11.07.2015 Views

la formation continue - AFIPA / VFA

la formation continue - AFIPA / VFA

la formation continue - AFIPA / VFA

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

RAPPORTsur :- <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans les EMS etpensions membres de l’<strong>AFIPA</strong>/<strong>VFA</strong>et sur- les lignes directrices de <strong>la</strong> <strong>formation</strong><strong>continue</strong> de l’<strong>AFIPA</strong>Proposé par le RESSORT RHProjet validé par le comité de l’<strong>AFIPA</strong> du 5 octobre 2007Présenté à l’Assemblée générale du 7 novembre 2007PLAN DU DOCUMENT1. Généralités . . . . . . . . . . .22. Enquête <strong>AFIPA</strong> sur les données 2006 des EMS / Etat des lieux de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>dans les EMS : . . . . . . . . . .3I. Remarques préliminaires . . . . . . . .3II. Organisation de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans les EMS . . . . .4III. Les jours de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans les EMS en 2006 . . . . .6IV. Evaluation de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> . . . . . . .9V. Dépenses et recettes de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> . . . . . .10VI. Besoins des EMS dans le domaine de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> . . . .11VII. Rôle de l’<strong>AFIPA</strong> dans <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> . . . . . .13VIII. Conclusions intermédiaires sur l’enquête . . . . . .143. Autres éléments chiffrés sur <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans les EMS . . . .154. Règlements et pratiques dans les hôpitaux fribourgeois, les institutions spécialisées et lesservices de l’Etat . . . . . . . . . .175. Les chiffres et recommandations fédérales dans le domaine de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>. . .186. Les lignes directrices de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> de l’<strong>AFIPA</strong> . . . . .207. Décisions du comité dans le domaine de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> des EMSet de l’<strong>AFIPA</strong> et communication du rapport . . . . . .23Page 1 sur 23


1. GénéralitésRappel du mandatUn des objectifs du comité 2005-2008 de l’<strong>AFIPA</strong>, approuvés par l’AG du 2 novembre 2005,est de définir le rôle et l’implication de l’association dans les programmes de <strong>formation</strong><strong>continue</strong> à offrir, respectivement à coordonner.Le Ressort Ressources humaines, Recherche et Développement (RH) est chargé de <strong>la</strong>réalisation de cet objectif. La commission <strong>formation</strong>, qui dépend directement du responsablede Ressort, propose au comité <strong>la</strong> stratégie et les grandes options dans le domaine de <strong>la</strong><strong>formation</strong>. Le secrétariat général compile les résultats et met en forme le document.Pour définir <strong>la</strong> politique de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> des EMS fribourgeois et de son associationfaîtière, il convient de passer par les trois étapes suivantes :1. Faire l’état des lieux dans le domaine de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> des institutions etrécolter les besoins des membres dans le cadre d’une vaste enquête sur <strong>la</strong> <strong>formation</strong><strong>continue</strong> ;2. Délimiter les compétences en matière de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> entre l’association et sesmembres ;3. Etablir une offre éventuelle de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> et/ou développer des stratégies surle p<strong>la</strong>n cantonal (avec les centres de compétences existants) et sur le p<strong>la</strong>n national(col<strong>la</strong>borations romandes, Curaviva).Contexte cantonal et nationalLa commission <strong>formation</strong> a tenu compte des réflexions et projets actuels qui ont un lien avec<strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans le canton de Fribourg. Notamment, a retenu toute son attentionl’introduction éventuelle d’un prix de pension différencié en fonction des prestations, et doncl’introduction d’un montant déterminé pour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans les EMS. De même, <strong>la</strong>commission a particulièrement tenu compte des développements actuels dans <strong>la</strong>psychogériatrie et du fonctionnement durable de management de <strong>la</strong> qualité.La commission a aussi effectué son travail en connaissance des standards et offres va<strong>la</strong>blesdans les autres cantons romands (VD et GE) et à Curaviva-Suisse.SourcesLes sources suivantes ont été utilisées pour le présent rapport :- L’enquête <strong>AFIPA</strong> sur <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans les EMS de 2007 ;- Les résultats de <strong>la</strong> comptabilité analytique 2006 des EMS et de l’étude-pilote du Prof.Boutat sur le prix de pension différencié (chiffres 2004) ;- Les règlements de <strong>formation</strong> et <strong>la</strong> pratique des hôpitaux fribourgeois, des institutionsspécialisées et des autres services de l’Etat ;- Les recommandations nationales et études de portée nationale dans le domaine deseffets et de <strong>la</strong> promotion de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>.Notion de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>Dans ce rapport, le terme « <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> » fait référence à toutes les activités visantl’acquisition intentionnelle et ciblée de connaissances générales ou spécialisées par lescol<strong>la</strong>borateurs. Dans <strong>la</strong> mesure du possible, <strong>la</strong> « <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> » a été distinguée de <strong>la</strong><strong>formation</strong> professionnelle initiale (apprentissage, <strong>formation</strong>s de base des écoles supérieuresou des hautes écoles). Ne sont ainsi considérés que les col<strong>la</strong>borateurs ayant un contrat detravail, et non les apprentis/stagiaires 1 .1 Le critère déterminant est le sa<strong>la</strong>ire : s’il y a un sa<strong>la</strong>ire fixe pour le col<strong>la</strong>borateur qui <strong>continue</strong> de seformer, alors on considère qu’il s’agit de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>. Par exemple, comptent comme <strong>formation</strong><strong>continue</strong>, les moyens investis pour une <strong>formation</strong> en cours d’emploi des infirmières niveau I pour leniveau II ou des aides pour le certificat d’aide soignante de <strong>la</strong> Croix-Rouge. Par contre, le temps et lesmoyens mis pour l’apprenti de cuisine ne sont pas comptés comme de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>.Page 2 sur 23


Dans les chiffres récoltés pour ce rapport, sont considérées uniquement les activitésfinancées (totalement ou en partie) par l’établissement, organisées par l’établissement ouque l’établissement autorise durant les heures de travail. Il ne s’agit pas de comptabiliser lesjours et les coûts des <strong>formation</strong>s que les employés financent eux-mêmes, respectivementprennent sur leur temps libre.La <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> couvre donc autant les cours financés par l’établissement à l’externeou intra-muros (durant une journée par exemple), que des <strong>formation</strong>s internes données pardes employés de l’établissement 2 .2. Enquête <strong>AFIPA</strong> sur les données 2006 des EMS : Etats des lieux de <strong>la</strong><strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans les EMSI. Remarques préliminaires sur l’enquête et ses résultatsSur <strong>la</strong> participation à <strong>la</strong> consultationUn nombre restreint, mais suffisant, d’institutions a joué le jeu et fourni on line des donnéesdans les dé<strong>la</strong>is 3 . La complexité et le nombre élevé de questions ont retenu plus d’unedirection à participer à cette enquête. La plupart des questions sont tirées pourtant d’unquestionnaire national proposé aux PME concernant <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> 4 . Un premiercourrier avait également été transmis, en décembre 2006, aux établissements avec <strong>la</strong> listede l’ensemble des questions afin de leur permettre de se préparer à répondre à l’enquête online en février-mars 2007. Un rappel a été adressé durant le mois de mars 2007. Lesecrétariat général a également passé du temps à expliquer le pourquoi de cette enquête etl’importance d’obtenir des données représentatives.A noter qu’un seul home alémanique a pris le temps de répondre complètement auxquestions, malgré l’effort conséquent fourni pour <strong>la</strong> traduction des documents ; plusieursétablissements alémaniques ont indiqué que, sur <strong>la</strong> base de l’enquête d’évaluation 2004 desprestations de l’<strong>AFIPA</strong>, ce n’est pas <strong>la</strong> mission de l’<strong>AFIPA</strong> d’organiser de <strong>la</strong> <strong>formation</strong><strong>continue</strong>.Pour le calcul du taux de retour global de 40%, figurant ci-dessous, ont été prises encompte les institutions qui ont effectivement répondu à au moins 3 chapitres duquestionnaire proposé. En fonction des chapitres, les réponses sont plus ou moinsnombreuses (voir le détail ci-dessous).En raison d’un taux de retour de 40%, l’enquête fourni des chiffres tout à fait utilisables.Institutions consultées :50 institutions EMS et pensionsRéponses complètes dans les dé<strong>la</strong>is des EMS/pensions Nbre de chap. remplis sur 7Foyer St Joseph, Sâles 7Foyer St-Joseph, La Roche 7Foyer <strong>la</strong> Rose des Vents, Broc 7Résidence les Chênes, Fribourg 72 Par exemple, le cours d’un infirmier-chef à des aides-soignantes sur les techniques de soinspsychogériatriques peut être considéré comme de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>. Attention : il doit alors s’agir de<strong>formation</strong>s ciblées et programmées et pas seulement de supervisions ou de discussions sur une situation.3 L’entreprise TECOST SA a été mandatée pour mettre à disposition une p<strong>la</strong>teforme de e-sondage durant unmois.4 La recherche sur <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> en Suisse est financée par le Fonds National (PNR 43). La publication« La <strong>formation</strong> professionnelle <strong>continue</strong> dans les entreprises publiques et privées en Suisse : coûts, avantages etfinancement », par Hanhart/Schulz/Perez et Diagne, Ed. Georg 2005 rend compte de ses résultats.Page 3 sur 23


