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I vies du Doubs I Ils roulent pour la protection de la planèteen tandem à travers les AmériquesIls décolleront le 22 octobre aveccomme objectif au compteur de leurtandem : 17 000 km depuis l’Argentinejusqu’au Canada. Une traversée desAmériques pour laquelle Céline Meilhacet Patrice Petitperrin, originaires dePelousey, ont engagé un partenariatavec Action Carbone, que préside YannArthus-Bertrand…Ces jeunes amateurs de vélo de 23ans, respectivement infographisteet électricien, ont d’abord sillonnéla France durant quatre étés avant de déciderde tenter l’aventure avec un grand A.« Par envie d’explorer d’autres paysages,de rencontrer d’autres modes de vie, biensûr », assurent en cœur Céline et Patrice.« Mais nous voulons aussi agir pour la protectionde la planète en portant le moinspossible atteinte à l’environnement. Nousavons donc créé l’association Cyclorpisteoù il est possible de parrainer les kilomètresque nous effectuerons : 1 km estégal à 1 € dont 30 % seront reversés àAction Carbone. » Un don qui permettra àl’association de Yann Arthus-Bertrand deréaliser de nouveaux projets de compensationde CO 2et d'alternative carbone dans lemonde entier. Le couple a d’ailleurs prévude rallier deux pays où Action Carbone estdéjà sur place avec des actions concrètes :le Pérou et la Bolivie pour l’installation defours solaires, le Chili pour la reforestation.Des échangesavec les écoliersCéline et Patrice assurent qu’il est possiblede changer ses habitudes, d’apprendreà vivre en harmonie avec la nature, unchallenge qu’ils ont à cœur de relever ensensibilisant le public. « Par exemple, unkm en tandem avec deux personnes correspondà 4 g d’émission de CO 2. La mêmechose avec une voiture équivaut à 170 gde CO 2», font-ils observer. Le duo prévoitd’ailleurs des échanges avec des écolespour faire prendre conscience aux enfantsde la situation de la planète et leur fairedécouvrir les modes de vie si différents desAméricains, du Sud et du Nord.De leur côté, après plusieurs mois d’économies,de recherche de sponsors, d’achatsde matériel, ils espèrent aussi, pour financerleur quotidien, travailler sur place au fildes pays traversés : Argentine, Chili, Bolivie,Pérou puis États-Unis par l'Arizona,l'Utah, le Wyoming et le Montana avantde rallier le Canada. D’ici là, une bonneannée se sera écoulée, qu’il sera possiblede suivre sur le site www.cyclorpiste.comEt si vous faisiez les premiers kilomètres ?Céline et Patrice s’élanceront en tandemde Pelousey, le 10 octobre, jusqu’à Paris-Roissy d’où ils décolleront le 22. Pour lessoutenir dans le début de leur voyage, ilest possible de les accompagner sur lespremiers kilomètres, en pédalant à leurscôtés. Rendez-vous à 10h devant la mairieavec vos vélos !Céline Meilhac et Patrice Petitperrinquitteront Pelousey le 10 octobre.octobre 2009_vu du doubs_5

Un ande grand écranà MétabiefIl y a tout juste un an, le 25 octobre,était inauguré le complexe cinématographiquede Métabief, à la joiedes (très) nombreux cinéphiles de lacommune et des alentours. Même sil’histoire d’amour entre Métabief et lecinéma a débuté en 1925, les normes desécurité, le renouvellement du matériel,la capacité d’accueil de l’anciennesalle avait peu à peu connu la désaffectiondes amateurs de bonnes toiles. Lenouvel ensemble peut répondre sansfaille aux exigences des cinéphiles lesplus pointus grâce à deux salles de 128et 84 sièges, le son numérique, desfauteuils en position gradins...Un an plus tard, le succès n’a pasmanqué d’être au rendez-vous puisqueles entrées ont triplé par rapport àcelles de l’ancien cinéma. Et pourtant,cette réalisation n’était pas du goût detous les Chats-Gris (les habitants deMétabief), notamment en raison d’uneaugmentation du coût des impôtslocaux pour faire face au montant destravaux de plus d’1,5 million d’euros,avec le soutien du Conseil général.« La détermination a balayé les hésitations», affirme Gérard Dèque, mairede la commune. « Le cinéma devaitcontinuer à vivre à Métabief. Nousavons d’ailleurs le projet d’un festivalautour du 7 e art pour 2010. »Gérard Dèque, maire de Métabief,devant le nouveau cinema....I rencontres IForges d’Audincourt, l'aciérie Martin, 128 J.Les Forges d’Audincourtaux Archives départementalesCréées en 1619, les Forges d’Audincourt ont marqué leur territoire et seshabitants, au cours de leur très riche histoire, tant sont nombreuses lespersonnes ayant un parent ou un ancêtre qui y a travaillé. Paul Coizet,conseiller général d’Audincourt : « Les forges ont constitué une partnon négligeable du socle industriel qui a créé le Pays de Montbéliard etqui constitue nos racines. Il est important d’en préserver l’histoire et lamémoire pour les générations à venir. »Depuis la fermeture du site en 1971 et la fin de sa liquidation en 1979,l’histoire n’est pas complètement terminée. En effet, les Archives départementalesont reçu plusieurs dons, d’Henry de Dreux-Brézé, anciendirecteur des Forges, dont la société avait racheté la Compagnie des Forgesd’Audincourt et Dépendances, et de Paul Hérard, un « ancien des Forges ».55 mètres de documentsCe fonds industriel assez unique en son genre regroupe notammentles registres de comptabilité, ceux du personnel, les archives des comitésd’administration, ce qui représente pas loin de 55 m linéaires dedocuments, soit 1 037 volumes et dossiers ! Le Conseil général, la villed’Audincourt et l’association pour la mémoire des Forges d’Audincourtont d’ailleurs témoigné leur intérêt pour ce fonds en organisant, le 24juin dernier, une restitution publique suite à la fin du classement desdocuments conservés aux Archives départementales, classement réalisépar une étudiante en archivistique, Élise Lambey.Ces archives industrielles sont peu connues. Leur classement et la miseen ligne de leur inventaire permettront une meilleure exploitation. Unfonds d’entreprise de ce volume-là est rare, il y a de grandes séries decomptabilité, d’inventaires qui permettent de constater l’introductiond’innovations ou encore un album photo particulièrement intéressant.Une campagne d’enquête orale est menée, en vue d’un archivage durableet systématique. Grâce aux archives papier et aux archives de la parole,beaucoup d’éléments nouveaux pourront encore être mis au jour par leshistoriens de demain._Archives départementales du Doubs, rue Marc-Bloch à Besançon.Tél. 03 81 25 88 00 - http://archives.doubs.fr/8_vu du doubs_octobre 2009

S A L O N16 au 18 octobre 2009Habitonsautrement !330 exposants,25 000 visiteurs,15 000 m 2 d’expositionUNE ORGANISATION10h-20hwww.micropolis.net www.salon-habitat.comChoix, qualitéet compétencePORTES DE GARAGESectionnelles, basculantes,rideaux métalliquesPORTAILSAluminium, PVC, bois, acierMOTORISATIONS - AUTOMATISMESNeuf et existant, barrières levantes.Contrôle d’accès, mise en conformitéexpopermanentePORTES D’ENTRÉE - FENÊTRESCrédit d’impôts allant de 25 % à 40 %.Garantie décennale. Large gamme de coloris. Label AcothermVDD10 bis, rue Lavoisier - ZI Tilleroyes - 25000 BESANÇONTél. 03 81 50 10 88afc.25@worldonline.fr - www.afc-fermetures.froctobre 2009_vu du doubs_9

I infos CG I Routes : du mieux avec de l’ancieninfosroutesZone de BesançonRD 492 Éternoz – Nans-sous-Sainte-AnneSécurisation de l’itinéraire : création etstabilisation d’accotements au carrefour avec laRD 15 et dégagement de visibilité au carrefouravec la RD 103E. Circulation alternée.RD 486 Corcelle-MieslotDégagement de visibilité au carrefour avec laRD 115. Circulation alternée.RD 683 BreconchauxAménagement d’une voie d’évitement aucarrefour avec la RD 223. Circulation alternée.RD 105 Thoraise – BoussièresAssainissement routier. Circulation alternée.RD 245 Vaire-le-PetitTraitement d’un glissement de terrain amont.Circulation alternée.RD 107 Abbans-DessusCréation d’accotements et assainissementroutier. Circulation alternée.RD 139 Nans-sous-Sainte-Anne – SarazCréation d’accotements et assainissementroutier. Circulation alternée.Zone de PontarlierRD 131 La Longeville – MontbenoîtCalibrage et renforcement de la chaussée. Déviation.RD 437 Les CombesTravaux de construction d’une dalle d’élargissementet calibrage de la route. Circulation alternée.RD 452 Villers-sous-ChalamontCréation d’accotements et assainissement.Déviation.RD 131 Orchamps-VennesCréation d’accotements et assainissement.Déviation.RD 461 Villers-le-LacRéfection de pont. Circulation alternée.RD 9 Frasne – Lieu-dit Casse-CulTravaux de calibrage, renforcement et rectificationde tracé. Déviation.RD 437 ChâtelblancConfortement d’un mur de soutènement.Circulation alternée.RD 464 Fournet-BlancherocheProtection contre les chutes de blocs de pierre.Circulation alternée.Les agents des routes du Conseil général ont remis au goût du jour la technique ditede la “grave émulsion”. Cette ancienne technique utilise un produit à froid, maniable,à l’emploi souple et dont la préparation (malaxage) nécessite deux fois moins d’énergieque l’enrobé à chaud. Rejetant moins de gaz à effet de serre, l’émulsion de bitumemélangée aux cailloux concassés (et locaux !) n'est employée que sur des voies au traficrelativement limité. Les chantiers où elle est mise en œuvre ne dégagent ni fuméeni poussière et améliorent les conditions de travail des agents du Département et dessalariés des entreprises. La création de centrales d’approvisionnement mobiles dansles carrières ou au plus près des chantiers permet, de plus, de limiter le ballet descamions, sans compter que ce matériau est stockable.Le Conseil généralà votre serviceComme dans tout système de managementpar la qualité, le respect desengagements pris envers les usagersdoit être vérifié, notamment par lebiais d’audits internes. Actuellement,le Département compte une équipede 16 auditeurs internes chargésd’évaluer l’efficacité et la conformitédu système qualité, en s’appuyant surles exigences définies dans le référentielQualité CG. Depuis 2002, plus de340 audits internes ont été réalisésau sein des services du Conseil général,soit plus de 40 par an.Les résultats des audits permettentUn chantier sur la D46 aux Pontets.Des audits internes pour améliorer la qualitéd’identifier des pistes de progrès etd’enrichir le plan d'amélioration dela collectivité. Ils sont complémentairesaux indicateurs qualité et auxenquêtes de satisfaction réaliséesauprès des usagers. Les auditsinternes permettent également derecenser les points forts développéspar les services et de partager lesbonnes pratiques.En plus de ces évaluations internes,un audit externe est réalisé chaqueannée par un organisme certificateur,dans le cadre de la certification AFAQEngagement de service®.10_vu du doubs_octobre 2009

