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Nouveau Quartier Urbain - Ville de Montreuil

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CANDIDATURE A L’APPEL A PROJET REGIONAL « NQU »‘M’MONTREUIL/ NOUVEAU QUARTIER URBAINCe dossier a été élaboré en 2009, dans le but <strong>de</strong> rechercher <strong>de</strong>s financementsauprès <strong>de</strong> la Région Ile-<strong>de</strong>-France dans le cadre <strong>de</strong> l’appel à projets « <strong>Nouveau</strong>x <strong>Quartier</strong>s<strong>Urbain</strong>s ». Il a donc été rédigé dans cette optique, en suivant les contraintes du cahier <strong>de</strong>scharges imposé par le Conseil Régional.LA VILLE DE MONTREUIL A AINSI OBTENU 3,44 MILLIONS D’EUROS DESUBVENTIONS POUR LE PROJET LES HAUTS DE MONTREUIL.Cette somme sera utilisée entre 2010 et 2013 pour financer la conduite <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>spréalables mais aussi la mise en oeuvre <strong>de</strong> la plate-forme citoyenne et d’autres actions,qui seront progressivement i<strong>de</strong>ntifiées.En août 2009, date <strong>de</strong> rendu du premier dossier, le projet en était aux premierssta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> réflexion, comme en témoigne le nom provisoire qui lui est alors donné(‘M’MONTREUIL). Nombre <strong>de</strong>s chiffres et affirmations qui s’y trouvent ont <strong>de</strong>puis évolué etcontinueront d’évoluer au cours <strong>de</strong>s 10 à 20 ans que durera le projet, en intégrant lesrésultats du processus <strong>de</strong> participation et l’avancement <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s, affinées quartier parquartier et à l’échelle du projet global.Le dossier complémentaire daté <strong>de</strong> décembre 2009 inclus dans ce fichier pdfmontre les premières évolutions qui font suite aux questions soulevées par la Région à lalecture du premier dossier, à titre d’exemple : nombre <strong>de</strong> logements mis en chantier d’ici2013 (estimation réduite à 800 logements au lieu <strong>de</strong> 1500), esquisse <strong>de</strong> pland’aménagement (p.15 du premier dossier, p.85 du second), etc.De même, le cahier <strong>de</strong>s charges très contraint <strong>de</strong> l’appel à projet imposait <strong>de</strong>donner <strong>de</strong>s chiffres (en nombre <strong>de</strong> m², bilans financiers), qui correspondaient à <strong>de</strong>s projetsbeaucoup plus avancés que celui <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>. Ceux-ci ont donc été estimés, maisdoivent être considérés comme provisoires et évolutifs. La Région a pris acte <strong>de</strong> cettedifficulté et a néanmoins classé les Hauts <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> parmi les meilleurs projets,notamment parce que pris à ses débuts, il était encore largement évolutif.Nous avons souhaité rendre ce dossier complètement public, afin qu’il serve <strong>de</strong>support aux débats engagés <strong>de</strong>puis mars sur ce projet. Nous le considérons donc commeun document <strong>de</strong> travail qui montre une étape <strong>de</strong> la construction du projet et ses premièresévolutions. Nous souhaiterions qu’il soit considéré uniquement comme tel.TOUTES REMARQUES ET QUESTIONS AU SUJET DE CE DOSSIER PEUVENT ETRETRANSMISES VIA LES COMMENTAIRES SUR LE SITE, A L’ADRESSE E-MAILLESHAUTS(AT)MONTREUIL.FR OU PAR COURRIER POSTAL.CONTEXTE / PAGE DE GARDE / MISE EN LIGNE - AOUT 2010


ACTUALISATIONLE PLAN-GUIDE,TEMOIN DES EVOLUTIONS DU PROJETCe plan-gui<strong>de</strong>, déjà téléchargeable <strong>de</strong>puis début 2010, vise à être un support d’échanges et <strong>de</strong> débats.Voici quelques étapes <strong>de</strong> son évolution, dans l’ordre chronologique inversé.Juin 2010Mars 2010CONTEXTE / PAGE DE GARDE / MISE EN LIGNE - AOUT 2010


Décembre 2009Juin 2009CONTEXTE / PAGE DE GARDE / MISE EN LIGNE - AOUT 2010


DOCUMENT DE TRAVAIL


CONTENU DU DOSSIERPARTIE 1PRESENTATION SYNTHETIQUE DU PROJETcahier 1, p.3-151.1 FICHE RESUME p.5-61.2 SYNTHESE DE PRESENTATION DU PROJET p.7-101.3 DOCUMENTS GRAPHIQUES p.11-15PARTIE 2DOSSIER TECHNIQUE DU PROJETcahier 2, p.16-882.1 NOTE TECHNIQUE p.18-482.2 DOCUMENTS GRAPHIQUES p.49-842.3 ELEMENTS DE PROGRAMME, DE BILAN ET ECHEANCIER p.85-88PARTIE 3ELEMENTS FINANCIERScahier 3, p.89-1063.1 PROGRAMME PREVISIONNEL D’OPERATIONS p.91-1003.2 VOLET FINANCIER p.101-1023.3 ECHEANCIER p.103-106PARTIE 4DOCUMENT DE TRAVAILDOSSIER D’ENGAGEMENT DU MAITRE D’OUVRAGEcahier 4, p.107-1174.1 DESCRIPTION DE L’EQUIPE DEDIEE p.109-1134.2 DESCRIPTION ET ORGANISAITON DU PARTENARIAT p.1144.3 ENGAGEMENTS p.115-117PARTIE 5AUTRES DOCUMENTScahier 5, p.121-164PARTIE 6PANNEAUX DE COMMUNICATIONp.165-166


‘M’MONTREUIL/ NOUVEAU QUARTIER URBAINPARTIE 1DOCUMENT DE TRAVAILPRESENTATION SYNTHETIQUEDU PROJET


PARTIE 1‘M’MONTREUIL/ NOUVEAU QUARTIER URBAINPRESENTATION SYNTHETIQUEDU PROJETDOCUMENT DE TRAVAILFICHE RESUME ....................................................................................... 5Nom du projet............................................................................................................................................................ 5Objet du projet .......................................................................................................................................................... 5Site proposé et sa localisation................................................................................................................................. 5I<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> la maîtrise d’ouvrage .................................................................................................................... 6Coordonnées <strong>de</strong> la collectivité publique maître d’ouvrage ................................................................................................................6Chef <strong>de</strong> projet référent NQU ..............................................................................................................................................................6Composition <strong>de</strong> l’équipe-projet ..........................................................................................................................................................6Partenariats recherchés ou déjà mobilisés ........................................................................................................................................6SYNTHESE DE PRESENTATION DU PROJET .................................................. 7Exposé <strong>de</strong>s motivations et objectifs........................................................................................................................ 7Présentation du projet d’aménagement................................................................................................................... 9Description du site .............................................................................................................................................................................9Description du projet ..........................................................................................................................................................................9Aspects méthodologiques et partenariat..........................................................................................................................................10DOCUMENTS GRAPHIQUES...................................................................... 11


PARTIE 1.1FICHE RESUMENom du projet‘M’MONTREUIL fait sonner le « M » <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, pour rappeler que l’évolution d’un quartier faitécho à celle <strong>de</strong> la ville dans son ensemble. Il ne s’agit plus du haut ou du bas mais d’une dynamiquecommune, qui se noue autour d’une zone exemplaire, mais non conçue comme un écoquartier « à part ».Objet du projetDans la quatrième ville d’Ile-<strong>de</strong>-France, en première couronne parisienne, le projet pour le Haut-<strong>Montreuil</strong> vise à inscrire l’ensemble du territoire <strong>de</strong> la ville dans une dynamique <strong>de</strong> cœur d’agglomération. Ilsaisit les opportunités qui s’ouvrent à un territoire aujourd’hui peu <strong>de</strong>nse et mal <strong>de</strong>sservi : la reconquêted’une infrastructure urbaine inutile, l’autoroute A186, et la valorisation d’un espace naturel exceptionnelautour du site classé <strong>de</strong>s murs à pêches. L’arrivée <strong>de</strong> nouveaux transports en commun (T1 et M11)constitue l’occasion d’un développement urbain durable, qui répon<strong>de</strong> aux besoins locaux <strong>de</strong> mobilité et <strong>de</strong>services et aux besoins régionaux <strong>de</strong> production <strong>de</strong> logement et d’intensification <strong>de</strong> la ville. Ces conditionsexceptionnelles poussent la ville à proposer un projet urbain exigeant, écologique et élaboré en partenariat.Exemplaire dans sa conception et dans sa mise en oeuvre, cet écoquartier d’un nouveau type doitréunir opérations innovantes et réhabilitation <strong>de</strong> l’existant, dans le respect <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité locale. Cet ancrageterritorial est la ligne directrice d’un projet qui vise à rétablir l’équilibre urbain entre le Bas et le Haut-<strong>Montreuil</strong>, retisser les liens urbains, physiques, sociaux et symboliques. Il repose sur une utopie partagée :celle d’une ville concentrée autour du tramway, ville compacte, flui<strong>de</strong> et mixte. Une démarche sensible etune mise en œuvre participative et partenariale permettent <strong>de</strong> mettre en synergie les initiatives et <strong>de</strong> rendrevisible les atouts existants. La souplesse et l’évolutivité sont la garantie <strong>de</strong> cette cicatrisation réussie, ainsique l’appropriation par les habitants et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gestion innovants.Le projet représente l’opportunité <strong>de</strong> construire plus <strong>de</strong> 3000 logements à terme, dont la moitié misen chantier avant 2013, ce qui représente 6 600 nouveaux habitants et une <strong>de</strong>nsification <strong>de</strong> 41 nouveauxlogements par hectare. C’est donc un projet stratégique pour la <strong>Ville</strong>, l’agglomération et la Région, à courtcomme à long terme, qui apporte la <strong>de</strong>nsité à proximité <strong>de</strong> transports en commun efficaces.Site proposé et sa localisationLe site proposé n’est ni une terre agricole périphérique, ni un centre-ville <strong>de</strong>nse : il présente leparadoxe d’être un site urbain faiblement attractif à moins <strong>de</strong> trois kilomètres <strong>de</strong> Paris, dans une métropolemondiale. Ce paradoxe n’est pas une fatalité et le territoire comporte <strong>de</strong>s atouts : l’arrivée prochaine duprolongement du tramway T1 et <strong>de</strong> la ligne 11 du métro permettront une mobilité nouvelle, <strong>de</strong>s lieux uniquescomme les murs à pêches ou Mozinor (cité industrielle verticale) fon<strong>de</strong>nt une i<strong>de</strong>ntité urbaine, <strong>de</strong>s usagespartagés et <strong>de</strong>s initiatives citoyennes se multiplient sans acquérir encore <strong>de</strong> véritable visibilité.Le périmètre choisi regroupe plusieurs quartiers, sur une surface <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 160 hectares. Lamunicipalité a en effet souhaité qu’une démarche globale soit mise en place, sur ce qui doit <strong>de</strong>venir un <strong>de</strong>splus grands écoquartiers d’Europe. Le périmètre va donc au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s zones « opérationnelles » classiques,pour s’avancer dans la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s îlots et encourager leur mutation. L’évolution du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie ne peutplus se faire dans <strong>de</strong>s quartiers à part, sous une forme expérimentale, comme dans les premiersécoquartiers. Le site proposé correspond donc au souhait <strong>de</strong> faire la ville durable sur la ville existante,d’organiser une juxtaposition entre le neuf et l’ancien, <strong>de</strong> mutualiser les usages et les services. Troisgran<strong>de</strong>s entités territoriales sont mises en cohérence : l’ex-autoroute A186, démolie et remplacée par uneavenue accueillant le tramway, les murs à pêches (MAP), patrimoine horticole régénéré par <strong>de</strong> nouveauxusages « agriculturels » et le secteur SEDIF, friche <strong>de</strong> service urbain encore partiellement en usage, abritant<strong>de</strong>s réservoirs d’eau potable propriété du Syndicat <strong>de</strong>s Eaux D’Ile-<strong>de</strong>-France.Le projet s’inscrit clairement dans son contexte métropolitain, par les liens qu’il tisse avecl’agglomération et par son programme, visant à créer une nouvelle centralité, voire un nouveau pôle <strong>de</strong>développement <strong>de</strong> l’Est parisien.DOCUMENT DE TRAVAIL1. PRESENTATION SYNTHETIQUE DU PROJET 5


I<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> la maîtrise d’ouvrageCoordonnées <strong>de</strong> la collectivité publique maître d’ouvrage<strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> Téléphone (standard) : 01 48 70 60 00Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> / Place Jean Jaurès93105 <strong>Montreuil</strong> CEDEXLa <strong>Ville</strong> confiera le projet à différents aménageurs, futurs maîtres d’ouvrage délégués. L’étendue dupérimètre nécessitera une division en plusieurs Zones d’Aménagement Concerté (ZAC), préfigurée par lesquatre secteurs présentés dans le dossier : Tram Ouest, MAP, SEDIF et Ruffins.Les élus étudieront l’intérêt communautaire du projet en 2010, date <strong>de</strong> création <strong>de</strong> la communautéd’agglomération réunissant Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, <strong>Montreuil</strong>, Noisy-le-Sec, Pantin, Le Pré-Saint-Gervais et Romainville.Chef <strong>de</strong> projet référent NQUMarie DELHOMMEAUmarie.<strong>de</strong>lhommeau@mairie-montreuil93.frResponsable <strong>de</strong> projet Haut-<strong>Montreuil</strong> – référent NQU Téléphone : 01 48 70 68 99Direction <strong>de</strong> l’Urbanisme et <strong>de</strong> l’Habitat - Service Etu<strong>de</strong>s Fax : 01 48 70 62 00Centre administratif / 65, rue du Capitaine Dreyfus93100 <strong>Montreuil</strong>Composition <strong>de</strong> l’équipe-projetL’équipe-projet s’organise autour d’un noyau (dit équipe-projet resserrée), qui pilote le projet auquotidien, en s’appuyant sur <strong>de</strong>s ressources internes et externes. Ce noyau est composé <strong>de</strong> chargés <strong>de</strong>mission <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> et <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l’équipe d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage en stratégieurbaine. Le chef <strong>de</strong> projet coordonne l’organisation générale du projet et les liens avec le pilotageopérationnel et politique. Les architectes-urbanistes assurent le suivi du contenu, <strong>de</strong> la programmation et duvolet architectural, la chargée <strong>de</strong> mission murs à pêches organise le suivi pour ce secteur, en cohérenceavec le projet et l’expert environnement apporte les éléments concernant le développement durable et lesmétho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> mise en œuvre. Ce nombre restreint assure un pilotage quotidien et une gran<strong>de</strong> réactivité. Lescompétences <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l’équipe-projet sont variées, du suivi <strong>de</strong> projet à la conception urbaine, laprogrammation, avec une bonne connaissance du terrain local.Ce noyau s’appuie sur les services techniques <strong>de</strong> la ville (compétences internes) et travaille enétroite collaboration avec les services techniques <strong>de</strong>s partenaires du projet (compétences externes). Cesrelais permanents permettent d’organiser <strong>de</strong>s réunions à géométrie variable et <strong>de</strong> mobiliser rapi<strong>de</strong>ment lescompétences nécessaires dans un domaine précis.Partenariats recherchés ou déjà mobilisésLa <strong>Ville</strong> donne une place à ses partenaires dans le dispositif <strong>de</strong> pilotage du projet, au sein <strong>de</strong>l’organe décisionnaire qu’est le comité <strong>de</strong> pilotage semestriel. Ces partenaires sont les collectivités localesconcernées (Région, départements, villes voisines et intercommunalité future), les partenaires <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong>transport tramway et métro (STIF, RATP, Conseil Général 93, DDE 93), avec lesquels la <strong>Ville</strong> travaille<strong>de</strong>puis 2002 sur le prolongement du T1, ainsi que les autres partenaires impliqués dans le projet (conventionavec l’EPFIF, propriétaires fonciers tels le Sedif, Chambre <strong>de</strong> Commerce et d’Industrie, etc.).Un conseil scientifique est le garant environnemental et architectural du projet : il réunit experts etprofessionnels internationaux, ainsi que <strong>de</strong>s représentants d’organismes ou associations tels que l’ARENE,l’ARD, l’ADEME, le PUCA, Energie-cités, etc.Les aménageurs, futurs maîtres d’ouvrage délégués, sont <strong>de</strong> futurs partenaires. La <strong>Ville</strong> a doncsouhaité établir un partenariat en amont avec l’un d’eux, la SEM locale MODEV, qui participe à l’estimationfinancière du projet. Le quartier sera divisé en plusieurs ZAC, qui seront confiées à différents aménageurs.Les forces présentes sur le territoire, qu’elles soient économiques, sociales ou culturelles,entreprises, groupements associatifs, institutions marquantes, seront associées en tant que partenaires.Leur mobilisation est la condition d’une coproduction à plusieurs échelles et d’une diversité d’intervenantspour la réussite du projet, que la <strong>Ville</strong> ne pourra pas porter à elle seule.L’ensemble <strong>de</strong> ces partenariats seront organisés par une charte du projet, actant les engagement <strong>de</strong>tous les acteurs du projet, les objectifs environnementaux, sociaux, <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> et permettant un suivi <strong>de</strong> laréalisation.DOCUMENT DE TRAVAIL1. PRESENTATION SYNTHETIQUE DU PROJET 6


PARTIE 1.2SYNTHESE DE PRESENTATION DU PROJETExposé <strong>de</strong>s motivations et objectifsLe projet vise à impulser une nouvelle dynamique au Haut-<strong>Montreuil</strong>, aujourd’hui encorerelativement à l’écart <strong>de</strong>s enjeux métropolitains. Pour répondre à cet objectif, la <strong>Ville</strong> propose un quartierdurable compact, flui<strong>de</strong> et mixte, qui répon<strong>de</strong> aux enjeux sociaux et environnementaux du 21 e siècle.Saisir les opportunités locales et régionales d’intégrer le quartier à la dynamique <strong>de</strong> cœur d’agglomérationSitué à l’articulation entre la ville-centre et sa périphérie, le projet répond à un contexte favorablepour un développement urbain durable : proche <strong>de</strong>s zones d’attraction métropolitaine, il comporte encore<strong>de</strong>s friches urbaines <strong>de</strong> différentes natures, permettant d’envisager un renouvellement important <strong>de</strong> ceterritoire peu <strong>de</strong>nse, à la faveur <strong>de</strong> l’arrivée <strong>de</strong> nouveaux transports en commun efficaces (T1 et M11),portant une offre <strong>de</strong> mobilité nouvelle.Dans ces conditions renouvelées, le quartier a vocation à s’intégrer à la dynamique <strong>de</strong> cœurd’agglomération dans laquelle <strong>Montreuil</strong> s’inscrit. La <strong>Ville</strong> souhaite donc se donner les moyens d’impulser unprojet exigeant et ambitieux pour un rééquilibrage urbain qui est au cœur <strong>de</strong> sa politique urbaine, sociale etéconomique. L’enjeu est <strong>de</strong> mener un développement significatif, avec un objectif <strong>de</strong> 3000 logements sur leprojet et <strong>de</strong>s filières économiques nouvelles, en catalysant les initiatives locales pour respecter l’i<strong>de</strong>ntitépropre à chaque quartier.Remplir les fonctions d’une périphérie proche <strong>de</strong> la métropolePartie prenante <strong>de</strong> l’Ile-<strong>de</strong>-France, le quartier doit remplir les fonctions nécessaires aufonctionnement urbain régional, compte tenu <strong>de</strong> son positionnement géographique charnière. Il participe à lacroissance humaine <strong>de</strong> la région : les nouveaux logements contribuent à résorber un besoin prégnant et lesemplois permettant une meilleure proximité domicile-travail.Un maillage <strong>de</strong> centralités sert <strong>de</strong> support à cette intensification <strong>de</strong>s fonctions : <strong>de</strong>s pôlesintermodaux sont pensés selon une intensité métropolitaine (Mozinor, place du marché <strong>de</strong>s Ruffins etsecteur SEDIF), avec <strong>de</strong>s services associés (logistique) autour <strong>de</strong> nœuds <strong>de</strong> transports en commun etd’équipements à large rayonnement. Ce sont également les pôles commerciaux majeurs du quartier, avec<strong>de</strong>s marchés encourageant les cycles courts et les productions locales. A ce maillage s’ajoutent <strong>de</strong>scentralités <strong>de</strong> proximité au cœur <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong>s quartiers, associées à <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> mobilité décentralisés.Les filières économiques sont également un facteur d’intensification, avec <strong>de</strong>ux écofilières -l’écoconstruction et les sciences du vivant - et le développement <strong>de</strong> la filière arts et communication déjàimplantée à <strong>Montreuil</strong>. Ces activités sont adossées à une offre <strong>de</strong> formation et d’apprentissage, <strong>de</strong>slaboratoires <strong>de</strong> recherche (dont le Conservatoire Botanique envisagé dans les MAP) et s’appuient sur <strong>de</strong>grands projets phares : la reconversion <strong>de</strong> Mozinor et le pôle campus autour du carrefour Théophile Sueur(IUT existant). De grands équipements métropolitains viennent compléter ces facteurs d’attractivité : le site<strong>de</strong> découverte du patrimoine <strong>de</strong>s murs à pêches, le parc aquatique écologique <strong>de</strong> plein air prévu pour 2013et le « parcabout » inauguré en juin 2009.Le projet s’inscrit donc pleinement dans le contexte d’agglomération et <strong>de</strong> la métropole parisienne etpeut <strong>de</strong>venir un pôle majeur <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’Est parisien. Il s’efforce d’apporter une réponse auxbesoins métropolitains : participer à résorber la crise du logement en produisant 3000 logements à terme surle périmètre du projet, <strong>de</strong> l’habitat social et <strong>de</strong> l’habitat adapté, préserver <strong>de</strong>s espaces ouverts et <strong>de</strong>s terresagricoles, tout en construisant la ville durable sur la ville existante pour lutter contre l’étalement urbain.DOCUMENT DE TRAVAILProposer une écologie quotidienne et concrèteLa <strong>Ville</strong> présente un projet exemplaire et innovant en développement durable, qui propose uneécologie concrète, mise en œuvre dans l’ensemble <strong>de</strong>s domaines. Une qualité énergétique maximum estrecherchée pour le bâti, avec <strong>de</strong>s bâtiments à énergie positive, en avance sur la législation. Le projet pren<strong>de</strong>n compte les coûts globaux et favorise une conception à l’écoute <strong>de</strong>s usagers et <strong>de</strong>s matériaux« rustiques » limitant les coûts d’entretien. L’implantation d’une filière d’écoconstruction répond aux besoins<strong>de</strong>s nombreux quartiers durables d’Ile-<strong>de</strong>-France.Le développement durable passe au quotidien par <strong>de</strong> nouvelles façon <strong>de</strong> vivre la ville. Lasensibilisation et l’accompagnement aux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gestion nouveaux (énergie, etc.) sont partie prenante duprocessus menant à la ville durable : l’appropriation par ses habitants est la condition <strong>de</strong> choix soutenables1. PRESENTATION SYNTHETIQUE DU PROJET 7


pérennes. Des circuits courts et une économie locale, sociale et solidaire, limitent les besoins en mobilité eten ressources, et révèlent les initiatives existantes plutôt que <strong>de</strong> décréter <strong>de</strong>s innovations déterritorialisées.Ce renforcement majeur <strong>de</strong> la politique environnementale, s’écrit également dans tous les aspects<strong>de</strong> la ville durable : compacité, fluidité et mixité, le quartier adopte <strong>de</strong>s critères environnementauxspécifiques, exigeants et quantifiables, qui permettent une évaluation outillée du projet.Ecrire la compacité à l’échelle <strong>de</strong> la villeDans le projet, les espaces libérés <strong>de</strong> friches urbaines sont occupés par <strong>de</strong>s opérations nouvelles<strong>de</strong>nses, comportant un nombre important <strong>de</strong> logements, conformément aux objectifs <strong>de</strong> la conventiond’équilibre habitat-activités, une diversité <strong>de</strong> typologie et accueillant <strong>de</strong>s activités économiques créatricesd’emploi. Ces <strong>de</strong>ux facteurs contribuent à la <strong>de</strong>nsité humaine visée par le SDRIF, particulièrement en prochecouronne. Cette action sur les constructions nouvelles est complétée par une <strong>de</strong>nsification du diffus, grâceau Plan Local d’Urbanisme en cours d’élaboration. Les opérations d’aménagement englobent la profon<strong>de</strong>ur<strong>de</strong>s îlots pour encourager cette mutation d’initiative privée.Les espaces publics du projet sont resserrés autour <strong>de</strong>s transports en commun, démarchepréservant une bonne habitabilité car elle est couplée à une optimisation et une sécurisation <strong>de</strong>s voiries, à lamise en place <strong>de</strong> places d’envergures et à un réseau <strong>de</strong> jardins (privés, jardins partagés, jardins familiaux),<strong>de</strong> squares et à un grand espace ouvert à vocation agricole, les murs à pêches.Engendrer une mixité fonctionnelle et une mixité sociale par la programmationLa mixité, traduite dans la programmation, passe par une mixité fonctionnelle et une mixité sociale.La juxtaposition <strong>de</strong>s fonctions s’oppose au zoning, particulièrement rési<strong>de</strong>ntiel et <strong>de</strong>s zones industrielles, quia beaucoup marqué l’histoire du quartier. La mixité fonctionnelle est donc introduite dans tous lesprogrammes, à l’échelle du quartier, <strong>de</strong> l’îlot et <strong>de</strong>s bâtiments. Le projet prévoit ainsi 45% <strong>de</strong> logements, 30%<strong>de</strong> locaux artisanaux, commerces et bureaux, 15% d’équipements collectifs et 10% d’activités <strong>de</strong> typesecondaire. Des locaux commerciaux, pour PME ou pour <strong>de</strong>s services sont prévus en rez-<strong>de</strong>-chaussée et lasuperposition <strong>de</strong>s programmations d’habitat et <strong>de</strong> bureaux est envisagée. La mixité sociale est encouragée,en visant un rééquilibrage à l’échelle <strong>de</strong> la ville, avec 35% <strong>de</strong> logement social dans chaque quartier,l’approche dans le neuf est donc différenciée selon les secteurs, avec moins <strong>de</strong> nouveaux logementssociaux là où ils sont déjà majoritaires. Le mélange <strong>de</strong>s populations est favorisé, avec une programmationd’habitat adapté par petites unités (tsiganes), un <strong>de</strong>sserrement <strong>de</strong>s foyers <strong>de</strong> travailleurs migrants, <strong>de</strong>séchanges intergénérationnels et <strong>de</strong>s services partagés. L’offre d’emploi et <strong>de</strong> formation est diversifiée enpréservant <strong>de</strong>s emplois faiblement qualifiés et en encourageant un déploiement <strong>de</strong>s entreprises à fortevaleur ajoutée et <strong>de</strong>s professionnels créatifs déjà implantés à <strong>Montreuil</strong>.Fluidifier la ville durable dans une mobilité nouvelleLa ville durable est aussi une ville flui<strong>de</strong>, où une mobilité nouvelle est encouragée. Lesdéplacements doux sont facilités, avec une <strong>de</strong>sserte piétonne et cycles par <strong>de</strong> nouveaux passages etchemins, <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong> rencontre que sont les « rues vertes », généralisées à l’échelle du quartier, et <strong>de</strong>sservices <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> qualité (centrales <strong>de</strong> mobilité, réparation et petite maintenance <strong>de</strong>s vélos, stationnementgardienné). La ville est progressivement libérée <strong>de</strong> la voiture : la <strong>de</strong>sserte locale passe intégralement enzone 30 (en cours dans tout <strong>Montreuil</strong>), le stationnement sur voirie est supprimé dans le nouveau quartier,hors livraisons, dépose-minute et personnes à mobilité réduite. Le stationnement n’est plus organisé à laparcelle, mais dans <strong>de</strong>s parkings mutualisés, pour optimiser les usages et l’espace. C’est un nouveau mo<strong>de</strong><strong>de</strong> vie qui prend sens petit à petit, au fur et à mesure <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> la <strong>de</strong>sserte en transports encommun, qui est la colonne vertébrale du quartier. La ville est aussi flui<strong>de</strong> pour les autres espèces animaleset végétales, avec une place <strong>de</strong> la nature dans la conception <strong>de</strong>s espaces publics (plantations sauvages oupar les habitants) et <strong>de</strong>s continuités écologiques entre les espaces naturels riches que compte la ville.DOCUMENT DE TRAVAILUn phasage réaliste pour un projet cohérent du court au long termeLe projet <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> ampleur s'étend sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 10 à 20 ans, avec <strong>de</strong>s opérations phaséesen fonction <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> mise en place du prolongement du tramway T1. Une restructuration profon<strong>de</strong> esten effet nécessaire pour remettre la ville à niveau là où passait l’autoroute. Un équilibre dans le temps estrecherché, avec une mise en marche du projet à court terme, visant la mise en chantier <strong>de</strong> 1500 logementsavant 2013. Le secteur SEDIF est le principal contributeur <strong>de</strong> cette première phase, ainsi que les MAP, dontle projet agricole et certains bâtis sont réalisés avant 2015. Autour du tramway, le long <strong>de</strong> l’ancienneautoroute, la rive Nord au niveau du terrain naturelle peut être mise en travaux concomitamment à l’arrivéedu tramway (suite à la validation <strong>de</strong> l’avant-projet calant le tracé du tramway), alors que la rive Sud fait partie<strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième phase. Le secteur Ruffins, autour du carrefour Théophile Sueur, voit ses voiries largementmodifiées, et est donc également prévu dans un <strong>de</strong>uxième temps.1. PRESENTATION SYNTHETIQUE DU PROJET 8


Présentation du projet d’aménagementDescription du siteLe site <strong>de</strong> 160 hectares environ, est situé dans le Haut-<strong>Montreuil</strong>, à moins <strong>de</strong> trois kilomètres <strong>de</strong>Paris, et présente <strong>de</strong>s opportunités liées à <strong>de</strong>s délaissés urbains pour une « croissance interne » et àl’arrivée <strong>de</strong> transports en commun pour une « croissance externe », le T1 et le M11 créant un axe majeurreliant le quartier à la banlieue et à la ville-centre. Le site présente donc un potentiel pour renforcer lesbassins <strong>de</strong> vie, le bassin d’emploi et l’attraction métropolitaine, autour <strong>de</strong> trois gran<strong>de</strong>s entités issuesd’histoires urbaines différentes.Le quartier SEDIF-BoissièreIl s’articule autour <strong>de</strong>s 3,9 hectares occupés par <strong>de</strong>s réservoirs d’eau potable du Syndicat <strong>de</strong>s EauxD’Ile-<strong>de</strong>-France. Trois d’entre eux, <strong>de</strong> forme circulaire, d’une dizaine <strong>de</strong> mètres <strong>de</strong> haut sont aujourd’hui enservice, tandis que <strong>de</strong>ux anciens réservoirs rectangulaires ont été démolis en 2008. Un système <strong>de</strong> jachèreest mis en place pour réserver l’espace <strong>de</strong>stiné à la construction d’un nouveau réservoir <strong>de</strong> 90 000 m 3 àl’horizon <strong>de</strong> 20 ou 30 ans. L’espace réservé pour le fonctionnement <strong>de</strong> ce service urbain a été jusqu’ici trèslarge et le souhait est donc <strong>de</strong> reconquérir les terrains délaissés pour les intégrer à la ville. Ceci implique ledéplacement <strong>de</strong> terrains <strong>de</strong> sports, l’acquisition <strong>de</strong> quelques pavillons privés et d’un grand terrain privé enfriche situé sur l’emplacement <strong>de</strong>s réservoirs futurs. On pourrait donc caractériser ce secteur <strong>de</strong> friche <strong>de</strong>services urbains, bien que la situation soit <strong>de</strong> fait plus complexe.Le quartier « Tram Ouest »L’autoroute A186, construite dans les années 1960, <strong>de</strong>vait relier l’A3 à l’A86, situées au frontièresNord-Ouest et Est <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>. La portion réalisée isole donc littéralement le Nord-Est <strong>de</strong> la ville et traverseen tranchée le territoire résiduel horticole <strong>de</strong>s murs à pêches. Jamais achevée, elle joue aujourd’hui un rôleparadoxal, attirant à <strong>Montreuil</strong> <strong>de</strong>s activités dépendant totalement <strong>de</strong> cette liaison rapi<strong>de</strong> vers Paris et laprovince et séparant physiquement <strong>de</strong>s quartiers. L’objectif est <strong>de</strong> reconquérir l’infrastructure autoroutière àdémolir, ses superstructures, ses talus et ses tranchées, pour retrouver un profil urbain en passant d’unelargeur <strong>de</strong> 100m environ à une avenue <strong>de</strong> 30 mètres <strong>de</strong>sservie par le tramway. Ce nivellement pousse àprogrammer les constructions <strong>de</strong> ce secteur en <strong>de</strong>uxième phase du projet.Le quartier <strong>de</strong>s murs à pêchesDans les murs à pêches, il s’agit <strong>de</strong> préserver le patrimoine et le paysage, <strong>de</strong> régénérer <strong>de</strong>s terrescultivées en ville et renouveler un système économique d’agriculture en milieu urbain. Il faut donner un sensà cet héritage horticole et agricole, trouver une nouvelle forme d’agriculture qui préserve le paysage parl’usage. L’enjeu est aussi <strong>de</strong> faire découvrir ce patrimoine et <strong>de</strong> tisser les liens avec la ville sans dénaturer lelieu, en conciliant <strong>de</strong>nsification et paysage <strong>de</strong>s murs.Le quartier <strong>de</strong>s Ruffins (et le carrefour Théophile Sueur)L’enjeu est <strong>de</strong> restructurer ce lieu d’articulation entre la route <strong>de</strong>s Forts et la pente <strong>de</strong>s Ruffins (endirection <strong>de</strong> Val-<strong>de</strong>-Fontenay). Bordé <strong>de</strong> grands ensembles, il s’agit <strong>de</strong> resserrer l’espace public pour unemeilleure lisibilité, tout en dégageant l’accès au parc Montreau. La place du marché <strong>de</strong>s Ruffins tient doncun rôle majeur dans cette restructuration et est le cœur <strong>de</strong> la vie du quartier. C’est aussi là que se noue larelation entre les murs à pêches, les grands ensembles et les quartiers pavillonnaires.Perspectives foncièresElles sont favorables à la réalisation du quartier : la maîtrise publique est <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 35%, en raisondu déclassement <strong>de</strong> l’emprise autoroutière et d’emplacement réservés qui gelaient toute mutation. Lesprojets urbains précé<strong>de</strong>nts dans les murs à pêches et autour <strong>de</strong> l’avenue du tramway ont conduit à engagerl’acquisition publique (<strong>Ville</strong>, Conseil Général) et un périmètre d’étu<strong>de</strong> a été instauré pour permettre <strong>de</strong>ssursis à statuer sur les permis <strong>de</strong> construire risquant <strong>de</strong> compromettre le projet urbain. Cette situationpermet d’envisager une mise en œuvre à court terme, partout où il est possible <strong>de</strong> construire sans attendreles travaux <strong>de</strong> l’avenue du tramway. Une convention avec l’EPFif sera établie avant fin 2009 pour les sitesopérationnels en première phase.DOCUMENT DE TRAVAILDescription du projetUne stratégie durable pour une utopie partagéeLe projet se compose autour <strong>de</strong> la stratégie d’une ville concentrée autour du tramway, qui répare lafracture urbaine, avec une i<strong>de</strong>ntité-force autour <strong>de</strong> lieux fondateurs : les murs à pêches, espace <strong>de</strong>patrimoine régénéré, Mozinor, cité industrielle verticale unique reconvertie, et les grands ensembles, habitatsocial stigmatisé réintégré à la ville. Cet ancrage territorial sert <strong>de</strong> ligne directrice au respect <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntitélocale. L’ambition est d’apporter une réponse rapi<strong>de</strong> aux besoins <strong>de</strong> proximité, mais aussi <strong>de</strong> faire émergerune vision à long terme, cohérente avec les objectifs <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>, <strong>de</strong> l’agglomération et <strong>de</strong> la Région.1. PRESENTATION SYNTHETIQUE DU PROJET 9


Il est nécessaire pour cela <strong>de</strong> mettre en synergie les projets et <strong>de</strong> mobiliser les énergies, afind’explorer <strong>de</strong>s champs nouveaux et d’innover ensemble au futur. La <strong>Ville</strong> promeut une liberté <strong>de</strong> projet,d’initiative et une règle du jeu ouverte. La diversité <strong>de</strong>s échelles, <strong>de</strong>s programmes et <strong>de</strong>s intervenantspermet une association et une juxtaposition entre le neuf et l’existant. Pour y arriver le projet adopte uncaractère « pilote », qui substitue un contrat sur mesure à la norme universelle.Un programme ambitieux répondant aux objectifs du projetLe programme envisagé comporte 3 000 logements créés à terme, 250 000 m² d’activités et 75 000m² d’équipements. Il apporte une <strong>de</strong>nsité supplémentaire <strong>de</strong> 41 nouveaux logements par hectare. Lesopérations nouvelles sur <strong>de</strong>s terrains vi<strong>de</strong>s du SEDIF ont une <strong>de</strong>nsité moyenne <strong>de</strong> 85 logements à l’hectare,pour une <strong>de</strong>nsité construite à la parcelle (COS) <strong>de</strong> 2. Ailleurs, la <strong>de</strong>nsité s’adapte à l’existant et à la proximité<strong>de</strong>s nœuds <strong>de</strong> transport. Le projet apporte donc une véritable compacité à un territoire aujourd’hui peu<strong>de</strong>nse. La mixité est mise en œuvre à l’échelle du quartier, avec une suppression complète du zoning, et unemixité à l’échelle <strong>de</strong> l’îlot et <strong>de</strong>s opérations, avec <strong>de</strong>s locaux d’activités (PME, commerces, services,artisans) en RDC <strong>de</strong>s logements. Logements sociaux et privés sont réunis dans <strong>de</strong>s opérations socialementmixtes, avec un objectif <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> 40% <strong>de</strong> logements sociaux. Les stationnements sont prévus <strong>de</strong>manière mutualisée pour les différentes fonctions urbaines. Enfin, le projet valorise <strong>de</strong>s espaces ouverts,dont les murs à pêches, intégrés aux fonctions urbaines grâce à un projet « agriculturel », dédié à laproduction <strong>de</strong> proximité, à la recherche et à l’innovation et la découverte du patrimoine et du paysage. Lesespaces publics sont resserrés, optimisés et traités avec une démarche qualitative et participative. Lesaspects environnementaux sont pris en compte dans la conception du quartier (mixité, transports) et àl’échelle <strong>de</strong>s bâtiments, grâce à une nouvelle architecture innovante et économe en énergie, pour unnouveau mo<strong>de</strong> d’habiter qui intègre la flexibilité, la relation à l’extérieur, la qualité d’usage et les solidarités.Un phasage réalisteCe projet sur le long terme permet néanmoins <strong>de</strong>s avancées significatives dès 2013, avec laréalisation <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> la programmation en logement et <strong>de</strong> nouveaux espaces d’activités et équipementscollectifs. Cette ouverture <strong>de</strong> chantier significative est permise par la disponibilité foncière <strong>de</strong>s partenaires,l’engagement dans le projet transport du T1 avec le STIF et la RATP et la mise en place d’une stratégie <strong>de</strong>ville « pilote » dérogatoire à certaines règles, permettant <strong>de</strong> pousser plus loin l’innovation, pour les solutionstechniques, comme pour les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> portage <strong>de</strong>s opérations.Aspects méthodologiques et partenariatUne démarche durable, sensible et économeLe projet vise à changer la ville vers un nouveau mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie, mais sans bouleversement, sansagressivité. Au contraire, c’est par une mise en synergie, une révélation <strong>de</strong>s potentiels et <strong>de</strong>s usages, qu’ilreconstitue la ville au plus proche <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntités locales (ex : pas <strong>de</strong> boulevard urbain uniforme). Il ne doit pascréer une nouvelle plaie en voulant soigner la blessure ancienne : ne pas répéter l’erreur <strong>de</strong> l’autoroute,projet rigi<strong>de</strong> qui taille dans le vif <strong>de</strong>s tissus, et donc faire en tenant compte du lieu, <strong>de</strong>s usages et <strong>de</strong>spersonnes. Pour cela le projet fait émerger ce qui est déjà là, une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> petitesressources humaines, sociales et paysagères. Il les met en tension, rend visibles les usages, les lieux <strong>de</strong>rencontre, les espaces vécus, coins <strong>de</strong> nature appropriés, <strong>de</strong>s lieux qui aujourd’hui sont <strong>de</strong>s espacesrésiduels, <strong>de</strong>s territoires infranchissables. Il fait voir ces richesses et estompe une stigmatisation réductrice.La qualité du projet provient <strong>de</strong>s qualités du territoire, d’une sorte <strong>de</strong> maïeutique urbaine qui met envaleur l’existant. La démarche est donc généralisable pour l’ensemble <strong>de</strong> la ville, car elle n’apporte pas unesolution unique, mais s’ouvre vers l’existant, en fait la matière du futur. Le projet fixe néanmoins <strong>de</strong>s objectifssociaux et environnementaux quantifiables qui complètent cette démarche sensible.Une métho<strong>de</strong> participative et partenarialeElle utilise <strong>de</strong>s déclencheurs, <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> mobilisation d’investisseurs et d’opérateurs innovants,compétents et imaginatifs. Le projet se rattache à <strong>de</strong>s réseaux locaux, européens et internationaux, grâce àun comité <strong>de</strong> pilotage partenarial, un conseil scientifique international et une plate-forme <strong>de</strong> participation etd’initiative citoyenne. Une charte permet <strong>de</strong> garantir le respect partagé <strong>de</strong>s objectifs.L’implication <strong>de</strong>s citoyens est un élément-clé <strong>de</strong> la réussite du projet, grâce à la plate-forme <strong>de</strong>participation et d’initiative. Les représentants qui y siègent (associations locales, d’usagers <strong>de</strong>s transports,conseils <strong>de</strong> quartiers) sont <strong>de</strong>s partenaires à part entière. Cette démarche participative est déjà entamée,grâce à la commission extramunicipale sur les murs à pêches qui s’est réunie d’octobre 2008 à mars 2009.Des outils à la hauteur du projetIls encouragent <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> la ville évolutives et flexibles, réversibles.L’évaluation en continu permet d’apprendre en faisant. Une équipe projet réactive, compétente et en relationconstante avec la décision pilote le projet au quotidien. Le suivi est également assuré par <strong>de</strong>s instances <strong>de</strong>pilotage outillées, dotées <strong>de</strong> moyens d’impulsion et <strong>de</strong> fonctionnement.DOCUMENT DE TRAVAIL1. PRESENTATION SYNTHETIQUE DU PROJET 10


PARTIE 1.3DOCUMENTS GRAPHIQUESDOCUMENT DE TRAVAIL1. PRESENTATION SYNTHETIQUE DU PROJET 11


DOCUMENT DE TRAVAILPlan <strong>de</strong> localisation du projet au regard du SDRIF 12


DOCUMENT DE TRAVAIL13


11Mairie <strong>de</strong>s Lilas3Gallieni9Robespierreeuil9Croix <strong>de</strong> ChaveauxT1ROMAINVILLEMairie <strong>de</strong><strong>Montreuil</strong>9T1MONTREUIL119<strong>Montreuil</strong> Hôpital11BoissièreT19T1A. BriandROSNYRRosnyT1T1T1T1DOCUMENT DE TRAVAILLES LILASBAGNOLETPlan <strong>de</strong> situation 1/1500014


0 100 250 500 mNPlan d’aménagement15DOCUMENT DE TRAVAIL


‘M’MONTREUIL/ NOUVEAU QUARTIER URBAINPARTIE 2DOCUMENT DE TRAVAILDOSSIER TECHNIQUEDU PROJET


PARTIE 2‘M’MONTREUIL/ NOUVEAU QUARTIER URBAINDOSSIER TECHNIQUEDU PROJET2.1 NOTE TECHNIQUE……………………………………………………………….. 18DOCUMENT DE TRAVAIL2.2 DOCUMENTS GRAPHIQUES……………………………………………………... 492.3 ELEMENTS DE PROGRAMME, DE BILAN ET D’ECHEANCIER……..…………. 85


PARTIE 2.1NOTE TECHNIQUEDU PROJETI. AFFIRMER LA COHERENCE TERRITORIALE.............................................. 201. S’inscrire dans la géographie prioritaire du SDRIF ........................................................................................... 20Un projet d’échelle métropolitaine....................................................................................................................................................20Une politique locale en cohérence avec les objectifs du SDRIF......................................................................................................202. S’appuyer sur une qualité <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte en transports collectifs....................................................................... 21Constituer un outil dynamique <strong>de</strong> développement urbain autour du prolongement du tramway T1 et <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> métro 11 ......21Concentrer le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> autour du tramway...........................................................................................................22Une nouvelle mobilité <strong>de</strong> quartier : une ville flui<strong>de</strong> libérée <strong>de</strong> la voiture ..........................................................................................233. Affirmer le rôle territorial du quartier ................................................................................................................ 23Une masse critique atteinte .............................................................................................................................................................23Des opportunités <strong>de</strong> croissance interne et externe à la mesure <strong>de</strong> son ambition ...........................................................................23Le projet d’intercommunalité et Paris Métropole..............................................................................................................................244. S’inscrire dans le contexte urbain local, l’histoire du lieu et être en capacité <strong>de</strong> rétroagir sur la ville ........ 24Créer <strong>de</strong> nouvelles centralités et renforcer l’intensité urbaine .........................................................................................................24Réparer la coupure urbaine par la reconquête d’une autoroute inutile : faire renaître le maillage du territoire...............................24Une histoire fondamentale du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> : le territoire exceptionnel <strong>de</strong>s murs à pêches ........................................25Inscription dans la trame urbaine et paysagère <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> : valoriser le déjà là ..............................................................................25II. REPONDRE A LA CRISE DU LOGEMENT.................................................. 265. Participer significativement à l’effort régional <strong>de</strong> production <strong>de</strong> logements .................................................. 26Une politique communale du logement en phase avec les objectifs régionaux...............................................................................26Le Haut-<strong>Montreuil</strong>, projet-clé <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> cette politique d’augmentation <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> logement........................................266. Programmer en adaptant l’offre <strong>de</strong> logements aux besoins ............................................................................. 26Une programmation fondée sur un état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> l’existant ........................................................................................................26Répondre aux besoins locaux et aux parcours rési<strong>de</strong>ntiels par <strong>de</strong>s typologies diversifiées ...........................................................277. Garantir la mixité sociale ................................................................................................................................... 27De la mixité <strong>de</strong>s fonctions à la mixité sociale...................................................................................................................................27Un habitat adapté pour les populations spécifiques, réparti par petites unités dans <strong>de</strong>s parcelles mixtes .....................................28III. ORGANISER LA MIXITE DES FONCTIONS URBAINES ET LA COMPACITE...... 298. Assurer la mixité <strong>de</strong>s fonctions et <strong>de</strong>s usages et <strong>de</strong>s espaces ....................................................................... 29La mixité fonctionnelle à l’échelle du quartier ..................................................................................................................................29Les îlots mixtes, outils d’une meilleure urbanité ..............................................................................................................................29La mixité à l’échelle <strong>de</strong> l’opération ...................................................................................................................................................29La diversité <strong>de</strong>s fonctions urbaines..................................................................................................................................................299. Intégrer l’économie dans la ville........................................................................................................................ 31Encourager l’économie locale..........................................................................................................................................................31Créer <strong>de</strong>ux écofilières : sciences du vivant et écoconstruction .......................................................................................................31Développer la filière culturelle..........................................................................................................................................................32Encourager une éco-organisation <strong>de</strong>s filières existantes (écoparc) ................................................................................................32Un pôle campus en synergie avec les filières économiques ...........................................................................................................3210. Concevoir la ville compacte............................................................................................................................. 33Faire la ville sur la ville, pour <strong>de</strong>nsifier un territoire du cœur d’agglomération.................................................................................33L’intensification <strong>de</strong>s fonctions métropolitaines.................................................................................................................................33Les murs à pêches : un espace ouvert avec une fonction métropolitaine ......................................................................................33Des aménités pour une plus gran<strong>de</strong> urbanité ..................................................................................................................................33La diversité architecturale et l’innovation dans les formes urbaines................................................................................................34DOCUMENT DE TRAVAILIV. INTEGRER LA QUALITE ENVIRONNEMENTALE AU CŒUR DU PROJET ......... 3511. Economiser les ressources naturelles............................................................................................................. 35a) Energie ........................................................................................................................................................................................35b) Gérer durablement le cycle <strong>de</strong> l’eau ............................................................................................................................................36c) Privilégier l’utilisation <strong>de</strong>s éco-matériaux .....................................................................................................................................37d) Réduire la production <strong>de</strong> déchets et organiser le recyclage........................................................................................................37e) Réduire les émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre et contribuer à l’amélioration du bilan carbone...................................................3812. Participer à la robustesse écologique locale et globale et la qualité paysagère régionale......................... 382. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 18


Un potentiel paysager valorisé dans le projet ..................................................................................................................................38Une stratégie en faveur <strong>de</strong> la biodiversité........................................................................................................................................38La préservation <strong>de</strong>s espaces naturels .............................................................................................................................................3913. Soigner la qualité <strong>de</strong>s espaces publics urbains.............................................................................................. 39Un espace public <strong>de</strong> qualité mais économe ....................................................................................................................................39La hiérarchisation <strong>de</strong>s voies et les parkings mutualisés pour limiter la place <strong>de</strong> la voiture .............................................................39Une vraie qualité <strong>de</strong> déplacement pour les circulations douces......................................................................................................40L’apport <strong>de</strong>s NTIC............................................................................................................................................................................4014. Traiter <strong>de</strong> façon optimisée les risques et pollutions du site .......................................................................... 41Des risques pensés en amont du projet ..........................................................................................................................................41L’état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s risques et les réponses innovantes apportées par le projet.............................................................................41V. FAIRE EVOLUER LES MODES DE FAIRE ET LES PRATIQUES URBAINES ........ 4315. Améliorer la gouvernance du projet................................................................................................................. 43Un projet coproduit avec les partenaires : un pilotage partagé et une collaboration technique ......................................................43Un projet coproduit avec ses futurs usagers : une démarche <strong>de</strong> participation dans la durée .........................................................43Un projet urbain articulé avec le projet <strong>de</strong> ville et d’agglomération..................................................................................................44Une maîtrise d’ouvrage outillée pour un projet complexe................................................................................................................44Un portage mixte pour un projet multi-intervenants .........................................................................................................................44Innover sans surcoûts : matière grise et valorisation <strong>de</strong>s initiatives locales....................................................................................4416. Favoriser l’émergence d’une nouvelle culture urbaine ................................................................................... 45La co-production comme outil d’appropriation du projet ..................................................................................................................45Le web comme liant .........................................................................................................................................................................46Entrer en résonance avec les pratiques locales : valorisation <strong>de</strong>s initiatives et co-gestion.............................................................46De nouvelles pratiques pour un quartier durable .............................................................................................................................4617. Penser la gestion durable du quartier en intégrant la mutabilité, la réversibilité et l’adaptabilité ............. 47Des chantiers « pilotes » durables...................................................................................................................................................47Une gestion pensée en amont .........................................................................................................................................................47Un projet souple, évalué en continu.................................................................................................................................................48DOCUMENT DE TRAVAIL2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 19


I. AFFIRMER LA COHERENCE TERRITORIALE1. S’inscrire dans la géographie prioritaire du SDRIFUn projet d’échelle métropolitaineSelon la carte <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s entités géographiques du SDRIF, la ville <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> est située en cœurd’agglomération : elle fait partie <strong>de</strong> l’espace urbanisé, en continuité <strong>de</strong> bâti avec Paris. Sa situation enpremière couronne, l’inclut dans l’ensemble <strong>de</strong>s « faisceaux », territoires pertinents i<strong>de</strong>ntifiés par le SDRIF.L’objectif du projet est <strong>de</strong> mettre l’ensemble <strong>de</strong> la ville dans cette dynamique <strong>de</strong> cœurd’agglomération. Aujourd’hui, les quartiers proches <strong>de</strong> Paris bénéficient déjà d’une réelle attractivité, mais le« haut » <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, situé sur le plateau <strong>de</strong> Malassis, ne bénéficie pas <strong>de</strong> cette proximité. L’obstaclephysique doit être surmonté, grâce notamment à la <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> l’autoroute A186, qui constitue aujourd’huiune coupure dans le tissu urbain. Il s’agit également <strong>de</strong> recoudre les liens sociaux et symboliques entre unezone <strong>de</strong>sservie par les transports, au marché <strong>de</strong> l’immobilier prisé, et <strong>de</strong>s espaces où ont été construits <strong>de</strong>slogements sociaux en grands nombre dans les années 60 et 70. Cet objectif est au cœur <strong>de</strong> la politiqued’aménagement <strong>de</strong> la ville.Le nouveau quartier peut <strong>de</strong>venir un pôle majeur <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’Est parisien, relié à laSeine-Saint-Denis et au Val-<strong>de</strong>-Marne par le prolongement du tramway T1 (mise en service 2015). Lesprolongations <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> métro 9 et 11 viendront à terme compléter cette offre <strong>de</strong> mobilité et permettrontl’implantation <strong>de</strong> nouvelles activités. Cette nouvelle centralité s’appuie sur les atouts du territoire, sa situationgéographique privilégiée et son accessibilité renouvelée. Des équipements <strong>de</strong> rayonnement métropolitainviennent compléter la dynamique : un pôle campus, le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien(CBNBP, envisagé), un parc aquatique écologique <strong>de</strong> plein-air comme d’autres équipements <strong>de</strong> loisirs 1 .Une politique locale en cohérence avec les objectifs du SDRIFLe projet est situé dans un secteur <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsification préférentiel (hormis le quartier <strong>de</strong>s murs àpêches) autour du prolongement du tramway T1 et <strong>de</strong>s lignes 9 et 11 du métro. Il prévoit donc,conformément aux objectifs régionaux, une ville compacte pour répondre à ces nouvelles infrastructures.L’économie d’espace et l’intensification d’espaces urbains délaissés ou déqualifiés est prévue autour <strong>de</strong> troisentités faisant l’objet d’un traitement différencié : une autoroute urbaine déclassée (dit secteur tram Ouest),le secteur <strong>de</strong>s murs à pêches et son site classé au titre <strong>de</strong> son paysage et patrimoine horticole unique (ditsecteur MAP) et le secteur SEDIF (dit secteur SEDIF-Boissière), en limite communale avec Rosny, qui abrite<strong>de</strong>s réservoirs d’eau du Syndicats <strong>de</strong>s eaux d’Ile-<strong>de</strong>-France. Enfin la partie Est du projet (dite secteurRuffins), s’articule autour du développement d’un pôle campus, <strong>de</strong> la requalification <strong>de</strong> la place du marché<strong>de</strong>s Ruffins et <strong>de</strong> l’entrée du parc Montreau.Le projet propose une reprise <strong>de</strong>s délaissés, pour une utilisation optimale <strong>de</strong>s disponibilités foncièreset <strong>de</strong>s zones mutables. L’autoroute A186, jamais achevée et déclassée par l’Etat, fait place à une avenueaccueillant le tramway ; les murs à pêches (MAP), aujourd’hui site « hors la ville », accueillent <strong>de</strong> nouvellesfonctions pour valoriser leur patrimoine paysager et leur potentiel agricole ; le secteur SEDIF est intégré autissu urbain. L’espace est en effet considéré comme une ressource rare et non renouvelable. Unresserrement <strong>de</strong> l’espace public (par rapport aux projets précé<strong>de</strong>nts), notamment sur la largeur <strong>de</strong> l’avenuedu tramway 2 , est compensé par un traitement qualitatif et efficace <strong>de</strong>s voiries.Les espaces bâtis sont <strong>de</strong>nsifiés, en tenant compte <strong>de</strong> la diversité <strong>de</strong>s tissus existants. Dans lesgrands ensembles, la résorption <strong>de</strong>s parking <strong>de</strong> surface « en nappe » permet d’améliorer la qualité <strong>de</strong>sespaces communs et <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsifier les parcelles en diversifiant les typologies. Le pavillonnaire est amené àmuter progressivement, au rythme <strong>de</strong> l’initiative privée encouragée par les règles du Plan Local d’Urbanisme(PLU) en cours d’élaboration. Le périmètre du nouveau quartier dépasse les « zones opérationnelles », pourencadrer une <strong>de</strong>nsification en profon<strong>de</strong>ur dans les îlots (qualité énergétique, mixité), à la faveur <strong>de</strong>snouveaux transports en commun et faire participer ces constructions aux équipements publics engendrés.Un projet <strong>de</strong>nse est permis par la préservation d’espaces <strong>de</strong> respiration ouverts, notamment lesgrands parcs montreuillois 3 . Les murs à pêches (MAP) sont i<strong>de</strong>ntifiés dans le SDRIF comme « espace vert àDOCUMENT DE TRAVAIL1 Un « parcabout » récemment inauguré, est le premier équipement <strong>de</strong> ce type en Ile-<strong>de</strong>-France, composé <strong>de</strong> filets <strong>de</strong>marins suspendus dans les arbres. Le Parisien, 27 juillet 2009, « Le parcabout séduit au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> », ThomasLelong, http://www.leparisien.fr/seine-saint-<strong>de</strong>nis-93/le-parcabout-seduit-au-<strong>de</strong>la-<strong>de</strong>-montreuil-22-07-2009-587119.php2 Voir documents graphiques (partie 2.2) illustrant les coupes <strong>de</strong>s avenues3 55ha pour trois parcs sur l’ensemble <strong>de</strong> la ville2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 20


créer ou espace naturel à ouvrir au public ». La <strong>Ville</strong> souhaite en faire un lieu à vocation agricole, participantau développement d’une écofilière biodiversité et sciences du vivant. L’usage du lieu sera mixte avec <strong>de</strong>sactivités sociales, culturelles (existantes et à créer), économiques et <strong>de</strong> recherche. La charte <strong>de</strong> cession ou<strong>de</strong> location <strong>de</strong>s terrains fixera <strong>de</strong>s règles d’ouverture au public adaptées à chaque activité. L’ouverture <strong>de</strong>cet espace naturel urbain sera aussi assurée par un meilleur maillage, <strong>de</strong> rues vertes et <strong>de</strong> passages. Celieu doit gar<strong>de</strong>r son caractère propre, mais prendre une place dans les fonctions urbaines, l’intensité est icimesurée par les usages et non par l’urbanisation : « faire urbanité sans urbaniser ». De grands équipementsattractifs (parc aquatique <strong>de</strong> plein air, CBNBP et jardin <strong>de</strong>s biodiversités) le ren<strong>de</strong>nt attractif, en valorisant lepatrimoine et l’histoire du site. Il ne s’agit pas <strong>de</strong> « préserver » en l’état, mais <strong>de</strong> valoriser. La limitation <strong>de</strong>sconstructions permet une démarche réversible.2. S’appuyer sur une qualité <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte en transportscollectifsConstituer un outil dynamique <strong>de</strong> développement urbain autour duprolongement du tramway T1 et <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> métro 11L’arrivée du tramway T1 et <strong>de</strong> la ligne M11 est décisive en terme d’efficacité et <strong>de</strong> qualité dudéplacement et constitue un levier pour le développement du Haut-<strong>Montreuil</strong>. Ces projets <strong>de</strong> transport encommun engagent une part <strong>de</strong> l’agglomération parisienne, une ville, tout un quartier dans une intensificationurbaine dont les actions sont à programmer aujourd’hui. Les sites opérationnels du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong>permettent l'accroissement potentiel <strong>de</strong> 6 600 nouveaux habitants avec l’équivalent en emplois. Le tracé dutramway T1 constitue la colonne vertébrale Est-Ouest du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong>, et le prolongement <strong>de</strong> laligne M11 offre l'opportunité <strong>de</strong> développer le Nord <strong>de</strong> ce périmètre, en limite avec Rosny-sous-Bois. Cesnouvelles <strong>de</strong>ssertes constituent une opportunité à <strong>de</strong> multiples échelles : mieux <strong>de</strong>sservir par les transportsen commun le Haut <strong>Montreuil</strong> qui reste aujourd’hui peu accessible ; créer un potentiel <strong>de</strong> logements, <strong>de</strong>services et d’emplois ; permettre avec le tramway T1 les échanges intercommunaux Est-Ouest et l’accèsaux pôles intermodaux majeurs que sont les gares <strong>de</strong> Noisy-le-Sec et Val <strong>de</strong> Fontenay, et avec la ligne M11un accès radial vers Paris.A terme, le quartier est <strong>de</strong>sservi par 5 stations <strong>de</strong> tramway T1 et par une station <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> métro11. Ces projets <strong>de</strong> transports structurants inciteront les futurs habitants à délaisser leur voiture, qui reste lemoyen <strong>de</strong> transport le plus utilisé <strong>de</strong> banlieue à banlieue, notamment par manque <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte transversale<strong>de</strong>s transports en commun.Des pôles intermodaux sont organisés autour <strong>de</strong>s stations Mozinor, Le Sueur et SEDIF, avec <strong>de</strong>sparcs <strong>de</strong> stationnement <strong>de</strong> 300-500 places, associés à <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> logistique urbaine. Des points <strong>de</strong>mobilité avec garages à vélos sécurisés associés à <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> proximité (réparation, chargement <strong>de</strong>batterie, livraison <strong>de</strong> colis) viennent renforcer l'intermodalité.L'enjeu du prolongement du tramway T1Première ligne <strong>de</strong> tramway en Ile-<strong>de</strong>-France, le T1 a été mis en service en 1992 entre Bobigny etSaint-Denis. Dès 1994, le SDRIF, a prévu son extension, aussi bien à l’ouest qu’à l’est, pour créer en prochecouronne un transport en commun <strong>de</strong> roca<strong>de</strong> dite « Grand Tram ». La mise en service <strong>de</strong> l’extension àl’ouest, <strong>de</strong> Saint Denis à Asnières Gennevilliers, est prévue pour 2011 ; à l’est <strong>de</strong> Noisy-le-Sec à Fontenaysous-Bois(traversant les villes <strong>de</strong> Romainville, <strong>Montreuil</strong>, Rosny-sous- Bois) pour 2015.En effet, au cours du CA du Stif du 8 juillet 2009, a été approuvé le bilan <strong>de</strong> la phase <strong>de</strong> concertation<strong>de</strong> 2008, qui invite les maîtres d'ouvrage à élaborer le schéma <strong>de</strong> principe complémentaire et le dossierd'enquête publique pour le tracé arrêté du prolongement du tramway T1. La qualité <strong>de</strong> cette concertation apermis d’en régler le principal enjeu : le tracé à Noisy le Sec, avec le tracé centre ville dit «Jaurès», qui aété retenu 4 .Aux 12 km et 26 stations que compte actuellement la ligne, vont s’ajouter 7,7 km et 13 stations. Lapartie majeure du tracé s’étend sur la commune <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, entre Romainville et Rosny-sous-Bois, sur unelongueur <strong>de</strong> 3,2 km. Le temps <strong>de</strong> trajet visé entre Noisy-le-Sec et Fontenay-sous-Bois est d’environ 25minutes et 40 000 voyageurs sont attendus chaque jour sur le prolongement <strong>de</strong> la ligne. La fréquence dutramway sera <strong>de</strong> 4 à 6 minutes entre <strong>de</strong>ux rames. En outre, le prolongement du T1 facilitera la mobilité <strong>de</strong>sDOCUMENT DE TRAVAIL4 Le coût d’infrastructure est estimée à 400M€ aux conditions économiques <strong>de</strong> janvier 2008. Le prolongement <strong>de</strong> Noisyle-Secà Val <strong>de</strong> Fontenay nécessite l’acquisition <strong>de</strong> 15 rames pour un coût <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 45M€. Toutefois, l’anticipation,d’environ 7 ans, du renouvellement du parc actuel <strong>de</strong> la ligne, entraînera également l’anticipation d’un investissementsupplémentaire important <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 105M€.2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 21


Franciliens en assurant une connexion avec le RER E à Noisy-le-Sec et Val <strong>de</strong> Fontenay, le RER A à Val <strong>de</strong>Fontenay et les lignes Mobilien.Le tramway reliera les centres urbains entre eux, en reconstituant les liaisons entre quartiers, endésenclavant <strong>de</strong>s territoires mal <strong>de</strong>sservis. Il rompra leur isolement par un accès direct et rapi<strong>de</strong> auxtransports collectifs et contribuera, en même temps, à l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> vie et au développementsocial <strong>de</strong>s quartiers. Enfin, le projet améliorera l’image <strong>de</strong>s quartiers qu’il traversera et favorisera ainsi lerenouveau <strong>de</strong> la vie locale et du commerce.Les projets d’extension <strong>de</strong> lignes <strong>de</strong> métroLa <strong>de</strong>sserte du projet sera renforcée par le prolongement <strong>de</strong> lignes radiales <strong>de</strong> métro à l’étu<strong>de</strong>. Leprolongement <strong>de</strong> la ligne 11 jusqu’à Rosny-Bois-Perrier, <strong>de</strong>sservira l’hôpital intercommunal <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> et leBoulevard <strong>de</strong> la Boissière, renforçant l’irrigation <strong>de</strong>s quartiers Nord-Est <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>. Le projet réserve unemplacement possible pour les futurs ateliers du métro.Ultérieurement, le prolongement <strong>de</strong> la ligne 9 permettra <strong>de</strong>s correspondances avec le T1 et la ligne<strong>de</strong> métro 11. Ces extensions permettent <strong>de</strong> rassembler Haut et le Bas-<strong>Montreuil</strong> dans une unité <strong>de</strong> viecommunale et <strong>de</strong> créer un maillage efficace <strong>de</strong>s transports en commun.Le projet Mobilien et renforcement du réseau <strong>de</strong> busMalgré le nombre important <strong>de</strong> lignes et leur fréquence élevée, le réseau d’autobus ne couvre pascomplètement la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> transports en commun du Haut <strong>Montreuil</strong>. Parallèlement au développement <strong>de</strong>réseaux d’infrastructures <strong>de</strong> transport, le STIF pilote l’amélioration du service et finance le renforcement <strong>de</strong>l’offre sur un réseau <strong>de</strong> bus structurant au niveau régional 5 . Les gares <strong>de</strong> Noisy-le-Sec, Val <strong>de</strong> Fontenay,Rosny Bois-Perrier et Mairie <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> sont <strong>de</strong>s pôles du réseau Mobilien.Si les travaux du tramway prenaient du retard, la <strong>Ville</strong> et ses partenaires envisageraient la mise enplace d’un bus à haut niveau <strong>de</strong> service, afin <strong>de</strong> maintenir le calendrier général du projet.Concentrer le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> autour du tramwayLe prolongement du tramway T1 est un catalyseur pour impulser un <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> <strong>de</strong>gran<strong>de</strong> envergure. En effet, l’insertion du tramway s’accompagne à Romainville et à <strong>Montreuil</strong>, d’unerequalification <strong>de</strong> l’A186 en avenue, remise à niveau (à l’exception <strong>de</strong> la séquence murs à pêches) etreconnectée aux voiries locales. Rappelons que l’A186 <strong>de</strong>vait initialement relier l’A3 et l’A86, mais n’a jamaisété achevée. Ce tracé était généré par un besoin <strong>de</strong> transit <strong>de</strong> l’agglomération parisienne qui a été reportésur l’A86 et non par un besoin <strong>de</strong> liaison intercommunale entre Fontenay et Romainville.Des séquences urbaines bien différenciéesDe la limite avec Romainville jusqu’au carrefour Théophile Sueur, cette section <strong>de</strong> 2,1 km, constitue uneforte coupure urbaine pour la ville <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> : séquence tram ouest (A186) : l’enjeu est <strong>de</strong> reconquérir l’infrastructure routière par la suppression<strong>de</strong>s ouvrages (aérien puis trémie avec talus) et <strong>de</strong> créer une avenue remise au niveau du terrainnaturel jusqu’au pont <strong>de</strong> Rosny. L’A186 a une emprise <strong>de</strong> 100 mètres <strong>de</strong> largeur, pour un profil entravers <strong>de</strong> la future avenue <strong>de</strong> 30 mètres, permettant <strong>de</strong> reconstituer <strong>de</strong>s îlots sur l’emprise dudomaine public déclassé. séquence murs à pêches : l'enjeu est d'affirmer le caractère unitaire et i<strong>de</strong>ntitaire du site.L’engagement que souhaite prendre la ville est d’interrompre la circulation voiture (réintégrer lacirculation dans une logique d’avenues intercommunales et non <strong>de</strong> flux <strong>de</strong> transit). séquence Ruffins (carrefour Théophile Sueur) : l'enjeu est <strong>de</strong> restructurer ce lieu incertaind’articulation entre la route <strong>de</strong>s Forts et la pente <strong>de</strong>s Ruffins (fort relief en pente vers le Val <strong>de</strong>Fontenay). Bordés <strong>de</strong> talus et terre-plein, déblais <strong>de</strong>s grands ensembles et <strong>de</strong> l’autoroute, d’espacerésiduels en friches, <strong>de</strong> nouveaux programmes urbains viendront délimiter un espace public resserréet clairement lisible pour une meilleure sécurité <strong>de</strong> tous. Au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> Théophile Sueur jusqu’àl’autoroute A86, la pente <strong>de</strong>s Ruffins <strong>de</strong> 1,1 km, se caractérise par le dénivelé du terrain naturelexcédant la pente admissible pour le matériel <strong>de</strong> l’actuel T1 et nécessitant donc le renouvellementdu matériel roulant pour éviter la création irréversible d’une trémie, reproduisant la coupure urbainegénérée par l’A186.DOCUMENT DE TRAVAILDes évolutions conséquente <strong>de</strong> l'esquisse pour répondre aux critères <strong>de</strong> la ville durable5 Ce réseau <strong>de</strong> bus est composé d’une soixantaine <strong>de</strong> lignes existantes dont les performances seront améliorées. Lesusagers auront à leur disposition <strong>de</strong>s bus disponibles 7 jours sur 7, <strong>de</strong> 6 h à minuit, plus fréquents, plus rapi<strong>de</strong>s, plusréguliers, confortables et accessibles aux personnes à mobilité réduite.2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 22


Des étu<strong>de</strong>s ont été engagées entre 2005 et 2007 : l'équipe Devillers 6 a été désignée maître d’œuvre<strong>de</strong>s aménagements <strong>de</strong> voirie et d'insertion urbaine du tramway T1 - section Place Carnot à Romainville / Val<strong>de</strong> Fontenay - par le Conseil Général <strong>de</strong> Seine-Saint-Denis en février 2008 sur la base d'esquisses remiseslors <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> définition. Avec l’accord <strong>de</strong>s partenaires que sont le STIF, le Conseil général 93, la DDEet la RATP, <strong>Montreuil</strong> a proposé <strong>de</strong>s évolutions conséquentes pour mieux contribuer à la ville durable :donner une place essentielle au tramway et limiter la place <strong>de</strong> la voiture dans le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong>.Ceci passe notamment par réduire une avenue trop large (41 mètres), concevoir non pas un boulevardurbain homogène mais <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntités par séquence en relation avec le site, supprimer <strong>de</strong>s contres-allées,interrompre la circulation voiture dans les murs à pêches, limiter le stationnement <strong>de</strong> voirie aux livraisons etpersonnes à mobilité réduite, réduire à 2 files au lieu <strong>de</strong> 3 (avec organisation <strong>de</strong>s tourne-à-gauche).L’activité urbaine est structurée sur un réseau d’avenues avec une chaussée compacte et efficaceoù le tramway prend sa part modale <strong>de</strong> déplacement à la place <strong>de</strong> la voiture. La logique <strong>de</strong> déplacementreconnecte la ville sur <strong>de</strong>s réseaux d'avenues par l’interruption <strong>de</strong> la circulation dans les murs à pêches auprofit du passage du tramway ; cette stratégie privilégie le rôle <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte plutôt que <strong>de</strong> transit <strong>de</strong> l’avenue.C’est ainsi 700 mètres <strong>de</strong> boulevard avec une surface <strong>de</strong> voirie <strong>de</strong> 2 hectares qui ne sont plus à réaliser pourla tranquillité du lieu. Ce choix va <strong>de</strong> pair avec la requalification <strong>de</strong>s avenues <strong>de</strong> contournement <strong>de</strong>s murs àpêches, et <strong>de</strong>vra être conforté par une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> trafic pour en vali<strong>de</strong>r sa faisabilité.L’avenue est rendue efficace en consommant moins d’espace avec la suppression <strong>de</strong> la contre alléeau nord, sur la séquence rue <strong>de</strong> Romainville au pont <strong>de</strong> Rosny. L’idée est <strong>de</strong> maintenir la logiquetransversale qui préfigurait avant l’A186. L’avenue est réduite à 30 mètres au lieu <strong>de</strong>s 41 mètres <strong>de</strong>l’esquisse. La chaussée s’organise avec <strong>de</strong>ux voies <strong>de</strong> circulation et une bonne intégration <strong>de</strong>s circulationsdouces : une ban<strong>de</strong> cyclable <strong>de</strong> 1,5 m chaque côté.S’il semble important et inévitable <strong>de</strong> détruire les superstructures <strong>de</strong> l’A186 et <strong>de</strong> remettre les voiesen continuité du maillage existant, le projet vise à contrario à limiter le comblement <strong>de</strong> la tranchée <strong>de</strong> l’A186par une implantation du tramway sur les actuelles bretelles ou talus au nord, par l’utilisation du décaissépour les parkings <strong>de</strong>s programmes urbains et par le non comblement <strong>de</strong> la séquence murs à pêches.Enfin, le Site <strong>de</strong> Maintenance et <strong>de</strong> Remisage (SMR) du tramway est relocalisé en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s mursà pêches. En accord avec la ville <strong>de</strong> Romainville et les partenaires du projet, ce site (d’une surface <strong>de</strong> 2,3ha), initialement localisé au schéma <strong>de</strong> principe <strong>de</strong> 2002 dans les MAP, est aujourd’hui à l’étu<strong>de</strong> sur unpérimètre à Romainville au niveau <strong>de</strong> l’échangeur <strong>de</strong> l’A3. Dans ce contexte, le SMR pourrait être associé àun pôle d’emploi au débouché l’autoroute. Cette nouvelle orientation préserve ainsi le site exceptionnel <strong>de</strong>smurs à pêches et démontre la pertinence <strong>de</strong>s territoires en intercommunalité.Une nouvelle mobilité <strong>de</strong> quartier : une ville flui<strong>de</strong> libérée <strong>de</strong> la voitureD’autres mesures sont mises en place pour libérer la place <strong>de</strong> la voiture et fluidifier les parcourspiétons et vélos dans le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong>. Elles consistent à limiter la place <strong>de</strong> l’automobile etminimiser ses nuisances, organiser une meilleure perméabilité <strong>de</strong>s îlots et ramifier la <strong>de</strong>sserte piétonne,faciliter les déplacements doux et organiser le stationnement <strong>de</strong> manière mutualisée. Ces mesures sontdétaillées dans la réponse à l’objectif 13.3. Affirmer le rôle territorial du quartierDOCUMENT DE TRAVAILUne masse critique atteinteQuatrième ville d'Ile-<strong>de</strong>-France avec une population <strong>de</strong> 102 400 montreuillois, la commune se situe à7,5 km du cœur <strong>de</strong> Paris, dans le département <strong>de</strong> la Seine-Saint-Denis, et a une frontière directe avec lacapitale (Porte <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>). Vivent actuellement dans le périmètre du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> 25 000habitants. L’accroissement prévu par le projet est 6600 nouveaux habitants sur 10 à 20 ans, avec unpotentiel <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> 3000 logements neufs, dont plus <strong>de</strong> 1500 mis en chantier à échéance 2013.Les projets <strong>de</strong> transport sont à la mesure du potentiel <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> ce territoire qui a unecapacité <strong>de</strong> développement exceptionnel en première couronne parisienne. C'est pourquoi ce projet trèsétendu va structurer un bassin <strong>de</strong> vie et d’emploi pour un meilleur équilibre territorial <strong>de</strong> la commune et <strong>de</strong> lacommunauté d’agglomération à venir. Il porte les conditions pour un projet d'ambition métropolitaine.Des opportunités <strong>de</strong> croissance interne et externe à la mesure <strong>de</strong> son ambitionLa <strong>Ville</strong> souhaite engager un processus d’évolution et <strong>de</strong> reconversion <strong>de</strong> la ville durableassociant la problématique <strong>de</strong> reconquête <strong>de</strong> friches urbaines (déclassement d’une infrastructureautoroutière bénéficiant à ses abords <strong>de</strong> réserves foncières importantes <strong>de</strong>s collectivités publiques, Etat,6 DEVILLERS/COTEBA/BERIM/ V.THIESSON/TECHNICITE2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 23


