De Doubs paradis en hiver - Conseil général du Doubs

éditorialClaude Jeannerot,président du Conseil général,sénateur du Doubs.2012 : pour le Doubs,un budget ambitieux mais responsableLa crise économique n'en finit pas de secouer notremonde : beaucoup de nos concitoyens en supportentles conséquences. Avec un chômage en progressionqui semble n'épargner personne, ni les jeunes, ni lesseniors, avec des fins de mois de plus en plus difficilespour ceux qui déjà n'ont pas grand-chose, nos valeursrépublicaines – Liberté, Égalité, Fraternité – sont misesen danger. Pourtant, il est essentiel de les préserver carelles constituent le socle de notre “vivre ensemble” :c'est la mission première de l'État. Mais c'est aussi,à mes yeux, une des raisons d'être de notre collectivitéet de ses élus !Vous nous avez confié, par votre vote, le soin de préserver“la cohésion sociale”. Mais vous nous demandez aussipour ce faire d'être capables de soutenir l'activitééconomique afin de garantir l'emploi. Vous attendezde nous que nous sachions préparer l'avenir de nosenfants en contribuant, à la place qui est la nôtre, à créerdes conditions de richesse collective de demain.Telles sont les exigences qui ont guidé mon choix toutau long de l'élaboration de notre budget 2012.Mais l'exercice a été particulièrement difficile.Tout en critiquant la gestion des collectivités, l'Étata organisé notre asphyxie financière par le transfertsans compensation correspondante des charges liéesaux personnes âgées, aux personnes handicapéeset aux personnes confrontées aux accidents de la vieprofessionnelle et sociale. Nous sommes au boutd'un système : tous les présidents de Conseil généraux,par-delà leur sensibilité politique, sont unanimes.Il faut repenser l'ensemble de l'architecture. Pour autant,le Doubs fait face avec le double souci de préserverl'essentiel et de ne pas ajouter aux difficultés enaugmentant inconsidérément l'impôt local.Nous nous sommes attachés en particulier à maintenirun niveau d'investissement équivalent aux annéespassées en accroissant nos efforts de gestion eten faisant des économies partout où c'est possible.Ces dépenses d'investissement doivent être préservéescar ce sont elles qui préparent l'avenir. Par exemple,chaque fois que nous livrons un collège neuf, ce sontles hommes de demain que nous préparons etc'est aussi le futur de tout un territoire qui est assuré.2 vu du doubs janvier/février 2012

encontresDes étudiants engagésdans un challenge humanitaireDeux véhicules bisontins sont engagéscette année dans le Studentschallenge, un raid éco-responsable quientraînera 150 équipes à travers le désertmarocain pendant 13 jours à compter du11 février. Ce n’est pas seulement par goûtde l’aventure et de la mécanique queMaxime Chaillet et Ludovic Rousseau,étudiants en Génie Mécanique et Productiqueà l’IUT de Besançon, ont rénové unevieille voiture… C’est surtout par intérêtpour un événement à la fois humanitaireet écologique. Avant leur départ, ilsdoivent obtenir un maximum d’éco-pointsauprès de supporters, chaque éco-pointpermettant de planter un palmier-dattierlors du Green day (Journée verte inscritedans le programme des Nations Uniespour l’environnement). « Les arbres permettentde lutter contre la désertification,Maxime Chaillet et Ludovic Rousseau prêts pour le départ.due au changement climatique, et defavoriser l’autonomie locale », expliquent Contacts : En route pour le Maroc :Margaux Sutter et Régis Meyer, étudiants Maxime Chaillet : 06 69 71 86 70,en licence professionnelle Marketing et Ludovic Rousseau : 06 43 53 56 21.communication à l’IUT de Besançon, qui Internet : http://www.challenge-gmp.sitew.comseront aussi sur la ligne de départ.Students challenge Infocom25 :Les deux équipes recherchent des sponsorspour accomplir leur défi.Internet :Chloé Beaudoin : 06 69 33 75 02.www.raid-students-challenge.comDidier Michaud, éleveur.Ah les bio cochonsde la Ferme du moulin de GuigotCette vieille ferme située à Glamondansa célébré en 2011 son 300 e anniversaire.Ce fut jadis un moulin à eau alimentépar les retenues de deux étangs,construit par les moines du monastèrevoisin (propriété privée). Aujourd’hui, laferme abrite un élevage de porcs labellisébio, créé par Didier Michaud, époux d'uneenseignante à la maison familiale deMorre, père de deux grands garçons quil'aident volontiers.Didier a le sourire en faisant visiter sonélevage où s'ébattent en liberté truies etverrats de race large white et culs noirsd'Allemagne. Ici, pas de caillebotis métalliques,ni de confinement, mais de vraieslitières, une ouverture sur un terrain closfaisant partie des 12,5 hectares de la fermeoù sont cultivées les céréales non transgéniquesnourrissant l'élevage. Didiera débuté en fabriquant des fromagesde chèvres élevées sur place avant dese reconvertir, il y a 5 ans, dans l'élevageporcin. 75 porcs pesant 100 kilos sont abattuschaque année à Pontarlier puis transforméspar Les Saveurs du terroir, à Chaffois, ensavoureuses viandes et charcuteries : côtelettes,rôtis, jambons, lards blancs et fumés,saucisses, saucissons nature ou fumés, filetsmignons, pâtés de campagne, pavés auxherbes, au poivre, au vin du Jura.Ces spécialités incomparables sont à commanderpar cinq kilos, livrées aux clientsgourmets qui doivent regrouper leursachats. Les prix ? De 6,50 à 22 euros le kilo.Cerise sur le pâté : il est possible de fairedu camping à la ferme dans un paysagepréservé.Courriel : didier.michaud4@libertysurf.frTél. 03 81 63 00 156 vu du doubs janvier/février 2012