I enquête Doubs 2017 I Des attentes particulièresen matière d’économie et d’environnementLe développement économique et l’emploi constituent une priorité pour 70 % desDoubiens, suivis de près par l’environnement et le développement durable (60 %).Ce sont deux points qui ressortent de l’enquête conduite en mai et juin derniersdans le cadre de la préparation du projet Doubs 2017.La crise économique avec ses effetsdésastreux sur l’emploi est passée par là.Les Doubiens attendent de leur collectivitédépartementale qu’elle agisse surl’économie. Si l’on affine les résultats,on constate que la demande concernesurtout les services à la personne etla création d’entreprise — deux axesprésents dans l’action départementale,justement. Il apparaît aussi, que dans cedomaine, les jeunes sont surtout sensibles,et c’est légitime ! — à l’insertionsociale et professionnelle.L’environnement est une préoccupationfédératrice entre les générations. Troisobjectifs sont désignés : la réduction desconsommations d’énergie, le développementdes énergies renouvelables, etl’amélioration du recyclage des déchets.C’était là des actions inscrites et réaliséesdans Doubs 2010, qui seront amplifiéesdans Doubs 2017.Les solidarités viennent en troisièmeposition dans les priorités des Doubiens(45 % des réponses). Pour les jeunes, ils’agit surtout de l’accès au logement etdes déplacements. Les familles citent lesservices de garde d’enfants. Les seniorsattachent plus d’importance à l’aménagementdu logement, à l’accueil enétablissement et à la prévention. Là aussi,Doubs 2010 avait apporté des solutions :plus de 300 places d’accueil créées pourles personnes âgées depuis 2005 (215 encours de création), par exemple.Présentation du projet Doubs 2017en octobreLes Doubiens souhaitent que leur collectivitécontinue à encourager l’accès desjeunes aux activités sportives ainsi quele développement des sports de pleinenature. Côté culture, les jeunes privilégientle soutien à la création artistiqueet les seniors la valorisation des grandssites. Et plus d’un habitant sur deux estfavorable au développement des spectaclesde proximité — ce qui constituela vocation même de la Saison culturelledépartementale (voir notre supplémentÉcoutez voir).L’ensemble de ces résultats nourritl’élaboration du projet Doubs 2017. Sapréparation a été marquée au préalablepar des séances de travail entre les élus etles services du Département, par des réunionsthématiques avec les partenaires etles acteurs locaux et, au printemps dernier,par des rencontres territoriales avecla population. Ce nouveau programmed’actions sera présenté en octobre à l’Assembléedépartementale.En savoir plus : www.doubs.fr998C’est le nombre de Doubiens qui ontrépondu à l’enquête menée par leConseil général pour préparer le projetDoubs 2017. Le questionnaire avait étéinséré dans le numéro de mai 2009de Vu du Doubs et mis à dispositiondu public présent lors des réunionsterritoriales organisées au printemps.12_vu du doubs_octobre 2009

I dossier IDans le Doubs,vive le sport pour tous !Le Doubs offre aux jeunes comme aux adultes, valides et handicapés,un terrain de sport et de loisirs grandeur nature, en toutessaisons. Fort de cet atout, le Conseil général encourage l’épanouissementde tous les talents. Il soutient les clubs, les comités départementaux,les pôles Espoir et France… Plus de 80 disciplinessont recensées dans le département. Et dans ce vivier, émergentdes sportifs de haut niveau que le Conseil général accompagnevers les sommets, tel Jean-Charles Valladont, médaille d’or avecl’équipe de France aux mondiaux de tir à l’arc, en septembre.//////////////////////////////////////////////////////////////////////octobre 2009_vu du doubs_13

...I dossier IUne dynamiquepour que tous les talents s’accomplissent2009 marque l’accomplissement du programme Doubs 2010 qui, dans le sport, accordela priorité au développement des pratiques accessibles à tous, handisports et scolairesnotamment. Une politique qui vise aussi à susciter des vocations de sportifs de haut niveau.Année olympique, 2008 a récompenséà sa façon la politiquesportive départementale avecune médaille d’argent pour le boxeurKhédafi Djelkir et une médaille de bronzepour le handbiker Alain Quittet. Tousdeux ont été soutenus dans leurs effortspar le Conseil général, tout comme unecentaine de sportifs de haut niveau(inscrits sur les listes ministérielles). Àtitre d’exemple, Reina-Flor Okori, FerréolCanard et Khedafi Djelkir ont bénéficiéd’un contrat de partenariat en 2007 et2008 (9 000€ sur deux ans), puis deprimes aux résultats. Émilie Tabouret etAlexandre Rousselet leur ont succédé en2008 et 2009, avant de passer le relaisà Anouk Faivre-Picon et Jean-CharlesValladont pour 2009 et 2010.Encouragerles jeunes vocations« Nous accompagnons ces sportifs alorsqu’ils ne sont encore que de jeunesespoirs. En dehors du fait qu’ils véhiculentl’image du département, ils représententpour tous les jeunes, chacun dans leurdiscipline, un modèle motivant. C’estinfo +110 000aussi ce qui justifie notre politique »,explique Claude Jeannerot, président duConseil général du Doubs. « À eux ensuitede voler de leurs propres ailes lorsqu’ilsrencontrent le succès. Nous avons faitle choix d’être présents tout au long dela chaîne du sport, depuis le sport pourtous, moyen d’épanouissement individuelet collectif, jusqu’au sport de haut niveau.Avec, à la clé, un budget global en 2009 de2 165 400 €. »Le Département encourage en effetl’accès de tous à des pratiques sportivesvariées. À commencer par les jeunes. Ledispositif Doubs Pass-Sports y contribuedepuis son lancement en 2006. Celapasse aussi par des aides aux comitéssportifs départementaux, dans le cadrede contrats d’objectifs ou de partenariats.« Depuis 2009, nous prenons enpartie en charge les frais de déplacementsdes individuels et des équipesjeunes qui évoluent au niveau national »,souligne Rémy Nappey, vice-président encharge de la citoyenneté, de la politiqueéducative et culturelle. « C’est un budgettrès lourd pour les clubs. »Le Doubs, sportifet populaire par natureC’est dans ces comités départementauxque sont détectées les graines de championsqui seront accompagnés jusqu’auhaut niveau. « Dans le projet Doubs 2017,nous proposerons d’accorder des incitationsaux jeunes sportifs prometteurs afinqu’ils deviennent membres d’une équipede France », annonce Rémy Nappey.Le sport scolaire bénéficie d’attentionstoutes particulières par convention dedéveloppement avec l’Union nationaledu sport scolaire (UNSS, voir plus loin).« C’est d’autant plus important que lesport est un facteur de santé », insisteC’est le nombre de licenciés recensésdans le Doubs. Près de 20 000 d’entre euxrelèvent du sport scolaire. Ils pratiquent80 disciplines différentes. Au top 5,figurent le football avec 21 500 licenciés,le tennis (7 600), le judo (5 500),l’équitation (6 400), le handball (3500).Dans le Doubs, 11 000 collégiens sont licenciésà l'Union nationale des sports scolaires.14_vu du doubs_octobre 2009