Conseil général et <strong>Ville</strong> ; friche <strong>de</strong>s anciens réservoirs du Syndicat <strong>de</strong>s Eaux d’Ile-<strong>de</strong>-France) au grand projet<strong>de</strong> transport en commun, axe majeur du développement <strong>de</strong> l’Est parisien. Ce territoire recèle au moins <strong>de</strong>uxévènements qui ont la capacité <strong>de</strong> fédérer une attractivité métropolitaine et d’affirmer un rôle territorial : leterritoire en <strong>de</strong>venir <strong>de</strong>s murs à pêches et le grand projet <strong>de</strong> Mozinor. Enfin, le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong>répond aux objectifs fixés dans la convention habitat-activité par la construction <strong>de</strong> nouveaux logements touten apportant <strong>de</strong>s réponses au renouvellement <strong>de</strong>s grands ensembles et <strong>de</strong> l’habitat pavillonnaire.Le projet d’intercommunalité et Paris MétropoleLes villes <strong>de</strong> Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Le Pré-Saint-Gervais, <strong>Montreuil</strong>, Noisy-Le-Sec,Pantin et Romainville ont créé une association <strong>de</strong> préfiguration pour s’engager vers la constitution d’unecommunauté d’agglomération au 1er janvier 2010. Cette communauté exercera un certain nombre <strong>de</strong>compétences obligatoires et optionnelles actuellement assumées par les communes.La <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> est également engagée dans la dynamique <strong>de</strong> travaux du syndicat mixted’étu<strong>de</strong>s Paris Métropole.L’attractivité <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> sera renforcée dans la future communauté d’agglomération et dans lamétropole en terme <strong>de</strong> développement économique, <strong>de</strong> mixité sociale et d’innovation culturelle avecnotamment le développement d’un pôle campus en synergie avec les filières économiques autour <strong>de</strong> l’IUT<strong>de</strong> l’Université Paris 8 (700 étudiants projetés dans le cadre <strong>de</strong> son extension en cours), le ConservatoireBotanique National du Bassin Parisien, centre <strong>de</strong> recherche et jardin <strong>de</strong>s biodiversités (présentantnotamment les variétés fruitières d’Ile-<strong>de</strong>-France) ouvert au public, le parc aquatique écologique <strong>de</strong> plein airà vocation intercommunale. Mozinor peut <strong>de</strong>venir le lieu emblématique d’un grand projet (emprise 3,5 ha, 42000m² SHON + 10 000 m² SHON supplémentaire potentielle), abordé plus en détails dans l’objectif 9.4. S’inscrire dans le contexte urbain local, l’histoire du lieu etêtre en capacité <strong>de</strong> rétroagir sur la villeCréer <strong>de</strong> nouvelles centralités et renforcer l’intensité urbainePour <strong>Montreuil</strong>, l'enjeu est d'impulser une nouvelle centralité interactive avec le centre ville, encomplémentarité du Cœur <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>, et apte à fédérer la vie du Haut <strong>Montreuil</strong> dans un projet <strong>de</strong> ville novateuravec mairie annexe, médiathèque, nouveaux équipements publics et privés, intensification <strong>de</strong>s logements,<strong>de</strong> l’emploi, <strong>de</strong> la formation et <strong>de</strong> la recherche, en s’appuyant sur la culture et les dynamiques locales ycompris celles <strong>de</strong> l’agriculture urbaine. L’objectif est <strong>de</strong> réparer la « fracture », <strong>de</strong> remettre à niveau la ville,d’effacer le vocabulaire routier, d’animer ces lieux attractifs <strong>de</strong> première couronne et d’offrir aux riverainsactuels et futurs une vie nouvelle <strong>de</strong> quartier <strong>de</strong> proximité.Depuis le périphérique parisien, la ville <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> se structure par un réseau étoilé <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>svoies intercommunales qui <strong>de</strong>sservent le plateau via les rues <strong>de</strong> Rosny, Pierre <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, Aristi<strong>de</strong> Brian<strong>de</strong>t Théophile Sueur. Reconquérir l’A186 par un transport en commun efficace induit <strong>de</strong> nouvelles centralitésà l’intersection <strong>de</strong> ces voies. La diminution <strong>de</strong> l’emprise autoroutière va restituer une trame urbaine plusresserrée autour <strong>de</strong>s espaces publics remis à niveau et rétablir les connexions entre les morceaux <strong>de</strong> ville.C’est dans ce contexte que ces pôles <strong>de</strong> centralités peuvent prendre ancrage et rayonner.Pour structurer le développement urbain et lutter contre l’étalement urbain, le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong><strong>Urbain</strong> intègre une « croissance interne » <strong>de</strong> la ville par la reconquête <strong>de</strong>s friches urbaines et la rénovation<strong>de</strong>s quartiers existants et une « croissance externe », par une urbanisation plus <strong>de</strong>nse organisée autour <strong>de</strong>stransports en commun que sont ces pôles d’intensités urbaines et interfaces entre les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong>déplacements : Mozinor et carrefour Théophile Sueur et SEDIF.DOCUMENT DE TRAVAILRéparer la coupure urbaine par la reconquête d’une autoroute inutile : fairerenaître le maillage du territoireLa suppression <strong>de</strong> l’A186 constitue une opportunité majeure : celle d’accueillir le tramway T1 dansun projet régional participant au rayonnement <strong>de</strong> l’agglomération parisienne.Le projet vise à refon<strong>de</strong>r une unité territoriale pour le Haut-<strong>Montreuil</strong> apte à porter une nouvellecentralité contemporaine, à établir une <strong>de</strong>sserte <strong>de</strong> quartier à partir d’une nouvelle avenue, à renouer <strong>de</strong>srues interrompues pour remailler la trame urbaine altérée et créer <strong>de</strong>s « coutures » pour contribuer àaméliorer les déplacements internes au quartier. L’enjeu est également d’insérer les grands ensembles etMozinor dans une ville d’après l’autoroute, d’urbaniser les délaissés du domaine public, <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>nouveaux front bâtis, et d’anticiper le renouvellement urbain sur lui-même pour une ville plus compacte.2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 24


Une histoire fondamentale du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> : le territoireexceptionnel <strong>de</strong>s murs à pêchesLes murs à pêches sont un <strong>de</strong>s creusets expérimentaux <strong>de</strong> la ville durable au croisement <strong>de</strong> la viesociale et culturelle et <strong>de</strong> l’agriculture urbaine.L’introduction d’un maillage <strong>de</strong> liaisons douces avec <strong>de</strong>s percées visuelles renforce la visibilité <strong>de</strong> cesite jusqu’alors enclavé et peu perméable, caractérisé par <strong>de</strong> grands îlots peu pénétrable. Faire interagircette trame agricole avec la trame urbaine conforte les continuités urbaines et paysagères et améliore lestemps <strong>de</strong> parcours piétons et cyclables pour l’usage <strong>de</strong>s riverains. Le site conserve son i<strong>de</strong>ntité du « hors la<strong>Ville</strong> » 7 mais rétroagit entièrement avec la ville.Inscription dans la trame urbaine et paysagère <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> : valoriser le déjà làLa stratégie du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> est <strong>de</strong> révéler au maximum les potentialités actuelles duterritoire, caractérisées par un paysage <strong>de</strong> grands parcs (Montreau et Beaumonts), <strong>de</strong> jardins en ville avecles jardins familiaux <strong>de</strong> la ferme Moultoux et <strong>de</strong> la Montagne Pierreuse, <strong>de</strong> tradition horticole avec la SociétéRégionale d’Horticulture, le lycée <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> l’horticulture et <strong>de</strong>s paysages <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, son jardin-écoleet les activités « agri-urbaines » <strong>de</strong>s murs à pêches.L'eau est un fil conducteur : il prend appui sur la mémoire du site avec le château d’eauemblématique du quartier adjacent Bel Air (quartier ANRU) ; le « ru » Gobetu qui sillonne les murs àpêches ; le bassin d’eau à l’entrée du parc Montreau retrouve une place en tant valeur ajouté à un espacepublic, les escaliers <strong>de</strong>s anciens réservoirs du Syndicat <strong>de</strong>s Eaux d’Ile-<strong>de</strong>-France sont mis en valeur, unbassin <strong>de</strong> rétention agrémente un jardin public, une aire <strong>de</strong> lagunage structure la composition du quartier,etc.Dans ce contexte <strong>de</strong> la ville verte et <strong>de</strong> la ville humi<strong>de</strong>, le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> se réapproprieaussi <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> patrimoine bâti : un patrimoine industriel, l’usine <strong>de</strong> peausserie G. Dubois et Jacometfondée en 1871, est reconvertie en pépinière d’entreprises, une maison d’horticulteur est éventuellement unpoint d’ancrage au parcours d’interprétation du patrimoine et du paysage <strong>de</strong>s murs à pêches, etc.Enfin, le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> a un relief qui met en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> vue belvédère surl’Est parisien <strong>de</strong>puis la route <strong>de</strong>s Forts et le parc <strong>de</strong>s Beaumonts.DOCUMENT DE TRAVAIL7 « La valeur affective du paysage que constitue ces murs à pêches ainsi que les mesures <strong>de</strong> protection qui ont rendu inconstructibleune partie du territoire ont contribué à geler, pour un temps, l’ensemble résiduel <strong>de</strong> ce paysage. La ville <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> se trouve ainsidotée d’un espace non bâti approchant les 30 hectares en cœur <strong>de</strong> ville, pourvu d’une i<strong>de</strong>ntité paysagère unique. Le cumul i<strong>de</strong>ntitépaysagère remarquable et territoire non bâti en coeur <strong>de</strong> ville n’existe pratiquement pas en situation urbaine ou périurbaine dans lesvilles <strong>de</strong> France. La Petite Amazonie au cœur <strong>de</strong> Nantes , le Bois <strong>de</strong> Boulogne au cœur <strong>de</strong> Lille ou les Fortifications Vauban <strong>de</strong>Maubeuge trouvent leur origine dans un passé militaire ou dans une longue histoire <strong>de</strong> délaissé (Nantes). La production vivrière ayantcréé le paysage <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> ne trouve donc aucun équivalent paysager urbain. » Contribution <strong>de</strong> Gilles Clément à laCommission extra-municipale, plénière du 10 janvier 2009, à <strong>Montreuil</strong>.2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 25


II. REPONDRE A LA CRISE DU LOGEMENT5. Participer significativement à l’effort régional <strong>de</strong> production<strong>de</strong> logementsUne politique communale du logement en phase avec les objectifs régionauxLa <strong>Ville</strong> s’est engagée dans une politique favorable à la création <strong>de</strong> logements, en cohérence avecles objectifs du SDRIF. Le besoin local est en effet important, dans le parc social et le parc privé, et la petitecouronne doit accueillir plus d’habitat, afin <strong>de</strong> limiter les impacts <strong>de</strong> l’étalement urbain. <strong>Montreuil</strong> a signé enmai 2009 une convention d’équilibre habitat-activités 8 , qui est aujourd’hui le document cadre concernantl’habitat. Il prévoit l’autorisation <strong>de</strong> 3500 logements d’ici 2013, soit 270 000 m² <strong>de</strong> SHON, ainsi que 150 000m² <strong>de</strong> bureaux. Il s’agit donc bien là <strong>de</strong> la déclinaison locale <strong>de</strong> l’objectif global du SDRIF, qui est <strong>de</strong> 60 000logements par an sur 25 ans dont 8 800 par an en Seine-Saint-Denis. La <strong>Ville</strong> souhaite prendre pleinementsa part dans la résorption <strong>de</strong> la crise du logement, particulièrement aiguë en Ile-<strong>de</strong>-France. Cette politiqueest le résultat d’une vraie réorientation politique <strong>de</strong>puis 2008. Le Haut-<strong>Montreuil</strong> constitue un potentielfoncier important et tient donc une place essentielle dans la réalisation <strong>de</strong> ces objectifs.La <strong>Ville</strong> a également établi les orientations générales <strong>de</strong> sa politique du logement, validées lors d’unBureau Municipal en mars 2009. Celles-ci prévoient notamment <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s logements pour les<strong>Montreuil</strong>lois, mais aussi <strong>de</strong> nouveaux habitants, d’avoir une programmation ambitieuse <strong>de</strong> logementslocatifs sociaux, <strong>de</strong> développer une offre adaptée à <strong>de</strong>s populations spécifiques (migrants, roms, tsiganes,personnes en difficulté, personnes âgées, en situation <strong>de</strong> handicap et jeunes) et d’améliorer l’information surles questions d’habitat. La <strong>Ville</strong> applique dès aujourd’hui une politique incitative en direction <strong>de</strong>s promoteurs,<strong>de</strong>mandant systématiquement <strong>de</strong>s Bâtiments Basse Consommation (BBC), avec l’appui d’un BET thermiquedès le sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> la conception et encourageant une vraie qualité architecturale.Le Haut-<strong>Montreuil</strong>, projet-clé <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> cette politique d’augmentation<strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> logementEn effet, la réalisation <strong>de</strong> la convention d’équilibre est conditionnée par la mise en œuvre <strong>de</strong>s projetsurbains pour le Haut-<strong>Montreuil</strong>, notamment le secteur SEDIF à courte échéance, et à l’arrivée <strong>de</strong>s transportsen commun, dont principalement le tramway T1. La <strong>Ville</strong> a également une politique <strong>de</strong> réhabilitation incitative(MOUS insalubrité, MOUS hôtels meublés, projet d’OPAH renouvellement urbain).Le projet <strong>de</strong> <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong>, qui prévoit à terme 3000 logements neufs, est un importantfacteur <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> cette convention, que ce soit pour le logement social (objectif 1400logements) ou dans le privé. La première phase du projet sera en effet en cours <strong>de</strong> construction en 2013,soit d’après les prévisions environ 1500 logements.Le périmètre du projet dépasse cependant largement les zones « opérationnelles » où serontconstruits ces nouveaux logements et inclut la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s îlots. Comme dans toute la ville, l’objectif seraen effet <strong>de</strong> produire autant que possible dans le diffus, pour faire la ville sur la ville. Réhabilitations etextensions seront facilitées dans le Plan Local d’Urbanisme en cours d’élaboration, pour permettre uneintensification <strong>de</strong>s tissus existants. La <strong>Ville</strong> a aussi engagé une étu<strong>de</strong> foncière pour évaluer les potentialités<strong>de</strong> mutation <strong>de</strong>s parcelles <strong>de</strong> 500m² et plus, qui sera finalisée en janvier 2010.Une convention avec l’Etablissement Public Foncier d’Ile-<strong>de</strong>-France est en cours d’élaboration pourl’ensemble <strong>de</strong> la ville. Ce sera un <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> réalisation du nouveau quartier, avec un périmètre <strong>de</strong> veillequi recouvre le périmètre du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> et <strong>de</strong>s périmètres d’impulsion pour les zonesopérationnels à très court terme (voir sites 2013).DOCUMENT DE TRAVAIL6. Programmer en adaptant l’offre <strong>de</strong> logements aux besoinsUne programmation fondée sur un état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> l’existantLa <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> appuie la programmation du nouveau quartier sur un état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> l’existant.Cette programmation prend en compte les caractéristiques <strong>de</strong> chaque quartier et les disparités entre lesquatre zones d’aménagement. Ainsi, un recensement a permis <strong>de</strong> calculer le nombre <strong>de</strong> logements sociaux8 Voir partie 5 – extraits <strong>de</strong> documents existants2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 26


dans chaque zone : il y en a 503 dans le secteur Tram Ouest, 143 logements sociaux dans le secteurSEDIF, 861 logements sociaux dans le secteur Ruffins et aucun logement social dans les murs à pêches. Laprogrammation est ajustée en fonction <strong>de</strong> ces chiffres, ainsi les logements produits autour <strong>de</strong> la place <strong>de</strong>sRuffins seront essentiellement <strong>de</strong>s logements en accession privée, pour ne pas ajouter du social là où il estdéjà très présent. Dans la suite du projet, les typologies <strong>de</strong> bâtiments projetés et les formes urbaines serontégalement adaptées pour répondre à l’existant. Si <strong>de</strong> nouvelles constructions <strong>de</strong>vaient se greffer à <strong>de</strong>sparcelles avec <strong>de</strong>s architectures <strong>de</strong> tours et <strong>de</strong> barres, elles <strong>de</strong>vraient prendre une forme différente. Il fautrappeler que le projet vise à requalifier l’image du quartier, cette prise en compte <strong>de</strong> l’existant est donc trèsimportante, pour apporter une nouvelle dynamique.L’analyse <strong>de</strong>s besoins se fait cependant à l’échelle <strong>de</strong> toute la ville, voire <strong>de</strong> l’agglomération, quiconstitue un bassin d’habitat élargi, en attendant la mise en place d’un Programme Local <strong>de</strong> l’Habitatintercommunal.Répondre aux besoins locaux et aux parcours rési<strong>de</strong>ntiels par <strong>de</strong>s typologiesdiversifiéesLa programmation en est aujourd’hui au sta<strong>de</strong> du pré-programme, les typologiques proposées et lesmo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong>vront donc être précisés, sur la base <strong>de</strong> ces besoins. D’ores et déjà, une diversité <strong>de</strong>typologies est souhaitée, comme dans l’ensemble <strong>de</strong> la ville. Les besoins font ressortir un manque <strong>de</strong>grands logements notamment dans le privé, qui pourra être satisfait. Ce paramètre <strong>de</strong>vra être pris en comptedans la programmation d’équipements. L’objectif est bien sûr <strong>de</strong> permettre <strong>de</strong>s parcours rési<strong>de</strong>ntiels <strong>de</strong>proximité. La programmation <strong>de</strong> grands logements en accession (type T4) permettra d’offrir une solution <strong>de</strong>sortie du parc social, à <strong>de</strong>s prix maîtrisés.Le nouveau quartier doit lutter contre la pénurie <strong>de</strong> logement, à <strong>Montreuil</strong> et en Ile-<strong>de</strong>-France, d’oùsa programmation ambitieuse et diversifiée en matière d’habitat, privé et social. Des prix plafonds négociéssur certaines opérations amélioreront l’accessibilité au logement.Enfin, <strong>de</strong>s catégories spécifiques <strong>de</strong> populations doivent être prises en compte pour leurs besoinsspécifiques, tels que les jeunes, les personnes âgées, les jeunes couples. Des typologies particulières<strong>de</strong>vront être pensées pour favoriser leur insertion sociale, les échanges et les services au sein du nouveauquartier. Les groupes d’habitants promoteurs, auxquels <strong>de</strong>s parcelles seront réservées, contribuerontégalement à adapter la réponse du quartier aux besoins.Les besoins locaux comprennent également <strong>de</strong> l’habitat spécifique, avec <strong>de</strong>s populations tsiganesinstallées <strong>de</strong>puis longtemps dans les murs à pêches, auxquels le nouveau quartier répond (voir objectifsuivant).7. Garantir la mixité socialeDe la mixité <strong>de</strong>s fonctions à la mixité socialeVers une plus gran<strong>de</strong> mixité <strong>de</strong>s fonctionsLa politique <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> est d’encourager une plus gran<strong>de</strong> mixité <strong>de</strong>s fonctions urbaines, commel’explique l’objectif 8. Ceci est valable à plus forte raison dans le nouveau quartier, dans les constructionsneuves, sur les terrains qui seront maîtrisés par les aménageurs, mais aussi tous ceux participant à lamutation dans le diffus. Cette mixité <strong>de</strong>s fonctions joue un rôle important dans le caractère urbain du quartieret dans la réalisation <strong>de</strong>s objectifs environnementaux (moindre besoin <strong>de</strong> mobilité, proximité, services).L’habitat classique ou spécifique est donc accolé ou même juxtaposé avec d’autres fonctions urbaines, dansle but <strong>de</strong> ne pas créer <strong>de</strong> zones vi<strong>de</strong>s la nuit. Ceci participe aussi au mélange <strong>de</strong>s populations, habitants,salariés <strong>de</strong>s entreprises, <strong>de</strong>s bureaux, etc.DOCUMENT DE TRAVAILAméliorer la mixité sociale dans l’habitatLa mixité sociale est donc aussi la règle dans l’habitat. Un rééquilibrage par quartier <strong>de</strong> la proportion<strong>de</strong> logements sociaux est souhaité par la municipalité. Ainsi, si globalement la ville compte 35% <strong>de</strong>logements sociaux, certains quartiers dépassent-ils largement ce chiffre. Le recensement du nombre <strong>de</strong>logements sociaux dans les secteurs d’aménagement (voir objectif 6), permet <strong>de</strong> pondérer la part <strong>de</strong> socialdans le logement neuf pour tendre vers 35% dans chaque secteur. L’idée est d’homogénéiser l’offre surl’ensemble du territoire, entre le Haut et le Bas <strong>Montreuil</strong> et toujours d’aboutir à un meilleur brassage <strong>de</strong>spopulations.Le quartier doit prendre sa part dans la construction <strong>de</strong> logements sociaux, l’écoquartier n’étant pasréservé à une élite suffisamment aisée pour y rési<strong>de</strong>r. L’habitat social lui-même doit être « mixte », mêlantles sources <strong>de</strong> financement et les catégories <strong>de</strong> bénéficiaires occupants.De plus, la mixité doit apparaître jusqu’à l’échelle du bâtiment. Un effort est <strong>de</strong>mandé à tous lespromoteurs <strong>de</strong> programmes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 2000m² (approximativement), pour construire 25% <strong>de</strong> social (par2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 27


exemple 10 logements sociaux pour <strong>de</strong>s opérations supérieures à 40 logements). Cette règle, qui estaujourd’hui négociée au cas par cas avec les promoteurs, pourra être inscrite dans une charte pour lenouveau quartier et sera une orientation réglementaire dans le futur PLU.Un habitat adapté pour les populations spécifiques, réparti par petites unitésdans <strong>de</strong>s parcelles mixtesUne réponse est proposée aux besoins <strong>de</strong> populations spécifiques : tsiganes, travailleurs migrants,étudiants, jeunes travailleurs et personnes en difficulté.Le principe adopté pour le relogement <strong>de</strong>s familles tsiganes (55 ménages occupent actuellement<strong>de</strong>s parcelles <strong>de</strong> murs à pêches) est celui <strong>de</strong> petites unités <strong>de</strong> 15 logements, répartis dans <strong>de</strong>s parcellesmixtes, avec une typologie encore à affiner (certains logements en rez-<strong>de</strong>-chaussée, couplés ou non à <strong>de</strong>semplacements caravanes, etc.). Ces petites unités sont prévues dans les quatre secteurs dont les murs àpêches, où ces populations sont historiquement implantées.Des foyers <strong>de</strong> travailleurs migrants permettent un <strong>de</strong>sserrement <strong>de</strong>s foyers existants dans le Bas<strong>Montreuil</strong>. Ils seraient au nombre <strong>de</strong> quatre, un par zone, avec 100 à 150 logements par foyer,préférablement très proches <strong>de</strong>s transports en commun.Des rési<strong>de</strong>nces étudiantes sont prévues en lien avec le pôle campus près du marché <strong>de</strong>s Ruffins.Des projets existent déjà autour <strong>de</strong> l’IUT et l’installation <strong>de</strong> nouvelles écoles ou universités susciteront <strong>de</strong>nouveaux besoins. Leur proximité avec les universités et écoles permettra d’optimiser les services comme lerestaurant universitaire (livraison mi 2012 dans le cadre <strong>de</strong> l’extension <strong>de</strong> l’IUT).Des foyers <strong>de</strong> jeunes travailleurs sont également prévus, pour <strong>de</strong>s jeunes en parcours d’insertion,avec un minimum <strong>de</strong> 100 chambres et qui peuvent être couplés à <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces étudiantes et partagercertains services.Enfin, la réponse aux situations d’urgence est actuellement en cours d’étu<strong>de</strong> sur l’ensemble <strong>de</strong> laville et le projet pourra intégrer un projet <strong>de</strong> ce type, en fonction <strong>de</strong>s besoins constatés. Le lien avec lessolutions dans le parc social sera encouragé pour permettre une sortie <strong>de</strong>s hébergements d’urgence ou <strong>de</strong>transition vers du pérenne.DOCUMENT DE TRAVAIL2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 28


III. ORGANISER LA MIXITE DES FONCTIONSURBAINES ET LA COMPACITE8. Assurer la mixité <strong>de</strong>s fonctions et <strong>de</strong>s usages et <strong>de</strong>sespacesLa mixité fonctionnelle à l’échelle du quartierLe <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> prend source dans un paysage urbain hétérogène fait <strong>de</strong> rupture et <strong>de</strong>discontinuités. Le Haut-<strong>Montreuil</strong> n’est pas aujourd’hui une ville mixte ; il s’agit d’un territoire peu <strong>de</strong>nse,constitué <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s emprises mono-fonctionnelles, où cohabitent les grands ensembles, les zonespavillonnaires, les zones d’activités et <strong>de</strong>s friches urbaines et agricoles. Le Haut <strong>Montreuil</strong> souffreaujourd’hui d’un manque d’accessibilité et <strong>de</strong> services urbains <strong>de</strong> proximité.On constate également un déséquilibre entre <strong>de</strong>s quartiers peu perméables : les murs à pêchesavec <strong>de</strong> grands îlots et un maillage <strong>de</strong> rues très faibles, le SEDIF et ses réservoirs, la zone industrielle <strong>de</strong> larue <strong>de</strong> Rosny peu conviviale. Certaines distances sont longues à parcourir, peu animées et donnent unsentiment d’enclavement.La programmation assure la diversité <strong>de</strong>s fonctions et <strong>de</strong>s usages avec 45 % <strong>de</strong> logements, 30 % <strong>de</strong>commerces, bureaux, locaux artisanaux, 15 % d’équipements et 10 % d’activités. La volonté <strong>de</strong> diversifier etmixer les programmes, les formes et les statuts est un enjeu résolument urbain ; pour « fairequartier durable», l’organisation <strong>de</strong> la proximité est un enjeu fondamental pour retrouver l’échelle <strong>de</strong>proximité au quotidien.La mixité fonctionnelle est assurée au niveau du quartier, dans chaque secteur, mais aussi àl’échelle <strong>de</strong> l’îlot et <strong>de</strong> chaque opération. Le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> veut offrir une organisation spatialefavorable à la proximité, en terme <strong>de</strong> services, commerces, équipements, lieux <strong>de</strong> travail, loisirs et culture.Les îlots mixtes, outils d’une meilleure urbanitéL’intérieur <strong>de</strong>s îlots est dédié aux piétons et aux cycles. Ils sont conçus avec une mixité <strong>de</strong>sfonctions, chaque îlot possè<strong>de</strong> les caractéristiques propre à la vie urbaine localisée et non à la métropoledéterritorialisée. Les cœurs d’îlots sont autant <strong>de</strong> jardin en pleine terre avec un usage collectif.La mixité à l’échelle <strong>de</strong> l’opérationChaque opération, à partir d’un certain seuil <strong>de</strong> constructibilité, intègre une mixité <strong>de</strong> programmeavec notamment en pied d’immeuble <strong>de</strong>s commerces, locaux artisanaux ou activités, services etéquipements (mairie annexe, équipement petite enfance, halte gar<strong>de</strong>rie, locaux associatifs, etc).La diversité programmatique <strong>de</strong> chaque opération s’accompagne <strong>de</strong> la diversité <strong>de</strong>s statuts à partird’un certain seuil <strong>de</strong> constructibilité (plus <strong>de</strong> 2000 m² SHON) mixant locatifs sociaux, accession sociale etprivée, investissement immobilier et la diversité typologique et formelle <strong>de</strong>s logements (surface et nombre <strong>de</strong>pièces).DOCUMENT DE TRAVAILLa diversité <strong>de</strong>s fonctions urbainesChaque secteur se distingue en fonction <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong>s lieux du tissu urbain actuel et <strong>de</strong>s opportunitésfoncières.Le quartier SEDIF-Boissière : 13 hectares, 838 logements mis en chantier en 2013 , une <strong>de</strong>nsité accrue <strong>de</strong>85 nouveaux logements/ha (hors terres agricole et bâtis existants)Le SEDIF se caractérise par un grand îlot partiellement en friche et non bâti, condition propice pourconcevoir une opération d’aménagement durable et cohérente, une ville écologique pilote du <strong>Nouveau</strong><strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong>.Le Syndicat <strong>de</strong>s Eaux d’Ile-<strong>de</strong>-France est propriétaire <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s unités foncières techniques liéesaux réservoirs actuels et futurs et également <strong>de</strong> parcelles acquises dans le diffus à l’intérieur <strong>de</strong> sonpérimètre <strong>de</strong> préemption. La proximité du métro 11 (prolongement à venir) permet <strong>de</strong> concevoir un quartierpiétonnier, adossé au boulevard Boissière s’ouvrant au sud vers un terrain <strong>de</strong> sports et <strong>de</strong>s jardins familiaux.De nouvelles voiries <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte rési<strong>de</strong>ntielle sont crées pour le découpage en plus petits îlots.<strong>Ville</strong> mixte, privilégiant le commerce sur le boulevard, les locaux artisanaux sur les rues adjacentes,60% <strong>de</strong> la construction est dédiée aux logements avec <strong>de</strong>ux unités <strong>de</strong> logements adaptés et un foyer <strong>de</strong>2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 29


travailleurs migrants. Ce quartier bénéficiera en outre d’une crèche <strong>de</strong> 60 berceaux et d’un groupe scolaireen complément du groupe scolaire Nanteuil localisé sur le site (structure scolaire saturée). Un programme<strong>de</strong> bureaux fait figure d’immeuble écran en limite d’une zone d’activité <strong>de</strong> service urbain regroupant le quai<strong>de</strong> transfert et la matériauthèque (implanté sur le site <strong>de</strong> réserve <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> métro <strong>de</strong> la ligne M11).Le quartier murs à pêches : 53 hectares, 842 logements (à terme sous réserve <strong>de</strong> ne pas compromettre lesprojets agri-urbains et patrimoniaux) dont 50% mis en chantier en 2013, une <strong>de</strong>nsité accrue <strong>de</strong> 28 nouveauxlogements/ha (hors terres agricole et bâtis existants)Les murs à pêches se caractérisent par le maintien d’une mixité existante : c’est un site qui cumulel’héritage agricole et horticole, l’habitat tsigane en caravane conventionné ou sans titre qui représentent 55ménages dont certains sont implantées sur les secteurs classés, <strong>de</strong>s zones industrielles et d’activités,facteur <strong>de</strong> dégradation du site (altération du parcellaire et <strong>de</strong>s murs) et <strong>de</strong> l’habitat pavillonnaire constitué enlinéaire <strong>de</strong> rues et venelles. Le quartier <strong>de</strong>s murs à pêches est très faiblement occupé en son centre etcompte 719 habitants 9 et 969 emplois 10 .Pour révéler ce territoire, le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> dédie entièrement le périmètre au sud <strong>de</strong> larue Saint Antoine à l’agriculture urbaine et aux activités culturelles et <strong>de</strong> loisir, excluant toute habitation,préservant une « fenêtre » pour le « verger planétaire ». Les opérations <strong>de</strong> logements sont limitées au nord<strong>de</strong> la rue Saint Antoine et proposent une gran<strong>de</strong> diversité d’approche (diversité <strong>de</strong>s statuts, <strong>de</strong> gestion,formelle et typologique) où cohabitent <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> logements adaptés pour les familles tsiganes, <strong>de</strong>smaisons individuelles d’habitants promoteurs, un foyer <strong>de</strong> travailleurs migrants, <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces <strong>de</strong> jeunestravailleurs. Ces opérations intègrent l’esprit du « verger planétaire » avec <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> culture <strong>de</strong> la terrecontiguës aux logements.Les murs à pêches, territoire emblématique, est apte à accueillir <strong>de</strong>s fonctions qui diversifient lesusages et les populations : une maison <strong>de</strong> retraite intercommunale <strong>de</strong> Fontenay (90 lits et accueil <strong>de</strong> jour <strong>de</strong>10 places, livraison 2011), un centre gériatrique (extension <strong>de</strong> l’hôpital intercommunal), un équipement petiteenfance <strong>de</strong> 60 berceaux et un groupe scolaire feront mixer les générations. Des équipements à vocationintercommunale, le parc aquatique et le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien envisagé(livraisons en 2013), vont capter une population extérieure. Des activités centrées sur la recherche et ledéveloppement <strong>de</strong> la biodiversité ainsi que sur le patrimoine horticole et paysager : écoles, pépinièresd’entreprises, centre <strong>de</strong> recherches, agriculture urbaine et jardins associatifs seront créatrices d’emplois,d’insertion et <strong>de</strong> lien social.Le quartier « Tram Ouest » : 16 hectares, 670 logements construits après 2013 (80 logement mis en chantieren 2013), une <strong>de</strong>nsité accrue <strong>de</strong> 43 nouveaux logements/ha (hors terres agricole et bâtis existants)Cette opération d’aménagement s’implante <strong>de</strong> façon linéaire sur le foncier déclassé <strong>de</strong> l’ex A186. Lesite actuel se caractérise par un tissu urbain peu <strong>de</strong>nse <strong>de</strong>sservi par <strong>de</strong>s contres allées, avec en front <strong>de</strong> rue<strong>de</strong>s pavillons et <strong>de</strong>s grands ensemble, et au niveau du Pont <strong>de</strong> Rosny une polarité d’activité (Mozinor, CapSt Antoine). Le projet consiste à récupérer au sud l’emprise foncière <strong>de</strong>s délaissés <strong>de</strong> l’A186, soit plus <strong>de</strong> 4hectares <strong>de</strong> domaine public, à contrario au nord d’épouser au plus proche le terrain naturel, et les frontsbâtis existants. Ce développement urbain va cicatriser la fracture urbaine du Haut <strong>Montreuil</strong> ; son phasageest dépendante du planning tramway T1, au moins la rive sud. Cette restructuration urbaine vas’accompagner d’un renouvellement <strong>de</strong>s îlots existants. Le PLU sera l’outil approprié pour impulser unepolitique volontariste <strong>de</strong> croissance sur le territoire urbanisé en profon<strong>de</strong>ur.Cette couture urbaine bénéficiera d’une centralité renforcée autour du pôle intermodal et du grandprojet <strong>de</strong> Mozinor, et d’une polarité autour la ferme Moultoux reconvertie en maison <strong>de</strong>s associations etmairie annexe, d’une médiathèque et d’une rési<strong>de</strong>nce pour les musiciens. Les logements représentent 30%<strong>de</strong> la construction neuve, ce qui induit la création d’une halte gar<strong>de</strong>rie, d’un équipement petite enfance <strong>de</strong> 60berceaux et l’extension du groupe scolaire Méliès. Un centre <strong>de</strong> logistique urbain viendra compléter ledispositif. Une mixité <strong>de</strong>s nouveaux programmes urbains le long <strong>de</strong> l’avenue se traduit spatialement par <strong>de</strong>sconstructions à vocation rési<strong>de</strong>ntielle et économique. Ce secteur se démarque par une programmation <strong>de</strong>12% <strong>de</strong> commerce et 27% <strong>de</strong> bureaux.DOCUMENT DE TRAVAILLe quartier Ruffins : 16 hectares, 549 logements dont plus d’un tiers seront mis en chantier en 2013, une<strong>de</strong>nsité accrue <strong>de</strong> 37 nouveaux logements/ha (hors terres agricole et bâtis existants)Ce secteur se caractérise par la forte présence <strong>de</strong> grands ensembles <strong>de</strong> logements sociaux (861logements sociaux existants). Le marché <strong>de</strong>s Ruffins et l’IUT Paris 8 représentent <strong>de</strong>s atouts importantspour restructurer ce territoire. Les espaces libres résiduels sont reconquis pour converger vers une centralitéforte autour du campus universitaire, mixés à une vie sociale <strong>de</strong> quartier : grands ensembles, poste, marché<strong>de</strong>s Ruffins, articulation entre le tramway et le parc Montreau.9 Au recensement INSEE <strong>de</strong> 199910 En 20052. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 30


55% <strong>de</strong> la construction est dédiée aux logements ; l’enjeu <strong>de</strong> ce secteur est <strong>de</strong> réorganiser lesgran<strong>de</strong>s assiettes foncières <strong>de</strong>s bailleurs par les actions suivantes : libérer du foncier occupé parl’envahissement du stationnement <strong>de</strong> surface et transférer ce besoin dans <strong>de</strong>s parking mutualisés, créer etrendre visible <strong>de</strong> nouveaux passages et les réintégrer à la ville pour fluidifier ces îlots, et enfin construire <strong>de</strong>nouvelles opérations pour « faire la ville durable ». Pour s’inscrire dans une mixité sociale, une gamme <strong>de</strong>logement est proposée : <strong>de</strong>s logements en prêt conventionnés, <strong>de</strong>s logements adaptés, <strong>de</strong>s logements enaccession, une rési<strong>de</strong>nce étudiante et jeunes travailleurs (200 chambres).L’IUT est l’équipement vecteur d’attractivité pour fédérer un campus d’envergure (11 000 m² SHONen 2012, pour 700 étudiants avec un restaurant universitaire). La présence <strong>de</strong> grands équipements sportif(sta<strong>de</strong>s, tennis Club), <strong>de</strong> centre <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> formation autour <strong>de</strong>s écofilières du bâtiment et <strong>de</strong>ssciences du vivant et la proximité <strong>de</strong> la station du tramway sont <strong>de</strong>s leviers pour attirer les opérateurs.9. Intégrer l’économie dans la villeLa prise en compte <strong>de</strong>s enjeux économiques et <strong>de</strong> l’intégration <strong>de</strong>s activités dans le tissu urbainconstituent l’un <strong>de</strong>s piliers <strong>de</strong> la réflexion pour le nouveau quartier <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>.En effet, le quartier du Haut <strong>Montreuil</strong> n’abrite que 20 % <strong>de</strong>s établissements et <strong>de</strong>s emplois <strong>de</strong> laville. Il s’agit pour l’essentiel <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s emprises foncières sur lesquels se développent <strong>de</strong>s activitésindustrielles, <strong>de</strong> transformation ou <strong>de</strong> logistique. Aussi, le projet doit contribuer au rééquilibrage socioéconomiquedu territoire et s’accompagner d’une réflexion plus globale sur le type d’activités à privilégier, encohérence avec les opportunités immobilières et les infrastructures (transports en commun, réseau routier,infrastructures télécom) à venir, et sur leur intégration dans leur environnement immédiat.La suppression <strong>de</strong> l’autoroute A186 peut conduire à une mutation importante du tissu économique.La <strong>Ville</strong> souhaite donc accompagner ce changement, en assurant d’une part le maintien <strong>de</strong>s activitéssecondaires les plus ancrées sur le territoire (notamment via l’emploi local) et en favorisant, d’autre part, ladiversification <strong>de</strong>s activités économiques en direction <strong>de</strong> 3 filières prioritaires : image et multimédia,industries culturelles et éco-bâtiment / éco-activité.Le nouveau quartier prévoit <strong>de</strong>s locaux d’activité sous <strong>de</strong>s formes diverses : une partie sont <strong>de</strong>sbâtiments à vocation économique uniquement (locaux d’activité, immeubles <strong>de</strong> bureaux), mais la mixité <strong>de</strong>sfonctions est favorisée partout où elle est possible. Des locaux sont ainsi aménagés en rez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>de</strong>sconstructions, pour accueillir commerces, artisans, PME ou professions libérales.<strong>Montreuil</strong> souhaite donc accueillir les activités qui participeront à l’attractivité du quartier, à sa vielocale et à sa fonction métropolitaine.Encourager l’économie localeAu-<strong>de</strong>là du développement <strong>de</strong>s filières prioritaires, une attention particulière sera portée à la mise enplace <strong>de</strong> services <strong>de</strong> proximité favorisant l’emploi local et valorisant les potentialités (paysagères, urbaines,historiques) du quartier.A titre illustratif, la valorisation et le développement <strong>de</strong>s activités « agriculturelles » <strong>de</strong>s murs àpêches permettra la mise en place <strong>de</strong> circuits courts <strong>de</strong> production/distribution dans le cadre <strong>de</strong> projetsd’économie sociale et solidaire. Le pôle « déchets » autour du quai <strong>de</strong> transfert et <strong>de</strong> la déchetterieaccueillera une « ressourcerie », lieu <strong>de</strong> récupération, réparation et recyclage <strong>de</strong>s objets, gérée par unestructure d’insertion par l’activité économique. Enfin, les chantiers du nouveau quartier intégreront <strong>de</strong>sclauses d’insertion <strong>de</strong> manière à favoriser la formation <strong>de</strong> publics en insertion et l’emploi local.Le projet prévoit le renforcement et/ou la création <strong>de</strong> centralités <strong>de</strong> quartier, autour d’un noyau <strong>de</strong>commerces et <strong>de</strong> services <strong>de</strong> proximité. Une attention particulière y sera portée dans les quartiers les moinspourvus aujourd’hui : les murs à pêches et le quartier SEDIF-Boissière.Enfin, les collaborations et passerelles entre les entreprises et les pôles <strong>de</strong> formation (horticulture,éco-construction, image et multimédia…) permettront <strong>de</strong> favoriser l’emploi local mais également la rechercheet développement.DOCUMENT DE TRAVAILCréer <strong>de</strong>ux écofilières : sciences du vivant et écoconstructionDeux écofilières sont développées : la biodiversité / sciences du vivant, autour <strong>de</strong>s activités agricoleset horticoles <strong>de</strong>s murs à pêches, et l’éco-construction, liée directement au développement du plus grandécoquartier d’Ile-<strong>de</strong>-France.L’écofilière biodiversité et sciences du vivant s’appuie sur la présence d’un patrimoine horticole dansles murs à pêches et l’existence du lycée <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> l’horticulture et du paysage. L’implantation <strong>de</strong>centres <strong>de</strong> recherches et d’entreprises innovantes est encouragée, en lien avec le Conservatoire BotaniqueNational du Bassin Parisien (dont l’implantation est envisagée en proximité immédiate du site classé). Ainsi,entreprises et laboratoires <strong>de</strong> recherche pourront disposer d’un terrain cultivable pour mettre en œuvre <strong>de</strong>scultures-tests ou <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong> démonstration. Cette filière a également un volet commercial, puisque <strong>de</strong>s2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 31


AMAP pourront distribuer leur production dans <strong>de</strong>s lieux dédiés (avec éventuellement la culture sur place <strong>de</strong>compléments <strong>de</strong> panier, fruits par exemple ou <strong>de</strong>s terrains dédiés à la formation ou « couveuse »). Lacréation d’un marché biologique et/ou lieu <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong>s produits terroir d’Ile-<strong>de</strong>-France est aussienvisagée afin <strong>de</strong> permettre <strong>de</strong>s débouchés commerciaux. L’agriculture urbaine doit donc constituer unevéritable filière, dont la logique économique doit être adaptée au milieu urbain. L’espace étant limité, lesactivités à plus value sociale, écologique et culturelle seront favorisées. Les terrains agricoles seront accolésà <strong>de</strong>s bâtiments à vocation économique quand nécessaire pour permettre la transformation sur place <strong>de</strong>sproductions et assurer une valeur ajoutée à <strong>de</strong>s produits cultivés en zone <strong>de</strong>nse. Des partenariatspermettant aux murs à pêches d’être une caisse <strong>de</strong> résonance <strong>de</strong>s enjeux <strong>de</strong> l’agriculture périurbaine, en Ile<strong>de</strong>-Francenotamment, seront crées.L’éco-filière du bâtiment, ou éco-construction, répond à la volonté <strong>de</strong> mettre en place un éco-quartierà gran<strong>de</strong> échelle et <strong>de</strong> bonifier le gisement d’emploi potentiel. Le nouveau quartier suscite une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>locale : pour que les constructeurs, très fortement présents à <strong>Montreuil</strong> (15 % <strong>de</strong>s établissements et 11 % <strong>de</strong>l’emploi local), puissent respecter les règles prescrites par la <strong>Ville</strong> et les aménageurs, il faut qu’ils puissenttrouver les compétences appropriées. Cette éco-filière sera structurée autour du triangle <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>l’Acacia, entre le secteur SEDIF et les murs à pêches. C’est là que seront implantés le quai <strong>de</strong> transfert, ladéchetterie (y compris la « ressourcerie ») et la « matériauthèque ». Les artisans peuvent ainsi déchargerleurs véhicules (déchets) et acheter leurs matériaux au même endroit, limitant les déplacements. Lesentreprises <strong>de</strong> construction pourront occuper une partie <strong>de</strong>s locaux d’activités créés. La <strong>Ville</strong> intervient lors<strong>de</strong> la première phase du chantier pour faire venir <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> pointe dans le domaine <strong>de</strong> laconstruction durable. Ceci permettra <strong>de</strong> faire baisser les coûts d’importation <strong>de</strong>s matériaux et <strong>de</strong> former unemain d’œuvre locale. Un centre <strong>de</strong> formation technologique sera adossé à cette filière, en lien avec l’IUTUne maison <strong>de</strong> la construction durable complétera ce dispositif. La filière <strong>de</strong> l’éco-construction répondraaussi aux besoins <strong>de</strong>s autres éco-quartiers en cours <strong>de</strong> construction en Seine-Saint-Denis et en Ile-<strong>de</strong>-France, c’est donc une filière d’intérêt métropolitain.Pour ces <strong>de</strong>ux filières et pour les autres activités économiques, <strong>de</strong>s liens sont envisagés avecd’autres systèmes productifs locaux et pôles <strong>de</strong> compétitivité d’Ile-<strong>de</strong>-France (Advancity : <strong>Ville</strong> et MobilitéDurables), afin d’assurer la complémentarité <strong>de</strong> l’offre.Développer la filière culturelleLa <strong>Ville</strong> dispose d’une i<strong>de</strong>ntité affirmée et d’un potentiel important dans les filières culturelles, <strong>de</strong>l’image et du multimédia. De nombreux artistes, professionnels <strong>de</strong> la conception et <strong>de</strong> la création(architectes, paysagistes, graphistes, PME/TPE) sont en effet installés à <strong>Montreuil</strong>. Le projet prévoit <strong>de</strong>sateliers d’artistes, à l’instar <strong>de</strong> ceux réalisés dans le quartier proche du Bel-Air, mais aussi <strong>de</strong>s locaux àusage flexible, notamment en rez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>de</strong>s bâtiments.Mozinor, cité industrielle verticale (42 000m² + 10 000m² potentiels), est le lieu d’un grand projet.Ses locaux à fort potentiel, avec un éclairage optimal, accueillent aujourd’hui <strong>de</strong> nombreuses activités <strong>de</strong>production ou <strong>de</strong> stockage. Une partie <strong>de</strong> celles-ci pourrait muter à la faveur <strong>de</strong> la disparition <strong>de</strong> l’autoroute.La <strong>Ville</strong> saisit donc cette occasion pour favoriser une diversification <strong>de</strong>s usages <strong>de</strong>s lots <strong>de</strong> Mozinor,pour y installer un cluster associant production, formation et recherche. Cette mutation pourrait êtrepréfigurée à courte échéance par l’installation d’une école ou d’un centre <strong>de</strong> formation en arts etcommunication. Ce projet est en cours d’élaboration et soumis à faisabilité (état du bâtiment, extensionspotentielles, contraintes <strong>de</strong> sécurité).DOCUMENT DE TRAVAILEncourager une éco-organisation <strong>de</strong>s filières existantes (écoparc)L’ensemble <strong>de</strong>s activités du quartier sera incité à s’organiser en « écoparcs », limitant l’impact <strong>de</strong>sactivités sur l’environnement, mettant en commun les services mutualisables, optimisant les systèmes <strong>de</strong>transports, grâce notamment aux centres <strong>de</strong> logistique. L’équipement en services <strong>de</strong>s entreprises existantesconstituera une première étape <strong>de</strong> cette mutation.Un pôle campus en synergie avec les filières économiquesEnfin, une mise en réseau est organisée entre les entreprises, l’IUT et l’université, les écolesprofessionnelles et les lycées. Les activités économiques sont ainsi adossées à une offre <strong>de</strong> formationfavorisant l’apprentissage et l’emploi local. Le départ <strong>de</strong> certaines activités industrielles ne doit pas aggraverla situation économique et le chômage dans le quartier, l’investissement dans l’économie <strong>de</strong> la connaissanceest donc essentiel. Ce pôle campus, situé autour du carrefour Théophile Sueur, est aujourd’hui préfiguré parl’extension <strong>de</strong> l’IUT. Des terrains adjacents pourront être libérés à courte échéance (propriété <strong>Ville</strong> partielle)pour installer d’autres structures universitaires. Des logements étudiants permettront d’héberger localementles élèves, limitant les besoins en mobilité.2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 32


10. Concevoir la ville compacteFaire la ville sur la ville, pour <strong>de</strong>nsifier un territoire du cœur d’agglomérationLe <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> reconstitue <strong>de</strong> la continuité urbaine, qui peut être à l’origine <strong>de</strong> rapportsplus conviviaux, et rend plus compacte une ville diffuse et résiduelle, au bénéfice <strong>de</strong> quoi cette mutation seraun facteur <strong>de</strong> création <strong>de</strong> services et d’urbanité. Quant aux espaces publics ouverts, ils sont bieni<strong>de</strong>ntifiables, héritage <strong>de</strong> la ville d’avant, économes dans leur réalisation et leur gestion.Le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> produit une <strong>de</strong>nsité rési<strong>de</strong>ntielle supplémentaire <strong>de</strong> 41 nouveauxlogements/ha (hors terrains agricoles et bâtis existants), avec une <strong>de</strong>nsité construite à la parcelle (COS) <strong>de</strong>2 au minimum, à l’exception <strong>de</strong>s murs à pêches. Le calcul se base sur les périmètres « opérationnels »d’intervention directe et ne prend donc pas en compte la <strong>de</strong>nsification escomptée dans le diffus, nonmaîtrisable par la collectivité publique.Cette <strong>de</strong>nsité rési<strong>de</strong>ntielle supplémentaire est une moyenne qui se décompose ainsi :SEDIF : 85 nouveaux logements /ha - tous programme et emprise confondusTram ouest : 43 nouveaux logements /ha - tous programme et emprise confondusSueur Ruffins : 37 nouveaux logements /ha - tous programme et emprise confondusMurs à pêches : 28 nouveaux logements /ha - emprises bâtiesL’intensification <strong>de</strong>s fonctions métropolitainesL’intensification <strong>de</strong>s fonctions du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> est également produite par <strong>de</strong>séquipements à différentes échelles <strong>de</strong> territoire : métropolitains, d’agglomération, <strong>de</strong> proximité. Le <strong>de</strong>venir<strong>de</strong>s murs à pêches et le grand projet <strong>de</strong> reconversion <strong>de</strong> Mozinor sont <strong>de</strong>s leviers pour intensifier unepolarité métropolitaine.Le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> maille <strong>de</strong>s centralités autour <strong>de</strong> transport en commun, avec la place dugrand projet Mozinor et du centre <strong>de</strong> logistique urbaine, le réaménagement du marché existant <strong>de</strong>s Ruffinsavec en pied d’immeuble la mairie annexe, les commerces et le campus, la Place <strong>de</strong> la Boissière avec lastation <strong>de</strong> métro M11, une centrale <strong>de</strong> mobilité, un terrain <strong>de</strong> sports et <strong>de</strong>s jardins familiaux.Le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> développe à la fois les services (mairies annexes, santé, solidarité,services générationnels), et les loisirs (parc aquatique écologique <strong>de</strong> plein air, jardin <strong>de</strong>s biodiversités,parcabout, médiathèque).Les murs à pêches : un espace ouvert avec une fonction métropolitaineSur le périmètre opérationnel global <strong>de</strong> 99 hectares, les terres agricoles représentent 23 hectares,soit plus <strong>de</strong> 20% du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> urbain. La protection <strong>de</strong>s ressources paysagères apporte une valeurajoutée à l’urbanité du quartier et une trame <strong>de</strong> support à la biodiversité. Ces terres agricoles sontessentiellement concentrées dans les murs à pêches, représentant plus <strong>de</strong> 22 hectares sur 53 hectares,dont 5 hectares sont intégrés dans les programmes avec <strong>de</strong>s fonctions métropolitaines que sont le parcaquatique et le CBNBP et son jardin <strong>de</strong>s biodiversités.A ce territoire très emblématique, le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> urbain associe la préservation <strong>de</strong> plusieurshectares <strong>de</strong> jardins familiaux à proximité <strong>de</strong>s anciens réservoirs du Syndicat <strong>de</strong>s Eaux d’Ile-<strong>de</strong>-France(jardins familiaux <strong>de</strong> la Montagne Pierreuse) et <strong>de</strong> la ferme Moultoux.DOCUMENT DE TRAVAILDes aménités pour une plus gran<strong>de</strong> urbanitéLe rapport au sol est un facteur indispensable dans le principe d’appropriation d’un lieu : il permetaux habitants et aux usagers <strong>de</strong> se définir comme acteurs <strong>de</strong> leur quartier. Le <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> necrée pas <strong>de</strong> nouveaux espaces publics ou espaces verts, il promeut l’utilisation et la mise en valeur et enréseau <strong>de</strong>s ressources actuelles du territoire : les espaces agricoles et horticoles, les jardins familiaux, <strong>de</strong>sespaces publics peu qualifiés, etc. Les espaces libres publics majeurs totalisent 5 hectares (hors voirie).Chaque secteur révèle <strong>de</strong>s espaces publics délaissés ou peu visibles. Le SEDIF conserve sesjardins familiaux et prévoit l’aménagement d’une aire <strong>de</strong> lagunage, d’un square et d’un transfert <strong>de</strong> terrain <strong>de</strong>sport (à l’emplacement <strong>de</strong>s anciens réservoirs du Syndicat <strong>de</strong>s Eaux D’Ile-<strong>de</strong>-France). Les murs à pêchessont essentiellement concentrées autour <strong>de</strong> terrains cultivés. Le quartier Tram Ouest bénéficie du jardin <strong>de</strong>la ferme Moultoux. Une place publique majeure du Haut-<strong>Montreuil</strong> s’articule au pied <strong>de</strong> Mozinor. Seul cetespace public n’est pas réellement constitué aujourd’hui, car il résulte <strong>de</strong> la reconquête <strong>de</strong> l’A186. Le secteurRuffins se caractérise par le réaménagement <strong>de</strong> la place du marché et <strong>de</strong> l’entrée du parc Montreau avec lacréation d’un corridor écologique.2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 33


La diversité architecturale et l’innovation dans les formes urbainesLa <strong>de</strong>nsité est d’autant mieux vécue que la diversité typologique et la variété <strong>de</strong>s matériaux sontgran<strong>de</strong>s. Cette notion qui n’était que quantitative est <strong>de</strong>venue un enjeu qualitatif. C’est pourquoi la diversité<strong>de</strong>s écritures architecturales, et donc <strong>de</strong>s maîtres d’œuvre est un garant contre l’uniformisation et lamonotonie <strong>de</strong> la ville. Fort <strong>de</strong> cet engagement, le projet participera à <strong>de</strong>s concours d’architecture et s’inscriradans une dynamique <strong>de</strong> réseau européen pour garantir et impulser l’innovation architecturale. Des outilssont à développer pour communiquer sur cette initiative <strong>de</strong> la ville durable collective ; les expositionsinternationales par exemple sont <strong>de</strong>s leviers efficaces, au premier lieu <strong>de</strong>squelles celle <strong>de</strong> Shanghai en2010.Rendre la ville compacte en s’adaptant à l’environnement passe par une conception architecturaleadaptée avec une architecture bio-climatique et une meilleure habitabilité <strong>de</strong>s logements (terrasses, espacesinter climatique, bow windows, etc.) , une réflexion sur la variété typologique <strong>de</strong>s logements favorisant unemixité sociale, un travail sur l’îlot dans son rapport intérieur/extérieur, la mutualisation <strong>de</strong>s cœur d’îlots ou <strong>de</strong>toitures terrasse, un aménagement soigné <strong>de</strong>s espaces extérieurs publics et privés, et enfin une largediversité <strong>de</strong> l’offre. Les nouvelles opérations seront dégagées <strong>de</strong> la contrainte <strong>de</strong> stationnement à laparcelle, les sols sont les jardins plantés, collectifs ou privés, rétablissant les continuités hydrographiquesautour <strong>de</strong> noues paysagères ; du lagunage peut s’insérer autour <strong>de</strong> ces nouveaux jardins.C’est pourquoi, la charte <strong>de</strong> qualité urbaine et architecturale <strong>de</strong>s futures opérations d’aménagementformuleront <strong>de</strong>s préconisations pour répondre à ces objectifs.DOCUMENT DE TRAVAIL2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 34


IV. INTEGRER LA QUALITEENVIRONNEMENTALE AU CŒUR DU PROJET11. Economiser les ressources naturellesa) EnergieLe projet développe une approche au niveau <strong>de</strong> la ville (urbanisme économe en énergie), au niveau<strong>de</strong>s constructions (neuves et rénovation du parc existant) et dans la conception et la gestion <strong>de</strong>s espacespublics.Un urbanisme économe par constructionLe premier objectif du projet est une fonction urbaine <strong>de</strong> rééquilibrage entre les différents quartiers<strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>. Il s’agit d’améliorer le bilan global <strong>de</strong> la ville, par une meilleure jonction <strong>de</strong> ses différentsquartiers par <strong>de</strong>s transports en commun, et en offrant dans les quartiers Nord et Est <strong>de</strong>s services <strong>de</strong>proximité qui n’existaient pas avant. Il en résultera un rapprochement domicile-travail (rééquilibrage parcréation <strong>de</strong> logements là où il y avait plus d’emplois) et domicile-services (mairie annexe, commerces,maison médicale, etc.). La création d’une ligne <strong>de</strong> tramway, le prolongement d’une ligne <strong>de</strong> métro, et laréorganisation <strong>de</strong> la <strong>de</strong>sserte en autobus contribuera également à un changement <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie, où lestransports seront moins nécessaires, et où ceux qui seront effectués le seront principalement par <strong>de</strong>stransports en commun ou <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s doux, réduisant ainsi significativement la consommation d’énergie liéeaux transports. Ajoutons un effet complémentaire <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsification <strong>de</strong> la petite couronne, dans la lignepolitique du SDRIF, évitant ainsi le départ d’une partie <strong>de</strong> la population vers la gran<strong>de</strong> banlieue, avec ladébauche d’énergie qui en découle.Des bâtiments très performantsLa <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> est le lieu <strong>de</strong> travail ou <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> nombreux professionnels <strong>de</strong> l’énergieet <strong>de</strong> la construction, elle est le siège d’associations nationales sur ces questions, telles que le CLER(Comité <strong>de</strong> liaison <strong>de</strong>s énergies renouvelables) et le RAC (réseau action climat). Une mobilisation <strong>de</strong> cesforces pour animer la recherche <strong>de</strong> performance énergétique dans le projet offre une opportunité <strong>de</strong>disposer d’une expertise forte et connaissant parfaitement le terrain. Un pôle d’éco-construction (PEC) seracréé pour accompagner les professionnels (matériaux, nouvelles techniques, formation, déchets <strong>de</strong> chantier,etc.) appuyé par ce noyau d’experts.Le projet affirme une forte exigence d’efficacité énergétique pour les nouveaux bâtiments, supérieureà la norme HQE : <strong>de</strong>s Bâtiments Basse Consommation (50Kwatt/an) au minimum pour les immeublesd’habitation et énergie positive pour les bureaux. Les bâtiments publics (mairie annexe, écoles primaires parexemple) sont les premiers concernés, et ces exigences figureront dans les cahiers <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong>s appelsà candidature pour les aménageurs et promoteurs du quartier.Pour le parc existant, l’objectif est <strong>de</strong> lancer une dynamique d’amélioration sur l’habitat social et leszones pavillonnaires. Les bailleurs sociaux et autres institutionnels y seront incités dans le cadre <strong>de</strong> leursplans <strong>de</strong> rénovation. L’agence locale <strong>de</strong> l’énergie (MVE, Maîtrisez Votre Energie) apportera <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s audiagnostic préalable aux travaux pour les particuliers. Il s’agit d’améliorer globalement le classement dansl’échelle <strong>de</strong> A à G, en gagnant trois catégories pour les maisons les moins performantes aujourd’hui, etd’obtenir ce résultat avec le meilleur rapport coût/efficacité <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> rénovation. Des dispositifs sont àl’étu<strong>de</strong> pour permettre les rénovations dans les cas <strong>de</strong> non-solvabilité.DOCUMENT DE TRAVAILDes énergies locales mobiliséesLa collecte d’énergies renouvelables sera systématiquement étudiée pour toutes les constructionsneuves et les bâtiments existants faisant l’objet d’une réhabilitation lour<strong>de</strong>. Une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité seraengagée pour la création d’un réseau <strong>de</strong> chaleur sur les parties les plus <strong>de</strong>nses. L’étu<strong>de</strong> sur la pilethermique à constituer à partir d’un château d’eau désaffecté doit être confirmée, mais elle laisse penser àune faisabilité d’un mo<strong>de</strong> original <strong>de</strong> création et <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong> chaleur et d’eau chau<strong>de</strong> (en bordure dupérimètre, projet ANRU du Bel-Air).Un accompagnement multiforme : formation, sensibilisation, nouveaux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gestionLa <strong>Ville</strong> accompagne les programmes <strong>de</strong> sensibilisation et encourage la mise en œuvre d’énergiesrenouvelables notamment pour l’eau chau<strong>de</strong>. Les publics visés sont :2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 35


les professionnels <strong>de</strong> la construction, nombreux à <strong>Montreuil</strong> les gardiens d’immeubles un accueil <strong>de</strong>s nouveaux habitants avec une sensibilisation à ces questions (+ déchets et eau)Sensibilisation et animation sont organisées auprès <strong>de</strong>s habitants pour les économies d’énergie(geste vert, etc.) Pour les équipements publics, l’ambition <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> est renforcée et un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gestionrigoureux est adopté (suivi <strong>de</strong>s consommations, intéressement <strong>de</strong>s établissements aux économies, etc.).Ces règles seront systématiques indiquées dans les cahiers <strong>de</strong> charges <strong>de</strong>s équipements.S’y ajoute une forte exigence sur les espaces publics (éclairage, services publics urbains, etc.) pour<strong>de</strong>s solutions économes en énergie en analyse <strong>de</strong> cycle <strong>de</strong> vie (création, fonctionnement, transformations etadaptations, fin <strong>de</strong> vie). Par exemple : une gestion différenciée (dans les horaires et selon les lieux) <strong>de</strong>l’éclairage public, un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s espaces verts utilisant moins d’intrants et une faible mécanisation,<strong>de</strong>s sols <strong>de</strong>s plate-formes <strong>de</strong> marchés faciles à nettoyer, une collecte <strong>de</strong>s déchets favorable à unevalorisation matière et peu consommatrice d’énergie, une récupération d’énergie sur les eaux usées, etc.Un soutien actif aux activités économiques pour <strong>de</strong>s économies d’énergie et <strong>de</strong> matières premièresDes accords seront conclus avec les centres techniques et les organisations professionnellesgénérales (CCIP 93 par exemple) ou <strong>de</strong>s branches économiques (CRITT chimie environnement, pôles <strong>de</strong>compétitivité, etc.) pour accompagner les entreprises qui s’installent ou qui se mo<strong>de</strong>rnisent dans larecherche d’économies d’énergie. Conseils et expertises seront organisés sur place. La <strong>Ville</strong> recherchera lesappuis <strong>de</strong> l’ADEME, <strong>de</strong> l’ARENE Ile-<strong>de</strong>-France et mobilisera MVE en ce sens.b) Gérer durablement le cycle <strong>de</strong> l’eauLa gestion <strong>de</strong> l’eau dans le nouveau quartier passe par plusieurs mesures : <strong>de</strong>s économies d’eaupotable, une gestion <strong>de</strong>s eaux pluviales, <strong>de</strong> l’assainissement et <strong>de</strong>s eaux usées, et la valorisation <strong>de</strong> latrame bleue (rus et sources). La <strong>Ville</strong> souhaite expérimenter le lagunage en milieu urbain, en première phasedu projet (soumis à faisabilité).Les économies d’eauDes les espaces et équipements publics, l’aménageur fait le choix d’essences végétales rustiques,non exigeantes en eau. Une gestion « intelligente » <strong>de</strong>s compteurs <strong>de</strong>s équipements est instaurée (alerte,monitoring, suivi <strong>de</strong>s consommations, etc. intéressement <strong>de</strong>s établissements aux économies), unerobinetterie économe est installée systématiquement dans les équipements collectifs (boutons poussoirs,pression adaptée).Dans les logements, <strong>de</strong>s équipements économes en eau sont mis en place (pression régulée,double débit pour les chasses d’eau, robinetterie économe), avec un comptage individuel. L’installation <strong>de</strong>citernes à eaux pluviales est encouragée dans zones pavillonnaires, pour les usages extérieurs et pour lesusages internes autorisés (chasses d’eau et lave-linge. La « ville pilote » pourra permettre d’expérimenter <strong>de</strong>nouveaux usages en intérieur <strong>de</strong> l’eau pluviale.Les activités économiques reçoivent un soutien technique aux entreprises pour les économies d’eau.Les eaux pluvialesLe contexte est exigeant sur le site du nouveau quartier : d’une part, il existe <strong>de</strong> graves problèmesd’inondation à l’aval du périmètre. L’assainissement <strong>de</strong>s secteurs amont est unitaire et un projet <strong>de</strong> bassin<strong>de</strong> rétention est à l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>puis plusieurs années pour supprimer ces inondations. Le nouveau quartier doitoffrir l’occasion <strong>de</strong> traiter cette question. Les principes d’aménagement choisis sont les suivants : favoriser la rétention dans le tissu urbain existant (économies d’eau, obstacles multiples àl’écoulement, citernes privées, etc.) implanter le bassin <strong>de</strong> rétention dans le projet (eaux usées, bassin fermé, souterrain le cas échéant) évacuer les eaux usées du nouveau quartier dans l’ancien réseau quand les constructions sont à lafois proches du réseau et <strong>de</strong>nses, et dans <strong>de</strong> nouvelles installation séparées traitement par lagunage, chaque fois que ce sera possible (secteur SEDIF par exemple) sur les nouveaux immeubles, favoriser la rétention sur place <strong>de</strong>s eaux pluviales (toituresvégétalisées notamment) et <strong>de</strong>s citernes pour les usages collectifs (arrosage, nettoyage, etc.) dansl’objectif d’écoulement zéro à la parcelle, et le stockage/traitement séparé <strong>de</strong>s eaux pluviales nonrécupérées sur les espaces publics (bassins <strong>de</strong> rétention, traitement par <strong>de</strong>s plantes)D’autre part, la qualité <strong>de</strong>s sols (argiles, présence <strong>de</strong> gypse et d’anciennes carrières) limite lescapacités d’infiltration selon les secteurs. Dans ceux où l’infiltration sur place est interdite, la récupérationpour un emploi immédiat et/ou un stockage pour utilisation différée (lavage <strong>de</strong> la voirie et <strong>de</strong>s espacespublics, arrosage, rafraichissement l’été) sont prévus. Les règles imperméabilisation/infiltration sont inscritesdans le PLU. Dans les rues, l’implantations <strong>de</strong> rigoles favorise l’oxygénation <strong>de</strong>s eaux et permet <strong>de</strong>récupérer les eaux si elles sont susceptibles d’être polluées, <strong>de</strong>s noues favorisent l’infiltration pour les eauxnon polluées quand les sols le permettent. Cette démarche est à coupler avec un aspect paysager et unDOCUMENT DE TRAVAIL2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 36


énéfice pour la biodiversité. Pour chaque immeuble nouveau (logement collectif ou tertiaire) une étu<strong>de</strong> estmenée pour déterminer l’optimum entre capteurs énergies renouvelables et végétalisation <strong>de</strong>s toits. En cas<strong>de</strong> végétalisation, on recherche <strong>de</strong>s niveaux semi intensifs et <strong>de</strong>s aménagements pour la biodiversité(marres, choix <strong>de</strong> végétaux).AssainissementPour les nouveaux secteurs bâtis, le projet prévoit la création <strong>de</strong> lagunes pour épurer les eaux touten créant un environnement agréable (paysage, fraîcheur l’été, faune et flore). Une récupération d’énergiesur les eaux usées est envisagée. La création d’un parc aquatique à assainissement naturel dans <strong>de</strong>sbassins <strong>de</strong> lagunage est aujourd’hui en cours d’élaboration.Rus et sourcesUne étu<strong>de</strong> hydrologique est prévue pour i<strong>de</strong>ntifier la source <strong>de</strong> pollution <strong>de</strong> la nappe(tetrachloréthylène) et en vue d’une remise en activité <strong>de</strong>s sources anciennes et une mise en valeur duquartier pour les habitants. Une protection <strong>de</strong>s nappes concernées est organisée dans le cadre du nouveauquartier. Les rus ont en effet une existence historique à <strong>Montreuil</strong>, notamment dans le secteur <strong>de</strong>s murs àpêches, avec le ru Gobetu, encore faiblement affleurant aujourd’hui (ponctuellement).c) Privilégier l’utilisation <strong>de</strong>s éco-matériauxLe nouveau quartier vise une économie <strong>de</strong> matériaux et prévoit un bilan environnemental incluantles transports, ainsi que la mise en place d’une matériauthèque, pour encourager le développement <strong>de</strong>séco-matériaux.Les économies <strong>de</strong> matériaux passent par une conception générale du quartier réduisant lesmouvements <strong>de</strong> terrain et qui exploite les reliefs existants, naturels ou artificiels (tranchées <strong>de</strong> l’ancienneautoroute).Les ouvrages publics effectuent leur choix <strong>de</strong> matériaux sur la base d’un bilan environnemental(fiche <strong>de</strong> déclaration environnementale et sanitaire ou équivalent) incluant les transports (livraison sur lechantier). Il en est <strong>de</strong> même dans les projets privés, grâce à <strong>de</strong>s obligations contractuelles. Le pôleréunissant quai <strong>de</strong> transfert, matériauthèque et déchetterie permet un accueil <strong>de</strong>s déchets <strong>de</strong> chantier auxpoints <strong>de</strong> livraison <strong>de</strong>s matériaux et produits du bâtiment.Ce pôle prévoit la création d’une matériauthèque 11 pour accompagner à la fois les créateurs etdiffuseurs <strong>de</strong> matériaux innovants, performants, recyclés d’une part, les concepteurs, prescripteurs etentreprises d’autre part. Un volet grand public permet <strong>de</strong> populariser la connaissance <strong>de</strong> matériaux« durables » et d’encourager la rénovation écologique du tissu rési<strong>de</strong>ntiel existant. Dans le quartier <strong>de</strong>s mursà pêches l’utilisation du plâtre, matériau traditionnel du quartier, sera encouragée.A noter que les problèmes <strong>de</strong> sols (argiles et carrières) peuvent localement trouver <strong>de</strong>s solution parles choix <strong>de</strong> matériaux légers. C’est le cas du bois, qui seraient très faciles à intégrer dans ce nouveauquartier (aspect énergétique, rapidité <strong>de</strong> la construction : les contraintes pour les constructions "humi<strong>de</strong>s" etlour<strong>de</strong>s (béton) sont plus fortes à cause du risque <strong>de</strong> mouvements <strong>de</strong> terrain (micropieux, sondage..).d) Réduire la production <strong>de</strong> déchets et organiser le recyclageLa limitation <strong>de</strong>s déchets et le recyclage concernant les déchets <strong>de</strong>s particuliers, <strong>de</strong>s activités etparmi celles-ci, <strong>de</strong>s activités du bâtiment.Un plan <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s déchets est en cours d'élaboration à <strong>Montreuil</strong> et il existe déjà sur lepérimètre une déchetterie, qui sera déplacée et mo<strong>de</strong>rnisée. Celle-ci sera complétée par une "ressourcerie" :récupération <strong>de</strong>s objets/matériaux pour valorisation (meubles à réparer, bois pour étagères ou chauffage,matériaux pour artistes...), projet à forte valeur ajoutée, par son efficacité environnementale et son dispositifd’insertion (en lien avec la matériauthèque et le quai transfert).Concernant les particuliers et les déchets banaux, la collecte sélective est la règle. Le projet prévoitun compostage en pied d’immeuble. Celui-ci pourra notamment contribuer à la rénovation <strong>de</strong>s terrespolluées <strong>de</strong>s murs à pêches (cf. traitement <strong>de</strong>s pollutions – pour amen<strong>de</strong>r par du compost produitlocalement). Il est à noter que les serres municipales sont situées dans le périmètres et pourront êtredirectement impliquées dans ce dispositif.Les activités seront l’objet d’un accompagnement en amont pour réduire leurs déchets. Un centre <strong>de</strong>tri dans le nouveau quartier permet une collecte sélective et valorisation. Le développement <strong>de</strong> filières <strong>de</strong>recyclage spécifiques (métaux - alu notamment) sont à l’étu<strong>de</strong>. La création progressive d’un écoparcDOCUMENT DE TRAVAIL11 En réseau avec les autres matériauthèques : atlas du patrimoine <strong>de</strong> Seine St Denis (CG93), école d’architecture <strong>de</strong>Paris Val <strong>de</strong> Seine (Paris 13 e ), institut universitaire <strong>de</strong>s métiers du patrimoine (Troyes) etc.2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 37


industriel, à partir d’une bourse <strong>de</strong>s déchets permettra d’envisager une valorisation immédiate et sur place<strong>de</strong>s déchets d’activité.Enfin, les déchets <strong>de</strong> chantier sont un sujet important pour un tel quartier, dont la construction estétalée sur plusieurs années. La collecte sélective sera obligatoire sur les chantiers du nouveau quartier (parcontrat dans les règlements <strong>de</strong> ZAC et charte chantiers propres ou équivalent avec les entreprises). Lacréation d’une plate-forme <strong>de</strong> tri et valorisation rue <strong>de</strong> Rosny, au cœur du nouveau quartier, est à l’étu<strong>de</strong>,comme préalable au commencement <strong>de</strong>s travaux du quartier. Le réemploi sur place <strong>de</strong>s matériaux seraenvisagé chaque fois que cela sera possible (couches <strong>de</strong> fondation par exemple).e) Réduire les émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre et contribuer à l’améliorationdu bilan carboneL’ensemble <strong>de</strong>s mesures environnementales abordées ci-<strong>de</strong>ssus concourent à la réduction <strong>de</strong>s GESet à l’amélioration du bilan carbone. Ces dispositifs strictement environnementaux sont complétés par leschoix en matière <strong>de</strong> circulations et transports en communs, logistique (avec <strong>de</strong>s livraisons et enlèvements<strong>de</strong>s déchets envisageables par rail), énergies renouvelables, matériaux durables, circuits courts enalimentation, recyclage. Les bilans carbone seront une obligation pour les aménageurs et les promoteurs quiinterviendront dans le quartier et à terme sur la ville entière.Dans les espaces publics, la capture du carbone sera favorisée, avec <strong>de</strong>s alignements d’arbre, <strong>de</strong>sessences à croissance lente. Les jardins contribueront également à cette capture, avec un accompagnement<strong>de</strong>s constructeurs dans l’aménagement <strong>de</strong>s espaces verts privés (choix <strong>de</strong>s essences).12. Participer à la robustesse écologique locale et globale etla qualité paysagère régionale<strong>Montreuil</strong> présente un paysage très diversifié, marqué par un bâti hétérogène, un parcellaire hérité<strong>de</strong>s murs à pêches, <strong>de</strong> grands parcs à proximité et un relief spécifique. L’objectif est <strong>de</strong> valoriser cepaysage, le renforcer en créant <strong>de</strong>s éléments complémentaires et structurant dans cette partie <strong>de</strong> la ville quia été profondément affectée par l’autoroute. Il s’agit <strong>de</strong> redonner une unité tout en accentuant le caractèreurbain et en conservant les éléments naturels. Un équilibre à cultiver pour obtenir la robustesse locale etglobale et valoriser une qualité paysagère et un patrimoine régional.Un potentiel paysager valorisé dans le projetLe PLU en cours d’élaboration contribue à préserver le paysage urbain spécifique <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, parune approche morphologique permettant un ajustement fin, et le maintien <strong>de</strong> la diversité au lieu d’uneuniformisation dictée par un règlement uniforme par zone. Les aménagements locaux pourront mobiliser lepotentiel local (lycée professionnel). Des cheminements piétons et cyclistes dans le nouveau quartierencourageront la découverte <strong>de</strong>s paysages remarquables et <strong>de</strong>s bâtiments emblématiques, existants àvaloriser (Mozinor) ou à créer (équipements publics, innovations architecturales).Les voies nouvelles ou remaniées font l’objet d’un traitement paysager : avenue sur l’ancienneautoroute, rues principales à planter et maillage <strong>de</strong> voies <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte locale conçues comme <strong>de</strong>s « ruesvertes » intégrant biodiversité, gestion <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> ruissellement, micro climat local, aménagements <strong>de</strong>proximité (jardins <strong>de</strong> poche).L’exigence paysagère et écologique est présente aussi pour les aménagements (espace SEDIFnotamment) et l’insertion <strong>de</strong>s entreprises. Une attention particulière est portée au paysage <strong>de</strong> nuit(éclairage) : balisage <strong>de</strong>s principaux cheminements piétons et cyclistes, points forts, relief dans le paysageintroduit ou souligné par l’éclairage.Cette stratégie fait partie <strong>de</strong> la valorisation du site <strong>de</strong>s murs à pêches, dont la découverte doit êtrepossible à très courte échéance (ouvrir sur les quartiers). L’agriculture urbaine contribue également à unentretien <strong>de</strong>s paysages, issus <strong>de</strong>s usages horticoles et qui seront donc préservés par les usages et noncomme dans le cadre d’un « parc ».DOCUMENT DE TRAVAILUne stratégie en faveur <strong>de</strong> la biodiversitéDans le cadre <strong>de</strong> la charte régionale <strong>de</strong> la biodiversité, la <strong>Ville</strong> s'engage à adopter <strong>de</strong>s traitements<strong>de</strong> ses espaces verts respectueux <strong>de</strong> l'environnement et à faire connaître la biodiversité du territoire. Elle adéjà pris <strong>de</strong>s dispositions telles que l'abandon <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s (espaces verts, voirie, terrains sportifs etcimetière) et transforme certaines pelouses en "prairies urbaines" favorables à l'accueil d'espèces sauvages.A l'occasion du projet, elle souhaite aller plus loin et favoriser la mise en place <strong>de</strong> véritablescontinuités écologiques reliant <strong>de</strong>s pôles verts <strong>de</strong> la ville voire hors la ville (vers le bois <strong>de</strong> Vincennes)i<strong>de</strong>ntifiés dans le PADD : une prise en compte fine <strong>de</strong>s jardins privés/familiaux/partagés, arbres2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 38


d'alignement, espaces publics, noues végétales, toitures végétalisées, en constitue la trame. Un soinparticulier sera apporté au traitement <strong>de</strong>s séparations <strong>de</strong>s parcelles ou <strong>de</strong>s parcelles vers les rues : lesclôtures seront soit pleines mais végétalisées et laissant un espace au sol, soit constituées <strong>de</strong> barreaux ou<strong>de</strong> haies vives perméables à la faune.Une multiplication <strong>de</strong>s continuités écologiques, ou <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong> relais écologique rapprochés("pas japonais") est recherchée dans le quartier. Il faut signaler que les espèces s'installent aussi dans cesespaces. Cela peut avoir une inci<strong>de</strong>nce pour les espaces qui ne trouveront pas d'affectation, on pourra lesconsidérer non pas comme <strong>de</strong>s zones "vi<strong>de</strong>s" mais <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> préservation biologique, ou mini espacenaturel, inséré dans la continuité écologique. Les zones en attente <strong>de</strong> construction ou d’aménagement dansle phasage du projet pourront contribuer à cette trame.La préservation <strong>de</strong>s espaces naturelsLes espaces naturels sont représentés par la proximité <strong>de</strong> grands parcs, et la présence dans lepérimètre d’espaces agricoles (murs à pêches). Un traitement particulier <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> contact est prévu,pour réaliser <strong>de</strong>s continuités biologiques. Les rues vertes contribuent également à ces continuités, tandisque <strong>de</strong>s mares <strong>de</strong> retenue <strong>de</strong>s eaux pluviales sont réalisées avec <strong>de</strong>s essences adaptées.Le projet soutient une agriculture urbaine, une dépollution progressive <strong>de</strong>s sols et un traitement <strong>de</strong>spoints <strong>de</strong> contacts entre zones cultivées et espaces publics (rues vertes). Une attention particulière estportée à la pollution lumineuse. L’accueil possible du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien(CBNBP) offrira un cadre pour <strong>de</strong>s animations pédagogiques pour les habitants du quartier, <strong>de</strong> la ville, <strong>de</strong>l’agglomération et <strong>de</strong> la métropole.13. Soigner la qualité <strong>de</strong>s espaces publics urbainsLe <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> a une vocation <strong>de</strong> rééquilibrage : en profitant <strong>de</strong> la suppression d’uneautoroute, il conduira à réduire les circulations automobiles et dégagera <strong>de</strong>s espaces publics nouveaux etpermettra le réaménagement <strong>de</strong> places existantes. L’aménagement <strong>de</strong> ces espaces, les exigences à édicterpour les opérations immobilières, la refonte <strong>de</strong>s circulations offrent l’opportunité <strong>de</strong> renforcer l’i<strong>de</strong>ntité et laqualité du paysage urbain <strong>de</strong> ce quartier <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>.Un espace public <strong>de</strong> qualité mais économeLes espaces publics du nouveau quartier sont conçus et réalisés pour optimiser les usages et limiterles coûts d’entretien. Ainsi, le concept <strong>de</strong> la rue verte permet d’éviter une ouverture <strong>de</strong>s revêtements pourmodification <strong>de</strong>s réseaux (réseaux sous espace planté). L’appropriation <strong>de</strong> l’espace public sera travaillée enamont du projet, pour encourager son entretien spontanée (ou même autogestion) et limiter lesdégradations. Le maître d’ouvrage choisira <strong>de</strong>s prestataires paysagistes proposant l’utilisation <strong>de</strong> matériauxrustiques, <strong>de</strong> mobiliers simples. L’imagination sera sollicitée pour limiter le coût global et produire <strong>de</strong>saménagements durables. Les délaissés seront également évités, en les attribuant à <strong>de</strong>s projets citoyens(type jardins partagés).Des espaces publics sont suscités par le projet, notamment autour <strong>de</strong> la plate-forme tramway et surles places, <strong>de</strong>vant Mozinor, dans le secteur SEDIF et près du marché <strong>de</strong>s Ruffins. Les espaces agricoles<strong>de</strong>s murs à pêches sont aussi partiellement traités en espaces publics. L’ouverture du site nécessite lacréation <strong>de</strong> passages et voies nouvelles. L’interaction entre les grands équipements et l’espace public seraparticulièrement soignée (pour le parc aquatique par exemple, qui pourra comporter <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong> détentelibrement accessibles). Une démarche participative permettra d’envisager les dispositifs <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>susages futurs. L’espace public sera accolé à une qualité <strong>de</strong> services, avec <strong>de</strong>s stationnements vélos en trèsgran<strong>de</strong> proximité, du mobilier urbain innovant et le tri sélectif (dont compostage en pied d’immeuble). Cettequalité répond à l’exigence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité, qui réduit les espaces libres au profit <strong>de</strong>s constructions.DOCUMENT DE TRAVAILLa hiérarchisation <strong>de</strong>s voies et les parkings mutualisés pour limiter la place <strong>de</strong>la voitureLes éléments concernant la circulation ont été déjà évoquées dans l’objectif 2 : le projet prévoit unehiérarchisation <strong>de</strong>s rues, clarifiant les usages et accompagnant la transition vers une ville moins motorisée.La <strong>de</strong>sserte en transports en commun contribue à cette mutation.Une optimisation du stationnement, comme service collectif, mutualisé et multiservicesLe parc <strong>de</strong> stationnement est catalyseur d’une nouvelle dynamique urbaine. Les véhiculesautomobiles individuels n’entrent pas dans les îlots, si ce n’est pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> sécurité, déménagement,besoin <strong>de</strong>s personnes à mobilité réduite, livraison, etc. Dès le seuil franchi, ils disparaissent vers <strong>de</strong>s parcs2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 39