Home de <strong>la</strong> Vallée de l’Intyamon, Vil<strong>la</strong>rs-sous-Mont 7Réseau Santé Glâne (3 EMS) 7Fondation Jeanne Milloud, Gletterens 7Home Bourgeoisial, Fribourg 7Home le Gibloux, Farvagny 7Altersheim Bachmatte, P<strong>la</strong>ffeien 7Home d’Humilimont, Marsens 7Réponses partielles dans les dé<strong>la</strong>is des EMS/pensions Nbre de chap. remplis sur 7EMS Les Fauvettes, Montagny 6Foyer Jean-Paul 2, Vil<strong>la</strong>rs-sur-Glâne 5Home de <strong>la</strong> Vallée de <strong>la</strong> Jogne, Charmey 5Altersheim Kerzers 4HMS, Vil<strong>la</strong>rs-sur-Glâne 3Foyer St-Germain, Gruyère 3Réponses partielles hors dé<strong>la</strong>is des EMS/pensions Nbre de chap. remplis sur 7Home le Châtelet, Attalens 5Réponses non prises en compte des EMS/pensions Nbre de chap. remplis sur 7Maison Ste-Jeanne Antide, Givisiez 2PflH Wolfacker, Düdingen 1Résidence les Epinettes, Marly 1Taux de retour globalNombre d’institutions (EMS et pensions) :Nombre d’institutions (seulement EMS) :Nombre de lits :20/50, soit 40% de retour20/44, soit 45% de retour1016 lits sur 2490 lits EMS et pensions,soit 40% des lits des membres <strong>AFIPA</strong>(45% des lits EMS)Sur le contenu du rapportLe rapport reprend, d’une manière synthétique et dans leur globalité, les éléments deréponses. Les avis minoritaires seront indiqués dans <strong>la</strong> mesure de leur pertinence.Les établissements ayant participé à l’enquête (avec au moins trois chapitres remplis)recevront, en annexe, tous les résultats sous <strong>la</strong> forme de documents PDF et XL. Elles ont,toutes, demandé le benchmarking.II.Organisation de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans les EMSRèglement et programmes de <strong>formation</strong> :Une moitié des institutions 5 dispose d’un concept écrit de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> ; un quartseulement dispose d’un règlement de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>. Un tiers des établissements nedispose ni de règlement, ni de concept de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> 6 .Les différents programmes de <strong>formation</strong>, proposés en externe et intéressants pour lepersonnel, sont recensés par les directions. Un établissement sur deux dispose d’unprogramme annuel de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>, mais parfois uniquement pour le secteur dessoins. Quant à <strong>la</strong> communication de ce programme, il ne l’est pas toujours de <strong>la</strong> mêmefaçon et avec <strong>la</strong> même constance. Un employé sur trois reçoit personnellement etannuellement ce programme de <strong>formation</strong>. D’une manière générale, <strong>la</strong> possibilité de suivre5 19 institutions sont considérées dans ce chapitre.6 Dans le cadre de l’implémentation du management de <strong>la</strong> qualité, un certain nombre d’outils sont mis àdisposition des établissements par l’entreprise TECOST (exemple : concept de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>, programmetype, grilles d’évaluation de <strong>la</strong> <strong>formation</strong>, etc.). Ces documents se trouvent au secrétariat général.Page 4 sur 23


une <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> est mentionnée lors de l’entretien d’embauche ainsi que lors del’entretien de qualification, rarement dans le contrat de travail. Elle apparaît aussi souventsur un tableau d’affichage ou par le biais de feuilles vo<strong>la</strong>ntes.Coûts et conditions :Les coûts de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> sont presque toujours financés, en tout ou en partie, parl’établissement. Cinq établissements couvrent tous les coûts. Trois établissementsmentionnent que les employés prennent systématiquement <strong>la</strong> moitié à leur charge ; unétablissement applique une règle du 20% des coûts ; une institution offre deux jours de<strong>formation</strong> par année pour chaque employé, l’autre en offre quatre. Aucun établissement nefait de différences entre les secteurs. La prise en charge des coûts de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> intègreaussi souvent les frais additionnels (transports, repas, livres, etc.). Un établissement préciseégalement que l’employé financera sa <strong>formation</strong>, en tout ou partie, si celle-ci sort duprogramme défini par l'institution ou n'entre pas dans le cadre du règlement de <strong>formation</strong>.Dans 2 institutions sur 3, <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> financée par l’établissement estsystématiquement liée à des conditions. Ceci est plus fort dans le secteur des soins. 9 foissur 10, il s’agit d’une obligation de remboursement d’une partie des frais en cas de départprématuré et/ou d’une obligation pour les employés de rester pendant un certain nombre demois. L’obligation de remboursement de <strong>la</strong> totalité des frais en cas de départ prématuré estretenue dans moins d’un établissement sur deux. Sans autre précision, nous partons duprincipe que ces règles s’appliquent pour les <strong>formation</strong>s dites « longues » (plus de 3 jours).Il est relevé que dans un établissement, le personnel a droit à 4 jours de <strong>formation</strong> par annéequi ne seront pas remboursables en cas de départ. Dans un autre, le critère pour leremboursement est le coût de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> (plus de 4'000 francs). Un établissement faitsigner des « contrats de <strong>formation</strong> de longue durée » pour les <strong>formation</strong>s plus conséquentes.Responsable de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> :1 établissement sur 2 a nommé une personne responsable de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> detout ou partie du personnel. Il s’agit du directeur (7), de l’infirmier-chef (4) ou d’un autre cadre(ICUS ou praticien formateur). Cette personne responsable ne dispose souvent pas d’uncahier des charges comme « responsable de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> ». Rarement, elle disposed’un pourcentage (%) de travail dévolu expressément pour cette fonction.Quant au praticien-formateur de niveau HES - lorsqu’il existe -, il a rarement d’autresfonctions comme formateur ou référent de <strong>formation</strong> dans le domaine de <strong>la</strong> <strong>formation</strong><strong>continue</strong>. Un seul établissement utilise ses compétences en dehors des tâches dévolues parle système HES.Page 5 sur 23


III. Les jours de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans les EMS en 2006Résultats moyens en jours de <strong>formation</strong> 7 :Résultats des estimations, par secteur, du nombre moyen de jours de travail par employéconsacrés à <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> en 2006 8SECTEURSSOINS/ANIMATIONSERVICES DE MAISONRESTAURATIONADMINISTRATIONMOYENNE TOTALENombre de jours de travail pour <strong>la</strong><strong>formation</strong> <strong>continue</strong> par employé2.14 jours1.14 jours0.53 jours2.13 jours1.92 joursEntre établissements, les différences sont très grandes :SOINS/ANIMATIONSERVICES DE MAISONRESTAURATIONADMINISTRATIONMOYENNE TOTALEDe 4.89 jours pour un établissement-pilote à0.31 joursDe 5.50 jours à 0 jour pour quelquesétablissementsDe 9.50 pour un établissement qui formaientses cuisiniers à 0 jour pour quelquesétablissements. La moyenne se situe plutôtautour de 1 jour par an.De 7 jours pour une direction à 0 jour pour unétablissement.De 6.02 jours à 0.38 jourEn enlevant les extrêmes, un EMS« standard » se situe plutôt à 1.50 jours de<strong>formation</strong> par employé.Parmi les jours de <strong>formation</strong> indiqués 9 , les thèmes suivants, tous secteurs confondus, ont étéle plus souvent traités (par ordre décroissant) :THEMESNombre de joursSoins psychogériatriques 374Soins palliatifs 243Soins techniques 169Qualité 161.5Gestion d’équipe / Ressources humaines 133.57 Ces chiffres sont des estimations et peuvent cacher des différences de relevé parfois entre établissements. Parexemple, un EMS a fait figurer explicitement (en suivant les consignes) les jours de <strong>formation</strong> de deux de sesaides-soignantes à l’EPS, d’autres ne l’ont peut-être pas fait. Ce<strong>la</strong> peut changer <strong>la</strong> moyenne (à <strong>la</strong> hausse).8 Seuls 14 établissements ont pu être utilisés pour ces estimations dans <strong>la</strong> mesure où ils avaient également fournisles chiffres du chapitre 1 de l’enquête (nombre d’employés et chiffres d’affaires par secteurs). Au total, cesinstitutions comptabilisent 695 lits, 1062 employés pour 708 EPT, avec une masse sa<strong>la</strong>riale de 54'886'000millions.9 16 établissements sont pris en compte dans ces chiffres.Page 6 sur 23


