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Rapport explicatif concernant la révision totale de l'ordonnance sur ...

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<strong>Rapport</strong> <strong>explicatif</strong> <strong>concernant</strong> <strong>la</strong> <strong>révision</strong> <strong>totale</strong> <strong>de</strong> l'ORC 8L’art. 929 n-CO a <strong>de</strong>s répercussions non négligeables <strong>sur</strong> le contenu <strong>de</strong>l’ordonnance <strong>sur</strong> le registre du commerce. Pour chaque type <strong>de</strong> société, celle-cidéfinira <strong>de</strong> manière détaillée les pièces justificatives (et leur contenu) à produireet les données qui doivent être inscrites au registre du commerce. La possibilité<strong>de</strong> recourir à <strong>de</strong>s listes <strong>de</strong> contrôle exhaustives facilitera <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong>s inscriptions,permettra d’unifier <strong>la</strong> pratique et accroîtra <strong>la</strong> sécurité du droit.S’agissant <strong>de</strong>s pièces justificatives, le projet introduit <strong>de</strong>s innovations supplémentairesqui contribueront à rendre le droit plus transparent et à simplifier les procédures.− Langue dans <strong>la</strong>quelle les pièces justificatives peuvent être produites (art. 24,al. 2, n-ORC): selon l’ordonnance actuelle (art. 7, al. 2), lorsque <strong>de</strong>s piècesjustificatives sont produites dans une <strong>la</strong>ngue autre que <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue officielle etqu’il en résulte une entrave au droit <strong>de</strong> consultation <strong>de</strong> tiers, l’office du registredu commerce peut exiger une traduction légalisée. Dans <strong>la</strong> pratique,l’interprétation <strong>de</strong> cette disposition a été source <strong>de</strong> difficultés. Aussi le projetprévoit-il une nouvelle règle c<strong>la</strong>ire et précise: <strong>de</strong> manière générale, les piècesjustificatives peuvent être produites dans une <strong>la</strong>ngue qui n’est pas <strong>la</strong>ngue officielle<strong>de</strong> <strong>la</strong> Confédération ou du canton. En pareil cas, l’office du registre ducommerce peut exiger une traduction (non légalisée) lorsqu’elle est indispensableà l’examen <strong>de</strong>s documents en question ou à <strong>la</strong> consultation ultérieure<strong>de</strong> ceux-ci par <strong>de</strong>s tiers. Il peut également exiger a posteriori une traductionnon légalisée s’il constate que le fait que les pièces justificatives sont rédigéesdans une <strong>la</strong>ngue non officielle entrave <strong>la</strong> consultation <strong>de</strong> celles-ci par<strong>de</strong>s tiers. Selon <strong>la</strong> nouvelle réglementation, <strong>la</strong> traduction requise par l’officesera - au même titre que l’original - considérée comme pièce justificative, carc’est elle qui servira au contrôle et sera consultée par les tiers.− Exemp<strong>la</strong>ires actualisés <strong>de</strong>s statuts et <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> fondation (art.26, al. 3, n-ORC): les modifications <strong>de</strong> statuts donnent lieu aujourd’hui à <strong>de</strong>s pratiquesdiverses. Si quelques offices du registre du commerce exigent qu’on leur remetteun exemp<strong>la</strong>ire actualisé <strong>de</strong>s statuts, d’autres se chargent eux-mêmes<strong>de</strong> <strong>la</strong> mise à jour (parfois avec une paire <strong>de</strong> ciseaux et <strong>de</strong> <strong>la</strong> colle). Sousl’empire du nouveau droit, il sera obligatoire d’adresser à l’office du registredu commerce une nouvelle version complète <strong>de</strong>s statuts (à titre <strong>de</strong> pièce justificativeet dans les formes prescrites), chaque fois que ceux-ci subiront unemodification. Les offices du registre du commerce auront ainsi l’as<strong>sur</strong>ance <strong>de</strong>disposer dans chaque cas d’une version à jour <strong>de</strong>s statuts. La même exigences’appliquera aux actes <strong>de</strong> fondation.− Existence d’entités juridiques suisses (art. 28, al. 1, n-ORC): selon le droit envigueur l’existence légale <strong>de</strong> toute entité juridique doit être attestée (parexemple, lors <strong>de</strong> l’inscription <strong>de</strong> l’organe <strong>de</strong> <strong>révision</strong>) au moyen d’un extraitlégalisé délivré par l’office du registre du commerce compétent. Cette obligation<strong>de</strong> produire un tel document, établi <strong>sur</strong> support papier et soumis à émolument,non seulement est désuète mais encore est <strong>de</strong>venue superflue. Aussile projet prévoit-il <strong>de</strong> lever l’obligation générale imposée aux entités juridiquessuisses <strong>de</strong> prouver leur existence légale. Dorénavant, l’office du registre ducommerce compétent pour l’inscription d’une entité juridique déterminée vérifieral’existence <strong>de</strong> cette entité en consultant par voie électronique les donnéesfigurant dans le registre du commerce informatisé. Ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> faire aurapour effet <strong>de</strong> simplifier <strong>la</strong> procédure d’inscription.

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