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actualitésDes élus mobilisés aux côtésdes salariés de PSA Peugeot-CitroënFace à l’annonce par la direction de PSAde la suppression de 5 000 emploisen France, le Conseil général a réaffirmé600 emplois chez PSA dans le Pays de Montbéliard,sans compter les répercussions chez les sous-traitants.Vendredi 16 décembre, en présencede plusieurs conseillers généraux,Claude Jeannerot, président du Conseilgénéral, et Bernard Barthod, président dela Chambre de métiers et de l’artisanat,ont remis pas moins de 12 prêts Développementéconomique (pour un montantde 280 500 €), 32 prêts Économie locale(206 000 €) et 11 chèques ADIG (Aide audéveloppement de l’informatique degestion (56 448 €).Le Conseil général conduit une politiquedirecte de soutien à l’activité économiqueet aux entreprises, notamment par l’intermédiairedes prêts d'honneur départementaux.Sur les six dernières années,plus de 18 millions d’euros de prêts d’honneuront été accordés, toutes catégoriesconfondues, facilitant ainsi le recoursà plus de 180 millions d’euros de prêtsbancaires. Sur cette même période, l’interventiondu Conseil général a concerné5 563 emplois dont 1 431 créations netteset 4 132 consolidations.2012 marquera la poursuite de son soutienapporté à l’économie et à l’emploi avecun budget de près de 14 M€. Au-delà duson soutien aux salariés des sites de Sochaux-Montbéliardet de Belchamp, ainsiqu’à ceux de l’usine Peugeot Scooters, àMandeure. Dans une motion adoptée àl’unanimité lors du vote du budget 2012,le 7 décembre dernier, les conseillersgénéraux ont demandé à la direction dePSA, « entreprise qui a bénéficié d’aides del’État et qui dégage des bénéfices », « dene plus faire porter aux seuls salariés lepoids de la crise et de participer à l’effortde solidarité nationale en renonçant auxsuppressions d’emplois qu’elle envisagedans le Pays de Montbéliard. »Outre les 600 emplois menacés au seindu groupe dans le Pays de Montbéliard,les répercussions sur le réseau deLe Conseil général apporte un appuidirect aux entreprisesmaintien de son soutien aux filières structurantespour l’économie locale et de lafinalisation de sa participation au projetTEMIS Sciences, le Conseil général travailleraà la mise en place de la Sociétépublique locale (SPL) qui associe lesterritoires de Montbéliard et Besançon.Albert Rognon, conseiller général du cantonde Morteau, remet un prêt d’honneurà Philippe Faivre pour la scierie familialede Derrière-le-Mont, à Montlebon.sous-traitants seraient désastreuses, alorsque ce territoire est déjà gravement touché.Le Conseil général qui participe à la consolidationdes filières d’excellence telleque l’automobile, à travers Doubs 2017, acontribué à améliorer l’environnementdes entreprises avec la création de la LGVRhin-Rhône, des interventions en développementéconomique et immobilier d’entreprise.Il a soutenu notamment l’implantationà Bavans du Centre mondial derecherche et développement de Faurecia,ainsi que la création du Centre d’études etde modélisation de la boucle d’air. Le pôleVéhicule du futur doit demeurer porteurd’emplois et d’espoirs, estiment les élusdu Département.Du neuf pourle Centre médico-social d’OrnansService de proximité du Conseil général, le CMS d’Ornans change d’adresse !À partir du 16 janvier, il sera situé au 1 rue Saint-Laurent, dans la nouvelle Maisondes services. En rejoignant ce pôle, il rend plus pratique aux usagers l’accès aux différentesprestations qui s’y trouvent déjà : protection maternelle et infantile, relaisassistantes maternelles, multi-accueil, permanences de la Caisse primaire d’assurancemaladie… Plus spacieux, les nouveaux locaux offrent des conditions d’accueildu public confortables et agréables.10 vu du doubs janvier/février 2012

Rhin-Rhône : le TGV est arrivéavec un bémolLes inaugurations se sont succédé enprélude à l'exploitation commercialedu TGV Rhin-Rhône pour souligner l’importanced’une infrastructure nouvelle quine passe pas par Paris. Le 8 septembre, enprésence du Président de la République,pour la Ligne à grande vitesse elle-même.Le 1 er décembre, en présence de la ministrede l’Écologie, du Développement durable,des transports et du logement l’Environnement,pour les deux gares : Besançon-Franche-Comté TGV et Montbéliard-BelfortTGV. Et, enfin, le 10 décembre, les élus etresponsables régionaux marquaient lamise en circulation de la navette entre lagare Viotte et la gare d’Auxon.Ces événements ont été l’occasion pour leprésident Jeannerot de rappeler l’implicationdécisive du Conseil général dans laréalisation de la LGV Rhin-Rhône, à hauteurde 39 M€, et dans la création de laRD1 (26 M€) qui, à terme, permettra derallier la nouvelle gare directement depuisla RN57, à la sortie nord de Besançon.Le rendre accessible à tousLe Conseil général a demandé à la SNCF derevoir ses nouveaux tarifs à la baisse. Unehausse moyenne de 25 % est constatée,voire même 35 % pour un trajet Belfort-Paris ! Pour faire de la LGV Rhin-Rhône unoutil d’aménagement dynamique pourles départements traversés, encore faut-ilrendre ses TGV accessibles à tous.De gauche à droite : Claude Jeannerot, présidentdu Conseil général du Doubs, Jean-Louis Fousseret,président du Grand-Besançon, Marie-Guite Dufay,présidente de la Région Franche-Comté,Nathalie Kociusko-Morizet, ministre des Transportsnotamment, Jean-Marie Duthilleul, architecte desdeux gares TGV, et Guillaume Pepy,directeur général de la SNCF.Mobidoubsau diapason du TGV et du TERLe Département adapte ses lignes de voyageurs Mobidoubs à l’arrivée duTGV Rhin-Rhône et au cadencement des TER.Les lignes de cars départementaux A(Besançon-Pontarlier par Ornans) et Aexpress (Besançon-Pontarlier par Nods) deMobidoubs présentent de nouveaux horairesqui tiennent compte des demandesexprimées lors des récents comités deligne organisés par le Conseil général, avecles usagers et les élus locaux notamment.Ainsi, à Pontarlier, sept départs s’échelonnententre 5 h 45 et 9 h (environ toutesles demi-heures), et cinq départs ont lieuà Besançon entre 5 h 45 et 8 h 30. Ces nouveauxhoraires permettent d'effectuer lescorrespondances avec les TER à destinationde Belfort et de Dijon, ou de prendreles navettes entre la gare Viotte et la nouvellegare Besançon-Franche-Comté, àAuxon, pour les TGV en direction de Paris,Strasbourg et Marseille. Il est possibleaussi de rejoindre aisément la Suisse audépart de Pontarlier.Nouveau : Quingey-Besançonavec MobidoubsAu cours du premier trimestre 2012, unenouvelle ligne reliant Quingey à Besançonverra le jour. Cette ligne C sera régulière etsur réservation. Dans un premier temps,elle fonctionnera à raison de deux allersretourspar jour dans chaque sens. L’offrepourra ensuite évoluer en fonction de lafréquentation. Le prix du voyage est fixé à3 €, tarif unique des lignes régulières duDoubs pour ce type de parcours.HommagephilatéliqueComme de tradition, la mise en servicede la Ligne à grande vitesse Rhin-Rhône s’est accompagnée de l’émissiond’un timbre représentant le TGV assortid’un cachet spécial pour l’événement.Outre le timbre MonTimbramoi proposéà 2 €, la Société philatélique de Besançon,partenaire de la SNCF, a publié une enveloppeornée du TGV, une autre avec la nouvellegare de Besançon-Franche-ComtéTGV, et une carte postale. Un feuillet de dixtimbres est diffusé au tarif de 20 €.Les horaires des lignes Mobidoubssont consultables sur le site du Conseil général :www.doubs.fr, rubrique Transports MobidoubsContact : Bernard Bideaux, SPB, 1 rue du Sabotier,25460 Marchaux. Tél. : 06 30 93 38 55Courriel : bernard.bideaux@sfr.frjanvier/février 2012vu du doubs11

dossier2012 : une gestion rigoureuse,un budget responsableLa mise en œuvre de Doubs 2017 se poursuit grâce à des efforts de gestion accrus,compte tenu de charges et de contraintes budgétaires de plus en plus lourdes.Le budget 2012 vise ainsi à répondre aux missions de solidarité qui incombentau Département tout en réalisant les équipements dont le territoire a besoinpour demeurer compétitif. Aménagements routiers, modernisation des collèges,amélioration du cadre de vie et de l’habitat, investissements pour le développementdu tourisme… Cette implication permet de soutenir l’activité économique et l’emploi.janvier/février 2012vu du doubs13