Informatique 131Communication 103Nettoyage 94Santé/sécurité au travail 60.5Généralités sur <strong>la</strong> personne âgée 52Deuil / suicide / Directives anticipées 44Administration en général 37.5Animation 37Cuisine / diététique 36.5Lire et écrire 30Travail de nuit 8Intendance 6Comptabilité 4.5Défense incendie 4.5Lingerie 4Service à table 3Parmi ces jours, les types suivants d’activités de <strong>formation</strong> se retrouvent :Activités de <strong>formation</strong>Nombre de joursSéminaires, conférences, congrès, à200l’extérieur de l’institution, par des personnesextérieuresCours dans l’institution, par des employés de 140l’institutionCours intra-muros par des intervenants 140extérieursFormations dans le domaine de <strong>la</strong> qualité 165Stages dans d’autres institutions 110Initiations/<strong>formation</strong>s (organisées) de65nouveaux employés sur le lieu de travailSupervisions :Concernant les supervisions, plusieurs institutions ont recouru à ce type d’interventionsdurant 2006 pour débloquer certaines situations, notamment dans les soins. Très souvent,les motifs sont à rechercher du côté de <strong>la</strong> psychogériatrie. Le superviseur est doncessentiellement un psychiatre qui intervient (entre une et quelques heures) auprès deséquipes soignantes. Une institution a recouru à un coaching de <strong>la</strong> direction. Une institution asoumis sa cuisine à une supervision dans le domaine de <strong>la</strong> diététique.Formation <strong>continue</strong> en vue d’un diplôme ou d’un certificat :Concernant les <strong>formation</strong>s <strong>continue</strong>s prises en charge par l’Etat 10 , d’une à deux aides parinstitution ont débuté ou terminé <strong>la</strong> <strong>formation</strong> Croix-Rouge à l’EPS/HES Fribourg en 2006.Leur taux d’activité était souvent de 80 à 100%. Par contre, aucune infirmière-assistante desinstitutions participantes n’a fait <strong>la</strong> <strong>formation</strong> passerelle pour le Niveau 1 en 2006.Formations <strong>continue</strong>s non prises en charge par l’EtatConcernant <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> à l’extérieur de l’institution en vue de l’obtention d’undiplôme ou un certificat, les résultats des établissements participants sont, par secteurs, lessuivants :Dans le secteur de l’administration et des cadres soignants, le bi<strong>la</strong>n est assez maigre.Un infirmier-chef a reçu 30 jours de <strong>formation</strong> pour sa <strong>formation</strong> d’infirmier-chef. Un autre10 Règlement DSAS du 15 oct. 1999 pour les <strong>formation</strong>s d’aides-soignantes Croix-Rouge et de passerelleInfirmière-assistance à infirmière niveau 1.Page 7 sur 23


infirmier-chef a obtenu un certificat de management (4 jours de <strong>formation</strong>). Une infirmière areçu 35 jours pour être ICUS.Dans le secteur soignant, 4 infirmières font une <strong>formation</strong> postgrade dans le domaine dessoins (psychogériatiques, soins communautaires), pour un total de 50 jours. 3 infirmières deniveau I sont en voie de d’accéder au niveau II.Dans les autres secteurs, 2 animatrices font une <strong>formation</strong> complémentaire. 2 employés seforment pour obtenir un diplôme d’intendante (35 jours de <strong>formation</strong> par personne).Centres de compétence :Les institutions ont recouru aux centres de compétences suivants :CENTRES de compétences Nbre de jours Remarques (type dede travail <strong>formation</strong>s)HES/EPS-Santé Fribourg 11 260 Aide-soignante CR (160 jours)Postgrade psychogeriatrie (60 j.)Autres (40 j.)Institut suisse de kinesthétique 80 1 établissementH+ 65 Cours de cadre (ICUS, inf.-chef)Croix-Rouge fribourgeoise 57 Formation <strong>continue</strong> pour lesauxiliaires CRLire et écrire 53 Cours de français (1établissement)TECOST SA 43 QualitéInstitut Gineste-Marescotti 40 PsychogériatrieVBA/ABIPA 38 Cours généraux pour le personne<strong>la</strong>lémanique<strong>AFIPA</strong>/<strong>VFA</strong> 37 Ateliers-conférences (suicide,assistance pharmaceutique)AVDEMS 33 Divers coursLa Source 17Autres instituts de <strong>formation</strong> (moins de 10 jours de travail):Croix-Rouge Bernoise, Curaviva, IRSP, Hôp. psy Marsens, ASI, CREP, ARODEMSSynergies entre établissements :Les synergies entre établissements dans des <strong>formation</strong>s mises sur pied par deux ouplusieurs établissements sont très rares : 3 institutions ont promu ces synergies, au totalpour 16 jours de travail.Formations gratuites :En dehors des contrats avec les entreprises de matériel d’incontinence, très peu de<strong>formation</strong> sont « offertes ». De même, il n’est pas souvent recouru à un financement externepour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>. Les quelques entreprises suivantes ont donné de <strong>la</strong> <strong>formation</strong><strong>continue</strong> gratuite :- SCA, WEITA (matériel d’incontinence) ;- Gastrosuisse (une intervention gratuite pour <strong>la</strong> cuisine) ;- BDF et Wetrok Van Baerle (pour 1 jour de travail) ;- autres entreprises pharmaceutiques (1 jour pour tout le personnel dans un home).L’assistance pharmaceutique permet également l’organisation de cours « gratuits » pour lepersonnel par le pharmacien-conseil au moins 1 fois par année.11 L’EPS donne ses dernières <strong>formation</strong>s en 2007, soit les <strong>formation</strong>s de base d’aides-soignantes CR et <strong>la</strong><strong>formation</strong> <strong>continue</strong> des aides-soignantes. Selon in<strong>formation</strong> de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> de <strong>la</strong> HEdS, un programmede <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> <strong>continue</strong>rait d’être proposé aux aides dès 2008.Page 8 sur 23


IV.L’évaluation de <strong>la</strong> <strong>formation</strong>Procédures d’évaluation :La plupart des institutions 12 ont des exigences en matière de transfert des savoirs lors de<strong>formation</strong>s <strong>continue</strong>s à l’extérieur. Ce<strong>la</strong> passe souvent par un compte-rendu ou un rapport(écrit ou oral) à l’équipe.L’évaluation, de façon régulière, des effets de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> par l’établissement est,elle, plus partielle. En règle générale, ce<strong>la</strong> se fait une fois sur deux. La plupart du temps,c’est à l’occasion de l’évaluation du personnel, lors de l’entretien annuel par exemple. Seulesquelques institutions évaluent spécifiquement <strong>la</strong> <strong>formation</strong> après chaque cours.Les procédures qui existent permettent surtout de mesurer <strong>la</strong> satisfaction des employésaprès une <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> et de vérifier que les nouvelles compétences sont appliquéessur le lieu de travail. Un établissement mentionne qu’il évalue ce<strong>la</strong> par une discussion avecles résidents et une discussion ensuite avec l’équipe.Les raisons de ne pas disposer de procédures formelles d’évaluation sont souvent quel’évaluation prend trop de temps et n’est pas prioritaire. Quelques établissements(minoritaires) considèrent qu’il est trop difficile d’obtenir des résultats fiables ou quel’évaluation n’est pas utile.Apports de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> :Quant à l’apport de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans le home, il s’agit prioritairement d’uneamélioration des compétences du personnel et d’une plus grande motivation du personnel. Ilest intéressant de noter que le retour sur investissement des mesures de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>est évalué, en priorité, par <strong>la</strong> création et le suivi de nouveaux projets d’institutions et par lefait de garder les bons éléments dans l’institution. Les éléments qui viennent ensuite :hausse du taux de satisfaction des résidents, baisse du taux de rotation du personnel,diminution de l’absentéisme du personnel.Un établissement mentionne que <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> contribue, de manière générale, àmaintenir un esprit constructif dans l'établissement ; elle en améliore également son image àl'extérieur.12 20 institutions sont considérées ici.Page 9 sur 23


