canne troplégère, Robinson ramassa une grosse s<strong>ou</strong>che qui p<strong>ou</strong>rraitlui servir de massue. Quand il arriva à proximitédu b<strong>ou</strong>c, l’animal baissa <strong>la</strong> tête et grogna s<strong>ou</strong>rdement.Robinson crut qu’il al<strong>la</strong>it foncer sur lui. Il leva sa massueet l’abattit de t<strong>ou</strong>tes ses forces entre les cornes dub<strong>ou</strong>c. La bête tomba sur les gen<strong>ou</strong>x, puis bascu<strong>la</strong> surle f<strong>la</strong>nc.Après plusieurs heures de marche <strong>la</strong>borieuse,Robinson arriva au pied d’un massif de rochers entassésen désordre. Il déc<strong>ou</strong>vrit l’entrée d’une grotte,ombragée par un cèdre géant ; mais il n’y fit quequelques pas, parce qu’elle était trop profonde p<strong>ou</strong>rp<strong>ou</strong>voir être explorée ce j<strong>ou</strong>r-là. Il préféra esca<strong>la</strong>derles rochers, afin d’embrasser une vaste étendue duregard. C’est ainsi, deb<strong>ou</strong>t sur le sommet du plus hautrocher, qu’il constata que <strong>la</strong> mer cernait de t<strong>ou</strong>s côtés<strong>la</strong> terre où il se tr<strong>ou</strong>vait et qu’aucune trace d’habitationn’était visible ; il était donc sur une île déserte.Il s’expliqua ainsi l’immobilité du b<strong>ou</strong>c qu’il avaitassommé. Les animaux <strong>sauvage</strong>s qui n’ont jamais vu12Extrait de <strong>la</strong> publication


Extrait distribué par Gallimard Jeunesse3Réveillé par les premiers rayons du soleil levant,Robinson commença à redescendre vers le rivaged’où il était parti <strong>la</strong> veille. Il sautait de rocher enrocher et de tronc en tronc, de talus en talus et des<strong>ou</strong>che en s<strong>ou</strong>che, et il y tr<strong>ou</strong>vait un certain p<strong>la</strong>isirparce qu’il se sentait frais et dispos après une bonnenuit de sommeil. En somme sa situation était loind’être désespérée. Certes, cette île était apparemmentdéserte. Mais ce<strong>la</strong> ne va<strong>la</strong>it-il pas mieux quesi elle avait été peuplée de cannibales ? En <strong>ou</strong>tre elleparaissait assez accueil<strong>la</strong>nte avec sa belle p<strong>la</strong>ge aunord, des prairies très humides et sans d<strong>ou</strong>te marécageusesà l’est, sa grande forêt à l’<strong>ou</strong>est, et, en soncentre, ce massif rocheux que perçait une grotte mystérieuseet qui offrait un point de vue magnifique surt<strong>ou</strong>t l’horizon. Il en était là de ses réflexions quand i<strong>la</strong>perçut au milieu de <strong>la</strong> piste, qu’il avait sui<strong>vie</strong> <strong>la</strong> veille,le cadavre du b<strong>ou</strong>c assommé. Déjà une demi-d<strong>ou</strong>zainede vaut<strong>ou</strong>rs au c<strong>ou</strong> déplumé et au bec crochu se15


Extrait distribué par Gallimard Jeunesselement au <strong>la</strong>rge de l’île. Il est vrai que rien ne p<strong>ou</strong>vaitmieux alerter des matelots de passage que l’épave deLa Virginie t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs p<strong>la</strong>ntée sur son récif ; d’autant plusqu’elle p<strong>ou</strong>vait donner l’espoir d’un riche butin à ceuxqui s’en empareraient.Ces armes, ces <strong>ou</strong>tils, ces provisions que contenait<strong>la</strong> cale du navire, Robinson pensait bien qu’il faudraitqu’il se décide à les sauver avant qu’une n<strong>ou</strong>velletempête ne les emporte. Mais il espérait t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs n’enavoir pas besoin, parce que – pensait-il – un navirene tarderait pas à venir le chercher. Aussi consacraitilt<strong>ou</strong>s ses efforts à installer des signaux sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>geet sur <strong>la</strong> fa<strong>la</strong>ise. À côté du feu t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs allumé sur17Extrait de <strong>la</strong> publication


Extrait distribué par Gallimard Jeunesse<strong>la</strong> grève, il entassa des fagots de branchages et unequantité de varech grâce auxquels il provoquerait destorrents de fumée si une voile pointait à l’horizon.Ensuite, il eut l’idée d’un mât p<strong>la</strong>nté dans le sable,au sommet duquel était posée une perche. L’un desb<strong>ou</strong>ts de cette perche t<strong>ou</strong>chait au sol. En cas d’alerte,Robinson y fixerait un fagot enf<strong>la</strong>mmé, et il le feraitmonter haut dans le ciel en tirant avec une liane surl’autre b<strong>ou</strong>t de <strong>la</strong> perche. Plus tard, il tr<strong>ou</strong>va mieuxencore : sur <strong>la</strong> fa<strong>la</strong>ise se dressait un grand arbre mort,un eucalyptus, dont le tronc était creux. Il b<strong>ou</strong>rra letronc de brindilles et de bûchettes qui – enf<strong>la</strong>mmées –transformeraient vite t<strong>ou</strong>t l’arbre en une immensetorche visible à des kilomètres.Il se n<strong>ou</strong>rrissait au hasard de coquil<strong>la</strong>ges, de racinesde f<strong>ou</strong>gères, de noix de coco, de baies, d’œufs d’oiseauxet de tortues. Le troisième j<strong>ou</strong>r, il jeta loin delui <strong>la</strong> carcasse du b<strong>ou</strong>c qui commençait à sentir. Maisil regretta bientôt ce geste, car les vaut<strong>ou</strong>rs qui s’enrégalèrent ne cessèrent plus désormais de le suivre etde l’épier dans l’attente de n<strong>ou</strong>velles aubaines. Parfois,exaspéré, il les bombardait avec des pierres et desbûches. Alors les sinistres oiseaux s’écartaient paresseusement,mais c’était p<strong>ou</strong>r revenir aussitôt.