atteignent 242,6 M€ et correspondent aucœur des missions que l’État à confiéesaux Départements suite aux différenteslois de décentralisation. Elles visent à donneraux habitants du Doubs des moyensde vie décents qui leur permettent detrouver leur place dans notre société.Nous consacrons ainsi plus de 70 M€ pourgarantir aux personnes âgées des choix devie de qualité, et 64,5 M€ aux personneshandicapées. Avec 46,7 M€, nous remplissonsnos missions traditionnelles deprotection de l’enfance et d’accompagnementdes jeunes. Enfin, nous mobilisonsplus de 60 M€ pour les personnes en difficultés,notamment pour les allocatairesdu RSA (Revenu de solidarité active) et lesmesures d’accompagnement pour leurinsertion professionnelle.Avec la crise économique d’une part, levieillissement de la population d’autrepart, la demande sociale va croissante.L’Allocation personnalisée d’autonomie,pour les personnes âgées, mobilise 49 M€,soit 4 M€ supplémentaires par rapport à2011. Or l’État ne nous versera que 12 M€en compensation sur la totalité. Il procèdede même pour la Prestation compensatoiredu handicap et le RSA. Au total,depuis 2002, c’est plus de 300 M€ quenous n’avons pas reçus de l’État. Or, cesLe budget primitif 2012 a été adopté lemardi 6 décembre 2011 à la majoritédes voix, la minorité départementales’étant abstenue.dépenses sociales devraient relever de lasolidarité nationale…VDD : Dans ce contexte où les chargess’alourdissent, où les recettes évoluent àpeine (+0,72 %), comment parvenez-vousà présenter un budget stable (+0,41 %),avec un niveau d’investissement élevé ?C. J. : L’exercice est difficile, et il l’est deplus en plus d’année en année puisquel’État gèle ses concours financiers, ce quirevient à une érosion progressive de nosressources. Avec la suppression de la Taxeprofessionnelle, il nous a privés de l’essentielde notre autonomie financière. Cetteannée, pour réduire notre recours à l’emprunttout en maintenant notre niveaud’intervention, nous nous sommes résolusà adopter une hausse de 2 % du foncierbâti, seule taxe sur laquelle nous pouvonsagir. Vous voyez que nous le faisons defaçon raisonnée et raisonnable.Parallèlement, nous renforçons nos effortsde gestion engagés tout particulièrementdepuis 2009, suite à la crise économique.L’augmentation de nos crédits d’interventionest limitée à 2,1 %, ce qui témoignede notre capacité à contenir les dépensestout en maintenant le niveau de service àla population. Nos dépenses en ressourceshumaines n’évoluent que de 0,9 %, et nosdépenses d’administration générale sonten baisse de 2,41 %.Ainsi pouvons-nous mettre en œuvre unbudget à la fois responsable et dynamiquequi nous permettra d’accompagner lesDoubiens en cette période difficile.La modernisation du réseau routier se poursuit.Un recoursà l’emprunt limitéDans son dernier rapport, la Chambrerégionale des comptes indique que « le poidsde la dette demeure […] très supportable ». Ils’élève à 513 € par habitant, la moyenne étantde 515 € dans les départements comparables.« Néanmoins, nous demeurons vigilants auregard du contexte financier et économiqueet nous poursuivons une démarche dedésendettement », souligne le présidentClaude Jeannerot.« Ainsi, pour la troisième année consécutive,nous réduisons notre recours aux empruntspour réaliser nos projets inscrits dansDoubs 2017 : le montant des empruntsinscrits au budget est de 43,8 M€ en 2012,contre 49,1 M€ en 2011 et 55,3 M€ en 2010,ajoute-t-il. Cela est rendu possible grâceaux efforts de gestion réalisés sur tous lessecteurs, sans exclusive, comme en attestepar ailleurs l’amélioration de notre capacitéd’autofinancement : 60 % de l’investissementest ainsi financé au budget 2012 par desrecettes définitives (recettes hors emprunts). »Budget 2012 Recettes : 541 M€Recettes gelées par l’État Recettes variables Recettes dontle Départementvote le tauxCompensationliée à la réformefiscale 31,3 MEDotations defonctionnement94,4 MECompensationdes chargestransférées102,5 MEDotations d’investissement(+2,13%) 15,1 MEFiscalité indirecte49,7 ME (droits demutation… liés au marchéde l’immobilier)Droits directs créés parla réforme fiscale52,6 ME(lié à l’activitééconomique)Taxe surle foncier bâti99,3 ME(+1,9 ME en 2012lié àl’augmentationdu taux de 2%)Emprunts(en baisse)43,8 MEAutresrecettes52,3 ME(reversements,subventionsdiverses,remboursements…)janvier/février 2012vu du doubs15

dossier budget 2012Cap sur Doubs 2017avec huit enjeux-clésEnjeu 1 : la jeunesse46,7 M€ consacrés aux missions traditionnelles du Département de protection del’enfance. Le Département met l’accent particulièrement sur la prévention et l’accompagnementdes mères d’enfants de moins de trois ans. Il poursuit la création de placesd’accueil. Les Contrats territoriaux jeunesse connaissent un vrai succès : ils permettentl’embauche d’un animateur sur le territoire d’une Communauté de communes, chargéde mener des actions d’animation avec les jeunes, en relation avec leurs collèges.Enjeu 2 : insertion et accès à l’emploi60,7 M€ pour l’insertion professionnelle et sociale des personnes confrontées auxaccidents de la vie.Fin juin 2011, le Doubs comptait 13 372 allocataires du Revenu de solidarité active. Cenombre stable sur 2011 risque de s’aggraver en 2012 du fait de la dégradation de lasituation économique. C’est pourquoi 52 M€ sont inscrits en crédits cette année autitre des allocations à verser via les Caisses d’allocations familiales et la MutualitéSociale Agricole.Le Département complète ce dispositif avec des actions de formation-insertion, delutte contre l’illettrisme, de maintien dans le logement, d’accompagnement santécorrespondant à un budget de 8,7 M€.Enjeu 3 : les personnes âgées70,6 M€ sont mobilisés pour prévenir la perte d’autonomie, développerle maintien à domicile, l’exercice de la citoyenneté…La charge de l’Allocation personnalisée d’autonomie atteint 33,65 M€pour les personnes à domicile. La mise en place de Contrats pluriannuelsd’objectifs et de moyens, avec les Centres communaux d’actionsociale et les associations d’aide à domicile, permet d’envisager sastabilisation. La charge au profit des personnes accueillies en établissements’élève à 15,42 M€ contre 14,6 M€ en 2011. Au titre de l’APA,le Département ne reçoit que 12 M€ de l’État à titre de compensation,soit 23 % de la charge contre 50 % initialement.Enjeu 4 : les personnes handicapéesL’accompagnement des personnes handicapées, 64,5 M€, intègrela Prestation de compensation du handicap (13 M€), l’Allocationcompensatrice pour tierce personne (3,8 M€), le soutien à domicile ainsi que l’accès àun service ou à un établissement (46,7 M€)… L’objectif est de garantir aux personneshandicapées le libre choix de leur projet de vie.Enjeu 5 : l’économie au service de l’emploiSi la Région est chef de file de la politique économique générale, le Départementn’en intervient pas moins dans ce domaine pour tout ce qui touche à ses compétencesspécifiques : diversification agricole, aménagements foncier et forestier, attractivitétouristique, tissu économique, à hauteur de 14 M€. En concertation avec laRégion, il a défini de nouveaux dispositifs d’aides aux entreprises pour les soutenirdans leurs projets de développement, d’innovation, création et reprise. Avec pourpriorité : l’emploi !16 vu du doubs janvier/février 2012

