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Ornans - Conseil général du Doubs

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Pagnoz0o fait son cirqueau Haras de BesançonJean Greset, amateur d'art contemporain et collectionneur avisé.Avec Jean Greset, l’art contemporainse met à la portée de tousJean Greset innove avec une galerie, d'un côté, et une artothèque, del'autre, pour une diffusion plus « démocratique et à la carte ».Au fil de ses expositions mensuelles, lagalerie présente, <strong>du</strong> 13 au 30 juillet,les Résonances japonaises de huit peintresd’origine ou d’influence nipponnes.Au sous-sol, l’atmosphère change : dansles rayonnages, les tableaux ne se laissentvoir que de profil. On est dans l’artothèquegérée sous forme associative. Grâce à descontrats d’abonnement à l’année et uneparticipation modique (à partir de 10 €),particuliers, collectivités et entreprisespeuvent « s’approprier » momentanémentune ou plusieurs œuvres.de l’art cinétique de Vasarely au travailsur l’image et le point de Loïc Raguénès,ou la réflexion sur le texte de JérômeConscience. À retenir, les pro<strong>du</strong>ctionsd’art construit (géométrique) de FrançoisMorellet ou d'Aurélie Nemours, l’artbrut <strong>du</strong> Bisontin Alain Mathiot... Pourquois’en priver !Pour Jean Greset, il s’agit « de rendre accessibleà tous l’art contemporain, à traversces deux espaces distincts et ces deuxmanières d’apprécier ce que notre époquelibère de créativité et de talents »Déjà accueilli en 2010 au Haras national deBesançon pour un stage de voltige équestre,puis ce printemps, le cirque Pagnoz0o estcette fois reçu en résidence de création àpartir <strong>du</strong> 19 août, dans la belle enceinte dela rue de Dole, propriété <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général.« C'est une façon de mêler le mondeéquestre et celui <strong>du</strong> spectacle, en mettantà disposition nos infrastructures et nossavoir-faire », souligne Daniel Lagneaux,directeur <strong>du</strong> Haras.La troupe de neuf artistes laissera libreaccès à ses répétitions. Le public pourramême s’initier à la voltige équestre et auxarts <strong>du</strong> cirque. « Être au cœur <strong>du</strong> Haraspermettra aussi de mettre en valeur cemagnifique lieu de vie, en pleine ville »,confie Jacques Pagnot, directeur dePagnozzo. Une mise en lumière qui passerapar les soirées Cabarets équestres, une« autre façon d’aborder le spectacle, plusestivale et plus près des gens ».Le public, arrivé vers 19h, visitera le Harasavant d’assister à Emmène-moi, création2010 qui a enchanté des milliers despectateurs. Puis il passera la soirée avecles artistes : apéritif, repas sous chapiteauet animations musicales jusqu’à 23h.« La formule, testée dans notre village deTraitiéfontaine, en Haute-Saône, a eu unfranc succès », affirme Jacques Pagnot.Les Cabarets équestres, au Haras national,55 rue de Dole à Besançon, les vendredis etsamedis <strong>du</strong> 19 août au 10 septembre.Tél. 06 72 76 18 17 et 06 08 69 03 04.Un catalogue éclectiqueÉquivalent de la bibliothèque pour leslivres, ce concept est inédit à Besançon.Le fonds rassemble 300 œuvres signéeset encadrées, d’une centaine d’artistes :peintures, dessins, gravures, sculptures,lithographies, sérigraphies, photos numérotées…De quoi voyager dans différentsstyles, techniques et univers :Galerie Jean Greset, 7 rue Rivotte à Besançon.Ouverture <strong>du</strong> mercredi au samedi, de 10h à 12het de 14h à 19h, et sur rendez-vous.Accessible aux personnes à mobilité ré<strong>du</strong>ite.Tél. 03 81 81 38 52 et 06 80 21 33 03.Internet : www.jeangreset.comCourriels : galeriejeangreset@orange.fret arto-besancon@orange.frjuillet août 2011vu <strong>du</strong> doubs7