<strong>de</strong> stationnement en silo ou souterrain. Ces parkings silo rési<strong>de</strong>ntiels (entre 200 et 500 places), réversibles,associés à une production d’énergie (solaire), sont mutualisés pour répondre au besoin <strong>de</strong> stationnement<strong>de</strong>s nouveaux logements. Ces parkings sont regroupés avec les besoins en stationnement <strong>de</strong>s programmesurbains (emplois, équipements métropolitains, etc. ; parking réalisé dans l’ancienne trémie <strong>de</strong> l'A186 entreMozinor et le pont <strong>de</strong> Rosny).Le projet prévoit un nombre réduit <strong>de</strong> places <strong>de</strong> parking par logement et par emploi : <strong>de</strong>s nouveauxprogrammes permettent d’absorber <strong>de</strong>s besoins en parking aujourd’hui réalisés en surface. Ce gain, quiconcerne les cités d’habitat social, permet <strong>de</strong> dédier les terrains à <strong>de</strong> nouvelles fonctions et uneintensification du tissu. L’objectif est <strong>de</strong> tendre progressivement vers 0,5 place par logement.Des parcs <strong>de</strong> stationnement sont réalisés dans chaque quartier et <strong>de</strong>s réserves <strong>de</strong> terrains sontpréservées pour en construire plus si nécessaire. Ces parcs sont conçus comme adaptables pour lesreconvertir vers d’autres usages au fur et à mesure <strong>de</strong> la réduction <strong>de</strong> l’usage privatif <strong>de</strong> la voiture (arrivée<strong>de</strong>s transports en commun).Des centres <strong>de</strong> mobilité urbaine sont mis en place, réunissant <strong>de</strong>s services cycles, locations,véhicules partagés.Une meilleure fluidité <strong>de</strong>s déplacements nécessairesLe maintien <strong>de</strong> la capacités <strong>de</strong> déplacement est nécessaire pour les activités auxquelles ils sontindispensables, mais ces déplacements sont soumis à <strong>de</strong>s règlements (horaires, parcours) pour maîtriser lesnuisances. La création d’un centre <strong>de</strong> logistique urbaine permet d’optimiser les transports <strong>de</strong> marchandises,le e-commerce et la messagerie.Une vraie qualité <strong>de</strong> déplacement pour les circulations doucesLes espaces publics contribuent à la qualité <strong>de</strong> déplacement <strong>de</strong>s circulations non productrice <strong>de</strong> Gazà Effet <strong>de</strong> Serre. Les rues vertes et les passages favorisent piétons et cyclistes. Les services encouragentces mobilités (centrales <strong>de</strong> mobilités, réparation <strong>de</strong> cycles, stationnement gardienné).Perméabilité <strong>de</strong>s îlotsLes mo<strong>de</strong>s doux <strong>de</strong> déplacements sont favorisés par la réduction <strong>de</strong>s distances et la mixitéfonctionnelle du quartier. Des itinéraires continus pour les circulations douces sont conçus pour assurer latransition inter-quartiers et la perméabilité à l’intérieur du quartier. La continuité <strong>de</strong>s fonctions urbaines estassuré pour mettre l’ensemble <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> proximité et équipements à portée du piéton et du cycliste,les connexions entre les différents mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transports collectifs et individuels, et la mise en réseau <strong>de</strong>sjardins et terres en <strong>Ville</strong> (murs à pêches, jardin école, parcs <strong>de</strong>s Beaumonts et Montreau, mare Bris, etc.).Ramifier la <strong>de</strong>sserte piétonne : passages et rues vertesL’espace public est réinventé sur <strong>de</strong>s bases telles que le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la rue avec <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> vie où lesusages sont différenciés selon le jour et l’heure, où la présence du vivant est forte. Ces mesures contribuentà l’apaisement <strong>de</strong>s usagers, à une lutte contre le stress et l’agressivité qui en résulte.Pour ce faire, dans la « rue verte » généralisée, la rive la plus ensoleillée est réservée aux piétons etplantée d’arbres ; l’autre rive en utilisation mixte piétons, cyclistes, voitures réserve un corridor sauvage lelong <strong>de</strong> l’alignement planté librement par les riverains. Seules la dépose minute et la livraison sontautorisées ; les parcs <strong>de</strong> stationnement n’étant plus associés aux constructions neuves.DOCUMENT DE TRAVAILLa place du véloElle est centrale pour la diffusion dans la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s quartiers, évitant tout effet ségrégatif , elles’inscrit dans le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la rue (vitesse égale entre véhicules). Par contre, sur les gran<strong>de</strong>s avenues <strong>de</strong>spistes cyclables sont aménagées.Le nouveau quartier bénéficiera d’un dispositif particulier <strong>de</strong> location <strong>de</strong> vélos à assistanceélectrique, compte tenu du relief. La trame <strong>de</strong> circulations douces est intégrée à la trame viaire générale. Unplan <strong>de</strong> déplacement doit être adapté dans toute l’agglomération.Les nouvelles opérations auront l’obligation <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s garages à vélos, un rattrapage seraencouragé dans l’existant, et <strong>de</strong>s parkings à vélos sécurisés sur la voie publique, notamment à proximité <strong>de</strong>sstations <strong>de</strong> transports en commun (tram, métro). Les services associés sont la réparation et le petit entretien.La sécurité <strong>de</strong>s piétons et cyclistes est assurée par une moindre place <strong>de</strong> la voiture.L’apport <strong>de</strong>s NTICDes applications <strong>de</strong>s NTIC seront encouragées dans les transports : les transports à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>,pour <strong>de</strong>s locations <strong>de</strong> voiture ou du co-voiturage.2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 40


Des applications pourront être trouvées en vue <strong>de</strong> se substituer aux transports, par exemple par uncentre <strong>de</strong> conférence interactive très performant installé dans le nouveau quartier, couplé au projet campuset à la filière communication.14. Traiter <strong>de</strong> façon optimisée les risques et pollutions du siteDes risques pensés en amont du projetLe <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> est concerné par plusieurs risques : les mouvements <strong>de</strong> terrain (voirannexe projet <strong>de</strong> plan <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s risques), la pollution <strong>de</strong>s sols et <strong>de</strong> l’eau, et les nuisancesengendrées par la circulation.La première réponse à ces risques est l’adaptation du projet aux contraintes. Le programme estpensé en amont et prend en compte les coûts et dangers existants, pour en limiter l’impact. Ceci permetd’adapter les usages à l’état <strong>de</strong>s milieux.Le choix <strong>de</strong>s terrains constructibles est effectué sur la base d’analyses <strong>de</strong>s sols (pollution et stabilité)afin <strong>de</strong> limiter les besoins d’excavation. Les équipements publics, crèches par exemple, sont préférablementsitués sur <strong>de</strong>s zones au sol <strong>de</strong> bonne qualité.De même, la réponse aux problèmes <strong>de</strong> circulation passe par une meilleure localisation <strong>de</strong>sactivités. Ainsi, dans les zones à vocation piétonne ou circulations douces, seules les activités nécessitantun minimum <strong>de</strong> transport pourront être autorisées. L’enjeu est particulièrement grand dans les murs àpêches, poumon du projet qui souffre aujourd’hui <strong>de</strong>s circulations poids lourds dégradant les chaussées etcompromettant la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s habitants. Les zones à vocation économique dédiées à l’écoconstructionsont situées proches <strong>de</strong>s avenues (voir hiérarchie <strong>de</strong>s voies), permettant un transport facilité <strong>de</strong>s matériaux<strong>de</strong> construction. De même le pôle déchets/matériauthèque proche du secteur SEDIF donne directementaccès à la rue <strong>de</strong> Rosny, reliée à l’autoroute A86.L’état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s risques et les réponses innovantes apportées par le projetComme pour l’ensemble du projet, <strong>Montreuil</strong> s’efforce d’apporter une réponse concernant les risquespar <strong>de</strong>s solutions exemplaires et innovantes.Pour le problème <strong>de</strong> stabilité <strong>de</strong>s sols (argiles, gypses et anciennes carrières, selon les zones), unplan <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s risques est en cours d’élaboration (publication courant 2010). Des sondages serontsystématiquement effectués et les plans d’aménagement seront souples pour s’adapter aux risquesconstatés (l’évaluation étant imprécise aujourd’hui). Les cahiers <strong>de</strong> charges et la charte du projetcomprendront <strong>de</strong>s éléments sur ces risques à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s opérateurs intervenant dans le quartier. Larecherche <strong>de</strong> solutions innovantes pourra par exemple passer par <strong>de</strong> nouvelles métho<strong>de</strong>s constructives ou<strong>de</strong>s matériaux plus légers.Concernant la pollution <strong>de</strong>s sols, la <strong>Ville</strong> favorise les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> dépollution qui ne produisent pas<strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s quantités <strong>de</strong> terres excavées, qui constituent autant <strong>de</strong> déchets « ultimes » à traiter. Le budgetd’innovation du projet (conseil scientifique) pourra permettre <strong>de</strong>s expérimentations à gran<strong>de</strong> échelle, sur laphyto-remédiation par exemple. Afin <strong>de</strong> définir les activités, agricoles notamment, compatibles avec l’état dusol sur le secteur <strong>de</strong>s murs à pêches, la ville <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> a engagé dès avril 2008 <strong>de</strong>s analyses <strong>de</strong> sol et <strong>de</strong>végétaux. Ces analyses ont été réalisées en partenariat avec la DRIAAF et la DIREN et en associant laDDASS. Elles ont démontré la présence d’éléments traces métalliques dans les sols dans <strong>de</strong>s mesurescomparables avec <strong>de</strong> nombreux sols agricoles ayant été amendés par <strong>de</strong>s gadoues urbaines au fil <strong>de</strong>ssiècles. Si ces résultats ne permettent pas d’envisager un développement large du maraîchage sur ces sols,les poireaux, les sala<strong>de</strong>s et rhubarbes comportant <strong>de</strong> fort risques <strong>de</strong> contamination au plomb, nous savonsaujourd’hui que <strong>de</strong>s vergers et <strong>de</strong>s cultures florales peuvent continuer d’être développées sans risque <strong>de</strong>contamination et sans dépollution. La ville <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> s’engage aujourd’hui dans une démarched’interprétation d’Etat <strong>de</strong>s milieux sur ce secteur. Une étu<strong>de</strong> historique concernant les sols et la nappephréatique sera réalisée à l’automne.Les eaux <strong>de</strong>s nappes affleurantes sont également polluées. Un traitement au long cours doit êtreengagé, en réduisant les travaux lourds d’excavation et remplacement <strong>de</strong> la terre aux cas qui le justifientpleinement, selon le type <strong>de</strong> fréquentation (enfants notamment).La pollution <strong>de</strong> l’eau doit faire l’objet d’une étu<strong>de</strong> plus approfondie. Le traitement <strong>de</strong>s eaux estintégré au projet là où cela est possible. Des systèmes <strong>de</strong> lagunage sont prévus dans le secteur SEDIF etpour le parc aquatique et un système <strong>de</strong> récupération <strong>de</strong> chaleur <strong>de</strong>s eaux usées sera étudié, en lien avec lebassin <strong>de</strong> rétention communal que la ville souhaite construire au carrefour Aristi<strong>de</strong> Briand.Par ailleurs, la réduction <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> circulation entraînée par la transformation <strong>de</strong> l’A186 enavenue, conduisent à repenser la politique <strong>de</strong> mobilité pour assurer le même niveau <strong>de</strong> service. L’abandon<strong>de</strong> l’autoroute qui <strong>de</strong>sservait le secteur central du nouveau quartier est l’occasion <strong>de</strong> reconsidérer lessystèmes <strong>de</strong> livraison et <strong>de</strong> transports <strong>de</strong> marchandises en général. L’objectif est un dispositif mo<strong>de</strong>rne etDOCUMENT DE TRAVAIL2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 41


économique, avec <strong>de</strong>s possibilités d’échanges et <strong>de</strong> mutualisation <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> transports, notammentdans le cadre <strong>de</strong> parcs éco-industriel.La transformation inévitable du paysage industriel qui résulte <strong>de</strong> la fermeture <strong>de</strong> cette brancheautoroutière offre l’opportunité <strong>de</strong> piloter un changement, avec <strong>de</strong>s instruments d’accompagnement à créerou à mobiliser. La <strong>Ville</strong> souhaite encourage l’installation d’activités plus complètes, par exemple plus <strong>de</strong>service dans les activités <strong>de</strong> conditionnement, plus <strong>de</strong> valeur ajoutée et non un simple routage <strong>de</strong> colis,comme c’est souvent le cas actuellement, le secteur accueillant <strong>de</strong> nombreuses activités <strong>de</strong> stockage. Laprésence <strong>de</strong>s entreprises doit constituer une vraie plus-value pour le quartier, alors qu’aujourd’hui le constatmontre que beaucoup <strong>de</strong> structures sont implantées uniquement à cause <strong>de</strong> l’autoroute, avec <strong>de</strong> très faiblesinteractions avec le tissu local. Les zones d’activités pérennes <strong>de</strong>vront mettre en place plus <strong>de</strong> traitementcollectif et coordonné <strong>de</strong> déchets, <strong>de</strong>s transports <strong>de</strong> marchandises avec une offre <strong>de</strong> service communs, quel’utilisation du tramway rend à la fois possible et indispensable. Pour encourager cette démarche, la <strong>Ville</strong>prévoit d’installer un pôle logistique local, face à Mozinor, couplé à un parking. Les parkings mutualisés et lesystème <strong>de</strong> dépose-minute permettront également <strong>de</strong> réduire les risques liés à la voiture.L’approche différente <strong>de</strong> la place <strong>de</strong> l’automobile permet également <strong>de</strong> réduire les sources locales<strong>de</strong> pollution <strong>de</strong> l’air. Les entreprises <strong>de</strong>vront aussi respecter une charte limitant leurs émissions nocives. Laville prévoit un recensement précis <strong>de</strong>s activités existantes afin <strong>de</strong> connaître les sources potentielles etencourager un traitement <strong>de</strong>s rejets. De plus, les sorties d’air <strong>de</strong>s parkings mutualisés seront si possiblesfiltrées, par exemple sur lit végétal.DOCUMENT DE TRAVAIL2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 42


V. FAIRE EVOLUER LES MODES DE FAIRE ETLES PRATIQUES URBAINES15. Améliorer la gouvernance du projetUn projet coproduit avec les partenaires : un pilotage partagé et unecollaboration techniqueL’implication <strong>de</strong>s partenaires dans le projet a été pensée à différentes échelles : du pilotage politiqueau suivi technique par l’équipe-projet élargie. L’ensemble <strong>de</strong> ce dispositif est décrit en détails dans la partie4 : dossier d’engagement du maître d’ouvrage.Le comité <strong>de</strong> pilotage du projet, qui se réunit <strong>de</strong> manière semestrielle, regroupe <strong>de</strong>s élus <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong><strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> ainsi que les représentants <strong>de</strong>s organisations partenaires du projet (par exemple leDépartement, la Région, la future Communauté d’Agglomération, la CCIP, le STIF…). C’est l’organedécisionnaire qui donne les gran<strong>de</strong>s orientations du projet.Au niveau technique, le projet est suivi par une équipe-projet resserrée composée <strong>de</strong> 5 personnes,issues <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> et <strong>de</strong> son AMO stratégie urbaine. Cette équipe s’appuie sur <strong>de</strong>s ressources internes etexternes : en interne, elle fait appel à <strong>de</strong>s personnes-relais dans les différents services <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>, capablesd’apporter leur expertise sur <strong>de</strong>s domaines particuliers (environnement, logement, démocratie locale,espaces publics…) et référents permanents pour le projet. En externe, l’équipe s’appuie sur <strong>de</strong>s échangesréguliers avec les services techniques <strong>de</strong>s partenaires (essentiellement ceux impliqués dans le comité <strong>de</strong>pilotage) et <strong>de</strong>s partenaires publics ou privés participant au projet.Ainsi la conception du projet ne se fait pas en vase clos, mais dans un dialogue régulier avec lesdifférentes parties-prenantes.Un projet coproduit avec ses futurs usagers : une démarche <strong>de</strong> participationdans la duréeCette volonté d’impliquer le plus largement dans la conception du projet prend forme également autravers <strong>de</strong> la participation <strong>de</strong>s habitants, actuels et futurs.La <strong>Ville</strong> souhaite mettre en place un mo<strong>de</strong> d’association à la décision innovant, dans la durée, quine se limite pas à <strong>de</strong>s interventions ponctuelles lors <strong>de</strong>s concertations obligatoires. Le dispositif repose surune instance <strong>de</strong> pilotage du projet, la plate-forme <strong>de</strong> participation et d’initiative citoyenne, décrite égalementdans la partie 4 du dossier. Celle-ci sera assisté d’une « assistance à maîtrise d’usage 12 ». Il s’agit d’outillerles habitants, <strong>de</strong> fournir un soutien logistique, technique, <strong>de</strong> mise en forme <strong>de</strong>s projets, initiatives etpropositions, afin qu’ils soient sur un pied d’égalité avec les autres instances <strong>de</strong> décision (maîtrise d’ouvrage<strong>Ville</strong> et partenaires associés).La plate-forme est composée d’acteurs associatifs impliqués, <strong>de</strong> représentants <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong>quartiers et d’habitants. Elle est le pendant local du comité scientifique (voir partie 4) et représentel’expertise d’usage. Cette organisation du projet sera complétée en fonction <strong>de</strong>s besoins par un travailspécifique avec <strong>de</strong>s groupes constitués d’habitants, notamment les tsiganes, pour prendre en compte leursattentes, leurs perspectives et aboutir à <strong>de</strong>s solutions partagées et un accompagnement social.Le secteur <strong>de</strong>s murs à pêches étant un quartier i<strong>de</strong>ntitaire <strong>de</strong> la ville il a fait l’objet d’un traitementspécifique pour permettre une coproduction <strong>de</strong>s projets à y mettre en œuvre dans le contexte plus large du<strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong>. Dès l’amont <strong>de</strong> la réflexion l’équipe municipale a souhaité associer <strong>de</strong>sreprésentants <strong>de</strong> la société civile : une commission extra-municipale présidée par l’adjoint à l’urbanisme aété constituée 13 pour proposer <strong>de</strong>s orientations d’aménagement dans ce secteur d’octobre 2008 à avril 2009.Le rapport <strong>de</strong> la commission 14 a été présenté au Conseil municipal qui a souhaité intégrer ses propositionsDOCUMENT DE TRAVAIL12 A l’instar <strong>de</strong> la démarche mise en place à Poissy, sur le projet <strong>de</strong> rénovation urbaine <strong>de</strong> la Coudraie.13 Composition : 13 élus à la proportionnelle, 6 associations ayant contribué ou résisté aux projets d’urbanisme sur cesecteur (Association <strong>de</strong> Défense <strong>de</strong>s Habitants <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, Atelier Populaire d’Urbanisme <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, associationMurs A Pêches, Société Régionale d’Horticulture <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, <strong>Montreuil</strong> Environnement, Association départementale dujardinage (représentation <strong>de</strong>s jardiniers familiaux)), 10 personnes ressources (spécialistes du patrimoine, du paysage(Gilles Clément), <strong>de</strong> l’arboriculture et l’horticulture, <strong>de</strong> l’urbanisme, <strong>de</strong>s tsiganes). L’ensemble <strong>de</strong>s associations ayant uneactivité sur le quartier a été consultée avant le rendu du rapport.14 http://www.montreuil.fr/1-8688-Les-Murs-a-Peches.php2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 43


propositions dans la réflexion plus large sur le projet urbain du Haut-<strong>Montreuil</strong>. Les orientations <strong>de</strong> lacommissions ont été présentées aux habitants pour recueillir leurs réactions sur le site internet <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>(forum), lors <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>, aux conseils <strong>de</strong> quartier <strong>de</strong>s cinq quartiers limitrophes et aux jardiniersfamiliaux du site. Une présentation a également été faite par la Maire aux anciens horticulteurs <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>dont certains ont <strong>de</strong>s terrains sur le secteur pour leur proposer d’être associé à la réalisation du projet.La commune souhaite mettre en place <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’information et <strong>de</strong> concertation permanents <strong>de</strong>shabitants et s’appuyer sur <strong>de</strong>s événements ponctuels pour élargir le débat. Les nouvelles technologiesserviront également <strong>de</strong> support à l’appropriation du projet et à la participation. Ces dispositifs sont détaillésdans l’objectif suivant (16. Favoriser l’émergence d’une nouvelle culture urbaine)Un projet urbain articulé avec le projet <strong>de</strong> ville et d’agglomérationLa démarche mise en place à l’échelle du projet sera articulée avec le projet <strong>de</strong> ville. Lesdocuments-supports sont aujourd’hui en cours d’élaboration : un Plan Local d’Urbanisme, un Agenda 21 etun Plan Climat Territorial, ainsi que d’autres chartes sur <strong>de</strong>s sujets plus spécifiques (Convention d’EquilibreHabitat-Activités par exemple). L’équipe-projet s’appuie sur un suivi <strong>de</strong> ces documents en cours pour mettreen cohérence le projet du Haut-<strong>Montreuil</strong> avec celui <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>.Les expérimentations menées dans le cadre du projet <strong>de</strong>vront servir d’exemple pour le reste <strong>de</strong>squartiers, en envisageant autant que possible la généralisation <strong>de</strong>s solutions qui démontreront leur efficacité.Une maîtrise d’ouvrage outillée pour un projet complexeL’organisation <strong>de</strong> la maîtrise d’ouvrage doit permettre <strong>de</strong> concevoir et mettre en œuvre un projetinnovant, en avance sur les législations en vigueur et en cohérence avec le territoire existant. C’est pourquoila <strong>Ville</strong> a souhaité une organisation privilégiant l’efficacité et l’évolutivité, qui se traduit dans une équipeprojetresserrée, donc réactive et <strong>de</strong>s structures à géométrie variable, permettant d’adapter la métho<strong>de</strong> auxdifférentes échelles et problématiques du projet.Cet état <strong>de</strong>s lieux reflète le projet à l’étape amont <strong>de</strong> la conception, mais l’organisation n’est pas unsystème figé et une évaluation « en faisant » permettra <strong>de</strong> l’ajuster au fur et à mesure. L’évaluation serad’ailleurs considérée comme un outil <strong>de</strong> pilotage à part entière pour l’ensemble du projet. Cette évaluationsera permise par la mise en place d’objectifs précis dans la charte du projet et par l’existence d’organe <strong>de</strong>pilotage indépendants <strong>de</strong> la maîtrise d’ouvrage (comité scientifique et plate-forme citoyenne). L’évaluationprendra <strong>de</strong>s formes participatives dans la mesure du possible, notamment grâce aux nouvelles technologies.De plus, certains secteurs spécifiques feront l’objet d’une conduite <strong>de</strong> projet adaptée. Il s’agitnotamment du quartier <strong>de</strong>s murs à pêches. Son caractère particulier et le projet d’y développer <strong>de</strong>s activitésagri-urbaines nécessiteront un pilotage et un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gestion spécifique (portage foncier, attribution <strong>de</strong>sterrains, appels à projets, animation du site).Un portage mixte pour un projet multi-intervenantsLa maîtrise d’ouvrage est convaincue qu’il est possible aujourd’hui <strong>de</strong> mener à bien un projet urbainautrement que par une intervention entièrement publique. La diversification <strong>de</strong>s acteurs sera la garantie <strong>de</strong>la réussite du projet dans la durée. La collectivité assurera son rôle classique <strong>de</strong> pilotage et veillera àl’équilibre du quartier, en construisant les équipements publics et espaces publics nécessaires et enimposant <strong>de</strong>s règles en terme <strong>de</strong> conception durable <strong>de</strong>s bâtiments. Elle impulsera une dynamique au projeten finançant <strong>de</strong>s opérations très innovantes et <strong>de</strong>s projets d’intérêt collectifs.Ainsi, les opérateurs privés et les individuels (habitants, entrepreneurs) auront leur place au sein duprojet, ils pourront même en <strong>de</strong>venir la pièce maîtresse. Une information <strong>de</strong>s promoteurs et investisseurssera organisée pour une meilleure « mise en concurrence » <strong>de</strong>s projets. Une charte organisera leursrelations avec la maîtrise d’ouvrage et définira les engagements réciproques (financiers, sur la qualité).Le portage <strong>de</strong>vra être adapté à chaque type d’intervention. La <strong>Ville</strong> utilisera la procédure <strong>de</strong> l’appel àprojet pour assurer l’accès <strong>de</strong> tous, avec <strong>de</strong>s « quotas » pour les différents types d’intervenants. Dans le casd’une parcelle constructible, il pourra s’agir par exemple d’un appel d’offre pour choisir un groupementd’habitants-promoteurs. Les terres agricoles et locaux d’activités associés pourront être proposés à la venteou à la location à <strong>de</strong>s entrepreneurs, sur la base <strong>de</strong> leur projet économique. Cette métho<strong>de</strong> permet d’élargirla gamme <strong>de</strong> la maîtrise d’ouvrage classique et d’encourager l’initiative privée en cohérence avec lesobjectifs du projet.DOCUMENT DE TRAVAILInnover sans surcoûts : matière grise et valorisation <strong>de</strong>s initiatives localesLa mise en œuvre d’un projet urbain durable pose également la question <strong>de</strong>s dits « surcoûts »engendrés par le choix <strong>de</strong> solutions écologiquement viables et innovantes. La <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> propose <strong>de</strong>prendre en compte ce paramètre <strong>de</strong> plusieurs manières.2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 44


D’une part, il faut considérer que le coût est un investissement, rentabilisé par <strong>de</strong>s économiesdirectement engendrées et le bénéfice généré pour le futur. Les collectivités peuvent assumer un temps <strong>de</strong>retour plus long car elles bénéficient autrement <strong>de</strong>s innovations. Dans le cas <strong>de</strong>s acteurs privés, il estpréférable que l’investisseur soit au moins un <strong>de</strong>s bénéficiaires. Pour les bailleurs par exemple, cela peut setraduire par <strong>de</strong>s coûts évités (impayés, fort turnover, moins <strong>de</strong> dégradations, entretien spontané du lieu <strong>de</strong>rési<strong>de</strong>nce). De plus les surcoûts d’innovations peuvent être considérés comme un investissement en R&Dou <strong>de</strong> budget marketing. Les efforts produits pour améliorer ou inventer <strong>de</strong>s solutions techniques amènent àla création <strong>de</strong> nouvelles filières, <strong>de</strong> nouveaux débouchés commerciaux et sont positifs pour l’image <strong>de</strong>l’entreprise. La maîtrise d’ouvrage s’engage à encourager ce cercle vertueux en finançant les opérations lesplus innovantes et en faisant appel à <strong>de</strong>s montages novateurs (accords avec les assureurs, dérogations auxnormes en vigueur) lorsque cela est nécessaire.La <strong>Ville</strong> observe par ailleurs qu’il sera possible dans <strong>de</strong> nombreuses situations <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>sinnovations déjà mises au point ailleurs. Le seul « surcoût » sera donc celui <strong>de</strong> la transposition <strong>de</strong>spratiques, qu’elle favorisera en créant les conditions <strong>de</strong> l’installation d’entreprises <strong>de</strong> construction durable et<strong>de</strong> centres <strong>de</strong> formation conjoints. Cette démarche encouragera également la mise en œuvre dans le diffus<strong>de</strong> solutions techniques simples permettant d’améliorer rapi<strong>de</strong>ment et à moindre coûts les performancesd’un immeuble existant. Ces opérations se heurtent aujourd’hui à l’inertie <strong>de</strong>s habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s professionnelset <strong>de</strong>s fournisseurs, situation qui sera amenée à changer dans le contexte d’un écoquartier où laconstruction durable sera le débouché et l’employeur dominant.Le projet intègrera dans toutes ses étapes la volonté <strong>de</strong> valoriser les initiatives existantes. Il suffit eneffet d’un soutien très peu coûteux pour mettre en œuvre <strong>de</strong>s projets à forte valeur ajoutée sociale,économique ou écologique.Concernant les espaces publics et équipements publics, la <strong>Ville</strong> raisonnera en coût global, car ellerécupère elle-même les bénéfices <strong>de</strong> ses investissements. L’expérience montre qu’une exigence accrue dumaître d’ouvrage sur un projet conduit à un effort sur le programme, un meilleur calibrage qui engendre <strong>de</strong>séconomies substantielles en investissement comme en fonctionnement 15 . Les étu<strong>de</strong>s en amont permettent<strong>de</strong> réduire le dimensionnement <strong>de</strong>s équipements nécessaires pour répondre à un besoin mieux analysé.D’autre part l’économie peut venir d’un pilotage plus fin et <strong>de</strong> la recherche <strong>de</strong> solutions rustiques, exploitantau mieux les éléments naturels (déclivités, végétation spontanée) et ne <strong>de</strong>mandant qu’un entretienrudimentaire. Il n’y a donc pas <strong>de</strong> fatalité du « surcoût » surtout si on inclut le fonctionnement, sans parler <strong>de</strong>la qualité <strong>de</strong> service pour les habitants, rarement mesurée en positif mais souvent observée en « mal-vivre »dans <strong>de</strong>s espaces publics <strong>de</strong> moindre qualité. L’objectif sera <strong>de</strong> faire mieux avec moins, en faisant appel àl’analyse et l’imagination lors <strong>de</strong> la conception (matière grise) plutôt qu’en choisissant <strong>de</strong>s solutionstechnologiques coûteuses.Pour les constructions, les investisseurs sont <strong>de</strong> plus en plus sensible à se garantir contre ladépréciation <strong>de</strong> leurs biens. L’évolution rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s exigences réglementaires les pousse à anticiper et payerle prix en conséquence si nécessaire. De plus, les performances <strong>de</strong>s bâtiments peuvent être fortementaméliorées en jouant sur <strong>de</strong>s paramètres « gratuits » tels que l’orientation, la compacité, l’organisationjudicieuse <strong>de</strong>s espaces. La qualité <strong>de</strong>s documents d’urbanisme, qui définissent les règles d’implantation <strong>de</strong>simmeubles, est un élément indispensable pour bénéficier <strong>de</strong> ces économies. <strong>Montreuil</strong> étant en phased’élaboration du PLU, toutes les conditions sont réunies pour une bonne adéquation entre les ambitions <strong>de</strong>qualité constructives et le projet urbain durable. La généralisation <strong>de</strong>s techniques, due à la multiplication <strong>de</strong>sprojets urbains durables en Seine-Saint-Denis, en Ile-<strong>de</strong>-France et ailleurs, permettra une baissesignificative <strong>de</strong>s coûts.<strong>Montreuil</strong> se propose également <strong>de</strong> rechercher <strong>de</strong>s marges d’économies dans un meilleur montage<strong>de</strong>s projets (voir supra sur les appels à projets), une meilleure coordination entre les intervenants(association constante <strong>de</strong>s partenaires) et entre les équipes <strong>de</strong> conception, <strong>de</strong> maîtrise d’œuvre et lesentreprises <strong>de</strong> construction. Si la rigidité <strong>de</strong>s procédures s’avère un frein à ces économies, la <strong>Ville</strong>recherchera <strong>de</strong>s solutions alternatives plus souples, voire sollicitera <strong>de</strong>s dérogations compte-tenu ducaractère encore expérimental <strong>de</strong> certains partenariats ou <strong>de</strong> certaines techniques.DOCUMENT DE TRAVAIL16. Favoriser l’émergence d’une nouvelle culture urbaineLa co-production comme outil d’appropriation du projet15 C’est la conclusion, par exemple, <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> lancée par le conseil général <strong>de</strong> l’Hérault sur son programme <strong>de</strong> collègeHQE. Le prix au mètre carré SHON est légèrement supérieur à la moyenne, mais « les architectes impliqués dans ladémarche HQE ont optimisé les bâtiments, constate Hervé Cilia, directeur du pôle éducation et patrimoine. Ils n’ont pasconstruit <strong>de</strong> mètre carré inutile » Source : Le Moniteur, 2 mai 20082. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 45


La coproduction du projet avec les habitants, décrite dans l’objectif précé<strong>de</strong>nt, permettra <strong>de</strong> lesimpliquer dans le processus <strong>de</strong> changement à l’œuvre dans le Haut-<strong>Montreuil</strong>. Les aménagementsphysiques s’efforceront <strong>de</strong> prendre en compte les dynamiques <strong>de</strong> vie collective et les habitu<strong>de</strong>s locales.L’ampleur du périmètre du projet exige un traitement spécifique à chaque quartier. Les conseils <strong>de</strong>quartier pourront servir <strong>de</strong> support à cette démarche, en encourageant les initiatives inter-quartiers commecela a été fait jusqu’à présent.La <strong>Ville</strong> disposera d’un dispositif <strong>de</strong> participation spécifique : la plate-forme <strong>de</strong> participation etd’initiative citoyenne, qui vise à informer, former et élargir la co-élaboration avec les habitants, associationslocales, réseaux, etc. La <strong>Ville</strong> s’appuiera aussi sur <strong>de</strong>s événements ponctuels pour favoriser l’appropriationdu projet par les habitants. Ainsi, le 27 septembre 2009 la ville fermera l’autoroute A 186 sur laquelle doitpasser le tramway T1 afin <strong>de</strong> permettre aux habitants <strong>de</strong> se réapproprier cet espace et d’imaginer la ville <strong>de</strong><strong>de</strong>main. Cet évènement est co-organisé avec les conseils <strong>de</strong> quartier et les habitants sont invités à proposer<strong>de</strong>s idées pour faire vivre cet espace (forum du site Internet 16 ). Outre les activités ludiques proposées unatelier éphémère d’urbanisme sera mis en place sur l’autoroute ce jour là (micro trottoir et idées pour l’avenirdu secteur <strong>de</strong>ssinées à la craie sur l’autoroute). La démarche <strong>de</strong> réappropriation est d’autant plus importanteautour du tracé <strong>de</strong> l’ex-A186, car le projet souhaite recoudre <strong>de</strong>s quartiers déchirés il y a quelques dizainesd’années par cet ouvrage jamais achevé. La réparation <strong>de</strong> cette erreur incite à faire appel au vécu <strong>de</strong>s plusanciens et à l’histoire du lieu.La <strong>Ville</strong> souhaite également expérimenter une « maison » mobile pour le projet : un véhiculed’information et <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> rencontre avec l’équipe du projet seraient organisés régulièrement, dans lesprincipaux lieux <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s quartiers. Cette solution paraît adaptée à l’échelle du projet et vise à toucher unpublic plus large que le format classique <strong>de</strong>s réunions <strong>de</strong> concertation. Elle sera complétée et étoffée aucours du projet, en fonction <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> la participation citoyenne et <strong>de</strong>s besoinsnouveaux exprimés.Le web comme liantLe projet urbain pourra s’appuyer sur <strong>de</strong>s outils multimédia interactifs avec le double objectifd’informer et <strong>de</strong> recueillir <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s et remarques (forums, wiki…). La <strong>Ville</strong> s’appuiera pour cela sur lesnouveaux outils mis en place sur son site internet (sondages, forums) et la démarche en cours pour larédaction <strong>de</strong> l’Agenda 21. Ce support en ligne pourra également participer à valoriser <strong>de</strong>s initiatives locales,en réunissant porteurs <strong>de</strong> projet, personnes intéressées, investisseurs et particuliers bénévoles. Le web estconçu comme un liant du projet, utilisé dans toutes les formes imaginables, durable par sa souplesse et sonaccessibilité.Entrer en résonance avec les pratiques locales : valorisation <strong>de</strong>s initiatives etco-gestionL’attention portée à la valorisation <strong>de</strong>s initiatives locales a déjà été mentionnée. Elle participe <strong>de</strong>l’animation future du quartier, en favorisant <strong>de</strong>s porteurs <strong>de</strong> projets locaux, implantés dans le tissu associatifet économique, plutôt qu’en greffant <strong>de</strong>s solutions importées ou impulsées uniquement par la puissancepublique. Le projet s’efforcera d’entrer en résonance avec les pratiques et la vie locale existante. La cogestionou l’autogestion (habitants-promoteurs) sera un moyen d’alléger la charge <strong>de</strong> la collectivité. Il y a uneanticipation <strong>de</strong>s coûts par l’expertise d’usage, la définition commune <strong>de</strong>s critères d’évaluation, la définition<strong>de</strong>s principes et <strong>de</strong>s modalités <strong>de</strong> gestion lors <strong>de</strong> la définition du projet.C’est pour cette raison que la <strong>Ville</strong> souhaite encourager une appropriation <strong>de</strong> l’espace public, dansune démarche civique d’embellissement. La situation du quartier au carrefour <strong>de</strong> différentes typologiesd’habitat permettra <strong>de</strong> favoriser les échanges entre les différentes populations (logement locatif social,maisons <strong>de</strong> ville, petit collectif…). Le rôle <strong>de</strong> la municipalité est <strong>de</strong> recenser, impulser et mutualiser si besoin,mais elle n’anime les projets que lorsque l’initiative locale est encore trop faible.DOCUMENT DE TRAVAILDe nouvelles pratiques pour un quartier durableLa place <strong>de</strong> la voiture est un élément déterminant <strong>de</strong> la façon <strong>de</strong> vivre la ville. C’est pourquoi<strong>Montreuil</strong> a accordé dans son projet une attention particulière à ce facteur. Les parcs <strong>de</strong> stationnementmutualisé doivent <strong>de</strong>venir les catalyseurs d’une nouvelle dynamique urbaine. Le secteur-pilote <strong>de</strong>s murs àpêches est conçu comme un quartier sans voitures, où seule la dépose est autorisée au pied <strong>de</strong> chez soi,sur le modèle <strong>de</strong> l’écoquartier Vauban <strong>de</strong> Fribourg-en-Brisgau. Dans l’ensemble du périmètre du projet, <strong>de</strong>sparcs <strong>de</strong> stationnement par abonnement sont situés dans un rayon <strong>de</strong> 300-400 mètres autour du domicile,avec un ratio <strong>de</strong> places <strong>de</strong> stationnement par logement à définir en fonction du taux <strong>de</strong> motorisation actuel(faible présence <strong>de</strong>s transports en commun) et futur. Les logements pourront être achetés en même temps16 http://www.montreuil.fr/1-8974-Le-forum-citoyen.php2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 46


qu’un abonnement dans un parking collectif, qui sont construits parallèlement à la réalisation <strong>de</strong>s logements.Les habitants ne sont donc pas propriétaires d’une place particulière, ce qui permet une flexibilité <strong>de</strong>susages à l’intérieur <strong>de</strong>s parkings et une optimisation <strong>de</strong>s espaces. Dans la mesure du possible ce sont <strong>de</strong>sparkings silo à usage réversible : le besoin actuel en stationnement étant amené à baisser avec l’arrivée <strong>de</strong>stransports en commun. La diminution <strong>de</strong> la place <strong>de</strong> la voiture implique également une résorption dustationnement <strong>de</strong> surface. Ceci passe par l’aménagement <strong>de</strong>s avenues reconfigurées, limitant lestationnement <strong>de</strong> surface, encourageant les déposes-minutes et privilégiant les emplacements <strong>de</strong> livraisonet réservés aux personnes à mobilité réduite. Enfin, le quartier durable doit encourager un usage différent <strong>de</strong>la voiture, qui s’esquisse déjà dans les pratiques actuelles. Les parkings mutualisés pourront abriter <strong>de</strong>ssystèmes d’auto-partage et <strong>de</strong>s places pourront être réservées en surface pour ce type <strong>de</strong> véhicule.Les nouvelles pratiques impliquent également <strong>de</strong>s échanges très locaux, <strong>de</strong> productions, <strong>de</strong> savoirsfaire,<strong>de</strong> services, que la <strong>Ville</strong> souhaite encourager, par exemple par la création d’une plate-formed’échanges locaux, avec un site internet interactif dédié.Enfin, la réussite d’un quartier durable passe par l’appropriation <strong>de</strong>s nouvelles manières <strong>de</strong> vivre laville, qui peuvent nécessiter un accompagnement. La mise en œuvre d’ambassa<strong>de</strong>urs du type« ambassa<strong>de</strong>urs du tri » sera envisagée. La maison mobile du projet qui ira dans les lieux <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>squartiers proposera un suivi et une ai<strong>de</strong> au quotidien pour les habitants.17. Penser la gestion durable du quartier en intégrant lamutabilité, la réversibilité et l’adaptabilitéDes chantiers « pilotes » durablesLe nouveau quartier ne doit pas seulement être un produit durable, mais résulter d’un processussoutenable. La gestion <strong>de</strong>s chantiers fait donc l’objet <strong>de</strong> toutes les attentions. Elle est d’autant plusimportante que la <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> l’autoroute et la réalisation <strong>de</strong> la voirie et du système transport du tramwaygénèreront d’importants travaux.Le phasage et la morphologie proposés pour le quartier s’adaptent à ces contraintes : les sitesopérationnels en 2013 sont les moins impactés par la mise en œuvre du prolongement du tramway T1 et lesprogrammes situés à la place <strong>de</strong> l’ex-autoroute côté Sud exploitent au mieux le nivellement actuel afind’éviter les déplacements <strong>de</strong> terres trop importants. Les creux pourront ainsi être utilisés pour les fondations<strong>de</strong>s constructions nouvelles et pour y insérer <strong>de</strong>s parkings ou sous-sols. La <strong>Ville</strong> adoptera cette démarchepour le pôle intermodal situé face à Mozinor, qui s’insèrera dans le dénivelé où passe actuellementl’autoroute (sous la rue <strong>de</strong> Rosny).Les chantiers <strong>de</strong>vront également accompagner le changement dans le quartier. Au même titre que laconstruction <strong>de</strong> l’autoroute a constitué une rupture dans le tissu urbain, sa résorption <strong>de</strong>vra être prise encompte comme une modification majeure, physique et sur la vie <strong>de</strong>s quartiers. Cette évolution vouluenécessite un suivi et une information aux habitants et intervenants <strong>de</strong> la vie locale.Les chantiers prendront pour certains un caractère « pilote » en dérogeant aux normes actuelles,afin <strong>de</strong> privilégier l’innovation.Pour privilégier les matériaux et les savoir-faire locaux, la <strong>Ville</strong> souhaite encourager lesconstructeurs à favoriser une chaîne <strong>de</strong> production locale. Ceci sera rendu possible par la mise en placed’un pôle dédié à l’écoconstruction et <strong>de</strong>s formations adaptées aux besoins. Les écoles implantées sur lecampus pourront être impliquées dans certains chantiers afin <strong>de</strong> favoriser l’apprentissage. Le quartiercompte déjà un IUT et une école <strong>de</strong> formation aux métiers du Bâtiment Travaux Publics, l’AFORTP.Des clauses d’insertion seront appliquées dans l’ensemble du périmètre, sur le modèle <strong>de</strong> ce qui sefait déjà ailleurs à <strong>Montreuil</strong>.Les habitants pourront être sollicités dans la gestion <strong>de</strong> l’espace public.Cette démarche concernant la gestion <strong>de</strong>s chantiers sera intégrée à la charte du projet, décrite dansla partie 4 (dossier d’engagement du maître d’ouvrage), ce sera donc un engagement <strong>de</strong> qualité pris parl’ensemble <strong>de</strong>s partenaires.DOCUMENT DE TRAVAILUne gestion pensée en amontComme indiqué dans le paragraphe sur l’innovation, la <strong>Ville</strong> privilégie aux solutions techniquescoûteuses un investissement en amont pour mieux penser les dispositifs. Ainsi, sur l’espace public, <strong>de</strong>smatériaux, <strong>de</strong>s mobiliers et <strong>de</strong>s plantations rustiques sont préférés. Ils présentent une plus gran<strong>de</strong> souplessed’usage, une plus gran<strong>de</strong> durée <strong>de</strong> vie et un moindre coût d’entretien. Cette démarche découle d’uneapproche par coût globaux <strong>de</strong>s investissements <strong>de</strong> la ville. Dans le cas <strong>de</strong>s espaces verts, la ville a déjàengagé une démarche « zéro phytosanitaire », qui sera amplifiée dans le nouveau quartier.2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 47


Les contraintes sont intégrées en amont dans le projet, comme présenté pour la pollution. Lesprogrammes sont ainsi préférablement situé sur les terrains les mieux adaptés. Par exemple, lepositionnement <strong>de</strong>s écoles ou crèches fera l’objet d’une attention particulière pour les implanter dans <strong>de</strong>slieux exempts <strong>de</strong> pollution et éviter ainsi <strong>de</strong> coûteuses opérations d’excavation <strong>de</strong>s terres. De même lesactivités agricoles <strong>de</strong>s murs à pêches s’adaptent aux conditions du site : les fruits ne sont pas impactés parla pollution aux métaux lourds constatés dans les légumes-feuilles par exemple.Enfin, les dispositifs d’implication <strong>de</strong>s habitants participent à la limitation <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> maintenance.Leur donner un rôle dans le projet permet d’accroître le sentiment d’appartenance au quartier et limiter lesdégradations et améliorer l’entretien spontané <strong>de</strong>s espaces publics et privés. Pour cette raison, lesopérations coupleront constructions neuves et réhabilitation, afin que l’amélioration du quartier ne soit pasuniquement <strong>de</strong>stinée aux nouveaux habitants, mais profite également aux rési<strong>de</strong>nts actuels, particulièrementceux <strong>de</strong>s cités d’habitat social.Un projet souple, évalué en continuL’ensemble du dispositif <strong>de</strong> pilotage est conçu pour permettre un projet souple, évolutif et réversible.Ainsi, les opérations <strong>de</strong> construction sont échelonnées dans le temps, permettant <strong>de</strong> répondre à d’éventuelsnouveaux besoins. La <strong>Ville</strong> souhaite éviter les opérations irréversibles et c’est pourquoi le phasage estparticulièrement étudié dans le secteur <strong>de</strong>s murs à pêches, pour occuper en priorité les terres dégradées etne pas compromettre la qualité <strong>de</strong>s terres encore cultivées.La plate-forme citoyenne permettra d’instaurer une veille citoyenne, un suivi du projet, qui servira àsa réévaluation en continu. Cette structure ainsi que le conseil scientifique rendront <strong>de</strong>s rapports réguliers aucomité <strong>de</strong> pilotage, pour éclairer ses choix.DOCUMENT DE TRAVAIL2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 48


PARTIE 2.2DOCUMENTS GRAPHIQUESDOCUMENT DE TRAVAIL2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 49


DOCUMENTS GRAPHIQUES50DOCUMENT DE TRAVAIL


51DOCUMENT DE TRAVAIL


métropolitaingéographiquetopographiquehistorique<strong>de</strong> grands projets <strong>de</strong> transports en communla <strong>de</strong>struction d’une infrastructure autoroutièrela reconversion <strong>de</strong> friches urbainesles vocations multiples <strong>de</strong>s murs à pêchesun lieu emblématique : Mozinorun tissu urbain hétérogène : pour une ville compacte, mixte et flui<strong>de</strong>52DOCUMENT DE TRAVAIL


DOCUMENT DE TRAVAIL53


DOCUMENT DE TRAVAIL54


La proximité <strong>de</strong>s grands ParcsLes murs à pêches en 1870Le parcellaire est délimité par <strong>de</strong>s murs55DOCUMENT DE TRAVAIL


La zone Natura 2000 du Parc <strong>de</strong>s Beaumonts DOCUMENT DE TRAVAILLe secteur classé <strong>de</strong>s murs à pêchesEspace ouvert <strong>de</strong>s murs à pêches <strong>de</strong>puis le toit <strong>de</strong> MozinorLe secteur classé <strong>de</strong>s murs à pêches Le parc Montreau et le parcabout56


57DOCUMENT DE TRAVAIL


Les murs à pêchesTerrains cultivés dans les murs à pêchesDOCUMENT DE TRAVAILJardins familiaux <strong>de</strong> la Montagne Pierreuse - SEDIF58La mare , inscrite au titre <strong>de</strong>s paysages et EBC, quartier Bel Air La maison <strong>de</strong> Ma<strong>de</strong>moiselle Pouplier Les escaliers <strong>de</strong>s anciens réservoirs du SEDIF L’usine EIF inscrite sur la base Mérimée


DOCUMENT DE TRAVAILAssociation pour la promotion du prolongement <strong>de</strong> la ligne 11 – AM EnvironnementLe tramway T1 en serviceCarte du STIF – concertation 2008 Les travaux <strong>de</strong> la plate forme tramway Parc à vélos sur le T159


DOCUMENT DE TRAVAIL 60


Carrefour Aristi<strong>de</strong> BriandCarrefour rue <strong>de</strong> RosnyDOCUMENT DE TRAVAIL61L’A186 <strong>de</strong>puis le pont <strong>de</strong> RomainvilleLa fin <strong>de</strong> l’A186 au croisement <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> la Nouvelle FranceLe site <strong>de</strong> l’échangeur A186 et la traversée <strong>de</strong>s murs à pêches


DOCUMENT DE TRAVAIL62


Anciens réservoirs démolisTerrain en fricheJardins familiauxTerrain <strong>de</strong> sport à déclocaliserDOCUMENT DE TRAVAIL63


DOCUMENT DE TRAVAIL 64200 m175 m180 m130 m


Habitat collectifDOCUMENT DE TRAVAILHabitat caravane tsiganeZone d’activité <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Rosny65Habitat pavillonnaire


66DOCUMENT DE TRAVAIL


VERSNOISY-LE-SECTransport en commun Intermodalité Déplacement Amenagement Espaces publicsProlongementTramway T1Collège G. CoubetLibre penséeVERSMAIRIE DES LILASRoute <strong>de</strong> RomainvillePA. BriandParking publicP<strong>Montreuil</strong>HôpitalParking <strong>de</strong> résorptionMozinorTh. SueurBoissièrePPAvenue : 2 files + TAGRue verte :zone <strong>de</strong> rencontreRuffinsPlacesV. HugoVERSVAL DE FONTENAY<strong>Quartier</strong> piétionnierMétro 11Centrale <strong>de</strong> logistique urbainePassage : piétons500mRemisage Centrale <strong>de</strong> mobilitéPiste cyclableUne mobilité nouvelle67DOCUMENT DE TRAVAIL


<strong>Ville</strong> “pilote”NQUTramway T1Métro L 11Biodiversité et sciences du vivant Eco-construction Filière culturelle Autres programmesCBNBPVerger planétaireAMAP point <strong>de</strong> distributionMarché BioEco-PôleEco-ParcMaison<strong>de</strong> la construction durableQuai <strong>de</strong> transfertMatériauthèquePépinière d’entreprisesGrand projetMOZINORMédiathèqueCampusEnseignementRechercheAtelier d’artistesRési<strong>de</strong>nce chercheursMairie annexeParc aquatiqueGrand commerceBureauUne intensification <strong>de</strong>s fonctions métropolitaines68DOCUMENT DE TRAVAIL


CentralitésPlaceMurs à pêchesParc aquatiqueMaison <strong>de</strong>s associationsMixité DiversitéEquipement intégré ou mixteLocaux artisanaux rdcCommerces services rdcBureauLogements adaptésHabitant promoteurActivités associativesJardins partagésUne mixité urbaine et une diversité sociale69DOCUMENT DE TRAVAIL


Trame paysagèreParc existantMail plantéAgriculture urbaine Maillage <strong>de</strong> biodiversité Réseau hydrographique EnergiesParcelles agricoles Rue verteJardins partagésPassageDrainNoue Château d’eau solairePanneaux solairesCorridor sauvageBassin <strong>de</strong> rétentionGéothermieLagunageEolienUne écologie concrète70DOCUMENT DE TRAVAIL


DOCUMENT DE TRAVAIL71


A86T1T1T1T13T1T1A3T1ECOPÔLELÉGENDEPROJET METROS 9 & 11NOUVELLES VOIESDE TRANSITSECTEURS CLASSÉSACTIVITÉS AGRI-URBAINESÉQUIPEMENTSACTIVITÉSLOGEMENTS / ACTIVITESLOGEMENTS / COMMERCESPROJET ANRUMairie9CrècheJardin Public9A. BriandLogistique urbaineParkingpublicActivités119<strong>Montreuil</strong> HôpitalGrand Projet?CBNBPPRUSBel-AirAire d’accueil+ LogementsBoissière11Tsiganes Terrains<strong>de</strong> Sport Site METRO 11+ Fourrière ?ECO-FILIEREBÂTIMENTSEDIFECO-FILIERESMairie annexe+ LogementsDéchetterieQuai <strong>de</strong> TransfertMatériauthèqueDOCUMENT DE TRAVAILT1PROJET TRAMWAY T1911NOUVEL ALIGNEMENTNOUVELLES VOIESCORRIDORS ÉCOLOGIQUESCinéma MélièsElargissements<strong>de</strong> voiesParc AquatiqueExtension IUTPARC MONTREAUCAMPUSPARC BEAUMONTSNATURA 2000PILE SOLAIREReconversionChateau d’eauGrands PêchersESQUISSE DU PROJET 72


0 100 250 500 mPlan d’aménagement 73NDOCUMENT DE TRAVAIL


DOCUMENT DE TRAVAIL74


DOCUMENT DE TRAVAILSEDIF 1/5000 75


DOCUMENT DE TRAVAILMAP 1/5000 76


DOCUMENT DE TRAVAILSUEUR-RUFFINS 1/5000 77


DOCUMENT DE TRAVAILTRAM OUEST 1/5000 78


DOCUMENT DE TRAVAILPerspective état existant 79


DOCUMENT DE TRAVAILPerspective état projeté 80


DOCUMENT DE TRAVAILLa ville durable sur la ville 81


DOCUMENT DE TRAVAILLa rue verte 82


DOCUMENT DE TRAVAILLe verger «planétaire» 83


DOCUMENT DE TRAVAILMozinor 84


PARTIE 2.3ELEMENTS DE PROGRAMME, DEBILAN ET ECHEANCIERPROGRAMME DU PROJET........................................................................ 86Programme urbain................................................................................................................................................... 86Programme urbain ...........................................................................................................................................................................86Programme urbain horizon 2013 .....................................................................................................................................................86Espaces ouverts...................................................................................................................................................... 87Densité .................................................................................................................................................................... 87ELEMENTS DETAILLES SUR LE LOGEMENT................................................. 88Programme <strong>de</strong> logements....................................................................................................................................... 88Logements sociaux et habitat spécifique ............................................................................................................. 88La politique du logement social et les bailleurs actuels et futurs .....................................................................................................88L’habitat spécifique ..........................................................................................................................................................................88DOCUMENT DE TRAVAIL2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 85


PROGRAMME DU PROJETLe programme présenté répond aux objectifs décrits dans les précé<strong>de</strong>nts documents du dossier. Ilest établi sur la base du projet actuel, amené à évoluer <strong>de</strong> manière itérative, grâce à <strong>de</strong>s propositionsaffinées dans chaque domaine (économie, habitat, commerce, etc.) et pour chaque secteur d’aménagement.Programme urbainProgramme urbainProgramme urbainTRAMTotal % SEDIF MAP RUFFINS(m² <strong>de</strong> SHON)OUESTLogements 232 045 43% 67 000 67 390 43 935 53 720nb logements 2 901 838 842 549 672nb habitants estimé 6 600 1 900 1 900 1 300 1 500Commerces 47 950 9% 9 300 6 900 9 400 22 350Bureaux 109 450 20% 12 900 8 900 14 450 48 400Equipements 74 250 14% 5 100 26 000 13 800 29 350Locaux artisanaux 28 900 5% 8 000 16 800 1 400 2 700Activités 35 100 7% 2 800 20 300 0 12 000Atelier d’artistes 11 500 2% 4 300 1 000 1 200 5 000nb emplois estimés 6 700 1 500 1 200 1 000 3 000TOTAL 539 195 100% 134 200 147 290 84 185 173 520Ce tableau indique la surface envisagée pour les différentes fonctions urbaines, reflétant la mixitéurbaine du programme. Celle-ci est ensuite décomposée pour chaque quartier.Ces chiffres permettent d’évaluer le nombre <strong>de</strong> logements total et par quartier à terme. Sur cettebase, un nombre <strong>de</strong> nouveaux habitants a été estimé selon la moyenne montreuillois du nombre d’habitantspar logement (INSEE 1999), soit 2,3 habitants par logement. La surface d’activités a donné lieu à uneestimation du nombre d’emplois générés à terme, selon les typologies (pour indication : un emploi pour 23m²<strong>de</strong> SHON <strong>de</strong> bureaux, un emploi pour 40m² <strong>de</strong> SHON commerces et services, etc.).Le projet prévoit également <strong>de</strong>s parkings mutualisés pour tous les programmes rési<strong>de</strong>ntiels ouautres, en silo ou souterrain : 2 parkings pour 600 places dans le secteur SEDIF, 3 parkings pour 1 000places dans le secteur Ruffins, 2 parkings pour 900 places dans le secteur Tram Ouest, un parking <strong>de</strong>réserve (construit selon besoins) <strong>de</strong> 500 places et aucun parking dans les MAP, quartier réservé auxcirculations douces. Soit un total <strong>de</strong> 3 000 places pour l’ensemble du projet.Programme urbain horizon 2013DOCUMENT DE TRAVAILProgramme urbain 2013Total(m² <strong>de</strong> SHON)SEDIF MAP RUFFINS TRAM OUESTLogements 126 250 67 000 34 350 18 300 6 600nb logements 1 578 838 429 229 83Commerces 15 100 9 300 1 800 2 200 1 800Bureaux 58 100 37 700 6 000 1 200 13 200Equipements 55 650 5 100 10 500 12 200 27 850Locaux artisanaux 10 400 3 800 5 900 0 700Activités 32 000 5 200 14 800 0 12 000Atelier d’artistes 10 300 4 300 1 000 0 5 000TOTAL 276 578 133 238 74 779 34 129 67 233Ce programme est celui <strong>de</strong> la première phase du projet, avec <strong>de</strong>s mises en chantier avant décembre2013. Cette étape concerne essentiellement le quartier SEDIF et quelques réalisations dans les autresquartiers, incluant <strong>de</strong>s « coups partis » comme l’extension <strong>de</strong> l’IUT, le parc aquatique <strong>de</strong>s MAP, etc.2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 86


Espaces ouvertsCes espaces ouverts sont le garant d’habitabilité <strong>de</strong> la ville durable compacte. Le terme regroupe lesterres naturelles, agricoles, les espaces verts et récréatifs <strong>de</strong> plein air, ainsi que les espaces publics majeursque sont la place Mozinor et la place du marché <strong>de</strong>s Ruffins. Parmi les « terres cultivées et à usaged’activités économiques, sociales et culturelles » on retrouve la zone « agriculturelle » <strong>de</strong>s murs à pêches,<strong>de</strong>s jardins familiaux existants et plusieurs jardins partagés, dans laquelle le site classé est inclus.Espaces ouvertsTotal SEDIF MAP RUFFINS TRAM(hectares)OUESTPérimètre opérationnel 99,15 13,10 53,40 16,06 16,59Total espaces ouverts 29,21 3,29 23,44 1,41 1,07% espaces ouverts 29% 25% 44% 9% 6%Terres cultivées et à usage d'activitéséconomiques, sociales et culturelles19,04 0,7 17,74 0,32 0,28Squares, espaces verts <strong>de</strong> proximité etcorridors écologiques0,55 0,24 0,11 0,2Espaces publics majeurs (place Mozinor,marché <strong>de</strong>s Ruffins)1,57 0,98 0,59Conservatoire Botanique (CBNBP) etjardin <strong>de</strong>s biodiversités associé4 4Parc aquatique 1,7 1,7Terrains <strong>de</strong> sport 1,88 1,88Lagunage 0,47 0,47Le tableau met en avant une proportion d’espaces ouverts <strong>de</strong> 30%, rapportés à la zoneopérationnelle <strong>de</strong> 99 hectares (qui exclut le périmètre <strong>de</strong> bâti <strong>de</strong>nse actuel qui fera l’objet d’une <strong>de</strong>nsificationdans le diffus non mesurable aujourd’hui car issue <strong>de</strong> l’initiative privée). Cette proportion varie selon lesquartiers, avec une importance particulière dans les murs à pêches, zone patrimoniale, culturelle et agricole.DensitéFaire la ville sur la ville rend difficile une évaluation <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité finale du quartier après le projet,mais les calculs ont permis <strong>de</strong> faire ressortir un « <strong>de</strong>lta » : la <strong>de</strong>nsité rési<strong>de</strong>ntielle supplémentaire généréegrâce aux constructions nouvelles (hors réhabilitation et constructions dans le diffus).DOCUMENT DE TRAVAILDensité Total SEDIF MAP RUFFINS TRAMOUESTPérimètre opérationnel (ha) 99,15 13,10 53,40 16,06 16,59Périmètre opérationnelhors espaces ouverts (ha)69,94 9,81 29,96 14,65 15,52Emprise parcelle (m²) 384 655 55 675 186 790 35 970 106 220Emprise bâtie (m²) 187 590 35 500 73 340 23 830 54 920SHON construite (m²) 539 195 134 200 147 290 84 185 173 520Nombre <strong>de</strong> logements 2901 838 842 549 672Densité rési<strong>de</strong>ntielle supplémentaire(nb logements nouveaux / périmètre 41 85 28 37 43opérationnel en ha hors espaces ouverts)Coefficient d'emprise au sol 0,5Les nouvelles opérations ont une <strong>de</strong>nsité construite (COS) <strong>de</strong> 2 au minimum, à l’exception <strong>de</strong>s mursà pêches qui bénéficient <strong>de</strong> bâtiments <strong>de</strong> petite hauteur (1 à 3 niveaux) respectant le paysage <strong>de</strong>s murs.2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 87


ELEMENTS DETAILLES SUR LE LOGEMENTProgramme <strong>de</strong> logementsLogement Total SEDIF MAP RUFFINS TRAMOUESTSurface logements (SHON) 232 045 67000 67390 43935 53720dont surface logements 2013 126 250 67000 34350 18300 6600Nombre <strong>de</strong> logements2901dont lgts scx et spécifiques838 842 549 672dont nombre logements 2013 1 578 838 429 229 83Ce tableau permet <strong>de</strong> resituer le nombre <strong>de</strong> logements global produit à terme, qui est <strong>de</strong> 2901,arrondi à 3 000 dans les documents du dossier. Ce chiffre peut évoluer par la suite lorsque la programmationsera affinée avec une volonté <strong>de</strong> produire plus <strong>de</strong> 3 000 logements. Parmi ces logements, plus <strong>de</strong> la moitiéest réalisée en première phase du projet, soit environ 1 600 logements. La répartition par zone permet <strong>de</strong>voir que c’est essentiellement le secteur SEDIF qui contribue à cette production à court terme.Logements sociaux et habitat spécifiqueLa politique du logement social et les bailleurs actuels et futursLe projet prévoit 40% maximum <strong>de</strong> logement social, soit 1160 logements. Pour assurer la mixitésociale, la proportion dans l’existant (503 logements sociaux Tram Ouest, 143 SEDIF, 861 Ruffins et aucunMAP) est prise en compte : les zones très occupées ne sont pas surchargées . Le projet doit contribuer àmaintenir ou atteindre le taux <strong>de</strong> 35% (moyenne ville) dans chaque quartier, pour permettre une meilleurehomogénéisation du territoire.Les bailleurs sociaux présents dans le périmètre sont : l’Office Public d’Habitation <strong>Montreuil</strong>lois,Immobilière 3F, Logirep, Efidis/Sageco, France Habitation, Antin Rési<strong>de</strong>nces, Fréha, SA HLM Emmaus,Aedificat, SADIF, SA HLM le foyer Noiséen, La Campinoise (Ile-<strong>de</strong>-France Habitat). La ville entend prolongerces partenariats pour permettre aux bailleurs <strong>de</strong> développer leur patrimoine. Elle privilégiera les démarchesinnovantes en matière <strong>de</strong> gestion et <strong>de</strong> construction durable, en cohérence avec les objectifsenvironnementaux du quartier.L’habitat spécifiqueLe projet donne une place importante aux logements adaptés. Parmi ceux-ci, plusieurs unités <strong>de</strong> 15logements ont été prévues dans <strong>de</strong>s parcelles mixtes, les populations bénéficiaires seront précisée par laprogrammation (parmi elles tsiganes sans caravanes et familles roms hors MAP). Les logements spécifiquescomprennent également <strong>de</strong> l’habitat en caravane semi-sé<strong>de</strong>ntaire (tsiganes), <strong>de</strong>s foyers <strong>de</strong> travailleursmigrants pour un <strong>de</strong>sserrement <strong>de</strong>s foyers existants, <strong>de</strong>s logements étudiants et un foyer <strong>de</strong> jeunestravailleurs aux services couplés près du pôle campus (laveries collectives, RU) et une maison <strong>de</strong> retraite.La diversité <strong>de</strong>s maîtres d’ouvrage passe par <strong>de</strong>s parcelles réservées aux habitants-promoteurs,sous forme d’habitat individuel groupé, principalement entre les murs à pêches, soit 120 logements environ.DOCUMENT DE TRAVAILLogements spécifiques NombreCommentaireslogementsTotal 875 Total partiellement inclus dans les 1160 logements sociauxLogements adaptés 120 Unités <strong>de</strong> 15 logements dans <strong>de</strong>s parcelles mixtesCaravanes 25 Unités <strong>de</strong> 7 à 15 ménagesTravailleurs migrants 150 4 foyers <strong>de</strong> 100-150 chambres (un par secteur) – 3 chambres= 1 logementEtudiants 120 1 rési<strong>de</strong>nce étudiante avec RU <strong>de</strong> l’IUT et services partagéavec la rési<strong>de</strong>nce jeunes travailleursJeunes travailleurs 120 1 rési<strong>de</strong>nce jeunes travailleurs avec accès au RU <strong>de</strong> l’IUT etservices partagés avec la rési<strong>de</strong>nce universitairePersonnes âgées 30 90 lits maison <strong>de</strong> retraite intercommunale dans les MAP(permis déposé)2. DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET 88


‘M’MONTREUIL/ NOUVEAU QUARTIER URBAINPARTIE 3DOCUMENT DE TRAVAILELEMENTS FINANCIERS


PARTIE 3‘M’MONTREUIL/ NOUVEAU QUARTIER URBAINELEMENTS FINANCIERSPROGRAMME PREVISIONNEL D’OPERATIONS AU TITRE DES OPERATIONSD’AMENAGEMENT .................................................................................. 91Présentation <strong>de</strong> la démarche et <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul .................................................................................... 91Un bilan global divisé en 4 secteurs préfigurant les futures ZAC ....................................................................................................91Les sites 2013 : SEDIF et opérations pilotes ...................................................................................................................................91La métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul : dépenses <strong>de</strong>s bilans prévisionnels.............................................................................................................91La métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul : recettes <strong>de</strong>s bilans prévisionnels................................................................................................................92Secteur SEDIF-Boissière......................................................................................................................................... 93Bilan prévisionnel.............................................................................................................................................................................93Analyse du bilan prévisionnel SEDIF-Boissière...............................................................................................................................94Secteur Murs à pêches (MAP) ................................................................................................................................ 95Bilan prévisionnel.............................................................................................................................................................................95Analyse du bilan prévisionnel MAP..................................................................................................................................................96Secteur Ruffins (carrefour Théophile Sueur)......................................................................................................... 97Bilan prévisionnel.............................................................................................................................................................................97Analyse du bilan prévisionnel Ruffins ..............................................................................................................................................98Secteur Tram Ouest (ex-A186)............................................................................................................................... 99Bilan prévisionnel.............................................................................................................................................................................99Analyse du bilan prévisionnel Tram Ouest ....................................................................................................................................100DOCUMENT DE TRAVAILVOLET FINANCIER ............................................................................... 101Analyse du bilan global......................................................................................................................................... 101Coûts et recettes du projet.............................................................................................................................................................101Innover sans surcoûts : matière grise et valorisation <strong>de</strong>s initiatives locales..................................................................................101Bilan global prévisionnel du projet ...................................................................................................................... 102ECHEANCIER ...................................................................................... 103Planning prévisionnel <strong>de</strong>s opérations d’aménagement ...................................................................................... 104Phasage à court terme : les opérations 2013...................................................................................................... 105Phasage <strong>de</strong> l’opération d’aménagement du SEDIF.......................................................................................................................105Localisation indicative <strong>de</strong>s sites 2013............................................................................................................................................106


PARTIE 3.1PROGRAMME PREVISIONNELD’OPERATIONS AU TITRE DESOPERATIONS D’AMENAGEMENTPrésentation <strong>de</strong> la démarche et <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> calculUn bilan global divisé en 4 secteurs préfigurant les futures ZACLe périmètre proposé est très large, afin <strong>de</strong> mettre en cohérence le projet urbain pour l’ensemble duHaut-<strong>Montreuil</strong>. Lors <strong>de</strong> la phase opérationnelle, dès 2010, il sera nécessaire <strong>de</strong> créer plusieurs zonesd’aménagement concertées. Ces ZAC ont été préfigurées sous la forme <strong>de</strong> quatre secteurs autour d’unei<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> territoire : SEDIF-Boissière, MAP, Ruffins et Tram Ouest.C’est ce découpage qui a été choisi pour élaborer les bilans prévisionnels. Chacun d’eux estaccompagné d’une courte analyse explicitant les postes importants et les caractéristiques essentielles <strong>de</strong>l’aménagement du quartier.Les sites 2013 : SEDIF et opérations pilotesLe phasage du projet prévoit une première étape, avec <strong>de</strong>s constructions entamées avant fin 2013,dont 50% se trouvent dans le secteur SEDIF-Boissière. D’autres réalisations seront également lancées : <strong>de</strong>séquipements publics déjà en phase <strong>de</strong> conception (parc aquatique, maison <strong>de</strong> retraite intercommunale,extension <strong>de</strong> l’IUT) et quelques projets privés.La métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul : dépenses <strong>de</strong>s bilans prévisionnels1. FoncierCe poste regroupe le coût d’acquisition <strong>de</strong>s terrains, les in<strong>de</strong>mnités d’éviction et <strong>de</strong> relogement, etles honoraires d’avocat, notaire, huissier.2. Etu<strong>de</strong>sCe poste représente les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> tout type <strong>de</strong> maîtrise d’œuvre qui seront rendues nécessaire pourla réalisation <strong>de</strong>s travaux d’aménagement, ainsi que les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> sol, d’impact, levers <strong>de</strong> géomètres etc.3. TravauxCe poste a été estimé d’après le plan indicatif <strong>de</strong>s espaces publics. Le chiffrage tient compte d’unratio <strong>de</strong>stiné à couvrir les frais engendrés par la réalisation <strong>de</strong>s différents réseaux sous les espaces publicset prenant en compte les précautions à prendre pour les interventions sur <strong>de</strong>s sites pouvant présenter unepollution résiduelle.La mise en état <strong>de</strong>s sols désigne les travaux préparatoires <strong>de</strong> débroussaillage, <strong>de</strong> démolition, <strong>de</strong>mise à niveau, qui peuvent s’avérer nécessaires en anticipation <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong>s espaces publicsproprement dit.DOCUMENT DE TRAVAIL4. EquipementsLa réponse pour certains types d’équipements aux besoins <strong>de</strong>s usagers du secteur sera donnéedans le cadre <strong>de</strong> réalisation d’équipements à une échelle qui dépasse la ZAC. Pour ce type d’équipements,la ZAC apportera la contribution financière qui lui incombe.Equipements scolaires (crèche, maternelle et école élémentaire ; calcul effectué selon le nombre <strong>de</strong>logements prévus, ration <strong>de</strong> 0.2 enfants/foyer, 12m² SHON / enfant, bâtiment à énergie positive).5. Frais diversLa gestion d’une opération d’aménagement pendant une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> plusieurs années génère <strong>de</strong>sfrais <strong>de</strong> conduite d’opérations, <strong>de</strong> communication, <strong>de</strong> géomètre, d’impression et tirage, etc.3. ELEMENTS FINANCIERS 91