Enjeu 6 : infrastructures et aménagement du territoireCet enjeu qui pèse 144,6 M€ se décline plusieurs grandes orientations, dansDoubs 2017.Des infrastructures modernesL’entretien et la modernisation des infrastructures routières s’élève à 37,6 M€,avec comme grands projets la création de la RD1 pour la desserte de la gare BesançonFranche-Comté TGV à Auxon, l’aménagement de la RD 461 à hauteur deFuans…Le développement des transports collectifs de voyageurs avec Mobidoubs, et desmodes doux de déplacement, se voit affecter un budget de 6,3 M€.L’accompagnement du SDIS se traduit par une participation de 22,2 M€, avecnotamment l’achèvement de la construction des deux casernes de Besançon.Plus de 3 M€ sont accordés au développement d’une offre de logements respectueusedes enjeux de développement durable : priorité aux économies d’énergieet à la mise en conformité.Des transports scolaires gratuitsLa gratuité des transports scolaires pour les jeunes de la maternelle jusqu’aulycée induit par ailleurs la prise en charge par le Département des 25 M€ dedépenses correspondantes.Plus de 36 M€ sont attribués aux collèges pour leur modernisation et leur fonctionnement: informatisation, actions éducatives…Au titre de l’animation des territoires par le sport, c’est 3 M€ destinés aux clubs,aux événements, aux sportifs individuels de haut niveau… Le dispositif DoubsPass-Sport permet aux jeunes collégiens d’expérimenter des pratiques sportives.Un partenariat solide est entretenu avec les comités handisports.Une vie culturelle pour tousLa culture n’est pas en reste avec un budget d’environ 6,7 M€. Avec la Salineroyale d’Arc-et-Senans, le Pays de Courbet, pays d’artiste, son musée Courbetà Ornans, sa ferme familiale à Flagey, ont une audience qui vaut au Doubsune notoriété nationale, voire internationale. La Saison culturelle continuede présenter dans les communes rurales des spectacles de qualité pourtoutes les générations, tout comme la Médiathèque assure lapromotion du livre et de la lecture à travers un réseau dense debibliothèques partenaires.Enjeu 7 : les ressources naturelles et la luttecontre le changement climatiquePas moins de 8,4 M€ sont réservés à cet enjeu qui touche à lapréservation des espaces naturels et de la biodiversité, à la protectiondes ressources en eau par une amélioration de la qualité desmilieux aquatiques et des systèmes d’assainissement (près de 7 M€).Le Département assure en outre un rôle d’organisation de la gestiondes déchets, de leur réduction à la source jusqu’à leur élimination.Enjeu 8 : l’accompagnement des projets des territoires15,6 M€ sont affectés au soutien aux projets communaux et intercommunaux,porteurs, par effet levier, de plus de 70 M€ d’investissements sur le territoiredépartemental. En 2012, c’est un effort supplémentaire de 750 000 € qui est misen œuvre par le Département au profit des projets territoriaux : la gestion del’eau et l’assistance à maîtrise d’ouvrage.janvier/février 2012vu du doubs17

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enfanceEn milieu rural,un jardin Kiroule vers les enfantsDepuis six ans, ce jardin peu ordinaire, avec ses jouets et jeux de toutessortes, roule sa bosse dans le pays de Montbéliard. C’est une expérienceinnovante de socialisation des enfants menée par le Conseil général et laCaisse d’allocations familiales en milieu rural.Belle occasion de tester des jouets, de découvrirdes activités collectives, en présence des proches.Faciliter la séparation des jeunes enfantsd’avec leurs parents, créer desliens, favoriser les échanges et les partagesd’expériences éducatives : tels sontles principes fondateurs qui guident leplus souvent la création d’un lieu d’accueilpour les enfants et leurs parents ouleurs proches. Dans le pays de Montbéliard,le jardin Kiroule, itinérant chaquemardi matin (9h-11h15), vise à répondre desurcroît à un manque criant de structuresen milieux semi-rural et rural. Il sillonnedonc les campagnes et s’installe dans unesalle chauffée et entretenue par la communeinvitante.Premiers contactsentre jeunes enfantsCette salle doit être suffisamment spacieuseet agréable pour que les petits(de 0 à 6 ans) puissent en toute sécurité utiliserles jouets mis à leur disposition. Montenois,Arcey, Onans et l’Isle-sur-le-Doubsreçoivent à tour de rôle le jardin Kiroule,prouvant que le concept a fait ses preuves,comme le souligne Séverine Lachat, conseillèreen économie sociale et familiale auConseil général, implantée à Montbéliard : «Nous recevons chaque semaine une dizained’enfants, chacun avec un adulte référent, leplus souvent leur maman, mais ce peut êtrele papa, un des grands-parents, la nourrice.À la campagne, ces enfants n’ont, pour laplupart, jamais fréquenté de lieux collectifs.Aussi cet espace est souvent leur premièreexpérience de socialisation… ce qui expliqueson succès ! »Facilitatrice de paroleDerrière le jardin Kiroule, c’est toute uneéquipe qui œuvre au bien-être des petitset de leurs parents : infirmières, assistantessociales, conseillères en économiesociale et familiale de la Caisse d’allocationsfamiliales et du Conseil général. Cesprofessionnelles de l'enfance animent lestemps de rencontres. « Elles facilitent l’expressiondes préoccupations des unes etdes autres, elles peuvent donner quelquesconseils mais elles n’interviennent pas(sauf, bien entendu, en cas de dangerimminent) : écoute, petit coup de pouceà l’apprentissage, maîtrise de l’agressivitéémaillent leurs relations avec les parents,poursuit Séverine Lachat. Elles sont làpour inciter l’enfant à explorer le monde,l’aider à se construire, à développer descuriosités dans l’espace ».Du côté des parents et des enfants reçus,la satisfaction est palpable : « Regarderl’expérience des autres, en se nourrissantde l’avis des animatrices, en ce sens, le jardinKiroule nous aide : il allège l’angoisseet la crainte ! », souligne la maman de Zoé,appuyée par la maman de Léa : « Le jardinKiroule m’a bien aidée, j’y viens sansappréhension, on tisse des relations, c’esttrès rassurant ».Libre adhésion, gratuité, anonymat administratifsont les principes fondateurs dudispositif.Le Jardin Kiroule, permanence téléphonique à lamairie de l’Isle-sur-le-Doubs au 03 81 99 37 8020 vu du doubs janvier/février 2012

Assistant familial :la générosité pour métierL'accueil d'un enfant concerne toute la famille.Complexe et passionnant. Voici la description du métier d'assistantfamilial par celles (en majorité) et ceux (de plus en plus nombreux) quil'exercent. Un métier où toute la famille est partie prenante pour offrirà l'enfant accueilli une parenthèse épanouissante.D’après la loi, l’assistant familial est« la personne agréée qui, moyennantrémunération, accueille habituellement etde façon permanente des mineurs et desjeunes majeurs de moins de 21 ans à domicile.» Il est de la responsabilité du Conseilgénéral d’accorder l’agrément, « sésame »obligatoire avant toute embauche. « Aupréalable, chaque candidat assiste à uneréunion d’information* », explique ElisabethVinit, médecin départemental adjointde la Protection maternelle et infantile,responsable des agréments. « Suiventquatre mois d’instruction pour évaluerla capacité éducative du postulant, de sacellule familiale, l’adéquation du domicile,puis un entretien psychologique du candidatet de son conjoint ou sa conjointe.Un avis est alors rendu par la commissiond’agrément, validée par le président duConseil général. »Chaque enfant a son histoireDes enfants sont confiés à l’Aide sociale àl’enfance (ASE), service du Conseil général,par mesure judiciaire (environ 75% des cas)ou à la demande des parents en cas de difficultésprovisoires (environ 25%). NathalieMarty-Pasquet, responsable du pôle administratifde l’ASE : « L’arrivée d’un enfantconcerne toute la famille. Il peut être présent365 jours par an avec ses difficultés, sonhistoire, ses différences. L’assistant familialdoit adopter une attitude de compréhension,de tolérance, mener un travail autourde la séparation et du lien, garantir la sécuritéélémentaire de l’enfant, lui fournir uncadre éducatif. Le placement familial doitpermettre et favoriser l’évolution de l’enfantvers plus d’autonomie et un retour danssa famille chaque fois qu’il sera possible.L’assistant familial fait partie intégrante del’équipe éducative. Un diplôme d’État et 300heures de formation obligatoire apportentune reconnaissance à ce métier. »*Une réunion d’information est organisée chaquetrimestre à Besançon, Montbéliard et Pontarlier.Pour en savoir plus, contactez le 03 81 25 86 59.Témoignagesd’assistantsfamiliauxAlain : « Le métier est dense, complexe.On donne beaucoup de soi et de safamille car l’espace professionnel estl’espace privé. Chaque placement estdifférent, les parents ont des problématiquesspécifiques. Il est important deles rassurer, de leur expliquer que nousne sommes qu’une parenthèse pourl’enfant, qu’ils ont encore touteleur place. »Christelle : « J’ai commencé par l’accueild’un bébé. Je pensais que tout allait sepasser facilement. Mais c’est plus compliquédans la réalité. Il a fallu rétablirla sécurité affective du bébé afin qu’ilpuisse bien grandir. Il faut énormémentde temps et d’organisation car les enfantsont un agenda de ministre. Il fauts’organiser pour eux et pour nos propresenfants car ça s’entremêle 24h/24, soirs,week-ends et jours fériés. Notre formationnous y aide beaucoup. »janvier/février 2012vu du doubs21