encontresDans le <strong>Doubs</strong>, un programmede festivals en sol majeurLyriques, rock ou dramatiques, des événements éclectiquesse succèdent tout au long de l'été.Isabelle Druet à MontperreuxEt si on commençait la saison estivale aubord des eaux <strong>du</strong> lac Saint-Point avec l’artlyrique ? Stuart Patterson, ténor fondateurde l’événement à Montperreux , accueillela 3 e édition <strong>du</strong> festival musical hors dessentiers battus, <strong>du</strong> 18 au 31 juillet (www.festival-montperreux.fr). Il ouvrira ce cyclede six concerts, le 18 juillet, en compagnie<strong>du</strong> baryton-basse Alexandre Diakoff, <strong>du</strong>Victor Hall de Genève. L’invitée d’honneurest la mezzo soprano bisontine IsabelleDruet, révélation lyrique des Victoires dela musique classique de 2010. Ce 27 juilletà 20h, elle sera accompagnée au piano parJohanne Ralambondrainy.Grands classiques à revisiterau château de JouxOrganisé par le Centre d’animation <strong>du</strong>Haut-<strong>Doubs</strong>, le festival des Nuits de Jouxenchaîne les créations à un rythme endiablé<strong>du</strong> 22 juillet au 13 août. Une troupede neuf comédiens et quatre metteurs enscène, débutants et confirmés réunis parle metteur en scène Guillaume Dujardin,Textes et sites en résonance entre Loue et Lison.travaille de grands classiques (Le Cid,Hamlet, Léonce et Léna...). Mais le festivals'étend à Pontarlier et aux environs avecun cabaret, un bal, des lectures...La nouveauté, cette année, c’est une universitéd’été, en partenariat notammentavec l’Université de Franche-Comté, sur lathématique <strong>du</strong> théâtre populaire de nosjours, avec la participation <strong>du</strong> comédienHervé Pierre et de Michel Dubois, qui futdirecteur <strong>du</strong> Nouveau Théâtre à Besançon.(www.lesnuitsdejoux.fr, tél. 03 81 69 54 88).Entre Loue et LisonPlus champêtre, mais aussi innovant, letout premier festival des Deux rivièresmet en scène, en plein air et en soirée,<strong>du</strong> 11 au 20 août, le patrimoine régional :Cléron et son château, Amondans et lesien, Nans-sous-Sainte-Anne et la source<strong>du</strong> Lison... Tout commence les 11 et 12 parIl était une source…, spectacle musical, sepoursuit avec la création scénique Courbet,derniers feux (15, 16, 17), un concert dejazz le 18 et, pour finir, la pièce de MolièreGeorges Dandin le 20 (06 63 65 18 58 ouIsabelle Druet sera à Montperreux fin juillet.theatre.clairiere@gmail.com). L’an dernier,le beau succès remporté par L'Annoncefaite à Marie, de Paul Claudel, par PierreLouis, directeur <strong>du</strong> Théâtre de la Clairière,avait préfiguré ce nouvel événement.Sur la paille à MétabiefPoursuivons notre route <strong>du</strong> côté de Métabief,versant rock et musiques actuelles,avec le désormais traditionnel festival dela Paille (www.festivalpaille.fr). Les 29 et30 juillet, cette 11 e édition accueille en têted’affiche Yaël Naim (pop folk), Sinsemilia(reggae français), et des groupes montantsdes scènes punk, hip-hop, grunge,électro.Pour les festivaliers qui camperont sur lespentes <strong>du</strong> Mont d’Or, l’organisation a faitappel aux Attelages des deux Lacs pourtransporter en toute sécurité sacs et bagages.Et pour ceux qui préfèreront laisserla voiture au garage, l’aller-retour en busau départ de Dijon, Auxonne, Dole et Besançon,avec une entrée, c’est 30 euros.Roméo et Juliette se rencontrent au château de Joux.Plus de détails dans notre supplémentÉcoutez-voir.8 vu <strong>du</strong> doubs juillet août 2011