V. Dépenses et recettes de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>Dépenses moyennes des institutions pour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> :Les dépenses moyennes des établissements 13 pour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> en 2006 quiressortent de leur comptabilité financière, sont les suivantes 14 :- Dépense moyenne pour un EMS standard de 50 lits :267 francs par lit en moyenne X 50 lits = 13'350 francs par an pour l’établissementstandard. Ce montant oscille entre 26'425 francs et 3’319 francs, si l’on fait une projectionsur 50 lits pour tous les établissements. Un seul établissement dépasse les 500 francs par litpour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>.- Dépense moyenne par employé :177 francs par an par employé. Deux établissements sont au-dessus de 300 francs par anpar employé. Trois institutions investissement moins de 100 francs par employé.Si l’on prend <strong>la</strong> dépense moyenne par EPT, les chiffres sont légèrement plus favorables :264 francs par an par EPT. L’établissement le plus haut approche les 500 francs, tandisque le plus bas est à 67 francs par EPT.- Montants versés pour les frais de dép<strong>la</strong>cement, de restauration ou de location delocaux ou de matériel :Ces montants sont insignifiants sur les dépenses totales, puisqu’ils représentent moins de6'000 francs pour l’échantillon retenu (environ 3%), soit 6 francs par employé. Un seul homedépense plus de 20 francs par employé pour les frais. Quelques institutions (4) n’y font rienfigurer.Autres dépenses :Quant aux coûts sa<strong>la</strong>riaux (y inclus les charges sa<strong>la</strong>riales) du personnel formateur à tempspartiel, ceux-ci sont rarement distingués des coûts précédents. En fait, ils ne sont pascomptabilisés séparément ; ils sont inclus dans les sa<strong>la</strong>ires de <strong>la</strong> direction ou de l’infirmierchef.Deux établissements les estiment à 6'000 et à 3'000 francs, un autre grossièrement à20'000 francs. Un seul établissement note que le 20% du sa<strong>la</strong>ire de son praticien-formateurest consacré aux tâches re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>.Comparaisons annuellesL’année 2006 était une année moyenne pour <strong>la</strong> moitié des institutions (7 sur 18 institutionsprises en compte). Quatre institutions ont plus investi dans <strong>la</strong> <strong>formation</strong> :- à cause de <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’un système informatique (90% des investissements) ;- pour un projet dans le domaine psychogériatrique ;- pour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> des cadres ;- parce que les compétences du personnel sont trop faibles actuellement.Inquiétant, 5 établissements (sur 18) ont donné moins de moyens pour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> en 2006.Un établissement répond même qu’il n’y a eu aucune demande de <strong>formation</strong> de <strong>la</strong> part dupersonnel.13 Seuls 13 établissements ont pu être utilisés pour ces estimations dans <strong>la</strong> mesure où ils avait également fournisles chiffres du chapitre 1 de l’enquête (cf. note de bas de page N. 7, p. 5). Un établissement ne faisant figureraucun montant, il a été sorti de <strong>la</strong> liste retenue.14 Y figurent les factures payées au nom de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> (en principe compte HVS 3810) des 12établissements ayant rempli le chapitre 1. Par exemple, frais d’éco<strong>la</strong>ge pour le postgrade d’une infirmière,paiement d’un intervenant externe, paiement des frais de repas pour le personnel qui suit une <strong>formation</strong>. Parcontre, ne sont pas inclus ici les coûts du remp<strong>la</strong>cement du personnel, ni les coûts sa<strong>la</strong>riaux d’un éventuelformateur de votre entreprise.Page 10 sur 23


Les montants suivants moyens figurent dans le budget 2007 de <strong>la</strong> comptabilité financièredes institutions pour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> du personnel :Pour un EMS standard de 50 lits, 330 francs X 50 lits : 16'490 francs par anPar employé, ce<strong>la</strong> représente 218 francs par an par employé, respectivement 326 francspar an par EPT.Les montants indiqués sont donc légèrement supérieurs aux comptes 2006.Depuis 2002, les dépenses pour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> ont toutes augmentés (70% desinstitutions) ou n’ont subi aucun changement. Parfois, elles ont varié en dent-de-scie.En 2006, seuls trois établissements (sur 18) ont bénéficié d’un apport externe de fondspour <strong>la</strong> <strong>formation</strong>. Il s’agissait de <strong>la</strong> Loterie Romande (lié à l’organisation d’une salle de<strong>formation</strong> pour le personnel), du Service de prévoyance sociale (pour un projet-pilote enpsychogériatrie) ou du pharmacien-conseil pour un séminaire offert à <strong>la</strong> direction.VI.Besoins des EMS dans le domaine de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>Les besoins prioritaires dans le domaine de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>, par secteurs, sont lessuivants 15 :SECTEURSSOINS/ANIMATIONSERVICES DE MAISONRESTAURATIONADMINISTRATION /CONSEILS DEDIRECTIONBESOINS PRIORITAIRES1. Soins psychogériatriques (toutes les institutions)2. Mise en p<strong>la</strong>ce du système informatique (6 institutions)3. Gestion d’équipesAutres : manutention des résidents, gestion des situationsd’urgence, développements des projets d’animation, <strong>formation</strong> descadresAucun besoin prioritaire commun ne ressort, mais une série dethèmes reviennent :Hygiène, techniques de nettoyage, conduite du personnel, lire etécrire, qualitéAucun besoin prioritaire commun ne ressort, mais une série dethèmes reviennent :Diététique, gestion informatisée, hygiène, service en salle,compétences re<strong>la</strong>tionnelles, cuisine froideAucun besoin prioritaire commun ne ressort, mais une série dethèmes reviennent :Gestion du personnel, gestion des outils informatiques et de <strong>la</strong>comptabilité analytique, <strong>formation</strong> qualité, droit du travailA noter qu’aucun besoin de <strong>formation</strong> n’est mentionné pour lesmembres du conseil de direction.Parmi les profils professionnels suivants de l’EMS, les thèmes/besoins suivants en mesurede <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> sont évoqués :METIERS en EMS« membres du conseil dedirection »THEMES/BESOINS de <strong>formation</strong>- financement des EMS- Sensibilisation à <strong>la</strong> psychogériatrie15 17 institutions ont rempli ce chapitrePage 11 sur 23


(trois réponses seulement)Direction(5 réponses seulement)adjoint de direction(1 réponse)comptable / secrétaireinfirmier(e)-chef(f)eICUSinfirmières et inf. assistantesaides-soignantesanimatricescuisinierIntendant(seules 3 réponses)employés d’hôtellerieconcierge- Acquérir une vision d’ensemble du domaine santé-social- Gestion de projets- Qualité- New management- santé au travail- Connaissances des outils informatiques- Management RH- Qualité- Ethique- Gestion d’équipe- Perfectionnement en psychogériatrie- Gestion du temps- Psychogériatrie- Qualité- Psychogériatrie- Manutention- Qualité- Organisation, p<strong>la</strong>nification- Psychogériatrie- Diététique- Psychogériatrie- Gestion d’équipe- Entretien du linge- Hygiène- Service en salle à manger- Sécurité au travail- Conduite du personnelQuant aux cinq priorités pour l’année prochaine, il est difficile de retrouver les mêmespriorités auprès des institutions. Nous avons c<strong>la</strong>ssé, ci-dessous, les priorités en fonction de<strong>la</strong> fréquence des réponses.PRIORITES METIER/PROFILS THEME/BESOINSPriorité 1 Soins PsychogériatriePriorité 2 Tout le personnel QualitéPriorité 3Direction, cadres,employés, cuisinePriorité 4 Cadres Gestion d’équipes, coachingPriorité 5 Administration Comptabilité analytiqueDossier de soins informatisés / SIEMS /Informatique dans <strong>la</strong> cuisineLes offres actuelles en <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> :Concernant <strong>la</strong> qualité de l’offre en <strong>formation</strong> par des partenaires externes, il est très difficilede trouver des tendances, dans <strong>la</strong> mesure où on peut lire tout et son contraire. Toutefois,majoritairement, les résultats sont les suivants :- L’offre actuelle de <strong>formation</strong> est jugée majoritairement bonne à très bonne dans lesmétiers suivants : comptable, ICUS, infirmière, cuisinier.- L’offre actuelle de <strong>formation</strong> est jugée majoritairement suffisante dans les métierssuivants : direction, adjoint de direction, secrétariat, infirmier-chef, infirmière niveau I, ASSC,aide-soignante, employé de cuisine, intendant, service technique.Page 12 sur 23