La Journée blanche pour découvrir les joies du ski....I dossier IRémy Nappey lors du tournoi européen préparalympiquede basket-fauteuil en 2008.Rémy Nappey. C’est ce qui a incité leConseil général à conclure un nouveaupartenariat avec le Repop (Réseau pour laprise en charge et la prévention de l’obésitépédiatrique). Son Pass’sport Formeinvite les jeunes en surpoids à découvrirdiverses disciplines sportives afin qu’ilsen choisissent une qui leur convienne.Une pratique régulière et adaptée, assortied’un travail sur l’équilibre alimentaire,leur permettra de mieux maîtriser leurpoids et de s’épanouir. La Franche-Comtécompte 34 000 enfants obèses, soit 12 %de la population jeune, dont 15 000 dansle Doubs.En choisissant de développer la pratiquedes sports et loisirs de pleinenature, le Doubs, département leplus vert de France, s’adresse à tousles publics, de tous âges, de toutesconditions sociales, sur l’ensemble duterritoire départemental.Des animateurs formésaux quatre coins dudépartement« Je pense que leterme qui résume lemieux l’orientationde notre politiquesportive, c’est : démocratisation.Celle-ci setraduit dans la miseen place de DoubsPass-Sport et dansnotre partenariatavec l’UNSS. Elle apris une dimensionspectaculaire avecRémy Nappey, vice-président en charge de laCitoyenneté, de la Politique éducative et culturelleUne vie sportive démocratiséel’accueil d’une manifestationhandisportannuelle de grandeenvergure, en étroitecollaboration avec laFédération françaisehandisport. »« Je tiens à rappelerau passage que leDépartement n’apas de compétencesobligatoires dans ledomaine sportif sinonLe biathlon, une discipline qui connaît un engouementdepuis les médailles olympiques.celle de gérer le Plandépartemental desespaces, sites etitinéraires (PDESI).Il n’en est pas moinsun partenaire fidèledes sportifs. Envert et bleu l’été, enblanc l’hiver, notredépartement est uneterre d’élection pourtous, amateurs etprofessionnels. »L’un des obstacles aux pratiques sportivespourrait être l’éloignement des structures etle manque d’encadrement. Pour pallier cesinconvénients, le Conseil général a noué unpartenariat avec Profession Sport Loisirs quimutualise des emplois d’éducateurs sportifs,tel un groupement d’employeurs, au profitd’associations et de communes. ProfessionSport Loisirs gère la Maison des sports et del’insertion de Planoise, la Maison départementaledes sports à Besançon, ainsi que son antenne àMontbéliard, et, enfin, le Centre de ressourceset d’information aux bénévoles.Profession Sport Loisirs,26 chemin Joseph-de-Courvoisier, à Besançon.Tél. 03 81 88 35 35octobre 2009_vu du doubs_15

...I dossier ISport scolaireUn max d’activitéspour un max de jeunesForte de cette devise, l’Union nationale dusport scolaire (UNSS) rassemble dans leDoubs 11000 collégiens licenciés, soit unpeu plus de 40 % des effectifs, pour 25 disciplinespratiquées en championnats départementaux, 40 au niveau académique.Le handball arrive toujours en tête avec 2000 pratiquants, le cross et lefootball (1500 chacun), puis le ski de fond et le badminton (1100).« La convention passée avec le Conseil général pour trois ans constitueun appui déterminant pour organiser des rencontres, promouvoir desactivités et former des jeunes à l’arbitrage, notamment », souligneSerge Mommessin, responsable de l’UNSS du Doubs. « Elle permet definancer les déplacements des collégiens, frais qui représentent entre80 et 90 % de notre budget ! »Une école de toléranceDes aides ciblées permettent en outre d’organiser de grands rendezvouscomme celui de cross qui réunit 1 500 jeunes à la Malcombe (Besançon),le championnat de VTT de Montbéliard… La Journée blanche invitechaque année environ 1 200 collégiens à découvrir ski de fond, biathlon,slalom, entre autres activités.Enfin, le Conseil général soutient l’UNSS du Doubs dans son actiond’intégration des jeunes “différents”, en situation de handicap ou dedifficultés sociales, à travers ses différentes manifestations. Certainesactivités sportives se prêtent bien à la constitution d’équipes mixtes,comme le tennis de table ou le badminton.À l’UNSS, le sport conserve ses valeurs d’origine : la compétition, oui,mais dans un esprit de tolérance et de fair-play.Handicapfaciliter l'accès au sportLe Conseil général accompagne le Comité départemental handisportet le Comité départemental de sport adapté dans le développementde leurs activités.Doubs Pass-SportCécile Bouzie-Mériquea du punchComme 3 601 jeunes collégiens pour l’annéescolaire 2007-2008 (3 927 en 2008-2009,soit +9 %), Cécile Bouzie-Mérique a bénéficiéd’un Doubs pass’sport de 25 € pour s’inscriredans un club sportif. Un coup de poucequi contribue à la propulser loin !À la rentrée 2008, Cécile Bouzie-Mérique s’estdécouvert une passion pour la boxe. « J’ai vuun match à la télé et je me suis dit pourquoipas... » Elle délaisse le basket pour enfilerles gants au Boxing club de Valentigney oùelles sont deux filles inscrites. Son objectif :être la meilleure. Forte de l’encouragement deses parents, elle s’entraîne avec les garçons,n’hésite pas à cogner... « Je suis un peuobligée ! »Dans la foulée, elle enchaîne les compétitionsen Franche-Comté, puis dans le GrandEst. « La première fois, j’avais très peur enmontant sur le ring mais après je m’y suishabituée. » Elle se forge un mental d’acier etavoue : « Ce n’est pas très compliqué. Il n’ya pas de régime spécial. Il suffit d’avoir uncerveau et de l’utiliser. » Et ça marche.À 16 ans, Cécile Bouzie-Mérique est championnede France dans la catégorie desPré-combats, de moins de 65 kilos. L’annéeprochaine, elle sera chez les amateurs.Handi forts, un grand moment de solidarité.«Avec la convention de partenariat passée en 2006 entre le Conseilgénéral et la Fédération française handisport, notre Comitédépartemental s'est vu offrir un moyen de promouvoir sonaction spécifique et de faire connaître au grand public une partie de sesdisciplines sportives », confie Alain Barberon, président du CDH.« Ce partenariat nous permet de développer des activités dans les clubs,notamment celles de pleine nature avec l'acquisition de matériel adapté :fauteuil tout-terrain, fauteuil ski… Pour l’encadrement, des personnesont pu être formées à la prise en charge des personnes porteuses d'unhandicap. Le Conseil général soutient en outre les actions menées par nosassociations en terme d'intégration par le sport. Actions qui renforcentsa dimension sociale en privilégiant la “rencontre de l'autre” à travers desmoments et des émotions vécus en commun. »16_vu du doubs_octobre 2009

Clubs et comitésCAP rugby : une aidepour améliorer l’ordinaire« Notre force, c’est le bénévolat», martèle Jean-Paul Gagelin,président du CAP rugby et successeurde l’emblématique RaymondPerrin depuis un an. Plus de 500licenciés, une école de formationet surtout une équipe phareévoluant en Fédéral 2, le club duhaut-Doubs incarne le plus hautniveau de la région avec l’un desplus petits budgets : 300 000 €.Le Département le soutient à hauteurde 7 % environ via un contratd’objectifs revu chaque année.« L’an dernier on a reçu 20 000 €.C’est peu et beaucoup car, quand on ne fonctionnequ’avec des bénévoles, on peut faire quantité de chosesavec cela », estime le président. Pour décrocher lasubvention, le club doit bien sûr présenter ses comptesmais le montant dépend aussi des résultats, dunombre d’équipes, de manifestations organisées et dedéplacements effectués. « Ces derniers constituent desfrais très importants. Nous allons souvent loin et ondéplace deux équipes de 15 joueurs et l’encadrement,soit 50 personnes à chaque fois. C’est un coût de 5 000 à6 000 € chaque fois. La subvention nous sert aussi àfinancer des stages, quand les enfants partent deux outrois jours... »Une aide dont tous les cavaliersprofitent62 comités départementaux,comme celui d'équitation,bénéficient du soutien duConseil général.Chaque année, le Comité départementald’équitation signe uncontrat d’objectif avec le Conseilgénéral, « l’un de nos troisfinanceurs avec Jeunesse etSport et la fédération », préciseDany Laurent, président duComité. À la clé, une somme de4 000 à 5 000 € « qui nous permet d’avoir une activitéimportante. On organise des stages pour les cavaliersqui vont aux Championnats de France, des championnatsdépartementaux dans toutes les disciplines et on aideles clubs en leur achetant du matériel pédagogique etde sécurité ».Le Doubs compte une cinquantaine de clubs, « toustrès demandeurs ». Entre 200 et 300 pratiquants ontparticipé à des stages de préparation cette année. Lesenseignants peuvent être remplacés en cas d’absence etsur les compétitions. « Même si le règlement ne l’imposepas à un tel niveau, l’organisation engage un médecin. »Dany Laurent estime que cette aide permet au Comitéde jouer pleinement son rôle à l’échelle départementale,auprès des cavaliers comme des enseignants. « On aideles clubs pour qu’ils aillent plus haut ! »«Sports collectifsde haut niveauL’ESBM vers le renouveauL'équipe 2009 au complet....Idossier IMalgré les soutiens considérables des collectivités, de grandsclubs du Doubs, comme le BRC (football) et l’ESBF (handballféminin) traversent de graves difficultés financières. Laliquidation du BBCD a été prononcée. Seul le FC Sochaux-Montbéliard tire son épingle du jeu. L’ESBM s’est imposé unegestion rigoureuse qui porte ses fruits.Les résultats sportifs conditionnent en grande partie lesrésultats financiers, si bien qu’un club ne se gère pas tout àfait comme une entreprise. Je pense qu’il faut appartenir àla famille sportive pour saisir la nuance », commente ChristopheVichot qui a un poste d’observateur privilégié : directeur générald’une entreprise privée, ancien capitaine de l’ESBM, il est l’un desanciens joueurs de l’équipe qui a remporté le championnat deFrance en 2 e division, en 1996.Le sport, c’est avant tout un plaisir« Face à un déficit en fin de saison 2008, nous avons dû opérerdes coupes claires dans la masse salariale, avec des licenciementset des baisses de rémunération, et réduire les frais de fonctionnement.Pour la saison 2008-2009, nous présentons un résultatpositif de 70 000 €, ce qui va nous donner de l’oxygène. Nousavons sacrifié le sportif aux dépens de nos 240 amateurs licenciés.C’était un passage obligé, et nous devions revenir à des valeurs debase : le sport, c’est avant tout un plaisir, c’est une école de vie »,poursuit-il. « Parallèlement, notre équipe première est descenduede division 2 en national 1. Mais notre retour à une situation financièresaine nous autorise à nourrir l’ambition de remonter en D2où nous sommes certains d’avoir notre place. Nous avons le projetde créer notre propre école de formation afin d’avoir un vivier desportifs de haut niveau. »« La subvention du Conseil général sert au fonctionnement duclub. Du fait de la rétrogradation de l’équipe première, cette aideest passée de 120 000 à 90 000 €. C’est la règle du jeu, nous lesavions bien puisque c’est inscrit dans la convention de partenariat.Nous ferons tout ce qui est dans nos moyens pour redonnerde l’éclat à notre club qui fait la fierté de tous les licenciés. » Ceserait un beau cadeau pour les 40 ans du club, en 2010 !octobre 2009_vu du doubs_17