Extrait distribué par Gallimard Jeunesse4À <strong>la</strong> fin, Robinson n’en p<strong>ou</strong>vait plus d’attendreen surveil<strong>la</strong>nt l’horizon vide. Il décida d’entreprendre<strong>la</strong> construction d’un bateau assez important p<strong>ou</strong>rrejoindre <strong>la</strong> côte du Chili. P<strong>ou</strong>r ce<strong>la</strong>, il lui fal<strong>la</strong>it des<strong>ou</strong>tils. Il se résigna donc, malgré sa répugnance, àvisiter l’épave de La Virginie p<strong>ou</strong>r en rapporter t<strong>ou</strong>tce qui lui serait utile. Il réunit avec des lianes uned<strong>ou</strong>zaine de rondins en une sorte de radeau, instablecertes, mais cependant utilisable à condition qu’iln’y ait pas de vagues. Une forte perche lui servit àfaire avancer le radeau, car l’eau était peu profondepar marée basse jusqu’aux premiers rochers sur lesquelsil put ensuite prendre appui. Il fit ainsi pardeux fois le t<strong>ou</strong>r de l’épave. Ce qu’on p<strong>ou</strong>vait voirde <strong>la</strong> coque était intact, et elle devait être p<strong>la</strong>ntéesur un récif caché s<strong>ou</strong>s l’eau. Si l’équipage était restéà l’abri de l’entrepont, au lieu de s’exposer sur lepont ba<strong>la</strong>yé par les <strong>la</strong>mes, t<strong>ou</strong>t le monde aurait eu peutêtre<strong>la</strong> <strong>vie</strong> sauve. Le pont était encombré par un tel19Extrait de <strong>la</strong> publication


Extrait distribué par Gallimard JeunesseExtrait de <strong>la</strong> publication


Extrait distribué par Gallimard JeunesseMichel T<strong>ou</strong>rnierL’auteurMichel T<strong>ou</strong>rnier est né en 1924, d’un père gascon et d’unemère b<strong>ou</strong>rguignonne, universitaires et germanistes. Aprèsdes études de droit et de philosophie, il s’oriente vers <strong>la</strong> photographie(il a produit une émission de télévision, Chambrenoire, consacrée aux photographes), puis vers l’édition. Il aimebeauc<strong>ou</strong>p voyager. Il publie son premier roman en 1967,<strong>Vendredi</strong> <strong>ou</strong> les Limbes du Pacifique, c<strong>ou</strong>ronné par le grandprix de l’Académie française, d’après lequel il a écrit par <strong>la</strong>suite <strong>Vendredi</strong> <strong>ou</strong> <strong>la</strong> Vie <strong>sauvage</strong>. Le Roi des Aulnes obtientle prix Gonc<strong>ou</strong>rt en 1970. Dès lors, Michel T<strong>ou</strong>rnier, dansson <strong>vie</strong>ux presbytère de <strong>la</strong> vallée de Chevreuse, se consacreau « métier d’écrivain ».Du même auteur chez Gallimard Jeunessefolio cadetBarbedor, n° 172Pierrot <strong>ou</strong> les Secrets de <strong>la</strong> nuit, n° 205folio juniorBarber<strong>ou</strong>sse, n° 1257L’Aire du muguet, n° 240La C<strong>ou</strong>leuvrine, n° 999Les Contes du médianoche, n° 553Les Rois Mages, n° 280Sept Contes, n° 497éc<strong>ou</strong>tez lirePierrot <strong>ou</strong> les Secrets de <strong>la</strong> nuit<strong>Vendredi</strong> <strong>ou</strong> <strong>la</strong> Vie <strong>sauvage</strong>Extrait de <strong>la</strong> publication


Extrait distribué par Gallimard Jeunesse<strong>Vendredi</strong> <strong>ou</strong> <strong>la</strong> <strong>vie</strong> <strong>sauvage</strong>Michel T<strong>ou</strong>rnierCette édition électronique du livre<strong>Vendredi</strong> <strong>ou</strong> <strong>la</strong> <strong>vie</strong> <strong>sauvage</strong> de Michel T<strong>ou</strong>rniera été réalisée le 18 octobre 2012par les Éditions Gallimard Jeunesse.Elle repose sur l’édition papier du même <strong>ou</strong>vrage(ISBN : 978-2-07-065064-4 - Numéro d’édition : 247530)Code Sodis : N54049 - ISBN : 978-2-07-502767-0Numéro d’édition : 247532Extrait de <strong>la</strong> publication

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