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Etude de la pêcherie des bivalves sur la côte ... - Fao - Copemed

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32Les travaux effectués <strong>de</strong>puis 1994 <strong>sur</strong> <strong>la</strong> côte méditerranée montrent quel’intoxication manifestée chez les <strong>bivalves</strong> n’est pas due à <strong>la</strong> contaminationbactériologique mais essentiellement aux biotoxines. Seules les coques sontcontaminées constamment par <strong>la</strong> toxine PSP (Paralytic Shellfish Poison). D’autresespèces comme les praires, les vernis ou les haricot <strong>de</strong> mer ne sont touchées quetemporairement à <strong>la</strong> suite d’apparition d’efflorescence à phytop<strong>la</strong>ncton toxiquependant certaines pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’année après lesquelles elles re<strong>de</strong>viennent normales.Le phytop<strong>la</strong>ncton responsable pour le PSP au Maroc est le Gymnodiniumcatenatum.Un réseau <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> <strong>la</strong> salubrité du littoral, <strong>de</strong> l’INRH est imp<strong>la</strong>nté danschaque région, son rôle consiste à effectuer <strong>de</strong>s prélèvements d’eau etd’échantillons <strong>de</strong> coquil<strong>la</strong>ges en vue <strong>de</strong> les envoyer au <strong>la</strong>boratoire du même institutà Casab<strong>la</strong>nca. Si on détecte <strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> biotoxines dépassant <strong>la</strong> dose normaleadmise (400 unité souris dans 100 g <strong>de</strong> chair), l’arrêt est prononcé et les autoritésconcernées sont saisies. La pério<strong>de</strong> d’application <strong>de</strong> l’interdiction est variable, maisen général, elle se renouvelle tous les six mois. On note qu’il est plus facile <strong>de</strong>prononcer un arrêt et <strong>de</strong> l’appliquer, que <strong>de</strong> lever l’interdiction, car pour le premiercas <strong>la</strong> commission qui s’occupe <strong>de</strong> cette situation compte seulement <strong>de</strong>uxreprésentants; mais , en revanche, au niveau du <strong>de</strong>uxième cas, c’est unecommission interministérielle constituée <strong>de</strong>s départements <strong>de</strong> l’Agriculture, <strong>de</strong>sPèches Maritimes, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Santé Publique, <strong>de</strong> l’Environnement et <strong>de</strong> l’Intérieur.La pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’application et <strong>de</strong> <strong>la</strong> levé <strong>de</strong> l’interdiction <strong>de</strong> l’exploitation <strong>de</strong>s<strong>bivalves</strong> étant incertaine, <strong>la</strong> plus part <strong>de</strong>s pêcheurs dans <strong>la</strong> région Tétouan - KaaSraas s’occupent d’agriculture, d’élevage, d’autres pêches artisanales, ducommerce, et <strong>de</strong>s travaux liés au tourisme. Malgré ce<strong>la</strong>, très peu <strong>de</strong> pêcheurs ontvendu leurs barques. Dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Nador - Saï dia, il y a quelques pêcheursqui ne quittent <strong>la</strong> pêche que temporairement, pour travailler à Saï dia, <strong>la</strong> ville qui

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