6. Frais financiersLe décalage entre l’encaissement <strong>de</strong>s recettes qui seront détaillées ci-après et le règlement <strong>de</strong>sdépenses d’acquisition, <strong>de</strong> travaux ou d’autres frais génèrera pendant certaines pério<strong>de</strong>s une trésorerienégative. Cette trésorerie sera couverte soit par <strong>de</strong>s emprunts, soit par une ligne <strong>de</strong> crédit <strong>de</strong> type courtterme.Est prévue pour ces frais une provision <strong>de</strong> 2 000 000 € net sur l’ensemble <strong>de</strong>s secteurs.La métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul : recettes <strong>de</strong>s bilans prévisionnels1. Cession <strong>de</strong> charges foncièresSur les terrains que l’aménageur maîtrisera complètement, il sera commercialisé auprès <strong>de</strong>spromoteurs <strong>de</strong>s charges foncières pour les programmes <strong>de</strong> bureaux ou <strong>de</strong> logements. Celles-ci sontvariables suivant le cours du marché.2. Autres cessionsUne fois aménagés, les espaces publics seront rétrocédés à la collectivité. Cette cessionrépercutera la valeur d’assiette du foncier lors <strong>de</strong>s différentes acquisitions et ce en fonction <strong>de</strong> l’avis qui serasollicité auprès <strong>de</strong> France Domaines.3. Participations collectivités et subventions diversesLes subventions sont déclinées en :- subvention <strong>de</strong> droit commun (CAF, Conseil Général, Conseil Régional, Etat) pour 30% du coup <strong>de</strong>séquipements publics,- subvention exceptionnelle (Europe), sur les programmes <strong>de</strong> l’union européenne FEDER, LIFE+ etINTERREG,- subvention <strong>de</strong> l’appel à projet <strong>Nouveau</strong>x <strong>Quartier</strong>s <strong>Urbain</strong>s du Conseil Régional D’Ile-<strong>de</strong>-France,sous forme d’enveloppe estimative,- participation à l’équilibre par la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>.La participation <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> au coût <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong>s équipements publics <strong>de</strong> la ZAC est ajustée <strong>de</strong> manièreà équilibrer le budget <strong>de</strong> l’opération.4. Participation constructeursLorsque les constructeurs veulent réaliser <strong>de</strong>s projets sur <strong>de</strong>s terrains qu’ils n’ont pas acquis auprès<strong>de</strong> l’aménageur, ils doivent verser une participation financière aux équipements <strong>de</strong> la ZAC, conformément àl’article L.311-4 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme.Les modalités <strong>de</strong> règlement <strong>de</strong> cette participation seront définies dans une convention dite <strong>de</strong>participation. Cette participation pourra également concerner les échanges fonciers pour les terrains<strong>de</strong>stinés aux espaces publics.DOCUMENT DE TRAVAIL3. ELEMENTS FINANCIERS 92


Secteur SEDIF-BoissièreBilan prévisionnel MONTANT HT TVA MONTANT TTC MONTANT HT TVA MONTANT TTCDEPENSES RECETTESFONCIER 15 779 290 202 329 15 981 619 CESSION CHARGES FONCIERES 37 397 000 7 329 812 44 726 812Prix d'achat terrain 14 747 000 - 14 747 000 Bureau 13 545 000 2 654 820 16 199 820In<strong>de</strong>mnités d'éviction / Relogements 737 350 144 521881871Activité / Commerce 6 100 000 1 195 600Notaire, avocat, huissier 294 940 57 808 352 748 Logement accession 11 412 000 2 236 752ETUDES 1 975 346 387 168 2 362 514Etu<strong>de</strong>s générales / Maîtrise d'œuvre 1 975 346 387 1682 362514Logement social 6 340 000 1 242 640AUTRES CESSIONS 7 495 600 1 469 138 8 964 738Terrain équipements 1 470 000 288 120TRAVAUX 16 461 215 3 226 398 19 687 613 Espaces publics 6 025 600 1 181 0181 763Mise en état <strong>de</strong>s sols 1 474 700 289 041741Travaux <strong>de</strong> dépollution 2 949 400 578 082 3 527 482 PARTICIPATIONS ET SUBVENTIONS 11 420 846 - 11 420 846Requalification voiries - -Voies nouvelles, autres espaces publics (ycompris réseaux)-Subvention droit commun (CAF, CG, Etat) 5 552 914 - 5 552 9148 438 400 1 653 926 10 092 326 Subvention Exceptionnelle (Europe) 500 000 -Subvention NQU (CR) 1 000 000 -1 000000Espace vert 500 000 98 000 598 000 Participation <strong>Ville</strong> à l'équilibre 4 367 932 - 4 367 932Lagunage 951 600 186 5141 138114Imprévus 2 147 115 420 835 2 567 950AUTRES EQUIPEMENTS 18 509 714 3 627 904 22 137 617équipements scolaires 17 039 714 3 339 784 20 379 497Terrain <strong>de</strong> sport 1 470 000 288 120TOTAL Hors-charges 52 725 564 7 443 799 60 169 363FRAIS DIVERS 3 087 881 206 684 3 294 566Gestion courante 527 256 103 342 630 598rémunération 2 033 370 - 2 033 370pilotage innovation (1%) 527 256 103 342 630 5981 7581207 29560013 6487527 5826401 7581207 206618500000DOCUMENT DE TRAVAILFINANCIER 500 000 - 500 000Frais financiers 500 000 - 500 000TOTAL 1 56 313 446 7 650 483 63 963 929TVA résiduelle 1 148 467 1 148 467TOTAL DEPENSES 56 313 446 8 798 950 65 112 395 TOTAL RECETTES 56 313 446 8 798 950 65 112 39593


Analyse du bilan prévisionnel SEDIF-BoissièreL’aménagement <strong>de</strong> ce secteur revient à 56 313 k€ HT.La <strong>Ville</strong> participera à hauteur <strong>de</strong> 11 863 k€ HT à travers le rachat <strong>de</strong> l’emprise <strong>de</strong>s espaces publics(6 025 k€ HT), le rachat à prix coutant du terrain <strong>de</strong> sport (1 470 k€ HT), et une participation à l’équilibre <strong>de</strong>l’opération <strong>de</strong> 4 368 k€ net.1. FoncierCe secteur se caractérise par la présence <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s unités foncières (site SEDIF et Janequin), etd’un parcellaire morcelé sur sa partie ouest.2. TravauxDe nombreuses voiries nouvelles sont à prévoir afin <strong>de</strong> créer l’ensemble d’un réseau viaire d’unlinéaire total <strong>de</strong> 2,5 km. De plus, le plan d’aménagement prévoit l’aménagement d’un système <strong>de</strong> lagunagequi pourrait servir une partie <strong>de</strong> logements prévus.3. Autres équipementsLa programmation prévoit la création d’une crèche, d’un groupe scolaire à énergie positive, ainsi qued’un terrain <strong>de</strong> football.DOCUMENT DE TRAVAIL3. ELEMENTS FINANCIERS 94


Secteur Murs à pêches (MAP)Bilan prévisionnel MONTANT HT TVA MONTANT TTC MONTANT HT TVA MONTANT TTCDEPENSES RECETTESFONCIER 11 449 000 146 804 11 595 804 CESSION CHARGES FONCIERES 35 255 900 6 910 156 42 166 056Prix d'achat terrain 10 700 000 - 10 700 000 Bureau 3 115 000 610 540 3 725 540In<strong>de</strong>mnités d'éviction / Relogements 535 000 104 860 639 860 Activité / Commerce 11 250 000 2 205 000 13 455 000Notaire, avocat, huissier 214 000 41 944 255 944 Logement accession 14 151 900 2 773 772 16 925 672ETUDES 1 683 117 329 891 2 013 008Logement social 6 739 000 1 320 844 8 059 844Etu<strong>de</strong>s générales / Maîtrise d'œuvre 1 683 117 329 891 2 013 008 AUTRES CESSIONS 13 367 150 2 619 961 15 987 111Terrain équipements 5 023 950 984 694 6 008 644TRAVAUX 14 025 975 2 749 091 16 775 066 Espaces publics 8 343 200 1 635 267 9 978 467Mise en état <strong>de</strong>s sols 1 070 000 209 720 1 279 720Travaux <strong>de</strong> dépollution 2 140 000 419 440 2 559 440 PARTICIPATION COLLECTIVITE 10 776 739 - 10 776 739Requalification voiries 3 081 000 603 876 3 684 876 Subvention droit commun (CAF, CG, Etat) 5 557 440 - 5 557 440Voies nouvelles, autres espaces publics(y compris réseaux)5 905 500 1 157 478 7 062 978 Subvention Exceptionnelle (Europe) 500 000 - 500 000- - Subvention NQU (CR) 1 000 000 - 1 000 000Imprévus 1 829 475 358 577 2 188 052 Participation <strong>Ville</strong> à l'équilibre 3 719 299 - 3 719 299DOCUMENT DE TRAVAILAUTRES EQUIPEMENTS 27 378 750 5 366 235 32 744 985équipements scolaires 18 524 800 3 630 861 22 155 661Parc aquatique (foncier) 3 830 000 750 680 4 580 680CBNBP (foncier) 5 023 950 984 694 6 008 644TOTAL Hors-charges 54 536 842 8 592 021 63 128 863FRAIS DIVERS 4 362 947 213 784 4 576 732Gestion courante 545 368 106 892 652 261rémunération 3 272 211 - 3 272 211Pilotage innovation (1%) 545 368 106 892 652 261FINANCIER 500 000 - 500 000Frais financiers 500 000 - 500 000TOTAL 1 59 399 789 8 805 805 68 205 595TVA résiduelle 724 312 724 312TOTAL DEPENSES 59 399 789 9 530 118 68 929 907 TOTAL RECETTES 59 399 789 9 530 118 68 929 90795


Analyse du bilan prévisionnel MAPL’aménagement <strong>de</strong> ce secteur revient à 59 400 k€ HT.La <strong>Ville</strong> participera à hauteur <strong>de</strong> 15 535 k€ HT à travers le rachat <strong>de</strong> l’emprise <strong>de</strong>s espacespublics (8 343 k€ HT), le rachat du terrain pour le projet <strong>de</strong> centre aquatique (3 830 k€ HT) et uneparticipation à l’équilibre <strong>de</strong> 3 362 k€ net.1. FoncierDans ce secteur, <strong>de</strong> nombreuses unités foncières sont propriétés <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>, du ConseilGénéral ou <strong>de</strong> l’Etat. Le prix du marché actuel se situe légèrement en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la moyennecommunale. Par conséquent, la maîtrise foncière représente une ligne relativement peu élevée auvu <strong>de</strong> la surface concernée. Il est à noter que le bilan prévisionnel ne comprend pas la maîtrisefoncière <strong>de</strong>s parcelles vouées à l’activité agriculturelle. De plus, on remarquera que l’acquisition<strong>de</strong>s parcelles <strong>de</strong>vant constituer les assiettes foncières du parc aquatique et du CBNBP apparaitdans la rubrique « Equipement ». Ce <strong>de</strong>rnier terrain sera par la suite revendu à prix coutant auCBNBP.2. TravauxUn programme <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 6 km <strong>de</strong> création et rénovation <strong>de</strong> voirie est envisagé selon uneclassification en voirie verte, et passages exclusivement réservés à la circulation douce.3. Autres équipementsLa programmation prévoit la création d’une crèche, d’un groupe scolaire à énergie positive.DOCUMENT DE TRAVAIL3. ELEMENTS FINANCIERS 96


Secteur Ruffins (carrefour Théophile Sueur)Bilan prévisionnel MONTANT HT TVA MONTANT TTC MONTANT HT TVA MONTANT TTCDEPENSES RECETTESFONCIER 2 675 000 34 300 2 709 300 CESSION CHARGES FONCIERES 15 814 000 3 099 544 18 913 544Prix d'achat terrain 2 500 000 - 2 500 000 Bureau 3 710 000 727 160 4 437 160In<strong>de</strong>mnités d'éviction / Relogements 125 000 24 500 149 500 Activité / Commerce 1 775 000 347 900 2 122 900Notaire, avocat, huissier 50 000 9 800 59 800 Logement accession 5 634 000 1 104 264 6 738 264ETUDES 969 450 190 012 1 159 462Logement social 4 695 000 920 220 5 615 220Etu<strong>de</strong>s générales / Maîtrise d'œuvre 969 450 190 012 1 159 462 AUTRES CESSIONS 4 136 800 810 813 4 947 613Terrain équipements - - -TRAVAUX 8 078 750 1 583 435 9 662 185 Espaces publics 4 136 800 810 813 4 947 613Mise en état <strong>de</strong>s sols 250 000 49 000 299 000Travaux <strong>de</strong> dépollution 500 000 98 000 598 000 PARTICIPATION COLLECTIVITE 6 479 901 - 6 479 901Requalification voiries - - - Subvention droit commun (CAF, CG, Etat) 4 524 000 - 4 524 000Voies nouvelles, autres espaces publicsy compris réseaux divers6 275 000 1 229 900 7 504 900 Subvention Exceptionnelle (Europe) 500 000 - 500 000Subvention NQU (CR) 1 000 000 - 1 000 000Imprévus 1 053 750 206 535 1 260 285 Participation <strong>Ville</strong> à l'équilibre 455 901 - 455 901DOCUMENT DE TRAVAILAUTRES EQUIPEMENTS 15 080 000 2 955 680 18 035 680 PARTICIPATION CONSTRUCTEUR 3 016 755 - 3 016 755équipements scolaires 13 624 000 2 670 304 16 294 304 Bureau 704 550 - 704 550mairie annexe 1 456 000 285 376 1 741 376 Logement 2 312 205 - 2 312 205Total Hors-charge 26 803 200 4 763 427 31 566 627FRAIS DIVERS 2 144 256 105 069 2 249 325gestion courante 268 032 52 534 320 566rémunération 1 608 192 - 1 608 192Pilotage innovation (1%) 268 032 52 534 320 566FINANCIER 500 000 - 500 000Frais financiers 500 000 - 500 000TOTAL 1 29 447 456 4 868 496 34 315 952TVA résiduelle - 958 139 - 958 139TOTAL DEPENSES 29 447 456 3 910 357 33 357 813 TOTAL RECETTES 29 447 456 3 910 357 33 357 81397


Analyse du bilan prévisionnel RuffinsL’aménagement <strong>de</strong> ce secteur revient à 29 447 k€ HT.La <strong>Ville</strong> participera à hauteur <strong>de</strong> 4 592 k€ HT à travers le rachat <strong>de</strong> l’emprise <strong>de</strong>s espacespublics (4 137k€ HT) et une participation à l’équilibre <strong>de</strong> 456 k€ net.1. FoncierPeu d’acquisitions foncières sont à prévoir dans ce secteur, si ce n’est sur la partie ouest,autour <strong>de</strong> l’actuel carrefour.Les opérations <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsification <strong>de</strong>s parcelles déjà construites, notamment celles <strong>de</strong>sbailleurs sociaux, feront l’objet d’une participation financière intitulée « participation constructeur »au bilan prévisionnel.2. TravauxUn programme <strong>de</strong> 1 200 mètres <strong>de</strong> voies nouvelle est envisagé, ainsi que l’aménagementd’une gran<strong>de</strong> place publique <strong>de</strong> 10 000 m² comprenant l’actuel bassin du parc Montereau.3. Autres équipementsLa programmation prévoit la création d’une crèche, d’un groupe scolaire à énergie positive,ainsi que la construction d’une mairie annexe selon la même norme énergétique.DOCUMENT DE TRAVAIL3. ELEMENTS FINANCIERS 98


Secteur Tram Ouest (ex-A186)Bilan prévisionnel MONTANT HT TVA MONTANT TTC MONTANT HT TVA MONTANT TTCDEPENSES RECETTESFONCIER 22 731 080 291 468 23 022 548 CESSION CHARGES FONCIERES 42 494 100 8 328 844 50 822 944Prix d'achat terrain 21 244 000 - 21 244 000 Bureau 16 940 000 3 320 240 20 260 240In<strong>de</strong>mnités d'éviction / Relogements 1 062 200 208 191 1 270 391 Activité / Commerce 10 512 500 2 060 450 12 572 950Notaire, avocat, huissier 424 880 83 276 508 156 Logement accession 9 669 600 1 895 242 11 564 842Logement social 5 372 000 1 052 912 6 424 912ETUDES 1 695 164 332 252 2 027 417Etu<strong>de</strong>s générales / Maîtrise d'œuvre 1 695 164 332 252 2 027 417 AUTRES CESSIONS 3 540 000 693 840 4 233 840Terrain équipements - - -TRAVAUX 14 126 370 2 768 769 16 895 139 Espaces publics 3 540 000 693 840 4 233 840Mise en état <strong>de</strong>s sols 2 124 400 416 382 2 540 782Travaux <strong>de</strong> dépollution 4 248 800 832 765 5 081 565 PARTICIPATION COLLECTIVITE 22 563 588 - 22 563 588Requalification voiries - - - Subvention droit commun (CAF, CG, Etat) 7 350 240 - 7 350 240Voies nouvelles, autres espaces publics(y compris réseaux)5 585 600 1 094 778 6 680 378 Subvention Exceptionnelle (Europe) 500 000 - 500 000Subvention NQU (CR) 1 000 000 - 1 000 000Imprévus 1 842 570 361 144 2 203 714 Participation <strong>Ville</strong> à l'équilibre 13 713 348 - 13 713 348espaces verts 325 000 63 700 388 700AUTRES EQUIPEMENTS 24 500 800 4 802 157 29 302 957équipements scolaires 15 500 800 3 038 157 18 538 957DOCUMENT DE TRAVAILMédiathèque 9 000 000 1 764 000 10 764 000Total hors charges 63 053 414 8 194 645 71 248 060FRAIS DIVERS 5 044 273 247 169 5 291 443frais <strong>de</strong> gestion 630 534 123 585 754 119rémunération 3 783 205 - 3 783 205Pilotage innovation (1%) 630 534 123 585 754 119FINANCIER 500 000 - 500 000Frais financiers 500 000 - 500 000TOTAL 1 68 597 688 8 441 815 77 039 502TVA résiduelle 580 869 580 869TOTAL DEPENSES 68 597 688 9 022 684 77 620 371 TOTAL RECETTES 68 597 688 9 022 684 77 620 37199


Analyse du bilan prévisionnel Tram OuestL’aménagement <strong>de</strong> ce secteur revient à 68 600 k€ HT.La <strong>Ville</strong> participera à hauteur <strong>de</strong> 17 834 k€ HT à travers le rachat <strong>de</strong>s emprises <strong>de</strong>sespaces publics (3 540 k€ HT) et une participation à l’équilibre <strong>de</strong> 14 294 k€ net.1. FoncierLa majorité <strong>de</strong> l’acquisition foncière sera effectuée à partir du déclassement d’une partie <strong>de</strong>l’ancienne autoroute A186, côté sud, aujourd’hui propriété du Conseil Général. De nombreuxtravaux <strong>de</strong> mise à niveau du terrain sont à prévoir par le CG (<strong>de</strong>struction superstructuresexistantes, remblai sur d’autres parties), et le coup prévisionnel <strong>de</strong> revente <strong>de</strong>s terrains pourras’avérer élevé.2.TravauxIl est prévu <strong>de</strong> construire 1 000 mètres <strong>de</strong> voies nouvelles pour raccor<strong>de</strong>r le réseau existantà la future avenue à créer sur l’ancienne A186.3. Autres équipementsLa programmation prévoit la création d’une crèche, d’un groupe scolaire à énergie positive,ainsi qu’une médiathèque selon les mêmes normes énergétiques.DOCUMENT DE TRAVAIL3. ELEMENTS FINANCIERS 100


PARTIE 3.2VOLET FINANCIERAnalyse du bilan globalCoûts et recettes du projetAu total, l’aménagement du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> revient à 213,8 millions d’€ HT.Les dépenses comprennent l’achat du foncier, sa mise en état, les travaux <strong>de</strong> voirie et d’espacepublic, ainsi que les équipements induits par les nouvelles constructions. Total auquel s’ajoutent les frais <strong>de</strong>gestion, la rémunération <strong>de</strong> l’aménageur et les frais financiers. Les recettes incluent la cession <strong>de</strong>s chargesfoncières, celle <strong>de</strong>s équipements publics et voiries à la ville, ainsi que <strong>de</strong>s subventions liés aux opérationsréalisées et au projet en général, et la participation <strong>de</strong>s constructeurs.La <strong>Ville</strong> participera à hauteur <strong>de</strong> 49 826 k€ HT, à travers le rachat <strong>de</strong> l’emprise <strong>de</strong>s espaces publics(22 045 k€ HT), le rachat <strong>de</strong> l’emprise <strong>de</strong> certains équipements (1 470 k€ HT) et une participation àl’équilibre <strong>de</strong> 22 481 k€ net <strong>de</strong> toute taxe.DEPENSESRECETTESTotal SEDIF MAP RUFFINSTRAMOUESTFoncier 52 634 15 779 11 449 2 675 22 731Etu<strong>de</strong>s 6 322 1 975 1 683 969 1 695Travaux 52 692 16 461 14 026 8 079 14 126Equipements 85 470 18 510 27 379 15 080 24 501Charges 16 639 3 588 4 863 2 644 5 544Cession charges foncières 130 961 37 397 35 256 15 814 42 494Autres cessions28 539 7 495 13 367 4 137 3 540(terrains équipements, espaces publics)Participations et subventions 54257 11 421 10 777 9 496 22 563COUT TOTAL D’AMENAGEMENT 213 758 56 313 59 400 29 447 68 597Innover sans surcoûts : matière grise et valorisation <strong>de</strong>s initiatives localesLe cahier <strong>de</strong>s charge <strong>de</strong> l’appel à projets soulève la question <strong>de</strong>s « surcoûts » engendrés par lechoix <strong>de</strong> solutions écologiquement viables et innovantes.Il faut considérer ces surcoûts comme <strong>de</strong>s investissement, rentabilisé par les économiesengendrées. L’approche en « coût global » est privilégiée, dans une conception orientée vers les usagers.La qualité <strong>de</strong>s matériaux et <strong>de</strong>s dispositifs limitent les risques <strong>de</strong> dégradation. Pour les investisseurs, laparticipation à un écoquartier permet <strong>de</strong> développer l’innovation et contribue positivement à l’image <strong>de</strong>l’entreprise, rendant <strong>de</strong>s surcoûts acceptables. La maîtrise d’ouvrage encourage ce cercle vertueux enfinançant <strong>de</strong>s opérations très innovantes et en faisant appel à <strong>de</strong>s montages novateurs (accords avec lesassureurs, dérogations aux normes en vigueur). Il sera possible <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s innovations déjà misesau point ailleurs, étant donné la multiplication <strong>de</strong>s écoquartiers : le seul « surcoût » sera la transposition <strong>de</strong>spratiques, favorisée par l’installation d’entreprises d’écoconstruction et <strong>de</strong> centres <strong>de</strong> formation.Le projet intègrera la volonté <strong>de</strong> valoriser les initiatives existantes, qui permettent <strong>de</strong> mettre enœuvre à moindre coût <strong>de</strong>s projets à forte valeur ajoutée sociale, économique ou écologique.Concernant les espaces publics et équipements, les étu<strong>de</strong>s en amont permettent <strong>de</strong> mieux calibrerles équipements nécessaires pour répondre à un besoin mieux analysé. L’économie peut aussi venir d’unpilotage plus fin et <strong>de</strong> la recherche <strong>de</strong> solutions rustiques, exploitant au mieux les éléments naturels(déclivités, végétation spontanée). L’objectif est <strong>de</strong> faire mieux avec moins, en faisant appel à l’imaginationlors <strong>de</strong> la conception (matière grise) plutôt qu’en choisissant <strong>de</strong>s solutions technologiques coûteuses.Les investisseurs sont <strong>de</strong> plus en plus sensible à se garantir contre la dépréciation <strong>de</strong> leurs biens.L’évolution rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s exigences réglementaires pousse à anticiper et payer le prix si nécessaire. De plus,les performances <strong>de</strong>s bâtiments peuvent être améliorées par <strong>de</strong>s paramètres « gratuits » tels quel’orientation ou la compacité. La qualité <strong>de</strong>s documents d’urbanisme, qui définissent les règles d’implantationest un élément indispensable. <strong>Montreuil</strong> étant en phase d’élaboration du PLU, toutes les conditions sontréunies pour une bonne adéquation entre les ambitions <strong>de</strong> qualité constructives et le projet urbain durable.DOCUMENT DE TRAVAIL3. ELEMENTS FINANCIERS 101


Bilan global prévisionnel du projetMONTANT HT TVA MONTANT TTC MONTANT HT TVA MONTANT TTCDEPENSES RECETTESFONCIER 52 634 370 674 901 53 309 271 CESSION CHARGES FONCIERES 130 961 000 25 668 356 156 629 356Prix d'achat terrain 49 191 000 - 49 191 000 Bureau 37 310 000 7 312 760 44 622 760In<strong>de</strong>mnités d'éviction / Relogements 2 459 550 482 072 2 941 622 Activité / Commerce 29 637 500 5 808 950 35 446 450Notaire, avocat, huissier 983 820 192 829 1 176 649 Logement accession 40 867 500 8 010 030 48 877 530ETUDES 6 323 077 1 239 323 7 562 400Logement social 23 146 000 4 536 616 27 682 616Etu<strong>de</strong>s générales / Maîtrise d'œuvre 6 323 077 1 239 323 7 562 400 AUTRES CESSIONS 28 539 550 5 593 752 34 133 302TRAVAUX 52 692 310 10 327 693 63 020 003Terrain équipements 6 493 950 1 272 814 7 766 764Espaces publics 22 045 600 4 320 938 26 366 538Mise en état <strong>de</strong>s sols 4 919 100 964 144 5 883 244 PARTICIPATION COLLECTIVITE 51 241 074 - 51 241 074Travaux <strong>de</strong> dépollution 9 838 200 1 928 287 11 766 487 Subvention droit commun (CAF, CG, CR, Etat) 22 984 594 - 22 984 594Requalification voiries 3 081 000 603 876 3 684 876 Subvention Exceptionnelle (Europe) 2 000 000 - 2 000 000Voies nouvelles, autres espaces publics(y compris réseaux)26 204 500 5 136 082 31 340 582Imprévus 6 872 910 1 347 090 8 220 000Subvention NQU (CR) 4 000 000 - 4 000 000Participation <strong>Ville</strong> à l'équilibre 22 256 480 - 22 256 480espaces verts 825 000 161 700 986 700 PARTICIPATION CONSTRUCTEURS 3 016 755 - 3 016 755Lagunage 951 600 186 514 1 138 114 Bureau 704 550 - 704 550Logement 2 312 205 - 2 312 205DOCUMENT DE TRAVAILAUTRES EQUIPEMENTS 85 469 264 16 751 976 102 221 239Equipements scolaires 64 689 314 12 679 105 77 368 419Equipements sportifs 1 470 000 288 120 1 758 120Médiathèque 9 000 000 1 764 000 10 764 000Parc aquatique (foncier) 3 830 000 750 680 4 580 680CBNBP (foncier) 5 023 950 984 694 6 008 644Mairie annexe 1 456 000 285 376 1 741 376Total hors charges 197 119 021 28 993 892 226 112 913FRAIS DIVERS 14 639 358 772 707 15 412 064frais <strong>de</strong> gestion 1 971 190 386 353 2 357 543rémunération 10 696 977 - 10 696 977Pilotage innovation (1%) 1 971 190 386 353 2 357 543FINANCIER 2 000 000 - 2 000 000Frais financiers 2 000 000 - 2 000 000TOTAL 1 213 758 379 29 766 599 243 524 977TVA résiduelle 1 495 509 1 495 509TOTAL DEPENSES 213 758 379 31 262 108 245 020 486 TOTAL RECETTES 213 758 379 31 262 108 245 020 486102


PARTIE 3.3ECHEANCIERDOCUMENT DE TRAVAIL3. ELEMENTS FINANCIERS 103


Planning prévisionnel <strong>de</strong>s opérations d’aménagementSEDIFMAPRUFFINSTRAM OUEST2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020Etu<strong>de</strong>s préalablesMontage <strong>de</strong>s ZAC : concertation, dossier <strong>de</strong> création, étu<strong>de</strong> d'impact, dossier <strong>de</strong> réalisation, délais administratifsAcquisitions et libérations foncièresEtu<strong>de</strong>sTravaux d'aménagementMise en service du tramway Planning hors sites spécifiques 2013Explications :SEDIF : Les perspectives foncières permettent d’envisager une phase opérationnelle assez rapi<strong>de</strong>.MAP : La diversité <strong>de</strong>s propriétés et <strong>de</strong>s programmes induisent <strong>de</strong>s temps d'acquisitions et d'étu<strong>de</strong>s plus longs.RUFFINS : La mise en œuvre opérationnelle est conditionnée en partie par les travaux tramway.TRAM OUEST : La mise en œuvre opérationnelle interviendra concomitamment aux travaux du tramway (après validation <strong>de</strong> l’avant-projet).Analyse :Ce planning prévisionnel propose un phasage <strong>de</strong>s quatre opérations d’aménagement constituant le projet. Elles ont été échelonnées dans le tempsselon leur <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> dépendance par rapport aux travaux du tramway et selon la maîtrise foncière publique actuelle.Pour <strong>de</strong>s questions d’organisation, le montage <strong>de</strong>s dossiers <strong>de</strong> ZAC a été décalé dans le temps, Les phases d’acquisition foncière sont égalementdécalées pour éviter trop <strong>de</strong> Déclarations d’Utilité Publique (DUP) simultanées et étaler dans le temps le coût d’achat pour les aménageurs.Ce calendrier concerne uniquement les opérations d’aménagement et non les constructions <strong>de</strong>s bâtiments, qui sont détaillées pour la pério<strong>de</strong> avant2013 dans le tableau suivant.DOCUMENT DE TRAVAIL104


1erTri.Phasage à court terme : les opérations 2013Phasage <strong>de</strong> l’opération d’aménagement du SEDIF2 èmeTri.2009 2010 2011 2012 20133 èmeTri.4 èmeTri.1 erTri.2 èmeTri.3 èmeTri.Approbation PLUProgrammation Travaux aménageur4 èmeTri.Etu<strong>de</strong>s et concertation préalables ZAC Etu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> maîtrise d'œuvre logements1 erTri.2 èmeTri.Acquisitions foncières (EPF) Appels d'offres entreprises bâtiment et attributions <strong>de</strong>s marchésMontage <strong>de</strong> la ZAC (Dossier <strong>de</strong> création, étu<strong>de</strong> d'impact, dossier <strong>de</strong> réalisation) NotificationsDésignation <strong>de</strong> l'aménageur (*) Déclarations d'ouverture <strong>de</strong> chantiersEtu<strong>de</strong>s aménageur et cessions charges foncières3 èmeTri.4 èmeTri.1 erTri.2 èmeTri.3 èmeTri.4 èmeTri.Dépôt <strong>de</strong>s PC Obtention <strong>de</strong>s PC* Désignation <strong>de</strong> l'aménageur avant le dossier <strong>de</strong> réalisation voire pour les étu<strong>de</strong>s pré-opérationnelles (fin <strong>de</strong> dossier <strong>de</strong> création)1 erTri.2 èmeTri.3 èmeTri.1054 èmeTri.DOCUMENT DE TRAVAIL


DOCUMENT DE TRAVAIL106 25


‘M’MONTREUIL/ NOUVEAU QUARTIER URBAINPARTIE 4DOCUMENT DE TRAVAILDOSSIER D’ENGAGEMENTDU MAITRE D’OUVRAGE


PARTIE 4‘M’MONTREUIL/ NOUVEAU QUARTIER URBAINDOSSIER D’ENGAGEMENTDU MAITRE D’OUVRAGEORGANIGRAMME GENERAL DU PROJET................................................... 109DESCRIPTION DE L’EQUIPE DEDIEE......................................................... 110DOCUMENT DE TRAVAILCoordonnées du chef <strong>de</strong> projet ............................................................................................................................ 110Composition <strong>de</strong> l’équipe pluridisciplinaire .......................................................................................................... 110L’équipe-projet resserrée ...............................................................................................................................................................110Présentation <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l’équipe-projet resserrée ...............................................................................................................110L’équipe-projet élargie ...................................................................................................................................................................111Composition du comité <strong>de</strong> pilotage ..................................................................................................................... 111Le comité <strong>de</strong> pilotage, organe décisionnel.....................................................................................................................................112Le conseil scientifique, garant d’innovation gérant le 1% scientifique du projet ............................................................................112La plate-forme <strong>de</strong> participation et d’initiative citoyenne, structure d’impulsion outillée..................................................................112Prestataires sélectionnés et envisagés .............................................................................................................. 113Prestataires sélectionnés...............................................................................................................................................................113Prestataires envisagés...................................................................................................................................................................113DESCRIPTION ET ORGANISATION DU PARTENARIAT .................................. 114Implication <strong>de</strong>s partenaires et organisation <strong>de</strong>s échanges ............................................................................................................114La recherche <strong>de</strong> partenaires privés ...............................................................................................................................................114Une charte du projet, engagement pour l’ensemble <strong>de</strong>s intervenants...........................................................................................114ENGAGEMENTS ................................................................................... 115REFERENCES DE L’EQUIPE-PROJET ET DES PRESTATAIRES DE LA VILLE ...... 118


ORGANIGRAMME GENERAL DU PROJET109DOCUMENT DE TRAVAIL


PARTIE 4.1DESCRIPTION DE L’EQUIPE DEDIEECoordonnées du chef <strong>de</strong> projetMarie DELHOMMEAUResponsable <strong>de</strong> projet Haut-<strong>Montreuil</strong> – référent <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong>Direction <strong>de</strong> l’Urbanisme et <strong>de</strong> l’HabitatCentre administratif65, rue du Capitaine Dreyfus93100 <strong>Montreuil</strong>Courriel : marie.<strong>de</strong>lhommeau@mairie-montreuil93.frTéléphone : 01 48 70 68 99Fax : 01 48 70 62 00Composition <strong>de</strong> l’équipe pluridisciplinaireL’équipe pluridisciplinaire est composée d’une équipe-projet resserrée, qui pilote le projet auquotidien, en s’appuyant sur <strong>de</strong>s ressources internes et externes.L’équipe-projet resserréeElle est composée <strong>de</strong> chargés <strong>de</strong> mission <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> et <strong>de</strong> professionnels dugroupement d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage stratégie urbaine (mandataire M. Pagès). Elle est composéedu chef <strong>de</strong> projet, qui coordonne l’organisation générale du projet et les liens avec le pilotage opérationnel etpolitique, d’une architecte-urbaniste <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>, <strong>de</strong> l’architecte urbaniste mandataire <strong>de</strong> l’équipe d’AMO, <strong>de</strong> lachargée <strong>de</strong> mission « murs à pêches » <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> et <strong>de</strong> l’expert environnement <strong>de</strong> l’AMO. L’équipe-projetresserrée réunit ainsi l’essentiel <strong>de</strong>s compétences nécessaire au pilotage quotidien du projet, tout en étanten comité suffisamment restreint pour assurer une gestion efficace et une très gran<strong>de</strong> réactivité. Elle seréunit habituellement une fois par semaine dans cette configuration.DOCUMENT DE TRAVAILPrésentation <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l’équipe-projet resserréeDominique BIDOU, expert environnement, équipe AMO stratégie urbaineIngénieur et démographe <strong>de</strong> formation, il propose aujourd’hui un accompagnement dansl’élaboration et la mise en œuvre <strong>de</strong> politiques <strong>de</strong> développement durable, à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s collectivités,<strong>de</strong>s administrations et <strong>de</strong>s entreprises publiques et privées. Avant cette activité <strong>de</strong> consultant, il a travailléaux ministères <strong>de</strong> l’Environnement et <strong>de</strong> l’Equipement. Ancien prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’association HQE, anciendirecteur <strong>de</strong> l’AREN Agence Régionale <strong>de</strong> l’Environnement et <strong>de</strong>s Nouvelles Energies d’Ile-<strong>de</strong>-France, ilprési<strong>de</strong> aujourd’hui le Centre d’information et documentation sur le bruit.Marie DELHOMMEAU, stratégies urbaines, chef <strong>de</strong> projet, <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>Spécialiste <strong>de</strong>s stratégies urbaines et du développement local et diplômée <strong>de</strong> Sciences PoParis, elle dispose <strong>de</strong> compétences en accompagnement <strong>de</strong> la décision publique et en gestion <strong>de</strong> projet. A<strong>Montreuil</strong>, son rôle est <strong>de</strong> coordonner le projet et <strong>de</strong> faire le lien entre les instances techniques et politiques.Ensemblier du territoire, elle s’appuie sur la connaissance <strong>de</strong>s logiques <strong>de</strong>s différents acteurs publics et4. DOSSIER D’ENGAGEMENT DU MAITRE D’OUVRAGE 110


privés qui interviennent sur le territoire, afin <strong>de</strong> mieux tirer parti <strong>de</strong>s ressources locales. Gestionnaire <strong>de</strong> lacomplexité, elle participe à l’élaboration <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s et au suivi <strong>de</strong> l’évaluation.Marie FOURTANE, architecte-urbaniste, <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>Architecte DPLG et titulaire d’un troisième cycle <strong>de</strong> management urbain à l’IFU, elle a travaillé entant que chef <strong>de</strong> projet mandataire au sein d’équipes pluridisciplinaires, sur <strong>de</strong>s projets urbains <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>échelle avec <strong>de</strong>s problématiques variées (ville nouvelle, quartiers <strong>de</strong> gare, centres anciens), dans plusieursagences d’architecture. A la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, elle assure le suivi <strong>de</strong> la cohérence <strong>de</strong>s projets urbains etarchitecturaux. Elle pilote les échanges avec les partenaires du projet transport pour l’insertion urbaine duprolongement du tramway T1 et a accompagné la mise en œuvre <strong>de</strong> la commission extra-municipale sur lesmurs à pêches.Muriel PAGES, architecte-urbaniste, mandataire <strong>de</strong> l’équipe AMO stratégie urbaineArchitecte DPLG, elle a été urbaniste à l’APUR et travaillé sur plusieurs ZAC parisiennes, avant <strong>de</strong>fon<strong>de</strong>r une agence d’urbanisme et d’architecture. Impliquée à toutes les échelles du territoire, dans unedynamique <strong>de</strong> projets urbains innovants, elle est également urbaniste-conseil et maître d’œuvre, lauréat <strong>de</strong>projets <strong>de</strong> rénovation urbaine et d’aménagement d’espaces publics. Elle est mandataire du groupementchoisi par la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> dans le cadre d’un marché d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage visant àaccompagner la ville dans l’élaboration et la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie urbaine. Le projet duHaut-<strong>Montreuil</strong> est un <strong>de</strong>s volets <strong>de</strong> sa mission.Eve POULTEAU, chargée <strong>de</strong> mission « murs à pêches », <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>Titulaire d’un troisième cycle en sciences politiques, elle a travaillé dans <strong>de</strong>s ONG internationales <strong>de</strong>développement communautaire et notamment sur un programme européen d’insertion <strong>de</strong>s populationstsiganes. Elle coordonne aujourd’hui à la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> l’action municipale dans le secteur <strong>de</strong>s murs àpêches. Au cœur du projet urbain du Haut-<strong>Montreuil</strong>, ce secteur revêt une importance particulière : haut lieudu patrimoine horticole d’Ile <strong>de</strong> France et i<strong>de</strong>ntitaire <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, la mise en valeur <strong>de</strong> ce territoire délaissépendant <strong>de</strong> nombreuses années rejaillira sur l’ensemble du nouveau quartier, en portant largement sadimension agri-culturelle. Elle a coordonné les travaux <strong>de</strong> la Commission extra-municipale sur l’avenir <strong>de</strong>smurs à pêches.L’équipe-projet élargieCe noyau s’appuie sur les services techniques <strong>de</strong> la ville (compétences internes) et travaille enétroite collaboration avec les services techniques <strong>de</strong>s partenaires du projet (compétences externes). Eninterne à la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, l’équipe-projet peut s’appuyer sur <strong>de</strong>s personnes-relais désignées dans lesservices les plus étroitement concernés par le projet, autour <strong>de</strong>s compétences suivantes : environnement logement équipements collectifs développement économique démocratie locale déplacements et espaces publicsEn fonction <strong>de</strong>s besoins et <strong>de</strong>s thématiques abordées, l’équipe-projet s’étoffe donc <strong>de</strong> une à sixpersonnes, spécialistes <strong>de</strong> ces questions. Elles apportent leurs compétences mais aussi les ressourcesdisponibles au sein <strong>de</strong> leur service, afin <strong>de</strong> s’appuyer sur l’existant et d’assurer une approche partagée duprojet parmi les agents <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>. Ce système à géométrie variable permet d’accompagner l’évolution duprojet et <strong>de</strong> coller au plus près aux problématiques soulevées.DOCUMENT DE TRAVAILComposition du comité <strong>de</strong> pilotage4. DOSSIER D’ENGAGEMENT DU MAITRE D’OUVRAGE 111


Le comité <strong>de</strong> pilotage du projet, organe décisionnel <strong>de</strong> suivi du projet, se réunit <strong>de</strong>ux à quatre foispar an pour déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s orientations majeures. Il est épaulé par <strong>de</strong>ux entités indépendantes : le conseilscientifique et la plate-forme <strong>de</strong> participation et d’initiative citoyenne.Le comité <strong>de</strong> pilotage, organe décisionnelCette structure déci<strong>de</strong> <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s lignes du projet. Il se réunit <strong>de</strong> manière semestrielle, en fonction<strong>de</strong> l’avancée du projet et <strong>de</strong>s décisions nécessaires. Il est l’organe <strong>de</strong> pilotage global, chargé d’assurer lacohérence du projet et son suivi. Il s’appuie sur les recommandations et avis du conseil scientifique et <strong>de</strong> laplate-forme <strong>de</strong> participation et d’initiative citoyenne. La participation <strong>de</strong> tous les partenaires importants duprojet permet une prise <strong>de</strong> décision partagée et donc une mise en œuvre plus efficace <strong>de</strong> ces décisions. Lecomité <strong>de</strong> pilotage regroupera au maximum une vingtaine <strong>de</strong> participants, pour permettre la tenue <strong>de</strong> débatsouverts lors <strong>de</strong>s séances. L’ordre du jour du comité <strong>de</strong> pilotage est proposé par l’équipe-projet et enrichi <strong>de</strong>spoints soulevés en conseil scientifique et au sein <strong>de</strong> la plate-forme <strong>de</strong> participation et d’initiative citoyenne,qui se réunissent au moins une fois avant chaque comité <strong>de</strong> pilotage semestriel.Le comité <strong>de</strong> pilotage comprend au moins un représentant <strong>de</strong>s structures suivantes :- la région Ile-<strong>de</strong>-France- le département <strong>de</strong> Seine-Saint-Denis- la future communauté d’agglomération du sud <strong>de</strong> la Seine-Saint-Denis- la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> (élus-référents du projet et Dominique Voynet)- la Chambre <strong>de</strong> Commerce et d’Industrie <strong>de</strong> Paris - Seine-Saint-Denis- le Syndicat <strong>de</strong>s Transports d’Ile-<strong>de</strong>-France- une association d’élus locaux françaisLe conseil scientifique, garant d’innovation gérant le 1% scientifique du projetLe conseil scientifique est le garant <strong>de</strong> la qualité du projet et du respect <strong>de</strong>s engagements <strong>de</strong> la villeet <strong>de</strong>s partenaires. Il est très important dans le cadre d’une démarche résolument innovante. Il disposeégalement <strong>de</strong>s revenus du 1% scientifique mis en place pour l’ensemble <strong>de</strong>s opérations concourrant auprojet. Ces moyens lui octroient une certaine autonomie, encadrée par un cahier <strong>de</strong>s charges précis donnépar la <strong>Ville</strong>.En amont du projet, il est chargé d’agréger la démarche durable au fil <strong>de</strong>s projets et <strong>de</strong> porter lespropositions innovantes vers une efficience maximale, <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s suggestions <strong>de</strong> modifications sur lesprogrammes et <strong>de</strong> participer au dialogue avec la maîtrise d’œuvre et <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s investigationsparticulières sur certaines solutions proposées, ce grâce au budget du 1% scientifique.En aval, il encadre l’évaluation et ai<strong>de</strong> à i<strong>de</strong>ntifier les aspects originaux qui doivent être capitalisés etvalorisés. Il participe activement à cette valorisation (interventions pour <strong>de</strong>s colloques, articles dans <strong>de</strong>srevues…) et à la diffusion <strong>de</strong>s travaux dans les instances <strong>de</strong> concertations.Il est donc composé <strong>de</strong> professionnels spécialistes <strong>de</strong>s projets urbains durables ou d’un aspectparticulier <strong>de</strong> leur mise en œuvre. Il réunit notamment :- <strong>de</strong>s professionnels montreuillois (par exemple : membre du Comité <strong>de</strong> Liaison <strong>de</strong>s EnergiesRenouvelables ou du Réseau Action Climat)- <strong>de</strong>s représentants d’autres projets urbains durables (en France ou à l’étranger) ou d’associationsengagées en ce sens (Energie-cités, association <strong>de</strong>s municipalités européennes pour une politiqueénergétique locale durable)- un spécialiste <strong>de</strong>s écoquartiers (issu du PUCA, <strong>de</strong> la Région IDF ou <strong>de</strong> l’IAU-IDF)- un spécialiste <strong>de</strong>s questions d’agriculture urbaine (IAU-IDF, DRIAAF)- quelques professionnels reconnus au niveau international pour leur travail en faveur <strong>de</strong> la villedurable ou <strong>de</strong> la préservation <strong>de</strong> l’environnement- <strong>de</strong>s autorités techniques qui assurent le lien avec <strong>de</strong>s milieux professionnels concernés par leprojet, comme les assurances (Agence Qualité Construction par exemple) ou la promotion (UnionSociale pour l’Habitat par exemple).La <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> assure le secrétariat <strong>de</strong> cette instance (comme celui du comité <strong>de</strong> pilotage et <strong>de</strong> laplate-forme citoyenne), notamment les compte-rendus et le suivi financier.DOCUMENT DE TRAVAILLa plate-forme <strong>de</strong> participation et d’initiative citoyenne, structure d’impulsionoutilléeLa société civile intervient dans le pilotage du projet au sein d’une plate-forme <strong>de</strong>participation et d’initiative citoyenne. La <strong>Ville</strong> souhaite en effet s’appuyer sur les compétences locales, lesinitiatives <strong>de</strong>s habitants et les projets individuels ou associatifs. Plus <strong>de</strong> 25 000 habitants sont directementconcernés par le projet et il est donc essentiel <strong>de</strong> leur accor<strong>de</strong>r une place dans le dispositif <strong>de</strong> pilotage.4. DOSSIER D’ENGAGEMENT DU MAITRE D’OUVRAGE 112


Autant que les experts scientifiques, les habitants doivent participer à la décision, être force <strong>de</strong> proposition,car ils ont une expertise d’usage, en tant qu’usagers actuels <strong>de</strong>s quartiers et futurs utilisateurs <strong>de</strong>s projets.La plate-forme <strong>de</strong> participation et d’initiative citoyenne permet un suivi régulier du projet par<strong>de</strong>s personnes-relais, impliquées dans la vie <strong>de</strong>s quartiers concernés. Il participe à l’élaboration <strong>de</strong> lamétho<strong>de</strong> <strong>de</strong> concertation et d’information <strong>de</strong>s citoyens tout au long <strong>de</strong> la conception et <strong>de</strong> la réalisation duprojet. La structure sera doté d’une « Assistance à Maîtrise d’Usage », prestataire <strong>de</strong> conseil etd’accompagnement, véritable outillage pour les citoyens. Ces moyens lui donnent la possibilité d’organiserune formation <strong>de</strong>s habitants engagés, une mise en forme <strong>de</strong> ses propositions et <strong>de</strong> solliciter <strong>de</strong>s experts sibesoin. L’objectif <strong>de</strong> la structure est aussi l’information, la formation et l’élargissement <strong>de</strong> la co-élaborationavec les habitants, associations locales, réseaux, etc.Cette plate-forme réunit donc l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs locaux du territoire, dont notamment<strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>s structures suivantes :- les conseils <strong>de</strong> quartier concernés par le projet- les associations locales (dont celles impliquées sur le secteur <strong>de</strong>s murs à pêches)- les associations <strong>de</strong> commerçants- les associations d’usagers <strong>de</strong>s transports en commun- les associations d’entrepreneurs locaux (dont professionnels <strong>de</strong> la construction, architectes etpaysagistes)- les structures d’animation culturelle et socialeSa composition pourrait être déterminée par collèges : un collège « conseils <strong>de</strong> quartiers », uncollège « associations locales », et un collège « habitants », avec <strong>de</strong>s personnes tirées au sort sur les listesélectorales ou volontaires lors d’un appel à candidature. La <strong>Ville</strong> cherche ainsi à assurer une meilleurereprésentativité <strong>de</strong> ses participants. De même que pour le conseil scientifique, une rémunération <strong>de</strong>smembres <strong>de</strong> la plateforme citoyenne est envisagée.Prestataires sélectionnés et envisagésPrestataires sélectionnésLa <strong>Ville</strong> dispose aujourd’hui d’un prestataire pour une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage <strong>de</strong> stratégieurbaine. Sa mission concerne essentiellement l’ai<strong>de</strong> à l’élaboration d’un projet urbain pour le Haut-<strong>Montreuil</strong>,d’où la présence <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l’équipe d’AMO au sein <strong>de</strong> l’équipe-projet. Le groupement d’AMO,encadré par sa mandataire, Muriel Pagès, architecte-urbaniste, comprend un expert environnement(Dominique Bidou Développement Durable), un paysagiste (Babylone Paysage) et un bureau d’étu<strong>de</strong>stechnique spécialisé en aménagement urbain (OGI).Par ailleurs, la <strong>Ville</strong> collabore avec la SEM MODEV, qui a contribué à l’élaboration du présentdossier <strong>de</strong> candidature, sur le volet financier et l’échéancier. Il a semblé intéressant pour le projet <strong>de</strong> faireparticiper dès l’amont un aménageur, qui a une connaissance fine <strong>de</strong>s étapes et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> réalisationd’un projet urbain. La <strong>Ville</strong> s’engage par la suite à mettre à disposition <strong>de</strong> tous les aménageurs candidatsl’ensemble <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s réalisées par cette SEM. De plus, l’opération sera divisée en plusieurs zones, oùpourront donc intervenir plusieurs aménageurs.DOCUMENT DE TRAVAILPrestataires envisagésLa <strong>Ville</strong> envisage par ailleurs d’engager d’autres prestataires, au cours <strong>de</strong> l’avancement du projet eten fonction <strong>de</strong>s besoins qui s’affineront alors.Parmi ceux-ci, il y aurait :- un bureau d’étu<strong>de</strong> environnement, formé à l’Approche Environnementale <strong>de</strong> l’Urbanisme, afin <strong>de</strong>mettre en œuvre une déclinaison locale <strong>de</strong> cette démarche, adaptée au projet- un cabinet <strong>de</strong> conseil en communication, pour assurer la cohérence <strong>de</strong>s documents <strong>de</strong>présentation du projet, la participation à <strong>de</strong>s colloques et autres événements internationaux <strong>de</strong>stinésà faire connaître le projet et rechercher <strong>de</strong>s investisseurs potentiels et <strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> financements- un partenaire pour épauler la mise en œuvre du dispositif innovant <strong>de</strong> pilotage du projet (conseilscientifique, plate-forme citoyenne) et réfléchir à sa structuration précise et ses mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong>fonctionnement- un prestataire d’ « Assistance à Maîtrise d’Usage », qui accompagne la plate-forme <strong>de</strong> participationet d’initiative citoyenne dans son travail quotidien, pour assurer qu’elle participe à la décision aumême titre que la maîtrise d’ouvrage et le conseil scientifique- un conseil spécialisé dans le domaine <strong>de</strong> la recherche <strong>de</strong> financement et un montage juridique etfinancier innovant permettant <strong>de</strong> diversifier les mo<strong>de</strong>s et les sources <strong>de</strong> financements du projet4. DOSSIER D’ENGAGEMENT DU MAITRE D’OUVRAGE 113


PARTIE 4.2DESCRIPTION ET ORGANISATION DUPARTENARIATImplication <strong>de</strong>s partenaires et organisation <strong>de</strong>s échangesLa <strong>Ville</strong> a souhaité donner une place à ses partenaires dans le dispositif <strong>de</strong> pilotage du projet, ycompris dans les organes décisionnaires. C’est essentiellement par le biais <strong>de</strong> cette participation que sontorganisés les échanges, qu’ils concernent les opérations <strong>de</strong> conception ou <strong>de</strong> réalisation. Néanmoins, <strong>de</strong>srencontres spécifiques, thématiques ou pour traiter <strong>de</strong> questions particulières seront organisées entre la <strong>Ville</strong>et les partenaires, dès lors que cela s’avérera nécessaire.Les échanges seront organisées entre les trois instances <strong>de</strong> pilotage (comité <strong>de</strong> pilotage, conseilscientifique et plate-forme citoyenne). Conseil scientifique et plate-forme citoyenne seront chacun amenés àélaborer <strong>de</strong>s propositions d’utilisation <strong>de</strong> leur budget réservé, puis à donner un avis sur leurs choixréciproques, avant que ces propositions soient examinées et validées par le comité <strong>de</strong> pilotage.Le projet pour le Haut-<strong>Montreuil</strong> en est aujourd’hui au sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> la conception, la <strong>Ville</strong> réfléchit doncaux meilleurs mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> mise en œuvre. L’étendue du territoire concerné exige un découpage en plusieursopérations d’urbanisme. Cette exigence est renforcée par le planning <strong>de</strong> réalisation, nécessairement étalésur 10 à 20 ans. Des opérations pourront donc être lancées au plus vite là où il y a le moins <strong>de</strong> contraintes(foncier maîtrisé, indépendance par rapport aux travaux <strong>de</strong> voirie et du tramway), en prenant le tempsd’affiner les besoins pour les zones plus complexes. La <strong>Ville</strong> envisage a priori la création <strong>de</strong> 3 à 4 ZAC, quiseraient confiées à <strong>de</strong>s aménageurs différents, avec chacune leur architecte-coordonnateur.La recherche <strong>de</strong> partenaires privésAu-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s partenariats avec les personnes publiques ou semi-publiques, <strong>Montreuil</strong> souhaitemobiliser <strong>de</strong>s acteurs privés pour permettre la réalisation du projet sur le long terme. Cette co-productionpourra intervenir à différentes échelles : <strong>de</strong> la réalisation d’un bâtiment ou d’un équipement public (comme leparc aquatique) à celle d’îlots ou <strong>de</strong> secteurs plus larges.Les partenaires privées seront sollicités pour les expériences innovantes du projet. Celui-ci se veutun laboratoire <strong>de</strong> la ville durable et octroiera donc une place à <strong>de</strong>s opérations permettant <strong>de</strong> tester <strong>de</strong>nouvelles manières <strong>de</strong> vivre la ville.La <strong>Ville</strong> attachera donc une attention toute particulière à sa communication autour du projet, car ellesera un atout essentiel <strong>de</strong> sa réalisation, en attirant entreprises, promoteurs et investisseurs.Une charte du projet, engagement pour l’ensemble <strong>de</strong>s intervenantsUn certain nombre d’acteurs du projet (aménageurs notamment) auront <strong>de</strong>s relations contractuellesavec la <strong>Ville</strong>. Pour renforcer l’engagement <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s partenaires, <strong>Montreuil</strong> réalisera en complément unecharte, signée avec tous les acteurs impliqués à une étape ou à une autre du projet. Cette charte fixera lesobjectifs en terme <strong>de</strong> qualité environnementale, qualité <strong>de</strong> réalisation, mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> participation etd’information <strong>de</strong>s habitants. Cette charte pourra concerner aussi bien les prestataires que les partenairespour le projet. Elle permettra une compréhension partagée <strong>de</strong>s enjeux et <strong>de</strong>s ambitions. Le suivi <strong>de</strong> laqualité sera étayé par cette charte, document <strong>de</strong> référence du projet urbain.DOCUMENT DE TRAVAIL4. DOSSIER D’ENGAGEMENT DU MAITRE D’OUVRAGE 114


PARTIE 4.3ENGAGEMENTSDOCUMENT DE TRAVAIL4. DOSSIER D’ENGAGEMENT DU MAITRE D’OUVRAGE 115


DOCUMENT DE TRAVAIL116


DOCUMENT DE TRAVAIL117


ANNEXE A LA PARTIE 4REFERENCES DE L’EQUIPE-PROJET ET DESPRESTATAIRES DE LA VILLEMarie FOURTANE, architecte urbaniste, <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>Marie Fourtané, architecte DPLG, école d’architecture Paris-la-Seine et faculté d’architecture <strong>de</strong> Porto,DESS Management Public <strong>Urbain</strong> à l'IFUPrincipales référencesChargée <strong>de</strong> mission cohérence urbaine et qualité architecturale, <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> <strong>de</strong>puis 2007Chef <strong>de</strong> projet urbain 2001 à 2006- Concours d’urbanisme <strong>de</strong> la ZAC Cesson Sévigné (120 ha) agglomération <strong>de</strong> Rennes pour l’Atelier JAM- Etu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> définition pour ama architecture : reconquête urbaine <strong>de</strong> la rive droite <strong>de</strong> la Moselle à Thionville(180 ha), pôle d’échange intermodal <strong>de</strong> Clermont- Ferrand- Stratégie <strong>de</strong> développement urbain et Schéma Directeur <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> Nouvelle <strong>de</strong> Bahreïn (130 000habitants) pour le Consortium FTP (French Town Planning Group of Consultants)- Espaces publics : opération Cité « Cœur <strong>de</strong> ville » à Ro<strong>de</strong>z, réaménagement du centre ville <strong>de</strong> Verrièresle-Buisson,Essonne, requalification du centre historique d’Albi- Programmation d’un centre du paysage pour Café Programmation 1999 à 2001- Comman<strong>de</strong> d’opportunité agri-culturelle Val <strong>de</strong> Bussy pour Epamarne- Restructuration <strong>de</strong> centres anciens - Boukhara en Ouzbékistan & Beyrouth au Liban jusqu’en 1999Equipe PAGÈS / DBDD /BABYLONE PAYSAGE/ OGI,mission d’AMO <strong>de</strong> stratégie urbaine pour la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>L’équipe associe 4 pôles <strong>de</strong> compétences fondées sur <strong>de</strong>s expériences professionnelles reconnuesen urbanisme , développement durable, paysage et ingénierie: elle partage <strong>de</strong>s compétences croisées enstratégie urbaine et développement durable, paysage et architecture, maîtrise d’œuvre et économie duprojet. Particulièrement impliquée dans <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> l’agglomération parisienne, elle est à même d’enporter la complexité.MURIEL PAGÈS , architectes urbanistes, mandataireMuriel Pagès, architecte DPLG, urbaniste, mandataire <strong>de</strong> l’équipeUrbaniste à l’APUR, atelier parisien d’urbanisme <strong>de</strong> 1984 à 1989,co-responsable <strong>de</strong> la ZAC <strong>de</strong> Bercy,Urbaniste- conseil pour la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> Boulogne-Billancourt <strong>de</strong>puis 1997Architecte conseil pour la Mairie du 20 e à Paris (2002-2008)Enseignante en génie <strong>Urbain</strong> à l’école <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> et <strong>de</strong>s Territoires <strong>de</strong> Marne-La-Vallée.DOCUMENT DE TRAVAILL’agence intervient sur la définition <strong>de</strong> stratégies métropolitaines,le développement <strong>de</strong>s projets urbains <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> échelle,le renouvellement urbain (ANRU)l’aménagement <strong>de</strong>s espaces publics et <strong>de</strong>s infrastructures.Principales références :AMO stratégie urbaine <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> : <strong>de</strong>puis 2008<strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> Haut <strong>Montreuil</strong> et Projet urbain du centre villeDéveloppement d’Amiens métropole sur le quartier Saint Roch 2007-2008Aménagement <strong>de</strong> l’éco-quartier Saint-Quentin à Beauvais 2005-2008Finalisation du GPRU Plaisance - Porte <strong>de</strong> Vanves à Paris 14e 2004-2008Création d’un écoquartier à Follainville-Dennemont , OIN Seine-Aval 2008Requalification <strong>de</strong> la Couronne sud <strong>de</strong> Paris en liaison avec le tramway 20034. DOSSIER D’ENGAGEMENT DU MAITRE D’OUVRAGE 118


Projets <strong>de</strong> renouvellement urbain :Requalification <strong>de</strong> la Cité Montmartre pour Paris-Habitat projet lauréat,maîtrise d’oeuvre 1995-2009quartiers <strong>de</strong> l’Ariane à Nice, Montreynaud à Saint-Etienne, Sainte-Genevieve à Auxerre 2003-2004Aménagement <strong>de</strong>s espaces publics :ZAC <strong>de</strong> Bercy à Paris,35 ha 1990-2006Assistance au PLU et expertise :PLU <strong>de</strong> Lille métropole, Boulogne-Billancourt, Paris 20 e , 2000-2007Mission d’expertise relative à la sauvegar<strong>de</strong> et à la mise en valeur du cadre paysagerdu Château <strong>de</strong> Versailles 2009DBDD, Dominique BIDOU Développement DurableDominique BIDOU, Ingénieur civil <strong>de</strong>s mines (ENSMIM, Nancy 1966)Expert démographe (1968) à l’Institut <strong>de</strong> Démographie <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> ParisMembre du Conseil Général <strong>de</strong>s Ponts et Chaussées 1999 -2007,coordonnateur du collège « environnement et aménagement durable » <strong>de</strong>puis 2000Direction générale du Conseil National du Développement Durable 2003Directeur <strong>de</strong> l’Agence Régionale <strong>de</strong> l’Environnement et <strong>de</strong>s Nouvelles Energies d’Ile-<strong>de</strong>-France,ARENE 1994- 1999Chargé par le ministre <strong>de</strong> l’Equipement et le ministre délégué au Logement et au Cadre <strong>de</strong> Vie d’unemission d’ « audit écologique » du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la construction 1992- 1993Délégué à la qualité <strong>de</strong> la vie au ministère <strong>de</strong> l’Environnement 1989-1992Chef <strong>de</strong> cabinet <strong>de</strong> M. Brice LALONDE, secrétaire d’Etat à l’Environnement, 1988-1989$DBDD est le support juridique (SARL) <strong>de</strong>s interventions personnelles <strong>de</strong> Dominique BidouCréé en 2007, DBDD propose un accompagnement dans l’élaboration <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> développementdurable, diagnostic, choix <strong>de</strong> lignes directrices, mobilisation <strong>de</strong>s acteurs, personnels et partenaires, contrôleset évaluation. Soutien à l’élaboration <strong>de</strong> nouveaux produits, dans les domaines techniques, financiers, <strong>de</strong>communication.Principales références DBDD :- AMO stratégie urbaine <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> (avec Muriel Pagès mandataire)- Mission <strong>de</strong> conseil à une équipe <strong>de</strong> maîtrise d’œuvre pour l’éco quartier <strong>de</strong> Clichy Batignolles(Maîtrise d’ouvrage SEMAVIP).- Assistance à maîtrise d’ouvrage pour un promoteur privé (FARMAT pour un immeuble <strong>de</strong> bureau àénergie positive en région parisienne), et la ville <strong>de</strong> Breux-Jouy (91, préparation à l’agenda 21 <strong>de</strong> la ville)- Participation à l’élaboration <strong>de</strong>s agendas 21 <strong>de</strong> Maizières-Lès-Metz et d’Ay-Champagne- Participation à une mission <strong>de</strong> prospective sur le Val <strong>de</strong> Lorraine et son développement dans laperspective <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> la métropole Lorraine- Etu<strong>de</strong> méthodologique sur la création d’un instrument <strong>de</strong> suivi « développement durable » <strong>de</strong>souvrages (bâtiment, génie civil, industrie) pour SYNTEC-Ingénierie- Mission <strong>de</strong> conseil à l’association QUALITEL pour la communication sur la qualité <strong>de</strong>s logements- Expert international en Stratégie Développement Durable : Conférences, jurys, participation à <strong>de</strong>sgui<strong>de</strong>s méthodologiques sur la construction durableDOCUMENT DE TRAVAILAgence BABYLONE, paysageOrganisée autour <strong>de</strong> quatre paysagistes dplg, l’agence participe à l’élaboration <strong>de</strong> projets urbainsenvironnementaux en France comme à l’étranger. Avec leur projet « Nature Active » , ils sont lauréats duconcours d’idées lancé par l’OIN <strong>de</strong> Saclay sur un territoire regroupant près <strong>de</strong> 40 communes. Ilsréalisent également <strong>de</strong> nombreuses <strong>de</strong> maîtrise d’œuvre, en particulier dans <strong>de</strong> la première couronneparisienne (Gentilly, Cormeilles en Parisis, Choisy-Le-Roi)Principales références BABYLONEEco-quartiers :4. DOSSIER D’ENGAGEMENT DU MAITRE D’OUVRAGE 119


- Extension du centre-ville <strong>de</strong> Beauvais sur le quartier Saint-Quentin, 64 ha- Extension urbaine <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> Nouméa.- Extension urbaine <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> Cayenne.Trame verte, parcs écologiques :- Coulée verte reliant les Buttes <strong>de</strong> Cormeilles à la Seine envisagée comme un équipement éco-agricole.- Parc <strong>de</strong> Bois-Rochefort, Cormeilles en ParisisRenouvellement urbain :- quartier du Canal à Courcouronnes (Essonne)- quartier du point du Jour à Troyes (Aube)- quartier Gagarine à Ivry (Val <strong>de</strong> Marne)- Cœur d’agglomération <strong>de</strong> Dreux (Eure et Loir)OGI, OMNIUM GENERAL D’INGENIERIELa société Omnium Général d’Ingénierie S.A. est un bureau d’étu<strong>de</strong>s indépendant spécialiséen aménagement urbain <strong>de</strong>puis une quinzaine d’années.Une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> son personnel possè<strong>de</strong> une double culture publique et privée.A partir <strong>de</strong> projets d’exception, issus essentiellement <strong>de</strong> concours publics, OGI a participédurant quinze années à <strong>de</strong> nombreuses réalisations qui ont «changé» la ville. Cette approchespécifique, par rapport à l’approche traditionnelle <strong>de</strong>s bureaux d’étu<strong>de</strong>s « routiers » a permis à OGI unecertaine symbiose avec les concepteurs urbanistes et paysagers, tout en restant dans son domainetechnique.Aujourd’hui, OGI participe à la requalification <strong>de</strong>s quartiers périphériques <strong>de</strong> Rouen et <strong>de</strong> Lille, àl’aménagement <strong>de</strong>s anciens terrains Renault à Boulogne Billancourt ou du tramway Saint Denis Epinay<strong>Ville</strong>taneuse et à <strong>de</strong> nombreuses étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> définition sur <strong>de</strong> grands territoires (ZAC Andromè<strong>de</strong> à Toulouse,Clichy Batignolles…).OGI a récemment a étendu ses activités hors du territoire français, en Algérie <strong>de</strong>puis 2007.MODEV – <strong>Montreuil</strong> Développementmission d’assistance au montage financier du projet NQUSociété d’économie mixte locale crée en 1992Activité principale : mise en œuvre <strong>de</strong> 6 conventions publiques d’aménagement signées avec la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong><strong>Montreuil</strong> pour autant <strong>de</strong> ZAC.MODEV intervient auprès <strong>de</strong> l’équipe projet en complément technique sur un travail spécifique d’élaborationdu bilan prévisionnel et du calendrier prévisionnel. Sont mis à disposition :DOCUMENT DE TRAVAILGérald Cadinot, chargé d’aménagementArchitecte/Urbaniste, Ingénieur territorial, il a travaillé dans <strong>de</strong> nombreuses agences d’architecture avantd’intégrer la fonction publique territoriale et les services <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Saint-Denis puis Gennevilliers avant <strong>de</strong>rejoindre MODEV. Il maîtrise aussi bien les aspects opérationnels que stratégiques <strong>de</strong> l’urbanisme. Il est encharge <strong>de</strong> plusieurs opérations en ZAC.Guillaume Rousseau, chargé d’aménagementUrbaniste et géographe, il a travaillé pour le Conseil régional d’Ile-<strong>de</strong>-France avant d’intégrer le service <strong>de</strong>sétu<strong>de</strong>s urbaines <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, puis MODEV. Il est en charge <strong>de</strong> plusieurs opérationsd’aménagement en cours sur le territoire communal.4. DOSSIER D’ENGAGEMENT DU MAITRE D’OUVRAGE 120


‘M’MONTREUIL/ NOUVEAU QUARTIER URBAINPARTIE 5DOCUMENT DE TRAVAILAUTRES DOCUMENTS


PARTIE 5‘M’MONTREUIL/ NOUVEAU QUARTIER URBAINCONCERTATION STIF T1AUTRES DOCUMENTSPERIMETRE D’ETUDES DU PROJET URBAIN AUX ABORDS DU TRAMWAY T1COMMISSION EXTRA-MUNICIPALE DES MURS A PECHESDOCUMENT DE TRAVAILPROJET ANRU BEL-AIR GRANDS PECHERSETUDE FONCIERE SUR LES POTENTIELS DE MUTATION DES TERRAINS DE PLUSDE 500M²CONVENTION D’EQUILIBRE HABITAT-ACTIVITESEXTRAIT DU POS APPLICABLEORIENTATIONS DU PLU EN COURS D’ELABORATION (PADD)POLITIQUE SECTORIELLE DE L’HABITAT (DOCUMENT-CADRE DE LA VILLE DEMONTREUIL)PROJET DE PLAN DE PREVENTION DES RISQUES122


CONCERTATION STIF T1DOCUMENT DE TRAVAILAUTRES DOCUMENTS123


FEUI LESVIE DE QUARTIERFEUILLES FEUILLprolongement du tramwayDE NOISY-LE-SEC À VAL DE FONTENAYNOISY-LE-SECROMAINVILLEMONTREUILROSNY-SOUS-BOISFONTENAY-SOUS-BOISDu 3 novembre au 30 décembre 2008CONCERTATIONInformez-vous & donnez votre avisLE TRAMPOURSUIT SON CHEMIN !ARBRESARBRESARBRESARBRESFEUI LESFEUI LESFEUI LESFEUI LESFEUI LESFEUI LESFEUILLESFEUILLESFEUILLESFEUILLESFEUILLESFEUILLESFEUILLESFEFEUI LESFEUI LESCPISTE FLEURSFLEURSFLEURS URSÉCONONOMIEEVILLEMOBILITÉCOMMPLDISCVILLEVÉGÉTATIONPLANTESRAPIDIT ULARITÉPOURQUOI PROLONGERLA LIGNE ?Pour mieux répondre aux besoins <strong>de</strong>s Franciliens dans leursdéplacements <strong>de</strong> banlieue à banlieue. Ces déplacements évoluentavec les créations d’emplois et <strong>de</strong> logements, hors <strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong>sa plus proche périphérie.Pour relier les centres urbains entre eux, améliorer les liaisonsentre les quartiers et la qualité <strong>de</strong> vie.Pour mieux relier les territoires aux réseaux RER, métro et busexistants.Pour favoriser l’accessibilité du territoire et <strong>de</strong>s zones d’habitatet d’emplois, en proposant une alternative <strong>de</strong> déplacementéconomique et respectueuse <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air.5communes <strong>de</strong>sservies(Noisy-le-Sec,Romainville, <strong>Montreuil</strong>,Rosny-sous-Bois etFontenay-sous-Bois)8 km<strong>de</strong> lignesupplémentaire2départementsconcernés(Seine-Saint-Deniset Val-<strong>de</strong>-Marne)Des petits et grandséquipements mieux <strong>de</strong>sservis :centres culturels, commerces <strong>de</strong> proximité,centres commerciaux, cliniques, hôpitaux, parcset installations sportives et <strong>de</strong> loisirs, collèges,lycées et IUT...Du 3 novembre au 30 décembre 2008CONCERTATIONInformez-vous et donnez votre avisPour s’informer sur le projet…Registre, exposition publique et documents d’informationEn mairies <strong>de</strong> Noisy-le-Sec, Romainville, <strong>Montreuil</strong>, Rosny-sous-Boiset Fontenay-sous-Bois, aux horaires d’ouverture au public.Pour échanger et donner son avis…Réunions publiquesA Noisy-le-SecRéunion d’ouverture <strong>de</strong>s débatsMercredi 12 novembre à 20h - Gymnase Langevin (av. du 18 avril 1944)Réunion <strong>de</strong> restitution <strong>de</strong>s débatsMercredi 17 décembre à 20h - Théâtre <strong>de</strong>s Bergeries (5, rue Jean-Jaurès)Permanences du garant <strong>de</strong> la concertationMardis 18 et 25 novembre <strong>de</strong> 17h à 19h30, et samedi 6 décembre <strong>de</strong> 9h30à 12h (Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>, Place du Maréchal-Foch, service juridique).Visites publiques commentées <strong>de</strong>s trois tracés les samedis 15, 22 et 29novembre <strong>de</strong> 10h à 12h (départ <strong>de</strong>vant la gare RER).A RomainvilleRéunion d’informationJeudi 18 décembre à 19h - Salle <strong>de</strong>s Fêtes <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> (4, rue <strong>de</strong> Paris)A <strong>Montreuil</strong>Réunion d’informationMercredi 2 décembre à 20h - Grand Hall du Parc Montreau (4, rue Baboeuf)A Rosny-sous-BoisRéunion d’informationLe jeudi 11 décembre à 19h30 - Salle <strong>de</strong>s mariages <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>(20, rue Rochebrune).A Fontenay-sous-BoisRéunion d’informationLe mardi 9 décembre à 19h - Ecole Michelet (1, rue Alfred <strong>de</strong> Musset).LES ACTEURS DU PROJET ET LE FINANCEMENTLe STIF pilote le projet, en étroite collaboration avec l’État, la RégionIle-<strong>de</strong>-France, les Conseils Généraux <strong>de</strong> Seine-Saint-Denis et duVal-<strong>de</strong>-Marne, la RATP et les municipalités <strong>de</strong> Noisy-le-Sec, Romainville,<strong>Montreuil</strong>, Rosny-sous-Bois et Fontenay-sous-Bois.Le coût d’infrastructure du projet est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 400 M (valeur2008). Le coût du matériel roulant est estimé à environ 45 M.La répartition du financement <strong>de</strong>s travaux sera déterminée lors d’une étapeultérieure.Pour en savoir plus… www.t1est.frEn service <strong>de</strong>puis 1992Première ligne <strong>de</strong> tramway d’Ile-<strong>de</strong>-France, le a été misen service en 1992 entre Bobigny et Saint-Denis, puis prolongé<strong>de</strong> Bobigny à Noisy-le-Sec en 2003.Aujourd’hui, le compte 12 km et 26 stations, et la fréquentationatteste <strong>de</strong> son succès. Chaque jour, 115 000 personnesempruntent la ligne <strong>de</strong> tram, un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> transport à la foisconfortable, pratique, fiable, et écologique. Il est à votre dispositionpour vos déplacements loisir, travail, achats et culture.Le se prolongeL’extension du à l’est permettra <strong>de</strong> <strong>de</strong>sservir les villes<strong>de</strong> Noisy-le-Sec, Romainville, <strong>Montreuil</strong>, Rosny-sous-Bois etFontenay-sous-Bois.Cette nouvelle étape s’inscrit dans les objectifs du Plan <strong>de</strong>Déplacements <strong>Urbain</strong>s <strong>de</strong> la Région Ile-<strong>de</strong>-France (PDUIF), quivise à favoriser l’usage <strong>de</strong>s transports collectifs en réalisantune roca<strong>de</strong> complète <strong>de</strong> tramway en proche couronne parisienne,dite « Grand Tram ».Le prolongement <strong>de</strong> la ligne facilitera les déplacements aucœur d’un territoire en constant renouvellement et permettrad’accompagner les évolutions en cours en offrant<strong>de</strong> nouvelles <strong>de</strong>stinations, accès aux équipements etconnexions avec les autres lignes <strong>de</strong> transport.La ligne se prolonge également à l’ouest versAsnières Gennevilliers Les Courtilles en 2011.Le dialogue se poursuitavec voyageurs et riverainsÀ la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Noisy-le-Sec, <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s complémentairesont été menées sur le tracé du projet et ont étéprésentées en 2005.Depuis, sur Noisy-le-Sec, d’autres étu<strong>de</strong>s portant sur les enjeux<strong>de</strong>s variantes <strong>de</strong> tracés et le matériel roulant ont été réalisées. Ellesfont l’objet <strong>de</strong> cette nouvelle concertation, qui se déroule sousl’égi<strong>de</strong> d’une personnalité indépendante,Michel Gaillard, garantDu 3 novembre au30 décembre 2008 : nommé par la Commission Nationaledu Débat Public.informez-vous &donnez votre avis– Photos : DR – Octobre 200813 à 15nouvellesstations(selon le tracé)10 stationsavec <strong>de</strong>scorrespondancesDe 79 000à 86 000habitants et emplois<strong>de</strong>sservis(selon le tracé)24 à 26 mn<strong>de</strong> trajet <strong>de</strong> la gare<strong>de</strong> Noisy-le-Sec àFontenay-sous-Bois(selon le tracé)4 mnd’intervalle aux heures<strong>de</strong> pointe40 000voyageursattendus par jour(11 millionspar an)124DOCUMENT DE TRAVAIL