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personnes âgées280 personnes âgées sont accueillies au Centre Jacques-Weimann.Centre Jacques-Weinman :une restructuration exemplaireAboutissement d’un chantier complexe, le Centre de soins etd’hébergement d’Avanne, près de Besançon, est métamorphosé. C’estaujourd’hui l’un des plus beaux établissements médicalisés du Doubs.Longtemps précédé d’une réputationpeu flatteuse, le Centre Jacques-Weinman(du nom du député à l’origine de saconstruction dans les années 1970) estdevenu un établissement de toute premièrequalité grâce à sa complète restructuration.Annexe du Centre de Bellevauxà sa création, autonome depuis 1990, cen’est plus seulement le plus grand centred’hébergement pour personnes âgéesdépendantes du département, mais égalementl’un des plus beaux.« À peine les travaux achevés cet automne,il affiche déjà un délai d’admission de sixmois ! », constate Jean-Paul Essert, directeurdepuis 1999. Engagé il y a plus d’unedécennie, ce projet de rénovation auranécessité pas moins de quatre années detravaux, réalisés en site occupé, par desentreprises comtoises, pour un coût définitifde 35 millions d’euros.Confort de vie et prestationsAu cœur d’un parc paysager de quatrehectares, l’architecture et les choix esthétiquesdu nouveau bâtiment privilégientla lumière et les échanges humains.Les locaux, d’une surface quasi doublée(18 000 m 2 ), sont équipés de ce qui se faitde mieux en termes de confort, de sécurité,de fonctionnalité, pour les 280 résidantscomme pour les quelque 300 personnesqui y travaillent. Balnéothérapie,services de rééducation, de restauration,de blanchisserie, patio d’accueil méditerranéen,équipes médicales pluridisciplinaires,animations, tout ici participe aubien vivre.Centre Jacques-Weimann, tél. 03 81 41 88 88Courriel : direction@cjw-avanne.comBarbara Romagnan, conseillère généraledu canton de Besançon-Planoise,Claude Girard, conseiller général du cantonde Besançon Nord-Est et vice-président,et, debout, Jean-Paul Essert, directeur.Des élus mobilisésPrésident du Conseil d’administrationentre 2004 et 2008, Claude Girardse souvient des difficultés rencontréespour finaliser le projet. « Élus, personnelset familles désespéraient de le voir seconcrétiser un jour ! Il fallait pourtantpersévérer car, en 2004, le Doubs comptaitencore parmi les départements les moinséquipés. C’est pourquoi nous nous sommesengagés dans un programme ambitieuxde création et de modernisation des centresd’hébergement. Une aide bienvenue pourles usagers car elle limite la répercussiondes investissements sur le tarif journalier.Cette aide du Département a été décisivepour lancer le projet d'Avanne. »Comme le souligne Barbara Romagnan,qui a succédé à Claude Girard, « si l’Étata apporté 3,3 M€, et la Caisse régionaled’assurance-maladie 3,5 M€ sous formede prêt sans intérêt, le centre d’Avanne aemprunté 18 M€ en prêt locatif social,ce qui permet aux résidants de bénéficierde l’Aide personnalisée au logementjusqu’à 350 € par mois. Avec l’Aide SocialeDépartementale, destinée aux personnesà ressources modestes (40 % des résidentsd’Avanne en bénéficient), aucune personneâgée dans le Doubs ne peut se voir, fautede moyens, fermer l’accès à un établissementhabilité. Cela dit, se pose la question du coûtde la prise en charge de la population âgéedépendante : ne devrait-il pas relever,comme la scolarité ou l’hospitalisation,de la solidarité nationale ? »janvier/février 2012vu du doubs23

économieMichel Rondot,un des pères fondateursde la ScopMichel Rondot, conseiller général ducanton d’Étupes et délégué à l'Économiesolidaire, a été embauché chez Japy-Marne en 1969, et s’est investi trèsvite dans la vie syndicale : « J’ai été lepromoteur de la solution Scop lorsquel’entreprise nous a tous licenciés,les 25 salariés de l’atelier Pompeset les 230 salariés de l’activitécasseroles inox. Il y avait un repreneur,une grosse fonderie qui était notreprincipal fournisseur. Mais, face auSyndic, j’ai obtenu qu’un vote soitorganisé auprès des salariés et c’estla formule Scop qui a emportéla décision, avec 30 emplois sauvés.La nouvelle société a vu le jourle 16 novembre 1981. »« Certes il y a eu de la casse au momentde la disparition de Japy-Marne, puisquenous étions 600 en tout, mais laformule de la Scop s’est révélée viable,se réjouit Michel Rondot qui a dirigéPompes Japy de 1982 à 2003, date deson départ en retraite. Les salariés ontfait confiance aux syndicalistes. UneScop, c’est comme une famille. »Michel Rondot, conseiller général, ancien dirigeantde la Scop de 1982 à 2003.Décerné par le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, le label Entreprise du patrimoinevivant distingue des savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.Scop Pompes Japy :trente ans et des projetsÀ Fesches-le-Châtel, la Société coopérative ouvrière de productionPompes Japy fête ses trente ans. Elle vient de faire coup double en décrochantle label Entreprises du patrimoine vivant et en signant un contratavec le Gabon.Pour la première fois depuis plus d’unquart de siècle d’existence, PompesJapy a participé à un salon de la sous-traitanceindustrielle à l’étranger. C’était enoctobre dernier au Gabon, pays où il y a dupétrole et des débouchés commerciaux.L’entreprise était venue promouvoir sespompes concurrencées par les produitschinois. Et c’est une norme européennequi est venue à sa rescousse : désormaistout fabricant de pompes doit prouverqu’il a tout mis en place pour éviter toutincident. « Nous avons de la chance carles entreprises européennes présentes auGabon appliquent cette norme. Nos nouvellesfabrications permettent de transvaserle pétrole en toute sécurité », expliquePierre Lauret, directeur. « Nous avonsmême réussi le grand écart en vendantdes produits pour des applications industriellesà Total et en signant un contratavec un particulier qui souhaitait installeren pleine brousse une station d’essencesans eau ni électricité. » La Scop livre égalementdes pompes à eau à la Côte d’Ivoirepour une trentaine de villages.La Scop, une formule qui marche« Il n’y a pas de formule idéale mais la Scopoffre une certaine forme d’indépendance,même si elle est relative face aux marchés.Nous ne sommes pas condamnés à fairedu résultat. Nous avons la chance d’avoirdes fonds propres et on s’oblige à en laisserune partie dans la participation. »Pompes Japy emploie douze salariés – quisont aussi actionnaires – et s’apprête àrecruter une secrétaire et un agent pourl’atelier. En 2010, l’entreprise a réalisé unchiffre d’affaires de 1, 85 M€, en baisse de10 % du fait de la crise. En 2011, elle afficheune progression de l’ordre de 18 % avec unCA de 2, 15 M€. Elle a fait le pari d’investirdans un parc machines au lieu d’opterpour l’externalisation. Un investissementde 550 000 € sur trois ans.À 36 ans, Pierre Lauret, depuis huit ans à latête de la Scop, avoue : « Je suis amoureuxde cette entreprise qui a une âme et unproduit authentique ».ErratumLa société Mecasem n'a pas rachetéla totalité du Centre technique del'horlogerie, comme l'indiquait l'articlequi lui était consacré dans notrenuméro de décembre, mais uniquementson département Métrologie.Avec nos excuses.24 vu du doubs janvier/février 2012

