DossierLe commentairede Claude Lasnon,maire adjoint à l’insertionUne porte : deux servicesd’accompagnement193-195, rue de Paris… C’est la porte d’entrée de l’aideaux <strong>Lilas</strong>.<strong>Les</strong> bureaux du CCAS abritent des servicesdistincts. Le pôle social est chargé du premieraccueil et de l’ouverture des droits. Le pôleinsertion accompagne les personnes dansleur reconstruction, leur formation ou leurretour à l’emploi. « Au pôle social, notrerôle est de venir en aide aux personnes endifficulté, personnes handicapées, personnessans ressources ou aux faibles revenus quipourraient bénéficier du RSA, personnesâgées…», explique Latifa Kaddour, agentd’accueil social. Elle reconnaît que les gensconfondent parfois l’activité du pôle social,centré sur l’aide à l’accès aux droits, et cellede ses collègues du pôle insertion. Le pôlesocial s’occupe de toutes les aides à l’initiativede la Ville : aide d’urgence ponctuelle, aide auloyer, à l’assurance ou à la facture d’énergie.Il intervient aussi dans l’aide à l’ouverturedes droits pour la Maison départementale duhandicap (MDPH) ou pour la domiciliationadministrative. Pour les aides du conseil généralcomme le RSA, le pôle social assure l’instructiondes dossiers pour les travailleurs pauvres.Quant au pôle insertion, il instruit les dossiersdes personnes sans emploi et les accompagnedans leurs démarches d’insertion.Accueil individuelLe pôle insertion a été créé par la Ville pouraccompagner de façon personnelle dans leurparcours les bénéficiaires du RMI, qu’ils aientbesoin d’un emploi, d’une formation, d’uneremise en selle ou de tout cela. Comme lesautres services d’insertion de la Ville, l’accueilindividuel des demandeurs et la recherche desolutions adaptées à des situations humainestoujours singulières restent l’objectif. «<strong>Les</strong>conseillères en insertion font d’abord le pointsur la situation de la personne,explique MarieGaidier, l’une d’entre elles. Est-elle prête àentrer dans une démarche de recherche d’emploi? A-t-elle besoin d’une réorientation ?D’une formation ? Ou fait-elle face à de gravesdifficultés matérielles ou psychologiques qu’ilfaut prendre en compte avant de pouvoirconstruire un parcours professionnel ? »«Nous sommes dans une démarche d’approcheglobale de la personne et, sans êtrepsy ni assistantes sociales, nous sommes àla frontière entre le psychologique, le socialet l’insertion», explique Christine Hascoëtla responsable du pôle. «Nous tenons comptedans l’accompagnement de tous les facteurshumains sans perdre de vue notre missionqui reste l’insertion professionnelle de lapersonne.» Le pôle insertion aide le publicqu’il accompagne à la rédaction de CV, à l’inscriptiondans une formation ou dans leprogramme intercommunal du Plie. Avecl’idée d’aider la personne à devenir actrice deson parcours. Mais avant cette autonomieidéale, il faut souvent être patient. Commele souligne Clotilde Cottineau, directrice del’action sociale, « un parcours peutcommencer par une formation linguistiqueen passant par un stage pré-qualifiant avantd’aboutir à une recherche d’emploi ou uncontrat de professionnalisation dans uneentreprise ». C’est grâce à son importantréseau de partenaires que le CCAS peutproposer des orientations pertinentes.CCAS - Pôle social, pôle insertion193-195, rue de Paris.Tél. : 01 41 58 10 91.La politique d’actionsociale et d’insertionsur la ville des <strong>Lilas</strong> estfondée sur la proximitéet l’accompagnementindividuel,aussi bien dansl’accès aux droits, lesdossiers administratifsque dans lesdémarches d’insertion professionnelle.La mise en place du RSA, bien qu’encore unefois les collectivités locales assument descompétences de l’État sans en avoir le financement,marqueun élargissement de notreaction aux « travailleurs pauvres ». Le centrecommunal d’action sociale (CCAS) de la Villedes <strong>Lilas</strong> s’est préparé depuis le 1 er juin àaccueillir et informer tous les nouveauxdemandeurs résidant sur la commune.L’équipe du pôle social a été renforcée etformée pour accompagner au mieux les <strong>Lilas</strong>iensdans les nouveaux dossiers d’instructiondu RSA. Nous attendons aujourd’hui lesfuturs allocataires du RSA, qui sont nombreuxà ne pas avoir fait valoir leurs droits. Je les invited’ailleurs à ne pas hésiter à franchir la portedes pôles social et insertion, afin d’obtenir lesrenseignements nécessaires sur ce nouveaudispositif et à faire des simulations financières.Notre partenariat étroit avec la CAF et le conseilgénéral nous permet de répondre au mieuxà vos interrogations.L’intervention du Plan local d’insertion pourl’emploi (Plie) et de la mission locale vientcompléter l’accompagnement du CCAS. Cesdeux associations