...I dossier ISur les tracesdes athlètes de haut niveauLe Conseil général soutient chaque année deux ou trois athlètesde haut niveau qui porteront l’image du Doubs, tels Émilie Tabouretet Alexandre Rousselet actuellement. Il attribue en outre une centainede primes aux résultats et accorde 76 bourses de scolarité.Ce qui constitue autant de coups de pouce vers les sommets.Émilie Tabouret :comment s’entraîner sans trop compterÉmilie Tabouret prépare les Jeuxparalympiques de mars 2010.Membre de l’équipe de France handisport de ski nordique, la biathlète ÉmilieTabouret, aveugle de naissance et ingénieur en informatique industriel à laville, ne cache pas que son entraînement pour se maintenir au haut niveaun’est pas toujours simple. « La convention conclue pour deux ans avec leConseil général me permet de financer mes guides pour les stages que jefais en dehors de la fédération. Je peux ainsi assurer leur hébergement etleur déplacement. »L’athlète participe à d’autres courses, histoire de se mesurer à des adversairesétrangers. Quant à la contribution départementale, elle la considèrecomme du bonus qui lui évite d’en être de sa poche. Elle remplit avec précisionle dossier avec le concours de l’association HMVA (Handicap mieuxvivre accueil) qui est soutenue par l’ancien champion Fabrice Guy.Émilie Tabouret espère une troisième « et dernière sélection » aux Jeuxparalympiques de mars 2010, à Vancouver. « Après, a priori, je lève le pied,sauf si j’écrabouille toutes mes concurrentes ! » Mental et santé sont là.Alexandre Rousselet :à fond pour VancouverAlexandre Rousselet sera à Vancouver en février 2010.Évoluant dans l’élite mondiale du ski de fond depuis2000, Alexandre Rousselet est soutenu par le Conseilgénéral. Pas de chèque en blanc pour celui qui comptetrois participations aux Jeux olympiques et six en championnatsdu monde, mais le financement de matériel oude “petits plus” qui « permettent de mieux préparer lesgrands événements ».« Il n’y a pas de salle de musculation à Métabief oùj’habite. J’étais chaque fois obligé d’aller à Pontarlier.Le Département a financé l’achat d’un appareil que j’aichez moi. Je peux donc faire davantage d’heures demusculation. » Même chose pour l’achat d’un bon vélo.Avec l’aide départementale, il s’offre des stages supplémentaires,en marge de ceux de l’équipe de France.« Pour les championnats du monde en RépubliqueTchèque, il était prévu 12 heures de bus. Or j’ai puprendre l’avion. À l’arrivée, j’étais en meilleure formeet plus serein ». Sélectionné pour le 50 km classique,Alexandre Rousselet ne pense plus qu’à Vancouver,« mais les places sont chères, comme toujours ». Alors,le fondeur s’entraîne pour disputer en février ses quatrièmeset derniers JO.18_vu du doubs_octobre 2009

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Christian Balanche, directeur général (à gauche)et Jean-Paul Faivre, responsable d'atelier,devant une charpente lamellée collée enpartance pour Kourou (Guyanne).Panneaux Sapisol, une desspécialités de Simonin.I économie I Changement en douceurchez Simonin, à MontlebonChez Simonin (90 personnes), le changement de dirigeants s’est fait dans lacontinuité, et tout le monde s’y retrouve : les clients, qui ont gardé les mêmesinterlocuteurs, et les salariés, désormais impliqués dans le capital.Précurseur de la construction boiset notamment du lamellé-collé,l’entreprise avait été créée en 1967par quatre frères Simonin, à Montlebon,juste au-dessus de Morteau. Alors, inévitablement,ils allaient devoir prendre leurretraite. Mais quand l’entreprise va bienet que les clients ne veulent surtout pasque les équipes changent, l'idéal n'est-ilpas de trouver une solution en interne ?« On a commencé à travailler sur ledossier un an et demi avant la reprise »,explique Christian Balanche, désormaisdirecteur général de cette société réputéede charpentes et de panneaux de bois.« Avant cela, depuis plusieurs années, onavait fait des démarches pour trouverun repreneur externe ; on avait exploréplusieurs pistes, mais, au fil du temps,on s’était rendu compte que les clientssouhaitaient une continuité. »Douze actionnaires impliquésdans l’entrepriseLe passage de relais a eu lieu officiellementle 30 avril, mais aucune turbulencen’a été décelée. Dominique Simoninprend le temps de terminer les affairesen cours, et deux de ses frères sont toujoursdisponibles lorsqu’on les appelle.Un vrai confort pour les trois nouveauxdirigeants : Christian Balanche à la directiongénérale, Didier Droz-Vincent auxachats et Christophe Segard à la production,tous trois cadres depuis plus de dixans chez Simonin. Ils peuvent égalementcompter sur leurs équipes : « Des gensformés à la culture de l’entreprise, et trèsimpliqués », poursuit le nouveau DG. Tellementimpliqués d’ailleurs, pour certains,qu’ils sont entrés au capital. Les douzeactionnaires sont tous dans l’entreprise,et jusque dans l’atelier…Cette reprise en interne a été accompagnéepar Développement 25, l’agence dedéveloppement économique du Doubs ;elle a notamment instruit le dossier de prêtd’honneur accordé par le Département.Ainsi, dans le val de Morteau, Simonin n’ajamais cessé de peaufiner ses projets ni deproduire composants bois et structuresen lamellé-collé pour bâtiments collectifs,maisons de standing et autres projetsfous, en France et à l’étranger.Simoninva jusque dansl’AntarctiqueSes marques déposées(Sapisol, Sapisin, Funladeou encore Resix, unerésine époxy associée àune tige filetée, pour desassemblages invisibles)valent à Simonin de bellesréalisations, dans le Doubscomme le pont d’Avoudrayet la piscine des Fins, etbeaucoup plus loin commela géode jouxtant l’Arche dela Défense, à Paris.« Nous travaillons déjàen Europe et dans lesDom-Tom, maintenant nousvisons le Moyen-Orient »,indique Christian Balanche.L’avance technologique del’entreprise lui vaut desmarchés exceptionnelscomme celui de la baseConcordia, en Antarctiquequi accueillera des équipesde recherche francoitaliennes.« Il s’agira d’unchantier à assurer dansdes conditions extrêmes,avec toiture et façadeen Sapisol », confie avecenthousiasme le directeurgénéral.20_vu du doubs_octobre 2009

I enfance I Médecin de PMI :la santé mais pas seulementLa Protection maternelle et infantile (PMI) est l’une des missions desDépartements. Pour la mener à bien, différents professionnels aux rôlescomplémentaires interviennent, comme nous l’explique le docteurCatherine Monnet, médecin départemental de PMI au Conseil général.Catherine Monnet : « Nous veillons à lasanté de l’enfant au sens de l’Organisationmondiale de la santé (OMS).Nous privilégions le bien-être globalde l’enfant, tout ce qui contribue à sondéveloppement harmonieux. Les relationsparents-enfant, permettant unbon enracinement familial, font l’objetde notre attention, particulièrementà la petite enfance. Nous sommes à lacroisée du sanitaire et du social, de laprévention et du soin. Ces missionsde PMI sont assurées par l’ensembledu personnel du service : 18 médecins,dont deux médecins départementaux,six sages-femmes, cinq psychologuesde PMI et cinq psychologues d’unitépérinatale, trois orthoptistes, ainsi queles 75 infirmiers-puériculteurs affiliésaux Espaces d’action médico-sociale. Lacomplémentarité de tous ces acteursest indispensable. Les compétencess’ajoutent, et nos interventions dès lagrossesse nous permettent d’évaluerle besoin d’accompagnement. Bien sûr,nous travaillons en partenariat avec lessecteurs libéral, hospitalier et associatif.pratiquement tous les enfants de chaqueclasse d’âge lors des bilans réalisés enécoles maternelles.Nos temps forts de prévention sont axéssur la petite enfance et des moments cléstels ces bilans.VDD : Comment évoluent ces besoinsjustement ?CM : Il nous faut rester très prochesdes familles qui, avec la recrudescencedu chômage, se trouvent fragilisées.L’évolution de la société amène davantagede questionnements éducatifs. Lesproblèmes peuvent donc se cumuler.Les parents sont en perte de repères.On note globalement davantage de souffrancespsychologiques.Plus que jamais, nous misons sur laprévention. Le Département a une politiquetrès active, notamment pour lesmodes de garde d’enfants (microcrèches,agrément des assistants familiaux etmaternels, rénovations et extensions desstructures…) qui relèvent aussi de la PMI,en lien avec de nombreux partenaires(autres collectivités, CAF...). La politiqueenfance-famille est forte et porte sesfruits. Nous constatons que nous avonsmoins d’actions de protection à menerque d’autres départements où la politiquede prévention est moins active. »Catherine Monnet, médecin de PMI au Conseil général :« Nous privilégions tout ce qui contribue au bien-être global de l'enfant. »VDD : Comment cela se passe-t-il ?CM : Nous proposons aux femmesenceintes présentant des signes de vulnérabilitéun entretien et un suivi, maisil n’y a aucune obligation. Et aux enfants,des suivis par le biais des permanenceset des consultations infantiles. Noussommes là pour apporter un soutienà la parentalité si les parents ont desquestions, voire des angoisses. Notreapproche médicale et paramédicalerassure les gens, ce qui est propice auxéchanges. Nous ne sommes pas dansla contrainte. Nous intervenons à lademande, selon les besoins. À côté decela et en complément, nous voyonsoctobre 2009_vu du doubs_21