ZOOM SURUN PROJET D’ENVERGURE AU SERVICEDU TRANSPORT ET DE L’ENVIRONNEMENTLe projet <strong>de</strong> prolongement du s’inscrit dans le SchémaDirecteur <strong>de</strong> la Région d’Ile-<strong>de</strong>-France, qui prévoit la création,en proche et moyenne couronne, d’un transport en commun<strong>de</strong> roca<strong>de</strong> en site propre, grâce à l’extension à l’ouest et àl’est, <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> tramway Noisy-le-Sec – Saint-Denis.L’opération comporte également une requalification <strong>de</strong>l’A186 en avenue paysagère, remise à niveau et reconnectéeaux voiries locales.LES DU TRAMWAY…Circulant majoritairement en site dédié et bénéficiant <strong>de</strong> la prioritéaux carrefours, le tram passe régulièrement et fréquemment.Confortable <strong>de</strong> par son guidage, sa circulation est douce. Lesrames comportent plus <strong>de</strong> place que dans un bus et sont dotéesd’équipements <strong>de</strong> confort climatique (chauffage et ventilationréfrigérée).Le système d’information visuel sur les quais, permet<strong>de</strong> connaître le délai d’attente avant le prochain tram. L’attenteaux stations est réduite et il <strong>de</strong>vient inutile <strong>de</strong> consulter sa montre oucourir après le tramway, le prochain passe dans quelques minutes.Le système d’annonce visuel et sonore, dans les rames,informe du prochain arrêt.Grâce à son plancher bas et aux quais rehaussés, le tram estaccessible à tous. Un emplacement spécial est réservé auxvoyageurs en fauteuil roulant, aux personnes ayant <strong>de</strong>s difficultésà se déplacer, aux landaus, poussettes…Fonctionnant à l’électricité, le tram est un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> transportsilencieux et respectueux <strong>de</strong> l’environnement.Son installation s’accompagne d’un réaménagement <strong>de</strong>l’espace environnant, favorisant les circulations douces(piétons, vélos), le cadre <strong>de</strong> vie avec la plantation d’arbres etle réaménagement <strong>de</strong>s espaces à proximité immédiate du tramway,<strong>de</strong>s mobiliers urbains adaptés auxaménagements et la restitution <strong>de</strong>places <strong>de</strong> stationnement <strong>de</strong>stinées auxparticuliers et aux livraisons.LES OBJECTIFS DE LANOUVELLE CONCERTATIONSur l’ensemble <strong>de</strong>s communes concernées, la concertationexaminera les gran<strong>de</strong>s lignes du projet proposé (tracé, stations,principes d’aménagements…). À Noisy-le-Sec, les discussionsporteront également sur les enjeux <strong>de</strong> développements urbains etles conditions <strong>de</strong> mise en place d’une nouvelle génération <strong>de</strong>matériel roulant autour <strong>de</strong>s trois variantes <strong>de</strong> tracés envisagés.Elles abor<strong>de</strong>ront également les enjeux et les impacts du tramwayà Noisy-le-Sec, où plusieurs tracés sont possibles :tracé JAURÈS : il <strong>de</strong>ssert, dans les <strong>de</strong>ux sens, le centrehistorique – la rue Jean Jaurès – dans le prolongementdu actuellement en service (27 000 habitants et emplois<strong>de</strong>sservis) ;tracé dissocié JAURÈS-MICHELET : il <strong>de</strong>ssert le centrehistorique par la rue Jean-Jaurès dans un sens et le boulevardMichelet dans l’autre sens (27 000 à 29 500 habitants et emplois<strong>de</strong>sservis) ; c’est la reprise du parcours actuel <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong>bus 105.tracé OUEST : il <strong>de</strong>ssert les quartiers situés à l’ouest ducentre-ville (21 000 habitants et emplois <strong>de</strong>sservis).LES GRANDES ETAPES DU PROJET Lancementdu projet.Concertationinitiale.Approbation du schéma<strong>de</strong> principe du tracépar le STIF, autoritéorganisatrice <strong>de</strong>stransports <strong>de</strong> voyageursen Ile-<strong>de</strong>-France.Étu<strong>de</strong>s complémentairessur la <strong>de</strong>sserte<strong>de</strong> Noisy-le-Sec.Concertationcomplémentaireorganiséeà Noisy-le-Sec.Le Conseil du STIFapprouve le Dossierd’objectifs et <strong>de</strong>caractéristiques principales(DOCP), intégrant lesétu<strong>de</strong>s complémentairessur Noisy-le-Sec et le tracéjusqu’à Val-<strong>de</strong>-Fontenay.LES SERVICESATTENDUSDe 5h00 à 00h30 en semaine(01h30 les week-ends et jours fériés).4 minutes entre 2 rames en heures<strong>de</strong> pointe.6 minutes d’intervalle aux heures creuses.Une vitesse commerciale recherchée<strong>de</strong> 18 km/h.Un système <strong>de</strong> transport accessibleaux personnes à mobilité réduiteet pratique pour l’ensemble<strong>de</strong>s voyageurs.Le STIF saisit laCommission nationaledu débat public, qui optepour une nouvelle phase<strong>de</strong> concertation, sousl’égi<strong>de</strong> d’une personnalitéindépendante.Le tramparticipe à unaménagementharmonieux etéquilibré <strong>de</strong>sterritoiresRéalisation d’étu<strong>de</strong>scomplémentaires sur lesvariantes <strong>de</strong> tracés à Noisyle-Sec,les enjeux urbains etle matériel roulant. Étu<strong>de</strong>s<strong>de</strong> définition sur Romainville,<strong>Montreuil</strong>, Rosny-sous-Bois etFontenay-sous-Bois.VOUSÊTESICILE PROLONGEMENTDU ASSURERANOTAMMENT DESCORRESPONDANCESAVEC :le RER E à Noisy-le-Secet Val-<strong>de</strong>-Fontenayle RER A à Val-<strong>de</strong>-Fontenay18 lignes <strong>de</strong> bus, dont leslignes Mobilien 105, 121,143, 301, 318…La Tangentielle Nord àNoisy-le-Sec (horizon 2017)les futurs prolongements <strong>de</strong>slignes <strong>de</strong> M11 sur la placeCarnot, et, ultérieurement,M1 à Val <strong>de</strong> Fontenay, M9 à<strong>Montreuil</strong> – Murs à Pêches,ainsi que T4 à Noisy-le-Sec.A noter, le parcours <strong>de</strong>s lignes<strong>de</strong> bus circulant aux abordsdu prolongement du seraréorganisé <strong>de</strong> manière à favoriserle rabattement sur les stations <strong>de</strong>tramway <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s zones d’habitatet d’activité.Concertationsous l’égi<strong>de</strong>d’un garant.Bilan <strong>de</strong>la concertation.Le prolongementdu renforcele maillage<strong>de</strong>s transportsen commun dansl’est parisienEnquête publique,déclaration d’utilitépublique, puisapprobation du dossier<strong>de</strong> réalisation etdu plan <strong>de</strong> financementpar le STIF.Phase <strong>de</strong> travauxet d’essais.Miseen service.125DOCUMENT DE TRAVAIL


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PERIMETRE D’ETUDES DU PROJET URBAINAUX ABORDS DU TRAMWAY T1DOCUMENT DE TRAVAILAUTRES DOCUMENTS127


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COMMISSION EXTRA MUNICIPALE DESMURS A PECHESDOCUMENT DE TRAVAILAUTRES DOCUMENTS129


2009_105 : Présentation <strong>de</strong>s orientations proposées par la commission extra-municipale sur lesecteur <strong>de</strong>s murs à pêches et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention en vue d’y réaliser un « éco-quartieragriculturel ».LE CONSEIL MUNICIPAL,Vu le co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s collectivités territoriales, et notamment ses articles L. 2121-29, L 2143-2 et suivants,Vu le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme et notamment l’article R 312-20,Vu le décret du 16 décembre 2003 portant classement <strong>de</strong> 8.6 hectares du site <strong>de</strong>s murs à pêches,Vu la délibération du 25 septembre 2008 annulant la délibération n°2008-006 du Conseil municipal du 14février 2008 et créant la Commission non permanente relative à la définition <strong>de</strong>s orientations concernantl’aménagement du secteur <strong>de</strong>s Murs à pêchesVu le rapport <strong>de</strong> la commission remis le 8 avril à madame la maire et ci-annexé,Vu le règlement intérieur du Conseil municipal, notamment son article N° 10,Considérant les orientations générales du rapport <strong>de</strong> la commission fondées sur la prise en considération<strong>de</strong> l’exceptionnel patrimoine horticole et paysager du site, comme <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> vie dégradées <strong>de</strong> seshabitants et la nécessité d’ouvrir ce quartier sur la ville,Considérant les étu<strong>de</strong>s complémentaires à mener pour approfondir et préciser les orientations figurant dansce rapport en cohérence avec les projets connexes dans le cadre du projet <strong>de</strong> ville autour du tramway,Considérant la concertation à poursuivre sur la base <strong>de</strong> ces orientations avec les habitants, et en particulieravec les associations, les conseils <strong>de</strong> quartier et les acteurs économiques actifs sur le secteur,Après en avoir délibéré,DECIDE :Article 1 : Prend acte du rapport <strong>de</strong> la commission extra-municipale sur les murs à pêches joint en annexe.A la majorité par :41 voix pour,7 voix contre : JP. BRARD, D. CREACHCADEC, G. LE CHEQUER, C. MAMADOU, G. DE KERAUTEM, F.MOLOSSI, B. REBELLE5 abstentions : D. ATTIA, JJ. SEREY, S. BELTRAN, M. BENSAID, J. PRADOSArticle 2 : Approuve l’intégration <strong>de</strong> ses orientations générales aux étu<strong>de</strong>s à conduire pour définir lecontenu détaillé <strong>de</strong>s différentes composantes d’un projet urbain sur ce secteurDOCUMENT DE TRAVAILA la majorité par :41 voix pour,7 voix contre : JP. BRARD, D. CREACHCADEC, G. LE CHEQUER, C. MAMADOU, G. DE KERAUTEM, F.MOLOSSI, B. REBELLE5 abstentions : D. ATTIA, JJ. SEREY, S. BELTRAN, M. BENSAID, J. PRADOSArticle 3 : Autorise Madame la Maire à solliciter tous les financements ou subventions susceptibles <strong>de</strong> l’êtreauprès notamment <strong>de</strong> la communauté européenne, <strong>de</strong> l’Etat, <strong>de</strong> la région Ile-<strong>de</strong>-France, du département <strong>de</strong>la Seine-Saint-Denis, ou <strong>de</strong> toute autre collectivité ou organisme, en vue du financement <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>snécessaires à la formalisation <strong>de</strong>s orientations pour la mise en valeur du quartier <strong>de</strong>s murs à pêches.La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès <strong>de</strong> pouvoir <strong>de</strong>vant le tribunal administratif<strong>de</strong> Cergy-Pontoise dans un délai <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois à compter <strong>de</strong> sa publication et <strong>de</strong> sa réception par lereprésentant <strong>de</strong> l’État.130


<strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> N°3Direction Générale Elu-pilote :Service Mission murs à pêchesP. PETITJEANNote explicative <strong>de</strong> synthèseCONSEIL MUNICIPAL DU 30 AVRIL 2009Objet : Présentation <strong>de</strong>s orientations proposées par la commission extra-municipale sur lesecteur <strong>de</strong>s murs à pêches et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention en vue d’y réaliser un « éco-quartieragriculturel ».Rappel et références :Prenant en compte l’historique <strong>de</strong>s projets sur le secteur <strong>de</strong>s murs à pêches et la nécessité <strong>de</strong> refuserautant un protectionnisme risquant <strong>de</strong> figer le lieu dans le passé et d’accentuer sa coupure du reste <strong>de</strong> laville, qu’un urbanisme débridé, l’équipe municipale a souhaité adopter une nouvelle métho<strong>de</strong> pour inventerun développement du quartier respectueux <strong>de</strong> son i<strong>de</strong>ntité et permettant <strong>de</strong> réduire la balafre <strong>de</strong> l’autorouteet la fracture persistant entre le haut et le bas <strong>Montreuil</strong>. La création d’une commission extra-municipaleassociant élus, associations et personnes ressources a donc été adoptée par le Conseil municipal du 25septembre 2008. La commission a rendu son rapport le 8 avril 2009 proposant <strong>de</strong>s orientations pour lacréation d’un éco-quartier agriculturel sur le secteur <strong>de</strong>s murs à pêches.Les orientations proposées par la commission reposent sur l’ouverture du quartier dans une dynamiqued’activités agriculturelles liées au patrimoine et à la vie économique et sociale du quartier et répondant auxbesoins <strong>de</strong> la population environnante en matière d’espaces récréatifs, naturels, culturels et <strong>de</strong> loisirs, ainsique d’activités économiques.La commission propose notamment d’étudier le développement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux éco-filières. L’une autour dupatrimoine végétal et horticole allant <strong>de</strong> lieux <strong>de</strong> production agricole favorisant les circuits courts, à latransformation et à la vente <strong>de</strong> produits alimentaires ou pour d’autres usages et intégrant <strong>de</strong>s activitéspédagogiques à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s écoles comme <strong>de</strong>s adultes. La <strong>de</strong>uxième est celle <strong>de</strong> l’éco-constructionmettant ainsi en résonance la tradition <strong>de</strong> travail « bioclimatique » avant l’heure du plâtre sur les murs àpêches et la présence contemporaine, à <strong>Montreuil</strong>, d’une filière du bâtiment qui souhaite s’adapter en enjeuxécologiques <strong>de</strong> ce domaine.Elle propose <strong>de</strong> développer l’ouverture du quartier par <strong>de</strong>s activités culturelles et <strong>de</strong> loisirs en espacesouverts permettant la participation <strong>de</strong>s habitants, allant <strong>de</strong> jardins partagés comme d’espaces artistiques, àla création d’un jardin <strong>de</strong>s biodiversités en partenariat avec le conservatoire botanique national du bassinparisien, en passant par l’insertion du parc aquatique écologique au paysage et à <strong>de</strong>s activités récréatives.Sans oublier la découverte du patrimoine et du paysage eux-mêmes dans un lieu dédié et par <strong>de</strong>scheminements aménagés.La commission a aussi pris en considération la précarité dans laquelle vivent <strong>de</strong> nombreuses famillestsiganes installées <strong>de</strong> longue date dans le quartier, la vétusté d’une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> l’habitat du secteur etla nécessité <strong>de</strong> développer la diversité sociale du quartier, comme celle <strong>de</strong> participer aux besoins <strong>de</strong>logements <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> la ville. Elle propose donc <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s zones bâties mixtes (activités, écofilières,habitat, notamment pour la population tsigane du site), sur <strong>de</strong>s surfaces déjà bâties ou dégradées,aux points <strong>de</strong> liaison avec le reste <strong>de</strong> la ville plutôt qu’en coeur <strong>de</strong> secteur, ainsi qu’un programme <strong>de</strong>réhabilitation <strong>de</strong> l’habitat existant.Enfin la commission a souligné qu’une charte paysagère et d’usages serait nécessaire sur l’ensemble duquartier, permettant <strong>de</strong> préserver son paysage exceptionnel et <strong>de</strong> le découvrir, notamment là où passera letram, une section où elle propose <strong>de</strong> renoncer au front bâti. Cette charte <strong>de</strong>vrait aussi favoriser uneexigence environnementale élevée pour tout aménagement et favoriser <strong>de</strong>s circulations douces dans lequartier.L’intérêt <strong>de</strong> ces propositions pour le développement du quartier est <strong>de</strong> répondre au défi d’y faire vivre unpatrimoine horticole unique, <strong>de</strong> l’ouvrir, et d’intégrer à un projet <strong>de</strong> ville la présence <strong>de</strong> terres cultivées. Ellesposent la question <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong> la nature en ville non pas comme simple agrément mais comme liensocial et enjeu environnemental pour la biodiversité, la lutte contre les changements climatiques etl’alimentation <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.La richesse et la variété <strong>de</strong>s orientations proposées dans le cadre <strong>de</strong> la commission nécessitent aujourd’hui<strong>de</strong> les confronter aux besoins et enjeux <strong>de</strong>s quartiers nord <strong>de</strong> la ville particulièrement autour du futurpassage du T1, elles nécessitent aussi <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> faisabilités conséquentes afin <strong>de</strong> trouver l’équilibre <strong>de</strong>ces propositions dans la conception du futur projet urbain.DOCUMENT DE TRAVAIL131


PROJET ANRUBEL-AIR GRANDS PECHERSDOCUMENT DE TRAVAILAUTRES DOCUMENTS132


<strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>PROJET DE REFERENCE DES ESPACES EXTERIEURS DU QUARTIER BEL AIR-GRANDS PECHERSEtat existant.Projet à l’étu<strong>de</strong>.133DOCUMENT DE TRAVAIL


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MONTREUIL (93)PROJET DE RÉNOVATION URBAINE ET SOCIALEBEL AIR – GRANDS PÊCHERSN° 158DOCUMENT D’ACCOMPAGNEMENTDES DEMANDES COMPLÉMENTAIRESDANS LE CADRE DU PLAN DE RELANCE 2009EN MATIÈRE DE RÉNOVATION URBAINEDOCUMENT DE TRAVAIL15 JANVIER 2009PRUS Bel Air Grands Pêchers 15 janvier 2009 1135


Dans le cadre du plan <strong>de</strong> relance <strong>de</strong> l’économie décidé par le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République le 15 décembre2008, les différents maîtres d’ouvrage du projet <strong>de</strong> rénovation urbaine et sociale (PRUS) Bel Air GrandsPêchers à <strong>Montreuil</strong> (93) souhaiteraient solliciter <strong>de</strong>s subventions complémentaires, notamment justifiéespar une plus gran<strong>de</strong> ambition <strong>de</strong>s élus actuels en termes <strong>de</strong> qualité urbaine, architecturale etenvironnementale.En outre, conformément à la suggestion <strong>de</strong> la DDE, nous souhaitons faire état <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s concernant lePRU La Noue (requalification et sécurisation <strong>de</strong>s parkings, équipements publics et ingénierie <strong>de</strong> projet) etle quartier Montreau - le Morillon (construction d’un centre social).A) HIÉRARCHISATION PROPOSÉE DES DEMANDESLe porteur <strong>de</strong> projet considère qu’il est possible <strong>de</strong> hiérarchiser les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s comme suit :1) - Amélioration <strong>de</strong> la performance énergétique <strong>de</strong>s logements sociaux réhabilités <strong>de</strong>s 2bailleurs OPHM et OSICA : consommation inférieure ou égale à 150 kWh/m2/an,- Amélioration <strong>de</strong> la performance énergétique <strong>de</strong>s logements sociaux neufs : BBC (bâtimentsbasse consommation).2) Amélioration <strong>de</strong> la performance énergétique <strong>de</strong>s logements neufs réalisés par l’OPHM pour<strong>de</strong> l’accession sociale à la propriété au Bel Air (BBC : bâtiments basse consommation).3) Travaux OPHM sur les Grands Pêchers : requalification <strong>de</strong>s espaces extérieurs etconstruction <strong>de</strong> 8 logements sociaux dans les passages traversants <strong>de</strong>s immeubles(consommation inférieure ou égale à 150 kWh/m2/an).4) Requalification <strong>de</strong>s espaces publics du PRUS et création <strong>de</strong> nouveaux espaces publics avec<strong>de</strong>s exigences accrues <strong>de</strong> qualité environnementale, urbaine, et paysagère.5) Projet « château d’eau » : dans le cadre <strong>de</strong> la réhabilitation OPHM <strong>de</strong> 194 logements et <strong>de</strong> laréflexion menée sur les questions environnementales, mise en place d’une production mixtegaz/énergie renouvelable pour le chauffage et l’ECS en s’appuyant sur la réalisation d’un« château d’eau solaire »6) Recomposition <strong>de</strong> l’offre commerciale du quartier et opération d’accession à la propriétéICADE (BBC : bâtiments basse consommation).7) Grands pêchers - proposition <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsification : construction <strong>de</strong> 30 logements sociaux locatifset <strong>de</strong> 23 logements en accession sociale à la propriété (l’ensemble en BBC : bâtiments basseconsommation).DOCUMENT DE TRAVAIL8) PRU La Noue : requalification et sécurisation <strong>de</strong>s parkings, équipements publics et ingénierie <strong>de</strong>projet.9) <strong>Quartier</strong> Montreau le Morillon : construction d’un centre social.Plan <strong>de</strong> relance 2009 / PRUS quartier Bel Air - Grands Pêchers / <strong>Montreuil</strong> (93) 3136


ETUDE FONCIERE SUR LES POTENTIELSDE MUTATION DES TERRAINS DE PLUS DE500M²DOCUMENT DE TRAVAILAUTRES DOCUMENTS137


MARCHES PUBLICS DE PRESTATIONS INTELLECTUELLESCAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES ET TECHNIQUES PARTICULIÈRESVILLE DE MONTREUILPlace Jean Jaurès93100 MONTREUILASSISTANCE TECHNIQUE POUR UNE ETUDE FONCIERE EN VUE D’UNE PROGRAMMATIONURBAINE (DE LOGEMENTS ET D’ACTIVITES) A MONTREUILEtabli en application du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s marchés publics(décret n° 2006-975 du 1 er août 2006)DOCUMENT DE TRAVAILLa procédure <strong>de</strong> la consultation utilisée est la suivante : MARCHE A PROCEDURE ADAPTEE EN APPLICATION DE L’ARTICLE 28 DU CODE DES MARCHES PUBLICS<strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>138


CONTEXTE<strong>Montreuil</strong>, commune <strong>de</strong> l’est parisien limitrophe à Paris, a enregistré une croissance démographique <strong>de</strong> près <strong>de</strong>13% entre 1999 et 2009 pour atteindre aujourd’hui 102 400 habitants.Dans le récent contexte <strong>de</strong> flambée exponentielle <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> l’immobilier d’entreprise et <strong>de</strong> logement, l’attractivité <strong>de</strong><strong>Montreuil</strong> s’est accrue du fait d’une offre immobilière restant en <strong>de</strong>çà <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> la capitale et <strong>de</strong> la présence d’unréseau <strong>de</strong> transports en commun <strong>de</strong>nse.Toutefois, cette attractivité a exercé une pression foncière et immobilière contribuant à la hausse <strong>de</strong>s prix du marchéimmobilier montreuillois.La municipalité souhaite renforcer son action en matière <strong>de</strong> production <strong>de</strong> logements afin <strong>de</strong> contribuer à laréponse <strong>de</strong> pénurie <strong>de</strong> logements en Ile-<strong>de</strong>-France. Pour cela, elle s’est fixée comme objectif, dans le cadre d’uneconvention d’équilibre habitat / activité avec l’Etat, d’autoriser sur 5 ans, 3 500 logements tout en préservant l’équilibreactuel <strong>de</strong> logements sociaux. Cette programmation <strong>de</strong> logements risque <strong>de</strong> générer un impact démographiquesubstantiel qu’il convient <strong>de</strong> prendre en considération dans l’offre d’équipements (scolaires, sportifs, etc.).La <strong>Ville</strong> envisage aussi dans ce cadre, <strong>de</strong> stimuler son dynamisme économique en se fixant, dans un même temps, unobjectif <strong>de</strong> création <strong>de</strong> 150 000 m² <strong>de</strong> SHON <strong>de</strong> bureaux.Parallèlement, la <strong>Ville</strong> souhaite redéfinir un Plan Local d’Urbanisme, actuellement en cours d’élaboration, quipermettra la mise en œuvre <strong>de</strong> cette politique locale <strong>de</strong> l’habitat.Rééquilibrer le Haut et le Bas <strong>Montreuil</strong>, permettre le renouvellement urbain, maintenir la mixité sociale eturbaine, mettre en œuvre <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> logements pour répondre à <strong>de</strong>s besoins insuffisamment satisfaits,favoriser le développement économique, offrir <strong>de</strong> nouveaux équipements, ce sont autant d’enjeux auxquels estconfrontée la municipalité et qui ne trouveront une réponse que dans une connaissance fine du foncier mutable sur laville et une mise en place d’une réelle stratégie foncière.L’atteinte <strong>de</strong> ces objectifs passe notamment par la définition d’une programmation urbaine (logements, activitéséconomiques et équipements publics), à la fois quantitative et qualitative, territorialisée, en adéquation avec le potentielfoncier du territoire montreuillois.L’élaboration du PLU offre l’opportunité <strong>de</strong> définir <strong>de</strong>s outils réglementaires concernant l’utilisation du sol et rend possiblela spatialisation <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> programmation <strong>de</strong> logements, <strong>de</strong> l’activité économique et <strong>de</strong>s équipements publics(modification <strong>de</strong>s droits à construire, obligation d’un pourcentage <strong>de</strong> logements sociaux dans les opérations danscertaines zones, emplacements réservés).A ce jour, la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> ne possè<strong>de</strong> pas suffisamment <strong>de</strong> connaissance du potentiel foncier sur sonterritoire, ce qui fait défaut à la réflexion d’une vision globale et stratégique foncière et d’urbanisation. La prise en compte<strong>de</strong>s enjeux fonciers et la définition d’une stratégie foncière à l’échelle d’un secteur géographique sont pourtantindispensables à la constitution d’une politique urbaine.Aujourd’hui, la politique foncière repose en effet sur une combinaison d’actions d’interventions relevant plussouvent <strong>de</strong> l’initiative privée que publique.L’intervention publique en matière <strong>de</strong> politique foncière passe par :- les capacités à exploiter l’opportunité dans le diffus (préemption <strong>de</strong>s terrains mis en vente spontanément,subventions pour surcharge foncière pour équilibrer certaines opérations <strong>de</strong> logement social, etc.) ;- la mise en place d’une politique d’aménagement public (Zone d’Aménagement Concertée, Résorption <strong>de</strong> l’HabitatInsalubre, Déclaration d’Utilité Publique, etc.) ;Aujourd’hui, la fin <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s ZAC, l’utilisation du Droit <strong>de</strong> Préemption <strong>Urbain</strong> Renforcé plus restreint, lerythme spontané <strong>de</strong> constructions actuelles, mettent en exergue la nécessité <strong>de</strong> renforcer l’intervention <strong>de</strong> la puissancepublique sur le territoire montreuillois afin <strong>de</strong> répondre à l’objectif municipal d’une production dynamique <strong>de</strong> logements et<strong>de</strong> bureaux.Malgré la réelle dynamique <strong>de</strong>s opérateurs privés et publics, les objectifs <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> logements ne pourrontêtre atteints sans une mobilisation active du foncier par l’action publique. Des sites à enjeux en termes <strong>de</strong> potentielfoncier ont déjà été définis par la municipalité. Il s’agit :- <strong>de</strong> l’emprise <strong>de</strong> l’autoroute A186 aujourd’hui déclassée et <strong>de</strong> ses pourtours où un projet <strong>de</strong> tramway est encours d’étu<strong>de</strong> ;- du secteur <strong>de</strong>s murs à pêches ;- du secteur Branly-Boissière, comprenant notamment les terrains appartenant au SEDIF (Syndicat <strong>de</strong>s EauxD’Ile-<strong>de</strong>-France) ;- <strong>de</strong>s pourtours <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris, inclus dans un périmètre d’Opération Programmée d’Amélioration <strong>de</strong> l’Habitat(OPAH) Renouvellement <strong>Urbain</strong> ;- du sud <strong>de</strong> la ZAC <strong>de</strong>s îlots <strong>de</strong> l’église ;- <strong>de</strong>s sites en révision simplifiées du POS dans le Bas <strong>Montreuil</strong> ;- <strong>de</strong> l’îlot 104.Sur certains <strong>de</strong> ces sites, un portage foncier sera sollicité auprès <strong>de</strong> l’Etablissement Public Foncier d’Ile-<strong>de</strong>-France(EPFIF) dans le cadre d’une convention actuellement en cours d’élaboration. Des étu<strong>de</strong>s pré-opérationnelles sur cessites sont aussi en cours ou seront prochainement menées.Pour répondre à un objectif ambitieux <strong>de</strong> production <strong>de</strong> logements et <strong>de</strong> bureaux, la métho<strong>de</strong> d’intervention sur laville doit passer par une connaissance <strong>de</strong>s disponibilités foncières et par la définition d’une stratégie foncière à court,moyen et long termes. Ces éléments viendront dans un second temps alimenter la définition du volet foncier d’unProgramme Local <strong>de</strong> l’Habitat.DOCUMENT DE TRAVAIL<strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>139


LES OBJECTIFS DE L’ETUDELa <strong>Ville</strong> attend <strong>de</strong> son prestataire une ai<strong>de</strong> sur les points suivants :- un recensement exhaustif <strong>de</strong>s unités foncières et <strong>de</strong>s parcelles supérieures ou égales à 500m² ;- un diagnostic foncier et immobilier pour chacune <strong>de</strong>s parcelles ou unités foncières i<strong>de</strong>ntifiées commesupérieures ou égales à 500 m² afin d’étudier leur <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> mutabilité à plus ou moins court terme ;- une proposition <strong>de</strong> stratégie foncière pour les parcelles ou unités foncières considérées au vu du diagnosticcomme facilement mutable ou situées dans <strong>de</strong>s secteurs à enjeux selon les projets <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>.Le candidat explicitera dans son offre la méthodologie qu’il préconise ( une note méthodologique sera produite à ceteffet) et une évaluation du temps prévu pour chaque phase ainsi que du temps prévu pour l’enquête <strong>de</strong> terrain.PERIMETRE DE L’ETUDEL’étu<strong>de</strong> s’étendra sur <strong>de</strong>s périmètres distincts selon les phases et les thématiques:- Le recensement <strong>de</strong>s unités foncières et <strong>de</strong>s parcelles supérieures ou égales à 500m² s’appuiera sur l’ensemble<strong>de</strong>s parcelles du territoire montreuillois.- Le diagnostic foncier et immobilier s’étendra sur un périmètre comprenant les parcelles ou unités foncièressupérieures ou égales à 500m² i<strong>de</strong>ntifiées lors <strong>de</strong> la phase <strong>de</strong> recensement.- Enfin, la proposition <strong>de</strong> stratégie foncière sera ciblée sur les parcelles et les unités foncières qualifiées, selonles résultats du diagnostic, <strong>de</strong> facilement mutables ou <strong>de</strong> stratégiques <strong>de</strong> par leur situation géographique.Une attention particulière sera apportée aux terrains appartenant au domaine privé <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>. Les parcelles, surlesquelles au vu <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> mutabilité un projet urbain est envisageable, seront analysées.DESCRIPTION DE LA MISSIONL’étu<strong>de</strong> comprendra 3 phases :1. Recensement et i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s unités foncières et <strong>de</strong>s parcelles supérieures ou égales à 500m²Il s’agit d’i<strong>de</strong>ntifier sur les 14 437 parcelles qui constituent le territoire <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, celles qui sont égales ou supérieuresà 500m² et celles qui, <strong>de</strong> par leur contiguïté, constituent une unité foncière <strong>de</strong> supérieures ou égales à 500m². Ce travail<strong>de</strong> recensement s’appuiera sur les données du prologiciel du Livre foncier, voire sur <strong>de</strong>s requêtes issues <strong>de</strong> logicielSTAT PRO.Résultats attendus <strong>de</strong> cette phase:- saisie sous le livre foncier <strong>de</strong>s unités foncières- tableau Excel du listing <strong>de</strong>s parcelles et <strong>de</strong>s unités foncières supérieures ou égales à 500 m²;- base <strong>de</strong> données et cartographie sous SIG (ARCWIEW 3.3) du listing <strong>de</strong>s parcelles et <strong>de</strong>s unités foncières.2. Diagnostic foncier et immobilier <strong>de</strong>s parcelles et <strong>de</strong>s unités foncières supérieures ou égales à 500m²Il sera procédé à un diagnostic <strong>de</strong> l’état du foncier, du bâti éventuellement présent et <strong>de</strong> la propriété, sur les parcelles etles unités parcellaires, afin d’étudier leur <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> mutabilité.L’étu<strong>de</strong> réalisée <strong>de</strong>vra permettre <strong>de</strong> disposer d’un diagnostic foncier et immobilier, offrant la connaissance <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> lapropriété, <strong>de</strong> l’état et du type d’occupation <strong>de</strong>s sols, rappelant les règles d’urbanisme actuelles et les évolutions <strong>de</strong> m² <strong>de</strong>SHON constructibles en fonction du règlement adopté par le futur PLU dans la zone. Exemples <strong>de</strong> renseignements relatifs à la parcelle (la liste est non exhaustive)section et numéro <strong>de</strong> cadastre, nom et coordonnées du propriétaire, adresse du bien, superficie, type <strong>de</strong> bien (maisonindividuelle, immeuble collectif, local d’activités, garage, terrain nu, etc.), surface du bâti, hauteur du bâti, nombre <strong>de</strong>niveaux, époque <strong>de</strong> construction, état du bâti, repérage d’immeuble ayant une qualité architecturale à préserver(patrimoine industriel, immeubles <strong>de</strong> rapport, maisons <strong>de</strong> caractère), bâti complémentaire et superficie, repérage <strong>de</strong> lamaîtrise foncière <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> (localisation cartographique), propriétaires fonciers, nature <strong>de</strong> l’occupation du sol(économique, commerciale, habitat, mixité, etc.), friches urbaines, pollutions éventuelles, règlement d’urbanisme envigueur dans le POS actuel (COS actuel, gabarit spécifique, etc.), Evaluation du <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> mutabilité du terrainDes critères <strong>de</strong> mutabilité seront attribués à chacune <strong>de</strong>s parcelles ou <strong>de</strong>s unités foncières. La mutabilité repose sur lacombinaison d’un certain nombre <strong>de</strong> variables : ampleur <strong>de</strong> l’unité foncière, maîtrise foncière, nature <strong>de</strong> l’occupation, étatdu bâti, <strong>de</strong>nsité, pollution à traiter, prix du m², m² <strong>de</strong> SHON restant à construire avec le POS actuel, date du <strong>de</strong>rnierpermis <strong>de</strong> construire, nombre <strong>de</strong> copropriétaires éventuels.La question <strong>de</strong> la temporalité <strong>de</strong> la mutabilité sera analysée (court, moyen ou long terme).La définition <strong>de</strong> la notion <strong>de</strong> mutabilité pourra être réexaminée en concertation avec la maîtrise d’ouvrage. On pourrapar exemple la considérer :- « élevée » lorsque les critères suivants sont réunis : maîtrise foncière, occupation peu contraignante, mauvaisétat du bâti, faible <strong>de</strong>nsité ;- « moyenne » lorsque les critères suivants sont réunis : propriété unique, occupation moyennementcontraignante, état moyen, <strong>de</strong>nsité moyenne ;- « faible » lorsque les critères suivants sont réunis : petite copropriété, nombreux logements et activités, étatmoyen, <strong>de</strong>nsité importante ;- « difficile » lorsque les critères suivants sont réunis : nombreux copropriétaires, multiples logements et / ouentreprises, bon état ou état neuf, forte <strong>de</strong>nsité.DOCUMENT DE TRAVAIL<strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>140


Analyse financièreLa valeur vénale <strong>de</strong> chaque parcelle ou unité foncière fortement et moyennement mutable sera analysée en s’appuyantsur le prix du foncier actuel par le biais <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong>s DIA et <strong>de</strong> toutes autres sources fournissant <strong>de</strong>s références <strong>de</strong>prix. Zoom spécifique pour l’activité économiqueLes parcelles comprises entre 500 et 1000m² composées principalement d’activités économiques et considérées commefacilement mutables au vu du diagnostic seront recensées. Une attention particulière sera portée sur celles situées dansles secteurs du Bas <strong>Montreuil</strong> (zones <strong>de</strong>sservies par la ligne 9 et 1 du métro), du centre-ville, du SEDIF/rue <strong>de</strong> Rosny, <strong>de</strong>la Noue et le long <strong>de</strong> l’autoroute A186.Pour ces parcelles, un croisement avec le fichier du répertoire <strong>de</strong>s entreprises permettra <strong>de</strong> mieux cerner dans un<strong>de</strong>uxième temps leur éventuel <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> mutabilité en logement. Un fichier Excel pourra être mis à disposition par leservice du développement économique <strong>de</strong> la ville, portant les informations suivantes : raison sociale <strong>de</strong>s établissementssitués sur la commune, adresse, activité.Le prestataire dressera également la liste <strong>de</strong>s parcelles d’au moins 1 000 m² facilement mutables, quel que soit le typed’occupation <strong>de</strong>s sols.Parmi ces parcelles, le prestataire mènera une analyse plus qualitative quant aux secteurs Bas-<strong>Montreuil</strong>, centre-ville, laNoue, Tram / SEDIF : possibilité <strong>de</strong> remembrements (assiette foncière), lieux « stratégiques » (entrées <strong>de</strong> ville, angles<strong>de</strong> rues…), possibilité d’opérations mixtes bureaux/activités/habitat, etc.Résultats attendus <strong>de</strong> cette phase:- tableau Excel <strong>de</strong>s parcelles ou unités foncières supérieures ou égales à 500 m² renseignées par différentschamps retenus pour le diagnostic et par l’analyse <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> mutabilité ;- cartographie sous SIG <strong>de</strong>s différents champs retenus pour le diagnostic (par exemple carte <strong>de</strong> la maîtrisefoncière, <strong>de</strong> la nature du bâti existant, etc.);- carte sous SIG <strong>de</strong>s sites susceptibles d’être pollués (en s’appuyant sur les données BASOL) ;- carte sous SIG représentant le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> mutabilité <strong>de</strong>s parcelles ;- carte sous SIG <strong>de</strong>s parcelles d’activités économiques comprises entre 500 et 1000m² facilement mutables etliste <strong>de</strong>s établissements qui y sont situés;- cartes et tableau Excel <strong>de</strong>s parcelles <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 1000 m² facilement mutables et analyse qualitative <strong>de</strong> cellesqui sont situées dans les secteurs à enjeux.- rapport méthodologique et synthèse <strong>de</strong> la phase 23. Proposition d’une stratégie foncière pour les parcelles ou unités foncières considérées au vu dudiagnostic comme facilement mutables ou situées dans <strong>de</strong>s secteurs à enjeux selon les projets <strong>de</strong> laville Stratégie foncière :Sur les parcelles considérées comme facilement mutables, le prestataire dégagera une stratégie foncière à mettre enœuvre à plus ou moins long terme (acquisition par opportunité selon les DIA, négociations amiables, portage foncier àl’EPF, Déclaration d’Utilité Publique, création <strong>de</strong> ZAC, remembrements, etc.).La <strong>Ville</strong> a d’ors et déjà i<strong>de</strong>ntifié plusieurs périmètres <strong>de</strong> projet urbain sur son territoire. Une attention particulière <strong>de</strong>vradonc être portée sur les unités foncières situées dans ces périmètres afin <strong>de</strong> proposer la stratégie foncière appropriée.Des propositions précises <strong>de</strong>vront donc être faites dans ces périmètres. Cependant, au vu <strong>de</strong> l’analyse foncière réaliséesur l’ensemble <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>, le prestataire pourra proposer <strong>de</strong> nouveaux secteurs à enjeux.Selon les résultats <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong> la mutabilité foncière, le prestataire accompagnera donc la maîtrise d’ouvrage dansla définition <strong>de</strong> secteurs stratégiques, croisant ceux déjà i<strong>de</strong>ntifiés et d’éventuels nouveaux périmètres. Ces périmètres,en fonction <strong>de</strong> leur potentiel et <strong>de</strong> leur pertinence, pourront faire l’objet d’une part d’une étu<strong>de</strong> foncière plus approfondiesur l’ensemble <strong>de</strong>s parcelles et d’autre part d’un portage foncier par l’EPFIF dans le cadre d’un avenant à la convention. Réglementation d’urbanisme :Au vu du diagnostic <strong>de</strong>s propriétés foncières aisément mutables ou situées dans <strong>de</strong>s sites stratégiques pour ledéveloppement <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> logements ou d’activités, voire d’équipement, il sera <strong>de</strong>mandé au prestataire, d’étudier siun changement <strong>de</strong> réglementation est judicieux pour la zone <strong>de</strong> la parcelle (majoration <strong>de</strong> COS, emplacements réservéspour réaliser du logement social, création <strong>de</strong> ZAC, <strong>de</strong> ZAD, etc.).DOCUMENT DE TRAVAILRésultats attendus <strong>de</strong> cette phase :- Base <strong>de</strong> données sous SIG <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> stratégies foncières pour les parcelles ou unités foncièressupérieures ou égales à 500 m² et facilement mutables ;- Fiches <strong>de</strong> sites liées à la base <strong>de</strong> données ;- Cartographie sous SIG <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> stratégie foncière ;- Cartographie sous SIG <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> stratégie réglementaire vis-à-vis du futur PLU ;- Recueil <strong>de</strong>s monographies <strong>de</strong> chaque site.<strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>141


CONVENTION D’EQUILIBRE HABITAT-ACTIVITESDOCUMENT DE TRAVAILAUTRES DOCUMENTS142


CONVENTIONEntre :- L'Etat, représenté par M. Nacer MEDDAH, Préfet <strong>de</strong> Seine-Saint-Denis,Et,- La Commune <strong>de</strong> MONTREUIL représentée par Mme Dominique VOYNET, Sénatrice Maire,Vu l'article L 510-1 du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Urbanisme,VU les articles R 510-1 et suivants du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Urbanisme,VU le schéma directeur <strong>de</strong> la région Ile <strong>de</strong> France approuvé le 26 avril 1994VU la délibération du Conseil Municipal <strong>de</strong> MONTREUIL en date du ...........Il est convenu ce qui suit :EXPOSELe co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme prévoit, dans ses articles L 510-1 et R 510-5, un dispositif <strong>de</strong> convention <strong>de</strong>stiné àpermettre la déconcentration <strong>de</strong> la procédure d’agrément du Préfet <strong>de</strong> la région d’Ile-<strong>de</strong>-France aureprésentant <strong>de</strong> l’Etat dans le département. Dans ce cadre, la commune <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> conclut une nouvelleconvention avec le Préfet <strong>de</strong> la Seine-Saint-Denis.ART. 1 - OBJET DE LA CONVENTIONLa présente convention définit pour la pério<strong>de</strong> 2009-2013 l’équilibre à respecter sur le territoire <strong>de</strong> lacommune <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> entre les constructions <strong>de</strong>stinées aux activités, plus particulièrement les bureaux, etcelles <strong>de</strong>stinées à l'habitation, ainsi que les objectifs <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> logements permettant d'atteindre cetéquilibre.Pour favoriser le maintien et le développement <strong>de</strong>s activités artisanales et industrielles dans le tissu urbain<strong>de</strong> la proche couronne, les constructions <strong>de</strong>s locaux <strong>de</strong>stinés à ces activités qui contribuent à entretenir ladiversité <strong>de</strong>s emplois, ne seront pas prises en compte dans la mesure <strong>de</strong> l’équilibre.Cet équilibre se mesure par un ratio logements/bureaux (ratio L/B) résultant du rapport entre la surface horsœuvre nette (SHON) <strong>de</strong>s logements neufs ordinaires et celle <strong>de</strong>s bureaux dont les permis <strong>de</strong> construireseront délivrés au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> la convention (permis <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>squels sont déduits lespermis annulés ou rendus caducs).Par ailleurs, la présente convention fixe également <strong>de</strong>s objectifs en matière <strong>de</strong> diversité <strong>de</strong> l'habitat. Celle-cise mesure par la part (en %) <strong>de</strong> la SHON <strong>de</strong>s logements locatifs sociaux par rapport à l’ensemble <strong>de</strong>spermis <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s logements neufs ordinaires à autoriser pendant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> la convention.DOCUMENT DE TRAVAILART. 2 - ENGAGEMENTS DE LA COMMUNE2.1 - Programme <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> logementsL’effort <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> logements en regard <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong>s habitants, <strong>de</strong>s salariés et <strong>de</strong> l’état du parcexistant reste encore très important.En conséquence, la commune <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> s’engage à mettre en œuvre les moyens nécessaires, pourqu’au cours <strong>de</strong>s années 2009 à 2013, soit autorisée une offre nouvelle moyenne <strong>de</strong> 700 logements par an,tous types <strong>de</strong> logements confondus.Cette offre nouvelle sera constituée <strong>de</strong> logements neufs ordinaires et <strong>de</strong> logements spécifiques que la villesouhaite promouvoir sur son territoire en réponse aux besoins i<strong>de</strong>ntifiés : logements neufs en rési<strong>de</strong>nces,foyers (étudiants, personnes âgées, travailleurs migrants, …), habitat spécifique (tsiganes, roms),acquisitions améliorations <strong>de</strong> logements locatifs sociaux avec travaux dans le parc privé ancien dégradé,réhabilitations lour<strong>de</strong>s du parc privé financées par l’ANAH associées à la remise sur le marché <strong>de</strong>logements vacants <strong>de</strong>puis plus d’un an primés par l’ANAH.Compte tenu <strong>de</strong> ces réalisations, l’offre nouvelle <strong>de</strong> logements sur la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> la convention atteindra, auterme <strong>de</strong> celle-ci, 3 500 logements pour une SHON totale estimée <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 270 000 m². La part <strong>de</strong>slogements spécifiques retenus pour la mesure du ratio logements/bureaux ne <strong>de</strong>vra pas excé<strong>de</strong>r 10% <strong>de</strong> la SHON totale <strong>de</strong> l'offre <strong>de</strong> logements.143


L’annexe II donne, à titre indicatif, un échéancier <strong>de</strong> la programmation <strong>de</strong>s logements envisagée au cours <strong>de</strong>la présente convention.Dans l’hypothèse où seraient engagées pendant la durée <strong>de</strong> la convention, une ou plusieurs opérationssignificatives <strong>de</strong> logements par transformation ou changement d’usage, la surface <strong>de</strong>s logementsainsi créée sera également prise en compte.La part du logement social dans l'offre nouvelle au terme <strong>de</strong>s cinq années <strong>de</strong> la convention ne <strong>de</strong>vrapas bouleverser les équilibres actuels du parc <strong>de</strong> logements <strong>de</strong> la ville qui compte environ 35 % <strong>de</strong>logements locatifs sociaux. L’annexe III précise la définition <strong>de</strong>s logements locatifs sociaux retenuepour la présente convention.2.2 - Programme <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> bureauxLa programmation indicative <strong>de</strong>s surfaces <strong>de</strong> bureaux à autoriser à la construction sur l’ensemble duterritoire communal pour la pério<strong>de</strong> 2009-2013 s ‘élève à 150 000 m² <strong>de</strong> SHON.Ce programme <strong>de</strong> construction pourra toutefois être dépassé, si le ratio Logements/Bureaux, tel qu‘arrêté auparagraphe 2.3, reste respecté.L’annexe II donne, à titre indicatif, un échéancier <strong>de</strong> la programmation <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> bureaux envisagéeau cours <strong>de</strong> la présente convention.Seront privilégiés les projets d’opérations tertiaires répondant à ces critères : les projets développés par les entreprises déjà implantées sur le territoire, ceux permettant <strong>de</strong> préserver la mixité entre les activités, d’assurer leur complémentarité(notamment <strong>de</strong>s services), ceux localisés à proximité <strong>de</strong>s stations <strong>de</strong> transports en commun, conformément aux objectifs duplan <strong>de</strong> déplacements urbains et du schéma directeur <strong>de</strong> l’Ile <strong>de</strong> France.Dans l’hypothèse où seraient créés, pendant la durée <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> la convention, <strong>de</strong>s bureaux parchangement d’usage, la surface <strong>de</strong>s locaux ainsi créés sera intégrée aux chiffres <strong>de</strong> la convention.En revanche, les surfaces <strong>de</strong> bureaux ayant fait l’objet d’un permis <strong>de</strong> construire sur une unité foncièreoccupée par <strong>de</strong>s bureaux démolis ou <strong>de</strong>stinés à l’être, ne seront retenues dans le calcul du ratio logementsbureauxque pour la part <strong>de</strong> la surface reconstruite dépassant la surface démolie.2.3 - Ratio logements-bureauxL’objectif <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> est <strong>de</strong> favoriser le développement d’activités parallèlement à la création etla restructuration <strong>de</strong> secteurs d’habitat, afin <strong>de</strong> conserver sur son territoire un équilibre entre l’habitat etl’emploi.Pour redresser le déséquilibre constaté <strong>de</strong>puis 1990 entre la construction <strong>de</strong>s logements et celle <strong>de</strong>sbureaux, la commune s'engage à respecter sur la pério<strong>de</strong> 2009-2013 un ratio logements-bureaux <strong>de</strong> 1,8(ratio L/B) conformément aux programmes <strong>de</strong> constructions explicités ci-<strong>de</strong>ssus : 270 000 m² SHON <strong>de</strong>logements en intégrant les logements spécifiques pour environ 150 000 m² SHON <strong>de</strong> bureaux.L’annexe II donne, à titre indicatif, une traduction annuelle <strong>de</strong> l’objectif logements et bureaux <strong>de</strong> la présenteconvention, avec le ratio contractuel Logements/Bureaux à atteindre à son terme, fin 2013.2.4 - Construction <strong>de</strong> locaux d'activitésConformément à ses objectifs <strong>de</strong> développement économique et aux objectifs du schéma directeur, lacommune <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> s'engage à favoriser la constitution d'une offre <strong>de</strong> locaux d’activités diversifiés<strong>de</strong>stinés à l'artisanat, à l'industrie et au stockage.Les programmes <strong>de</strong> locaux d'activités prévus pour la pério<strong>de</strong> 2009-2013 représentent une surface indicatived'environ 30 000 m².2.5 - Engagements complémentaires <strong>de</strong> la communeLa commune s’assurera <strong>de</strong> la prise en compte <strong>de</strong>s engagements arrêtés par la présente convention dansses différentes politiques thématiques locales.Par leur réglementation ou par l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> leurs mesures d’accompagnement, les différents documents etdispositifs en matière d’aménagement et d’urbanisme (PLU, ZAC, …), d’habitat (PLH, OPAH, Pland’éradication <strong>de</strong> l’habitat Indigne, …), <strong>de</strong> développement économique, <strong>de</strong> politique <strong>de</strong> la ville,d’environnement et <strong>de</strong> déplacement, favoriseront l’équilibre entre l’habitat et les activités économiques, ainsique la diversification <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> logements.En relation avec les différentes institutions et acteurs concernés, la commune s’attachera, avec l’ai<strong>de</strong>éventuelle <strong>de</strong> l’Etat et <strong>de</strong> la région pour les compétences <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers, à poursuivre et développer sesactions d’accompagnement en direction <strong>de</strong>s entreprises, pour maintenir, autant que possible, unenvironnement local favorable à leur ancrage sur le territoire: gestion <strong>de</strong>s espaces publics, sécurité <strong>de</strong>sbiens et <strong>de</strong>s personnes, développement d’un tissu <strong>de</strong> commerces et <strong>de</strong> services adapté, offre <strong>de</strong> logementsdiversifiés à l’attention <strong>de</strong>s salariés intéressés par un rapprochement domicile-travail, mise en relation <strong>de</strong>sDOCUMENT DE TRAVAIL144


employeurs avec les structures <strong>de</strong> formation opérant auprès <strong>de</strong> la population active montreuilloise,développement <strong>de</strong>s transports en commun, politique d’insertion par l’emploi etc...La municipalité s’engage à mettre tout en œuvre pour que ses projets urbains puissent aboutir. A cette fin,plusieurs leviers seront mobilisés : la mise en œuvre <strong>de</strong> plusieurs révisions simplifiées du POS pour permettre la production <strong>de</strong> logementsdans 8 sites du Bas <strong>Montreuil</strong> ; une approbation rapi<strong>de</strong> (septembre 2010) du PLU ; l’ouverture à l’urbanisation <strong>de</strong> plusieurs périmètres : secteur Boissière, secteur <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris,pourtours du tramway, murs à pêches ; la signature d’une convention avec l’Etablissement Public Foncier d’Ile-<strong>de</strong>-France stipulant le portagefoncier <strong>de</strong> sites dits d’impulsion.ART. 3 - ENGAGEMENTS DE L'ETATTout en veillant au respect <strong>de</strong>s engagements pris par la ville dans la présente convention pour augmenter etdiversifier l’offre nouvelle <strong>de</strong> logements sur son territoire et dans le cadre <strong>de</strong> la réglementation, <strong>de</strong>sprocédures budgétaires, <strong>de</strong> la programmation départementale et sous réserve <strong>de</strong>s crédits alloués, l'Etats'engage sur la pério<strong>de</strong> 2009-2013 à réserver au profit <strong>de</strong> la commune, les crédits nécessaires aufinancement <strong>de</strong>s logements locatifs sociaux.Ces crédits participent également au dépassement <strong>de</strong> la charge foncière <strong>de</strong> référence sous réserve d'uneparticipation au moins égale <strong>de</strong> la collectivité locale, et à condition que les charges foncières en ZAC et horsZAC répon<strong>de</strong>nt aux mêmes critères.Le Préfet s’engage à répondre favorablement aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’agrément qui ne seront pas contradictoiresavec les termes <strong>de</strong> cette convention.ART. 4 - DUREE ET VALIDITE DE LA CONVENTIONCette convention est conclue pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> cinq ans, du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2013.En cas d'évolution du contexte concurrentiel (immobilier d’entreprise, accession à la propriété), législatif ouréglementaire, en cas d'évolution sensible <strong>de</strong>s orientations communales ou <strong>de</strong> ses capacités financières enmatière d’ai<strong>de</strong> au logement social, en cas d'évolution sensible <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> transports en commun prévussur la commune, <strong>de</strong>s orientations <strong>de</strong> l’Etat ou <strong>de</strong> la Région <strong>de</strong> nature à modifier l'équilibre général <strong>de</strong> laconvention, le Préfet ou la Sénatrice Maire pourra <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r la passation d’un avenant ou dénoncer laprésente convention.L'opportunité d'un avenant pourra être examinée en cas d'implantations importantes <strong>de</strong> nouveaux servicespublics ne contribuant pas à la taxe professionnelle.Il en sera <strong>de</strong> même dans l’hypothèse <strong>de</strong> l’adhésion <strong>de</strong> la commune à un E.P.C.I. ayant compétence enmatière <strong>de</strong> développement économique et d’habitat. Les conséquences <strong>de</strong> cette adhésion sur les termes <strong>de</strong>la présente convention <strong>de</strong>vront être examinées.ART. 5 - DELIVRANCE DES AGREMENTSA partir <strong>de</strong> la date <strong>de</strong> signature <strong>de</strong> cette convention et jusqu'au 31 décembre 2013, sauf en cas <strong>de</strong>suspension ou <strong>de</strong> dénonciation <strong>de</strong> la présente convention, les décisions d'agrément relatives à laconstruction, la reconstruction, la réhabilitation ou l'extension <strong>de</strong>s locaux relevant du secteur concurrentielprivé et public sont prises par le représentant <strong>de</strong> l'Etat dans le département, sous la forme d'un arrêtépréfectoral.Les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'agrément sont adressées par pli recommandé avec <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'avis <strong>de</strong> réception postal, oudéposées contre décharge à la Préfecture <strong>de</strong> la Seine-Saint-Denis (Direction Départementale <strong>de</strong>l’Equipement). L'annexe IV précise la liste <strong>de</strong>s pièces et informations à fournir.Le Préfet <strong>de</strong> département dispose d'un délai <strong>de</strong> trois mois pour statuer, à compter <strong>de</strong> la date <strong>de</strong> réception dudossier par le service instructeur <strong>de</strong> la Direction Départementale <strong>de</strong> l'Equipement. A défaut <strong>de</strong> décisionexpresse à l'issue <strong>de</strong> ce délai, l'agrément est réputé accordé dans la forme sous laquelle il a été <strong>de</strong>mandé.Les décisions d'agrément tiendront compte : <strong>de</strong>s dispositions législatives et réglementaires, notamment celles relatives aux orientations du schémadirecteur <strong>de</strong> la région Ile-<strong>de</strong>-France, aux politiques d'urbanisme, <strong>de</strong> la ville et <strong>de</strong> l'habitat ; du respect <strong>de</strong>s équilibres spatiaux et temporels entre les constructions <strong>de</strong>stinées à l'habitation et celles<strong>de</strong>stinées aux bureaux, en référence à l’article 2 ci-<strong>de</strong>ssus ; <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> la présente convention ; <strong>de</strong>s conditions particulières <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong>s bureaux dans le diffus, par exemple quand il s'agit <strong>de</strong>projet d'extension d'activités existantes ou s'inscrivant dans un programme à long terme ou prioritaire.DOCUMENT DE TRAVAIL145


Le Préfet peut accor<strong>de</strong>r, accor<strong>de</strong>r sous condition, refuser ou ajourner la décision pour complémentd'instruction. Les décisions d’ajournement ou <strong>de</strong> refus mentionnent les voies et délais <strong>de</strong> recours.ART. 6 - MODALITES DE SUIVI DE LA CONVENTIONChaque signataire contrôle la bonne exécution <strong>de</strong> la convention par tous moyens appropriés, tant au niveau<strong>de</strong>s permis délivrés qu’à celui du démarrage effectif <strong>de</strong>s travaux ou <strong>de</strong> la livraison <strong>de</strong>s locaux.Il sera dressé annuellement un bilan contradictoire <strong>de</strong>s autorisations <strong>de</strong> construire effectivement délivréesau cours <strong>de</strong> l'année écoulée, décomptant les annulations et les caducités. Les modalités <strong>de</strong> comptabilisation<strong>de</strong>s surfaces et le ratio en découlant sont précisées dans l'annexe III.Afin d'avoir une meilleure connaissance <strong>de</strong> l’évolution du patrimoine bâti et <strong>de</strong> la progression réelle <strong>de</strong>sconstructions sur le territoire, la commune assurera un suivi <strong>de</strong>s permis <strong>de</strong> démolir par <strong>de</strong>stination ainsiqu'un suivi <strong>de</strong>s déclarations d'ouverture <strong>de</strong> chantier et d'achèvement <strong>de</strong> travaux.Ces bilans seront transmis au Préfet <strong>de</strong> Région dès que possible, au plus tard à la fin du premier semestre<strong>de</strong> l'année qui suit l'année concernée.Dans l'hypothèse où les accords effectifs d’autorisations <strong>de</strong> construire seraient différents <strong>de</strong>s prévisionsfaites et <strong>de</strong> nature à mettre en cause l'équilibre précité, les parties <strong>de</strong>vront se rapprocher pour déterminerles mesures à prendre pour rétablir l'équilibre. La commune s'engage à mettre en oeuvre, en accord avecl'Etat, les mesures qui auront été définies, dans la limite <strong>de</strong> ses capacités financières en matière <strong>de</strong>logement social et <strong>de</strong>s moyens réglementaires à sa disposition.Si les accords effectifs d’autorisations <strong>de</strong> construire traduisent un déséquilibre persistant, le Préfet pourradifférer la délivrance d'agréments d'opérations même inscrites, jusqu'au rétablissement <strong>de</strong> l'équilibre du ratiologements/bureaux.En cas <strong>de</strong> non respect <strong>de</strong>s termes <strong>de</strong> cette convention, et après une mise en <strong>de</strong>meure par le Préfet restéesans effet, ce <strong>de</strong>rnier peut suspendre ou dénoncer la présente convention. La Sénatrice Maire disposeégalement d'une faculté <strong>de</strong> dénonciation.ART. 7 - PUBLICITELa présente convention sera mise à la disposition du public en Mairie <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> et en Préfecture.Pour la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>La Sénatrice MaireFait à Bobigny, lePour l'EtatLe Préfet <strong>de</strong> laSeine-Saint-DenisDOCUMENT DE TRAVAIL146


EXTRAIT DU POS APPLICABLEDOCUMENT DE TRAVAILAUTRES DOCUMENTS147


Rue<strong>de</strong>sRoute <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>BlériotduDr<strong>de</strong>ladulaRue<strong>de</strong> Romainvi leRue <strong>de</strong>s vignesduÉtienne d'OrvesRue <strong>de</strong> la NoueMoîse BloisRue Delpêche16 mRueRueRueRue Désiré PréauxRueFe ryRoule tesRuecapsulerieRueJules<strong>de</strong>s GuilandsRueRueParmentierRueRueRue Marcel Sembatla14 mDebergueRue GutenbergSergent Bobi lotRuePLAN INDICATIF DES ZONES ET DES SECTEURSAoût 2009VILLE DE MONTREUILDépartement <strong>de</strong> Seine-Saint-DenisPLAN D'OCCUPATION DES SOLSPlan <strong>de</strong>s zones et <strong>de</strong>s secteursZONES URBAINES Zone <strong>Urbain</strong>e 4Zone <strong>Urbain</strong>eSU4a<strong>de</strong> Pourtours <strong>de</strong> ParcsUPPSU4bZone <strong>Urbain</strong>eSU4c<strong>de</strong>s Murs à PêchesC11UMAPSU4dcommunalEspace Boisé ClasséEBC8Emplacement réservé pouréquipement ou espace publicEmplacement réservé pouralignementN d'emplacement réservédépartementalétatSP Syndicat <strong>de</strong>s eauxZone <strong>Urbain</strong>e 1d'Ile-<strong>de</strong>-FranceZONES NATURELLESSU1a Secteur <strong>de</strong>s ParcsTerrain cultivéen milieu urbainNDSU1bZone d'anciennescarrièresSecteur d'UrbanisationSU1cFutureZ.P.A.<strong>de</strong>s murs à pêchesZone <strong>de</strong> Protection AcoustiqueSU1dHauteurs spécifiquesNABan<strong>de</strong> <strong>de</strong> hauteur spécifiqueZone <strong>Urbain</strong>e<strong>de</strong>s Murs à Pêches<strong>de</strong>s Grands EnsemblesMarge <strong>de</strong> reculementUGES.P.M.Z.A.C.Secteur <strong>de</strong>Zone d'AménagementZone <strong>Urbain</strong>e 2Plan <strong>de</strong> MasseConcerté soumise à un P.A.Z.U2L'extérieur du trait marque la limite <strong>de</strong> la zone ou du secteurPlan <strong>de</strong> Masse Zone d'aménagement Date d'approbationconcertédu PAZZone <strong>Urbain</strong>e 3I - Fraternité1 - Porte <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> 22/12/1997II - MarceauSU3a2 - Valmy 27/06/1996III - Croix <strong>de</strong> Chavaux3 - Tampon 19/07/1985IV - Ilot 1044 - Garibaldi 22/12/1997SU3b V - Victor Hugo5 - Beaumarchais 14/05/1992VI - Coeur <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>6 - Carnot 29/09/1987SU3c7 - Rosny-Vitry 14/05/19928 - Franklin-Walwein 01/12/19949 - Ilots <strong>de</strong> l'église 29/09/198710 - Mozinor 1 08/08/1972CEDZPA Type I 100mZPA Type I 150mZPA Type I 100mZPA Type II 100m12C33C35C26C34C34C43C333C25C42C31 C44C32EBC13C30EBC3C22C23C27EBC24C24C474C27C2954C365EBC2644C28IIC45554 4SU4clEBC2EBC1EBC20C19C20EBC19C18C41 C17IIIEBC14VEBC176EBC1569EBC16VIC38797C37EBC188D32C16C1477EBC25C16EBC10EBC23C17EBC11EBC12EBC12bisC39EBC4C13C8TCMU1C12C11C4010C9D5EBC6EBC5C15C1C4D34EBC7C46C3C2C7E1C10EBC22C6C6EBC8D6SP2D6C5EBC9D34E1EBC21IRue Arsène Chéreau<strong>de</strong><strong>de</strong>Rue Paul-BertAv. du Pt A.-LemièreMarceauLebourRueduCa relRue<strong>de</strong> laRueAvenue Léon Gaumont<strong>de</strong>Rue MirabeauArmandduRueRueRueRue <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>Rue<strong>de</strong>RueZPA Type I 300 mZPA Type IV 30mZPA Type I 300 mZPA Type V 10mZPA Type V 10mZPA Type I 300 mZPA Type I 100mZPA Type IV 30mZPA Type IV 30mZPA Type IV 30mZPA Type IV 30mZPA Type I 300m12 m8 mZPA Type IV 30mZPA Type IV 30m6 m6 m12 mZPA Type III 100m6 mZPA Type IV 30mZPA Type II 100m12 mZPA Type I 100mZPA Type I 300mZPA Type I 100mZPA Type I I 100m24 mZPA Type IV 30m12 mZPA Type IV 30mZPA Type I 100mZPA Zone I 100mZPA Type III 100m12 mZPA Zone IV 30m12 m 12 mZPA Type I 100mZPA Type I I 100 m24 mZPA Type II 100mZPA Type I 300mZPA Type IV 30 mZPA Type III 100mZPA Type IV 30 mZPA Type I 100m14 mZPA Type V 10 mZPA Type V 10 mZPA Type IV 30mZPA Type IV 30m8 m12 m24 m16 m22 m15 mZPA Type I 100mZPA Type IV 30m10 mZPA Type V 10mZPA Type IV 30mZPA Type V 10mZPA Type I 250m14 m25 mZPA Type I 100mRue Victor HugoZPA Type IV 30mFrançois8 mZPA Type IV 30mÉtienneZPA Type IV 30mPlace<strong>de</strong> laFraternitéZPA Type IV 30mZPA Type IV 30mZPA Type IV 30m12 mMarcelZPA Type I I 100mpériphériqueZPA Type I 100mÉtienneZPA Type I 250 m12 m12 mRue d’AlembertRueZPA Type III 100mZPA Type IV 30mZPA Type IV 30mZPA Type IV 30mZPA Type I 100mMarcelParisParisRueRueRueRueGaribaldiRue BarbèsRue Vale tePaul Eluard Rue BaraRue <strong>de</strong> ParisRueRue JacquartEmileZolaRue R. LenoirZPA Type I 100mRue BarbèsRueRueLavoisierPlaceRépubliqueRaspailVoltairela RépubliqueRobespie reZPA Type I 100mZPA Type I 300mBoulevardRue12 m10 m12 m15 m22 m20 mZPA Type I 100m12 m12 m10 mRueProgrèsCuvierPLACEMARCHÉRue GirardDUFraternitéRue<strong>de</strong>sRue LénineRueJeanRueSQUARELÉNINERuelilasRue HocheàPapi lons<strong>de</strong>sRC 40SueurRueExupéryRue<strong>de</strong>s<strong>de</strong>RueRueRue LéonErnestSavartRue Alexis LepèreBaudinSueurRomainvi leSimon Dereure-BlancsVilainsA lée Romain Ro landRueRo land MartinA lée<strong>de</strong>RueRueA lée Daniel Fe ryRue Jean CoquelinFany DewerpeA léeMartore lA léeBu fonA léeAnneA lée J.P. BernardPort<strong>de</strong>Royalla RésistanceRue Rabelais<strong>de</strong>stranchéeRueRueJulie teDoduRueRue <strong>de</strong>s ba teries<strong>de</strong> la<strong>de</strong>sRue<strong>de</strong>Rue MérielRueRueA léeAvenue<strong>de</strong>laRue<strong>de</strong>laCa refour<strong>de</strong>s ParapluiesRueA 86la BoissièreRue J. AilemaneRue du 4e zouaveRD 41Rue R. Poinca réRue CamelinatRueRuedu Docteur CharcotBdThéophileCamelinatRue Louise MichelRueBabeufRueRueBabeufRue <strong>de</strong>s ruines<strong>de</strong>sRue Médéricdu Pr EsclangonRue Di<strong>de</strong>rotAvenue <strong>de</strong> la RépubliqueBd Gabriel PériRue <strong>de</strong> la RenardièreChemin <strong>de</strong>s redoutes Chemin <strong>de</strong> la rue le Boi sièreRD 41Rue Etienne MarcelRue Jean JaurèsEdouard Branlyrigon<strong>de</strong>sRue<strong>de</strong> Romainvi leRD 20aRue MirabeauRue A. DumasGeorgesRue du Dr Calme teoseraiesRue <strong>de</strong>s rosiersRue Racine Rue RacineAvenue RaspailBeaufilsBriandAristi<strong>de</strong>BriandRN 302A lée du printempsA lée joyeuseA lée <strong>de</strong>s fleursRue <strong>de</strong> la redouteRue <strong>de</strong> larenardièreA léeSalvadorA len<strong>de</strong>BeaufilsMélièsBoulevard<strong>de</strong>sRue AragoRue <strong>de</strong>s ormesAvenueFerdinand Buisson<strong>de</strong>sRue GirardotRD 20aRue du Dr Calme teRue <strong>de</strong>s oseraiesBd Edouard BranlyRue <strong>de</strong> la Libre PenséeBranlyRueRueCombe tePrési<strong>de</strong>ntRueRueFernandAristi<strong>de</strong>EmileIrène LecocqRueBerlioz<strong>de</strong>sRueRueTraversièreRue du DrR. BrandonAvenueRD 20aRD 20aRue M. La fiteBoulevardRueRueRueJ. B. LamarckhanotsRue <strong>de</strong>s graviersGrosei lersmoulinduAvenue <strong>de</strong> StalingradRue AliceRN 302chantereinesRueRue G. CoutéventEdouardRue<strong>de</strong>sl'aqueducImpasse <strong>de</strong>s chantereinesmargo tesRue <strong>de</strong>du ruisseaula pointeLoiseauRue fuséeRue <strong>de</strong>s ricochetsRue <strong>de</strong> la fontaine <strong>de</strong>s hanotsdu plateauRue du MaraisRue duRueRueRue<strong>de</strong>sRue PoulinRue <strong>de</strong> la traverseMidiBoulevardAristi<strong>de</strong>BriandRue C. BernardRue du Cap. GuynemerRue <strong>de</strong>s jardinsSt-GeorgesRD 36 bisRueSavartRue <strong>de</strong>s épernonsErnestRue du docteur RouxRueRueRue Victor BeausseBoulevardBoulevard Henri Barbusse HenriBarbusseRésistanceRD 20l'hermitageRue<strong>de</strong>néfliersAvenuePLACEDU GÉNÉRALDE GAULLERuelafermeDésiré ChartonRue <strong>de</strong>Rue PaulRue <strong>de</strong>s jardins DufourBoulevard RN 302cai lotsIrènePaul Vai lant-CouturierdocteurRue EmileSignac<strong>de</strong>sRueRueCalme teAvenueet Frédéric<strong>de</strong>sRueRue RochebruneRaynaudFaidherbeRueRueAvenuefrançaisJoliot - CurieRue Jean LoliveRochebruneRue DombasleRue MirabeauRueDantonRD 36 bis<strong>de</strong>Avenue FaidherbeSaint AntoineAlexisRueRuePasteurRueDantonRue <strong>de</strong>s closVi la St-Antoine<strong>de</strong>Rue<strong>de</strong>Rue FranklinBd H. BarbussePaul Vai lant-CouturierRue Bu fonA lée Maurice ChevalierRue DombasleLepèreHocheVi liersRue <strong>de</strong> l'égliseAvenue PasteurRue A. PensonHocheRueRueDenis CouturierRue <strong>de</strong> l'épineBoulevardRue <strong>de</strong> la ConventionRueColbertFranklinRC 40RD 37Imp. du GobétuePépinRue G. MonmousseauRueVarlinRue <strong>de</strong>s soucisRC 20Pie reRue Alexandre LefèvreRueRue <strong>de</strong> laAnne FranckAvenue<strong>de</strong>VitryRosnyWalweinGuilandsMainguetRue<strong>de</strong> la Beauneblanche<strong>de</strong>s<strong>de</strong>RueRue <strong>de</strong>s bons plantsSentierRueRue <strong>de</strong> la fosse pinsonravins<strong>de</strong>sRueRueRueGaliléeRue<strong>de</strong>s MessiersRue DésiréPréaux<strong>de</strong>RueEugèneGai lardRue <strong>de</strong>s RieuxGastonAv <strong>de</strong> la RépubliqueRue <strong>de</strong>ParmentierClothil<strong>de</strong>BoulevardRue <strong>de</strong>s sorinsChanzyRueLauriauBoulevard ChanzyAvenueMoulinRC 37RC 37Rue du 18 aoûtHugoRD 37RN 302RD 37JeanRC 20RueRD 37Rue <strong>de</strong>s sorinsCondorcetRueMolièreBoulevard ChanzyChevalierRue ParmentierRue RacineStalingradCarnotAvenuePLACEJACQUES-DUCLOSMAIRIERN 302Rue du centenaireRueLauriauRue Robespie reFrancisco FerrerRapatelRue DésiréRueKléberRueRue <strong>de</strong>s ormesRueRue E. ZolaRue Denise BuissonRue Charles InfroitRueRueRue du Colonel RaynalEdouard Vai lantRue J. Fe ry<strong>de</strong>s charmesGastonRévolutionRueBobi lot Rue duRueDouy DelculpeRue BeaumarchaisRue E. Vai lantMolièreRue<strong>de</strong>Rue du <strong>de</strong>mi cercleRue CondorcetBd <strong>de</strong> VerdunRue <strong>de</strong>s tilleulsRN 302laRD 39RueRue duSergent<strong>de</strong>FrançoisKléberRueRue RapatelRueRue SeyvertRue VedrinesRueAv DantonAv A. LaurentAv ParmentierRued'Arc RD 40bisPLACECARNOTPLACEMargueriteet EmileLE MORILLONRuePie re Brossole teAllée SuzanneRueCharles DelavacquerieCourbetFargeYves RueRueRD 43GustaveJulesGo<strong>de</strong>auGues<strong>de</strong>Rue<strong>de</strong> la duru finsRue <strong>de</strong>s ru finsRueRue<strong>de</strong>sru finsAvenueVictor HugoRue Jules Va lèsA léeRue Daniel RenoultA 86Paul Lafarguecôte NordAvenue <strong>de</strong> la Républiquebraves<strong>de</strong> la Paixdéfense<strong>de</strong> laRueRuePierreRueCuriePie reRueCurieRue G. DoréRD 37NOISY LE SECRue <strong>de</strong> la DhuysprocessionsBoulevard <strong>de</strong>RC 20aClouetsFabienRue du petit boisla BoissièreRue DelescluzeColonelRue Etienne DoletRD 41AvenueduRue<strong>de</strong> NormandiesaulesEmileLolivelaAvenue <strong>de</strong>LancelotRD 20A lée <strong>de</strong>Rue<strong>de</strong>sru finsRouget LisleCapitaineRueduRD 37Av Paul RueLangevin RC 37bisGabriel PériRD 37RD 37bisMarcelin BerthelotVincennesruellesColmetMalotquatreRueLepinayRueColmetGambe taRueCol.DelormeRueCarnotRue <strong>de</strong>s chênesSaigneMolièreJeanneRue Merlet<strong>de</strong>sDesgrangesRueVictorRue<strong>de</strong>Rue GirardotRueDreyfusHenri Wa lon Rue <strong>de</strong>s grandsRue A. HemardAvenuela nouve le cité <strong>de</strong> Ti lemontRaymond LefebvreA lée <strong>de</strong>s pêchersLepinayRueGo<strong>de</strong>froyRueplâtrièresStalingrad RD 40Avenue du Prési<strong>de</strong>nt Wilson Avenue du Pt WilsonRue <strong>de</strong><strong>de</strong>s ti liersRueRueErnestRue <strong>de</strong> la FédérationRD 20 Rue <strong>de</strong><strong>de</strong>s<strong>de</strong>sRueHayepsRue G. LetiecRue du LevantRue <strong>de</strong> l'UnionF. LamazeAv. Léo LagrangeRue <strong>de</strong> la mutualitéRueAvenueRueBoulevardImpasse Pierre Degeyter<strong>de</strong>mi lune<strong>de</strong> laSentier<strong>de</strong>mi-lune<strong>de</strong>RueRueRueRue<strong>de</strong>Honoré <strong>de</strong> BalzacRue <strong>de</strong>sFabienSaintRC 20aAvenueColonelRueA 3<strong>de</strong>sDenisRue AntoinetteRamenasRue SaintNungesserRueColi<strong>de</strong> BérangerRue P. DupontRueRueSaint Just<strong>de</strong> la<strong>de</strong> Gascognemare à l'âneRue Marcel Largi lièreRD 41Nouve leRueRue<strong>de</strong>la pa te d'oieRue Anatole France<strong>de</strong>laRueFranceRue Henri DunantBoulevardLenain <strong>de</strong>pêchersRueRue du jardindu Bel-AirRueécole<strong>de</strong> la sourceThéophile SueurTi lemontRue Lenain <strong>de</strong>TillemontPaul DoumerRenan RD 42SergentAv <strong>de</strong> StalingradAragoRueDi<strong>de</strong>rotRueRueRueRue <strong>de</strong>s chaponsRueSolidaritéRuemontagne<strong>de</strong> NanteuilRochesRue Ma<strong>de</strong>leine<strong>de</strong>sA 186Rue Gabriell'acaciaRueRue <strong>de</strong>s haies fleuriesRueRue LouiseRue A. PéronImpasse du bol d'airRue <strong>de</strong>Rue<strong>de</strong>spie reuseSaintRueRochesJules VerneDenisRueRueSaintRosnyBrûleferRue<strong>de</strong>s pavi lonsVictorRue<strong>de</strong>SaintA 3DenisRue <strong>de</strong> la nouve le FranceA 186RueRueRue P.J.SaintAntoineRC 37RD 41 BoulevardThéophileRue E. Po tierdu ClosRue J.B. Clément<strong>de</strong>s a rachisRosnyA lée E. Co tonBouchorMauriceRue<strong>Montreuil</strong>RuePie re <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>Rue RobertBAGNOLETLegrosRD 44RD 44SolidaritéV. MercierRueVincennesRue L. BrixRue Michelet Rue MicheletRue LeroyerduGambettaRue <strong>de</strong>sRueFédérésRueEdouard Vai lantRue E. Batai leBoulevardRue J. Gai lardRue Grebi lonRue <strong>de</strong> StrasbourgRue<strong>de</strong>du bergerRuetroisRue F. FelixRue François AragoRue du Lt QuennehenBd <strong>de</strong> la LibérationRue Ch. Silvestrimeuniers<strong>de</strong>ste ritoiresRue ColiRue DesgrangesSU4blRue du passeleu<strong>de</strong>sSU4bl+Rue du Cdt MowatRueValmyRue CuvierRue J. J. RousseauRueRue <strong>de</strong> BelfortRue G. ClerfaytRue <strong>de</strong> la PaixRue <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux communesSU4blSU4clSU4cl+SU4clRue Robespie reRue A. BlanquiRue <strong>de</strong> St-MandéRueVINCENNESSU1clROMAINVILLEPLACEF. MITTERRANDSU1caFONTENAY SOUS BOISROSNY SOUS BOIS148DOCUMENT DE TRAVAILRC 38RD 39LagnyRD 43Rue <strong>de</strong>LagnyRue <strong>de</strong> FontenayRue C. RobertRue FaysRue <strong>de</strong>s laitièresRue G. HuchonAvenue JoffreRue RenonAvenue QuiheuRue <strong>de</strong> l'EgalitéRue V. BaschAvenue G. ClémenceauRue <strong>de</strong> la PrévoyanceRue du Cdt L'Herminier