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Eurovéloroute 6Les vélogardesveillent sur toutAvec les beaux jours, les vélogardesont repris leur mission desurveillance, de conseil et de sensibilisationdes utilisateurs sur les135 km de l’Eurovéloroute 6, deSaint-Vit à Allenjoie, réalisée par le<strong>Conseil</strong> général.Zakia, Arnaud, Cyril Hafid, Laurent et Mehdi: la nouvelle équipe des vélogardes en compagniede Vincent Fuster et de Jérôme, coordinateur chez Profession Sport.Aisément reconnaissables à leur tenuerouge – parka rouge et grise encas de mauvais temps – les vélogardesexercent une vigilance 7 jours sur 7, <strong>du</strong>15 juin au 15 septembre, 32 heures par semaine,par équipes de deux. De mi-avril àmi-juin et de mi-septembre à mi-octobre,ils circulent 20 heures par semaine. « Cesont les garants <strong>du</strong> bon fonctionnementde la véloroute », souligne Vincent Fuster,vice-président en charge de la Mobilité,des infrastructures, <strong>du</strong> développementéconomique, agricole et touristique. « Ilsrenseignent les usagers et les sensibilisentaux bonnes pratiques. Ils recensentles problèmes éventuels : dégradations,déchets, etc., et les signalent aux servicescompétents <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général. Et leurprésence contribue à donner un sentimentde sécurité. »Une dimension sociale pérenniséeMis en place en 2008 par le <strong>Conseil</strong> général,ce dispositif a prouvé toute son utilité.Afin de le pérenniser, sa gestion vientd’être confiée à Profession Sport 25. « Cetteassociation réunit toutes les compétencespour prendre notre relais, indique VincentFuster. Il s’agit d’un groupement d’employeursspécialisé dans le domaine sportifdoublé d’un organisme de formation.Il est donc en mesure d’accompagner despersonnes engagées en contrat d’insertion,comme c’est le cas des vélogardes. »« Quatre heures par semaine sont réservéesaux démarches indivi<strong>du</strong>elles d’orientationprofessionnelle, confirme Jean-Marc Faivre, directeur de Profession Sport.Au terme de leur contrat de six mois, cesjeunes gens auront défini un projet deformation ou d’emploi. » Outre les financements<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général, ce dispositifbénéficie d’aides de l’État et <strong>du</strong> Fonds socialeuropéen. Innovant en 2008, il prenddésormais sa vitesse de croisière.25 juillet-23 aoûtLaurent Lahaxe,en routepour l’espoirPour la 5 e édition de La Route de l’Espoir,le président de cette association quiaide à la lutte contre le cancer, a vu granden organisant un Tour de France à vélo,avec le soutien de la Ligue nationale contrele cancer. Suivi par une petite équipe bénévole,Laurent Lahaxe se lancera le 25 juilletdans une aventure humaine et sportive de3860 km entre Paris et Dampierre, sa communedans le Jura.L’ancien sportif de haut niveau part ainsi à larencontre de la population, des élus, des médias,des associations, afin de les sensibiliseret de collecter des fonds pour la recherche etle programme APESEO (Activités physiqueset soins esthétiques en oncologie).Laurent Lahaxe s'entraîne régulièrement sur la véloroute.À raison de 160 km par jour, Laurent passerapar l’Île-de-France, le Nord, la Bretagne, élargir encore son action. C’est pourquoi ille fondateur de l’association entend bienle Sud-Ouest, la Côte d’Azur, les Alpes, pour vient d’intégrer l’Équipe de France contreune arrivée à Besançon le 23 août, à la le cancer (EFCC).mairie. Rendez-vous ensuite à Dampierreen fin de journée pour la grande fête del’arrivée.Laurent Lahaxe, Association La Route de l’Espoir,Rappelons qu’en France, le cancer enlèvela vie à 150 000 personnes par an. Internet : la-route-de-lespoir.frtél. 06 83 56 86 23Touché lui-même par la perte de proches, Courriel : laurent.lahaxe@sfr.frjuillet août 2011vu <strong>du</strong> doubs11