Un groupe soudé !I social I Des méthodes originalespour reprendre confiance en soi«« Quand on est sorti du systèmeprofessionnel depuis un moment,on perd confiance en soi, on oubliecertains codes. Si bien que l’on abesoin d’être soutenu pour remettre lepied à l’étrier », fait remarquer Hervéqui a bénéficié d’un accompagnementinédit du Conseil général.Quand je me suis présentée poursuivre cette action collectiveorganisée par le Conseil général,je n’avais que des larmes de souffrance.Maintenant qu’elle se termine, j’ai deslarmes de joie car beaucoup de chosesont changé en moi. » Cette confidence dePascale, les six autres membres du groupela partagent volontiers. Dac’corps, l’actionexpérimentale conduite par le Centremédico-social* de Pontarlier, de décembre2008 à juin 2009, les a transformés !« Face à certains blocages queconnaissent nombre de personnesau cours d’une rupture importantedans leur parcours professionnel etpersonnel, nous sommes démunies »,avouent Myriam Cuinet et ChristineMuller, assistantes sociales. « Santéet bien-être sont des préalables pourtrouver sa place dans notre société, pourdonner du sens à sa vie. Nous avons doncmonté un programme qui recourt entreautres à des méthodes alternatives à lamédecine traditionnelle, et dont nousconnaissons l’efficacité », ajoute LydieMesnier, infirmière au CODES (Comitédépartemental d’éducation à la santé).Comment reprendre confiance en soi« Je n’imaginais pas qu’en m’occupantun peu de moi, j’allais parvenir àfaire des choses qui me paraissaientinsurmontables : relever la tête dans larue, prendre la parole dans un groupe,et même dire non quand je le sentaisnécessaire », affirme Anne. Les séancesde kinésiologie avec Anne Chopardont provoqué des déclics. « Le corpsse souvient de nos traumatismes. Desexercices de respiration, d’étirements,entre autres, permettent de dégager desénergies et ainsi de reprendre confianceen soi », explique cette dernière.Avec la méthode Tomatis, ClaudineMouton-Varier a aidé chaque membredu groupe à changer son regard sur luimêmeet sur les autres : « La voix est lereflet d’un état intérieur, et elle est liéeà l’écoute. C’est elle qui nous met enrelation avec l’extérieur. Par diversestechniques, on parvient à mieux ajusterses comportements à l’environnement… »Et puis, il faut bien l’admettre, l’habit faitle moine, en tout cas au premier coupd’œil. C’est pourquoi Fabienne Maillardeta dispensé ses conseils en image. « Il ya des choses simples à savoir pour semettre en valeur, en s’appuyant sur sespoints forts de façon à réduire ses pointsfaibles », admet Alexis.Un nouveau départGym douce, randonnée, sculpture surbois, avec Fanny Girod, ont ponctuéles mois passés ensemble. « J’avaistoujours rêvé de faire de la sculpture »,s’enthousiasme Corinne. « C’est unexcellent exercice de décontraction et deconcentration à la fois ! »« Nous avons appris à nous tenir droit,avec fierté », conclut Pascale. « Pour moi,c’est un nouveau départ », ajoute Alexis.À présent, Corinne propose des activitésbroderie et tapisserie à la Maison pourtous des Longs Traits. Anne a trouvéune activité rémunérée… Des signestangibles de changement dont seréjouit toute l’équipe d’encadrement,prête à renouveler l’expérience, et toutparticulièrement Angélique Vicki qui a sucoordonner cette action avec brio.*Cofinancement des directions de l’Insertionet des Solidarités du Conseil général.Centre médico-social, 6 rue Émile-Magnin à Pontarlier. Tél. 03 81 38 87 6022_vu du doubs_octobre 2009

...I logement II Côte de Moini IUn Espace naturel sensible exemplaireLe 3 septembre, la convention entre le Conseil général, la mairiede Quingey et l’association TRI a officialisé leurs rôles pour lagestion et l’ouverture au public de cet espace naturel sensible.C'est l'un des 56 ENS recensés par le Conseil général sur sonterritoire pour préserver des sites d'un intérêt remarquable.Le plan de gestion de ce site illustre bien les priorités d'un Espacenaturel sensible : débroussaillage et mise en pâturage des pelousesen voie de boisement, préservation de la faune (lézard vert, thécla duprunellier…) et de la flore (orobanche de Bartling, chêne chevelu…). Desinventaires complémentaires seront réalisés.Jacques Breuil, maire de Quingey et conseiller général : « C’est lapremière convention liant environnement et insertion. Et ce pour legrand bénéfice de toute la vallée de la Loue. » Jean-François Dugourd,président de TRI, association d’insertion par l’économie : « Ce projeta mûri quatre ans. Nous avons une approche pédagogique et descompétences variées et militantes. Nos actions participeront audéveloppement local en associant tous les publics par une dynamiqueparticipative et intergénérationnelle. »Un programme riche et variéMaurice Demesmay, président du SMIX Loue, porteur de Natura 2000dans ce secteur : « Cette réalisation remarquée boostera les actionsde ce type, sa réussite est due à la large concertation et à la qualité dutravail technique fourni par les différentes structures. » Le présidentdu Conseil général, Claude Jeannerot, abonde dans ce sens : « Cetteexemplarité tient à la fédération de toutes les volontés autour de ceprojet. La défense de l’environnement mérite cette synergie. »La côte de Moini surplombe Quingey.la vie des cantonsI Collège Victor-Hugo-Centre IUne cantine sur mesureTroisième plus grand collège de France,Victor-Hugo-Centre, à Besançon,accueille environ 1 200 élèves dont 700demi-pensionnaires. Mais sa demipensionn’était plus à la hauteur. LeConseil général y a remédié cet été.L’ancienneté des équipements de lacuisine et l’augmentation du nombre dedemi-pensionnaires nécessitaient unerestructuration complète de la demipension.Les travaux ne pouvaient êtreréalisés que pendant les vacances d’été.Soit deux mois pour tout refaire du solau plafond.Jacques Péquignot, principal du collège :« Cette restructuration indispensableétait attendue par toute la communautééducative et les élèves. Accomplir cestravaux en deux mois était un sacréchallenge. Il a été tenu par les entrepriseset les services du Conseil général. »Henri-Michel Bouton, directeur-adjointà l’Éducation au Département explique :« Cette opération s’est gagnée à lapréparation, par notre travail avecl’établissement pour l’ergonomie despostes, la réadaptation du matériel decuisine… Tout a été anticipé avec lesentreprises. » Tout était prêt au lancementdes travaux, à la grande satisfaction duconseiller général, Yves-Michel Dahoui.Ceux-ci se sont terminés le 26 août. Àsurface égale, le nombre de places assises estpassé de 162 à 218. Trois chambres froidesont été installées, la laverie, optimisée.Le tout pour un budget de 700 000 € quis’ajoute aux travaux réalisés cette année :réparation de la toiture et réfection desinstallations sanitaires des vestiaires dugymnase, travaux de sécurité incendie.octobre 2009_vu du doubs_23