DOCUMENT DE TRAVAIL149


ORIENTATIONS DU PLU EN COURSD’ELABORATION (PADD)DOCUMENT DE TRAVAILAUTRES DOCUMENTS150


VILLE DE MONTREUILConcertation pour la révisiondu Plan Local d’Urbanisme (PLU)Réunions - débat <strong>de</strong> juin 2009Calendrier général du PLUDOCUMENT DE TRAVAIL151


Les orientations du PLU<strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>PhotosIntroductionCalendrierdu PLUHuit révisionssimplifiées14 52 3Les orientations du PLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>1. L’ambition d’une villepopulaire et écologiqueDOCUMENT DE TRAVAILDans lePADD• Maintenir 35% <strong>de</strong> logementssociaux à <strong>Montreuil</strong> et améliorer laqualité <strong>de</strong> l’habitat• Promouvoir le développement <strong>de</strong> lavégétation et préserver la biodiversité• Favoriser un environnement <strong>de</strong> qualité6Dans lerèglement152


Les orientations du PLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>2. La lutte contre les inégalitésentre Haut et Bas <strong>Montreuil</strong>Dans lePADD• Renforcer les services et leséquipements publics et améliorerla qualité <strong>de</strong>s espaces publicsDans lePADD• Mieux <strong>de</strong>sservir le territoire :Tramway, ligne 11, ligne 9• Réduire la fracture territoriale à traversl’aménagement d’un nouveau quartierurbainLes orientations du PLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>3. La réduction <strong>de</strong> la crisedu logement• Améliorer la qualité <strong>de</strong>s logements,lutter contre l’habitat indigne(rénovation urbaine, quartiers anciensdégradés, foyers)• Produire 700 logements par an pourrépondre aux besoins en logementsDans lerèglementDOCUMENT DE TRAVAILDans lerèglement153


Les orientations du PLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>4. La réduction <strong>de</strong> la consommationénergétiqueDans lePADD• Promouvoir une utilisation économe<strong>de</strong>s ressources• Constituer un pôle d’éco-constructiondans le secteur <strong>de</strong>s murs à pêches• Pacifier la circulation automobileDans lerèglementLes orientations du PLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>Dans lerèglement4. La réduction <strong>de</strong> la consommationénergétiqueDOCUMENT DE TRAVAILIncitations pour favoriser les bâtiments basse consommation(assouplissement <strong>de</strong> la règle du sens du parcellaire, autorisation<strong>de</strong>s bardages bois…)SuiteDans lePADD154


Les orientations du PLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>4. La réduction <strong>de</strong> la consommationénergétiqueDans lerèglementRéduction <strong>de</strong>s stationnements imposés aux abords <strong>de</strong>s stations<strong>de</strong> transport en commun et pour les activitésDans lePADDLes orientations du PLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>• Conforter la mixité <strong>de</strong>s fonctionsurbaines, source du caractèrepopulaire <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> et <strong>de</strong> sonattractivité• Remembrer et diversifier l’offrecommerciale• Créer les conditions d’undéveloppement économique durable,porteur <strong>de</strong> nouveaux emplois• Valoriser le secteur <strong>de</strong>s Murs à PêchesDans lePADD5. Un développement économiqueplus harmonieuxDOCUMENT DE TRAVAILDans lerèglement155


Les orientations du PLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>5. Un développement économiqueplus harmonieuxDans lerèglementSuppression <strong>de</strong>s zonages spécifiques (zone d’activité, zone<strong>de</strong> grand ensemble) et autorisation <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s usagesSuiteDans lerèglementLes orientations du PLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>Bonification <strong>de</strong> hauteur si activités ou commercesen rez-<strong>de</strong>-chausséePréservation <strong>de</strong> certains linéaires commerciauxRègles <strong>de</strong> stationnement favorables aux petits commercesDans lePADD5. Un développement économiqueplus harmonieuxDOCUMENT DE TRAVAILDans lePADD156


Les orientations du PLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>6. La lutte contre la pressionfoncièreDans lePADD• Préserver les paysageset le patrimoine naturel urbain• Préserver et valoriser le secteur<strong>de</strong>s Murs à PêchesDans lerèglementLes orientations du PLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>6. La lutte contre la pressionfoncièreDans lerèglementDOCUMENT DE TRAVAILPréservation du patrimoine à travers l’i<strong>de</strong>ntification d’élémentsremarquables et la mise en place <strong>de</strong> préconisations en fonction<strong>de</strong>s typologies bâtiesSuiteDans lePADD157


Les orientations du PLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>6. La lutte contre la pressionfoncièreDans lerèglementCollaboration avec l’Établissement Public Foncierd’Île-<strong>de</strong>-France pour le secteur du Haut <strong>Montreuil</strong>Légen<strong>de</strong>Les orientations du PLU<strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>MixitéSecteurs<strong>de</strong> projetDans lePADDProjet <strong>de</strong> TCDOCUMENT DE TRAVAILÉquipement<strong>Ville</strong> compacteautour <strong>de</strong>s TCZone 30Liaisonécologiqueà valoriserou créerDéveloppement<strong>de</strong> l’offrecommercialeRelationintercommunale« Coutureurbaine »Projet àdominanteécologiqueRetour158


POLITIQUE SECTORIELLE DE L’HABITAT(DOCUMENT-CADRE DE LA VILLE DEMONTREUIL) MARS 2009DOCUMENT DE TRAVAILAUTRES DOCUMENTS159


DIRECTION AMENAGEMENT HABITATSERVICE ETUDES HABITATPolitique sectorielle <strong>de</strong> l’habitatNote au bureau municipalDate du bureau municipal : 26 mars 2009Rapporteur : D. MosmantIntroductionDans le cadre <strong>de</strong> la convention d’équilibre habitat-activités 2009-2013, la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>s’est engagée auprès <strong>de</strong> l’Etat à permettre l’autorisation <strong>de</strong> construction sur son territoire <strong>de</strong>3 500 logements, soient 270 000 m² <strong>de</strong> SHON, et <strong>de</strong> 150 000 m² <strong>de</strong> SHON <strong>de</strong> bureaux.Cette convention vise en effet à atteindre un équilibre entre les logements et les activitésprésents sur les territoires.La présente note au bureau municipal vise à définir quelles sont les conditions à réunir pourpouvoir réaliser cet objectif quantitatif <strong>de</strong> 3 500 logements autorisés sur 5 ans, maiségalement à définir qualitativement ces logements, ainsi que leur localisation, <strong>de</strong> manière àce que leur réalisation soit conforme aux objectifs politiques <strong>de</strong> la municipalité pour ledéveloppement démographique, urbain, économique et social <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> dans les 5 ans àvenir.L’objectif <strong>de</strong> 3 500 logements sur le territoire <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> provient d’une déclinaison locale<strong>de</strong> l’objectif global du Schéma Directeur <strong>de</strong> la Région Ile-<strong>de</strong>-France, qui est <strong>de</strong>60 000 logements par an sur 25 ans, dont 8 800 logements par an en Seine-Saint-Denis.Dans le cadre du plan <strong>de</strong> cohésion sociale, l’Etat souhaite par ailleurs pouvoir autoriser lefinancement <strong>de</strong> 28 000 logements sociaux par an sur l’Ile-<strong>de</strong>-France, dont environ 3 300 enSeine-Saint-Denis.La <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> souhaite prendre pleinement sa part dans ces objectifs <strong>de</strong> construction<strong>de</strong> logements, notamment sociaux, afin <strong>de</strong> prendre une part active dans l’intervention <strong>de</strong> lapuissance publique dans la résorption <strong>de</strong> la crise du logement, particulièrement aiguë en Ile<strong>de</strong>-France.Elle souhaite donc mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition pourpermettre l’autorisation <strong>de</strong> 3 500 logements sur son territoire.Cette volonté <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>, d’une part, ne compensera cependant pas totalement ledésengagement actuel <strong>de</strong> l’Etat.La municipalité est, d’autre part, consciente que <strong>de</strong>s efforts réalisés à l’échelle <strong>de</strong> la seuleville <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> seront vains si la relance <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> logements, et notamment <strong>de</strong>logements sociaux, n’est pas effective sur l’ensemble <strong>de</strong> l’Ile-<strong>de</strong>-France, en permettant unemeilleure répartition <strong>de</strong>s logements sociaux. Une politique municipale seule ne permettra eneffet jamais <strong>de</strong> répondre à l’augmentation <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> logements, et notamment <strong>de</strong>logements sociaux. Pour cela, la <strong>Ville</strong> rappellera autant que <strong>de</strong> besoin non seulement àl’Etat, mais également à la Région et au Département, la nécessité <strong>de</strong> tenir leurs propresengagements, plus particulièrement en matière <strong>de</strong> financement du logement social.La municipalité s’inscrit <strong>de</strong> plus dès aujourd’hui dans une démarche <strong>de</strong> constitution d’unestructure intercommunale qui aura parmi ses compétences l’équilibre social <strong>de</strong> l’habitat sur leterritoire communautaire, ce qui permettra entre autres d’élaborer un Programme Local <strong>de</strong>l’Habitat intercommunal, qui pourra faire l’objet d’une convention signée avec l’Etat, etd’envisager la délégation <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s à la pierre.DOCUMENT DE TRAVAILPolitique sectorielle <strong>de</strong> l’habitat - Note au bureau municipal – Version du 16/03/2009 1160


La municipalité vise également cet objectif pour permettre à court terme une croissancedémographique <strong>de</strong> la population montreuilloise, ainsi qu’une <strong>de</strong>nsification du tissu urbainmontreuillois. Cette recherche <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité s’inscrit dans une perspective <strong>de</strong> développementdurable <strong>de</strong> l’agglomération parisienne, la valorisation du foncier par la <strong>de</strong>nsification <strong>de</strong> la villesur la ville permettant d’une part <strong>de</strong> préserver les espaces verts, agricoles et naturels, d’offrirplus <strong>de</strong> services urbains aux habitants et <strong>de</strong> limiter le développement <strong>de</strong>s infrastructures <strong>de</strong>transport.Parallèlement à cet effort <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> logements, la municipalité s’engage à réaliserles équipements publics nécessaires, notamment scolaires. L’augmentation <strong>de</strong> la populationinduite par cette production <strong>de</strong> logements est estimée à 10 000 personnes, correspondant auvu <strong>de</strong>s effectifs scolaires actuels, à un besoin d’au moins 2 groupes scolaires.Le financement <strong>de</strong> la construction et <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s nouveaux équipements publics induitspar l’augmentation <strong>de</strong> la population ne pourra se faire sur la base <strong>de</strong> la fiscalité existante.Pour pouvoir financer cette politique, il apparaît donc indispensable <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong> nouvellesressources. Pour cette raison, bien que ce ne soit évi<strong>de</strong>mment pas la seule, ledéveloppement économique <strong>de</strong> la ville, par l’arrivée <strong>de</strong> nouvelles entreprises pourvoyeuses<strong>de</strong> recettes fiscales et d’emplois, sera fortement incité. La <strong>Ville</strong> s’est ainsi engagée àautoriser la construction <strong>de</strong> 150 000m² <strong>de</strong> SHON <strong>de</strong> bureaux, et a obtenu <strong>de</strong> l’Etat que lestermes <strong>de</strong> la convention d’équilibre habitat-activités puissent être revus si une trop gran<strong>de</strong>partie <strong>de</strong> ces bureaux s’avéraient occupés par <strong>de</strong>s administrations non pourvoyeuses <strong>de</strong>taxe professionnelle.Le développement <strong>de</strong> l’activité économique sur le territoire montreuillois contribuerait dansun souci <strong>de</strong> développement durable à limiter les migrations pendulaires si tant est que la<strong>Ville</strong> renforce sa politique d’accueil <strong>de</strong>s salariés d’une part et que la qualification <strong>de</strong>s<strong>Montreuil</strong>lois soit en adéquation avec les besoins <strong>de</strong>s entreprises d’autre part.Décisions :- Autoriser la construction <strong>de</strong> 3 500 logements sur 5 ans, dont 40% maximum <strong>de</strong>logements sociaux, soit 1 400 logements sociaux.- Pratiquer une politique <strong>de</strong> développement économique dynamique.- Construire 2 groupes scolaires sur la même pério<strong>de</strong>, ainsi que plusieurs crèches.L’insertion <strong>de</strong> ces équipements au sein <strong>de</strong> programmes <strong>de</strong> logements sera favorisée.- Constituer une communauté d’agglomération qui ait comme compétence l’équilibre social<strong>de</strong> l’habitat, afin d’élaborer un PLH communautaire et d’envisager la délégation <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>sà la pierre.- Rappeler à l’Etat ses engagements, notamment en termes <strong>de</strong> financement du logementsocial.DOCUMENT DE TRAVAILPolitique sectorielle <strong>de</strong> l’habitat - Note au bureau municipal – Version du 16/03/2009 2161


PROJET DE PLAN DE PREVENTION DESRISQUESDOCUMENT DE TRAVAILAUTRES DOCUMENTS162


DOCUMENT DE TRAVAIL163


DOCUMENT DE TRAVAIL164


Collège G. CoubetLibre pensée500mRoute <strong>de</strong> RomainvilleA. Briand<strong>Montreuil</strong>HôpitalMozinorTh. SueurBoissièreRuffinsV. HugoPantinLe présaintgervaisLes LilasBagnoletBobignyRomainvilleNoisy Le SecMONTREUILBondy3Gambetta91Nation9Buzenval11Pte <strong>de</strong>s Lilas3Pte <strong>de</strong> Bagnolet9Maraîchers1Pte <strong>de</strong> Vincennes9Pte <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>11Mairie <strong>de</strong>s Lilas3Gallieni1Saint Mandé9Robespierre1BéraultRERAVincennes9Croix <strong>de</strong> ChaveauxT111Place CarnotMairie <strong>de</strong><strong>Montreuil</strong>1Château <strong>de</strong>VincennesT19T1T1T19A. Briand119<strong>Montreuil</strong> HôpitalT1T111BoissièreRERAFontenay sous-BoisT1RERERosny sous-BoisT1RERAT1REREVal <strong>de</strong> Fontenay‘M’MONTREUIL / NOUVEAU QUARTIER URBAINune utopie partagéeFaire émerger une vision à long terme pour le Haut-<strong>Montreuil</strong>, mettre en mouvement les projetsUne démarche <strong>de</strong> projet apte à mobiliser les énergies autour d’utopies partagées entre habitants et acteurs impliqués dans la mutation du territoireenrichies par <strong>de</strong>s prospectives contemporaines. Le plan stratégique s’élabore selon <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> la ville évolutives et flexibles,réversibles. Il substitue une forme <strong>de</strong> contrat « sur mesure » à la norme universelle. Cette métho<strong>de</strong> permet d’explorer <strong>de</strong>s champs nouveaux, ce dontla société a besoin pour faire face aux nouveaux défis.La ville imbriquéeSi le plan porte le cadre <strong>de</strong> la ville en évolution, il veille à promouvoir une gran<strong>de</strong> liberté <strong>de</strong> projets, ouvrant le champ <strong>de</strong>s recherches.L’assemblage, l’association, la juxtaposition entre existant et neuf sont privilégiés excluant un formatage préalable <strong>de</strong> la ville au profit d’une règle dujeu ouverte aux échelles <strong>de</strong> projets et à la diversité <strong>de</strong>s programmes et <strong>de</strong>s intervenants.L’aménagement <strong>de</strong> l’espace public et celui <strong>de</strong> la terre agricole, réévalués dans l’enracinement avec le territoire, contribuent à porter une utopie urbainecontemporaine, celle d’un équilibre <strong>de</strong>s milieux dont le premier acte est la suppression d’une autoroute inutile et la conquête d’une intégrité territorialepour les murs à pêches.Souplesse et évolutivité d’une ville «pilote» durableLa manière d’élaborer le plan sous forme <strong>de</strong> contrats et <strong>de</strong> chartes durables entre la <strong>Ville</strong> et la Région, les habitants et les acteurs économiques posele principe du caractère « pilote » <strong>de</strong>s opérations.LES LILASBAGNOLETROMAINVILLEMONTREUILNOISY LE SECROSNY SOUS BOISune stratégie durableStratégie globale tissée par <strong>de</strong>s continuités et <strong>de</strong>s synergies i<strong>de</strong>ntifiées- Fils conducteurs du territoire tissés en termes <strong>de</strong> déplacement, <strong>de</strong> réseau hydrographique (naturel et urbain), <strong>de</strong> corridors écologiques ou <strong>de</strong> réseauxtechniques.- Synergies impulsant <strong>de</strong>s dynamiques d’implantation ou <strong>de</strong> redéploiement en termes d’emplois et d’activités autour d’éco-filières et <strong>de</strong> filièresexistantes adossées à une formation.Une intensité différenciée du territoireA <strong>Montreuil</strong>, l’intensification du territoire régional et métropolitain est un atout au double sens du terme :- une intensification <strong>de</strong> l’habitat et <strong>de</strong> l’emploi correspondant à une compacité et une <strong>de</strong>nsification territoriale à la mesure <strong>de</strong> l’accroissement <strong>de</strong>sbesoins régionaux et du potentiel <strong>de</strong> développement local <strong>de</strong> l’Est parisien- une intensification <strong>de</strong> l’espace naturel, la terre agricole, comme utile et complémentaire à un équilibre social, économique et biologique du milieuurbainles projets leviersPARISVINCENNESFONTENAY SOUS BOISL’aménagement du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> à <strong>Montreuil</strong> constitue un levier :- régional avec l’arrivée <strong>de</strong>s infrastructures <strong>de</strong> transports en commun (T1 et M11)et le développement concomitant d’une offre significative <strong>de</strong> nouveaux logements et d’emplois- écologique avec un projet d’agriculture urbaine exceptionnel sur le territoire <strong>de</strong>s murs à pêches et la fabrication d’un savoir-faire <strong>de</strong> la villedurable- technologique et universitaire, culturel et social, avec la reconversion emblématique d’une cité industrielle verticale unique Mozinor,à réinvestir pour porter la créativité d’acteurs associés à une formation et une production <strong>de</strong> pointe- local en s’appuyant sur l’expertise territoriale <strong>de</strong>s habitants-acteurs et les initiatives citoyennesprogrammationPérimètre opérationnel : 99 haTerres agricoles : 23 haEspaces libres publics majeurs : 5 ha (hors voirie)Parcelles bâties NQU : 38 haune avancée significative du chantier dès 2013Périmètre opérationnel sites 2013 : 35 haTerres agricoles : 10 haEspaces libres publics majeurs : 2 ha (hors voirie)Parcelles bâties NQU : 17.5 haRépartition (± 20% dans la limite <strong>de</strong>s conventions)45 % Logements : 240 000 m² (3 000 logements)30 % Commerces, bureaux, locaux artisanaux : 250 000 m²15 % Equipements : 75 000 m²10 % Activités : 45 000 m²Densification logts/ha (hors terrains agricoles) + 38 logements /haDensité à la parcelle (COS) 2.6Reconquérir une autoroute inutile et prendre appui sur le classement du site exceptionnel <strong>de</strong>s «murs à pêches» pour vivreautrement la ville, mobiliser le potentiel <strong>de</strong> la diversité sociale pour intensifier la ville en synergie avec la Région et l’agglomérationune écologie concrèteRépartition (± 20% dans la limite <strong>de</strong>s conventions)45 % Logements : 120 000m² (1 500 logements)20 % Commerces, bureaux er locaux artisanaux : 50 000 m²20 % Equipements : 50 000 m² (inclus 20 à 25 000 m² reconversion Mozinor)15 % Activités : 40 000 m²La disponibilité foncière <strong>de</strong> l’Etat, du Conseil Général et <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>, l’engagement <strong>de</strong>s acteurs tels que le STIF et la RATP,le Grenelle <strong>de</strong> l’Environnement et les nouvelles orientations du projet urbain permettent d’engager une ouverture significative <strong>de</strong> chantier en 2013.L’agriculture urbaine, une démarche d’autonomieUn verger « planétaire » sur le site <strong>de</strong>s murs à pêches planté d’une collectiond’arbres fruitiers: essences anciennes, hybri<strong>de</strong>s, cultivarsUne exploitation agricole du site associant conservation, savoir-faire horticoleet recherches adossée au Conservatoire Botanique National duBassin Parisien CBNBP et à <strong>de</strong>s AMAP régionauxUn verger qui renoue avec l’histoire et s’adapte à la contrainte <strong>de</strong>pollution du siteMultiplier les modalités <strong>de</strong> culture (maraîchage, cueillette, cultures floralesou médicinales) en impliquant différents porteurs <strong>de</strong> projet (associatifs,entrepreneurs, recherches)Créer un maillage urbain <strong>de</strong> biodiversité pour préserverla faune et la flore sauvage <strong>de</strong> l’Ile <strong>de</strong> FranceRues vertes et corridors sauvages, en continuité avec les parcs publics etles jardins privés <strong>de</strong> la ville existante qui sont à conforter dans le PLUDOCUMENT DE TRAVAILEtablir un réseau hydrographique associant ruissellementet recyclage <strong>de</strong> l’eau et limitant tout rejet dans le bassinversantUn projet au fil <strong>de</strong> l’eau associant paysage et usages avec rus, noues,bassins <strong>de</strong> lagunages et bassins <strong>de</strong> rétentionPiloter la démarche environnementale du NQUavec un conseil scientifiqueTrame paysagèreParc existantProjets d’économie <strong>de</strong> ressources ou <strong>de</strong> production d’énergies tant dansles projets <strong>de</strong> réhabilitation que ceux du neuf : Bâtiment à EnergiePOSitive, Bâtiment Basse Consommation et <strong>de</strong>s projets expérimentauxtels le château d’eau solaire, la maison <strong>de</strong> la construction durable, lamatériauthèque ou l’habitat <strong>de</strong>s habitants promoteurs sans dissocier l’environnementaldu socialAgriculture urbaine Maillage <strong>de</strong> biodiversité Réseau hydrographique EnergiesLe chantier « pilote» est un processus lui-même durable :bilan énergies grises, bilan carbone chantier, économie <strong>de</strong> ressources,limitation <strong>de</strong>s nuisances pour les riverainsParcelles agricoles Rue verte Noue Château d’eau solaireMail plantéJardins partagésPassageDrainPanneaux solairesCorridor sauvageBassin <strong>de</strong> rétentionLagunageGéothermieEolienle verger «planétaire»une mobilité nouvelleVERSNOISY-LE-SECVERSMAIRIE DES LILASConstituer un outil dynamique <strong>de</strong> développement urbain,avec les partenaires, autour du prolongement du tramway(T1) et du métro (ligne 11)Avec un potentiel sur le NQU <strong>de</strong> 10 000 nouveaux habitants (5 000 surles sites 2013) et <strong>de</strong> 250 000 m² environ pour les emplois (équipementset activités) créant une <strong>de</strong>nsité humaine plus forteCréer 3 pôles intermodaux et <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> mobilitédécentralisésPInciter à un déplacement peu émetteur en Gaz à Effet <strong>de</strong> SerrePôles Mozinor, Th.Sueur et Sedif : T1 ou M11 + parcs <strong>de</strong> stationnement(500 places) associés à <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> logistiquePoints <strong>de</strong> mobilité avec garages à vélos sécurisés associés à <strong>de</strong>s services<strong>de</strong> proximité (réparation, chargement <strong>de</strong> batterie, livraison <strong>de</strong> colis)Structurer l’activité urbaine sur un réseau d’avenuesavec une chaussée compacte et efficacePOù le T1 prend sa part modale <strong>de</strong> déplacement à la place <strong>de</strong> la voiture(2 files <strong>de</strong> circulation avec organisation <strong>de</strong>s tourne-à-gauche)Le stationnement <strong>de</strong> surface est réservé aux livraisons et aux personnesà mobilité réduiteLa rue « verte », un espace public partagéPVERSVAL DE FONTENAYLa partie la plus ensoleillée est réservée aux piétons et plantée d’arbresL’autre partie en utilisation mixte piétons, cyclistes, voitures réserve uncorridor sauvage le long <strong>de</strong> l’alignement planté librement par les riverainset abritant les réseaux. Seules la dépose minute et la livraison sont autoriséessur cette partie, les parcs <strong>de</strong> stationnement n’étant plus associésaux bâtiments.Ramifier la <strong>de</strong>sserte piétonnepour une ville libérée <strong>de</strong> l’automobileTransport en commun Intermodalité Déplacement Amenagement Espaces publicsOptimiser le stationnement dans <strong>de</strong>s parcs mutualiséset évolutifsProlongementTramway T1Métro 11RemisageP Parking publicParking <strong>de</strong> résorptionCentrale <strong>de</strong> logistique urbaineCentrale <strong>de</strong> mobilitéAvenue : 2 files + TAGRue verte :zone <strong>de</strong> rencontrePassage : piétonsPiste cyclablePlaces<strong>Quartier</strong> piétionnierParkings silo réversibles, associés à une production d’énergie (solaire)Parking <strong>de</strong> résorption du stationnement <strong>de</strong> surface <strong>de</strong>s grands ensemblesriverains existants avec foisonnement <strong>de</strong>s usagesParking réalisé dans l’ancienne trèmie d’autoroute et débouchant àniveau <strong>de</strong>s MAPla rue verte


‘M’MONTREUIL / NOUVEAU QUARTIER URBAINune intensification <strong>de</strong>s fonctions métropolitainesUne ville «pilote»répondant aux objectifs <strong>de</strong> l’après Kyoto, promouvant <strong>de</strong> nouvellesnormes écologiques avec pilotage et gouvernance sous forme <strong>de</strong>1% scientifique du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong>Créer 2 éco-filières et développer la filière culturelle- biodiversité et sciences du vivantCentre botanique national du bassin parisien sur le site classé <strong>de</strong>s MAP(envisagé) + lycée d’horticulture et <strong>de</strong>s métiers + verger planétaire+ associations «agriculturelles» + AMAP + marché bio + commercesassociés- éco-filière du bâtimentEco-pôle du Haut- <strong>Montreuil</strong>:quai <strong>de</strong> transfert du bâtiment + matériauthèque associée à un centre <strong>de</strong>formation technologique + maison <strong>de</strong> la construction durableDOCUMENT DE TRAVAILBiodiversité et sciences du vivant Eco-construction Filière culturelleAutres programmes<strong>Ville</strong> “pilote”Grand projetNQUCBNBPEco-PôleMOZINORMairie annexeTramway T1 Verger planétaireEco-ParcMédiathèqueParc aquatiqueMaisonMétro L 11 AMAP point <strong>de</strong> distribution<strong>de</strong> la construction durableCampusGrand commerceEnseignementMarché BioQuai <strong>de</strong> transfertRechercheBureauMatériauthèqueAtelier d’artistesRési<strong>de</strong>nce chercheursPépinière d’entreprisesEco-parc performantiel:équipements en services <strong>de</strong>s activités existantesrôle <strong>de</strong> conseil <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> et <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong> Commerce et d’Industrie+ Chambre <strong>de</strong>s Métiers + pépinières d’entreprises- arts et communicationMozinor le lieu emblématique d’un grand projet , 42 000m² + 10 000 m²potentiels, cluster associant production, formation, recherche en partenariatavec <strong>de</strong>s pôles <strong>de</strong> compétitivité et <strong>de</strong>s systèmes productifs locauxUne médiathèqueFédérer un pôle campus en synergie avec les filièreséconomiquesavec mise en réseau institutionnelle (université, IUT, écoles,entreprises)Accueillir les équipements acompagnant la croissanceurbaine <strong>de</strong> l’Ile <strong>de</strong> Franceservices : mairies annexes, santé, solidarité, services générationnelsloisirs : parc aquatique écologique <strong>de</strong> plein air + «parcabout»N1:5000Mozinorune mixité urbaine et une diversité socialeDes centralités maillées avec le territoire- Place MozinorT1 + grand projet <strong>de</strong> reconversion + centre logistique urbain + logements,commerces, emplois- Place <strong>de</strong>s RuffinsMairie annexe + marché existant + commerces + campus et terrains <strong>de</strong>sports + parc Montreau + désenclavement et intensification <strong>de</strong>s citésexistantes- Place SEDIF- BoissièreM11 + centrale <strong>de</strong> mobilité + terrain <strong>de</strong> sports + jardins familiaux- Les murs à pêches<strong>de</strong>s lieux ouverts qui font écho dans les quartiersCBNBP + parc aquatique + pépinières d’entreprises + centre <strong>de</strong> recherches+ agriculture urbaine et jardins associatifs + ferme Moultou + jardin écoleUne mixité <strong>de</strong>s fonctions et une diversité d’occupationintégrées à l’habitatCommerces, locaux artisanaux ou activités, services et équipementsnotamment en rez-<strong>de</strong>-chaussée, <strong>de</strong>s logements adaptés (roms,tsiganes, travailleurs migrants) répartis par petites unités dans <strong>de</strong>sparcelles mixtesUne appropriation au quotidien comme conditiond’un quartier durable pérennecentrales <strong>de</strong> mobilité <strong>de</strong> quartier, ambassa<strong>de</strong>urs du tri, chantiers école,accompagnement au développement durableUne maîtrise d’ouvrage innovanteCentralitésPlaceMurs à pêchesParc aquatiqueMaison <strong>de</strong>s associationsMixitéEquipement intégré ou mixteLocaux artisanaux rdcCommerces services rdcBureauDiversitéLogements adaptésHabitant promoteurActivités associativesJardins partagésOuvrir le champ du possible auprès d’opérateurs diversifiés (associations,coopératives, chercheurs) avec un projet <strong>de</strong> mise en valeur, un contenuculturel, un projet économique et social et un budget prévisionnel.Sur le même processus, <strong>de</strong>s parcelles i<strong>de</strong>ntifiées sont proposées pourles habitants-promoteurs élargissant la gamme <strong>de</strong> la maîtrise d’ouvrageclassique.la ville durable sur la ville


1‘M’MONTREUIL/ NOUVEAU QUARTIER URBAINDOSSIER COMPLEMENTAIRE15 DECEMBRE 2009DOCUMENT DE TRAVAILAppel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 1


2CONTENU DU DOSSIER COMPLEMENTAIREUNE CONVERGENCE D’OBJECTIFS ENTRE LA VILLE ET LA REGION ....................................41. UNE INSCRIPTION DANS LE TERRITOIRE METROPOLITAIN..............................................6Penser la mobilité et les bassins <strong>de</strong> vie au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s limites communales ..................................................... 6Développer les complémentarités <strong>de</strong> territoires.............................................................................................. 7Cristalliser <strong>de</strong>s pôles, moteurs <strong>de</strong> dynamisme régional.................................................................................. 7Intégrer la gestion <strong>de</strong> projet aux structures supra-communales ..................................................................... 82. UNE EVOLUTION DES FORMES URBAINES ....................................................................9Fon<strong>de</strong>r les programmations sur un diagnostic fin du territoire........................................................................ 9Organiser l’intensité urbaine dans les nouveaux programmes ....................................................................... 9Favoriser l’évolution <strong>de</strong> l’existant grâce aux outils règlementaires et fonciers ............................................. 113. UNE TRANSFORMATION POUR ET PAR SES HABITANTS ...............................................13Faire cohabiter les habitants au travers <strong>de</strong> la transformation du quartier..................................................... 13Confirmer la mixité sociale du territoire à travers le projet............................................................................ 14Intégrer les outils <strong>de</strong> la participation citoyenne au processus-projet ............................................................ 154. UNE EVOLUTION ECONOMIQUEMENT SOUTENABLE ....................................................16Développer la stratégie économique dans une logique territoriale............................................................... 16Affiner la programmation économique dans les opérations neuves ............................................................. 17Intégrer la logique <strong>de</strong> mutation <strong>de</strong>s locaux existants .................................................................................... 185. UNE CONCRETISATION DES AMBITIONS ENVIRONNEMENTALES ...................................19Développer une nouvelle approche environnementale : l’analyse multi-trames........................................... 19Concrétiser les intentions environnementales .............................................................................................. 20Proposer une approche du bilan carbone, <strong>de</strong>s éco-matériaux et <strong>de</strong> la pollution.......................................... 216. LA GESTION DES TEMPORALITES DANS UN PROJET DURABLE......................................22Se donner les moyens <strong>de</strong> maîtriser le rythme du projet................................................................................ 22Gérer les interactions entre projet urbain et projets transports..................................................................... 22UN ACCOMPAGNEMENT DE LA REGION POUR VALORISER CE PROJET..............................23DOCUMENT DE TRAVAILAppel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 2


3LISTE DES ANNEXESSituation et périmètre du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> .....................................................................A21. Inscription intercommunale .............................................................................................A4Communauté d’agglomération : Est Ensemble, l’avenir se construit à l’Est <strong>de</strong> Paris........................................A5Carte <strong>de</strong> l’écologie du territoire à l’échelle intercommunale.............................................................................A12Carte <strong>de</strong>s dynamiques <strong>de</strong> territoire à l’échelle intercommunale.......................................................................A13Carte <strong>de</strong>s polarités et connexions à l’échelle intercommunale ........................................................................A14Carte <strong>de</strong> la <strong>de</strong>sserte actuelle en transports en commun..................................................................................A15Fiche-projet : murs à pêches ............................................................................................................................A16Fiche-projet : campus .......................................................................................................................................A18Projets métropolitains à venir : parc aquatique, Conservatoire Botanique ......................................................A202. Mutation <strong>de</strong>s formes urbaines .......................................................................................A22Proposition <strong>de</strong> plan-gui<strong>de</strong>.................................................................................................................................A23Simulations <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité du NQU .......................................................................................................................A24Hypothèses <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsités rési<strong>de</strong>ntielles – MAP .................................................................................................A25Hypothèses <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsités rési<strong>de</strong>ntielles – Boissière (SEDIF) ............................................................................A26Hypothèses <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsités rési<strong>de</strong>ntielles – Théophile Sueur ..............................................................................A27Hypothèses <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsités rési<strong>de</strong>ntielles – Tram Ouest .....................................................................................A28Référence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité NQU/PLU : ville centre ..................................................................................................A29Référence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité NQU/PLU : ville mixte....................................................................................................A30Référence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité NQU/PLU : ville pavillonnaire........................................................................................A31Intégration et requalification <strong>de</strong>s grands ensembles : simulation.....................................................................A32Principes <strong>de</strong> valorisation énergétique <strong>de</strong> l’existant ..........................................................................................A33Projet <strong>de</strong> zonage du PLU..................................................................................................................................A34Différences <strong>de</strong>s hauteurs entre le POS et le PLU ............................................................................................A363. Transformation pour et par ses habitants ......................................................................A37Carte <strong>de</strong>s emprises foncières du logement social et <strong>de</strong>s répartitions par secteur...........................................A38L’ambition d’une ville population et écologique ................................................................................................A39Présentation du forum national <strong>de</strong> l’habitat groupé (15 novembre 2009, <strong>Montreuil</strong>) .......................................A40Fiche-expérience habitat groupé Couleur d’Orange, <strong>Montreuil</strong> .......................................................................A43Carte <strong>de</strong>s éléments remarquables, étu<strong>de</strong> patrimoine pour le PLU ..................................................................A44Caractéristiques du patrimoine bâti par secteur...............................................................................................A45Patrimoine remarquable *** du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong>................................................................................A46Révéler les atouts du territoire..........................................................................................................................A474. Evolution économiquement soutenable.........................................................................A48DOCUMENT DE TRAVAILTypologie mixte : activités, TPE, artisans (activités peu bruyantes) ................................................................A49Typologie activités : hôtels d’activités...............................................................................................................A505. Concrétisation <strong>de</strong>s ambitions environnementales .........................................................A51Approche environnementale : l’analyse multi-trames.......................................................................................A52Des dispositifs du PLU pour une architecture innovante et économe en énergie ...........................................A53Projet <strong>de</strong> renouvellement urbain durable du Bel-Air, valorisation du château en pile solaire ..........................A546. Territorialisation et phasage ..........................................................................................A56Carte <strong>de</strong> la maîtrise foncière publique..............................................................................................................A57Propositions <strong>de</strong> sites <strong>de</strong> veille et d’impulsion pour une convention avec l’EPFIF............................................A58Calendrier prévisionnel du projet......................................................................................................................A59Calendrier prévisionnel <strong>de</strong>s sites 2013.............................................................................................................A60Phasage du projet : objectifs 2013 et mises en chantier jusqu’en 2015 ..........................................................A61Fiches-opérations : <strong>de</strong>s projets engagés (mosquée, MRI, extension IUT) ......................................................A62Une nouvelle mobilité : concentrer la ville autour du tramway .........................................................................A65Appel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 3


4Une convergence d’objectifs entre la <strong>Ville</strong> et la RégionSalué pour ses ambitions, le projet présenté en août par la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> se trouveaujourd’hui à un tournant entre sa phase <strong>de</strong> conception et <strong>de</strong> mise en œuvre. Cette situation nouspermet d’être attentifs à toutes les marges <strong>de</strong> progression i<strong>de</strong>ntifiées et <strong>de</strong> les intégrer dans notredémarche.Les axes <strong>de</strong> travail sont très clairement fixés par la municipalité, et la <strong>Ville</strong> trace aujourd’huile chemin vers une traduction concrète <strong>de</strong> ces orientations : affiner les métho<strong>de</strong>s, définir lesmeilleurs outils <strong>de</strong> mise en œuvre, préciser les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> participation et <strong>de</strong> partenariats. Tous lespilotes du projet sont conscients que ces enjeux sont centraux pour que le projet se réalise avec<strong>de</strong>s délais respectés, afin <strong>de</strong> répondre aux attentes <strong>de</strong> la population et aux besoins locaux etrégionaux.C’est dans cette étape <strong>de</strong> concrétisation que le projet est aujourd’hui entré et sur laquelle cedossier se concentrera, tout en apportant <strong>de</strong>s réponses les plus complètes possibles auxinterrogations soulevées par le comité technique.Les remarques font ressortir une gran<strong>de</strong> convergence entre les objectifs que la Région afixés pour le long terme sur son grand territoire et les politiques <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> à l’échelle communaleet au sein du projet urbain. Nous partageons cette ambition <strong>de</strong> traduire sur le plan local un projet <strong>de</strong>ville durable : un quartier intégré à la ville d’aujourd’hui, territorialisé. C’est pourquoi le projet poseses fondations sur le pilier environnemental du développement durable mais s’attache surtout àfon<strong>de</strong>r un quartier avec une très gran<strong>de</strong> cohésion sociale et qui stimule le dynamisme économiqueen s’inscrivant dans un territoire interconnecté à l’échelle régionale.Pour y réussir, le projet parie sur <strong>de</strong> nouvelles métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> production <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> : <strong>de</strong>sapproches partenariales et innovantes, une gestion <strong>de</strong>s temporalités et une mobilisation <strong>de</strong> tous lesacteurs, privés ou publics. Le projet se pose donc comme emblématique <strong>de</strong> l’éco-région <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.La <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> croit en la nécessité d’un ancrage territorial fort <strong>de</strong>s quartiers durables,pour qu’ils suscitent une appropriation et un effet d’entraînement important sur leur environnement,plutôt que <strong>de</strong> se constituer comme <strong>de</strong>s zones expérimentales aux règles du jeu entièrementspécifiques. Cette approche sensible conduit à mettre en balance les enjeux <strong>de</strong> court terme(manque criant d’équipements, déséquilibres sociaux et tissus urbains juxtaposés) et les exigences<strong>de</strong> long terme (intensification <strong>de</strong> la petite couronne, réponse aux besoins en logements), pourtrouver le meilleur chemin qui favorise une mise en œuvre rapi<strong>de</strong>, appropriable et qui limite l’impact<strong>de</strong>s aléas sur le projet. La réalisation du projet est portée par une ambition politique forte, condition<strong>de</strong> réalisation incontournable <strong>de</strong> tous les quartiers durables achevés avec succès aujourd’hui, àl’étranger comme en France.DOCUMENT DE TRAVAILLa gouvernance se place donc comme un enjeu central : portage partagé du projet entre la<strong>Ville</strong> et les structures supra-communales ; mobilisation d’acteurs publics ou parapublics aux côtés<strong>de</strong>s investisseurs privés ; co-élaboration du projet avec les habitants, actuels et futurs ; valorisation<strong>de</strong>s atouts du territoire et <strong>de</strong>s initiatives locales ; prise en compte dès l’amont <strong>de</strong>s exigences <strong>de</strong>gestion et <strong>de</strong>s conséquences <strong>de</strong>s choix d’aujourd’hui sur le long terme ; dialogue avec tous lesusagers <strong>de</strong>s futurs espaces, habitants, travailleurs, entrepreneurs ou visiteurs, toutes générationsconfondues.C’est dans cette direction que la conduite <strong>de</strong> projet a été poursuivie <strong>de</strong>puis fin août.Appel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 4


5Le travail <strong>de</strong> partenariat a été approfondi, encouragé par les remarques formulées par laRégion et les contacts établis <strong>de</strong>puis. Il permet d’ancrer le projet dans un territoire <strong>de</strong> réflexionélargi, en se fondant sur le diagnostic local déjà fortement consolidé en août. Le rapprochementavec d’autres démarches, la mise en œuvre <strong>de</strong> partenariats financiers ou opérationnels, sontconsidérés comme <strong>de</strong>s axes centraux du projet, qui doivent se dérouler en synergies avec toutesles étapes pour les accompagner et les renforcer.Les hypothèses proposées dans le premier dossier ont été affinées, notamment sur lesestimations <strong>de</strong> programmes, <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> logements intégrées dans un calendrier plus précisqui s’articule avec les projets <strong>de</strong> transports. Un examen <strong>de</strong>s outils opérationnels les mieux adaptésa été conduit, notamment sur les règles du Plan Local d’Urbanisme, la maîtrise <strong>de</strong>s coûts dufoncier, ou encore la réalisation d’une première opération d’urbanisme pour la phase initiale duprojet (sous la forme d’une Zone d’Aménagement Concertée). Les partenaires potentiels sontégalement mieux i<strong>de</strong>ntifiés, parmi lesquels la Caisse <strong>de</strong>s Dépôts, la Région par le dispositif NQU et<strong>de</strong>s subventions et accompagnement <strong>de</strong> droit commun ; <strong>de</strong>s investisseurs privés ont égalementconfirmé leur intérêt pour le projet.De nouvelles pistes ont par ailleurs été développées, sur les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> co-élaboration surle long terme, ou encore la mise en œuvre <strong>de</strong>s propositions relatives à l’approche environnementale<strong>de</strong> l’urbanisme.Le présent dossier se propose donc <strong>de</strong> présenter ce processus d’évolution du projet, qui sepoursuit aujourd’hui et auquel nous l’espérons la Région pourra continuer à apporter toute sonexpertise.Puisque c’est un enjeu central pour que le projet développe ses complémentarités avec sonenvironnement, il est essentiel d’approfondir dans un premier temps la manière dont il s’inscrit dansle territoire métropolitain. Cette approche territoriale permet ensuite d’ancrer dans <strong>de</strong>sproblématiques régionales l’évolution <strong>de</strong>s formes urbaines et l’intensification <strong>de</strong> la ville qui sont aucœur du projet. Cette mutation est conditionnée par une appropriation et une implication <strong>de</strong>shabitants dans le <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> leur lieu <strong>de</strong> vie et d’activités. La cohabitation entre logements etentreprises doit également être pensée pour favoriser la naissance d’un quartier économiquementsoutenable. L’ambition d’un quartier durable doit aussi passer par une qualité environnementalemaximale du bâti mais surtout par une conception urbaine qui limite les consommationsénergétiques et la production <strong>de</strong> gaz à effets <strong>de</strong> serre.DOCUMENT DE TRAVAILAppel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 5


61. Une inscription dans le territoire métropolitain«Principales marges <strong>de</strong> progression i<strong>de</strong>ntifiéesClarifier les projets au regard <strong>de</strong> l’offre territoriale, <strong>de</strong>s flux et <strong>de</strong> l’économie métropolitaine (loisirs,agriculture urbaine, immobilier d’entreprise, approche économique, équipements structurants,parcours rési<strong>de</strong>ntiels, proximité <strong>de</strong>s axes <strong>de</strong> liaison routiers…) »Quelles relations et interactions avec la future intercommunalité, Paris métropole ? Eu égard àl’importance <strong>de</strong>s enjeux (situation stratégique dans l’est parisien, taille du périmètre, importance <strong>de</strong>la production <strong>de</strong> logements…), le succès du projet est principalement subordonné à la solidité <strong>de</strong> lagouvernance présente et future (création d’une nouvelle intercommunalité) »Le projet urbain pour le Haut-<strong>Montreuil</strong> se positionne, par son ambition, comme un pôle <strong>de</strong>développement <strong>de</strong> l’Est Parisien. La taille du périmètre <strong>de</strong> réflexion 1 , la programmation en logements quirépond à l’arrivée <strong>de</strong>s transports en commun et la dimension sociale et environnementale en font un projet,qui, par nature, va au-<strong>de</strong>là d’un portage ou d’une réflexion purement locale. Il est donc essentiel, dès la phased’élaboration, <strong>de</strong> le replacer dans <strong>de</strong>s dynamiques <strong>de</strong> flux, <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et d’offre métropolitaines, dans ledomaine <strong>de</strong> l’habitat, <strong>de</strong> l’économie ou encore <strong>de</strong>s services et <strong>de</strong>s loisirs.Si le projet présenté s’inscrit bien dans le « cœur d’agglomération qui s’élargit » 2 , cet aspect gagnaiten août à être enrichi et concrétisé. Ceci passe par <strong>de</strong> meilleures complémentarités <strong>de</strong> territoire et <strong>de</strong>spartenariats concrets, dont celui avec la Région Ile-<strong>de</strong>-France qui est l’objet du présent dossier.Penser la mobilité et les bassins <strong>de</strong> vie au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s limites communalesLa première esquisse du projet se <strong>de</strong>vait d’explorer les i<strong>de</strong>ntités <strong>de</strong> territoire et les problématiqueslocales, afin d’ancrer le processus d’évolution du quartier. Cette démarche donne <strong>de</strong> la substance à l’ambitiond’un projet où le « modèle » <strong>de</strong> ville durable se traduit dans un contexte plutôt que <strong>de</strong> s’imposer à l’existant.Ce premier travail est aujourd’hui complété par un approfondissement <strong>de</strong> la réflexion sur la mobilité et lesbassins <strong>de</strong> vie au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s limites communales, qui s’imposent administrativement, mais sont <strong>de</strong>s frontièresperméables aux usages urbains. La réponse qu’apporte le projet urbain <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> doit en effetcorrespondre aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s et aux flux à différentes échelles : bassin <strong>de</strong> vie, bassin d’emploi, <strong>de</strong>déplacements. Cette approche sensible doit permettre <strong>de</strong> mieux structurer le tissu urbain <strong>de</strong> proche banlieue,en se plaçant dans une vision prospective du territoire.Le territoire du projet entre en interaction avec les territoires <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> Fontenay, Rosny,Noisy-le-Sec et Romainville. Le traitement <strong>de</strong>s mobilités 3 et l’approche <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> chalandises <strong>de</strong>scommerces et <strong>de</strong>s activités économiques doit donc être pensé à l’échelle intercommunale. La création <strong>de</strong> lacommunauté d’agglomération Est-Ensemble 4 est un outil, qui met en œuvre une gouvernance cohérente etun rapprochement entre les administrations <strong>de</strong>s villes. Cet atout doit être complété dès aujourd’hui par unecollaboration avec Rosny et Fontenay, sans attendre un éventuel rapprochement avec la communautéd’agglomération (envisagé par Rosny à plus ou moins brève échéance), <strong>de</strong>s chartes <strong>de</strong> collaboration avecces <strong>de</strong>ux villes sont d’ailleurs en projet. Le fonctionnement actuel du territoire ne tient pas compte <strong>de</strong>sfrontières communales, mais nécessite un renforcement <strong>de</strong>s liaisons avec le centre <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>. Cette<strong>de</strong>man<strong>de</strong> légitime doit être satisfaite, tout en insistant dans la co-élaboration du projet sur les liens avec lescentralités <strong>de</strong>s villes voisines. Le centre-ville <strong>de</strong> Rosny est plus accessible aux <strong>Montreuil</strong>lois <strong>de</strong> La Boissièreque ne l’est la Mairie <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> par exemple. Les véritables limites sont physiques : infrastructuresautoroutières, dénivelés importants (limites du plateau <strong>de</strong> Malassis), ou encore zones d’activités.Le projet encourage les perméabilités entre quartiers, garantie d’une mobilité durable et d’unevéritable mixité <strong>de</strong>s populations. Les liaisons piétonnes sont au cœur <strong>de</strong> la démarche, et celles quiapparaissent les plus essentielles sont transcrites dans le Plan Local d’Urbanisme en cours d’élaboration. Leréseau <strong>de</strong> bus 5 doit également être renforcé, particulièrement en radiale vers le Bas-<strong>Montreuil</strong> et Paris. LaRégion peut y apporter son soutien, au travers <strong>de</strong>s actions du STIF, ce qui entre d’ailleurs en cohérence avecla charte <strong>de</strong> la ligne 11 6 . Par ailleurs, le projet Véli-Vélo 7 , <strong>de</strong> location longue durée <strong>de</strong> vélos, dont <strong>de</strong>s vélosDOCUMENT DE TRAVAIL1 Annexe A2, situation et périmètre du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>2 SDRIF, 3.1, p. 149, « [La métropole francilienne] doit mieux s’organiser au tour <strong>de</strong> son agglomération centrale, dontle cœur s’élargi, […] »3 Annexe A65, une nouvelle mobilité, la ville concentrée au tour du tramway4 Annexe A5, présentation d’Est Ensemble5 Annexe A15, Desserte actuelle en transports en commun6 Texte <strong>de</strong> la charte pour un territoire durable autour du prolongement <strong>de</strong> la ligne 11 : « inciter au développement <strong>de</strong>sdéplacements par mo<strong>de</strong>s doux et financer notamment les aménagements <strong>de</strong> voirie en faveur <strong>de</strong>s bus »7 Voir la présentation sur le site <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> : http://www.montreuil.fr/files/ACTUALITE/septembre_2009/veli_velo.pdfAppel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 6


7électriques, viendront compléter l’offre. Les services à la mobilité seront regroupés dans <strong>de</strong>s centrales <strong>de</strong>mobilité <strong>de</strong> quartier, installées dans chaque centralité.La réflexion du projet ne s’arrête pas aux limites du périmètre <strong>de</strong> réflexion. Ainsi le projet du Haut-<strong>Montreuil</strong> et l’opération <strong>de</strong> renouvellement urbain <strong>de</strong> Bel-Air Grands-Pêchers 8 se répon<strong>de</strong>nt-ils dansl’organisation <strong>de</strong>s centralités <strong>de</strong> quartiers et l’amélioration <strong>de</strong> l’offre en équipements et services. Des premierscontacts ont été établis avec les villes directement voisines du projet pour mieux comprendre leurs projetsurbains : projet ANRU <strong>de</strong> la Cité Maillard, ZAC <strong>de</strong>s Guillaumes et parc urbain <strong>de</strong> Noisy-le-Sec et rendre leursoffres plus complémentaires. L’opération Boissière (SEDIF), première phase du projet, prend par exemple encompte l’offre commerciale <strong>de</strong> Rosny et propose <strong>de</strong> placer les locaux commerciaux à proximité pour renforcerl’attractivité <strong>de</strong> la polarité commerciale. Par ailleurs, <strong>de</strong>s contacts sont en cours avec les coordinateurs <strong>de</strong>sautres projets urbains d’Est Ensemble, pour un échange permettant d’affirmer la complémentarité <strong>de</strong>s projets.Tous les volets du projet doivent s’inscrire dans une réflexion qui va au-<strong>de</strong>là du territoire <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>(se référer notamment aux parties 3 et 4 <strong>de</strong> ce dossier).Développer les complémentarités <strong>de</strong> territoiresCette réflexion intercommunale et non simplement locale vise à développer <strong>de</strong>s complémentarités <strong>de</strong>territoires. Celles-ci se retrouvent au niveau <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> services, <strong>de</strong> locaux d’activités et <strong>de</strong> logements, <strong>de</strong>culture, dans l’offre <strong>de</strong> loisirs, sportifs et touristiques, dans les polarités commerciales et dans l’organisation<strong>de</strong>s centralités. Dans un territoire qui se structure en intercommunalité 9 , il est essentiel <strong>de</strong> prendre en comptedès l’amont l’offre existante dans les autres communes. La mutualisation commence par <strong>de</strong>s échanges entreles équipe-projets tels ceux initiés entre la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> et la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> Pantin, sélectionnée dans lapremière session <strong>de</strong> l’appel à projet NQU. Cet échange doit permettre <strong>de</strong> partager l’approche du territoire, parexemple sur l’approche environnementale <strong>de</strong> l’urbanisme ou concernant l’offre <strong>de</strong> locaux et l’animation <strong>de</strong>sfilières artisanales. Des manifestations et événements communs (économiques, culturels, sportifs) peuventégalement souligner les atouts partagés <strong>de</strong>s territoires <strong>de</strong> l’Est Parisien.Le travail <strong>de</strong> l’APIEP (Association <strong>de</strong> Préfiguration <strong>de</strong> l’Intercommunalité <strong>de</strong> l’Est Parisien) a permisd’i<strong>de</strong>ntifier les grands projets urbains, économiques et les équipements existants sur le territoire 10 . Cette base<strong>de</strong> données sert <strong>de</strong> support à la suite du travail sur le projet <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> et alimente le dialogue entre le projetet les autres développements urbains en cours ou à venir. Les fiches-projets présentées en annexe détaillentégalement les interactions avec les autres projets <strong>de</strong> territoire. Le projet <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> propose la mise enœuvre d’équipements culturels, dont une forte carence a été constatée sur le territoire d’Est-EnsembleLa logique développée par le projet <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> se situe donc bien en interaction avec le territoirelarge, intercommunal et régional (voir aussi dans les domaines présentés dans la suite du dossier).Cristalliser <strong>de</strong>s pôles, moteurs <strong>de</strong> dynamisme régionalL’élargissement du cœur d’agglomération passe aussi par le renforcement <strong>de</strong> pôles, comme moteursdu développement local et régional 11 . C’est la démarche adoptée pour placer le territoire du Haut-<strong>Montreuil</strong>dans une dynamique d’agglomération. Le projet se développe notamment autour <strong>de</strong> trois grands pôles : leprojet agriurbain/agriculturel <strong>de</strong>s Murs-à-Pêches 12 , le projet <strong>de</strong> pôle <strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong>s déchets en cours <strong>de</strong>définition et le projet <strong>de</strong> renforcement du pôle campus multi-sports 13 . Certains font l’objet d’opérationslancées, présentées dans les annexes : l’extension <strong>de</strong> l’IUT, la Maison <strong>de</strong> Retraite Intercommunale, lamosquée 14 et <strong>de</strong>s opérations en cours d’élaboration comme le parc aquatique, le projet d’implantation duConservatoire Botanique National du Bassin Parisien 15 ou encore la pile thermique 16 . Ils permettent <strong>de</strong>produire <strong>de</strong>s lieux attractifs, et potentiellement une réponse locale aux besoins qui décharge les transports encommun en radiale, au profit <strong>de</strong> ceux en roca<strong>de</strong>.Ces pôles permettent <strong>de</strong> structurer l’offre du projet sur un territoire qui est très large et d’articuler <strong>de</strong>squartiers parfois éloignés les uns <strong>de</strong>s autres 17 . Le projet fait également le choix d’une polycentralité organiséeautour <strong>de</strong>s stations <strong>de</strong> transports en commun, conçus comme hubs <strong>de</strong> la mobilité et centralités <strong>de</strong> proximité.Ces centralités manquent cruellement aujourd’hui dans le Haut-<strong>Montreuil</strong>, il est donc essentiel <strong>de</strong> créer cetteoffre pour rendre acceptable l’apport en nouveaux logements. Cette démarche n’empêche pas que sestructure une polarité majeure au cœur du projet, avec le carrefour entre l’avenue du tramway et la rue Rosny,DOCUMENT DE TRAVAIL8 Annexe A54, présentation du projet ANRU Bel Air9 Annexe A5, présentation <strong>de</strong> la communauté d’agglomération Est Ensemble10 Annexe A14, carte <strong>de</strong>s polarités et grands équipements structurants à l’échelle intercommunale11 SDRIF, 3.1, p. 152 « le cœur d’agglomération comporte <strong>de</strong>s […] pôles très nombreux (quartiers d’affaires, centres<strong>de</strong> recherche d’innovation, pôles touristiques, gares et carrefours d’échanges, villes-préfectures, grands équipements) quisont autant <strong>de</strong> moteurs du dynamisme régional. »12Annexe A16, fiche-projet MAP13Annexe A18, fiche-projet Campus14 Annexe A62, fiches présentant les opérations lancées15 Annexe A20, fiches <strong>de</strong>s opérations en projet16 Annexe A55, valorisation du château d’eau en pile solaire17 Annexe A13, carte <strong>de</strong>s dynamiques <strong>de</strong> territoire à l’échelle intercommunaleAppel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 7


8donnant un accès direct aux murs à pêches, i<strong>de</strong>ntité-force du projet. Les pôles et les centralités du Haut-<strong>Montreuil</strong> et <strong>de</strong>s villes environnantes (Place Carnot à Romainville, Val-<strong>de</strong>-Fontenay, Centre-ville <strong>de</strong> Rosnysous-bois)fonctionnent en réseau et doivent développer leurs complémentarités.Intégrer la gestion <strong>de</strong> projet aux structures supra-communalesCette approche territoriale du projet doit être complétée par une gouvernance partagée, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> lacommune <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>. L’aménagement <strong>de</strong> l’espace fait partie <strong>de</strong>s compétences obligatoires <strong>de</strong> lacommunauté d’agglomération créée au 1 er janvier 2010, nommée Est-Ensemble. Le conseil communautaire<strong>de</strong>vra déci<strong>de</strong>r dans les <strong>de</strong>ux prochaines années <strong>de</strong> l’intérêt communautaire. Le projet a une vocationintercommunale, sans que l’on puisse présager aujourd’hui <strong>de</strong>s décisions <strong>de</strong> l’organisation. La gestion duprojet ne doit donc pas attendre cette décision pour mettre en place une démarche concertée avec les autresvilles dès la phase amont. Cette organisation place le projet dans une dynamique supra-communale, qui tientcompte <strong>de</strong> toutes les parties prenantes.Le projet se veut aussi la traduction <strong>de</strong> l’ambition <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> et <strong>de</strong>s huit autres municipalités 18 pourleur territoire. Celui-ci n’est pas perçu comme une zone « ari<strong>de</strong> » mais au contraire comme un pôle <strong>de</strong>dynamisme qui s’inscrit dans l’avenir <strong>de</strong> la Région Parisienne. Ceci répond bien à l’ambition du SDRIF <strong>de</strong>construire une région plus solidaire 19 , qui ne laisse pas <strong>de</strong> côté toute une part <strong>de</strong> sa population.Par ailleurs, le lien fort du projet aux prolongements d’infrastructures <strong>de</strong> transports en commun(tramway T1, ligne 11) en font <strong>de</strong>s supports d’échanges avec les partenaires, qui se sont par exemple traduitspar l’élaboration <strong>de</strong> la charte <strong>de</strong> la ligne 11 pilotée par la Région. Les transports eux-mêmes tisseront les liensentre le quartier et les centralités <strong>de</strong>s villes voisines à l’horizon <strong>de</strong> leur réalisation.La <strong>Ville</strong> entend développer dès aujourd’hui les partenariats avec les communes limitrophes du projet.La charte <strong>de</strong> qualité du projet se veut un outil contractuel et <strong>de</strong> négociation avec les acteurs du projet, en plusd’un support <strong>de</strong> co-élaboration avec la population. Elle pourra constituer un socle, telle quelle ou déclinée,pour formaliser ces partenariats. La première phase du projet, sur le secteur Boissière, se situe en limite <strong>de</strong>Rosny et sera donc l’occasion d’expérimenter ce travail en commun, notamment dans le cadre <strong>de</strong> la coélaborationqui <strong>de</strong>vrait s’adresser à tous les habitants du quartier, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s appartenances communales.Les interactions entre le projet et les activités du syndicat mixte Paris Métropole seront encouragéespar la participation <strong>de</strong> la Maire <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> à cette structure, en tant que membre du bureau et co-animatrice<strong>de</strong> la commission transports-déplacements. Dans ces instances, elle contribue à l’intégration du projet aucœur <strong>de</strong>s enjeux métropolitains.<strong>Montreuil</strong> souhaite renforcer toutes les structures <strong>de</strong> gouvernance du projet pour y intégrer les partiesprenanteset leurs enjeux. La Région pourrait apporter son expertise et son soutien à cette démarcheinnovante d’élaboration <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>de</strong>main, qui s’efforce <strong>de</strong> renouveler les pratiques <strong>de</strong> l’aménagement.DOCUMENT DE TRAVAIL18 Annexe A5, texte fondateur <strong>de</strong> la CA dans ses statuts adoptés19 SDRIF, 1.1, p.29 « Favoriser l’égalité sociale et territoriale et améliorer la cohésion sociale : vers une région plussolidaire »Appel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 8


92. Une évolution <strong>de</strong>s formes urbaines««Principales marges <strong>de</strong> progression i<strong>de</strong>ntifiéesPréciser les objectifs en terme <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité d’habitat, les différenciations par quartier, la manière dontla compacité proposée sera mise en œuvre, notamment au travers <strong>de</strong> la mixité fonctionnelle à laparcelle. Améliorer l’expression <strong>de</strong>s choix et <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s en matière <strong>de</strong> programmation »Énoncer le programme <strong>de</strong> réhabilitation <strong>de</strong>s logements, les typologies bâties. Le projet estemblématique <strong>de</strong> la démarche NQU en particulier sur la rétroaction sur l’existant, les échelles et lepérimètre proposé, ambitieux innovant et pertinent dans son objectif <strong>de</strong> création d’une vraie synergieentre le Bas et le Haut-<strong>Montreuil</strong>.»Un travail complémentaire est attendu sur les questions <strong>de</strong> mobilité à l’intérieur du projet et duterritoire (ville flui<strong>de</strong> libérée <strong>de</strong> la voiture mais comment ? Préciser les liens vers les autres quartierset les villes voisines, le traitement <strong>de</strong> l’avenue, <strong>de</strong>s liaisons hors quartier (mairie, Ruffins) »Fon<strong>de</strong>r les programmations sur un diagnostic fin du territoireLa mutation du territoire doit être préparée, afin <strong>de</strong> permettre la transition d’un quartier peu <strong>de</strong>sservi 20 ,fondé sur un équilibre tacite, à une organisation nouvelle autour <strong>de</strong> centralités renforcées. La ville-patchworkqu’est aujourd’hui le Haut-<strong>Montreuil</strong>, accepte une diversité fonctionnelle et sociale tissée au fil du temps, enbénéficiant <strong>de</strong> nombreux jardins privés. L’espace ouvert, celui <strong>de</strong>s grands ensembles, joue le rôle <strong>de</strong> jardinspublics et <strong>de</strong> passages informels tandis que les passages privés <strong>de</strong> la ville pavillonnaire sont généralementouverts au public. L’imbrication bâtie et fonctionnelle <strong>de</strong> la ville ancienne fait cohabiter hangars, maisons,petits immeubles dans un assemblage improvisé et un paysage qui trouve son équilibre du fait d’une faiblehauteur commune, alliée à une générosité <strong>de</strong>s espaces libres (cours ou jardins) ou à une faible <strong>de</strong>nsité bâtie.Cette situation ne doit pas faire oublier le manque <strong>de</strong> services, et l’absence <strong>de</strong> véritables centralitésdans <strong>de</strong>s quartiers aux <strong>de</strong>nsités rési<strong>de</strong>ntielles importantes. Cet état <strong>de</strong>s lieux d’un territoire complexe ethétérogène doit permettre <strong>de</strong> mieux analyse les propositions du projet concernant la <strong>de</strong>nsité 21 .La forte présence <strong>de</strong>s grands ensembles rend indispensable leur intégration à l’évolution du quartiercomme zone <strong>de</strong> projet 22 , qui évite leur mise à part ou leur stigmatisation. Leur implantation le long dutramway 23 ou à proximité <strong>de</strong>s grands espaces publics permettra leur intégration aux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vie et lavalorisation <strong>de</strong> leurs espaces ouverts, en favorisant l’ouverture plutôt qu’un repli. L’étalement en surface <strong>de</strong>sespaces <strong>de</strong> stationnement doivent être limités progressivement, voire supprimé grâce à <strong>de</strong>s alternatives(parkings mutualisés) à l’occasion <strong>de</strong> la mise en service du tramway.L’évolution du quartier se doit donc <strong>de</strong> mettre en valeur l’inventaire du patrimoine 24 et <strong>de</strong>s lieuxd’i<strong>de</strong>ntité du territoire 25 . Ce patrimoine est protégé dans le cadre du PLU selon les valeurs suivantes :patrimoine exceptionnel, remarquable et représentatif. Une étu<strong>de</strong> patrimoniale a permis d’i<strong>de</strong>ntifier leséléments remarquables du patrimoine bâti 26 à protéger par <strong>de</strong>s règles spécifiques dans le cadre <strong>de</strong> la partieréglementaire du PLU, d’acquérir une connaissance fine du patrimoine montreuillois, et <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>sdocuments pédagogiques pouvant servir <strong>de</strong> support <strong>de</strong> négociation au service instructeur <strong>de</strong>s Permis <strong>de</strong>Construire.DOCUMENT DE TRAVAILLa démarche est donc <strong>de</strong> préserver <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntités <strong>de</strong> territoire 27 et les réintégrer à la ville mixte : par unmaintien <strong>de</strong>s PME, <strong>de</strong> tissus pavillonnaire, et la réintégration <strong>de</strong>s grands ensembles.Organiser l’intensité urbaine dans les nouveaux programmesLe NQU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> est situé sur une zone <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsification du SDRIF et fait le choix <strong>de</strong> conjuguercette intensification du territoire avec une mise en valeur <strong>de</strong>s murs à pêches, qui est au cœur <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité duprojet et va beaucoup plus loin que la simple ouverture au public du lieu comme espace vert. Il réunit ainsi20 SDRIF, 3.1 p. 152, « cette recherche <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsification doit s’adapter aux caractéristiques et aux atouts <strong>de</strong>s tissusconcernés, en recherchant <strong>de</strong>s modèles <strong>de</strong> mixité et d’habitabilité adaptés au contexte. […] L’enjeu du logement y estdonc prépondérant mais pas exclusif. »21 Annexes A24-A28, simulations <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsités NQU/PLU et hypothèses <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité rési<strong>de</strong>ntielle par secteur22 Annexe 32, simulation d’intégration à la ville et <strong>de</strong> requalification d’un grand ensemble23 Annexe A38, localisation du logement social24 Annexe A44, carte <strong>de</strong>s éléments remarquables <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> patrimoine du PLU25 Annexe A45, caractéristiques du patrimoine bâti par secteur26 Annexe A46, éléments <strong>de</strong> patrimoine *** dans le NQU27 Annexe A47, révéler les i<strong>de</strong>ntités <strong>de</strong> territoire (illustrations)Appel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 9


10<strong>de</strong>ux fonctions essentielles : l’évolution <strong>de</strong>s espaces mutables et le renforcement <strong>de</strong> la trame écologique 28 ,mais constitue aussi un facteur fort d’acceptabilité du projet 29 .Créer <strong>de</strong>s intensités différenciées pour le nouveau quartier du Haut <strong>Montreuil</strong>, c'est jouer une qualitédu site sollicitée par une attractivité variable : les quatre secteurs avec quatre <strong>de</strong>nsités résultantes contrastéesselon la part <strong>de</strong> l'espace libre et ou agricole collectif et selon la part <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> logements :- avec 130 logements à l'hectare le long du Tram Ouest 30 sur l'emplacement <strong>de</strong> l'ancienne autoroute,l’enjeu est un travail <strong>de</strong> couture avec les îlots existants et un accompagnement <strong>de</strong> la mutation, une volumétriereflétant le caractère boulevard urbain.- avec 90 logements à l'hectare sur le secteur Théophile Sueur 31 , la ville installe une nouvellecentralité, désenclavant le quartier fermé du PRUS Bel-Air, et rassemblant les quartiers <strong>de</strong>s Ruffins, ParcMontreau, l'IUT avec l'implantation d'une mairie annexe et le développement d'un campus. Le jeu <strong>de</strong>volumétrie s’adapte à la diversité <strong>de</strong>s typologies existantes à ce carrefour.- avec 80 logements à l'hectare sur le secteur Boissière (SEDIF) 32 <strong>de</strong>sservi par le prolongement <strong>de</strong> laligne 11, la ville souhaite renforcer une polarité intercommunale entre Rosny et <strong>Montreuil</strong>, tout en réservant unsite <strong>de</strong> reconstruction du réservoir (SEDIF) dans 30 ans. Cette contrainte est transformée en atout avec lemaintien <strong>de</strong>s jardins familiaux existants. Densité et typologies reflètent la diversité en réponse au grandcollectif sur le boulevard côté Rosny.- avec 15 logements à l'hectare sur le secteur <strong>de</strong>s Murs à Pêches 33 , la ville réserve 75% du secteur àun espace agricole ou à <strong>de</strong>s espaces publics, elle privilégie activités et équipements évitant <strong>de</strong> privatiser cehaut-lieu du patrimoine, dédié à l’accueil d’une agriculture urbaine d’un nouveau type. Un travail est proposésur les parcelles en lanières, avec <strong>de</strong>s typologies variées et alternatives, en cohérence avec la vocation <strong>de</strong>smurs à pêches et le respect du paysage.Ces <strong>de</strong>nsités se conjuguent à l'îlot par <strong>de</strong>s typologies variées 34 , privilégiant une forte mixitéd'occupation à l'îlot comme à la parcelle. Une rue artisanale 35 est ainsi envisagée sur le secteur Boissière enrez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>de</strong> logements, <strong>de</strong>s hôtels industriels à haute performance énergétique et mutualisant lesservices 36 sont envisagés le long du tram ouest par exemple.Les immeubles collectifs 37 intègrent <strong>de</strong>s commerces en rez-<strong>de</strong>-chaussée, <strong>de</strong>s équipements petiteenfance ou une mairie annexe par exemple, dans une enveloppe bâtie innovante (Fiches IAU <strong>de</strong> 114 et 198logements à l'hectare). Quelques maisons <strong>de</strong> villes en ban<strong>de</strong> 38 complètent les passages existants ouaccueillent <strong>de</strong>s logements adaptés (population spécifiques ou intergénérationnel).Cette intensification urbaine s’accompagne d’un aménagement durable pour :- accroître le maillage du territoire pour une meilleure accessibilité au tramway et une amélioration <strong>de</strong>la <strong>de</strong>sserte locale (piétons, vélos, voiture) et permettre, par conséquence, la construction <strong>de</strong>s parcelles enprofon<strong>de</strong>ur en connexion avec le territoire.- aménager l’espace public pour accueillir l’activité économique et sociale et éviter le flou actuel entrefoncier privé et usage public.- intensifier tout en préservant <strong>de</strong>s espaces ouverts et l’usage <strong>de</strong>s terres en ville avec la valorisation<strong>de</strong>s jardins publics ou partagés, <strong>de</strong>s jardins familiaux et sur le quartier <strong>de</strong>s MAP, <strong>de</strong>s terres agricoles. Avecl’aménagement <strong>de</strong> nouveaux espaces publics : A. Briand, place <strong>de</strong>vant Mozinor- préserver un emboîtement <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntités, <strong>de</strong> la ville centre au maintien <strong>de</strong>s secteurs pavillonnaires.- promouvoir la mixité fonctionnelle à l’échelle <strong>de</strong> la ville : maintien d’emprises dédiées à l’activité.- proposer <strong>de</strong>s équipements intégrés : encourager la mixité fonctionnelle et augmenter l’intensité.DOCUMENT DE TRAVAIL28 SDRIF, 3.1 p. 149, « s’attacher aussi aux sites assurant <strong>de</strong>s fonctions métropolitaines au sein <strong>de</strong> l’agglomérationcentrale : secteurs à fort potentiel foncier ou <strong>de</strong> mutabilité, […], trame verte et ceinture verte »29 SDRIF, 3.1, p. 155, « Cette valorisation <strong>de</strong> la trame verte d’agglomération répond à une forte attente sociale et estune <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> la réussite <strong>de</strong> l’objectif d’une ville plus compacte et plus <strong>de</strong>nse. »30 Annexe A28, hypothèses <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité rési<strong>de</strong>ntielle Tram Ouest31 Annexe A27, hypothèses <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité rési<strong>de</strong>ntielle Théophile Sueur32 Annexe A26, hypothèses <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité rési<strong>de</strong>ntielle Boissière (Sedif)33 Annexe A25, hypothèses <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité rési<strong>de</strong>ntielle MAP34 Annexe A30, référence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité NQU/PLU : ville mixte (fiche IAU)35 Annexe A49, typologie activités en rez-<strong>de</strong>-chaussée en zone mixte36 Annexe A50, typologie activités sous forme d’hôtels d’activités37 Annexe A31, référence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité NQU/PLU : ville pavillonnaire (fiche IAU)38 Annexe A29, référence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité NQU/PLU : ville centre (fiche IAU)Appel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 10


11Favoriser l’évolution <strong>de</strong> l’existant grâce aux outils règlementaires et fonciersLes <strong>de</strong>nsités <strong>de</strong> la construction neuve sont articulées avec l'évolution <strong>de</strong> l'existant par les futuresrègles du PLU 39 en application début 2011, en accord avec le jeu <strong>de</strong>s intensités urbaines et qui préconisentl'évolution du bâti existant en terme d'enveloppe, <strong>de</strong> connexion urbaine, <strong>de</strong> programmes associés etd'objectifs environnementaux 40 , vers une réduction énergétique facteur 10, comme le montre la simulationd’évolution d’un site d’habitat social, étudiée à titre d’exemple 41 . Un processus d'évolution similaire estproposé pour les activités auxquels s'ajoutent le recyclage et la mutualisation <strong>de</strong>s services et <strong>de</strong>s espaces 42 .Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’outil-PLU, un panel d’outils ad-hoc ou locaux peuvent être mobilisés pour favoriserl’évolution du bâti existant dans le sens du durable : agence locale <strong>de</strong> l’énergie (MVE 43 ), maison du projet,maison <strong>de</strong> l’habitat (structures à l’étu<strong>de</strong>), ou encore <strong>de</strong>s partenariats avec <strong>de</strong>s organisations d’ampleurnationale, tels l’ADEME.Un «PLU durable» permet d’établir une règle commune entre secteurs dits «opérationnels» et secteurs diffus :- qui donne sa place à la réhabilitation, la reconversion, l’extension <strong>de</strong> l’existant pour une meilleure utilisation- qui construit <strong>de</strong> nouveaux programmes s’insérant dans la ville existante.Le PLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> est résolument celui d’une ville en évolution avec l’ambition <strong>de</strong> débloquer <strong>de</strong>spotentiels d’aménagement tout en construisant <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntités territoriales 44 .Les potentialités <strong>de</strong> constructibilité du POS actuellement en vigueur ont été peu utilisées dans leHaut-<strong>Montreuil</strong> (hauteurs et emprises au sol moyennes ou faibles). Avec l’arrivée <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> transporttramway et métro ligne 11 et les nouvelles dynamiques urbaines, les règles morphologiques du PLU portentune mutation réelle du territoire.Le zonage du PLU en cours d’élaboration 45Sur les zones urbaines, l’indice « t » s’applique sur les secteurs situés à proximité <strong>de</strong>s points d'accès auxtransports collectifs (les stations <strong>de</strong> tramway T1 et <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> métro M9 et M11, actuelles et projetés). Lesrègles <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité (hauteurs) et <strong>de</strong> stationnement sont adaptées à la <strong>de</strong>sserte par les transports collectifs.L’indice « p » correspondant aux secteurs <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong>s nouveaux quartiers urbains, où les aires <strong>de</strong>stationnement seront mutualisées entre les différentes obligations. Cette obligation sera imposée auxconstructeurs lors <strong>de</strong> la phase opérationnelle. Certains grands axes sont i<strong>de</strong>ntifiés et sont adaptés à recevoir<strong>de</strong>s hauteurs plus élevées. Dans le NQU, le stationnement à la parcelle ne sera pas imposé.Une zone agricole vise à préserver les activités agriculturelles <strong>de</strong>s murs à pêches (20 hectares) et unezone d’accompagnement UA est dédiée au développement <strong>de</strong>s activités et équipements en lien avec lesactivités agriculturelles, pour permettre les implantations <strong>de</strong> hauteurs contrôlée mais impossibles en zone A.La ville centre, UC, est une ville <strong>de</strong> centralité commerçante, superposant les programmes liés à l’emploi et àl’habitat , édifiant la ville dans saverticalité et dans sa complexité. Lahauteur moyenne est <strong>de</strong> 18 mètres,avec la bonification liée auxtransports en commun, 21 mètresavec <strong>de</strong>s commerces à rez-<strong>de</strong>chaussée,et 24 mètres avec lamixité fonctionnelle, habitat etactivités sur la même parcelle. Laville centre UC se localise auxabords du tramway sur la séquence ex-A186 et Campus –Théophile Sueur. Le quartier Boissière-Rosnybénéficiera d’un secteur spécifique UCn, avec <strong>de</strong>s prospects plus larges (en cours <strong>de</strong> simulationactuellement par un bureau d’étu<strong>de</strong> thermique) pour favoriser au maximum l’ensoleillement naturel, imposant<strong>de</strong>s constructions en limite séparative, améliorant donc la performance énergétique <strong>de</strong>s nouvellesconstructions et la compacité.DOCUMENT DE TRAVAIL39 SDRIF, 3.1, p. 153 « [l’effort <strong>de</strong> construction régional <strong>de</strong> logements] passe par l’évolution <strong>de</strong> réglementations dansles documents d’urbanisme locaux, pour permettre la mobilisation du foncier et son utilisation optimale en terme <strong>de</strong><strong>de</strong>nsité et <strong>de</strong> mixité »40 Annexe A53, dispositifs du PLU pour une architecture innovante et économe en énergie41 Annexe A32, simulation <strong>de</strong> l’intégration et <strong>de</strong> la requalification <strong>de</strong>s grands ensembles42 Annexe A33, principes <strong>de</strong> valorisation énergétique <strong>de</strong> l’existant43 Agence Locale <strong>de</strong> l'Energie <strong>de</strong>s villes <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, Vincennes, Bagnolet et Bondy, voir http://www.agence-mve.org/44 Annexe A36, carte <strong>de</strong>s différences <strong>de</strong> hauteurs entre le POS et le PLU45 Annexe A34, projet <strong>de</strong> zonage du PLUAppel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 11