zoomPontarlieret le Saugeais :des activités diversifiéesÀ cinq minutes de Pontarlier, les sitesnordiques de la Malmaison, du Larmontou du Laveron offrent chacun trois pistestracées de fond, de raquettes et une sallehors-sac. Au Larmont, un nouvel espaced’accueil doit ouvrir, un chalet-restaurantsitué à 1 200 mètres d’altitude, avec vuesur les Alpes, baptisé le Gounefay. Maisle secteur a d’autres atouts. Le stade debiathlon d’Arçon par exemple, dont la pistegoudronnée et le pas de tir s’adressentaux débutants comme aux champions. ÀHauterive-la-Fresse, il est possible de fairedes balades bien emmitouflés dans untraîneau à cheval. À la Chaux-de-Gilley, ungîte de groupe, des remontées mécaniqueset des belles balades à ski de fond ouraquettes font de l’endroit une mini-stationpittoresque. Et on peut même venir profiterde l’or blanc en train à Gilley : la ligneBesançon – Morteau – La Chaux-de-Fondsfait toujours halte à la gare du village, quiconstitue le départ des pistes.Du nord au sud,les cinq principaux pôles nordiquesQuand la neige est là, que le velours blanc recouvre tout, forêts et combesinvitent à la balade, skis ou raquettes aux pieds. Petit tour d’horizon desatouts de chacun des cinq secteurs phare du Haut-Doubs nordique.Un plateau, une montagne douce,accessible et vivante, avec ici et làde belles fermes, des forêts, des lacs… « Laparticularité du Haut-Doubs, c’est ce paysageouvert et de nombreux sites reliésentre eux », estime Nicolas Gotorbe, lepermanent de l’association Haut-DoubsNordique qui rassemble les gestionnairesde sites. Du Chauffaud, vers Morteau,jusqu’à Giron, dans l’Ain, La Grande traverséedu Jura est une sorte de fil rougereliant les cinq secteurs du départementque Vu du Doubs vous présente ici, avecles particularités de chacun. On peutchoisir de suivre cette épine dorsaleen ski de fond (balisage orange) ou enraquettes (balisage jaune), par petitestouches ou d’une traite, en passant lanuit chez les hébergeurs associés. Onpeut aussi pratiquer ces deux activités àsa guise, en goûtant à l’une ou l’autre des196 pistes tracées. On en compte 136 pourle fond – en double trace pour adeptesde la technique classique ou du skating –pour plus de 1 000 kilomètres, et 60 pourla pratique des raquettes et de la luge.Faciles ou plus acrobatiques, courues ousauvages, il y en a pour tous les goûts.En famille, entre amisOn peut embarquer famille et amis etvarier les plaisirs dans des stations miniaturesqui proposent aussi biathlon, skialpin, luge, balade en traîneaux… On peutencore prendre un bain de foule lors del’incontournable Transjurassienne qui,cette année, a lieu le 12 février, pour mieuxsavourer ensuite le silence du grand blanc.Dans ce cas, si l’on est patient, discret, sil’on a de la chance, on croisera peut-êtreun chamois, une hermine ou un grandtétras et, qui sait, un lynx. Cette faune sauvageest également visible à la Maison dela réserve de Remoray qui a reproduit, en3D, tous les milieux de vie qui l’entourent…et où l’on peut se réchauffer malin.Haut-Doubs Nordique, tél. 03 84 52 58 10.Courriel : hautdoubsnordique@gmail.comInternet : www.espacenordiquejurassien.comwww.doubs.travel www.maisondelareserve.fr26 vu du doubs janvier/février 2012

Petits sites, grands plaisirsà proximité de BesançonDu Mont d’or aux lacs,des panoramas inoubliablesBolandoz, Nods, Orchamps-Vennes, etArc-sous-Cicon, dans le Saugeais : ces petitssites ont en commun d’être accessibles auxBisontins en un clin d’œil. Comme ils sontbas en altitude, ils ne sont pas toujourssuffisamment enneigés. Mais la qualité despistes et l’ambiance conviviale font leursuccès : tout le monde se connaît !Ces sites nordiques sont gérés et animés pardes bénévoles les week-ends et pendant lesvacances scolaires. Tous sont dotés de locationde matériel, d’une salle hors-sac pour lepique-nique et pour se réchauffer, de pistestracées en fond et raquettes. Deux petits plusà Bolandoz : une piste de luge et un gîte degroupe, au départ des pistes, que l’on peutlouer pour le week-end ou les vacances.Val de Mouthe, Chapelle-des-Bois :les sites mythiquesDu Val de Mouthe aux limites du Jura, àChapelle-des-Bois, en passant par le Pré-Poncet, c’est ici la Mecque du fond, le lieusacré des fondus. Chapelle-des-Bois est lesite mythique de la discipline en France etsymbolise, à lui seul, le pays nordique.À 1 100 mètres d’altitude, le village resserréautour de ses fermes a le privilège de n’êtrepas défiguré par les remontées mécaniques.Autour de la station de Métabief, dédiée auski alpin, les activités nordiques ont touteleur place. Les pistes de fond et raquettesdu Mont d’Or sont nombreuses et offrentune belle vue sur la chaîne des Alpes, partemps clair, et sur le lac Saint-Point,à l’opposé, où l’on peut patiner si la glaceest suffisamment solide. Ce qui laissetoujours de beaux souvenirs…De Malpas, on peut aussi faire le tour du lacen traîneau à cheval. Les sportifs bisontinset pontissaliens, eux, se retrouveront auxFourgs, où les pistes sont bien tracées,longues et généralement bien enneigées,avec tous les services nécessaires. Celles deFrasne, quant à elles, sont à cinq minutes dela gare TGV. Pourquoi ne pas en profiter ?Ce petit coin de paradis est bien enneigé,entre pré-bois et lacs, celui des Mortes et celuide Bellefontaine. Quand la neige est bien là,c’est ici, à Mouthe, que l’on franchit la ligned’arrivée de la Transju. Et c’est à Chaux-Neuve,entre les deux, qu’a lieu la coupe du monde decombiné nordique. On peut d’ailleurs s’initierà la discipline en saut à ski sur le plus petit desdeux tremplins, avec un moniteur.Val de Morteau, Maîche,Le Russey…au rythme du Pays horlogerCet espace nordique le plus septentrionaldu massif jurassien n’est qu’à une heurede Montbéliard. Outre ses belles étenduesblanches tracées, la station miniature deMaîche offre une patinoire, un mini-domainealpin, des pistes pour balades à raquettes.Idéale pour les familles. À la Combe-Saint-Pierre (Charquemont), site adossé à la Suisse,les fondeurs trouveront de quoi se restaureret du matériel de location. Le Val de Morteau,lui, est le point de départ (ou d’arrivée, c’estselon) de la Grande traversée du Jura. Il offrede belles balades sur les crêtes franco-suisses(on passe souvent la frontière skis aux pieds),et permet de découvrir le patrimoine du Payshorloger et ses imposantes fermes à tuyé.Le domaine est assez haut perché, plutôtvallonné et pour tous niveaux. Le secteurdu Russey, lui, présente un joli réseaude pistes de raquettes.janvier/février 2012vu du doubs27