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Ipersonnes âgées I En Maison d’accueil ruralcomme chez soiSolution d’hébergement intermédiaireentre la vie à domicile et la vie eninstitution, la Maison d’accueil ruralpour personnes âgées (MARPA)permet de louer un petit appartementen bénéficiant de son indépendance,de confort et de convivialité.Pour un peu, aux Clarines de Bellevue,on se croirait en vacances ! Aucœur de Pierrefontaine-les-Varans,à deux pas des commerces, cette résidencea accueilli ses premiers occupantsen mars. Ouverte aux personnes validesde plus de 60 ans, elle est composée de 23petits appartements, de plain-pied avecaccès privé, coin cuisine, salon, chambreet terrasse. Trois ailes distribuent les T1bis et se rejoignent en un espace communqui rassemble salle de restauration, cuisine,buanderie, salon télé, bibliothèque etadministration. C’est la sixième MARPAde la région et la troisième du départementaprès Amancey (21 logements) etMaîche (19 logements).Une MARPA, c’est quoi ?Ce concept des Maisons d’accueil ruralpour personnes âgées a été imaginépar la Mutualité sociale agricole pourl’hébergement non médicalisé despersonnes vieillissantes, seules ouen couple, autonomes ou en perted’autonomie. « Une équipe de salariéset de bénévoles se tient à dispositiondes résidents qui peuvent, s’ils en ontenvie, participer à la vie de la MARPA :aider en cuisine, mettre la table, fairedes courses », explique la responsablede la maison de Pierrefontaine, CécileMorestin-Cadet. « Nous veillons à ceque l’autonomie de la personne soitstimulée. Chacun aménage son appartementà sa façon, avec son mobilier. Deuxlogements réservés à l’hébergementtemporaire sont meublés. »« Une quinzaine decommunes du cantonse sont réuniesen SIVU (Syndicatintercommunal àvocation unique)pour financer laconstruction desClarines de Bellevue,MARPA aujourd’huigérée par l’associationdu même nom etque préside le mairede Pierrefontaine,François Cucherousset.Cette créationJean-Marie Bart, vice-présidentdu Conseil général encharge des Solidarités.s’inscrit dans leprogramme d’aide àla pierre du Conseilgénéral et dans soneffort de diversificationde l’offred’hébergement.Selon les ressourceset le degré de validitédu résident, l’APA(Aide personnaliséed’autonomie) domicileet/ou l’APL (Aidepersonnalisée aulogement) peuventêtre attribuées. »• MARPA Les Clarinesde Bellevue,à Pierrefontaine-les-Varans,tél. 03 81 56 10 85• MARPA Les Chenevières,à Amancey,tél. 03 81 86 55 42• MARPA Les vergersde Montjoie, à Maîche,tél. 03 81 64 25 28Colloque le 20 octobreau ValdahonLes nouvelles attentesdes personnes âgéesLes mentalités, les modes de vie, les habitudesde consommation... tout évolue pour lespersonnes âgées. Le maintien à domicilese prolonge de plus en plus, l’accueil de jourse développe, la professionnalisation desaccompagnants s’accélère... C’est pour faire lepoint sur ces nouvelles problématiques que leCODERPA (Comité départemental des retraités etpersonnes âgées), présidé par Jean-Marie Bart,vice-président du Conseil général, organise uncolloque au Valdahon, le 20 octobre, de 8h30 à13h, en présence de professionnels et d’élus.octobre 2009_vu du doubs_25

Le mot douxde Didier van CauwelaertComme des milliers de visiteurs, commeClaude Jeannerot et Jéromine Pasteur(photo à droite), Didier van Cauwelaerta accroché une carte à l’arbre aux motsdoubs : cette année un hêtre pleureur.Voici son texte : « Mon cher hêtre, jet’aurais bien ramené avec moi dans letrain mais c’est toi qui me fera revenirici par la pensée. Grandis bien. »Izoom I Des livrescomme autant d’amisaux mots DoubsAccompagné du président Claude Jeannerot, Didier van Cauwelaert adécouvert sous le soleil Besançon et la huitième fête du livre du Doubsdont il était le parrain (11, 12 et 13 septembre). Pas moins de 36 000visiteurs ont suivi le conseil de Jéromine Pasteur, présidente d’honneur decette édition : ils sont allés découvrir des livres comme autant de nouveauxamis. Et le choix était large puisque 230 auteurs avaient répondu présent.Prix des collégiens du Doubs : Michel Honaker récompenséSamedi 12 septembre, 10h20, dans lehall du Conseil général, un plateau detélévision est reconstitué. Les juréssont en place avec leur président, YvesGrevet. L’animateur, Frédéric Dotte, lanceles essais micro. La tension monte. Les cinqcandidats observent la scène, tendus. Lesflashs des photos souvenirs des parentss’espacent. « C’est celle-là la caméra principale? On y va », finit par lancer FrédéricDotte. Les auteurs se succèdent devant lesjurés, les interventions s’enchaînent. YvesGrevet savoure sa place, lui qui remporta ceprix l’an passé : « Il faut être naturel, maisparler de son livre, c’est tellement intimeque c’est délicat. »Michel Honaker* remporte la mise d’unsouffle avec son livre Terre noire, devantMarc Cantin* qui obtient un accessitd’honneur, le premier de l’histoire duprix. Michel Honaker : « Je suis extrêmementtouché. C’est une histoire trèscourte que j’ai écrite en 1994. J’avais pleinde scènes que je n’avais pas mises. Ce personnage,son destin terrible, la douleurde l’exil, tout cela ne m’est pas inconnu.Quinze ans plus tard, j’ai eu envie dereprendre l’histoire, de la réinventer. Jesuis très heureux car c’est mon premierprix en quinze ans, je suis souvent passéà ½ point près, je sais ce que cela fait »,conclut-il en clin d’œil à Marc Cantin quienchaîne : « Michel représente beaucoupdans la littérature jeunesse, il a débroussailléle terrain, convaincu les éditeurs deprendre des risques. Terminer à ½ pointderrière lui est très satisfaisant. »Les jurés ont encore épaté par leuracuité d’analyse. Clément a « découvertla construction d’un roman, ce qu’il y aderrière », Maïa a aimé « lire différentslivres, parler avec les auteurs pour voirtout le travail qu’il y a eu ». Acceptera-tellele poste d’attachée de presse que luia proposé Marc Cantin à l’écoute de sonrésumé ?*Terre noire,Michel Honaker (Flammarion)*Messages, Je suis ton secret,Marc Cantin (Rageot)26_vu du doubs_octobre 2009

Prix du Premier roman du Doubs 2009L’Homme barbelé, de Béatrice Fontanel, (Grasset)...I zoom IBéatrice Fontanel en compagnie deNoël Gauthier, vice-président en chargede l'Information, la Communication et laDémocratie participative.Une pyramide de livresSandrine Berger, d’Auxon-Dessous,a donné le nombre exact de livresqui composaient la pyramide : 83,qu’elle a pu emporter à la fermeturede la fête du livre.Comme elle le dit elle-même avechumour, Béatrice Fontanel estun vieil auteur jeunesse, à latête de dizaines de livres. Elle est aussiun auteur d’ouvrages documentairesconsacrés à la vie quotidienne — ellepubliera d’ailleurs prochainement chezStock une riche Histoire du préservatif,à la fois technique et littéraire !Et Béatrice Fontanel est une toutenouvelle romancière pour adultes avecun sujet grave et difficile qui captiverasans nul doute de nombreux lecteurs.L’Homme barbelé, c’est Ferdinand, unpatriarche dont le destin a été marquépar les drames du XX e siècle. Il n’estpas sorti indemne des deux guerresmondiales qui ont fait de lui un héros,certes, mais aussi un tyran domestiqueincapable de connaître la joie et la paix.Armée elle-même d’un style sec quisaisit le lecteur au collet pour ne plusle lâcher, Béatrice Fontanel parvientà rendre proche et attachant ce personnagerude, emblématique de notrehistoire. « Je me suis rendue compteen écrivant ce livre combien le passé nepasse pas, qu’il n’est jamais passé ! »,confie-t-elle. « Désormais, il n’y a quel’imagination et la littérature qui puissentsauver de l’oubli les événements quiont façonné notre présent. Pour y parvenir,j’ai fait beaucoup de recherches etd’interviews… »Mêlant humour et tendresse, BéatriceFontanel a adopté une construction originale,avec des allers et retours dans letemps, de façon à reconstituer le puzzlecomplexe d’une personnalité tourmentéepar son époque.« Tous les jurésavaient remarquéd’emblée ce livrepour ses qualitéslittéraires ethumaines. Lamaîtrise du styleest remarquable,on sent qu’uneforte personnalités’exprime là.Nous avons tousété conquis parun personnagecentral paradoxalMichel Quint,président du jury« Une écriture et unpersonnage à découvrir »qui rappelle unpeu la destinéede Louis-Ferdinand Céline :un héros altruisteà la guerre,insupportable enfamille. C’est unpersonnage richeet imprévisible.Tout cela faitqu’on ne lâchepas le livrede BéatriceFontanel. »Philippe Dessouliez et Anna Chan Kwong,Vainqueurs de la dictéePhilippe Dessouliez et Anna Chan Kwong.C’est sans surprise Philippe Dessouliez,44 ans, qui a remporté le prix de ladictée senior… pour la cinquième annéeconsécutive ! Le texte conçu par MichelQuint ne comportait pas trop de piègesgrammaticaux, « mais des mots raresque l’on ne trouve même pas dans leGrand Robert, ni dans le Littré. Commeflahute, un terme du nord, péjoratif,pour désigner un flamand », commentele Belfortain qui pointe moins de cinqfautes. On ne s’en étonnera pas quand onsaura qu’il est lui-même auteur et organisateurde dictées publiques. PhilippeDessouliez donne d’ailleurs rendez-vousà tous les amateurs et professionnelsde l’écrit aux premiers championnatsde Franche-Comté d’orthographe, le21 novembre, à 15h, à la salle des fêtesGeorges-Brassens, à Beaucourt.Un chèque-lirepour se perfectionner encoreLycéenne, en Terminale S à Victor-Hugo (Besançon), Anna Chan Kwongest venue en curieuse pour la premièrefois aux mots Doubs. Et la souriantebyannaise a tenté sa chance pourla dictée, en toute modestie. Ses 17fautes donnent une idée des difficultésrencontrées !Le président Jeannerot a remis àchacun d’eux un chèque-lire qui leurpermettra de garnir leur bibliothèque.octobre 2009_vu du doubs_27