personnes âgéesIvan Laine, directeur de la Maison de Béthanie, avec des résidents.Maladie d’Alzheimer : de l’empathiepour mieux communiquerFrancine Foresti, présidente de France AlzheimerFranche-Comté.Un accompagnementdes aidantsPrésidente de France AlzheimerFranche-Comté, Francine Foresti voitdans la validation « un des outilsadaptés à l’accompagnement <strong>du</strong>patient, un moyen de le mettre enaccord avec lui-même, en confiance. »Pour accompagner les aidantsfamiliaux, l’association a mis enplace une formation dans le cadre<strong>du</strong> plan Alzheimer 2008-2012. Elle lesprépare à trouver des réponses à leursquestionnements sur cette maladie.« La démarche est centrée surl’acquisition de connaissances et uneréflexion humaniste. Elle aide lesaccompagnants à puiser les ressourcespositives qui leur permettront de valider,au sens enten<strong>du</strong> par Naomi Feil,c'est-à-dire “reconnaître la valeur” desparoles de leur proche en tant quepersonne à part entière, au-delà dela personne malade », insiste SylvieLecuyer, psychologue à l’Espace Seniors<strong>du</strong> Pays <strong>Doubs</strong> central à Baume-les-Dames, et formatrice référente de laformation des aidants auprès de la FA FC.Face à la perte de capacités cognitives des patients atteints par la maladied’Alzheimer, une méthode de communication dite "de validation"se pratique au sein de certains Établissements d’hébergement pourpersonnes âgées dépendantes (EHPAD). Une méthode simple, fondéesur l’empathie.Élaborée par l’Américaine Naomi Feil, laméthode de communication dite de"validation" consiste à suivre la personneen perte de mémoire et de connexion àson actualité sur les sentiers buissonniersde sa pensée. Plutôt que de lui imposer unretour au présent, il s’agit de reconnaîtreet d’accueillir simplement son besoin des’exprimer. Cette approche favorise les mécanismes<strong>du</strong> souvenir et l’usage des compétencesnécessaires à son expression. Ellecontribue donc à retarder les inéluctablesdésapprentissages que provoque la maladieneurodégénérative.La méthode s’appuie autant sur des basesthéoriques puisées notamment chez CarlAvec le soutien <strong>du</strong> CODERPA« Pour les personnes atteintes de la maladied’Alzheimer, le placement en établissementmédicalisé devient souvent nécessaire »,rappelle Christian Demouge, vice-président<strong>du</strong> CODERPA (Comité départemental desretraités et personnes âgées) <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>.« C’est pourquoi notre instance soutient lacréation d’établissements ou de sectionsd’établissements spécialisés dans la priseen charge de cette pathologie. ElleRogers et Jean Piaget, que sur une approcheempirique.Ce principe fait aujourd’hui école dansplusieurs EHPAD <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>. Pour IvanLaine, directeur de la Maison de Béthanie,à Désandans, « l’important estd’être à l’écoute, de capter les mots clés,de reformuler, et de se laisser con<strong>du</strong>iredans un échange où le patient utilise volontiersle présent, revivant le souvenircomme s’il y était.Dans la validation, pas de censure, pas dejugement, pas de conseil, pas d’interdictionni d’interprétation mais de l’écoute etde l’empathie. Depuis 2004, nous formonsnos équipes soignantes à cette méthode. »encourage aussi le recours à une méthodequi améliore le bien-être des malades dansle respect des principes d’humanité et dedignité. »Dans le cadre de <strong>Doubs</strong> 2010, le <strong>Conseil</strong>général a encouragé l’accueil des personnesatteintes de la maladie d’Alzheimer enaccordant 5000 € supplémentaires à lacréation de chaque place. De nouveauxprojets sont à l’étude.12 vu <strong>du</strong> doubs juillet août 2011


dossier<strong>Ornans</strong> :un musée à la mesurede CourbetC’est une renaissance ! Après trois années consacrées à son agrandissement etsa rénovation, le musée Gustave-Courbet, à <strong>Ornans</strong>, a ouvert ses portes au publicle 2 juillet. Comme ont pu le constater les premiers visiteurs, il est à la mesure d’unmonument de l’histoire de la peinture. Présent dans des collections publiques et privéesdans le monde entier, l’enfant <strong>du</strong> pays est de retour à travers des œuvres marquantes.Ses amis l’accompagnent aussi. Parmi eux, le sculpteur bisontin Jean-Baptiste Clésingerest invité pour une exposition exceptionnelle jusqu’au 3 octobre.Après l’ouverture de la ferme familiale, à Flagey, en 2009, l’aménagement de la sourcede la Loue, en 2010, le Pays de Courbet, pays d’artiste imaginé par le <strong>Conseil</strong> généralparachève ses contours.juillet août 2011vu <strong>du</strong> doubs13