- L’offre actuelle de <strong>formation</strong> est jugée majoritairement insuffisante dans les métierssuivants : conseils de direction, infirmière-assistante, aides, animatrices, employés d’hôtel.Quant aux programmes actuels existants dans le domaine de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> quiintéressent le plus les institutions, ce sont les suivants :1. Psychogériatrie2. Démarche qualité3. Soins (kinesthétique, soins techniques)Divers : In<strong>formation</strong> sur les directives anticipées, vers un milieu de vie sans douleur,lire et écrire.Quelques institutions notent qu’elles n’ont pas de programme actuel, hormis <strong>la</strong> démarchequalité ou l’introduction du SIEMS.Pourquoi investir dans <strong>la</strong> <strong>formation</strong> ?Les arguments suivants (c<strong>la</strong>ssés du plus souvent cité ou moins souvent cité) seraientavancés pour convaincre les pouvoirs publics d’octroyer des moyens supplémentaires pour<strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> :1. Motivation du personnel (augmentation de <strong>la</strong> satisfaction)2. Qualité des prestations aux résidents3. Adaptation aux besoins de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion âgée et aux demandes exigeantes4. Valeur ajoutée et dynamisme pour l’institutionAutres :Diminution des coûts de <strong>la</strong> santé, sécurité des résidentsAvec un franc supplémentaire sur le prix de pension :Si les institutions recevaient, dans le cadre du prix de pension 2008, un francsupplémentaire par journée de soins pour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>, elles feraient les chosessuivantes :1. Engagement d’un formateur interne à l’institution pour évaluer et organiser les questionsde <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> et/ou pour renforcer les RH (3 institutions) ;2. Cours complet de psychogériatrie à l’ICUS ou au personnel soignant (2 institutions) ;3. Renforcement des compétences soignantes ;4. Renforcement des compétences des responsables ;5. Santé au travail.Un établissement estime qu’avec 7'000 francs par an pour son personnel (47 col<strong>la</strong>borateurs),ce<strong>la</strong> est amplement suffisant.VII.Rôle de l’<strong>AFIPA</strong> dans <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>Obstacles actuels :Par rapport aux besoins de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> cités plus haut, les obstacles rencontrés 16sont de nature essentiellement financière. Certains mentionnent également l’absence d’uncatalogue des <strong>formation</strong>s sur le marché (problème d’in<strong>formation</strong> et d’orientation). A notertoutefois que quelques institutions mentionnent ne rencontrer aucun obstacle concernant lesquestions de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>.Rôle de l’<strong>AFIPA</strong> :Il est suggéré à l’<strong>AFIPA</strong>, en premier lieu, de mieux coordonner les offres avec les centres de<strong>formation</strong> existants et d’é<strong>la</strong>borer un catalogue des <strong>formation</strong>s existantes sur le marché. Dansune moindre mesure, il lui est demandé de rechercher un partenariat plus intensif avec uncentre de <strong>formation</strong> existant. Par contre, l’idée est unanimement écartée de mettre sur pied16 16 institutions sont considérées ici.Page 13 sur 23


le propre centre de <strong>formation</strong> de l’<strong>AFIPA</strong>. Quant à donner quelques cours de sensibilisation(cf. programmes de <strong>formation</strong> d’avant 2004), seul un établissement sur deux retient cetteidée.A une très <strong>la</strong>rge majorité, les institutions demandent tout de même à l’<strong>AFIPA</strong> d’entreprendrequelque chose dans le domaine de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> et de ne pas <strong>la</strong>isser seulement leterrain aux institutions et aux écoles.Plus de moyens pour l’association faîtière ?La moitié des institutions seraient disposées à octroyer plus de moyens pour renforcer le rôlede l’<strong>AFIPA</strong> dans le domaine de <strong>la</strong> <strong>formation</strong>. A ce moment-là, l’augmentation linéaire descotisations aurait <strong>la</strong> préférence des institutions. D’autres possibilités sont mentionnéescomme : utiliser les compétences des membres de l’<strong>AFIPA</strong>, négocier avec l’Etat uneaugmentation du temps pour les <strong>formation</strong>s et du financement des <strong>formation</strong>s dans les fraisde soins et d’accompagnement, adapter les taxes d’inscription aux cours.Dans les remarques finales sur <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> et sur le rôle de l’<strong>AFIPA</strong>, on ymentionne :- <strong>continue</strong>r d’entretenir des contacts étroits avec les centres de <strong>formation</strong> pourinfluencer l’offre ;- guider les membres sur les cours existants.VIII.Conclusions intermédiaires sur l’enquêteAu niveau de l’organisation de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> (programmes et règlements,communication, responsabilisation, évaluation), en règle générale il y a quelquesdéficiences. Il n’y a pas systématiquement de règlement de <strong>formation</strong>. Le responsable de <strong>la</strong><strong>formation</strong> (lorsqu’il est nommé) ne dispose pas de cahier des charges. L’évaluation n’est passtandardisée. En plus, il y a de grandes disparités entre les institutions quant aux jours de<strong>formation</strong> dont a droit le personnel. Par contre, le droit à <strong>la</strong> <strong>formation</strong> du personnel sembleêtre acquis; des offres intéressantes sont, en principe, proposées au personnel.Des chiffres de l’échantillon, on constate qu’on est <strong>la</strong>rgement au-dessous des 3 jours de<strong>formation</strong> dont devrait avoir droit le personnel soignant notamment. Les montants consacréspour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> tourne autour des 260 francs par employé (EPT) par an, soit environ14'000 francs pour un établissement standard de 50 lits.Dans le personnel, les cadres (direction et infirmiers-chef) ne semblent pas souvent dans unprocessus de <strong>formation</strong>. Le domaine des soins est, lui, bien entendu, privilégié pour les<strong>formation</strong>s.Les institutions évoquent le besoin de promotion de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> comme projetd’institutions et comme moyen de garder les bons éléments. On y voit là une forme deconcurrence saine entre institutions qui visent à augmenter les compétences et <strong>la</strong> qualité desprestations.Les besoins actuels en <strong>formation</strong> sont ressentis surtout dans le domaine de <strong>la</strong>psychogériatrie et de <strong>la</strong> qualité.Quant au rôle de l’<strong>AFIPA</strong>, il se bornerait à une coordination et un recensement desprogrammes intéressants dans les domaines prioritaires, les offres actuelles de <strong>formation</strong>étant jugées comme suffisantes.Page 14 sur 23


3. Autres éléments chiffrés sur <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans les EMSI. Extrait des comptabilités analytiques 2006 des EMS 17Une consolidation des comptabilités analytiques 2005 et 2006 des EMS fribourgeois apermis de ressortir les montants suivants investis dans les frais de <strong>formation</strong> externes en2005 et 2006 (total du compte HVS 3810 – Frais de <strong>formation</strong>) :AnnéeNombred’EMSconsid.Masse sa<strong>la</strong>rialetotaleavec chargessociales(en francs)Massesa<strong>la</strong>rialetotalesans chargessociales(en francs)Montanttotalpour <strong>la</strong><strong>formation</strong>(en francs)% massesa<strong>la</strong>rialeavecchargessociales% massesa<strong>la</strong>rialesanschargessocialesMontantmoyen parjournée desoins(en francs)2005 28 150'500’000 127'000’000 372’000 0,25% 0.30% 0.572006 37 173'500’000 146'600’000 625’000 0.36% 0.43% 0.822006 Tous 200'000’000 18 720’000 0.36%A relever qu’en 2006 par exemple, les montants varient, entre les établissements, d’unemanière inquiétante entre 0.71% de <strong>la</strong> masse sa<strong>la</strong>riale avec les charges sociales (1.22francs par journée) et 0.11% (0.18 franc par jour).II.Rapport Boutat sur le prix de pension / Extraits re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> <strong>formation</strong>Dans le rapport SoHo du prof. A<strong>la</strong>in Boutat 19 , soumis actuellement au Conseil d’Etat, onretient :- 3 jours de <strong>formation</strong> pour le personnel socio-hôtelier (p. 22 du rapport) pour calculer lenombre d’EPT requis par jour (idem que dans le canton de Vaud) ;- Les coûts standard retenus sont définis, par journée, à partir des charges moyennes des 10EMS de l’échantillon, épurées à l’aide de mesures statistiques de dispersion (p. 28), soit :Comptes Types de charges Min. Max. MoyenneHVS 3800-3900 Autres charges de personnel 1,03 fr. 2,78 fr. 1,54 fr.- La question des « frais de <strong>formation</strong> » est abordée en décomposant <strong>la</strong> rubrique « Autrescharges de personnel » (HVS 3800-3890 / H+ 39), qui contient les frais de <strong>formation</strong><strong>continue</strong>, de perfectionnement du personnel et de manifestations éducatives en faveur dupersonnel (Fr. 1,54 par journée), à l’exception des charges supportées pour le système demaintien de <strong>la</strong> qualité (SMQ) dont les premières modifications ne seront appliquées qu’en2007.17 Depuis 2003, les EMS fribourgeois remplissent <strong>la</strong> comptabilité analytique selon le modèle de CURAVIVA-Suisse en exécution des dispositions de <strong>la</strong> LAMal. Un exemp<strong>la</strong>ire de toutes ces comptabilités est transmis àsantésuisse-Fribourg ainsi qu’à <strong>la</strong> DSAS, via le SPS. Depuis 2006, les résultats de cette comptabilité sontintroduits dans <strong>la</strong> statistique fédérale SOMED.18 Calcul, par analogie, pour l’ensemble des lits EMS des institutions du canton (homes mixtes inclus)19 Rapport « Évaluation du coût des prestations socio-hôtelières au sein d’EMS fribourgeois », par A<strong>la</strong>inBOUTAT, Prof. HEIG et Université de Lausanne, octobre 2006 (version 2 corrigée). Il s’agit d’un rapportconfidentiel dont on a extrait seulement les éléments sur <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>, pour les besoins de notreréflexion sur <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>.Page 15 sur 23