Iculture I Couleurs femmes : un projet en mosaïqueLes æuvres de Catherine Ladeuilaccompagnent le projetCouleurs femmes.Agricultrices, enseignantes, ouvrières, sportives, connues ou pas… Lesfemmes ont la parole dans le projet culturel mené par la Médiathèquedépartementale avec son réseau de bibliothèques partenaires. Lestravaux réalisés tout au long des mois à venir s’assembleront lors d’unefête en juillet 2010.Les bibliothécaires bénévoles etprofessionnels présents le 17septembre, à Saint-Vit, ont eu unavant-goût alléchant du projet Couleursfemmes dévoilé lors du rassemblementannuel organisé par la Médiathèque.Cinq bibliothèques ont exploré le sujeten pionnières. Dès l’automne 2008,l’équipe de Fabienne Pépiot, responsablede la structure intercommunalede Levier, est allée à la rencontred’aventurières et de sportives de hautniveau, dans le double objectif de lesfaire mieux connaître et d’engager untravail avec des enseignants et des collégienssur les notions de performanceextrême, de prise de risques, mais ausside prévention, thème moins médiatisémais indissociable de tout exploit.La venue, au printemps dernier, dela navigatrice et conteuse IsabelleAutissier a été l’un des points d’orguedu programme. Une expositiona vu le jour etentrepris un voyagevers d’autresb i b l i o t h è q u e set collèges. Lesi n v e s t i g a t i o n sse poursuiventdésormais sur laplace des femmesdans le monde agricole,en relation avec lelycée agricole technologiqueLasalle.Expositions, rencontres,spectacles…« Le dispositif Couleursfemmes est à la fois contributifet évolutif : chaquecontribution agit sur sonévolution », explique IsabelleCrouzette, directrice de laMédiathèque. « Nous coordonnonsles actions, apportons uneaide financière et assurons le suivi »,précise-t-elle. « Chaque bibliothèqueparticipante construit son propre projetavec les partenaires de son choix :associations, établissements scolaires,etc. », ajoute l’un de ses collaborateurs,Yves Bourdais, bibliothécaireporteur du dispositif. « Des rencontresd’auteurs et des projections de filmspeuvent être organisées avec notreconcours. Nous proposons aussi deslectures et une petite forme théâtralede la compagnie Le Porte-plume : Aubonheur des dames. »Rendez-vous en juillet 2010Au cours du printemps et de l’été 2009,à Pouilley-les-Vignes, à La Cluse-et-Mijoux, dans la Communauté d’agglomérationdu Pays de Montbéliard et laCommunauté de communes des Islesdu Doubs, des interviews de femmesont été enregistrées par le radio-reporterClaude Gouin. Leur transcriptionpermettra aux comédiennes du Porteplumede poursuivre un travail de miseen voix et en scène qu’elles connaissentbien puisqu’elles ont créé un spectaclesur ce même thème, Paroles de femmes,en mars 2009 au Théâtre de l’Espace.Rendez-vous est pris pour juillet 2010.Au cours d’une soirée festive qui seprolongera dans la nuit, cette mosaïqueriche en couleurs et en valeurs s’assembleraau rythme des lectures, spectacles,expositions qui traduiront une richessehumaine trop méconnue. D’ici là, Vu duDoubs ne manquera pas de vous tenirinformés de l’évolution du projet.Programme en page 14 de notresupplément Écoutez voirMédiathèque départementale,24 avenue de l’Observatoire,25000 Besançon. Tél. 03 81 25 84 60octobre 2009_vu du doubs_29

I histoire I De Milan à Trèvesen passant par Jougne et...La-Chapelle-des-BuisUne souscription est ouverte pour restaurer le monument de la Libération érigéprès de La-Chapelle-des-Buis, à Besançon. L’historien Joseph Pinard rappelleici ce que représente ce haut lieu de mémoire.Quand ils descendent de la montagneet des plateaux pourrejoindre Besançon, nos compatriotesignorent souvent que la routeancienne de la préhistoire jusqu’au XVI esiècle passait par La-Chapelle-des-Buis.Les tracés de voies celtiques et romainessont encore bien visibles et c’est sur ellesque circulaient négociants et soldatsvenant d’Italie pour rejoindre la Séquanieet plus au nord les pays rhénans. De Milanà Trèves, le col de Jougne et le point basde la ligne de crête des monts des Buisétaient des lieux de passage obligés, jalonnésd’antiques édifices religieux commela très ancienne chapelle Saint-Mauricede Jougne ou la chapelle des Buis bâtiepeut-être à l’emplacement d’un templepaïen dédié à Mercure, dieu romain desvoyageurs et des commerçants, d’où lelieu dit “Mercureaux”.Ce site remarquable par le magnifiquepanorama qu’il offre au regard futchoisi par Mgr Dubourg, archevêque deBesançon, pour être un lieu de mémoireconsacré au souvenir de toutes les victimesde la Seconde Guerre mondiale.D’où la présence, dans la crypte propiceau recueillement, des plaques portantsans distinction de confession l’impressionnanteliste des noms de nos disparusdu fait du tragique conflit.Inauguré en grande pompe, il y a 60 ans,le monument de la Libération a grandbesoin d’être restauré pour réparerles injures des temps. Toutes celles etceux qui se sentent concernés par larénovation de ce haut lieu franc-comtoischargé de mémoire peuvent manifesterleur soutien en participant à la souscriptionouverte auprès de la Fondation duPatrimoine.Pour souscrire, s’adresser à la Fondationdu Patrimoine, Maison du bâtiment,BP 239 - 25004 Besançon cedexLes collectivités s’engagent aussiLes collectivités – communes,Communautéd’agglomération du GrandBesançon, Département,Région – ont été sollicitéespour contribuer financièrementà la restauration dumonument de la Libération.Un nom parmi d’autres :Colette GodchotElle était élève de1 re au lycée Pasteurde Besançon. Voicisur son arrestation,parce qu’elle étaitjuive, le témoignaged’une camarade declasse, ChristianeGuerry, institutriceretraitée. « Le 24février 1944, nousétions en coursd’histoire. Onfrappe à la porteet on l’ouvre sansque le professeurdise d’entrer ! Deuxhommes en civil...L’un des deux ditsèchement ettrès fort : “ColetteGodchot”. Elle étaitderrière moi. Je meretourne, je la voistrès pâle mais trèsdigne. Elle rangeses affaires, se lèveet sans un mot sedirige vers la porte.Là, elle se retourne,Elles en délibéreront chacuneprochainement.Rappelons au passage que laloi du 9 décembre 1905 interdità l’État et aux collectivitésterritoriales d’accorder dessubventions aux associationscultuelles en vertu du principenos regards se croisent.Je n’oublieraijamais. »Comme sa maman,Colette a été assassinéeà Auschwitz.Elle n’a pas eu,et pour cause, desépulture. Elle n’aplus de famillechez nous. Maisson nom demeuredans la crypte desBuis. Nous aussi,n’oublions pas.de laïcité. Toutefois, selonl’article 19 de cette loi « nesont pas considérées commesubventions les sommesallouées pour réparationsaux édifices affectés au cultepublic, qu’ils soient ou nonmonuments historiques.30_vu du doubs_octobre 2009

Le Clos des Vallières2 ème tranche• HPE (Hautes Performances Energétiques)*• Panneaux de façade en bois• Chauffage urbain (chaufferie bois)IMAGE NON CONTRACTUELLERéalisée par www.boris-3d.com - Tél./Fax : 03 81 52 80 4112 appartements du T3 et T4IMAGE NON CONTRACTUELLERéalisée par www.boris-3d.com - Tél./Fax : 03 81 52 80 4113 villas du T4 et T5*Certification Qualitel en coursLe Vallon du jourTrès Hautes Performances Energétiques :fenêtres PVC, panneaux solaires, briques alvéolaires, chauffage gaz individuel...12 villas T4 et T5 avec jardin privatif - Livraison à partir du dernier trimestre 2009Image non contractuelle. Réalisée par www.boris-3d.com - Tél./Fax : 03 81 52 80 41RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS AU03 81 41 41 001, place de l'Europe - B.P. 2075 - 25051 BESANÇON Cedex - www.saiemb.comoctobre 2009_vu du doubs_31