Les étapes clés de la visiteL’architecte, Christine Edeikins, et le scénographe, Bruno Tainturier, ont ménagé destemps forts dans le parcours muséographique. Technologie, références, clins d’œil ettrouvailles agrémentent la visite.Thomas-Maurin, conservateur <strong>du</strong> muséeCourbet. Dans la forme, nous avons pris leparti d’un parcours à la fois chronologiqueet biographique. Ce choix demeure à notresens le meilleur moyen de faire découvrirl’artiste et son œuvre à un large public. »L’itinéraire passe ainsi des années deformation à celles des premières commandes,<strong>du</strong> milieu ornanais à la bohèmeparisienne, de l’affirmation d’une œuvreréaliste à l’exil en Suisse après les événementsde la Commune…« Courbet avait des liens si forts avec sesracines qu’une immersion dans son paysnatal permet de mieux comprendre etsa vie tumultueuse et son œuvre foisonnante», conclut Claude Jeannerot enguise d’invitation à la promenade.• La galerie de 1848 : R comme rouge etcomme révolution. En attendant de pouvoirentrer dans la boîte noire, on peuts’installer confortablement pour lire deslettres et des citations de Courbet, écouterdes chansons de son contemporain PierreDupont, interprétées par Jeanne de Lartigue,mezzo soprano, et le trio Conrad-Graf(CD en vente sur place).• À l’école <strong>du</strong> regard : répartis dans le musée,ces écrans vidéo fournissent des clés delecture sur quelques œuvres significatives :Le prisonnier <strong>du</strong> Dey d’Alger, Portrait dejeune fille, Renard pris au piège, et Autoportraità Sainte-Pélagie.• Sur les pas de Courbet : des reportages,caméra à l’épaule, invitent à emboîter lepas de l’enfant <strong>du</strong> pays parmi les paysagesqu’il a aimés et immortalisés.• Entrevues : en général, les salles d’expositiondes musées sont protégées de la lumièrenaturelle… alors qu’il est si tentantde guetter les extérieurs ! Ici, fini les frustrations,le visiteur peut entrouvrir les storespour se rassasier des beautés <strong>du</strong> paysage.Claude Jeannerot et Christine Edeikins.• Monuments historiques : un soin pointilleuxa été apporté à la restauration deséléments classés. Quelques pièces de mobiliercontribuent à restituer l’intimité dela vie familiale des Courbet.• La Boîte noire : suspen<strong>du</strong>e au-dessus <strong>du</strong>hall d’accueil, saillante au-dessus de la rue,elle signale une double rupture, architecturaleet historique. À l’intérieur, une boucle audiovisuelleprésente les grands tableaux desannées 1849-1850 dans lesquels Courbet affirmeson parti pris réaliste : Une après-dînéeà <strong>Ornans</strong>, Les casseurs de pierre, Les paysans deFlagey revenant de foire, et Un enterrement à<strong>Ornans</strong> repro<strong>du</strong>it grandeur nature.juillet août 2011vu <strong>du</strong> doubs15


dossierDe Juliette Courbetà Robert Fernier,jusqu’à aujourd’huiSi un voile d’incertitudes entoure le lieu de naissancede Courbet, il est certain qu’il a passé plusieursannées de son enfance dans la maison Hébert.Robert Fernier, par son ami Alfred Giess.© Pierre Guenat. Collection privée.Dès la disparition de Gustave Courbeten 1877, l’idée d’un musée a germé.En 1903, Juliette, sa sœur la plus proche,donne trois œuvres majeures à lamunicipalité d’<strong>Ornans</strong> : le Château deChillon, l’Autoportrait à Sainte-Pélagie etle Pêcheur de chavots. Décédée en 1915,elle ne sera pas parvenue à concrétiserson projet de création d’un musée dansl’atelier <strong>du</strong> peintre.93 ans plus tard, un musée à <strong>Ornans</strong>Mais le mouvement est créé : en 1938, uneforte mobilisation donne naissance à l’associationdes Amis de Courbet. Son président,le peintre