12La ville mixte, en secteur UM, constitue le fonds commun du territoire avec une hauteur moyenne à 15mètres (18 mètres en indice « t »), permettant un assemblage entre habitat, activités et commerces.La ville à dominante rési<strong>de</strong>ntielle, UH, qui privilégie, l’habitation en pavillonnaire/intermédiaire (UH) avecune hauteur à 12 mètres, 15 mètres en indice « t » et UHa, couvrant <strong>de</strong>s secteurs majoritairementpavillonnaires à préserver, avec <strong>de</strong>s hauteurs <strong>de</strong> 10 mètres (12 mètres avec l’indice « t »). La continuité <strong>de</strong>sjardins constitue <strong>de</strong>s «corridors écologiques» <strong>de</strong> fait. Les tissus urbains pavillonnaires à préserver sontlocalisés dans les murs à pêches (pavillons le long <strong>de</strong>s impasse Dufour et rue <strong>de</strong> la Nouvelle France) etquartier Nungesser, en limite du Parc Montreau.Les secteurs à vocation d'activités, UX, pour les secteurs dédiés aux activités : maintien <strong>de</strong>s PME rue <strong>de</strong>Rosny notamment.Les prospects proposés privilégieront une architecture bioclimatique, permettant <strong>de</strong> préserver un bonensoleillement <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s, favorisant l’adossement pour réduire les déperditions thermiques et l’installation<strong>de</strong> panneaux solaires en toiture.Le coefficient <strong>de</strong> biotope : est appliqué pour permettre <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s surfaces végétalisées, sur dalle ou entoiture, avec bonification <strong>de</strong> l’emprise au sol <strong>de</strong> 10%, si plus d’espace végétalisé sur le terrain ou laconstruction.L’assouplissement <strong>de</strong>s règles d’alignement permet une architecture plus diversifiée et <strong>de</strong>s jeuxvolumétriques.Le calendrier prévisionnel <strong>de</strong> l’adoption du PLU est le suivant :- février 2010 : arrêt du projet <strong>de</strong> PLU- mars-mai 2010 : avis <strong>de</strong>s PPA- juin 2010 : enquête publique- juillet-août 2010 : rapport du commissaire enquêteur- septembre-octobre 2010 : modifications- novembre 2010 : approbation- début 2011 : PLU applicableLa stratégie foncière, outil d’accompagnement <strong>de</strong> la transformation urbaineAfin <strong>de</strong> contribuer à l’aménagement <strong>de</strong> secteurs <strong>de</strong> projet, la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> a sollicité l’EPFIF pourla réalisation <strong>de</strong> portage foncier. Une convention est en cours <strong>de</strong> rédaction et <strong>de</strong>vrait être finalisée au premiertrimestre 2010. Ce projet couvre une partie du territoire <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> par <strong>de</strong>s périmètres <strong>de</strong> veille « simple »ou dynamique et par <strong>de</strong>s sites d’impulsion. Le périmètre du projet NQU ferait l’objet d’un portage foncier enveille dynamique avec ponctuellement <strong>de</strong>s sites d’impulsion sur les secteurs stratégiques. Il doit remplir ledouble objectif <strong>de</strong> maitrise du foncier stratégique, notamment aux abords <strong>de</strong>s centralités, et <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong>scoûts du foncier.Dans les périmètres <strong>de</strong> veille dynamique, les acquisitions se feront au gré <strong>de</strong>s DIA d'une manière plusdynamique, voire systématique et permettraient <strong>de</strong> créer ainsi <strong>de</strong>s références <strong>de</strong> prix pour les domaines.D'une manière générale, dans les périmètres <strong>de</strong> veille, la durée <strong>de</strong> portage est <strong>de</strong> 24 mois maximumrenouvelé 1 fois sous certaines conditions ( ZAC, remembrement).Dans les périmètres <strong>de</strong> sites d’impulsion, l’ensemble <strong>de</strong>s outils seront mis en place pour répondre àl’objectif <strong>de</strong> maîtrise totale du site.Au vu <strong>de</strong> l'avancée <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s en secteur <strong>de</strong> projet, la convention <strong>de</strong> portage foncier entre la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong><strong>Montreuil</strong> et l’EPFIF fera l'objet d'un avenant d'ici un an afin <strong>de</strong> prendre en considération <strong>de</strong>s avancées duprojet <strong>de</strong> NQU.DOCUMENT DE TRAVAILPar ailleurs, dans le but <strong>de</strong> stabiliser le prix du foncier, le PLU en cours <strong>de</strong> finalisation intègre unpérimètre <strong>de</strong> constructibilité limitée sur les îlots du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> qu’il n’est pas envisagé <strong>de</strong>développer dès la première phase du projet. Ce périmètre permet <strong>de</strong> geler les mutations trop spontanée dudiffus, qui le figeraient ou lui donnerait <strong>de</strong> la valeur rendant sa maîtrise honéreuse.Appel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 12


133. Une transformation pour et par ses habitants«Principales marges <strong>de</strong> progression i<strong>de</strong>ntifiéesPréciser les formes <strong>de</strong> mixité par le logement courant et dans le diffus (couches moyennes,supérieures, populaires), intergénérationnel, jeunes, etc. Quels lieux <strong>de</strong> mélange <strong>de</strong>s populations,<strong>de</strong> sociabilité du quartier ? Comment les populations variées peuvent-elles s’intégrer, se mêler ? »Quelle répartition du logement social (proportion, localisations, temporalités ? Quelles typologiesadaptées aux diverses populations ? Quelle place pour le logement familial et quelles typologiespour le logement adapté à diverses populations (foyers, tsiganes, étudiants, personnes âgées) ?Comment fonctionneront les centralités ? Quelle intensité urbaine pour assurer les mélanges entrecouches sociales et l’attractivité vers les communes voisines ? Quelle est l’importance du point <strong>de</strong>vue <strong>de</strong> l’usager et <strong>de</strong> la vie urbaine en commun dans la conception <strong>de</strong>s espaces publics ?Si le constat à l’échelle régionale est celui d’un progrès vers le rattrapage <strong>de</strong>s contrastes sociaux etéconomiques entre Paris et la première couronne 46 , le territoire du Haut-<strong>Montreuil</strong> reste encore à l’écart d’uncertain nombre <strong>de</strong> services urbains. De plus, les projets <strong>de</strong> transports lourds seront réalisés à horizon 2015,alors que le projet sera déjà entamé, ce qui implique <strong>de</strong> penser un plan <strong>de</strong> mobilité transitionnelle etd’apporter dans les premières phases du projet les équipements et services qui manquent aujourd’hui auxhabitants <strong>de</strong> ce territoire.Faire cohabiter les habitants au travers <strong>de</strong> la transformation du quartierL’objectif <strong>de</strong> la municipalité est <strong>de</strong> réduire la fracture urbaine en apportant grâce au projet urbain lesservices <strong>de</strong> proximité et équipements attractifs manquants. Le SDRIF souligne en effet le caractère cumulatif<strong>de</strong>s inégalités 47 , avec la constitution <strong>de</strong> poches <strong>de</strong> pauvreté, le blocage <strong>de</strong>s parcours rési<strong>de</strong>ntiels et lastagnation <strong>de</strong> l’offre en équipements et services. Le projet prend en compte cette difficulté en introduisant unepart d’équipements importante dans la programmation du projet, supérieure à celle prévue dans <strong>de</strong>s zonesdéjà parfaitement <strong>de</strong>sservies. Cette démarche produit <strong>de</strong>s opérations avec une proportion <strong>de</strong> logementslégèrement moindre que dans d’autres quartiers <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, sans pour autant handicaper un bilan global <strong>de</strong>production <strong>de</strong> logements estimé à 3 000 logements minimum sur le long terme.Très attachés à l’histoire populaire et ouvrière <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, les élus souhaitent que la proportion <strong>de</strong>logements sociaux soit maintenue dans la ville, avec une meilleure répartition entre tous les quartiers poureffacer les déséquilibres générés par la construction dans les années 70 d’un grand nombre <strong>de</strong> cités d’habitatsocial sur le plateau. Cette démarche a conduit la municipalité à introduire une part <strong>de</strong> logements sociaux plusimportante dans les projets <strong>de</strong> construction du Bas-<strong>Montreuil</strong> en cours et dans le quartier <strong>de</strong> la mairie(anciennement dénommé cœur <strong>de</strong> ville).Dans le Haut-<strong>Montreuil</strong>, l’apport en logements nouveaux ne se fait pas au détriment <strong>de</strong>s populationsen place : le projet doit au contraire fournir <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> logement plus décentes à une population quisubit <strong>de</strong> plein fouet les effets <strong>de</strong> la crise économique. On constate à <strong>Montreuil</strong> une explosion <strong>de</strong> lacohabitation dans les logements sociaux et dans le social « <strong>de</strong> fait » au sein du parc privé 48 . La <strong>Ville</strong> utiliseratous les outils disponibles pour limiter les prix <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong>s logements neufs et permettre à toutes les couchessociales d’y accé<strong>de</strong>r. Les bénéficiaires <strong>de</strong>s logements nouveaux seront entre autres <strong>de</strong>s personnes habitantdéjà le quartier mais en recherche d’un logement mieux adapté à leurs besoins. Cette démarche doitpermettre <strong>de</strong> répondre aux questionnements sur la sociabilité au sein du quartier en évolution et favoriser unegran<strong>de</strong> mixité <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts.La proximité <strong>de</strong>s différentes fonctions urbaines (mixité fonctionnelle) et la mutualisation <strong>de</strong>s espacesgénèrent également une mixité par les rencontres. Les services et équipements nouveaux (petite enfance parexemple) répondront à un besoin commun et seront donc fréquentés par un large panel d’habitants, évitant lecloisonnement <strong>de</strong>s différentes populations. Cette démarche est aussi une <strong>de</strong>s facettes <strong>de</strong> la compacité àl’échelle du quartier et participe au pilier social du développement durable.Le projet propose un travail approfondi sur les liens inter-quartiers et accor<strong>de</strong> une place touteparticulière aux perméabilités entre <strong>de</strong>s tissus urbains hétérogènes : pavillonnaires, cités d’habitat social,logements intermédiaires dans le diffus. Cette approche urbaine doit permettre <strong>de</strong> resserrer les liens sociauxentre les populations actuelles et avec les habitants <strong>de</strong>s futurs logements. Le renforcement <strong>de</strong> centralités <strong>de</strong>DOCUMENT DE TRAVAIL46 SDRIF, 3.1, p. 149, « les contrastes sociaux, urbains et économiques s’estompent entre Paris et d’autres centralitésau-<strong>de</strong>là du périphérique »47 SDRIF, 1.1, p. 31, « Une <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong>s inégalités est leur caractère cumulatif. […] Sans une interventionforte <strong>de</strong>s pouvoirs publics, la tendance est à l’accroissement <strong>de</strong>s écarts, puisque les communes dont le parc social estimportant sont en général celles qui construisent le plus <strong>de</strong> logements sociaux. »48 Observation constatée notamment au travers <strong>de</strong>s inscriptions scolaire, avec une augmentation du nombre d’enfantsdéclarés comme « hébergés » dans les écoles <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>Appel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 13


14quartier ou la création <strong>de</strong> lieux <strong>de</strong> vie mieux i<strong>de</strong>ntifiés et appropriés sont aussi <strong>de</strong>s outils en ce sens. Le projetprend le contre-pied du cliché <strong>de</strong> la « boboïsation » <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, en accordant une place particulière auxinitiatives locales, aux projets d’habitat autogérés et à l’habitat social en mixité dans tout le projet, ainsi quel’exige le projet <strong>de</strong> Plan Local d’Urbanisme 49 . La co-élaboration et l’animation d’événements pour impliquer leshabitants dans le projet seront aussi l’occasion <strong>de</strong> réunir différentes catégories <strong>de</strong> population. Des outilsinnovants doivent permettre ce mélange et éviter que ne soit écouté qu’un petit nombre d’habitants qui sedéplace lors <strong>de</strong>s réunions publiques et ne sont pas représentatifs <strong>de</strong> la population. Il importe <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>svecteurs qui permettent <strong>de</strong> faire venir le projet jusqu’à ceux qui n’y viennent pas habituellement, c’est dans cesens que la <strong>Ville</strong> recherche les moyens <strong>de</strong> « créer l’événement » autour du projet et <strong>de</strong> faire le lien entre leprojet et toutes les concertations thématiques menées par la commune (plan <strong>de</strong> circulation, agenda 21).Par ailleurs la conception du quartier a refusé toute idée <strong>de</strong> table rase, en promouvant une approchequi valorise l’initiative habitante et révèle les potentiels <strong>de</strong> l’existant. Malgré toutes ses difficultés <strong>de</strong>déplacements, <strong>de</strong> manque <strong>de</strong> services et commerces et <strong>de</strong> concentration <strong>de</strong> la pauvreté, le territoirecomporte en effet <strong>de</strong> grands atouts. Parmi eux, l’implication <strong>de</strong>s habitants sur le territoire, la présence <strong>de</strong>grands espaces naturels à mettre en valeur, parcs urbains et murs à pêches ou l’existence <strong>de</strong> lieux <strong>de</strong>sociabilité informels.Les dispositifs <strong>de</strong> gestion sont mis au cœur <strong>de</strong> la conception urbaine du quartier. Ceci doit permettred’envisager dès l’amont la mixité et la cohabitation <strong>de</strong>s usages. C’est un <strong>de</strong>s sujets qui pourra faire l’objetd’une co-élaboration plus approfondie avec les habitants et pourrait bénéficier d’un accompagnement <strong>de</strong> laRégion pour s’enrichir <strong>de</strong> son expertise ou <strong>de</strong> contacts avec d’autres équipes-projets ayant entamé ce type <strong>de</strong>démarche.Confirmer la mixité sociale du territoire à travers le projetLa politique <strong>de</strong> la municipalité vise à maintenir le taux <strong>de</strong> logements sociaux sur la ville, soit 35% enmoyenne, tout en renforçant la mixité à l’échelle <strong>de</strong>s quartiers et <strong>de</strong>s macro-îlots 50 . Au sein du projetl’approche est donc différentielle selon les zones. Celles où les logements sociaux sont majoritaires doiventaccueillir prioritairement du logement privé et inversement 51 .La variété <strong>de</strong>s opérateurs et <strong>de</strong>s formes urbaines est également un outil <strong>de</strong> mixité. Si une intensitédoit être assurée pour répondre aux besoins en logements, ils <strong>de</strong>vront permettre <strong>de</strong>s statuts différenciés pourles logements. La place laissée à tous types d’intervenants sur le projet (dont projets autogérés, petitspromoteurs par exemple) prémunit contre une uniformité qui limiterait la clientèle <strong>de</strong>s nouveaux logements àune population uniforme. Des tailles <strong>de</strong> logements variées sont aussi l’assurance d’un mélange à l’échelle dubâtiment, entre familles, foyer composés d’une seule personne, personnes âgées, étudiants, etc. Desprécisions sur la mise en œuvre <strong>de</strong> ce volet pourront être apportées lors <strong>de</strong>s prochaines phases <strong>de</strong> traductionopérationnelle du projet. <strong>Montreuil</strong> est déjà pionnière dans les démarches <strong>de</strong> conception d’un habitat solidaireet co-produit, qui génère une dynamique collective. La <strong>Ville</strong> a récemment accueilli un forum <strong>de</strong> l’écohabitatgroupé 52 et le projet NQU capitalisera les expériences existantes (Couleur d’Orange <strong>de</strong>puis 1986 53 , Maison<strong>de</strong>s Babayagas, maison <strong>de</strong> retraite autogérée en cours <strong>de</strong> réalisation 54 , ou encore Le Luat, une expérience <strong>de</strong>logement social participatif <strong>de</strong> l’OPHM) pour mettre en synergie les acteurs et accueillir <strong>de</strong> nouveaux projets.La maîtrise du coût du foncier est un paramètre-clé du mélange <strong>de</strong> population et doit s’appuyer surtous les outils disponibles. Une convention avec l’EPFIF sera signée début 2010 par la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>.L’établissement dans le Plan Local d’Urbanisme d’un périmètre <strong>de</strong> constructibilité limitée est égalementaujourd’hui en cours <strong>de</strong> définition. Il permet d’encadrer l’évolution <strong>de</strong>s prix tant que les équipements ne sontpas réalisés, d’assurer un financement <strong>de</strong> ces équipements qui sont indispensables pour accompagner lesprojets <strong>de</strong> logements et <strong>de</strong> maîtriser le rythme <strong>de</strong> réalisation du projet.L’intégration d’une zone <strong>de</strong> réflexion suffisamment large dans le projet permet d’envisager la mutationprogressive du diffus, et évite l’effet <strong>de</strong> « mise à part » <strong>de</strong> l’écoquartier, qui le couperait <strong>de</strong>s tissus existants.Ce choix est une garantie qui vise à limiter tout différentiel social fort, générateur <strong>de</strong> déséquilibres. Cetteapproche permet aussi d’envisager sur un périmètre suffisamment large une amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>sespaces publics, lieux <strong>de</strong> rencontre et <strong>de</strong> sociabilité. Ceux-ci sont à travailler en priorité dans la co-élaborationdu projet, en mettant en valeur l’expertise d’usage <strong>de</strong>s habitants. Il ne s’agit pas d’imposer <strong>de</strong>s solutionstoutes-faites pour un sujet central à la vie <strong>de</strong> proximité. D’autres écoquartiers ont par exemple décalé lafinalisation <strong>de</strong> certains espaces publics pour qu’ils arrivent 6 mois après l’installation <strong>de</strong>s premiers habitants etDOCUMENT DE TRAVAIL49 Annexe A39, obligation <strong>de</strong> produire un minimum <strong>de</strong> 25% <strong>de</strong> logements locatifs sociaux pour les opérations <strong>de</strong> plus<strong>de</strong> 2500m² <strong>de</strong> logements, avec une exonération pour les îlots <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100 logements sociaux contigus50 La <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> a déterminé ses orientations en matière d’habitat au cours d’un bureau municipal mais nedispose pas <strong>de</strong> Programme Local <strong>de</strong> l’Habitat. Depuis 2004, ceux-ci <strong>de</strong>vant être élaborés par un EPCI, la communautéd’agglomération Est Ensemble pourra déci<strong>de</strong>r d’en élaborer un.51 Annexe A38, carte <strong>de</strong> localisation <strong>de</strong>s parcelles <strong>de</strong> logements sociaux52 AnnexeA40, présentation du forum <strong>de</strong> l’écohabitat groupé organisé le 15 novembre 2009, à <strong>Montreuil</strong>53 Annexe A43, fiche-expérience habitat groupé Couleur d’Orange, <strong>Montreuil</strong>, <strong>de</strong>puis 198654 Présentation du projet sur : http://www.lamaison<strong>de</strong>sbabayagas.fr/ou http://www.montreuil.fr/1-8978-Detail-<strong>de</strong>-l-association.php?recherche=&selectquartier=&listtheme=18&Affiche=154Appel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 14


15que leur conception puisse être co-élaborée et répondre aux besoins ou carences effectivement constatésdans les premiers mois.Enfin, il parait essentiel <strong>de</strong> préciser que l’habitat social existant n’est pas oublié et que sonamélioration est bien au cœur du projet. Les cités sont <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> projet, pour une transformation qui ailledans le sens d’une meilleure qualité <strong>de</strong> vie et d’une meilleure cohabitation entre tous leurs usagers ethabitants. Il serait en effet contre-productif <strong>de</strong> construire un écoquartier innovant et ambitieux en laissant enl’état <strong>de</strong>s cités qui ont plus que tout besoin d’un meilleur fonctionnement et d’une meilleure intégration à laville. La démarche <strong>de</strong> réhabilitation doit être menée en collaboration avec les bailleurs, dont certains prévoientdéjà <strong>de</strong>s réaménagements, qui peuvent rapi<strong>de</strong>ment être mis en cohérence avec le projet et même s’intégrercontribuer à ses premières phases.Plusieurs remarques sur le premier dossier ont porté sur la proportion <strong>de</strong> logements adaptés au seindu logement social. Le dossier initial exigeait une quantification précise du nombre et du type <strong>de</strong> logements.Cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> constituait pour <strong>Montreuil</strong> un exercice enrichissant pour définir les potentiels du territoire, maisles chiffres globaux avancés doivent rester <strong>de</strong>s hypothèses, qui se confirmeront au fur et à mesure dupassage du projet en phase opérationnelle. Le calcul du nombre <strong>de</strong> logements spécifiques a été augmentépar l’intégration aux logements spécifiques <strong>de</strong> populations qui pouvaient <strong>de</strong> fait s’intégrer au logement socialclassique, par exemple <strong>de</strong>s groupes roms. L’analyse <strong>de</strong>s besoins doit aussi conduire à trouver <strong>de</strong>s réponsesdans le diffus et non seulement dans le périmètre du projet. Le nombre logements spécifiques a donc étéprobablement surestimé et la <strong>Ville</strong> souhaite maintenir un poids prépondérant du nombre <strong>de</strong> logementssociaux <strong>de</strong> type familial dans le parc social.Le projet porte également une attention particulière à l’appropriation <strong>de</strong>s nouvelles constructions parles habitants. La réduction <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> finition <strong>de</strong>s logements, livrés avec moins <strong>de</strong> cloisons par exemplecomme cela s’est fait dans d’autres projets, peut permettre <strong>de</strong> diminuer les prix <strong>de</strong> vente au m² et permettre àchacun d’adapter le logement à ses besoins et leurs évolutions. L’aménagement <strong>de</strong> certains espacescommuns peut aussi être laissé à l’initiative <strong>de</strong>s nouveaux arrivants. Ce type <strong>de</strong> démarche permet <strong>de</strong> faireune économie tout en améliorant l’implication <strong>de</strong>s habitants dans l’aménagement et l’entretien <strong>de</strong> leurs lieux<strong>de</strong> vie.Intégrer les outils <strong>de</strong> la participation citoyenne au processus-projetLe mo<strong>de</strong> d’élaboration est également dans ce projet un outil pour favoriser l’appropriation par leshabitants et la sociabilité au sein du quartier. Un travail en amont, à partir d’aujourd’hui et tout au long duprojet permet <strong>de</strong> s’assurer que le projet répond aux besoins exprimés et est accepté par la population. Cettedémarche est au cœur du processus <strong>de</strong> production d’un quartier durable, avec un fort parti pris en faveur dutravail avec les habitants.Cette démarche a été complétée par <strong>de</strong> nouvelles hypothèses, notamment sur le calendrier et lesoutils. D’ores et déjà, la <strong>Ville</strong> a réuni <strong>de</strong>s acteurs associatifs déjà engagés dans <strong>de</strong>s échanges concernant leHaut-<strong>Montreuil</strong> (usagers <strong>de</strong>s transports, conseils <strong>de</strong> quartiers, associations <strong>de</strong>s murs à pêches, etc.). Cepremier échange, organisé fin novembre 2009, a permis d’évoquer les premières propositions <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s etoutils <strong>de</strong> concertations. Ces outils sont : <strong>de</strong>s documents-supports à la co-élaboration (charte du projet, plangui<strong>de</strong>55 ), <strong>de</strong>s lieux fixes ou mobiles d’échanges (maison du projet, dispositif mobile) et <strong>de</strong>s événements. Lafête organisée fin septembre sur l’autoroute A186 (intitulée « La voie(x) est libre » 56 ) est le type d’événementsfavorable à une réappropriation par les habitants, qui permet <strong>de</strong> toucher un public plus large que leshabituelles réunions publiques. La <strong>Ville</strong> souhaite en effet explorer <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> co-élaboration innovanteset disposer <strong>de</strong> moyens d’échange efficaces avec les habitants. Des outils variés évitent que l’attention soitfocalisée sur une catégorie unique d’habitants, habituée <strong>de</strong>s réunions <strong>de</strong> concertation <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>.La première opération sur le secteur Boissière en limite <strong>de</strong> Rosny sera le pilote pour mettre en place<strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> co-élaboration pérennes, qui doivent perdurer tout le temps du projet et non se limiter auxtemps <strong>de</strong> concertation réglementaire. La collaboration avec les communes voisines 57 sera égalementessentielle dans la concertation afin que tous les riverains soient impliqués <strong>de</strong> part et d’autre <strong>de</strong>s limitesadministratives. La concrétisation <strong>de</strong> cette ambition forte <strong>de</strong> la ville pourra bénéficier d’un apport régional.Celui-ci permettra d’y apporter les moyens nécessaires, par exemple la collaboration avec <strong>de</strong>s prestataires,ou avec <strong>de</strong>s groupes d’étudiants et doctorant(s) spécialistes du sujet (à l’étu<strong>de</strong>). Un soutien méthodologiqueet un échange d’expérience avec les autres porteurs <strong>de</strong> projets NQU seront également profitables.DOCUMENT DE TRAVAIL55 Annexe A23, proposition <strong>de</strong> plan-gui<strong>de</strong>56 Informations sur cet événement : http://www.montreuil.fr/1-8851-Detail-d-un-article-<strong>de</strong>-l-espace-Bienvenue-a-<strong>Montreuil</strong>.php?IdArticle=3323&Affiche57 Se référer à la partie 1 du présent dossierAppel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 15


164. Une évolution économiquement soutenablePrincipales«marges <strong>de</strong> progression i<strong>de</strong>ntifiéesInsérer la réflexion économique dans une logique plus territoriale et pas seulement locale, affiner laréflexion sur les marchés. Se situer dans une offre territoriale concernant l’accueil <strong>de</strong>s PME, le rôle<strong>de</strong> Mozinor. Travailler avec les autres écofilières à l’Est <strong>de</strong> Paris. »Le projet économique du quartier <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> vise à reconstituer une offre immobilière pour lesPetites et Moyennes Entreprises (PME), les Très Petites Entreprises (TPE) et les artisans et à encouragerune meilleure visibilité <strong>de</strong>s activités et filières existantes. Cette démarche implique <strong>de</strong> valoriser <strong>de</strong>s structureset <strong>de</strong>s locaux souples et adaptables, pour compenser une offre aujourd’hui rigi<strong>de</strong>, dispersée et isolée dans letissu urbain constitué. Le projet doit prendre en compte les contraintes particulières du quartier : déniveléimportant, faiblesse <strong>de</strong>s centralités existantes et du niveau <strong>de</strong> service aux entreprises, arrivée <strong>de</strong> transportsen commun uniquement en roca<strong>de</strong>. C’est par une adéquation très fine avec les besoins constatés <strong>de</strong>sentrepreneurs et une mise en valeur <strong>de</strong>s atouts spécifiques du projet durable que cette ambition pourra êtreréalisée.Développer la stratégie économique dans une logique territorialeL’économie du projet a été retravaillée pour mieux s’intégrer dans une logique métropolitaine, qui tientcompte <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> relocalisation et <strong>de</strong> mouvements d’activités, entre Paris, la premièrecouronne et les territoires plus éloignés. La proximité avec les autoroutes, couplée avec <strong>de</strong>s transports encommun efficaces en roca<strong>de</strong>s constituent <strong>de</strong>s atouts indéniables <strong>de</strong> valorisation du territoire.La dynamique d’échange avec les partenaires potentiels du projet a été élargie, notamment versd’autres acteurs contribuant à la structuration économique du territoire. Ainsi <strong>de</strong>s contacts sont-ils en cours ouà établir avec l’Agence Départementale <strong>de</strong> Développement, la Chambre <strong>de</strong> Commerce et d’Industrie <strong>de</strong> Paris-Seine-Saint-Denis, la Chambre <strong>de</strong>s Métiers et <strong>de</strong> l’Artisanat, <strong>de</strong>s services économiques <strong>de</strong>s communesvoisines, <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> l’artisanat comme ceux <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> Pantin.Ces échanges permettent <strong>de</strong> placer le projet économique <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> dans une logique <strong>de</strong>complémentarité territoriale, cohérente avec la démarche intercommunale présentée dans la première partie<strong>de</strong> ce dossier. Ces complémentarités peuvent se traduire par exemple dans l’offre d’immobilier d’entreprise,par <strong>de</strong>s échanges renforcés avec les équipes-pilotes <strong>de</strong>s projets économiques ou mixtes existants. Il favoriseégalement la capitalisation <strong>de</strong>s expériences. Une logique commune peut ainsi voir le jour pour lesproblématiques pour lesquelles l’échelle locale n’est pas la plus pertinente. Cette démarche en cours a permisd’affiner l’approche économique du quartier et continuera à produire <strong>de</strong>s résultats dans les prochains mois.Le projet souhaite proposer un autre modèle <strong>de</strong> développement économique du territoire, grâce à unepolitique volontariste. Fondée sur le constat que la production <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong>s surfaces <strong>de</strong> bureaux géréespar un opérateur unique s’essouffle, la <strong>Ville</strong> propose <strong>de</strong> coller au plus près <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> favoriser <strong>de</strong>ssolutions souples, qui s’adapteront aux évolutions du contexte économique. Cette inflexion du projet prendmieux en compte la complexité du marché <strong>de</strong> l’immobilier d’entreprises, mais nécessite d’établir <strong>de</strong>spartenariats avec les investisseurs dès l’amont du projet. Les unités produites seront en effet <strong>de</strong> plus petitetaille et avec une logique économique plus complexe. Le modèle est beaucoup plus ancré localement, avec<strong>de</strong>s emplois non-délocalisables et plus <strong>de</strong> services aux entreprises et aux particuliers. Ceci correspondparfaitement au souhait <strong>de</strong> la municipalité <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> et encourage le maintien en petite couronne <strong>de</strong>sentreprises qui apportent le dynamisme dont a besoin le cœur d’agglomération, tout en trouvant <strong>de</strong> nouvellesformes <strong>de</strong> cohabitation entre habitat et activités 58 .Le projet <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> n’a ainsi pas vocation à accueillir <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong>s surfaces <strong>de</strong> bureaux, tellesque l’indiquaient les premières évaluations <strong>de</strong> programmes, réalisées à titre d’exercice pour le dossier initial.Cette réponse n’est pas adaptée au lieu et fait face à la concurrence d’autres quartiers, à l’Est, au Nord et àl’Ouest <strong>de</strong> Paris. De plus, il parait difficile pour <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong>s entreprises ou <strong>de</strong>s sièges sociaux <strong>de</strong>s’installer à proximité d’un transport en commun en roca<strong>de</strong>, alors que les employés et leurs représentantssyndicaux exigent la proximité d’une station <strong>de</strong> métro ou <strong>de</strong> RER qui mène rapi<strong>de</strong>ment aux gran<strong>de</strong>s gares etnœuds <strong>de</strong> transports en commun. Au contraire, les petites et moyennes entreprises, qui constituent l’essentieldu tissu économique <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, sont beaucoup plus susceptibles <strong>de</strong> s’y implanter.Fournir <strong>de</strong>s services efficaces aux entreprises est également un axe <strong>de</strong> développement du territoiredu Haut-<strong>Montreuil</strong>. Ceci passe par la constitution <strong>de</strong> centralités renforcées et par une amélioration dufonctionnement <strong>de</strong>s espaces économiques déjà formées (zones industrielles existantes, dont rue <strong>de</strong> Rosny).Une offre <strong>de</strong> services mutualisés doit être développée, en direction <strong>de</strong>s entreprises installées dans le diffus ouDOCUMENT DE TRAVAIL58 Une piste est en cours d’exploration pour accueillir d’éventuels prototypes architecturaux sur ce thème enpartenariat avec le concours Habiter-Travailler <strong>de</strong> la Cité <strong>de</strong> l’ArchitectureAppel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 16


17déjà regroupées, une optimisation <strong>de</strong>s circulations voitures et camions permettra une meilleure cohabitationavec les habitants. Ces services et le regroupement en hôtels d’activités renforcent la stabilité <strong>de</strong>s entreprisesen situation <strong>de</strong> crise économique. Ils favorisent également la mutation <strong>de</strong>s activités vers le développementdurable, par la transformation <strong>de</strong> l’enveloppe vers une meilleure efficacité énergétique. Le parcours immobilier<strong>de</strong>s entreprises doit aussi s’en trouver fluidifié. La <strong>Ville</strong> poursuit son action en ce sens avec la Bourse <strong>de</strong>sLocaux et la pépinière d’entreprises, outils qui pourront entrer en synergie avec le projet.Le projet propose <strong>de</strong> valoriser les atouts du territoire : la forte présence artisanale et l’implantation <strong>de</strong>PME/PMI <strong>de</strong> pointe (dont <strong>de</strong>sign, conception innovante), centres <strong>de</strong> formation initiale et continue qu’ils soientpublics ou privés. La mise en œuvre d’un quartier durable représente aussi une attractivité considérable, parl’image qu’il véhicule mais surtout par la qualité <strong>de</strong>s espaces publics, la préservation du patrimoine et <strong>de</strong>sespaces naturels, dans un environnement valorisé et avec <strong>de</strong>s locaux <strong>de</strong> haute qualité d’usage etenvironnementale (<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> plus en plus exprimée par les entreprises pour maîtriser leurs charges).L’attention au local conduit à accompagner l’évolution <strong>de</strong>s activités présentes sur le territoire, sansexagérer l’impact à court terme <strong>de</strong>s modifications structurelles comme la disparition <strong>de</strong> l’autoroute A186. Eneffet, les <strong>de</strong>rnières étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> trafic montrent qu’elle n’accueille pas le nombre <strong>de</strong> véhicules correspondant àune voirie <strong>de</strong> telle capacité. Le temps <strong>de</strong> parcours sera donc modifié sur l’avenue accueillant le tramway, sansque cela ne stoppe <strong>de</strong>s flux modérés. La très gran<strong>de</strong> proximité avec les autoroutes (A3, A86) <strong>de</strong>meure,notamment avec l’échangeur <strong>de</strong> Rosny. Dans cette zone charnière en gran<strong>de</strong> mutation dans les prochainesannées, la <strong>Ville</strong> favorisera dans la mesure du possible l’accueil <strong>de</strong>s entreprises les plus adaptées au tissulocal et créatrices <strong>de</strong> valeur ajoutée, quelle que soit leur taille, en limitant les entreprises <strong>de</strong> stockage pur enfaveur <strong>de</strong> celles réunissant stockage, activités <strong>de</strong> transformation ou production et siège social.Le projet s’est enrichi d’une meilleure connaissance <strong>de</strong>s besoins observés au niveau local etintercommunal. Ceux-ci concernent essentiellement <strong>de</strong>s locaux <strong>de</strong> petite taille (100-200 m²) pour <strong>de</strong>s artisans,<strong>de</strong>s PME, <strong>de</strong>s locaux en rez-<strong>de</strong>-chaussée sur rue… Ceci permet d’envisager d’enrichir et développer l’offredans le nouveau quartier pour les locaux <strong>de</strong> ce type, dans les premières phases du projet, en laissant unemarge d’évolution <strong>de</strong> la réponse, puisque le projet ne sera pas réalisé d’un seul tenant. La <strong>Ville</strong> peut donc seplacer comme un lieu d’accueil pour les PME, position qu’elle tient déjà <strong>de</strong> fait, au travers <strong>de</strong> l’installation <strong>de</strong>nombreuses petites entreprises, artisans et artistes, qui bénéficient <strong>de</strong>s locaux artisanaux qui constituentl’histoire urbaine <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>. Cette démarche permet <strong>de</strong> valoriser l’animation du territoire, un emploidiversifié et local qui limite dans la mesure du possible les besoins <strong>de</strong> déplacements.Enfin la <strong>Ville</strong> réaffirme sa volonté <strong>de</strong> tisser <strong>de</strong>s liens entre l’économie et la formation au sein duquartier, au travers <strong>de</strong> la constitution d’un pôle campus et multisports et en poursuivant les démarchesengagées, notamment pour l’installation à l’IUT <strong>de</strong> nouvelles formations dans le domaine <strong>de</strong> la qualitéénergétique par exemple. Ce projet campus permet <strong>de</strong> mutualiser les services, les échanges avec lesentreprises, les locaux <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> services universitaires et d’engager une dynamique.Affiner la programmation économique dans les opérations neuvesEn conséquence, la <strong>Ville</strong> a affiné la programmation économique au sein du projet.Ce travail a permis <strong>de</strong> confirmer la création <strong>de</strong> locaux artisanaux et donné lieu à <strong>de</strong>s hypothèses <strong>de</strong>typologies qui pourront servir <strong>de</strong> base au programme <strong>de</strong>s opérations d’urbanisme 59 . Ces locaux, situés enrez-<strong>de</strong>-chaussée, sont divisés en surface <strong>de</strong> 100 à 200 m² en moyenne. Ils correspon<strong>de</strong>nt aux besoins <strong>de</strong>sentreprises <strong>de</strong> services <strong>de</strong> proximité ou services à la personne, aux commerces et aux entreprises d’artisanat(dont plombier, électriciens par exemple) peu génératrices <strong>de</strong> nuisances sonores. Ils peuvent être intégrésdirectement en rez-<strong>de</strong>-chaussée d’opérations <strong>de</strong> logements pour réaliser la mixité à la parcelle évoquée dansle dossier initial. Les activités bruyantes (telles ébénisteries, entreprises d’art, menuiseries), très présentes à<strong>Montreuil</strong> font l’objet d’une démarche similaire, mais qui prévoit un écran phonique entre ces entreprises et leslogements. Il peut être constitué d’un étage intermédiaire <strong>de</strong> bureaux (liés ou non aux ateliers en rdc) ous’intégrer à <strong>de</strong>s hôtels d’activité.L’implantation <strong>de</strong> locaux tertiaire est pertinente dans les programmes neufs, sous formes d’unité <strong>de</strong>petite taille ou <strong>de</strong> taille moyenne, afin <strong>de</strong> contribuer à l’équilibre général du projet. Un certain nombred’entreprises <strong>de</strong> conception (paysagistes, architectes) très présentes à <strong>Montreuil</strong>, pourraient y trouver uneréponse à leurs besoins. Ces locaux peuvent aussi convenir à <strong>de</strong>s PME souhaitant rapprocher leurs centres<strong>de</strong> décision <strong>de</strong> leurs lieux <strong>de</strong> production, étant donné le grand nombre d’entrepôts et locaux artisanaux déjàprésents sur le territoire ou prévus dans le projet. Ce rapprochement a déjà été observé pour plusieursentreprises, notamment le créateur <strong>de</strong> vêtements Et Dieu Créa La Femme, qui a aménagé ses locaux <strong>de</strong>stock et transit <strong>de</strong>s collections pour y accueillir toutes les fonctions <strong>de</strong> gestion et conception <strong>de</strong> l’entreprise.Les hôtels d’entreprises prendront une place forte dans le projet, pour répondre à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>i<strong>de</strong>ntifiée. Ils s’intègreront à une logique intercommunale (sortie <strong>de</strong> pépinières, hôtels d’activités multi-thèmesou dédiés à une filière particulière). Une typologie a été travaillée 60 pour l’intégration <strong>de</strong> ces locaux dans lamixité urbaine et <strong>de</strong>s partenariats sont en cours d’exploration, notamment avec la Caisse <strong>de</strong>s Dépôts etDOCUMENT DE TRAVAIL59 Annexe A49, typologie d’activités sur une parcelle mixte (activités, TPE, artisans, commerces, services)60 Annexe A50, typologie <strong>de</strong>s hôtels d’activitésAppel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 17


18Consignations. Cette réponse est souple et parait adaptée au tissu montreuillois. Des investisseurs ont déjàlancé ce type <strong>de</strong> produits à <strong>Montreuil</strong>. L’idée pourrait être poussée encore plus loin avec <strong>de</strong>s espaces pourtravailleurs noma<strong>de</strong>s, proposition qui doit être étudiée plus en détails pour déterminer sa viabilité économique.Enfin, le projet vise à donner <strong>de</strong> la visibilité aux filières économiques présentes à <strong>Montreuil</strong>, au travers<strong>de</strong> l’immobilier produit dans le projet. Si <strong>de</strong> nombreuses entreprises existent déjà, dans le domaine <strong>de</strong> lacréation visuelle par exemple, elles manquent d’un lieu fédérateur, qui puisse générer <strong>de</strong>s échanges, unbouillonnement pour « faire filière ». Des lieux d’animation pourront donc être intégrés au projet. Ils ontvocation à tirer partie <strong>de</strong>s liens avec leurs homologues à l’Est <strong>de</strong> Paris (Cité artisanale <strong>de</strong> Pantin) notamment.<strong>Montreuil</strong> apparait comme un lieu charnière entre Paris, lieu <strong>de</strong> démonstration <strong>de</strong>s savoir-faire et <strong>de</strong>commercialisation, et <strong>de</strong>s banlieues plus éloignées où se sont établies certaines activités <strong>de</strong> production. La<strong>Ville</strong> peut accueillir <strong>de</strong>s structures intermédiaires, avec lieux <strong>de</strong> vente, <strong>de</strong> petite production, bureaux pour lesfonctions-supports d’organisation, conception, etc.Intégrer la logique <strong>de</strong> mutation <strong>de</strong>s locaux existantsL’état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s locaux d’activités à <strong>Montreuil</strong> montre qu’il existe peu <strong>de</strong> véritables « zonesindustrielles », seulement <strong>de</strong>s regroupements « <strong>de</strong> fait » et très peu <strong>de</strong> locaux où les entreprises peuventévoluer. Des Centres d’Activités <strong>de</strong> Pointe ont été créés à <strong>Montreuil</strong> dans les années 90, pour répondre à unralentissement <strong>de</strong> l’activité économique et au déclin <strong>de</strong>s activités dans la <strong>Ville</strong>. Des locaux segmentés etmodulables sont réalisés sur d’anciennes friches industrielles, en direction <strong>de</strong>s PME et PMI. L’état et lafonctionnalité <strong>de</strong> ces locaux sont aujourd’hui variables, mais les 35 sites existants, dont une dizaine sontsitués dans le Haut-<strong>Montreuil</strong>, peuvent muter pour accompagner l’évolution du tissu économique <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>.Ainsi, les gran<strong>de</strong>s emprises industrielles peuvent-elles être en partie conservées avec une logiqued’optimisation et d’intensification <strong>de</strong>s activités. Ces principes sont présentés en annexe 61 . Cette démarchepermet <strong>de</strong> renforcer les services aux entreprises, <strong>de</strong> conserver un tissu industriel tout en améliorant sonefficacité (gestion <strong>de</strong>s flux motorisés par exemple par la reconfiguration et mutualisation <strong>de</strong>s entrées/sorties<strong>de</strong> parcelles) et la cohabitation avec les riverains, actuels ou à venir. Dans un quartier durable, ces zonesindustrielles doivent aussi tendre vers une enveloppe plus efficace énergétiquement, évolution que la <strong>Ville</strong>encouragera, au travers <strong>de</strong> tout le panel d’outils existants (MVE, agence locale <strong>de</strong> l’énergie, ADEME…).L’évaluation du dossier initial a fait ressortir <strong>de</strong>s questionnements sur le <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> Mozinor, citéindustrielle verticale située au carrefour rue <strong>de</strong> Rosny / A186. Les locaux existant actuellement dans cebâtiment ne correspon<strong>de</strong>nt pas à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> la majorité <strong>de</strong>s PME/PMI. Ils sont en effet <strong>de</strong> trop gran<strong>de</strong>taille (500-800 m²) et insuffisamment aménagés (très gran<strong>de</strong> hauteur <strong>de</strong> plafond mais agencements à lacharge <strong>de</strong> l’entreprise pour réaliser <strong>de</strong>s <strong>de</strong>mi-étages, surfaces <strong>de</strong> bureaux cloisonnées, etc.). Prévu pouraccueillir <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> production industrielle, Mozinor n’a jamais fonctionné tel que le prévoyait le projetinitial. Il accueille une très gran<strong>de</strong> diversité d’entreprises, dont une partie sont <strong>de</strong> simples hubs <strong>de</strong> stockageavec un nombre d’emploi et une création <strong>de</strong> plus-value plutôt faibles. Des dynamiques sont néanmoins entrain <strong>de</strong> se cristalliser au sein du bâtiment : projet <strong>de</strong> restaurant sur la terrasse, projet <strong>de</strong> site internet pourvaloriser le lieu en direction <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> luxe et <strong>de</strong> <strong>de</strong>sign. Ils vont dans le sens <strong>de</strong> donner unenouvelle vie à ce lieu en valorisant son côté atypique, en fédérant les énergies pour attirer <strong>de</strong> nouvellesentreprises. Le projet urbain doit éviter la dégradation d’un bâtiment trentenaire, qui nécessite <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong>rénovation conséquents dans les prochaines années. Ce lieu a posé par le passé <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> sécuritéimportants qui ne peuvent pas réapparaitre le long du tracé d’un tramway. La logique est donc d’instaurer unedynamique <strong>de</strong> projet autour du bâtiment, qui doit intégrer à plus ou moins long terme une ouverture <strong>de</strong> cepatrimoine architectural et industriel sur le quartier et la mise en œuvre d’une synergie <strong>de</strong> type « cluster »entre entreprises, formation et équipements publics ou privés. La <strong>Ville</strong> explore donc <strong>de</strong> manière large tous lespotentiels du bâtiment, pour éviter que le statu quo conduise à une dégradation du lieu.Des partenariats sont entamés ou en cours avec <strong>de</strong>s experts <strong>de</strong>s questions économiques, en Ile-<strong>de</strong>-France et à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s différentes filières (artisanat, etc.) pour affiner cette réflexion et se placer dansune dynamique <strong>de</strong> territoire large. La structure intercommunale créée au 1 er janvier 2010 permettra aussid’assurer une promotion <strong>de</strong> l’offre économique du territoire <strong>de</strong>s différentes communes et <strong>de</strong> leurscomplémentarités. La compétence économique est en effet une compétence obligatoire <strong>de</strong> la Communautéd’Agglomération. La présence <strong>de</strong>s villes sera organisée dans <strong>de</strong>s manifestations, par exemple au MIPIM2010, en mutualisant ces démarches au sein <strong>de</strong> l’intercommunalité.DOCUMENT DE TRAVAIL61 Annexe A33, principes <strong>de</strong> valorisation énergétique <strong>de</strong> l’existantAppel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 18


195. Une concrétisation <strong>de</strong>s ambitions environnementales«««Principales marges <strong>de</strong> progression i<strong>de</strong>ntifiéesPréciser les modalités <strong>de</strong> mise en place d’un plan d’action sur les questions environnementales,l’évaluation et le suivi par anticipation. Qu’est-il prévu pour la prise en compte et la valorisation <strong>de</strong> latrame verte et bleue ? Mieux matérialiser les intentions environnementales. Préciser la démarchesur le bilan carbone et le choix <strong>de</strong>s éco-matériaux »Dossier très complet et très poussé sur le plan environnemental, la problématique <strong>de</strong> la ressourceen eau est traitée <strong>de</strong> manière très approfondie. L’aboutissement politique et technique <strong>de</strong>s critèresenvironnementaux énoncés doivent donner au projet une gran<strong>de</strong> qualité environnementale àl’échelle du quartier et du bâti. »Quelles solutions pour la pollution <strong>de</strong>s nappes ? Quel lien aux mo<strong>de</strong>s d’agriculture et quelle priseen compte en amont <strong>de</strong>s pollutions pour les bâtiments et activités agricole ? Préciser l’échéancier<strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> prévue sur la pollution <strong>de</strong> la nappe. »Développer une nouvelle approche environnementale : l’analyse multi-tramesLe projet entre aujourd’hui dans une phase <strong>de</strong> concrétisation <strong>de</strong>s objectifs fixés. Nous travaillons sur 8axes différents mais néanmoins interagissant entre eux :- la contribution du quartier à la réalisation d’une ville durable en maîtrisant l’étalement urbain et enassurant la cohésion territoriale par la couture avec les quartiers riverains- un niveau <strong>de</strong> mixité fonctionnelle, sociale, générationnelle adapté- une bonne cohérence <strong>de</strong> la nature et du bâti par un réseau écologique riche et diversifié, tout enrestant compatible avec <strong>de</strong> l’usage urbain- un réseau doux et un accès convenable aux transports collectifs permettant d’offrir une alternativecrédible à la voiture individuelle- une maîtrise draconienne <strong>de</strong>s consommations énergétiques avec l’objectif d’un quartier à énergiepositive et passant d’abord par une approche bioclimatique <strong>de</strong> l’urbanisme et du bâti, puis par <strong>de</strong>s choixadaptés <strong>de</strong> production locale d’énergies renouvelables- la maîtrise <strong>de</strong>s autres ressources épuisables (énergie grise, eau, matières premières…) et <strong>de</strong>sdéchets- la qualité <strong>de</strong>s milieux, du sol et du sous-sol (pollution <strong>de</strong>s sols, protection <strong>de</strong>s nappes et gestion <strong>de</strong>seaux pluviales et <strong>de</strong>s rejets…)- la qualité <strong>de</strong>s ambiances urbaines en terme <strong>de</strong> paysage, <strong>de</strong> confort et <strong>de</strong> santé, et notamment lamaîtrise du phénomène d’îlot <strong>de</strong> chaleur urbainUne nouvelle approche: l'analyse multi-trame 62A l’approche classique <strong>de</strong> l’aménagement urbain, essentiellement construite sur l’hégémonie <strong>de</strong> latrame viaire et fortement liée à l’ère du tout automobile, nous opposons l’analyse multi-trame, une vision pluscomplexe, multicritère, construite sur l’approche synthétique et simultanée <strong>de</strong> plusieurs points <strong>de</strong> vue : la trame urbaine existante puisque le territoire d’étu<strong>de</strong> a déjà une occupation du sol et <strong>de</strong>s liaisons avecles quartiers riverains. Cette trame urbaine est, elle-même, complexe (topographie, rues, parcellaire,alignements …). Nous privilégierons la trame douce qui déterminera les relations durables au sein dusecteur et avec les quartiers voisins (La Boissière et Rosny) et les nœuds <strong>de</strong> transports collectifs. C’est àla fois une question environnementale (privilégier les déplacements doux non polluants) et <strong>de</strong> cohésionsociale et territoriale (intégration du quartier dans la ville). Pour privilégier les cheminements doux, il fauttraiter en priorité la qualité <strong>de</strong>s ambiances et <strong>de</strong>s espaces urbains qui interagissent avec la trame doucepour la rendre plus variée, agréable et attractive. la trame verte, celle du réseau écologique, vecteur <strong>de</strong> biodiversité, se construit, en milieu urbain, aussibien sur <strong>de</strong>s continuité écologiques que sur un réseau <strong>de</strong> relais écologiques (approche insulaire <strong>de</strong> labiodiversité urbaine par <strong>de</strong>s îlots reliés par <strong>de</strong>s liaisons discontinues et privilégiant les vecteurs aériens -oiseaux, insectes volants - <strong>de</strong> biodiversité). Cette trame est déjà présente sur ce territoire <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>.Ce sont, d’une part, les corridors écologiques <strong>de</strong> la ceinture parisienne <strong>de</strong>s Forts et <strong>de</strong> l'axe Beaumonts -Murs à pêches – Montereau. Et, d’autre part, le système d’îlots, <strong>de</strong> jardins et <strong>de</strong> cours marquant le tissuurbain. Ce double réseau sera prolongé au sein du futur quartier. D’autant plus que l'enjeu d'unevégétation <strong>de</strong>s parcelles et <strong>de</strong>s espaces urbains n'est pas seulement celui <strong>de</strong> la biodiversité. Il est aussidu domaine <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s eaux pluviales et <strong>de</strong> la qualité thermique (comme réponse au phénomène<strong>de</strong> l'îlot <strong>de</strong> chaleur urbain).DOCUMENT DE TRAVAIL62 Annexe A52, schéma <strong>de</strong> matérialisation <strong>de</strong> l’analyse multi-tramesAppel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 19


20 la trame bleue, celle <strong>de</strong>s eaux pluviales, cherchera à valoriser la topographie du territoire. Le quartierSEDIF est le point culminant (122 m) <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, en haut <strong>de</strong> bassin versant, il doit constituerle point <strong>de</strong> départ <strong>de</strong> la réflexion sur la maîtrise du ruissellement <strong>de</strong>s eaux. C'est à l'échelle <strong>de</strong> ce quartierqu'il faudra gérer les eaux pluviales pour limiter l'impact sur les quartiers voisins positionnés en aval. la trame climatique, celle <strong>de</strong> la lumière et du soleil, n’est pas forcément synonyme d’alignements sud.Nous pensons que cette trame climatique (attirée vers le sud pour ce qui est <strong>de</strong>s logements) peut tout àfait être différenciée <strong>de</strong> la trame urbaine sans pour autant nuire à la nécessaire approche bioclimatiquedu bâti. Elle intervient également sur la qualité <strong>de</strong>s ambiances urbaines, élément très important dans lavie d'un quartier. Le confort physique d'un individu dépend, en effet, d'un ensemble <strong>de</strong> paramètresclimatiques (la température <strong>de</strong> l'air, la température <strong>de</strong> surface <strong>de</strong>s sols et <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s, la vitesse d'air, lerayonnement solaire, l'humidité relative…etc.) et donc aussi <strong>de</strong> l'exposition au soleil et aux vents <strong>de</strong>sespaces extérieurs.On voit bien, sur ce <strong>de</strong>rnier exemple, que plus l’analyse se complexifie en critères multiples, plus lasynthèse entre ces différents critères prend d’importance : quels arbitrages entre critères contradictoires ?Cette question sera le cœur <strong>de</strong> la réflexion.Dans ce contexte, le secteur SEDIF, chronologiquement le premier opérationnel, doit être exemplaire.Le fait qu’il soit aux confins du dispositif constitue une difficulté qu’il s’agira <strong>de</strong> transformer en avantage :transformer un territoire <strong>de</strong> confins en un territoire pivot : au sens <strong>de</strong> la continuité urbaine et <strong>de</strong>s liaisons douces : pivot entre les quartiers riverains <strong>de</strong> la Boissièreà l’ouest, <strong>de</strong> Rosny (au nord et à l’est) et le futur éco-quartier sur l’axe ex A 186 – MAP, à travers lesîlots d’activité immédiatement au sud au sens <strong>de</strong> la trame verte, pivot entre les corridors écologiques existants au sens <strong>de</strong> la trame bleue, ce secteur, comme ci-<strong>de</strong>ssus précisé, constitue également un pivot (ligne <strong>de</strong>partage) pour ce qui est du ruissellement <strong>de</strong>s eauxLa performance énergétique se mesurera à 3 échelles :L'échelle du quartier : La maîtrise <strong>de</strong>s besoins énergétiques <strong>de</strong>s nouvelles constructions passed’abord par l’optimisation <strong>de</strong>s choix <strong>de</strong> morphologie urbaine, la valorisation <strong>de</strong>s atouts climatiques (soleil,vent, lumière…) la conception bioclimatique <strong>de</strong> l'aménagement urbain.L'échelle <strong>de</strong> l'îlot : C'est en définissant l'orientation et l'implantation <strong>de</strong>s bâtiments qu'on détermineleur potentiel "passif" (la récupération <strong>de</strong>s apports gratuits <strong>de</strong> chaleur en hiver, l'accès à l'éclairage naturel, lavalorisation <strong>de</strong>s vents dominants pour la ventilation naturelle en été, etc.)L'échelle du bâtiment : C'est à cette échelle qu'on fait les choix en matière d’enveloppe (isolation trèsperformante, transparence <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s…) qu'on optimise le confort <strong>de</strong>s ambiances internes (thermique d'étéet d'hiver, visuel, acoustique…etc.) et qu'on défini le niveau <strong>de</strong> performance énergétique pour chaque usage.Concernant le niveau d'exigence pour tout nouveau bâtiment, si on se positionne par rapport auxévolutions réglementaires futures, on vise un niveau "passif", intermédiaire entre le BBC (65 kWh EP /m² SHON )qui sera le réglementaire d’ici 3 ou 4 ans et le BEPOS (0 kWh EP /m² SHON ) aujourd’hui prévu pour 2020 (horizon10 ans).C’est également en termes d’échelle qu’il faut réfléchir la production d’énergie, et notammentd’énergies renouvelables. Une diagnostic du site évaluant l'offre en énergie renouvelable nous permettra <strong>de</strong>définir d'un coté la stratégie énergétique à suivre <strong>de</strong> l'autre l'échelle la plus pertinente pour sa mise en place.Dans une première approche, on peut constater qu’un objectif zéro énergie voire même, énergiepositive est une cible dont les avantages sont à chercher dans la mutualisation <strong>de</strong>s services et <strong>de</strong> laproduction <strong>de</strong> chaud et d'électricité et donc à une échelle différente que celle du bâtiment.DOCUMENT DE TRAVAILConcrétiser les intentions environnementalesLes ambitions environnementales du projet se retrouvent dans l’ensemble <strong>de</strong>s démarches, <strong>de</strong>compacité, mobilité, etc. Elles sont également matérialisées dans les cartographies <strong>de</strong> l’écologie duterritoire 63 , complémentaire aux documents graphiques du dossier initial.L’importance <strong>de</strong>s filières <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> la construction durable est aussi soulignée. Ledéveloppement du NQU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> s'inscrira dans l'ensemble <strong>de</strong>s projets d'éco quartiers et <strong>de</strong> constructiondurable d'Ile-<strong>de</strong>-France. A l'initiative <strong>de</strong> l'ADEME, un réseau <strong>de</strong> centres <strong>de</strong> ressources sur ces thèmes vientd'être créé en France. En Ile-<strong>de</strong>-France, le centre <strong>de</strong> ressources est "EKOPOLIS, centre <strong>de</strong>ressources francilien pour l'aménagement et la construction durable", porté par l'Union régionale <strong>de</strong>s CAUEd'Ile-<strong>de</strong>-France en partenariat avec l'ADEME, l'ARENE, la DIREN, la DREIF et la Région Ile-<strong>de</strong>-France. Il apour vocation <strong>de</strong> rassembler les acteurs concernés par l'aménagement et la construction afin <strong>de</strong> susciter etd’ai<strong>de</strong>r l'intégration d'une approche « développement durable » à leurs pratiques, et <strong>de</strong> les accompagner dans63 Annexe A12, carte <strong>de</strong> l’écologie du territoire à l’échelle intercommunaleAppel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 20


21la mutation <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières vers l’exemplarité. Il s’agit également, en prenant en compte les spécificitésrégionales i<strong>de</strong>ntifiées, y compris la dimension « capitale » <strong>de</strong> la région, <strong>de</strong> porter et <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s réponsesaux professionnels sur ces problématiques et <strong>de</strong> faire avancer le niveau d’exigence et l’état <strong>de</strong>sconnaissances. Des partenaires régionaux (structures institutionnelles, écoles et universités, organisations,fédérations, groupements et syndicats professionnels, associations,...) sont invités à s’associer au projet et àparticiper aux travaux du comité d’orientation, dont Bâtir Sain, la DRAC Ile-<strong>de</strong>-France, EPE, l'ICEB et laSemavo sont les premiers membres. Le projet NQU pourra s'inscrire dans cette dynamique.La démarche <strong>de</strong> co-élaboration avec les habitants est aussi au cœur <strong>de</strong> la concrétisation <strong>de</strong>sambitions environnementale. La mise en œuvre d’une charte <strong>de</strong> qualité du projet co-écrite, favoriseral’adaptation <strong>de</strong>s comportements nécessaire à l’appropriation <strong>de</strong>s démarches du développement durable.Cette démarche permettra également <strong>de</strong>s interactions avec la mise en œuvre <strong>de</strong> l’Agenda 21 <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> etl’organisation <strong>de</strong>s ateliers 21. Cette charte permettra également d’établir une relation contractuelle forte, quipermet à la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> mener à bien le projet grâce à <strong>de</strong>s partenariats. Cette démarche permet <strong>de</strong> valoriser aumieux les différentes sources <strong>de</strong> financement et <strong>de</strong> réunir autour du projet <strong>de</strong>s acteurs multiples. La relationaux opérateurs privés sera également organisée au travers <strong>de</strong> cette charte d’engagements réciproques. Lesopérateurs ont également intérêt à contribuer à un véritable projet innovant et durable, car ils bénéficient <strong>de</strong> ladynamique globale engagée, c’est une relation gagnant-gagnant qui est instaurée.Enfin la <strong>Ville</strong> a engagé une réflexion, avec un bureau d’étu<strong>de</strong>s environnement spécialiste <strong>de</strong>saménagements urbains (Tribu), sur les outils <strong>de</strong> suivi et <strong>de</strong> contrôle/évaluation <strong>de</strong>s réalisations. Ce prestatairevient renforcer la maîtrise d’ouvrage et le choix <strong>de</strong>s aménageurs intègrera leurs capacités en négociation pourfaire respecter les règles du jeu fixées en commun. Cette démarche <strong>de</strong>vra être poursuivie tout au long duprojet, par exemple par une approche environnementale <strong>de</strong> l’urbanisme, qui pourra bénéficier du soutienfinancier <strong>de</strong>s subventions NQU.Proposer une approche du bilan carbone, <strong>de</strong>s éco-matériaux et <strong>de</strong> la pollutionSur le bilan carbone et les matériaux, il parait nécessaire <strong>de</strong> laisser une marge <strong>de</strong> manœuvre auxfuturs opérateurs. En revanche, il est possible d'exprimer <strong>de</strong>s exigences (et non pas les réponses à cesexigences), et <strong>de</strong> mettre en place <strong>de</strong>s outils pour ai<strong>de</strong>r les différents intervenants (matériauthèque, centre <strong>de</strong>tri à proximité). Le véritable bilan carbone doit être mesuré sur le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie, plus ou moins consommateur<strong>de</strong> ressources et producteur <strong>de</strong> rejets, et pas seulement sur l'habitat et encore moins sur les seuls matériaux.Ceux-ci apportent une contribution, mais une économie sur les matériaux négative en termes <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> viepourrait être contre productive. Par exemple : <strong>de</strong>s matériaux à forte inertie peuvent, dans certains projets, êtrepréférés à d'autres au bilan carbone plus avantageux, mais moins efficaces pour le confort <strong>de</strong>s futurshabitants. Les économies se font également sur l’organisation <strong>de</strong>s espaces (responsabilité <strong>de</strong> l'architecte) etsans doute la mise à disposition d'espaces partagés (y compris lieux pour voitures partagées), quiagrandissent l'espace <strong>de</strong> chacun tout en réduisant l'espace total à construire et à faire vivre ensuite. Desensembles qui favorisent une mobilité douce et le recours à la voiture partagée si nécessaire, le bonrecyclage et une récupération optimale <strong>de</strong>s déchets, les courses dans les magasins en pied d'immeuble àpied pour <strong>de</strong>s produits frais d'origine Ile-<strong>de</strong>-France, sont plus intéressants globalement qu'un immeuble trèsefficace mais sans influence « naturelle » pour faciliter la vie <strong>de</strong>s gens dans un sens plus durable. Une part <strong>de</strong>la réponse rési<strong>de</strong> dans les principes mêmes du NQU, d'autres dans les orientations d'aménagement <strong>de</strong>chaque opération, et une autre part encore dans les réponses qu'apporteront chaque promoteur <strong>de</strong> lot, àl'intérieur <strong>de</strong> chaque opération, avec ses architectes et ses équipes <strong>de</strong> conception.La réponse sur ces questions se trouve donc sur les exigences qui seront écrites dans les cahiers <strong>de</strong>scharges imposés aux promoteurs, sociaux ou non, <strong>de</strong> logement ou d’activités. Des exigences globales dutype BEPOS (bâtiment à énergie positive) et <strong>de</strong>s bilans environnementaux (notamment carbone) serontexigés, ainsi que <strong>de</strong>s matériaux aussi peu producteurs <strong>de</strong> carbone que possible, transport compris, ce quifavorise le recyclage et la proximité. La démarche <strong>de</strong> co-production du projet permet aussi <strong>de</strong> mieuxcomprendre les attentes <strong>de</strong>s futurs habitants et leurs comportements effectifs, afin d’accompagnerprogressivement dans une appropriation <strong>de</strong>s dispositifs du développement durable. A noter que les exigencespour les locaux professionnels pourront être accentuées par rapport à celles sur l'habitat, car lesprofessionnels, qui font <strong>de</strong>s bilans, verront mieux leur intérêt à s'installer dans <strong>de</strong>s locaux <strong>de</strong> qualité. Cette<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> locaux <strong>de</strong> haute qualité environnementale se vérifie déjà aujourd’hui sur le marché <strong>de</strong>l’immobilier d’entreprises à <strong>Montreuil</strong>.Concernant la pollution <strong>de</strong> la nappe et <strong>de</strong>s sols, se référer à la fiche-projet murs à pêches, située enannexe 64 , qui précise les échéanciers <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s, les hypothèses étudiées pour la prise en compte en amont<strong>de</strong>s pollutions pour les différents projets, dont l’agriculture urbaine.DOCUMENT DE TRAVAIL64 Annexe A16, fiche-projet murs à pêchesAppel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 21


226. La gestion <strong>de</strong>s temporalités dans un projet durablePrincipales«marges <strong>de</strong> progression i<strong>de</strong>ntifiéesLe succès du projet dépend <strong>de</strong> la bonne gestion <strong>de</strong> la temporalité en fonction, notamment, <strong>de</strong>l’arrivée <strong>de</strong> nouvelles infrastructures <strong>de</strong> transport. Préciser le phasage <strong>de</strong>s infrastructures <strong>de</strong>transport et les zones <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte habitat/équipements. »Le projet se situe dans une zone <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsification prioritaire, mais celle-ci ne sera <strong>de</strong>sservie qu’à partir<strong>de</strong> 2015 par <strong>de</strong>s transports lourds. Les projets (T1 et M11) sont suffisamment avancés pour asseoir un projetdurable, mais ils seront réalisés après les premières phases <strong>de</strong> construction du projet. Cette transition estprise en compte par une organisation <strong>de</strong>s mobilités transitionnelles et la programmation <strong>de</strong>s constructions 65 .Se donner les moyens <strong>de</strong> maîtriser le rythme du projetUn certain nombre d’outils, déjà présentés dans ce dossier, permettent <strong>de</strong> gérer les temporalités duprojet : Plan Local d’Urbanisme, opérations d’urbanisme (probablement <strong>de</strong>s Zones d’AménagementConcertée), périmètre <strong>de</strong> constructibilité limitée, convention foncière avec l’Etablissement Public Foncier d’Ile<strong>de</strong>-France66 , etc. C’est un enjeu central du projet, qui constitue le fil rouge du travail <strong>de</strong> l’équipe-projet.Le Plan Local d’Urbanisme s’articule avec le projet : il engendrera <strong>de</strong>s droits à construire plus élevés,notamment le long <strong>de</strong> l’ex-autoroute A186. Le périmètre <strong>de</strong> constructibilité limité est l’outil choisi pour éviterl’augmentation <strong>de</strong>s prix du foncier et éviter que le territoire ne prenne trop <strong>de</strong> valeur sans qu’aucunéquipement ne soit financé. Par ce biais, la plus-value foncière <strong>de</strong>s terrains est en partie mobilisée pour laréalisation <strong>de</strong>s équipements indispensables à l’implantation d’habitants et d’activités nouvelles. Les délais <strong>de</strong>révision simplifiée du Plan Local d’Urbanisme générés par la levée du périmètre <strong>de</strong> constructibilité limitéeseront intégrés et gérés en « temps masqué » dans le projet. Une analyse <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> risques et duchemin critique du projet est en cours, qui permettra une gestion au plus fin <strong>de</strong>s temporalités et <strong>de</strong>s aléas. Unprojet urbain durable se doit en effet d’être résilient, particulièrement dans le contexte économique actuel.Les phasages <strong>de</strong> l’ensemble du projet doivent par ailleurs intégrer les résultats <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> sols et<strong>de</strong> pollution afin d’évaluer la valeur <strong>de</strong>s terrains au plus près <strong>de</strong> la réalité, c'est-à-dire en intégrant les coûts <strong>de</strong>dépollution éventuels. La collectivité ou l’aménageur ne doivent en effet pas acheter au prix fort <strong>de</strong>s terrainsdont les coûts d’aménagement généreraient <strong>de</strong>s déficits au final. Les acquisitions foncières seront limitées auminimum nécessaire, en favorisant partout où cela est possible <strong>de</strong>s cessions aux opérateurs sans maîtrisefoncière publique intermédiaire. Ceci permet <strong>de</strong> limiter les prix <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong>s constructions neuves et lessommes à investir, même transitoirement par l’aménageur. Cette démarche sera simplifiée par la fortemaîtrise publique du foncier 67 dans le périmètre du projet et l’intervention <strong>de</strong> l’EPFIF 68 .Gérer les interactions entre projet urbain et projets transportsLe secteur « tram ouest » est le plus concerné par l’articulation <strong>de</strong>s plannings d’aménagement et <strong>de</strong>réalisation <strong>de</strong>s infrastructures <strong>de</strong> transports. Le planning prévisionnel du STIF pour le prolongement dutramway T1, permet d’envisager un calendrier d’aménagement <strong>de</strong> 2011 à 2018, tel qu’esquissé ci-<strong>de</strong>ssous.Planning du prolongement du tramway T1(source : <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> et site internet STIF)- Schéma <strong>de</strong> principe complémentaire : 2010- DUP – Approbation <strong>de</strong> l’avant-projet : fin 2010- Début <strong>de</strong>s travaux : 2011- Mise en service : mi-2015Planning envisagé pour les étu<strong>de</strong>s d’aménagementet les opérations <strong>de</strong> construction « Tram Ouest »DOCUMENT DE TRAVAIL- Etu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> programmation : 2011- Création/réalisation <strong>de</strong> la ZAC : 2012- Etu<strong>de</strong>s d’aménagement : 2013- Travaux d’aménagement : 2014 / 2015- Début <strong>de</strong>s constructions <strong>de</strong>s bâtiments en bordure <strong>de</strong>l’avenue équipée du tramway : Début 2016Sur ce quartier, la <strong>Ville</strong> reste en contact permanent avec ses partenaires du projet transports, car laproximité physique <strong>de</strong>s chantiers d’infrastructure et d’aménagement seront à coordonner très précisément,notamment en terme <strong>de</strong> terrassement (altimétries existantes très différentes). L’infrastructure tramway sera leplus vraisemblablement conçue techniquement indépendamment <strong>de</strong>s fronts bâtis (pas <strong>de</strong> support <strong>de</strong> ligned’alimentation caténaires en faça<strong>de</strong>s, donc lignes aériennes <strong>de</strong> contact ou alimentation par le sol), ce quifacilite cette articulation.65 Annexe A59, calendrier actualisé du projet66 Annexe A58, propositions <strong>de</strong> sites pour la convention avec l’EPFIF67 Annexe A57, carte <strong>de</strong> la maîtrise foncière publique68 Voir aussi p.12 du présent dossierAppel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 22


23Un accompagnement <strong>de</strong> la Région pour valoriser ce projetLa <strong>Ville</strong> souhaite porter <strong>de</strong> manière ambitieuse les orientations développées à travers ceprojet. C’est pourquoi elle met en œuvre toutes les compétences et tous les outils à sa dispositionpour la réussite du projet. La démarche <strong>de</strong> partenariat qu’elle souhaite instaurer a trouvé sa parfaiteconcrétisation dans la participation à cet appel à projets NQU et nous espérons pouvoir poursuivreà travers cet outil la collaboration avec la Région Ile-<strong>de</strong>-France.Ainsi que le <strong>de</strong>mandait la Région, nous avons réévalué plus précisément le phasage <strong>de</strong>sopérations <strong>de</strong> logements. Les nouvelles données <strong>de</strong> planning et d’outils opérationnels ont permis <strong>de</strong>d’échelonner <strong>de</strong> manière la plus réaliste possible les réalisations <strong>de</strong> la première phase du projet 69 ,entre 2013 et 2015. L’ambition globale <strong>de</strong> 1500 logements est maintenue pour 2015, avec entre 600et 800 mises en chantier effectives en 2013 70 . Cette fourchette, étayée par <strong>de</strong> nouvellesestimations, permet d’ajuster le nombre au fur et à mesure que les différents paramètres sepréciseront. Elle laisse également une marge d’évolution du projet qui prenne en compte ladémarche <strong>de</strong> co-élaboration et permet une négociation du phasage avec les futurs aménageurs.Un certain nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’accompagnement sont signalées dans le texte <strong>de</strong> cedossier, pour l’organisation et la poursuite du projet (démarche <strong>de</strong> co-élaboration, mutualisation <strong>de</strong>sexpériences à l’échelle régionale, etc.). La <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> se propose <strong>de</strong> préciser l’ensemble <strong>de</strong>ses besoins d’accompagnement dès début 2010, en parallèle aux choix <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> participationet <strong>de</strong>s outils opérationnels, qui lui donneront une meilleure visibilité sur les prestations d’ingénierie àmener en priorité. La liste <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s à mener est en cours <strong>de</strong> précision, notamment en vue <strong>de</strong> lacréation et <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> la première opération d’urbanisme en 2010. Cette liste pourra êtretransmise très prochainement à la Région.De plus, la <strong>Ville</strong> poursuit son exploration <strong>de</strong> tous les projets qui sont <strong>de</strong>s composantes duNQU : projet campus, activités agriculturelles, pôle <strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong>s déchets, etc. Ces projetspourront probablement s’inscrire dans <strong>de</strong>s dispositifs d’accompagnement régionaux <strong>de</strong> droitcommun, en fonction <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>stination et <strong>de</strong> leurs usagers. Cet outil complémentaire auxfinancements NQU espérés, permettra <strong>de</strong> faire avancer tous ces projets <strong>de</strong> concert et <strong>de</strong> créer ladynamique du projet urbain.DOCUMENT DE TRAVAILEnfin, la Région pourra appuyer le projet par son soutien dans <strong>de</strong>s démarches négociées,avec d’autres partenaires publics (renforcement <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> bus pour une bonne mobilitétransitionnelle avec le STIF par exemple).<strong>Montreuil</strong> espère que ce dossier complémentaire permettra <strong>de</strong> mieux comprendre le projeturbain en cours d’élaboration et que la transition vers la phase d’échange sur le projet, avec leshabitants et avec les investisseurs, sera accompagnée d’un soutien <strong>de</strong> la Région Ile-<strong>de</strong>-France, afin<strong>de</strong> mettre en valeur la convergence <strong>de</strong> nos ambitions en faveur d’une ville durable.69 Annexe A60, calendrier prévisionnel <strong>de</strong>s sites opérationnels en première phase (2013-2015)70 Annexe A61, phasage du projet avec les objectifs 2013Appel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 23