sportUne équipe professionnelle pleine de talents.ESBF :20 ans, du talent et de l’allantOn peut être sérieux quand on a 20 ans. En attendant l’anniversaire,forcément joyeux, l’Entente Sportive Bisontine Féminine et ses240 licenciées, du baby-hand jusqu’à son équipe professionnelle de LFH,se concentrent sur leurs objectifs : poursuivre la professionnalisation duclub au deuxième palmarès de France et assurer le maintien en premièredivision de son équipe fanion.L’ESBF est un club qui a marqué lehandball français avec le quadrupléhistorique de 2002/2003 : champion deFrance, vainqueur de la coupe de France,de la coupe de la Ligue et de la couped’Europe. « Actuellement, avec l’un desplus petits budgets de LFH, notre objectifest le maintien en première division, expliqueBernard Rach, son président. Nousavons le potentiel et l’état d’esprit pour.L’équipe a retrouvé un état d’esprit irréprochableen termes d’abnégation et degoût de l’effort. Nous nous sommes bienrenforcés en base centrale avec l’arrivée deGladys Boudan (meilleur pivot de Francela saison dernière) et Flavia NascimentoDa Silva (internationale Brésilienne). Lacomplémentarité du nouveau binômed’entraîneurs apporte son expérience :Florence Sauval et son passé international[Ndlr : 183 sélections en équipe de France,plus de 300 buts] connaît le club pour enavoir été son arrière droite pendant 12 ans.Son adjoint, Camille Comte, est égalementresponsable des équipes jeunes. »Le premier centre de formationcréé en FranceLa stabilisation du club dans l’élite, outrela professionnalisation de la structure,passe par le vivier de jeunes – une quinzained’équipes –, et par l’équipe de réservefraîchement promue en N1. BernardRach : « Nous surveillons chaque classed’âge pour alimenter en continu notreéquipe 1. Cela fait partie de notre identité,de nos valeurs. Nous sommes un club formateur,familial et convivial. Les anciensreviennent à chaque match, le club aouvert le premier centre de formation enFrance agréé par la Fédération françaisede handball en 2003. »« Le soutien de nos partenaires est important,notre club affaires est très dynamique,poursuit Bernard Rach. Le contratde développement signé avec le Département,qui nous soutient fidèlementdepuis des années, nous pousse à nousouvrir davantage, à avoir une vision pluslarge. Nous renforçons nos liens avec lesautres clubs de la région, que certainesdes filles rejoignent une fois formées, enparticulier le pôle de handball de la liguede Franche-Comté, dont des joueusesrejoignent l’équipe pro ponctuellement…Nous sommes conscients de l’image quenous véhiculons en termes de parité, degoût de l’effort, de l’alliance sport-études.Les joueuses de notre centre de formationallient études supérieures (droit, kiné,médecine…) et performances sportives.Cela fait partie de notre manière de voirles choses. Nous menons des actions dedécouverte dans les zones rurales et dansles zones urbaines sensibles où nous souhaitonsfavoriser la pratique du hand desjeunes filles ». Un vaste programme à lahauteur du club.À noter : les prochains matches de l’ESBF en LHFau Palais des sports de Besançon :• le 22 janvier contre Nîmes (17h),• le 1 er février contre Metz (20h30),• le 18 février contre Arvor 29 Pays de Brest (20h30).www.esbf.frjanvier/février 2012vu du doubs31

opinionsLe groupe socialiste, Verts et divers gaucheà votre écouteUn budget au service des habitants du Doubset de nos territoiresLe Conseil général du Doubs a adopté son budget primitifpour l’année 2012, un budget dont l’élaboration est chaqueannée plus compliquée pour les collectivités, soumises àdes contraintes de plus en plus fortes.Budget stable et investissement maintenu !Nous avons dû encore accroître nos efforts de gestion, pourconserver une quasi-stabilité du montant du budget. Maisces efforts ne sauraient à eux seuls compenser la réductiondrastique de nos marges de manœuvre, conséquencede la politique du gouvernement : suppression de la taxeprofessionnelle, gel des dotations de l’État, délestagede compétences mal compensées… C’est ainsi que noussommes contraints d’appliquer une augmentation de 2 %de la taxe sur le Foncier Bâti.Cette évolution modérée est nécessaire pour nous permettrede maintenir l’investissement à un niveau élevéet continuer ainsi à soutenir les projets des communes,des entreprises, la rénovation de nos collèges, nos travauxroutiers… Bref, à doter le Doubs des équipements indispensablesà son développement économique et à l’améliorationdu cadre de vie de ses habitants. C’est d’autant plus nécessairealors que le gouvernement présente un budget travailemploi en baisse de plus de 12 %, au moment même où lechômage augmente et que les plans sociaux se multiplient.L’absence d’alternativeLa quasi-totalité des rapports ont été adoptés à l’unanimité.C’est notamment le cas de budgets importants commeles solidarités, l’insertion, l’économie, les transports, l’aideaux communes, le logement, les collèges, la culture…Aucun dossier n’a fait l’objet d’un vote contre. Pas mêmecelui qui prévoit une légère hausse de la fiscalité. Sansdoute parce que les quelques demandes faites parl’opposition départementale UMP durant ces deux jours dedébat visaient à alourdir les dépenses, sans jamaisproposer en face les économies correspondantes !Nous souhaitons à chacune et chacun d’entre vous uneexcellente et heureuse nouvelle année.Budget terne !Les élus du groupe d’opposition départementaleà vos côtésNotre collectivité départementale vient de voter sonbudget primitif pour l’année 2012.540 millions d’euros seront nécessaires à la réalisationdes projets dans toutes nos politiques. Cela représente unbudget global en hausse de 0, 41 % par rapport à 2011 avecun investissement qui diminue de 3,46 % alors que lesdépenses de fonctionnement progressent de 1, 37 %.La mauvaise nouvelle est l’augmentation de 2 % de laTaxe sur le Foncier Bâti décidée par l’Exécutif. Cette haussedevrait permettre d’accroître les recettes du Départementde près de 1,9 million d’euros.Les budgets de toutes les collectivités sont contraintscomme celui de l’État qui, cependant, participe, à enveloppeconstante, à la vie quotidienne des politiquesdépartementales. Aujourd’hui, nous sommes confrontésà une réalité brutale des chiffres.Mais demander cependant au contribuable une aggravationde 2 points du seul levier de la fiscalité départementale,est-ce raisonnable si l’on prend en compte la situationdélicate de beaucoup de nos concitoyens ?Il nous semble que, dans cette conjoncture internationale,dans cette crise et dans cette angoisse que nous connaissons,nous aurions pu délivrer un autre message auxDoubiens que celui de faire appel à leurs impôts.Celui de croire que Doubs 2017 n’était pas dans unrythme de croisière, de croire que notre départementrépondait aux difficultés avec volontarisme et esprit deconquête, que nous cherchions à développer nos investissementspour faire mieux vivre nos entreprises, accroîtrel’emploi et que nous voulions un développement denotre département, non pas par la communication, maispar ses performances industrielles, agricoles, artisanales,économiques et surtout humaines.C’est ce que nous aurions souhaité.Les 22 élus socialistes, Verts et divers gaucheDanièle Nevers, Barbara Romagnan, Martine Voidey, Éric Alauzet,Frédéric Barbier, Jean-Marie Bart, Philippe Beluche, Léon Bessot,Christian Bouday, Jacques Breuil, Paul Coizet, Yves-Michel Dahoui,Claude Dallavalle, Vincent Fuster, Gérard Galliot, Noël Gauthier,Claude Girard, Pierre Hélias, Claude Jeannerot, Rémy Nappey,Gilles Robert, Michel Rondot.Meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2012.Les 13 élus du groupe Territoire-Comtois 25Marie-Noëlle Biguinet, Christine Bouquin, Annick Jacquemet,Serge Cagnon, Frédéric Cartier, Jean-Pierre Gurtner,Jean-François Longeot, Alain Marguet, Marc Pétrement,Jean-Marie Pobelle, Albert Rognon, Patrick Ronot, Jean-Marie Saillard.32 vu du doubs janvier/février 2012