- Dans les détails, les comptes HVS 3800 et 3900 réunissent donc :1. les Autres charges de personnel (recrutement, <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>,perfectionnement, manifestations en faveur du personnel…), non compris les chargesci-dessous supportées pour le maintien du système qualité (3815 - Frais pourl'assurance qualité).2. Les Honoraires pour prestations de tiers, non soumis à des cotisations sociales etnon compris dans les charges de sous-traitance des repas livrés (4190 - Restaurationde tiers) et des prestations ménagères (4250 - Prestations ménagères de tiers).Mais, il n’y a pas de précision sur les frais de <strong>formation</strong> effectifs 20 .- Les établissements qui ont rempli cette rubrique du questionnaire, ont des frais variant de17'223.- à 142'364.- francs. La moyenne pour lesdits établissements est de 50'102.- parinstitution. Trois établissements se situent au-dessus de <strong>la</strong> moyenne. Le ratio par rapport àl'effectif du personnel est peu significatif, car les p<strong>la</strong>ns de <strong>formation</strong> ne sont pas identiques etne sont pas destinés aux mêmes catégories de personnel. De surcroît, nous ne disposonsque de l'effectif du personnel socio-hôtelier... Or, <strong>la</strong> rubrique englobe l'ensemble des chargesstructurelles périodiques en re<strong>la</strong>tion avec <strong>la</strong> "<strong>formation</strong>" définie plus haut et imputables surles directions institutionnelles dans le modèle SOHO (charges administratives) 21 .III.Autres montants de l’Etat pour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans les EMS- DOT<strong>AFIPA</strong> et calcul du nombre de jour de <strong>formation</strong> pour le personnel soignantDans l’outil DOT<strong>AFIPA</strong> de calcul de <strong>la</strong> dotation soignante en fonction des besoins en soinsdes résidents, 3 jours de <strong>formation</strong> par an pour le personnel soignant sont pris en comptedans <strong>la</strong> détermination des heures de travail moyennes effectuées par un EPT (idem qu’unesemaine d’absence en moyenne pour les jours de ma<strong>la</strong>die) 22 .- Formation des aides-soignantesLe Service de Prévoyance Sociale (SPS) a inscrit dans son budget le temps de <strong>formation</strong>des aides engagées à plus de 70% dans les EMS comme temps de travail depuis plusieursannées. Fin de ce régime en 2008.Ceci représente environ 350'000 francs pour une c<strong>la</strong>sse de 25 aides-soignantes 23 .- Formation passerelle aide-soignante vers le CFC d’ASSCDepuis 2007, <strong>la</strong> DSAS autorise les institutions à appliquer le régime des aides-soignantespour cette nouvelle <strong>formation</strong> passerelle. Ceci représentera également environ 350'000francs pour une c<strong>la</strong>sse de 25 aides-soignantes.- Ancienne passerelle infirmière-assistante vers infirmière Niveau 1Jusqu’en 2006, le SPS inscrivait dans son budget le temps de <strong>formation</strong> des infirmièresassistantesen <strong>formation</strong> comme temps de travail.Ceci représentait environ 180'000 francs pour une c<strong>la</strong>sse de 15 infirmières-assistantes 24 .20 Selon analyse <strong>AFIPA</strong> / SPS lors d’une rencontre avec le Prof. Boutat en août 2006 (extraits notes de séance).21 Selon un message du 2 février 2006 du Prof. Boutat en réponse à une question du secrétaire général del’<strong>AFIPA</strong> (message en copie au SPS).22 Pour les 1577 EPT dans les soins relevés en 2005 (selon les chiffres du SPS), ce<strong>la</strong> représente 4'731 jours quidevraient être consacrés à de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans tous les EMS du canton. Un jour de travail du personnelsoignant coûtant en moyenne 200 francs, ce<strong>la</strong> représenterait 1'000'000 de francs en temps de <strong>formation</strong> payéscomme du temps de travail pour l’ensemble du personnel soignant des EMS fribourgeois.23 Selon M. Christian Galley (SPS), si l'on se réfère à une c<strong>la</strong>sse 6/0, pour 25 élèves, 25 % du sa<strong>la</strong>ire avec 18 %de charges sociales, on arrive à un montant d'environ Fr. 350'000.--. En c<strong>la</strong>sse 6/6, le montant est d'environ Fr.400'000.--.24 Selon M. Christian Galley (SPS), les personnes qui ont fait cette passerelle étaient rarement au début despaliers de <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse 10. Dès lors, c'est <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse 10/10 qui a été retenue pour le calcul : 15 élèves, 15 % du sa<strong>la</strong>ireavec 18 % de charges sociales, on arrive à un montant d'environ Fr. 180'000.--.Page 16 sur 23


4. Règlements et pratiques dans les hôpitaux fribourgeois, lesinstitutions spécialisées et dans les services de l’EtatI. Hôpitaux fribourgeoisRèglements de <strong>formation</strong> du 22 février 2002 de l’Hôpital fribourgeois – site de Fribourg 25et de l’Hôpital fribourgeois – sites de Riaz, Billens et Châtel St-Denis 26 :- Règlements quasi-identiques ;- 3 jours de <strong>formation</strong> de courte durée : droit accordé pour le temps de <strong>formation</strong> pourtout le personnel, mais non garantie du financement (compétence du chef deservice) ;- Règlement précis pour les <strong>formation</strong>s de longue durée (compétence de <strong>la</strong>commission de <strong>formation</strong> de l’Hôpital) ;- Redevances de <strong>formation</strong> exigées dès 3'000 francs de dépenses ;- Le budget de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> courte durée pour le site de Fribourg (effectif de 514 EPTpour 700 col<strong>la</strong>borateurs) ne permet jamais de couvrir tous les frais de <strong>formation</strong>.Règlement de <strong>formation</strong> de l’Hôpital psychiatrique cantonal de Marsens 27 :- 3 jours de <strong>formation</strong>, mais sans un financement garanti (impossible à tenir en raisondu budget limité) ;- Cours organisés en intra-muros pour limiter les coûts- Budget 2004 : 60'000 francs pour 150 personnes dans les soins pour toutes les<strong>formation</strong>s courte et longue durée- Financement des cours imposés par Marsens est garanti.II. Institutions spécialiséesUne CCT règle <strong>la</strong> question des droits du personnel en re<strong>la</strong>tion avec <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>(disponible sur http://www.infri.ch/pdf/CCT1.1.2006.pdf) 29 .Notamment :- l’employé bénéficie chaque année d’une semaine de congé payée pour sesperfectionnements professionnels ; les frais de cours sont pris en charge dans leslimites budgétaires ;- l’employé paie <strong>la</strong> totalité des frais d’éco<strong>la</strong>ge et participe à raison de 50% aux fraisannexes. ;- pour les <strong>formation</strong>s en cours d’emploi (ou <strong>formation</strong> de longue durée), l’institutionprend en charge au max. 1'500 francs par an de frais d’éco<strong>la</strong>ge (rien pour les autresfrais), accorde le temps nécessaire à <strong>la</strong> <strong>formation</strong> (sa<strong>la</strong>ire et taux d’activité peuventêtre diminués à max. 20%).Quant aux sommes prévues dans les budgets des institutions, M. Galley (SPS) a annoncéque l’OFAS parle de 1,2% sur <strong>la</strong> masse sa<strong>la</strong>riale pour les institutions spécialisées (maisqualité comprise), avant <strong>la</strong> RPT 30 .25 Ce règlement de l’ancien Hôpital cantonal est toujours va<strong>la</strong>ble en attente d’un règlement commun à l’Hôpitalfribourgeois. Il a été communiqué par Mme Henriette Monnier, inf.-cheffe de l’Hôpital fribourgeois – site deFribourg.26 Ce règlement de l’ancien HSF est toujours va<strong>la</strong>ble en attente d’un règlement commun à l’Hôpital fribourgeois.Il a été communiqué par M. Bernard Carrel, chef des RH de l’ancien HSF.27 Selon in<strong>formation</strong>s de M. Pierre Horner, inf.-chef de l’Hôpital en 200428 Les articles 34, 35, 36 et 37et l’annexe 7 règlent <strong>la</strong> question de <strong>la</strong> <strong>formation</strong>.29 Les articles 34, 35, 36 et 37et l’annexe 7 règlent <strong>la</strong> question de <strong>la</strong> <strong>formation</strong>.30 Selon analyse <strong>AFIPA</strong> / SPS lors d’une rencontre avec le Prof. Boutat en août 2006 (extraits notes de séance).Page 17 sur 23


