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Rapport explicatif concernant la révision totale de l'ordonnance sur ...

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<strong>Rapport</strong> <strong>explicatif</strong> <strong>concernant</strong> <strong>la</strong> <strong>révision</strong> <strong>totale</strong> <strong>de</strong> l'ORC 2pas sans se heurter à <strong>de</strong> considérables difficultés. Aussi s'impose-t-il <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>rà une <strong>révision</strong> <strong>totale</strong> <strong>de</strong> l'ORC.Une refonte du droit régissant le registre du commerce permet <strong>de</strong> créer un instrumentnormatif facilement accessible aux praticiens. Aussi le projet fait-il davantageappel aux outils que constituent les listes <strong>de</strong> contrôle, telles qu'elles sontnotamment prévues dans les dispositions d'exécution <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>sur</strong> <strong>la</strong> fusion et quidonnent toute satisfaction. Elles permettent d’améliorer <strong>la</strong> prévisibilité <strong>de</strong>l’application du droit par les cantons et d’uniformiser davantage les pratiques en<strong>la</strong> matière. Le nouveau texte a, en outre, pour effet <strong>de</strong> simplifier notablement lesformalités pour nombre d’inscriptions.3. Gran<strong>de</strong>s lignes du projetNous nous bornerons ci-après à commenter les principales innovations contenuesdans le projet.3.1 Consultation gratuite via Internet <strong>de</strong>s données du registre du commerceAujourd’hui, un tiers environ <strong>de</strong>s cantons offrent un accès gratuit via Internet auxdonnées <strong>de</strong> leur registre du commerce. Dans ces cantons, on a constaté que lenombre <strong>de</strong> consultations par <strong>la</strong> voie électronique a été plus <strong>de</strong> 200 fois supérieura ce qu’il est dans les autres cantons.La présomption <strong>de</strong> connaissance <strong>de</strong>s faits inscrits au registre du commerce (art.933 CO) a pour corol<strong>la</strong>ire que le public doit en tout temps pouvoir accé<strong>de</strong>r gratuitementet <strong>de</strong> manière illimitée à ces données. Compte tenu <strong>de</strong> cette situation juridiqueet <strong>de</strong>s impératifs réels <strong>de</strong> l’économie, un postu<strong>la</strong>t (Imfeld; 06.3026) a étédéposé. Il charge le Conseil fédéral d’examiner s'il ne faudrait pas rendre lesdonnées <strong>de</strong>s registres du commerce accessibles gratuitement par Internet pourtous les cantons. Ce postu<strong>la</strong>t a été transmis par le Conseil national.La nouvelle ordonnance <strong>sur</strong> le registre du commerce qui fait l’objet du présentrapport répond à cette préoccupation en généralisant l’accès gratuit par Internetaux inscriptions figurant dans le registre principal (art. 9 du projet <strong>de</strong> nouvelleORC [ci-après «n-ORC»]). Cette innovation accroît <strong>la</strong> transparence <strong>de</strong> faits pertinentsau regard du droit, ce qui contribue à <strong>la</strong> qualité du gouvernementd’entreprise.3.2 Tenue informatisée du registre du commerceDe manière générale, l’ordonnance en vigueur en est restée au sta<strong>de</strong> du registretenu <strong>sur</strong> support papier (registre principal et journal; réquisition d’inscription etpièces justificatives). Or, aujourd’hui, il est <strong>de</strong> fait que dans tous les cantons <strong>la</strong>tenue du registre du commerce est informatisée. Dans quelques cantons,l’administration compétente va même jusqu’à scanner les originaux <strong>de</strong>s réquisitionset <strong>de</strong>s pièces justificatives et à les archiver par les moyens informatiques,les originaux <strong>sur</strong> support papier étant en outre conservés. Par ailleurs, plusieurscantons ont développé <strong>de</strong>s outils informatiques qui ai<strong>de</strong>nt à formuler correctementles réquisitions sans toutefois les remp<strong>la</strong>cer (du moins pour l’instant).Les normes en vigueur obligent les préposés à conserver tous les documents quiont servi à l’inscription d’une entité juridique aussi longtemps que celle-ci subsiste.Il ne peut les détruire que dix ans après <strong>la</strong> radiation. L’obligation <strong>de</strong>conserver «ad aeternam» lesdits documents va trop loin, les offices du registredu commerce ayant une autre vocation que l’archivage. En outre, <strong>la</strong> conservation

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