détenteLes bonnes recettes à petits prixLe jeu : Sur les pas de CourbetVu du Doubs vous propose de résoudre une série d’énigmesautour de l’œuvre et de la vie de Courbet, alors que le nouveaumusée d’Ornans s’est ouvert récemment au public.Par tirage au sort parmi les bonnes réponses, cinq lauréatsrecevront chacun deux entrées gratuites au musée d’Ornans.Ce musée constitue la pièce maîtresse du projet Pays deCourbet, pays d’artiste qui tisse des liens et des chemins de lasource de la Loue jusqu’à la ferme familiale de Flagey.Dos de chevreuilaux légumes anciens• 15 e par personne• 3 à 4 sortes de légumes :topinambour, panais, rutabaga• 1 carotte• 1 vert de poireau, bouquet garni• 1 oignon• huile de pépins de raisin• 200 g de beurre• 1,5 kg de dos de chevreuilLever les dos de chevreuil, les réserverau frais, casser les os du dos et les fairesuer avec la carotte coupée en rondelles,l'oignon et le vert de poireau. Déglacerau vin rouge. Dans une casserole, fairecuire 1 heure avec le bouquet garni. Filtreret laisser à nouveau réduire pendant1/2 heure.Cuire tous les légumes à l'anglaise dansde l'eau bouillante, les réserver.Cuire les dos de chevreuil dans une poêleavec l'huile et le beurre, en prenant soinde le garder rosé. Monter le fond de chevreuilau beurre, trancher les dos, dressersur l'assiette avec légumes et sauce.Bon appétit.Vous dites Stop à la pub ?Alors dites oui àVu du Doubs multimédia !Vous participez à laréduction des déchets à lasource en apposant un autocollantStop pub sur votre boîte aux lettresmais vous souhaitez continuer à lire Vu duDoubs ? Alors, abonnez-vous à sa versionmultimédia. Face à votre ordinateur, feuilletezle magazine à votre guise. Pour cela, ilvous suffit d’envoyer votre adresse mail à larédaction :vududoubs@doubs.frUn message vous avertira de la sortie dechaque numéro.Consultez la version multimédia auxadresses suivantes :http://vududoubs.doubs.frou www.doubs.frÉnigme n°9Femme très influente du XIX e , surnommée “La Présidente”, elle fut la muse denombreux artistes comme Baudelaire, Théophile Gauthier ou Auguste Clésinger.Ce dernier l’a même prise pour modèle pour sa célèbre Femme piquée par un serpent.Qui est cette femme ?Adressez votre réponse à : Vu du DoubsHôtel du Département, 7 avenue de la Gare-d’Eau, 25031 Besançon cedexLa solution de l’énigme 7Le château de ChillonEn 1873, poursuivi pour ses activités pendantla Commune, Gustave Courbet s’exile enSuisse, à La Tour-de-Peilz. C’est là qu’il débuteune longue série de tableaux consacrés à cehaut-lieu de l’imaginaire romantique.Le Château de Chillon de Courbet.Les lauréats de cette énigme recevrontchacun deux entrées au musée Courbet: Dominique Claudel, à Besançon, André Le Guennec, à Montbéliard, Michel Maître, àVorges-les-Pins, Sylvie Meunier, à Pierrefontaine-les-Blamont, Brigitte Perrey, aux Fins.Extrait du règlement du concoursArticle 1 : ObjetLe Conseil général organise un jeu concours gratuitouvert à tous dans son journal Vu du Doubs. Sur labase d'un indice, les lecteurs devront trouver la bonneréponse en lien avec la vie et l'œuvre de Courbet.Article 2 : FonctionnementUne énigme sera publiée dans chacun des numérosde Vu du Doubs à partir du numéro 187 d’avril 2011,à la rubrique Détente. La solution sera publiée dansVu du Doubs, avec deux mois de décalage, ainsi quele nom des gagnants, jusqu’au 31 décembre 2011.Article 3 : ModalitésLes réponses des participants devront parvenir parcourrier, sur papier libre, à Vu du Doubs, Hôtel duDépartement, 7 avenue de la Gare-d’Eau, 25031Besançon cedex, avant la fin de chaque mois pourchaque numéro. Les participants indiqueront leurscoordonnées et leur date de naissance.Cinq lauréats seront désignés par tirage au sortparmi les bonnes réponses chaque fin de mois. Uneseule participation sera acceptée par foyer (mêmenom, même adresse).Vu du Doubs - n° 195 - janvier/février 2012 • Directeur de la publication : Claude Jeannerot • Codirecteur de la publication :Noël Gauthier • Rédacteur en chef : Patrice David • Rédacteur : Christophe Deplaude • Ont collaboré à ce numéro : MoniqueClémens, Hubert Demazure, Nadine Eybert-Baud, Patricia Louis, Véronique Vuillemin-Filippi • Maquette : Communiquez •Réalisation : bigbang.fr • Photogravure : Michel Joly • Photographies : Conseil général du Doubs (Lionel Georges, BenoîtGrosjean, Aurore Galland et Lucas Masson) pages 2, 3, 10, 11, 12, 13, 14, 16, 17, 21, 28, 31 - Laurent Cheviet pages 1, 6, 16, 17, 26, 27 -Yves Petit pages 5, 25 - Jack Varlet pages 3, 7, 15, 23 - Daniel Nowak pages 3, 10, 14, 16, 20, 24 - Droits réservés pages 3, 6, 7, 8, 11, 18,28, 30, 31, 34 - Jean-Marie Vogt page 34 • Vu du Doubs est une publication mensuelle éditée par le Conseil général du Doubs- 7 avenue de la Gare-d’Eau - 25031 Besançon cedex - Tél. 03 81 25 80 42 (direction de la communication) - Fax : 03 81 25 80 41- www.doubs.fr et vududoubs@doubs.fr • ISSN : 0294-0329 • Dépôt légal 9958 • Impression : Roularta Printing• Distribution : La Poste • Régie publicitaire : MCC - Tél. 03 81 55 44 44 • Vu du Doubs est imprimé à 231 000 exemplaires surpapier UPM 70 g mat.34 vu du doubs janvier/février 2012

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