III. Services de l’Etat de FribourgLa LPers 31 mentionne le concept général de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> et de <strong>formation</strong> des cadres,notamment dans le domaine de <strong>la</strong> conduite du personnel (art. 20). Dans <strong>la</strong> mesurenécessaire, les Directions et les établissements établissent des concepts spécifiques pourles catégories de personnel qui leur sont rattachées. Quant à <strong>la</strong> <strong>formation</strong> professionnelle, lecol<strong>la</strong>borateur de l’Etat est tenu de suivre les programmes obligatoires de <strong>formation</strong> (art. 73).Le RPers du 17 décembre 2002 32 prévoit, lui, <strong>la</strong> publication prochaine d’un règlement sur <strong>la</strong><strong>formation</strong> <strong>continue</strong> du personnel ou d’une ordonnance re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> et àl’introduction d’un système d’encouragement des inventions et suggestions du personnel(art. 69 al. 4 et art. 156). Entrée en vigueur le 1 er janvier 2003, <strong>la</strong> RPers ne connaît pasencore un tel règlement.Selon le Service du Personnel et de l’Organisation (SPO) 33 et en l’état des travaux, ontend vers une inscription règlementaire de 3 jours de <strong>formation</strong> annuels par col<strong>la</strong>borateur,sans compter les demandes des services respectifs pour des <strong>formation</strong>s obligatoires.L’Etat n’articule pas de montant global dans le domaine de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> ou de ratioentre les montants investis pour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> et <strong>la</strong> masse sa<strong>la</strong>riale.5. Les chiffres et recommandations au niveau fédéral dans le domainede <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>I. Chiffres au niveau fédéralUne recherche « Formation et emploi » effectuée de 2000 à 2003 rend compte de <strong>la</strong><strong>formation</strong> <strong>continue</strong> dans les entreprises suisses, toute taille et secteurs confondus et encomparaison avec les autres pays de l’Union européenne 34 .--) Les principaux résultats:En fonction du secteur- Dépense moyenne annuelle de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> par col<strong>la</strong>borateur 35 : 1255 frs- Dépense moyenne annuelle de <strong>formation</strong> dans le domaine de <strong>la</strong> santé : 1000 frs- Dépense moyenne annuelle par entreprise (moy. 155 col<strong>la</strong>borateurs) : 167'041 frs- Dépense moy. par entreprise dans le domaine de <strong>la</strong> santé : 155'700 frsEn fonction de <strong>la</strong> taille de l’entreprise- Dépense moy. par col<strong>la</strong>borateur pour petites entreprises (10 à 49 coll.) : 835 frs- Dépense moy. de <strong>la</strong> petite entreprise (19 coll.) : 16'676 frs- Dépense moy. par col<strong>la</strong>borateur pour moyennes entreprises (20 à 250 coll.) : 843 frs- Dépense moy. de l’entreprise moyenne (95 coll.) : 80’675 frsEn fonction des coûts totaux du personnel- Dépense moyenne par rapport au coût du travail (sa<strong>la</strong>ires, primes, charges sociales, fraisde <strong>formation</strong>), tous secteurs confondus : 1%31 www.fr.ch/v_ofl_bdlf_courant/fra/122701.pdf32 www.fr.ch/v_ofl_bdlf_pdf/en_vigueur/fra/1227011v0010.pdf33 Selon M. Philippe Berset, responsable de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> à l’Etat de Fribourg34 La publication « La <strong>formation</strong> professionnelle <strong>continue</strong> dans les entreprises publiques et privées en Suisse :coûts, avantages et financement », par Hanhart/Schulz/Perez et Diagne, Ed. Georg 2005 rend compte desrésultats de cette recherche financée par le Fonds National (PNR 43). Cet ouvrage a servi de base auquestionnaire adressé aux institutions membres de l’<strong>AFIPA</strong> en 2007.35 Par « Dépense » dans cette enquête, on considère les coûts effectifs des <strong>formation</strong>s ainsi que les frais, et non letemps de travail consacré aux <strong>formation</strong>s et transformé en valeur financière.Page 18 sur 23


- Dépense moyenne par rapport au coût du travail (sa<strong>la</strong>ires, primes, charges sociales, fraisde <strong>formation</strong>), dans le secteur des services : 1,3%- Dépense moyenne par rapport au coût du travail (sa<strong>la</strong>ires, primes, charges sociales, fraisde <strong>formation</strong>), dans le domaine de <strong>la</strong> santé : 0.6%--) Comparaisons avec les chiffres de l’enquête EMS Fribourg :Eléments de comparaison Suisse général Suisse santé EMS FribourgDépense moyenne par col<strong>la</strong>borateur 1255 frs 1000 frs 264 francs(EPT) toutes entreprises confonduesDépense moyenne par entreprise de 167'041 frs 155'700 frs 39'600 francs155 col<strong>la</strong>borateurs (EPT) toutesentreprises confonduesDépense moyenne par col<strong>la</strong>borateur 835 francs 264 francs(EPT) petite entreprise (10 à 49 coll.)Dépense moyenne par une petite 16'675 francs 5'016 francsentreprise (19 coll.)Dépense moyenne par col<strong>la</strong>borateur 843 francs 264 francs(EPT) entreprise moyenne (20 à 250coll.)Dépense moyenne par entreprise 80'675 francs 25'080 francsmoyenne (95 coll.)Dépense moyenne par rapport aucoût du travail1% 0.6% 0.36% 36II. Nouvelle loi sur <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> / Autres recommandationsLe 21 mai 2006, le peuple suisse acceptait le nouvel article 64a sur <strong>la</strong> <strong>formation</strong> dans <strong>la</strong>Constitution:La Confédération fixe les principes applicables à <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>.Elle peut encourager <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>.La loi fixe les domaines et critères.Dans le Rapport du Conseil fédéral 2005 sur le financement de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> axéesur <strong>la</strong> demande 37 , des mesures encourageant <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> sont recensées.Notamment, sont décrits les chèques genevois annuels de <strong>formation</strong> (montant max. de 750francs pour adultes à faible revenu), les remboursements à concurrence d’un montantmaximal pour les personnes titu<strong>la</strong>ires d’un CFC (en Autriche), le système des comptes<strong>formation</strong>.Une analyse est en cours au niveau de l’OFFT.En juin 2007, l’initiative parlementaire de Travail.suisse demande une durée minimale de 3jours de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> pour tous les employés.36 Selon le taux des comptabilités analytiques 2006, p. 15.37 disponible sur : http://www.news-service.admin.ch/NSBSubscriber/message/fr/5959Page 19 sur 23


6. Les lignes directrices de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> de l’<strong>AFIPA</strong>I. Historique de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> à l’<strong>AFIPA</strong> :- Formation <strong>continue</strong> de l’<strong>AFIPA</strong> avant 2004 :Formation professionnelle d’aide-infirmière en institution pour personnes âgée, aveccertificat <strong>AFIPA</strong>:L’association professionnelle, pour pallier à l'arrêt de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> d'"aide-hospitalière" quiétait offerte depuis longtemps à l'Hôpital de Riaz pour l'ensemble du canton alors que <strong>la</strong><strong>formation</strong> d'aide-soignante n'était pas encore mise sur pied à l'Ecole du personnel soignant,a mis sur pied une <strong>formation</strong> d’une vingtaine de jours, en complément du cours d'auxiliairede soins dispensé par <strong>la</strong> Croix-Rouge, avec un certificat à <strong>la</strong> clef. Les élèves devaientréaliser un travail écrit sur un sujet propre aux institutions ; ils passaient de petits examensfinaux. Le « centre de <strong>formation</strong> » était situé dans les locaux de l’Hôpital de Marsens. Cette<strong>formation</strong> a duré de 1987 à 1994 environ. Une centaine de personnes ont été formées decette manière ; les institutions finançaient une partie des frais de <strong>formation</strong>, l’associationgérait le reste.- Cours de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> <strong>AFIPA</strong> :De 1998 à 2004, <strong>la</strong> commission <strong>formation</strong> de l’<strong>AFIPA</strong> mettait sur pied une dizaine de coursd’une demi-journée ou d’une journée pour le personnel soignant et socio-hôtelier. Il s’agissaitde sensibilisations sur des thèmes aussi variés que le travail de nuit, <strong>la</strong> psychogériatrie,l’alcoolisme, le service à tables, <strong>la</strong> communication, etc. Le programme couvrait tous lessecteurs du home et avait <strong>la</strong> vertu de rapprocher les membres de leur association. Ilrépondait à un besoin des institutions de disposer de cours bon marchés, concrets etsouvent destinés au personnel non diplômé. Dans les dernières années, ce programme s’estégalement tourné vers des demandes d’autres commissions de l’<strong>AFIPA</strong> (commission qualitéet soins notamment). Presque exclusivement les homes francophones participaient à ces<strong>formation</strong>s.Le programme de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> <strong>la</strong>issait toujours un bénéfice en fin d’exercice à l’<strong>AFIPA</strong>(mais les heures de secrétariat et le temps de travail des membres de <strong>la</strong> commissionn’étaient pas comptés). Un gros travail opérationnel était fourni par les membres de <strong>la</strong>commission.- Participation financière aux <strong>formation</strong>s de BetagtenBetreuerInnenPour les homes de <strong>la</strong> partie alémanique, l'<strong>AFIPA</strong> gérait, en col<strong>la</strong>boration avec <strong>la</strong> direction del'Ecole du personnel soignant de Fribourg, le financement en Suisse alémanique (Berne etLucerne principalement) de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> des "Betagtenbetreuerinnen", <strong>formation</strong> sur deuxans qui donnait un statut se situant entre l'aide soignante et l'animatrice.- Formation <strong>continue</strong> et réorganisation de l’<strong>AFIPA</strong> :Dans sa réorganisation de 2004, l’<strong>AFIPA</strong> a introduit tout le volet de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> et desressources humaines sous <strong>la</strong> responsabilité du RESSORT RH, Recherche etDéveloppement. Il s’agissait de traiter les questions suivantes : Définir les limites des compétences entre les établissements et l’<strong>AFIPA</strong> sur les questionsde <strong>formation</strong>. Gérer et mettre à jour le catalogue des compétences de l’association. Définir les actions nécessaires au développement des compétences manquantes/<strong>la</strong>tentesdans l’association (étudier les synergies entre les établissements via des projets<strong>AFIPA</strong>/<strong>VFA</strong> ou via <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boration avec les centres de compétences). Définir les modes de diffusion du savoir et des connaissances au sein de l’association etmettre en p<strong>la</strong>ce les outils nécessaires.Page 20 sur 23