I opinions IopinionsLe groupe socialiste, Verts et divers gauche àI Ivotre écouteLes élus des groupes d’opposition départementale à vos côtésAvec l’UMP, c’est la contradiction permanente :un jour on dépense trop,le lendemain, on ne fait pas assez.Revenons-en aux actes :- Notre action se situe au cœur de la vie quotidiennedes habitants et des entreprises du Doubs. Plusde 95 % de nos engagements Doubs 2010 ont étéréalisés. Dans ce cadre nous avons aussi favorisél’investissement (+30 % en quatre ans) qui crée del’emploi et amortit ainsi la crise. (Les collectivitésterritoriales assurent 70 % de l’investissementpublic de notre pays.)Nos bases sont saines :- La dette par habitant dans le Doubs est moinsélevée que la moyenne des départements français.- Le taux de la taxe sur le foncier bâti dans le Doubs(11,49 %) est bien plus faible que dans le Jura parexemple (17,50 %), et l’évolution de cet impôt sesitue dans la moyenne nationale.- Dans le nouveau contexte actuel, nous effectuonsles meilleurs choix pour maintenir, développer leséquipements et les services aux habitants dansle respect de nos grands équilibres financiers etbudgétaires.L’opposition persiste à nier le délestage de l’Étatsur les collectivités. La réalité, c’est que, dans leDoubs, entre les différents transferts de compétenceset les réformes nationales successives, lacharge nette cumulée 2004-2009 s’élève à 113,5millions d’euros. La moitié a pu être absorbée parles efforts de gestion interne de la collectivité etjusqu’en 2008 le dynamisme des droits de mutation.Pour l’autre moitié, il a bien fallu se résoudreà augmenter la fiscalité.Ainsi, la minorité UMP de notre Assemblée devraitnous expliquer comment faire toujours plus,comme elle l'exige, en diminuant les impôts ?Démagogie et facilité !Danièle Nevers, Barbara Romagnan, Martine Voidey, Éric Alauzet,Jean-Marie Bart, Philippe Beluche, Léon Bessot, Christian Bouday,Jacques Breuil, Paul Coizet, Yves-Michel Dahoui, Vincent Fuster,Gérard Galliot, Noël Gauthier, Claude Girard, Jacques Hélias,Pierre Hélias, Claude Jeannerot, Rémy Nappey, Michel Rondot.Assumer ….Lors de sa prise de fonction en 2004, l’actuellemajorité a pris la responsabilité d’augmenterla dépense, reprochant à ses prédécesseursde gérer à l’économie.Or, ces dépenses supplémentaires ont créé en cinq ansdes charges de structures nouvelles dont l’exécutif nesait comment se défaire en période de crise.C’est pourquoi, les dépenses d’investissement duConseil général diminuent fortement, au détrimentdes communes et des entreprises et quel’usager, après le contribuable, est désormais misà contribution.Aussi, proposons-nous un retour à une gestion debon père de famille, axée sur l’investissement, carnous connaissons le poids de notre dette et savonsle budget de nos concitoyens dans l’incapacité desupporter des prélèvements nouveaux.C’est ainsi que nous comptons assumer nos responsabilitéssans nous décharger sur autrui etreconstituer nos marges d’action pour répondreaux besoins des Doubistes, jeunes et moins jeunes,pour la décennie à venir.Groupe Démocratie et ProximitéChristine Bouquin, Frédéric Cartier, Yannick Dessent, Jean-Pierre Gurtner,Daniel Leroux André Péquignot, Marc Pétrement, Patrick Ronot,Jean-Marie Saillard.Transports scolairesComment le Président peut-il faire rimercommunication convaincante et désengagementauprès des communes, des entrepriseset des habitants ? Parmi tant d’autres, le casdes transports scolaires est un bon exemple desfailles dans le travail de la majorité. La disparitiondu transport méridien ou la gestion ambigüe de larestructuration de certaines lignes, aujourd’hui surle tiers du territoire, mais demain partout dans ledépartement, en témoignent de manière factuelle :rien ne va plus, quoi qu’on en dise. La conduite passiveet attentiste du Département dans sa gestionde la crise ne pouvait que faire des victimes.Groupe Doubs Avenir (UMP et apparentés)Annick Jacquemet, Louis Cuenin, Jean-François Longeot,Alain Marguet, Jean-Marie Pobelle, Albert Rognon.32_vu du doubs_octobre 2009

Biennal AP MCC 90x120 14/09/09 15:01 Page 1imaginer programmer amÉnagerVeNDre COnSTrUire reNoUVeLer150 artistes | 2000 œuvresBESANÇON MICROPOLISVendredi 23 oct. de 14 h à 18 hSamedi 24 oct. de 10 h à 20 hDimanche 25 oct. de 10 h à 18 hsedD Besançon6 rue Louis Garnier25000 Besançon cedexTél. 03 81 41 46 55www.sedd25.frimplantez-vousau coeur du pôle Santé !Technopole du grand Besançonwww.micropolis.netExposition organisée par DEV’ART et MICROPOLIS avec le soutien du Conseil Régional deFranche-Comté,du Conseil Général du Doubs,de la Ville de Besançon,de la Communauté d’Agglomérationdu Grand Besançon, des Conseils Généraux du Jura, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort.Votre partenaire du développement localCrédits photos : Dominique DELFINO, MRV et Jaune et blancoctobre 2009_vu du doubs_33

I détente Idu Doubs16à résoudre…Encore aujourd’hui, les latinistes impénitents ne sortiraientpas sans leur Gaffiot : un dictionnaire latin-françaispublié pour la première fois en 1934 chez Hachette.Même s’il a fait l’objet d’une mise à jour en 2001, il faittoujours autorité. Son auteur, Félix Gaffiot, était doyende la faculté de lettres de Besançon après avoir étéprofesseur à la Sorbonne. Il était né dans le Doubs en1870 et devait mourir à la suite d’un tragique accidentde voiture, en 1937. Mais au fait, de quel village était-iloriginaire ?Extrait durèglement duconcoursArticle 1 : ObjetLe Conseil général duDoubs organise un jeuconcours gratuit ouvertà tous dans son journalVu du Doubs. Sur la based’un indice, les lecteursdevront trouver lenom d’un site ou d’unmonument du Doubs.Article 7 : DépôtlégalLe fait de participer à cejeu-concours impliquel’acceptation pleineet entière du présentrèglement déposé chezmaître Jean-MarcAllenbach, huissier dejustice associé, 28 ruede la Préfecture, BP 301,25017 Besançon cedex.Les bonnes recettesFilet de rouget barbetet salade de spaghetti de courgettes4 personnes 15 min 3 e / personnePour nous écrire :Vu du DoubsHôtel du Département7 avenue de la Gare-d’Eau25031 Besançon cedex12 filets desarrêtés, 4 courgettes, huile d'olive, 2 citrons,tomates cerise, thym citronFaire les spaghetti de courgette avec unemandoline japonaise, cuire 3 min à la vapeur.Faire une vinaigrette avec l'huile d'olive et le jusde citron assaisonné et le zeste. Faire revenir lesfilets dans une poêle antiadhésive une minute dechaque coté. Dans les assiettes faire des dômesde spaghetti de courgette, déposer les filets derouget et assaisonner avec la vinaigrette.Décorer avec les tomates cerise et saupoudrerde zeste de citron frais et de pointes de thym.Déguster avec un blanc de Loire ou un petitchablis.Vous dites Stop à la pub ?Alors dites ouià Vu du Doubs multimédia !Vous participez à la réduction des déchets à la source en apposant unautocollant Stop pub sur votre boîte aux lettres mais vous souhaitezcontinuer à lire Vu du Doubs. Alors abonnez-vous à sa versionmultimédia. Face à votre ordinateur, feuilletez le magazine à votreguise. Il vous suffit d’adresser votre adresse mail à la rédaction :vududoubs@doubs.fr. Un message vous avertira de la sortie dechaque numéro.Consultez la version multimédia aux adresses suivantes :http://vududoubs.doubs.fr ou www.doubs.fr34_vu du doubs_octobre 2009La solution de l’énigme 14MontécherouxComme nous l’écrit Denise Coussement, le village a connu une industriede la pince florissante au XVIII e et XIX e siècle. Un musée en témoigne, créépar l’association Musons et créons. Une activité renommée de productionperdure. Outre Georges Cuvier, Montécheroux est la patrie du médecin etmycologue Lucien Quélet (1832-1899), précise par ailleurs Jeannine Gaume.Par tirage au sort parmi les bonnes réponses reçues, Denise Coussement, de Rougemont,a gagné le premier lot de notre concours : une mallette de découverte touristique comprenantdivers ouvrages. Les lauréats suivants ont reçu un tee-shirt aux couleurs duConseil général : Jeannine Gaume, du Russey, Evelyne Schultz, de Pontarlier, PhilippeBalliot, de Grand-Charmont, Jean Tyrode, de Besançon.Vu du Doubs - n° 172 - octobre 2009 • Directeur de la publication : Claude Jeannerot • Rédacteur en chef :Patrice David • Rédacteur : Christophe Deplaude • Ont collaboré à ce numéro : Aline Bilinski, MoniqueClémens, Hubert Demazure, Nadine Eybert-Baud, Patricia Louis, Véronique Vuillemin-Filippi • Création,composition : bigbang.fr • Photogravure : Michel Joly • Photographies : Conseil général du Doubs (LionelGeorges, Pascal Terraz, Alice Thomé) pages 1, 2, 10, 12, 13, 15, 2326, 27, 29 - Laurent Cheviet pages 1, 7, 8,20, 22 - Yves Petit pages 5, 6, 21 - Jack Varlet pages 25, 30 - Daniel Nowak page 16 - G. Antonin/Archivesdu Doubs, page 8 - Jean-Charles Sexe/Ville de Besançon page 16 - Samuel Péridy page 18 - Droitsréservés pages 6, 7, 14, 15, 16, 17, 18, 28 - Michel renaud page 34 • Illustrations : Françoise Soeur page 34 •Vu du Doubs est une publication mensuelle éditée par le Conseil général du Doubs - 7 avenue de la Gared’Eau- 25031 Besançon cedex - Tél. 03 81 25 80 42 (direction de la communication) - Fax : 03 81 25 80 41- www.doubs.fr et vududoubs@doubs.fr • ISSN : 0294-0329 • Dépôt légal 9958 • Impression : RoulartaPrinting • Distribution : La Poste • Régie publicitaire : MCC - Tél. 03 81 55 44 44 • Vu du Doubs estimprimé à 231 000 exemplaires sur papier UMP 60 g mat.

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