nous permettent de tirerprofit des potentiels du territoire en créantdes passerelles entre les personnes en insertionprofessionnelle et les acteurs économiques.C’est de ce partenariat que naîtune dynamique de développement local.Enfin, je souhaite engager une modernisationde l’action sociale, en partant des besoinsdiagnostiqués sur la ville. Sur propositiondu conseil d’administration du CCAS, j’aisouhaité mener un travail de réflexion surl’élaboration d’actions sociales vers les jeunes,en partenariat avec d’autres services de laVille. <strong>Les</strong> champs du social et de l’insertionsont sans cesse à redéfinir en fonction de lademande des <strong>Lilas</strong>iens.14 <strong>Infos</strong> <strong>Lilas</strong>
CultureClaire Auturier, Dehors.Pascale Ract, Dedans.Recherche photosde classeEn préparation d’une expositionsur « <strong>Les</strong> Cent Ans del’école communale aux<strong>Lilas</strong> », organisée en avril2010, le cercle de généalogiedu centre culturel Jean-Cocteau est à la recherche dephotos de classes anciennes,d’objets ou de tous autresdocuments se rapportant àl’école communale.Contact : Fabienne Lagié57, rue du Tapis-Vert.Tél. : 06 60 46 52 79.Exposition itinéranteLa sculpture sort des abrisAllez à la sculpture ! Si vous n’y alliez pas, c’est la sculpture qui viendrait à vous…Naturellement, comme en balade, pour redessiner ensemble les pleins et les déliésde la ville.Nouveau et séduisant, le principede l’exposition itinéranteimaginé par Lil’atelier est fondésur le mouvement, la rencontreet le parcours, une sorte dechemin initiatique. « Dedansdehors » présentera doncquelques œuvres de six sculpteurs(en fait des sculptrices…)en trois lieux différents de la ville,extérieur et intérieurs : le parcLucie-Aubrac et les centresculturels Jean-Cocteau et Henri-Dunant.Dedans, dehors, pour ÉlisabethSchubert et Claire Auturier,parce que l’objet sculpté est àla fois paysage singulier etcomposante du paysage de laville. Dedans, dehors, pourÉmilie Frezza, parce que sesensembles travaillent les interactionsentre sculpture, espaceet lumière. Ils trouvent un pointd’équilibre entre deux nécessités: absorber les volumes etgonfler les surfaces. Dedans,dehors, pour Fabienne Teyssier-Monnot, parce que ses structuresde lianes ou tresses detissus, pièges ou cocons, jouentavec les ombres, redessinent etfiltrent les lumières. Dedans,dehors, pour Pascale Ract, parceque creusant les matières de sesobjets, elle les exprime, joue desintériorités et des extériorités,des sens et des essences. Dansce travail de « taille directe »,le sculpteur entame une sortede dialogue qui laisse à lamatière la liberté d’affirmerses propres lois. Dedans dehors,enfin, pour Anna Briffa, parceque sculpter, c’est exister de l’intérieur,au plus profond de soi,et témoigner vers l’extérieur detoute l’histoire d’une matière.Nouveaux publicsCette exposition itinérante, quise déroulera du 15 octobre au15 novembre 2009, est l’un desfruits de l’atelier d’artistes Lil’atelier,installé depuis trois ans dansune ancienne usine, rueRomain-Rolland, aux abords duparc Lucie-Aubrac. «L’idée d’exposercertaines œuvres à l’extérieurgermait depuis longtemps»,précise Pascale Ract.Le rapprochement de six sculpteurs,aux affinités artistiquesvoisines, notamment dans cettemanière peut-être féminine quiest la leur de révéler la matièreplutôt que de la dominer, aconduit à l’idée ce parcours.Accessoirement (mais n’est-cepas l’essentiel ?), l’expositionitinérante permettra de toucherde nouveaux publics et derendre plus familière, plus quotidienne,une discipline artistiqueencore trop souvent perçuecomme étant réservée auxinitiés.Info : 01 48 46 87 80.Site web :http://de.hors.de.dans.free.fr/sculpture/■Centre culturel Jean-Cocteau35, pl. Charles-de-Gaulle.Lundi-vendredi : 10 heures -21heures. Samedi : 10 heures- 18 heures.■ Centre culturelHenri-Dunant36, bd du Général-Leclerc.Lundi-samedi : 14 heures -18heures.Fermeture le 31octobre.■ Parc Lucie-Aubrac60, rue de Romainville.Tous les jours.Centre culturelHenri-Dunant01 48 46 87 80.■ Histoires d’eauLecture.Histoires en musique pour lesenfants à partir de 5 ans. Enpartenariat avec la bibliothèquejeunesse. Entrée libre.Samedi 10 octobre, à 10h30.■ Moi, j’aime…Théâtre jeune public.Deux comédiennes sepromènent dans un mondede sons, de chansons,d’images et d’objets.Complices, elles jouent pourle plaisir de cette rencontre :rires, disputes, accords etdésaccords… Interprétation,Karin Palmieri et Aude Maury.À partir de 2 ans. Durée :30min.Entrée : 7,50 € (adultes),5,50€ (enfants).Réservation indispensableau 01 43 60 41 89.Mercredi 21 octobre, à9h30, à 10 h 30 et à 14 h 15.36, bd du Gal-Leclerc.<strong>Infos</strong> <strong>Lilas</strong>15