Définir le positionnement de l’association en matière de <strong>formation</strong> de base et de <strong>formation</strong>complémentaire (é<strong>la</strong>borer un p<strong>la</strong>n d’action pour l’association et évaluer son apport). Recenser les besoins en <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> des institutions et établir le catalogue des<strong>formation</strong>s offertes. Etablir un p<strong>la</strong>n d’action pour les partenariats avec les institutions de <strong>formation</strong> et avec lescentres de compétence.Dans ses objectifs associatifs de légis<strong>la</strong>ture 2005-2008, le comité inscrivait les objectifssuivants sous le RESSORT RH :Définir le rôle et <strong>la</strong> portée de l’implication de l’association dans :a) les programmes de <strong>formation</strong> offerts (<strong>formation</strong>s «étatiques » de base régionales etnationales) et établir un p<strong>la</strong>n d’action ;b) les programmes de <strong>formation</strong> à offrir (établir l’offre, sa p<strong>la</strong>nification et évaluer sonapport).II. Vision du rôle de l’association dans le domaine général de <strong>la</strong> <strong>formation</strong>et dans le domaine particulier de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> pour sesmembresLa politique de <strong>formation</strong> de l’<strong>AFIPA</strong> se structure en 4 axes :1. Axe « Politique de <strong>formation</strong> professionnelle »--) Défense des intérêts des EMS et représentations du secteur dans les <strong>formation</strong>sprofessionnelles de base (ORTRA cantonale, Ecoles (HEdS, ESSG), Curaviva et ORTRASuisses, OFFT, …)--) Récolte des pratiques et recherche d’intégration uniforme des professions (travail sur lesdotations) + fournir un cadre de références dans les <strong>formation</strong>s de base (les « métiers enEMS ») afin de garantir <strong>la</strong> même pratique (cahiers des charges des professions, organisationdes équipes).--) Promotion de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> professionnelle (suite de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> AS, passerelles,validation d’acquis)2. Axe « Défense de conditions cadre favorables à <strong>la</strong> <strong>formation</strong> »Recherche de bonnes conditions financières (négociations avec l’Etat pour <strong>la</strong> déterminationd’un prix de pension raisonnable qui permette une politique de <strong>formation</strong>, recherche decontrats de prestations avec l’Etat sur certains sujets)3. Axe « Offres de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> »Travail en réseau et avec les partenaires pour offrir des programmes de <strong>formation</strong> qui collentaux besoins des institutions et à des prix intéressants. Recherche de synergies. Cataloguedes <strong>formation</strong>s.4. Axe « Accompagnement, Management de <strong>la</strong> <strong>formation</strong>, qualité »Accompagnement du management interne (conseils en engineering de <strong>la</strong> <strong>formation</strong>, mise àdisposition de modèle, détermination d’un indicateur pour l’évaluation, travail avec lespraticiens formateurs) ;Ces 4 axes de <strong>la</strong> politique de <strong>formation</strong> de l’<strong>AFIPA</strong> sont couverts par plusieursRESSORTS :- POL (partenariats, stratégies avec l’Etat, politique dans <strong>la</strong> psychogériatrie)- FIN (dossier Prix de pension et intégration des coûts de <strong>la</strong> <strong>formation</strong>, budget del’association, assistance pharmaceutique)- ORG (qualité, psychogériatrie et soins palliatifs)- ETIK (assistance au suicide, in<strong>formation</strong> sur l’éthique)- RH (contenus des <strong>formation</strong>s)Page 21 sur 23


III. Exemples de propositions concrètes pour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>(Développement des AXES 3 et 4) :1. Accompagnement des institutions dans l’é<strong>la</strong>boration d’une politique de<strong>formation</strong> <strong>continue</strong> (définition d’un programme, cahier des charges du responsable,mise en p<strong>la</strong>ce d’outils d’évaluation, instal<strong>la</strong>tion d’indicateurs de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>).2. Développer le domaine « psychogériatrie » au niveau cantonal :- Mettre sur pied avec des partenaires une <strong>formation</strong> de base dans le domaine de <strong>la</strong>psychogériatrie- Demander à l’Hôpital de Marsens d’organiser des courtes <strong>formation</strong>s, sur demande,dans le cadre de <strong>la</strong> psychiatrie de liaison- Travailler avec <strong>la</strong> HES pour les infirmiers et les cadres ;- Organiser deux rencontres annuelles d’échange dans le domaine de <strong>la</strong>psychogériatrie (p<strong>la</strong>teforme-rencontre)3. Développer le domaine « soins palliatifs » au niveau cantonal:- Appuyer <strong>la</strong> création d’une section fribourgeoise interdisciplinaire en soins palliatifs- Promotion d’une <strong>formation</strong> de base dans le domaine des soins palliatifs (Caritas-Curaviva)4. Développer le domaine « qualité » au niveau cantonal (avec le RESSORT ORG) :- Rôle de <strong>la</strong> commission des pairs dans l’organisation et le suivi de <strong>formation</strong> dans ledomaine de <strong>la</strong> qualité- Inscription d’un indicateur sur <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>- Coaching des directions pour <strong>la</strong> mise sur pied d’une politique de <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>dans les EMS (recherche d’un éventuel partenaire externe)5. Catalogue de <strong>formation</strong> / Convention de <strong>formation</strong>s / Renforcer lescol<strong>la</strong>borations avec les institutions suivantes :- AVDEMS (pour <strong>la</strong> cuisine, le socio-hôtelier, l’intendance, etc.)- Croix-Rouge fribourgeoise (pour les aides)- SPO pour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> des cadres (gestion, management)- AFRIDEMS (directions, santé au travail)- ABIPA /VBB et CURAVIVA (<strong>formation</strong>s pour les alémaniques)- Gastro-Fribourg (restauration, service)- …6. Mise en commun avec les autres partenaires santé-social du canton pour <strong>la</strong>création d’une réflexion commune sur <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> ou d’un fonds éventuelpour <strong>la</strong> <strong>formation</strong> (style « Gérontopôle »).Page 22 sur 23


7. Décisions du comité dans le domaine de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong> desEMS et de l’<strong>AFIPA</strong> et communications du rapportDans sa séance ordinaire du 5 octobre 2007, le comité de l’<strong>AFIPA</strong>/<strong>VFA</strong> a validé lerapport et les 4 axes d’actions de l’<strong>AFIPA</strong> dans le domaine de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> quiexigent transversalité et col<strong>la</strong>boration entre les RESSORTS.Il a également décidé de :1. Mandater le RESSORT RH de développer les propositions de développementdes Axes 3 et 4 (p. 22) et d’informer régulièrement le comité de l’avancée dudossier.2. Mandater le RESSORT ORG et <strong>la</strong> commission des pairs dans le domaine de<strong>la</strong> qualité d’intégrer les conclusions de ce rapport dans ses réflexionsprochaines (indicateurs).3. Mandater les RESSORTS POL et FIN d’é<strong>la</strong>borer, à l’intention de l’Etat, despropositions concrètes concernant le financement de <strong>la</strong> <strong>formation</strong> <strong>continue</strong>des EMS.Ce rapport a été présenté aux membres, en synthèse, lors de l’AG du 7 novembre2007. Un document de synthèse a été transmis en français et en allemand lors decette AG.Le rapport en français, dans sa version intégrale, sera transmis à tous les membresavant <strong>la</strong> fin de l’année 2007, dans une version PDF. Il sera à <strong>la</strong> disposition desmembres sur le site intranet de l’<strong>AFIPA</strong>.Aux établissements ayant transmis des données via l’enquête on line de février2007, le benchmarking leur sera également transmis.Secrétariat général, 20 décembre 2007Page 23 sur 23

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!