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N° 180 juin-juillet 2007 - Bretagne Economique

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BAT BE <strong>180</strong> - Partie 2 31/05/07 13:14 Page 27TV BREIZH, SUR LE PODIUM DES CHAÎNES CABLÉESLoin des braises des originesAvec 1,3 point d’audience, TVBreizh occupe aujourd’hui la 3 ème marchedu podium des chaînes du câble et dusatellite, juste derrière Eurosport et RTL9,mais devant Paris Première, entre autres.Et c’est la première place que TV Breizhenlève sur toutes les cibles de téléspectateursprivilégiées par les annonceurset du coup, capte le plus de publicité. Unrésultat flatteur, fruit d’un changementradical de cap en 2003 : arrêt de la productionet généralisation de la grille eninvestissant dans des programmespopulaires et familiaux. “Il en allait denotre survie, explique Gaël Desgréesdu Lou, le directeur qui a géré cetterévolution. Nous devions générer del’audience, qui elle-même génère de lapub… Conclusion : l’année dernière,nous avons dégagé notre premier résultatpositif à 600 000 euros, et <strong>2007</strong> s’annonceencore meilleure !” Lesenvolées lyriques sur la cultureet l’âme bretonnes lors de lanaissance en 2000 sont loin.Voulue par Patrick Le Lay, parrainéepar Patrick Poivred’Arvor, deux Bretons, TVBreizh vit le jour d’untour de table financierambitieux :autour du berceau,ni plus ni moins queFrançois Pinault àtravers Artemis,Silvio Berlusconi viaMedia7, RobertMurdock, le CréditGaël Desgrées du Lou, directeur de TV BreizhAgricole, Panavi… et bien sûr TF1,aujourd’hui seul maître à bord. “Lachaîne a tout de suite souffert de sonmanque d’accessibilité, poursuit le directeur.Seulement 1 Breton sur 8 estabonné au câble ou au satellitecontre 1 Français sur 4. Et puis,la langue bretonne, trop avancéepour identifier la chaîne alorsque le français était majoritaire,a détourné un nombreuxpublic qui ne la parlepas.” Les échecs dedemandes d’émettreen hertzien ou sur laTNT convaincrontles dirigeants de TF1d’un virage indispensable.Fini le journalrégional avec présentateur,remplacépar un tout-image de six minutes, finiesles émissions de débat… bienvenueaux vieilles séries extraites du catalogueparisien. “Nous continuons tout demême les doublages en breton, commerécemment Colombo, et bientôt pourle film ‘Shakespeare in love’.” Avec uncoût total des programmes de 10,5millions d’euros, TV Breizh emploie 46collaborateurs à Lorient, 4 à Paris pourl’achat de programmes et possèdel’agence de presse Ouest-Infos, 30personnes réparties sur les bureaux deNantes, Brest, Rennes, Caen et Lorient.Surtout, les locaux morbihanais sontdevenus centre de diffusion en gérant deplus sur la plate-forme technique ladistribution des chaînes Pink TV, UshuaïaTV, Odyssée et Histoire. Un pactole de2 millions d’euros par an.Y. P.Des projets en chaîneA Quimper, An Tour Tan qui s’est fait connaître en inventant lecyber-fest noz sur internet a aujourd’hui le désir de devenir unechaîne complète, bilingue, financée par des capitaux privés,en s’appuyant pour commencer sur un catalogue déjà riche.A Pleumeur-Bodou, l’association Trégor Vidéo, qui diffuse surinternet des reportages, fruits de plus de 25 ans de pratique,aimerait lancer une télé locale participative hertzienne. Des projetslourds toujours à l’étude mais qui avancent.En se limitant à des émissions ciblées ou complémentaires deleur activité principale, l’ex-TV Breizh Lionel Buannic (voirencadré) ou Le Télégramme viennent de concrétiser desembryons de programmes sur internet. Pas une télé maisl’esprit y est. Ainsi, le quotidien basé à Morlaix propose à 17heures depuis le 17 avril un journal de sept minutes sur son siteweb (www.letelegramme.com). “Nous ne nous détournonspas du papier mais nous anticipons une évolution, expliqueOlivier Clech, rédacteur en chef. Certes, un scoop qui auparavantserait sorti le lendemain sur le papier se trouvera en tempsréel dévoilé à nos confrères sur le web, mais la paternité en resteraau Télégramme. Notre métier est avant tout l’information.”Pour ce JT Web, fait de A à Z au sein de la rédaction,quatre journalistes volontaires ont suivi une formation et l’investissements’est limité à deux embauches et quelques dizainesde milliers d’euros pour le matériel. “Nous faisons partiedu tour de table de Nantes7 et nous regardons ce qui se faiten télé, TNT 10 en particulier. Un intérêt à long terme maisnotre souhait a toujours été de ne négliger aucun canal.”BRETAGNE ÉCONOMIQUE • N°<strong>180</strong> • JUIN-JUILLET <strong>2007</strong>27

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