24LISTE DES ANNEXESSituation et périmètre du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> ............................................................... A2-A31. Inscription intercommunale .............................................................................................A4Communauté d’agglomération : Est Ensemble, l’avenir se construit à l’Est <strong>de</strong> Paris........................................A5Carte <strong>de</strong> l’écologie du territoire à l’échelle intercommunale.............................................................................A12Carte <strong>de</strong>s dynamiques <strong>de</strong> territoire à l’échelle intercommunale.......................................................................A13Carte <strong>de</strong>s polarités et connexions à l’échelle intercommunale ........................................................................A14Carte <strong>de</strong> la <strong>de</strong>sserte actuelle en transports en commun..................................................................................A15Fiche-projet : murs à pêches ............................................................................................................................A16Fiche-projet : campus .......................................................................................................................................A18Projets métropolitains à venir : parc aquatique, Conservatoire Botanique ......................................................A202. Mutation <strong>de</strong>s formes urbaines .......................................................................................A22Proposition <strong>de</strong> plan-gui<strong>de</strong>.................................................................................................................................A23Simulations <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité du NQU .......................................................................................................................A24Hypothèses <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsités rési<strong>de</strong>ntielles – MAP .................................................................................................A25Hypothèses <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsités rési<strong>de</strong>ntielles – Boissière (SEDIF) ............................................................................A26Hypothèses <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsités rési<strong>de</strong>ntielles – Théophile Sueur ..............................................................................A27Hypothèses <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsités rési<strong>de</strong>ntielles – Tram Ouest .....................................................................................A28Référence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité NQU/PLU : ville centre ..................................................................................................A29Référence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité NQU/PLU : ville mixte....................................................................................................A30Référence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité NQU/PLU : ville pavillonnaire........................................................................................A31Intégration et requalification <strong>de</strong>s grands ensembles : simulation.....................................................................A32Principes <strong>de</strong> valorisation énergétique <strong>de</strong> l’existant ..........................................................................................A33Projet <strong>de</strong> zonage du PLU..................................................................................................................................A34Différences <strong>de</strong>s hauteurs entre le POS et le PLU ............................................................................................A363. Transformation pour et par ses habitants ......................................................................A37Carte <strong>de</strong>s emprises foncières du logement social et <strong>de</strong>s répartitions par secteur...........................................A38L’ambition d’une ville population et écologique ................................................................................................A39Présentation du forum national <strong>de</strong> l’habitat groupé (15 novembre 2009, <strong>Montreuil</strong>) .......................................A40Fiche-expérience habitat groupé Couleur d’Orange, <strong>Montreuil</strong> .......................................................................A43Carte <strong>de</strong>s éléments remarquables, étu<strong>de</strong> patrimoine pour le PLU ..................................................................A44Caractéristiques du patrimoine bâti par secteur...............................................................................................A45Patrimoine remarquable *** du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong>................................................................................A46Révéler les atouts du territoire..........................................................................................................................A474. Evolution économiquement soutenable.........................................................................A48Typologie mixte : activités, TPE, artisans (activités peu bruyantes) ................................................................A49Typologie activités : hôtels d’activités...............................................................................................................A50DOCUMENT DE TRAVAIL5. Concrétisation <strong>de</strong>s ambitions environnementales .........................................................A51Approche environnementale : l’analyse multi-trames.......................................................................................A52Des dispositifs du PLU pour une architecture innovante et économe en énergie ...........................................A53Projet <strong>de</strong> renouvellement urbain durable du Bel-Air, valorisation du château en pile solaire ..........................A546. Territorialisation et phasage ..........................................................................................A56Carte <strong>de</strong> la maîtrise foncière publique..............................................................................................................A57Propositions <strong>de</strong> sites <strong>de</strong> veille et d’impulsion pour une convention avec l’EPFIF............................................A58Calendrier prévisionnel du projet......................................................................................................................A59Calendrier prévisionnel <strong>de</strong>s sites 2013.............................................................................................................A60Phasage du projet : objectifs 2013 et mises en chantier jusqu’en 2015 ..........................................................A61Fiches-opérations : <strong>de</strong>s projets engagés (mosquée, MRI, extension IUT) ......................................................A62Une nouvelle mobilité : concentrer la ville autour du tramway .........................................................................A65Appel à projet NQU (2 e session) – dossier complémentaire <strong>Montreuil</strong> – 15 décembre 2009 24


25ANNEXEDOCUMENTS GRAPHIQUESDossier complémentaire15 décembre 2009A1DOCUMENT DE TRAVAIL


26A2DOCUMENT DE TRAVAILDans lezonagePLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> - Equipe L. Hubert & Brès+Mariolle et associés


273A3DOCUMENT DE TRAVAIL


28A4DOCUMENT DE TRAVAIL


29 A5DOCUMENT DE TRAVAIL


30Les villes <strong>de</strong> Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Le Pré Saint Gervais, <strong>Montreuil</strong>, NoisyLe Sec, Pantin et Romainville s'engagent dans le processus <strong>de</strong> préfiguration d’une communautéd’agglomération.Cette alliance repose sur le constat que nous avons ensemble, si nous les valorisons bien,<strong>de</strong> formidables atouts :Un héritage partagé : nos villes, mo<strong>de</strong>lées par une histoire économique, sociale et urbaine trèsvoisine, par exemple un même passé industriel cheminot ou maraîcher, se sont toujours i<strong>de</strong>ntifiéesaux mouvements d’émancipation et aux combats pour le progrès social. La fierté <strong>de</strong> nosconcitoyens se nourrit aussi <strong>de</strong> cette aptitu<strong>de</strong> à la révolte.Une forte tradition <strong>de</strong> solidarité, <strong>de</strong> service public et d’engagement : Confrontés aux défiscommuns <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vie, les fonctionnaires <strong>de</strong> nos services publics territoriaux,sont souvent le <strong>de</strong>rnier recours <strong>de</strong>s populations, et la clef <strong>de</strong> voûte <strong>de</strong> la cohésion sociale <strong>de</strong> nosvilles. Des pratiques culturelles et artistiques audacieuses, s’appuyant aussi sur un réseau <strong>de</strong>nse<strong>de</strong> cinémas municipaux, <strong>de</strong> bibliothèques, d’écoles <strong>de</strong> danse, <strong>de</strong> théâtres et <strong>de</strong> conservatoires,mobilisent quant à elles une créativité ouverte sur le mon<strong>de</strong>. Un tissu associatif particulièrement<strong>de</strong>nse s’appuie sur une vraie tradition d’engagement innovant et militant. Enfin, nous disposonsd’un potentiel sportif élevé, mobilisant une importante pratique populaire et un bénévolat actif.De nombreux éléments d’i<strong>de</strong>ntité : A la jonction <strong>de</strong> bassins <strong>de</strong> vie complémentaires quis’entremêlent, marqués par <strong>de</strong>s circulations et <strong>de</strong>s échanges <strong>de</strong>nses entre leurs populations, nosvilles présentent <strong>de</strong>s caractéristiques sociales démographiques, <strong>de</strong> revenus ou d’habitat, trèssemblables. La jeunesse <strong>de</strong> nos populations et les apports issus <strong>de</strong> l’immigration constituent unediversité et une ouverture au mon<strong>de</strong> d’une gran<strong>de</strong> richesse culturelle, sociale, économique.Un positionnement géographique favorable : Proche <strong>de</strong> Paris, assumant sa position au cœur<strong>de</strong> la Seine Saint Denis, notre territoire refuse le laisser faire et la médiocrité urbaine : il veut<strong>de</strong>venir un maillon cohérent d’une continuité organisée entre la capitale et l'ensemble <strong>de</strong>sterritoires <strong>de</strong> l'Est parisien. Son propre développement doit contribuer à la poursuite durééquilibrage <strong>de</strong> l’ouest vers l’est <strong>de</strong> toute la région Ile <strong>de</strong> France.DOCUMENT DE TRAVAILUn poumon vert potentiel <strong>de</strong> la Région : Le grand nombre <strong>de</strong> nos parcs, l’attractivité du canal,la diversité <strong>de</strong> notre géographie, s’ajoutent à la capacité d’innovation d’entreprises en matièred’environnement. Alors que la ressource naturelle est soumise dans nos villes aux mêmes stresset risques naturels et industriels, ces atouts confèrent à nos espaces <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> travail unpotentiel <strong>de</strong> développement durable très remarquable.Une mutation économique amorcée : Des pôles <strong>de</strong> compétitivité d’intérêt national voireinternational, forment pour l’avenir, <strong>de</strong> véritables ensembles <strong>de</strong> développement : biotechnologies,santé, habitat, construction et urbanisme durable, transports, communication, génie végétal ….DesPme innovantes, réactives, adaptables aux nouveaux marchés, aptes à la coopération en réseaux,à fort potentiel <strong>de</strong> créations d’emploi, irriguent l’espace. Une disponibilité foncière <strong>de</strong>venue rare enIle <strong>de</strong> France et particulièrement en petite couronne, donne à nos territoires une attractivitéparticulière et une envergure métropolitaine : ils ont été reconnus par le Schéma directeur <strong>de</strong> laRégion Ile-<strong>de</strong>-France, en septembre 2008, comme «territoire stratégique ».A6


31Nous souhaitons changer l’image, souvent caricaturée, <strong>de</strong> cette partie <strong>de</strong> notredépartement mettre fin au sentiment <strong>de</strong> nos concitoyens qu’ils habitent <strong>de</strong>s territoires sanscohérence ou que les décisions les concernant sont prises ailleurs sans qu’on tienne compte <strong>de</strong>leurs attentes.Le temps est venu <strong>de</strong> franchir un nouveau cap : effectif déjà pour 93% <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong>France, le passage à une structure intercommunale s’inscrit en Seine Saint Denis, dans le sensdu progrès.Dans le cadre du débat sur l’avenir <strong>de</strong> la région et <strong>de</strong> l’agglomération parisienne, nousentendons peser pour une relation équilibrée entre la ville capitale et les territoires qui l’entourent.MUTUALISER NOS RESSOURCES ET PORTER ENSEMBLE DES PROJETS AMBITIEUX :Depuis <strong>de</strong>s années, l’Etat opère vers les collectivités <strong>de</strong>s transferts <strong>de</strong> charges massifssans transférer les budgets correspondants. Les « à coups » <strong>de</strong>s politiques sectorielles vont àl’opposé <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> très long terme. D’un autre côté, insidieusement, les tutelles, contraires àl’esprit <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong> décentralisation, font leur retour et nuisent a l’autonomie et à la capacité <strong>de</strong>décision <strong>de</strong> nos communes, soumises par ailleurs à la pression pesante <strong>de</strong>s organismesfinanciers.Le creusement <strong>de</strong>s inégalités entre les territoires, concerne aussi nombre <strong>de</strong> nos quartiersdont certains ont été victimes <strong>de</strong>puis longtemps d’une politique ouverte d’enclavement et <strong>de</strong>ségrégation sociale.Pour faire face à ces défis, nos villes, limitées par leur taille ou leur situation financière, ontune surface administrative et une capacité <strong>de</strong> réaction insuffisantes. Elles sont même parfoisincitées à entrer en situation <strong>de</strong> concurrence les unes avec les autres, pour l’implantationd’activités, <strong>de</strong> logements ou d’équipements.A l’opposé <strong>de</strong> ces logiques <strong>de</strong> compétition, il s’agit au contraire, par une fiscalité unique(TPU) et maîtrisée, <strong>de</strong> coopérer et <strong>de</strong> parler d’une même voix : Pour rééquilibrer les axes routiers majeurs, (Bp, A3, RN2 et 3, A86) , requalifier les voiespénétrantes, renforcer les pôles multimodaux, , améliorer la <strong>de</strong>sserte <strong>de</strong> villes à villespar les transports publics, gages d’une accessibilité meilleure pour les habitants commepour les entreprises, promouvoir <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> circulation douce alternatifs au toutvoiture. Pour mobiliser les moyens afin <strong>de</strong> valoriser les friches, reprendre le contrôle <strong>de</strong>sespaces délaissés, rétablir les continuités urbaines, dépolluer les sols, valoriser la partieremarquable du patrimoine industriel, négocier en position favorable avec lespromoteurs et les aménageurs. Pour bâtir un projet urbain cohérent, écologiquement responsable, favorisant une mixitéréelle d’activités et <strong>de</strong> population , un meilleur cadre <strong>de</strong> vie , une répartition équitable<strong>de</strong>s espaces naturels. Pour articuler mieux création d’activités , développement <strong>de</strong>s activités existantes, etaccueil d’activités nouvelles à haute valeur ajoutée, par renforcement <strong>de</strong>s Zacstratégiques, un soutien actif et une offre renforcée <strong>de</strong> services aux réseauxd’entreprises, <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> formation. Pour faire <strong>de</strong>s économies d’échelle, mettre en commun certains équipements existantsau plan <strong>de</strong> la culture, du sport, <strong>de</strong> la formation <strong>de</strong> la santé.DOCUMENT DE TRAVAILAFFRONTER ENSEMBLE LES CRISES ET RENFORCER LA COHESION SOCIALELa crise dans laquelle nous sommes entrés <strong>de</strong>puis plusieurs mois, fragilise d’ores et déjà<strong>de</strong>s pans entiers <strong>de</strong> l’économie locale : elle aggrave la précarité, le sous emploi <strong>de</strong>s jeunes et <strong>de</strong>toutes les populations vulnérables, elle rend plus criante la pénurie <strong>de</strong> logements sociaux.D’un autre côté, la réalité <strong>de</strong>s tensions écologiques, l’action nécessaire contre lechangement climatique, l’urgence d’une meilleure efficacité énergétique, l’obligation d’économiserla ressource en eau , la biodiversité et les matières premières, appellent <strong>de</strong>s réponses innovanteset solidaires : les cumuls <strong>de</strong> pollutions les plus sévères et leurs impacts sanitaires, tout commel’allongement démesuré <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> transports, frappent dans nos villes d’abord les habitantsles plus mo<strong>de</strong>stes.A7


32Répondre à la convergence <strong>de</strong> ces crises c’est s’engager sur la voie d’un développementqui favorise solidarités, excellence, durabilité,C’est mettre en commun chaque fois que possible et utile les outils et les équipementspour une action forte en matière <strong>de</strong> lutte contre les exclusions, pour <strong>de</strong> véritables filières <strong>de</strong>formation. Pour la promotion <strong>de</strong> l’économie sociale et solidaire, nous <strong>de</strong>vons ensemble sécuriserles initiatives <strong>de</strong> la société civile et leur permettre <strong>de</strong> se déployer sur <strong>de</strong> plus gran<strong>de</strong>s échelles.C’est produire une offre considérablement renforcée <strong>de</strong> logements, en particulier <strong>de</strong> logementssociaux, agir à chaque instant instants contre le logement insalubre, et l’habitat indigne.Cela passe enfin par <strong>de</strong> nouveaux services publics <strong>de</strong> proximité, mieux répartis, plus accessibles,désenclavant les quartiers les plus isolés et les populations mal <strong>de</strong>sservies.Dans ce cadre, alors que dans certaines professions la pénurie <strong>de</strong> professionnels est à nosportes, la question <strong>de</strong> la santé est l’un <strong>de</strong>s principaux enjeux pour nos concitoyens. Nous voulons,notamment en direction <strong>de</strong>s personnes âgées et handicapées œuvrer à la mutualisation <strong>de</strong> l’offre<strong>de</strong> soins sur l’ensemble du bassin <strong>de</strong> vie, en nous appuyant sur un tissu hospitalierparticulièrement <strong>de</strong>nse ( CHU Jean Verdier <strong>de</strong> Bondy, CHU Avicenne <strong>de</strong> Bobigny , CHI AndréGREGOIRE <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>) mais également sur l’ensemble <strong>de</strong>s CMS <strong>de</strong> nos villes.RENFORCER LA DEMOCRATIE PAR UNE ADMINISTRATION SOBRE ET PROCHE DESCITOYENSEn progressant vers une communauté d’agglomération, nous voulons promouvoir unedémocratie vivante, associant les populations à l’élaboration et au suivi <strong>de</strong>s projets, avec unereprésentation équilibrée <strong>de</strong>s forces politiques et la mise en place d’un Conseil <strong>de</strong> développement<strong>de</strong> l’agglomération.Notre objectif est <strong>de</strong> parvenir pour chacun à la fois à un fort sentiment d’appartenance àune entité dynamique, et au respect <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntités communales <strong>de</strong> chaque ville auxquelles leshabitants <strong>de</strong> nos villes sont légitimement attachés.Nous voulons un fonctionnement sobre et économe <strong>de</strong>s <strong>de</strong>niers publics, un partage <strong>de</strong>scompétences au niveau le plus pertinent pour garantir aux habitants le bon fonctionnement et laqualité <strong>de</strong> l’administration.Nous voulons simplifier et rendre plus audibles notre parole commune dans les syndicatsintercommunaux auxquels nous appartenons et qui gèrent <strong>de</strong>s pans entiers <strong>de</strong> la vie quotidienne<strong>de</strong> nos concitoyens : traitement <strong>de</strong>s déchets, assainissement, distribution d’eau, énergie…Pour cela, nous en appelons :DOCUMENT DE TRAVAIL A une mobilisation forte <strong>de</strong> nos élus, amenés à participer, à travers la mise en place <strong>de</strong>groupes <strong>de</strong> travail, à la définition <strong>de</strong>s priorités et <strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong> la futureagglomération. A une implication forte <strong>de</strong>s fonctionnaires territoriaux dans la définition du projetintercommunal : en visant à améliorer leurs conditions <strong>de</strong> travail, au niveau municipalcomme au niveau intercommunal, l’objectif est d’améliorer le service rendu à la population. A une participation forte <strong>de</strong> la société civile, <strong>de</strong>s organisations syndicales, <strong>de</strong>s associations,<strong>de</strong>s partenaires économiques : elle est un facteur incontournable du dynamisme, <strong>de</strong>l’image et <strong>de</strong> l’attractivité <strong>de</strong> notre projet commun. A une large prise <strong>de</strong> parole <strong>de</strong> nos populations appelées, à travers une commissionintercommunale du débat public, à faire valoir leurs besoins, leurs attentes.A8


33Mesdames messieurs chers collègues,Après les étapes précé<strong>de</strong>ntes, le vote proposé aujourd’hui à notre conseil municipal est la phase ultimeavant la création <strong>de</strong> l’agglomération au 1 er janvier 2010.Il s’agit <strong>de</strong> voter les statuts qui comprennent essentiellement le nom et le siège <strong>de</strong> la future agglomération,les compétences transférées et le nombre <strong>de</strong> sièges par commune au futur conseil communautaire.Le nom choisi dit bien notre volonté <strong>de</strong> solidarité en même temps que notre ambition pour le territoire : EstEnsemble. Avec un sous titre : « l’avenir se construit à l’Est <strong>de</strong> Paris ».Le vote <strong>de</strong> tout a l’heure ouvrira la voie à une communauté d’agglomération <strong>de</strong> 400 000 habitants, l’une <strong>de</strong>splus importantes <strong>de</strong> France et la première à ce jour en Ile-<strong>de</strong>-France. Il intervient dans le contexte trèsparticulier d’une grave crise <strong>de</strong> confiance entre le pouvoir central et les élus locaux.Cette grave crise <strong>de</strong> confiance a pour origine les attaques désormais frontales engagées par legouvernement contre l’ensemble <strong>de</strong>s collectivités territoriales.Attaques contre leur autonomie financière, qui est pourtant un principe fondamental <strong>de</strong> la traditionrépublicaine en France et <strong>de</strong> la tradition démocratique en général.Attaques contre les élus, coupables pour un très grand nombre <strong>de</strong> ne pas partager les mêmes optionspolitiques que la majorité actuelle.Attaques contre l’alternative que représentent aujourd’hui la plupart <strong>de</strong> ces collectivités à la politiquegénéralisée <strong>de</strong> privatisation et <strong>de</strong> mise à sac du service public.Le projet <strong>de</strong> grand Paris , dont un avatar récent a été l’épiso<strong>de</strong> surréaliste <strong>de</strong> la nomination du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>l’EPAD, est l’illustration parfaite <strong>de</strong> cette volonté <strong>de</strong> mise en coupe réglée du territoire <strong>de</strong> la région Ile <strong>de</strong>France par <strong>de</strong>s intérêts privés, financiers, dans l’ingénierie <strong>de</strong>s travaux publics ou <strong>de</strong>s transports terrestres.Au motif <strong>de</strong> mettre en place un réseau <strong>de</strong> transports rapi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> capacité autour <strong>de</strong> Paris, c’est à unprojet spéculatif <strong>de</strong> grand remo<strong>de</strong>lage et <strong>de</strong> main basse du territoire francilien que nous sommes confrontés.Au lieu <strong>de</strong> penser la reconstruction <strong>de</strong>s continuités et <strong>de</strong>s complémentarités urbaines entre Paris et sesdifférentes couronnes, au lieu <strong>de</strong> mailler le territoire <strong>de</strong> réseaux <strong>de</strong> transports <strong>de</strong>nses et légers susceptibles<strong>de</strong> réduire les temps <strong>de</strong> déplacement, au lieu <strong>de</strong> penser la ville durable économe en carbone post Kyoto, lepouvoir s’est engagé dans un projet daté et anti-écologique <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> grands pôles <strong>de</strong> bureaux à40 /50kms <strong>de</strong> la capitale, qui seront autant d’instruments <strong>de</strong> ségrégation spatiale et sociale et in fined’extension <strong>de</strong> la mégalopole parisienne vers l’ouest et vers le sud ouest.DOCUMENT DE TRAVAILDans ce schéma, il n’y a qu’une place subalterne pour la première et la secon<strong>de</strong> couronne , en particulierau Nord Est, considérés comme <strong>de</strong>s espaces « ari<strong>de</strong>s » sans vision stratégique ni cohérence , sansperspective urbaine propre autre que <strong>de</strong> continuer à accueillir , <strong>de</strong>s logements pour les salariés <strong>de</strong> Paris ou<strong>de</strong>s grands pôles, <strong>de</strong>s bureaux <strong>de</strong> second rang , <strong>de</strong> la logistique et <strong>de</strong>s équipements commerciaux .Lors du <strong>de</strong>rnier Conseil municipal, nous avons voté à l’unanimité une déclaration indiquant notre positionsur cette question.Dans cette situation, la mise en place <strong>de</strong> notre agglomération est la manifestation éclatante <strong>de</strong> la volontéqu’ont ensemble les élus <strong>de</strong> nos neuf communes, au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> leur différence, d’anticiper plutôt que <strong>de</strong> subir,<strong>de</strong> prévoir plutôt que <strong>de</strong> courir <strong>de</strong>rrière les choses, <strong>de</strong> disposer d’une vision stratégique forte plutôt que <strong>de</strong>disperser leur action, <strong>de</strong> constituer un bloc uni, puissant, en situation <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong> vraies alternatives. Etcela tout particulièrement dans une situation <strong>de</strong> crise, qui voit le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s émanant <strong>de</strong> nosconcitoyens augmenter alors que nos ressources sont menacées. .A9


34L’entrée <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> dans ce processus est à mes yeux une façon <strong>de</strong> continuer à faire vivre et d’adapteraux réalités nouvelles les aspects spécifiques et positifs <strong>de</strong> notre i<strong>de</strong>ntité communale à savoir la dimensionpopulaire <strong>de</strong> notre ville, la qualité du lien social, l’offre <strong>de</strong> service public.Si nous avions continué dans le splendi<strong>de</strong> isolement qui était le nôtre jusqu'à une date récente, alors nousn’aurions pas pu envisager seuls les moyens <strong>de</strong> résister aux tendances à l’œuvre <strong>de</strong>puis 25 ans sur notreville, à savoir la dérive vers le tout bureau qui ne crée guère d’emplois pour nos concitoyens , l’exo<strong>de</strong> <strong>de</strong>sclasses populaires chassées par la spéculation foncière et la pénurie <strong>de</strong> logements sociaux, la lentedégradation <strong>de</strong> la mixité sociale.La création <strong>de</strong> l’agglomération signifie au contraire la mise en chantier d’une vision partagée <strong>de</strong> notreterritoire qui doit être repéré en île <strong>de</strong> France pour la qualité <strong>de</strong>s activités qui vont s’y implanter ou s’ydévelopper, pour la qualité <strong>de</strong>s solidarités qui vont y fonctionner, pour sa capacité aussi à opérer unbrassage équilibré entre <strong>de</strong>s populations qui, présentes <strong>de</strong>puis longtemps veulent continuer à y vivre et à yfaire vivre leurs enfants et <strong>de</strong> nouvelles populations qui souhaitent s’y installer .Le projet <strong>de</strong> statuts soumis à votre vote aujourd’hui, illustre à maints égards ce projet politique.• D’abord en ce qu’il établit une relation équilibrée et équitable quant à la représentation <strong>de</strong>s villes,gran<strong>de</strong>s , moyennes et petites , plus riches et plus pauvres, au sein du Conseil d’agglomération.Nous ne fonctionnerons d’ailleurs pas sur la base d’un rapport <strong>de</strong> forces : les 9 maires se sont misd’accord sur un principe essentiel : aucune décision concernant une commune ne pourra êtreprise par l’agglomération sans l’accord <strong>de</strong> cette commune. Dans le Conseil communautaire,nous aurons 17 représentants que <strong>de</strong>vra élire notre Conseil Municipal lors <strong>de</strong> sa prochaine séance.. La répartition s’est faite sur la base <strong>de</strong> 5 représentants <strong>de</strong> base par commune + 1 par tranche <strong>de</strong>10 000 + un pour la plus peuplée et la moins peuplée <strong>de</strong>s villes. Ce système a aussi le grosavantage <strong>de</strong> permettre aux communes, sur la base d’un engagement pris par la plupart <strong>de</strong>s maires,<strong>de</strong> représenter aussi les minorités ou les oppositions <strong>de</strong> leurs conseils municipaux. Ce sera aussi lecas à <strong>Montreuil</strong>.• Les statuts illustrent également bien le projet politique partagé en ce qu’ils ouvrent le jeu, en terme<strong>de</strong> transfert, sur <strong>de</strong>s compétences qui ren<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s services réels et visibles à la population. Le choixle plus facile aurait été <strong>de</strong> ne prendre que les compétences techniques dont l’implication pourl’agglomération est faible, sachant que l’eau , l’assainissement ou encore le traitement <strong>de</strong>s déchetssont déjà délégués à <strong>de</strong>s syndicats intercommunaux. Nous ne nous sommes pas contentés <strong>de</strong> cescompétences habituelles ou obligatoires mais nous avons également décidé ensemble d’assumerles fonctions qui seront jugées d’intérêt communautaire en matière d’équipements sportifs etculturels ou d’action sociale. Sur tous ces sujets, notre capacité <strong>de</strong> négociation, notre force <strong>de</strong>frappe dans la discussion avec l’Etat s’en trouveront significativement augmentés.Ce second point, proximité et mise en commun nécessaire, ressort nettement <strong>de</strong>s premiers résultats <strong>de</strong>squestionnaires soumis à la population et dont nous avons dépouillé environ la moitié à ce jour.DOCUMENT DE TRAVAILIls témoignent <strong>de</strong> la conscience qu’ « ensemble on est plus forts qu’isolés », que les caractéristiques et lestraditions <strong>de</strong> nos communes sont suffisamment voisines pour qu’elles fonctionnent en agglomération ,même s’il eût été préférable d’intégrer la ville <strong>de</strong> Rosny au processus, ( ce que le maire <strong>de</strong> Rosny n’a passouhaité en raison <strong>de</strong> la couleur politique, fortement marquée à gauche <strong>de</strong>s conseils municipaux <strong>de</strong> nosvilles ).Ils indiquent nettement la volonté qu’ont nos concitoyens à la fois <strong>de</strong> maintenir l’autonomie <strong>de</strong> noscommunes pour la prise en charge <strong>de</strong>s sujets qui concernent la proximité, et <strong>de</strong> développer la mutualisationet la coopération sur les sujets où , chacun pris isolément, nous n’atteignons pas ou plus les seuils critiquespour faire séparément.Comme nos concitoyens, nous attendons donc beaucoup <strong>de</strong> notre future agglomération en matière <strong>de</strong>logements, <strong>de</strong> transports <strong>de</strong> ville à ville, d’équipements publics nouveaux, <strong>de</strong> services à la population,d’efficacité <strong>de</strong> nos administrations respectives dans la gestion <strong>de</strong> ces services.A partir du vote <strong>de</strong> tout à l’heure, dont je souhaite qu’il soit l’occasion <strong>de</strong> faire un choix <strong>de</strong> fond et non <strong>de</strong>nous livrer à <strong>de</strong>s joutes partisanes, nous entrerons dans la phase opérationnelle.Les valeurs et les gran<strong>de</strong>s lignes du projet politique sont là. Le cadre juridique et réglementaire est là aussi.A10


35Il va s’agir <strong>de</strong> définir maintenant et pendant les <strong>de</strong>ux ans qui viennent et un par un, les services qui dans lecadre ainsi défini, seront transférés, c’est à dire gérés en commun, partagés, mutualisés entre nos neufcollectivités.Pour chacune <strong>de</strong>s compétences, s’ouvre le moment, qualifié en jargon législatif <strong>de</strong> « définition <strong>de</strong> l’intérêtcommunautaire », qui va nous permettre, politique par politique <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r.Là sera le vrai moment <strong>de</strong> la concertation, celui pendant lequel nous allons examiner avec l’ensemble <strong>de</strong>sacteurs <strong>de</strong> notre territoire, associatifs, entrepreneurs, structures du mon<strong>de</strong> social, économique ou culturel, etbien entendu avec les agents <strong>de</strong> nos communes, le + qu’il y aura à faire ensemble et les priorités qui serontles nôtres.Pour débroussailler ces sujets, trois réunions publiques thématiques auront lieu en décembre sur les sujetsdu « vivre ensemble » à Bagnolet, sur celui du développement économique à Noisy le Sec, et sur lesquestions d’aménagement et d’urbanisme au Pré saint Gervais.J’ai également suggéré aux autres maires la création d’une commission intercommunale du débat, garante<strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong> l’indépendance <strong>de</strong> la concertation sur ces sujets, le principe en a été approuvé par mescollègues et je pense qu’elle se mettra en place <strong>de</strong>s les premières semaines <strong>de</strong> 2010.J’invite donc tous les acteurs <strong>de</strong> ce qu’on appelle traditionnellement la société civile montreuilloise , à seprojeter eux mêmes <strong>de</strong>s à présent dans le schéma <strong>de</strong> fonctionnement en d’agglomération , <strong>de</strong> façon aussi àanticiper sur la création du futur Conseil <strong>de</strong> développement auquel nous accordons une place trèsimportante.Mesdames messieurs,Un homme politique célèbre disait en son temps que là où « il y avait une volonté, il y avait un chemin ».La question <strong>de</strong> l’intercommunalité a été inscrite au cœur du programme municipal <strong>de</strong> la liste que j’ai conduitelors <strong>de</strong>s élections municipales <strong>de</strong> mars 2008. .Il s’agit donc d’un premier pas dans le respect <strong>de</strong> l’engagement pris alors.Le chemin n’était pas, n’est pas et ne sera pas facile, parce qu’il est plus aisé <strong>de</strong> se diviser que <strong>de</strong> s’unir etje savoure rétrospectivement les railleries et les moqueries impru<strong>de</strong>ntes que j’ai entendues surl’impossibilité qui serait la nôtre d’y parvenir.Nous avons su le faire avec <strong>de</strong>s Maires qui ont <strong>de</strong>s étiquettes et <strong>de</strong>s options différentes parce que tous,socialistes, communistes, écologistes ou autres, ont vu l’intérêt <strong>de</strong> la démarche, son sens et les opportunitésqu’elle représente.Je voudrais ici publiquement rendre hommage à mes collègues Maires d’autres sensibilités.DOCUMENT DE TRAVAILNous aurions pu faire petit, ou faire entre les communes <strong>de</strong> première couronne, les plus favorisées.Non ! Nous avons voulu ouvrir sur un territoire plus vaste, sur <strong>de</strong>s populations plus pauvres, nous avonsvoulu donner le signal fort que la banlieue n’est pas une somme <strong>de</strong> handicaps ou <strong>de</strong> problèmes, mais unterritoire où les ressources sont nombreuses, variées où l’on peut produire et répartir autrement <strong>de</strong>srichesses durables et qui préparent l’avenir.J’espère, mes chers collègues, que l’état d’esprit positif qui a présidé à cette première étape, sera aussicelui qui nous éclairera dans ce Conseil.Je vous remercie.A11


36RN 2D 115l’Ourcq<strong>de</strong>RN 3CanalFort<strong>de</strong> RomainvilleRoute<strong>de</strong>Parc<strong>de</strong>s GuilandsPromena<strong>de</strong><strong>de</strong>s FortsRue Paris<strong>de</strong>sFortsFort<strong>de</strong> NoisyRueParc<strong>de</strong>s Beaumonts<strong>de</strong> RosnyMAPFort<strong>de</strong> RosnyParcMontreauDOCUMENT DE TRAVAILBriandBlv A.GolfFort<strong>de</strong> NogentBois <strong>de</strong> Vincennes0 5001 000 mEcologie du territoireLocalisationTrame structuranteRoute <strong>de</strong>s FortsTrame verteParcTrame bleueEau <strong>de</strong> surfaceIntercommunalitéVoie ancienneRéservoirsPoints <strong>de</strong> vue remarquableCorridor écologiqueChâteau d’eau<strong>Montreuil</strong>TalwegA12


T237T2T2T2T2T2T2BobignyT2T2T2T2T25T2T2T2NQU PantinPantinZAC OurcqT2EBondy5ET2Paris5Le Pré St-Gervais11ZAC Porte <strong>de</strong>s Lilas99GPRUPorte<strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>511Les LilasBagnoletZAC <strong>Quartier</strong> <strong>de</strong> l’Horloge11Croix<strong>de</strong> ChavauxMairie11T2T29T2T2T2ZACJean Lemoine9T2T2T2911 11T2Noisy-Le-Sec9T29AT2ZAC<strong>de</strong>s GuillaumesT211ET2ET2Rosny-sous-BoisDOCUMENT DE TRAVAIL9Fontenay-sous-Bois911VincennesA1110 5001 000 mDynamique <strong>de</strong> territoireLocalisationMutationsPolaritésDéplacementsIntercommunalitéEspaces en mutationInteractionsPolarité intercommunaleCommerce Activité MixteActivitéagriculturelleRERMetroAE15911<strong>Montreuil</strong>TramwayT2A13


T2T238T2T2T2T2T2BobignyT2T2T2T2T25T2T2T2PantinT2EBondy5ET2Paris5Le Pré St-Gervais1199511Les LilasBagnolet9Promena<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Forts1111T2T2T2T2T2T2T2T2911 11T2Noisy-Le-SecT29T2T2T29T2A11EERosny-sous-BoisDOCUMENT DE TRAVAIL99Fontenay-sous-Bois911AVincennes111St-Mandé0 5001 000 mPolarités et connexionsLocalisationPolaritésEchellesEtatThématiquesIntercommunalitéLocaleCommunaleExistantCommerceDéplacementEconomieDéchetsAgricultureNature<strong>Montreuil</strong>IntercommunaleProjetInstitutionEnseignementSantéCultureSportsA14


39DOCUMENT DE TRAVAIL0 5001 000 mDesserte actuelle en transports en communLocalisationIntercommunalité<strong>Montreuil</strong>A15


40 A16Contexte : le verger planétaire, un projet autour du patrimoinehorticole et paysager pour <strong>de</strong>s activités agriculturellesAu sein du projet nouveau quartier urbain Haut <strong>Montreuil</strong>, la ville souhaite développerun projet agriculturel pour mettre en valeur le patrimoine horticole régional.Situé sur les murs à pêches, ce projet vise à l’implantation d’activités agricoles àvocation économique (arboriculture, pépinières, horticulture, ferme cueillette <strong>de</strong> fruits),sociale (jardins d’insertion du type jardin du cœur ou jardins <strong>de</strong> cocagne), <strong>de</strong> proximité(jardins familiaux ou partagés, jardins thématiques) ou pédagogiques (jardin <strong>de</strong>sbiodiversités ou éducation aux sciences naturelles et au goût) et culturelle (scènesmusicales ou théâtre <strong>de</strong> plein air).Le terme <strong>de</strong> verger planétaire est utilisé en référence au concept <strong>de</strong> Gilles Clément :les hommes considérés comme <strong>de</strong>s jardiniers mis en responsabilité <strong>de</strong> la gestion dupatrimoine naturel et écologique <strong>de</strong> notre terre. et pour marquer les différentesdimensions du projet :Ecologique : développer une agriculture bio <strong>de</strong> proximitéSociale : les habitants <strong>de</strong>s quartiers populaires bordant le site et leurscultures variées doivent trouver leur place dans ce projetPaysagère et patrimoniale : la plantation <strong>de</strong> fruitiers palissés seraencouragée sur l’ensemble du quartier.Pour réaliser ce projet, la ville souhaite solliciter la Région (Agence <strong>de</strong>s espaces verts)pour mettre en place un PRIF (périmètre régional d’intervention foncière) et l’inscriredans la dynamique plus large <strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong> l’agriculture péri-urbaine.L’agriculture urbaine et l’économie <strong>de</strong>s loisirs au regard <strong>de</strong> leur rôledans l’offre métropolitaineLes objectifs <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’agriculture périurbaine en Ile <strong>de</strong>France tels que définis dans le SDRIF mériterait un lieu vitrine. Situés à proximité <strong>de</strong>Paris dans un tissu urbain <strong>de</strong>nse les murs à pêches peuvent aisément en faire office.De plus ce projet s’inscrit dans un contexte départemental d’initiativesvisant à valoriser le patrimoine agricole (maraîcher et légumier : étudié à PlaineCommune, Collection historique mais nécessitant d’être revivifié à l’éco-musée <strong>de</strong> laCourneuve). Il s’inscrit aussi dans un réseau <strong>de</strong> jardins ouvriers et familiaux importantdans toutes les villes voisines mais peu mis en valeur comme composante essentielle<strong>de</strong>s villes <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.L’offre <strong>de</strong> loisir pour l’instant peu développée sur cette partie du territoirepourra s’articuler avec le projet <strong>de</strong> base <strong>de</strong> loisirs prévu autour <strong>de</strong> la corniche <strong>de</strong>sforts. Dans son projet initial cette base <strong>de</strong> loisir comportait <strong>de</strong>s volets sur le patrimoineagricole (jardins familiaux et pédagogiques) et sur le plâtre (projet <strong>de</strong> musée du plâtreà mettre à jour) qui font écho au patrimoine montreuillois. Les murs à pêches pourraitêtre en continuité <strong>de</strong> la promena<strong>de</strong> proposée sur la corniche.La piscine naturelle sur les MAP (proposée en gestion intercommunale)pourrait aussi compléter cette proposition <strong>de</strong> loisir.Attractivité économique autour <strong>de</strong> l’agriculture et <strong>de</strong> la recherche• Développer la tradition <strong>de</strong> recherche et d’innovation <strong>de</strong>s horticulteursmontreuillois :La présence du lycée <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> l’horticulture et du paysage en proximitédu site et le projet d’extension l’IUT permet d’envisager le développement d’unedynamique <strong>de</strong> recherche autour <strong>de</strong>s sciences du vivant tout particulièrement sile Conservatoire botanique national du bassin parisien peut s’implanter sur lesite <strong>de</strong>s murs à pêches : ce serait le premier établissement <strong>de</strong> recherche danscette partie du département.• Innover autour <strong>de</strong> l’agriculture urbaine :Les opportunités offertes par la création d’une zone agricole aux portes <strong>de</strong>Paris suscite <strong>de</strong>s projets qui permettront d’inventer l’agriculture <strong>de</strong> proximité <strong>de</strong><strong>de</strong>main. Exemple <strong>de</strong> projet reçu que nous souhaitons encourager : la créationd’une ferme verticale alliant pisciculture et maraîchage en aquaponieorganiques.• Expérimenter en milieu cultivé <strong>de</strong>s recherches scientifiques autour <strong>de</strong> laphyto-remédiation :Suite à son travail avec la DRIAAF sur l’analyse <strong>de</strong>s sols et la contamination <strong>de</strong>certains légumes, la ville <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> a réuni, avec plusieurs associations <strong>de</strong>smurs à pêches motrice dans ce projet, un groupe <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> différentsscientifiques spécialistes <strong>de</strong> ces questions (INRA, DRIAAF, Agroparitech,INERIS, Institut supérieur <strong>de</strong> l’agriculture). Ces <strong>de</strong>rniers ont exprimé leur intérêtpour monter un projet science et citoyens autour <strong>de</strong> la phyto-stabilisation et laphyto-extraction. Ce projet pourrait s’inscrire dans le cadre d’un PICRI.L’hypothèse <strong>de</strong> créer un site atelier sur les murs à pêches est étudiée.• Attirer d’autres entreprises dans ces domaines et d’autres par ladynamique et la qualité d’environnement <strong>de</strong>s murs à pêches :La mise en valeur du patrimoine <strong>de</strong>s murs à pêches constituera un pôle attractifpour <strong>de</strong>s entreprises qui auraient hésité auparavant à s’installer dans le Haut<strong>Montreuil</strong>. La dimension agriculturelle du projet <strong>de</strong>vra permettre d’attirer enpriorité <strong>de</strong>s entreprises spécialisées dans les sciences du vivant. Des hôtelsd’entreprises permettront <strong>de</strong> renforcer cette dynamique. L’économie dutourisme représente aussi un potentiel <strong>de</strong> développement sur les murs àpêches.DOCUMENT DE TRAVAIL


41 Etat <strong>de</strong>s sols, s’adapter aux contraintesConcernant la pollution <strong>de</strong> la nappe, l’étu<strong>de</strong> permettant <strong>de</strong> rechercher la source<strong>de</strong> pollution au tetrachloroethylène est prévue pour un démarrage en janvier(<strong>de</strong>vis <strong>de</strong> bureau d’étu<strong>de</strong>s actuellement à l’étu<strong>de</strong>). Il faudra compter 3 mois pourun résultat sur l’eau. Cette étu<strong>de</strong> historique comportera aussi une partie sur larecherche d’autres sources possibles (autre que ETM) <strong>de</strong> pollution <strong>de</strong>s sols.Cependant l’impact <strong>de</strong> la pollution <strong>de</strong> la nappe sur l’activité agricole sembleassez faible puisque cette nappe n’étant pas très importante il ne pouvait êtreenvisagé <strong>de</strong> l’utiliser directement pour le projet agricole ou d’autres projets dusecteur.De plus le maraîchage dans l’ensemble <strong>de</strong> ses dimensions ne pouvant êtreenvisagé sur ce site (poireaux, sala<strong>de</strong>s, rhubarbe et plantes aromatiquesrisquant d’être contaminés par le plomb) nous nous orientons vers la production<strong>de</strong> fruitiers essentiellement (pépinières <strong>de</strong> variété anciennes résistant avec peud’intrants notamment). Pour les productions nécessitant un apport d’eauimportant (floriculture, autres fruits et légumes fruits) la proximité <strong>de</strong> zonesindustrielles représentant une surface <strong>de</strong> toits importante, nous souhaitonsintégrer la récupération <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> pluies au projet.La pollution <strong>de</strong>s sols doit aussi orienter le type <strong>de</strong> constructions : la présence <strong>de</strong>mercure dans les sols, qui n’est pas problématique pour l’agriculture, pourraitl’être pour la construction <strong>de</strong> logements. L’option <strong>de</strong> privilégier l’agriculture et lesespaces <strong>de</strong> nature sur ce secteur tient aussi compte <strong>de</strong> cet aspectLe conservatoire Botanique et le jardin <strong>de</strong>s biodiversitésLe choix d’implantation du conservatoire dépend essentiellement du CBNBP luimêmeainsi que du Muséum mais la Région serait un partenaire essentiel duGIP, futur statut du CBNBP. De plus la Région a prévu <strong>de</strong> cofinancer à hauteur<strong>de</strong> 60 % l’étu<strong>de</strong> d’implantation du conservatoire dans le cadre du contratparticulier Région / Département, son avis est donc déterminant.Le projet <strong>de</strong> l’implantation du conservatoire à <strong>Montreuil</strong>, outre la dynamiquescientifique et la continuité avec le projet patrimonial, fait particulièrement senspour la création en parallèle et en partenariat d’un jardin DES biodiversités(d’environ 3 hectares). Il permettrait <strong>de</strong> présenter à un large public les enjeux <strong>de</strong>la biodiversité particulièrement dans son lien avec l’alimentation. La biodiversitéculturale issue du travail <strong>de</strong> l’homme sur les variétés fruitières prendrait tout sonsens dans ce lieu historique. Ce projet motive particulièrement le conservatoirepour son implantation à <strong>Montreuil</strong>. pourrait éventuellement aussi voir le jour si leconservatoire s’installait à Bobigny. Dans l’hypothèse où le conservatoires’implanterait sur un autre site un tel jardin pourrait toutefois voir le jour à<strong>Montreuil</strong>. Ce projet serait à élaborer avec les partenaires actuels (SociétéRégionale d’Horticulture, arboriculteurs d’Ile <strong>de</strong> France) et <strong>de</strong> nouveaux àrechercher (conservatoire <strong>de</strong>s variétés anciennes <strong>de</strong> Savigny le temple, maison<strong>de</strong>s terroirs, fondations). La Fédération nationale <strong>de</strong>s conservatoires botaniquesqui a son siège à <strong>Montreuil</strong> pourrait aussi être partenaire. La Fédération estaussi candidate pour rejoindre les nouveaux locaux du conservatoire si ceux-cisont crées à <strong>Montreuil</strong>.Ce projet sera cependant plus difficile à mettre en œuvre si le Conservatoire nes’installe pas à <strong>Montreuil</strong> et dans ce cas la mise en valeur du quartier et lapréservation du site classé risqueraient <strong>de</strong> prendre du retard. .Partenariats et cofinancements envisagés avec la RégionPRIF : l’agence <strong>de</strong>s espaces verts pour envisager notamment la possibilité d’unPRIF sur la zone agricole en cours <strong>de</strong> création au PLU.Personne rencontrées à la Région : Remy Cluset et en amont du projet JacquesLorain <strong>de</strong> l’agence <strong>de</strong>s espaces Verts avec qui un nouveau ren<strong>de</strong>z-vousdoit être organiséEtu<strong>de</strong>sPatrimoine : Une étu<strong>de</strong> sur la mise en valeur du patrimoine <strong>de</strong>s murs à pêches etson accessibilité (la création d’un centre d’interprétation du patrimoine etl’organisation <strong>de</strong> parcours <strong>de</strong> découverte seront notamment étudiés dans cecadre) est à programmer en 2010Paysage et lien avec le projet urbain/ projet <strong>de</strong> logements adaptés tsiganesinsérés dans <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> logements classiques/articulation avec leprojet agriculturel : une AMO spécifique est prévueProjetsParc aquatique/piscine naturelle : un cofinancement sera sollicitéRestauration <strong>de</strong>s murs et mise en valeur du site classé : une première phase <strong>de</strong>restauration va être engagée en 2010 sur <strong>de</strong>s financements ville/DIREN/CG :quelle participation possible <strong>de</strong> la région ?Recherche : expérimentation scientifiques/citoyens sur différents aspects <strong>de</strong> laphytoremédiation (phytostabilisation, phyto extraction) : prochain appel à projetPICRI ?Autres partenaires déjà rencontrésSAFER, pour préciser les aspects fonciers et le lien avec <strong>de</strong>s agriculteurs enquête <strong>de</strong> terre, avec la chambre d’agricultureCERVIA pour affiner la possibilité <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> ce secteur un lieu <strong>de</strong> représentation/vitrine <strong>de</strong> l’agriculture terroir et bio d’île <strong>de</strong> FrancePlaine Commune : service du développement local (tourisme) en charge <strong>de</strong>l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> mise en valeur du patrimoine maraîcherCorniche <strong>de</strong>s forts : coordinateur administratif du projetRencontres prévuesGroupement <strong>de</strong>s Agriculteurs BioComité régional du tourismeFoncière terre <strong>de</strong> liensA17DOCUMENT DE TRAVAIL


42Un projet cohérent et ambitieuxCe projet <strong>de</strong> campus se fon<strong>de</strong> sur la mise en placed’un ensemble d’infrastructures cohérentes, dédiées àla formation aux nouveaux métiers <strong>de</strong> l’image, dumultimédia, et <strong>de</strong>s nouvelles technologies <strong>de</strong>l’information au sens large.Ce projet <strong>de</strong> dimension national trouvera bien entendutoute sa place dans un cadre intercommunal.Il se situera au cœur du <strong>Nouveau</strong> <strong>Quartier</strong> <strong>Urbain</strong> <strong>de</strong>la ville <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>.A18Il aura pour base, un partenariat entre le CIFAPaujourd’hui implanté dans le bas <strong>Montreuil</strong> et quicherche à s’agrandir, l’IUT (qui dépend <strong>de</strong> Paris VIII)qui est également en phase d’extension et le lycéeEugénie Cotton dont la Région Ile <strong>de</strong> France envisagela réhabilitation.La « mise en lien » <strong>de</strong> ces trois structures permettant<strong>de</strong> créer une synergie autour <strong>de</strong> thématiques <strong>de</strong>formations et d’enseignements qui leur sontcommunes. (voir annexe)La proximité immédiate du futur tramway, la présenced’installations sportives existantes (tennis) et le projet<strong>de</strong> construction du centre nautique ferait <strong>de</strong> ce site unvéritable pôle (campus) qui structurera ce quartier etrendra visible la politique dynamique et ambitieuseque la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> entend porter en matièred’enseignement supérieur.Ce pôle qui sera tourné vers les métiers <strong>de</strong> l’image, dumultimédia et <strong>de</strong>s nouvelles technologies <strong>de</strong>l’information serait le premier du genre en France.Au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> son contenu en terme <strong>de</strong> formation, cecampus <strong>de</strong>vra être un lieu pilote et novateur dans ledomaine <strong>de</strong> la recherche et <strong>de</strong> la réflexion sur le rôle<strong>de</strong>s nouvelles technologies <strong>de</strong> l’information dans lacité. Cet enjeu <strong>de</strong>vant trouver sa place dans celui plusglobal <strong>de</strong> l’éco quartier au cœur duquel il seraimplanté. La question <strong>de</strong> la « ville durable » étant aufon<strong>de</strong>ment même <strong>de</strong> cette démarche.Une forme innovanteNous faisons le pari qu’une dynamique peut émerger <strong>de</strong>la synergie d’intervenants publics et privés pour :• d’une part proposer un enseignement public initial, dusecond <strong>de</strong>gré et universitaire d’une qualité reconnue etoffrant <strong>de</strong> réels débouchés• d’autre part <strong>de</strong> permettre à <strong>de</strong>s entreprises privées <strong>de</strong>développer leurs offres <strong>de</strong> formations initiales oucontinues dans les meilleures conditions.L’objectif est <strong>de</strong> trouver la voie d’un partenariat exigeanten matière <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> formation, d’excellenceenvironnementale et <strong>de</strong> trouver une formule « gagnant –gagnant » bénéficiant à l’ensemble <strong>de</strong>s partenaires. Laforme juridique la plus adaptée reste à trouver (PRES,GIP, Association). L’association <strong>de</strong> préfiguration auracomme première tâche <strong>de</strong> définir la forme juridique laplus adéquate.La mutualisation <strong>de</strong>s moyens permettant d’atteindre unseuil <strong>de</strong> taille critique afin que le campus, ainsi formé,ait une visibilité nationale et européenne et soit encapacité d’attirer très rapi<strong>de</strong>ment d’autres partenairespublics comme privés. Ce seuil critique peut-être fixédès aujourd’hui à 10 000 étudiants. DOCUMENT DE TRAVAIL


- -- - - - Site géographique 43A19DOCUMENT DE TRAVAIL


44 Parc aquatiqueProgrammeEmprise duterrainA20SHONMaîtrised’ouvrageConsultationEstimation coûtLivraisonPiscine écologiqueFréquentation : 2000baigneurs/jours1,3 hectaresÀ déterminerA déterminerAMO programmation et assistancetechniqueEn cours <strong>de</strong> consultationDOCUMENT DE TRAVAIL15 M €TTCEté 2013 : ouverture au publicPiscine <strong>de</strong> Bègles Piscine écologique <strong>de</strong> Combloux


45 Conservatoire Botanique National du bassin parisienProgramme Centre <strong>de</strong> rechercheet jardin <strong>de</strong>s biodiversités ouvert au publicEmprise du 4 hectares dontterrain3 ha <strong>de</strong> jardin <strong>de</strong>s biodiversitéset 500 m² serresSHON1890 m² locaux scientifiques et accueil dupublicMaîtrised’ouvrageCalendrierLivraisonCBNBP/ Montage GIPRégion IdF partenaireJardin <strong>de</strong>s BiodiversitésPartenariat SRH, arboriculteurs IdF,Fédération Nationale <strong>de</strong>s conservatoiresbotaniques, etcAcquisition du foncier : 20101er phase travaux 20112013A21DOCUMENT DE TRAVAIL


46A22DOCUMENT DE TRAVAIL


NOISY LE SECT1ROSNY SOUS BOISCollège Coubert<strong>Montreuil</strong> HôpitalA 3911BoissièreROMAINVILLE11GOLF DEROSNYANRUMaillardA 86T1Libre PenséeJardinsPartagésLogementsadaptésTerrains<strong>de</strong> SportT1RomainvilleDéchetterieQuai <strong>de</strong> TransfertMatériauthèqueJardinsLÉGENDEPROLONGEMENT TRAMWAY T1T1ECO-FILIERE BÂTIMENTA. Briand9PROJET METROS 9 & 11119T1VOIES STRUCTURANTESRÉAMENAGÉESFORT DE ROSNYMozinorECO-FILIEREDOCUMENT DE TRAVAILNOUVEL ALIGNEMENT PLANTÉNOUVELLES VOIES / PASSAGESCORRIDORS ÉCOLOGIQUESSECTEURS CLASSÉSLogistique urbaineACTIVITÉS AGRI-CULTURELLESParkingpublicMozinorÉQUIPEMENTST1ACTIVITÉSLOGEMENTS / ACTIVITESParc AquatiqueLOGEMENTS / COMMERCESPARC MONTREAUPROJET ANRUActivitésMairie annexe+ LogementsT1Murs à PêchesCBNBPjardin <strong>de</strong>sbiodiversitésRuffinsMairie <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>T1Cinéma MélièsV. HugoPRUSBel-Air9Extension IUTT1CAMPUS+PARC MULTISPORTCrècheFONTENAY SOUS BOISPILE SOLAIREReconversionChateau d’eauPARC BEAUMONTSNATURA 200047<strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> / PLAN GUIDE A23Grands Pêchers


48A24DOCUMENT DE TRAVAIL


49A25DOCUMENT DE TRAVAIL


51A27DOCUMENT DE TRAVAIL


52A28DOCUMENT DE TRAVAIL


53A29DOCUMENT DE TRAVAIL


54A30DOCUMENT DE TRAVAIL


55A31DOCUMENT DE TRAVAIL


56A32DOCUMENT DE TRAVAIL


57A33DOCUMENT DE TRAVAIL


58A34DOCUMENT DE TRAVAIL


5928Le nouveau quartier urbain fondé sur les principes d’une ville durableUne nouvelle centralité aux abords du tramway et la « ville jardin » préservéeA35Une « fenêtre agriculturelle » sur les murs à pêches : zone A agricole et zone complémentaire UA d’équipements et activitésAutorisation d’une constructibilité accrue aux abords <strong>de</strong>s TCà moins <strong>de</strong> 500m <strong>de</strong>s stations <strong>de</strong> métroet <strong>de</strong> 300m <strong>de</strong>s stations <strong>de</strong> tramwayDOCUMENT DE TRAVAILPLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> - Equipe L. Hubert & Brès+Mariolle et associés


6029Carte <strong>de</strong>s hauteursdu projet PLUCarte <strong>de</strong>s hauteurs actuellesdans le POS en vigueurA36DOCUMENT DE TRAVAILPLU <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> - Equipe L. Hubert & Brès+Mariolle et associés


61A37DOCUMENT DE TRAVAIL


62A38DOCUMENT DE TRAVAIL


32Dans le règlement du PLU : Obligation <strong>de</strong> production d’un minimum <strong>de</strong> 25 % <strong>de</strong> logements locatifs sociaux pour les opérations<strong>de</strong> + 2500 m 2 <strong>de</strong> logementsDans le zonage PLU : Exonération <strong>de</strong>s îlots <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100 logements sociaux contigusDOCUMENT DE TRAVAILDans lezonageLes îlots <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100 logements sociaux contigusA3963


64Éco Habitat Groupéwww.ecohabitatgroupe.frECO HABITAT GROUPÉ8 bis rue du Buisson Saint Louis75010 ParisAdresse pour le courrier :Secrétariat GénéralECO HABITAT T GROUPÉ10 Grand rue Jean Moulin34000 MontpellierTel : 04 67 57 50 47Mel :ecohabitatgroupe@orange.freForum national <strong>de</strong> l’habitat groupéDIMANCHE 15 NOVEMBRE 2009MAIRIE DE MONTREUIL (93100), SALLE DES FÊTES - 9H/16H30De l’HABITAT GROUPÉà l’ÉCO QUARTIERINSCRIPTION PRÉALABLE À ecohabitatgroupe@orange.frrou sur www.ecohabitatgroupe.frDOCUMENT DE TRAVAILPermettre aux habitants <strong>de</strong> s’approprier laconception ou la rénovation <strong>de</strong> leur habitatConstruire ou rénover<strong>de</strong>s groupements d’habitat écologiquesAssurer la solidarité dans l’habitatRechercher <strong>de</strong>s formes convivialesd’habitat groupé ouvert sur le quartierCONCEPTION GRAPHIQUE : PHILIPPE MOLLON-DESCHAMPS, 60@wanadoo.frCe FORUM est organisé par Eco Habitat Groupé avec le soutien et la participation<strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, <strong>de</strong> l’Association La Nef et <strong>de</strong> la Fondation <strong>de</strong> France.A40


Éco Habitat GroupéDe l’HABITAT GROUPÉà l’ÉCO QUARTIER9H - 9H30 Accueil Bourse aux projets 1Bourse aux questions10H30 – 11 HOuvertureTable ron<strong>de</strong>Plénière10H – 10 H30 ProjectionTemps librePour un développement <strong>de</strong> l’habitat groupé<strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, Eco Habitat Groupé, La Nef, Fondation <strong>de</strong> France12H30 – 14H Déjeuner Buffet Bourse aux projets et aux questions 215H30–16H30 Plénière16H30ClôtureTour <strong>de</strong>s projets et <strong>de</strong>s thématiques(via la présentation du site EHG sur grand écran)11H – 12H30 Ateliers 1- Constructions écologiques et Habitat Groupé2- Des formules juridiques adaptées ?3- Intergénérationnel : vivre et vieillir solidaires4- L’Habitat Groupé est-il économiquement « rentable » ?5- Comment <strong>de</strong>s groupes élaborent et vivent leur projet14H – 15H30 Table ron<strong>de</strong> De l’Habitat Groupé à l’Eco <strong>Quartier</strong> : expériences et projetsMeylan-Béalières <strong>Montreuil</strong> Strasbourg NanterreParis Ourcq Jaurèswww.ecohabitatgroupe.frSiège SocialECO HABITAT GROUPÉ8 bis rue du Buisson Saint Louis75010 ParisAdresse pour le courrier :Secrétariat GénéralECO HABITAT T GROUPÉ10 Grand rue Jean Moulin34000 MontpellierTel : 04 67 57 50 47Mel :ecohabitatgroupe@orange.fr9 e Forum national <strong>de</strong> l’habitat groupéDIMANCHE 15 NOVEMBRE 2009MAIRIE DE MONTREUIL (93100), SALLE DES FÊTES - 9H/16H30Frais <strong>de</strong> participation : 10 € pour les adhérents et 15 € pour les non adhérents (sans repas)DOCUMENT DE TRAVAILDébat ; réponses aux questions ; contacts, perspectives65Ce FORUM est organisé par Eco Habitat Groupé avec le soutien et la participation<strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, <strong>de</strong> l’Association La Nef et <strong>de</strong> la Fondation <strong>de</strong> France.A41


Éco Habitat Groupéwww.ecohabitatgroupe.frSiège SocialECO HABITAT GROUPÉ8 bis rue du Buisson Saint Louis75010 ParisAdresse pour le courrier :Secrétariat GénéralECO HABITAT T GROUPÉ10 Grand rue Jean Moulin34000 MontpellierTel : 04 67 57 50 47Mel :ecohabitatgroupe@orange.fr9 e Forum national <strong>de</strong> l’habitat groupéDIMANCHE 15 NOVEMBRE 2009MAIRIE DE MONTREUIL (93100), SALLE DES FÊTES - 9H/16H30De l’HABITAT GROUPÉ à l’ÉCO QUARTIEROBJECTIFS <strong>de</strong> ce FORUMLes démarches d’habitat groupé, qui ont connu un développement continu dans les années 1970-1980, suivi d’un net ralentissement,sont <strong>de</strong> nouveau à ce jour l’objet <strong>de</strong> beaucoup d’intérêt <strong>de</strong> la part d’une proportion notable <strong>de</strong> la population comme <strong>de</strong> la part d’un grandnombre d’Associations, d’Institutions et <strong>de</strong> Collectivités territoriales.C’est la raison pour laquelle notre Mouvement, fondé en 1977, et qui a promu les formules d’habitat groupé dans le secteurlocatif aussi bien qu’en accession, a jugé utile <strong>de</strong> rassembler toutes ces expériences <strong>de</strong>s 30 <strong>de</strong>rnières années et d’organiser ce9 e FORUM NATIONAL afin <strong>de</strong> débattre et élaborer les réponses à apporter aux enjeux d’aujourd’hui.1- Le premier objet <strong>de</strong> ce FORUM est <strong>de</strong> présenter l’état actuel <strong>de</strong> ce Mouvement et <strong>de</strong> dynamiser les projets en cours.C’est pourquoi nous invitons à participer à ce FORUM : les groupes ayant achevé leur projet et pouvant apporter leur expérience <strong>de</strong> vie les groupes <strong>de</strong> projet les personnes souhaitant s’insérer dans un groupe <strong>de</strong> projet.En vue <strong>de</strong> ce premier objectif, un tour <strong>de</strong> France <strong>de</strong> l’habitat groupé sera présenté par vidéo projection et nous organiserons unebourse aux projets et une bourse aux questions.2- Le <strong>de</strong>uxième objet <strong>de</strong> ce FORUM est d’abor<strong>de</strong>r les métho<strong>de</strong>s permettant d’intégrer les démarches d’habitat groupé dans les projetsd’éco quartiers ou <strong>de</strong> rénovation <strong>de</strong> quartiers existants.Nous organiserons dans ce but, l’après midi, une confrontation <strong>de</strong>s démarches suivies par plusieurs municipalités ou organismesintéressées par ces objectifs.Il est en effet <strong>de</strong>venu indispensable <strong>de</strong> développer largement le dialogue entre habitants, professionnels et élus <strong>de</strong>s collectivitésterritoriales qui recherchent les voies d’un développement durable dans toutes ses dimensions, y compris par les relations humainesétablies entre les habitants.Nous considérons que les approches sociales <strong>de</strong> l’urbanisme sont aussi importantes que les approches économiques et environnementales pour concevoir l’habitat et les villes <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.C’est pourquoi nous réservons une large place dans ce FORUM à : <strong>de</strong>s Elus et <strong>de</strong>s responsables administratifs <strong>de</strong> Collectivités territoriales, d’organismes aménageurs ou Bailleurs <strong>de</strong>s représentants d’Associations <strong>de</strong>s professionnels ayant une pratique <strong>de</strong> l’urbanisme participatif.DOCUMENT DE TRAVAIL66La Municipalité <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> met à notre disposition sa Salle <strong>de</strong>s Fêtes, qui peut accueillir 350 personnes en plénière et diversespaces pour organiser les 5 Ateliers indiqués dans le programme.Nous vous invitons à nous faire part rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> votre participation, les inscriptions étant enregistrées par ordre d’arrivée.Le Prési<strong>de</strong>nt, Michel BROUTINCe FORUM est organisé par Eco Habitat Groupé avec le soutien et la participation<strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>, <strong>de</strong> l’Association La Nef et <strong>de</strong> la Fondation <strong>de</strong> France.A42


67Couleur d’Orange<strong>Montreuil</strong>DEVENEZADHÉRENTPOUR CONTACTERCE GROUPEVivre son quartierCouleur d’Orange est unecopropriété, fondée le 15décembre 1986, jour <strong>de</strong>l’achat <strong>de</strong> l’usine, par 14foyers, à l’époque 22 adultes et 11 enfants.Les travaux ont été réalisés sous laconduite d’un architecte, Luc Barré, nonrési<strong>de</strong>nt. Ils ont débuté le 17 décembre1986.L’initiateur du groupe a trouvél’usine, désaffectée <strong>de</strong>puis cinq ans, parl’interméd la Chambre parisienne <strong>de</strong>snotaires, et cherché <strong>de</strong>s candidats parpetites annonces. Trois d’entre nousl’ont appris par le Mouvement pourl’Habitat Groupé Autogéré. Une trentaine<strong>de</strong> réunions ont été nécessairespour mettre le projet au point, la venteferme n’étant conclue qu’après avoirobtenu le permis <strong>de</strong> construire.Le coût d’achat et <strong>de</strong> constructionpar mètre carré était d’environ 7000francs (1100 euros) pour les appartements,et 5000 francs (750 euros) pourles ateliers, moins équipés.La salle commune a accueilli <strong>de</strong> nombreusesfêtes mais aussi <strong>de</strong>s réunions, enparticulier <strong>de</strong> quartier. La copropriétéa compté jusqu’à 22 enfants, dont certainssont aujourd’hui parents.Seulement <strong>de</strong>ux ventes ont eu lieu,la première dès 1988, à la famille d’uneartiste déjà propriétaire d’un atelier,l’autre en 2007 à une artiste du quartierqui louait un atelier dans la copropriété.DOCUMENT DE TRAVAILCouleur d’Orange fonctionne, <strong>de</strong>puisl’origine, avec un syndic et un trésorierbénévoles, élus lors <strong>de</strong> l’assemblée généraleannuelle, la plupart <strong>de</strong>s copropriétairesassumant, à tour <strong>de</strong> rôle, cesfonctions. Cela permet une gestion <strong>de</strong>proximité, économe et conviviale.A43


68 A44DOCUMENT DE TRAVAIL


69RéunionPublique23 novembre 2009SECTEUR B5<strong>Ville</strong>rs - Barbusse• dominante pavillonnaire sur parcellaireen lanières hérité <strong>de</strong>s murs àpêches• tendance récente à la reconstruction/restauration<strong>de</strong> pavillons> patrimoine mo<strong>de</strong>ste :- pavillons, début XXe à pério<strong>de</strong>actuelle- ateliers d’artisans, petite industrieSECTEUR B4La Noue - Clos français• tissu contrasté : dominante d’habitatcollectif <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième moitié duXXe dont nombreux logements sociaux,équipements, pavillons débutXXe• parc <strong>de</strong>s Gilands> peu <strong>de</strong> bâtis ou d’ensembles à valeurpatrimonialeSECTEUR A2Etienne Marcel - Chanzy• tissu mixte : habitat à dominantecollectif (dont 1/3 <strong>de</strong> logementssociaux), équipements, maisons <strong>de</strong>ville• peu <strong>de</strong>nse, angles souvent marquéspar un collectif brique début XXe• habitat XIXe début XXe mo<strong>de</strong>ste etdégradé> patrimoine XIXe et XXe : immeubles<strong>de</strong> faubourgs, maisons <strong>de</strong> villeSECTEUR A1Bas <strong>Montreuil</strong> - RépubliqueSECTEUR B6Signac - Murs à pêches• tissu mixte:- Ouest : dominante habitat collectifet pavillonnaire- Est : dominante d’espaces ouverts(secteur <strong>de</strong>s murs à pêches), activi-tés en limite Nord du secteur, habitatsur parcelles en lanières implantéen bord <strong>de</strong> voie> patrimoine réflétant la mixité : habi-tat individuel et petits collectifs <strong>de</strong> lafin XXe jusqu’aux années récentes,bâti artisanalCaractéristiques du patrimoine bâti par secteurSECTEUR D10Ramenas - Léo lagrange• tissu pavillonnaire hétérogène et trèsmo<strong>de</strong>ste, locaux d’activités, hôpital> peu <strong>de</strong> bâtis ou d’ensembles à valeurpatrimonialeSECTEUR D11Branly - Boissière• mixité morphologique et fonctionnelle: pavillonnaire, collectifs, gran<strong>de</strong>semprises industrielles, équipments• tissu rési<strong>de</strong>ntiel mo<strong>de</strong>ste essentiellementaprès-guerre, sur parcellairehérité <strong>de</strong> l’activité maraîchère> quelques maisons et petits collectifsà valeur patrimoniale• tissu mixte hétérogène• trame bâtie restructurée par lesgran<strong>de</strong>s opérations récentes d’immobilierd’entreprises• enjeux <strong>de</strong> réhabilitation et <strong>de</strong> respect<strong>de</strong> la trame urbaine existante> patrimoine XIXe/début XXe : immeubles<strong>de</strong> faubourg, bâti d’activités,ensembles urbains mixtes, équipementtivités,SECTEUR A3• tissu mixte <strong>de</strong>nse : maisons <strong>de</strong> villle BobillotXXe, activitéset habitat collectif fin XIXe/début> patrimoine XIXe/début XXe : petits • influence Vincennoiseéquipements, fronts bâtisimmeubles <strong>de</strong> faubourg, bâti d’acvitéscohérents, Art déco/Art nouveauSECTEUR C7• tissu mixte : habitat collectif et mai-Solidarité Carnot• influence Vincennoisesons <strong>de</strong> villle début XXe, activitésimmeubles <strong>de</strong> faubourg, bâti d’acti-> patrimoine XIXe/début XXe : petitsSECTEUR C8• bâti hétérogène <strong>de</strong>nse juxtaposant Centre villebles d’habitation, équipements, et bâti d’après-guerre, grands ensem-• ruptures et discontinuitésbâti fin XIXe/début XXemaisons et immeubles collectifs> patrimoine XIXe/ XXe : équipements,SECTEUR C9• faible <strong>de</strong>nsité : parc <strong>de</strong>s BeaumontsJean Moulin - Beaumonts> peu <strong>de</strong> bâti ou d’ensembles à valeuret cimetièrepatrimoniale<strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong>93100SECTEUR E14Montreau - Le Morillon• <strong>de</strong>ux tissus diérenciés = pavillonnairehétérogène et très mo<strong>de</strong>ste/ grands ensembles <strong>de</strong> logementscollectifs• parc Montreau> quelques équipements, petits collectifset habitations groupées à valeurpatrimonialeD o c u m e n td e t r a v a i lSECTEUR E13Runs - Théophile Sueur• <strong>de</strong>ux tissus bâtis diérenciés =pavillonnaire hétérogène et très mo<strong>de</strong>ste/ grands ensembles <strong>de</strong> logementscollectifs> peu <strong>de</strong> bâti ou d’ensembles à valeurpatrimonialeSECTEUR E12Bel Air - Grands Pêchers - Renan• dominante <strong>de</strong> logements collectifs:grands ensembles <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxièmemoitié du XXe, équipements• pavillons et petits immeubles XXe auSud, tissu peu <strong>de</strong>nse, mo<strong>de</strong>ste> peu <strong>de</strong> bâti ou d’ensembles à valeurpatrimonialeDOCUMENT DE TRAVAILEtu<strong>de</strong> patrimoniale PLUALAP16/11/2009A45


70Sélection patrimoine ***(aucune démolition sauf pour adaptation aux normes et amélioration <strong>de</strong> la qualité énergétique)A46DOCUMENT DE TRAVAIL


71A47 DOCUMENT DE TRAVAIL


72A48DOCUMENT DE TRAVAIL


73A49DOCUMENT DE TRAVAIL


74A50DOCUMENT DE TRAVAIL


75La zone Natura 2000 du Parc <strong>de</strong>s BeaumontsA51DOCUMENT DE TRAVAIL


76trame bleuetrame urbainetrame climatiquetrame verteA52DOCUMENT DE TRAVAIL


77 A53DOCUMENT DE TRAVAIL


78BEL-AIRUN PROJET DE RENOUVELLEMENT URBAIN DURABLELes ambitionsTransformer, valoriser et renforcer l’attractivité du quartierConstruire et développer <strong>de</strong>s logements sociaux à échelle humaineoooréalisation <strong>de</strong> petits collectifs et <strong>de</strong> logements individuels avec jardins privatifsDOCUMENT DE TRAVAILdiversité <strong>de</strong>s types d’habitat et mixité du peuplement (20 collectifs en location, 12 maisons individuelleslocatives, 42 logements en immeuble en accession sociale à la propriété)accès facilité à l’accession sociale à la propriété pour les locataires <strong>de</strong> l’OPHMAméliorer le cadre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s habitantsooamélioration <strong>de</strong> la performance énergétique <strong>de</strong>s bâtimentsréaménagement complet <strong>de</strong>s cheminements, <strong>de</strong>s voies <strong>de</strong> circulation et création d’espaces vertsEncourager la qualité environnementaleoorecherche systématique du label BBC (Bâtiment Basse Consommation)utilisation <strong>de</strong> matériaux propres (bois) et recours aux énergies renouvelablesA54


79Une valorisation durable du quartierTransformation d’un château d’eau en pile solaireLe projetRéalisation d’un ouvrage exemplaire en matière <strong>de</strong> développement durable encourageant le maintiensur le quartier d’un repère historique transformé pour répondre au enjeux environnementaux etsociétaux actuels.Les principes : une énergie propre au service <strong>de</strong>s locatairesRéalisation d’une pile solaire à travers la réalisation d’un champs <strong>de</strong> panneaux solaires thermiques associé àun stockage d’eau préchauffée permettant d’alimenter l’ensemble <strong>de</strong>s logements locatifs du site en eau chau<strong>de</strong>sanitaire et <strong>de</strong> les chauffer.˙Stockage <strong>de</strong> 1500 T d’eau dans le château d’eau˙ Réduction annuelle <strong>de</strong> 50 T d’émission <strong>de</strong> CO2 par rapport à un système classique <strong>de</strong>DOCUMENT DE TRAVAILproduction d’eau chau<strong>de</strong>Coût : 1 500 000 euros TTCLes atouts du projetoooConserver et valoriser le patrimoine existantCréer un repère emblématique pour le quartierRéaliser un projet exemplaire en matière <strong>de</strong> développement durablefavorisant l’installation d’un système <strong>de</strong> production d’énergiepropre sur le site A55


80A56DOCUMENT DE TRAVAIL


81A57DOCUMENT DE TRAVAIL


82A58DOCUMENT DE TRAVAIL


83SEDIFMAPSUEUR/TRAMESTTRAM OUESTCandidature <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> "<strong>Nouveau</strong>x quartiers urbains"Etu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> programmationCalendrier prévisionnel hors sites isolés 2013Rendu complémentaire 12/09A592010 2011Montage <strong>de</strong>s ZAC : concertation, dossier <strong>de</strong> création, étu<strong>de</strong> d'impact, désignation <strong>de</strong> l'aménageur, dossier <strong>de</strong> réalisationAcquisitions et libérations foncièresEtu<strong>de</strong>s d'aménagementTravaux d'aménagement1ers travaux <strong>de</strong> constructionConstruction <strong>de</strong> logtsMise en service du tramwayÉchéance financement NQU2012 20132014 2015 2016 20172018 2019 2020DOCUMENT DE TRAVAIL


84Acquisitions foncièresProgrammationsEtu<strong>de</strong>s préalables2012Montage <strong>de</strong>s ZAC : concertation, dossier <strong>de</strong> création, étu<strong>de</strong> d'impact, dossier <strong>de</strong> réalisationConcours <strong>de</strong> maîtrise d'œuvrePermis <strong>de</strong> construireEtu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> maîtrise d'œuvreAppels d'offres entreprisesNotificationsDéclarations d'ouvertures <strong>de</strong> chantierApprobation du PLUCandidature <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> "<strong>Nouveau</strong>x quartiers urbains"A60Calendrier prévisionnel <strong>de</strong>s sites 20132009 2010 20112013DOCUMENT DE TRAVAIL


85A61DOCUMENT DE TRAVAIL


86A62MosquéeProgrammeEmprise du terrainSHONMaîtrise d’ouvrageArchitecteLivraisonCulte religieux215-221 rue <strong>de</strong> Rosny1693 m²990 m²Capacité maxi 742 pers.Fédération culturelle <strong>de</strong>sassociations musulmanes <strong>de</strong><strong>Montreuil</strong>A5 architectesAoût 2009 – déclaration <strong>de</strong>chantierDOCUMENT DE TRAVAIL


87Maison <strong>de</strong> retraiteintercommunaleProgrammeEmprise duterrainSHONMaîtrised’ouvrageA63ArchitectePermis <strong>de</strong>construireLivraisonEHPAD90 lits et accueil <strong>de</strong> jour <strong>de</strong> 10places4000 m²6000 m²DOCUMENT DE TRAVAILMRI Fontenay-sous-BoisJeger & MerleMi 2009Début 2011


88Extension <strong>de</strong> l’IUTProgrammeEmprise du terrainSHONMaîtrise d’ouvrageArchitectePermis <strong>de</strong>construireLivraison2009 : 280 étudiants et 90 personnels2016 : 700 étudiants et 120 personnels3200 m²6600 m² actuel4500 m² à créer800 m² à rénoverUniversité <strong>de</strong> Paris 8Désigné en août 2009Début 2010A64Mi-2012IUT existantDOCUMENT DE TRAVAIL


Démarrage <strong>de</strong> l’AVP tramway – début 2010 / prolongement du T1 <strong>de</strong> Noisy-le-Sec à Val-<strong>de</strong>-Fontenay en 2015DOCUMENT DE TRAVAIL89A65L’A186 <strong>de</strong>puis le pont <strong>de</strong> Romainville La fin <strong>de</strong> l’A186 au croisement <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> la Nouvelle FranceLe site <strong>de</strong> l’échangeur A186 et la traversée <strong>de</strong>s murs à pêches

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