Robert Fernier, crée un petitmusée dans la mairie d’<strong>Ornans</strong> en 1947.Alors que la maison Hébert est à vendreen 1969, il lance une souscription nationaleet parvient à ses fins. En septembre1971, le musée Courbet est inauguré parJacques Duhamel, ministre de la Culture.En 1976, les Amis de Courbet cèdent le muséeet ses collections au <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong><strong>Doubs</strong> pour qu’il en assure le financementet la gestion. Robert Fernier en demeure leconservateur jusqu’à son décès en 1977. Sonfils Jean-Jacques lui succède jusqu’en 2008.L’histoire se poursuit avec l’achat, par leDépartement, de l’hôtel de Champereuxen 1994, et de la maison Borel en 2003,qui, avec la maison Hébert composent aujourd’huiun musée homogène.Une salle restitue les étapes de cette belleaventure et présente des œuvres de celuiqui en a écrit des pages décisives : RobertFernier.Institut Courbet, 6 rue de la Froidière,25290 <strong>Ornans</strong>. Tél. 03 81 62 04 98Internet : institutcourbet@wanadoo.frINFO PLUS18 mois de chantier : une équipe mobiliséeCi-dessous, de gauche à droite : Henri-Michel Bouton, directeur adjoint au patrimoine, au <strong>Conseil</strong>général, Christine Eidekins, architecte auteur <strong>du</strong> projet (Ateliers 2/3/4), Francis Barrès, architected’exécution, Pierre Genzi, dirigeant de l’entreprise Genzi, et Justin Pourchet, con<strong>du</strong>cteurd’opération à la SEDD (Société d’équipement<strong>du</strong> département <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>) qui assiste le<strong>Conseil</strong> général sur le chantier.Une quinzaine d’entreprises ont collaboréau chantier sous la con<strong>du</strong>ite de Genzi. Lamuséographie est signée Art Concept, lascénographie Bruno Tainturier (Guliver design),la pro<strong>du</strong>ction audiovisuelle Clémentine. Avecla collaboration de Bertrand Paulet, paysagiste.Détente et souvenirsArroyos Rinot accueille les visiteurs à lalibrairie-boutique où sont rassemblésquantité d’ouvrages et d’objets. Pourprolonger ce moment de détente, Lydie etDavid Blanchard, qui tiennent la Table deGustave à <strong>Ornans</strong>, proposent des douceurs etdes boissons à la cafétéria.Les chiffres clés<strong>du</strong> musée CourbetBudget9,2 M€ TTC pris en charge par le <strong>Conseil</strong>général <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>, financés par uneparticipation de l’État de 1,6 M€,et <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> régional de 2 M€.Visiteurs40 000 par an (c’est un objectif)contre 20 000 auparavant.Espace2000 m 2 (500 m 2 auparavant), soit800 m 2 d’exposition permanente(16 salles) et 300 m 2 d’expositiontemporaire (6 salles).Frédérique Thomas-Maurin, conservateur<strong>du</strong> musée Courbet, et Julie Delmas, son adjointe,lors de l’installation des œuvres, en mai dernier.16 vu <strong>du</strong> doubs juillet août 2011


dossierLa ferme Courbet, à Flagey,au rythme des quatre saisonsDepuis sa restauration et son ouverture au public en 2009, la fermefamiliale des Courbet vit au rythme des conférences, concerts, spectacles,toujours gratuits, qui se succèdent, chaque week-end.Après avoir permis de découvrir untalent en plein épanouissement,celui de Myriam Drisard, la ferme Courbetrend un hommage à un artiste amide Robert Fernier : Alfred Giess (1901-1973). Alsacien d’origine, Franc-Comtoisd’adoption, celui-ci avait un atelier à Parisaprès avoir fréquenté l’École nationale desBeaux-arts. Grand prix de Rome en 1929,membre de l’Académie des Beaux-artsen 1955, c’est un artiste « à la rechercheéternelle de l’harmonie, d’un besoin deperfection, associés à l’insatisfactionfatale, à l’acharnement au travail ». Dansune œuvre empreinte « de sensualité et denostalgie poétique », il vénère « la femmeLa leçon de piano, d'Alfred Giess (collection privée).et la nature », ce qui serait d’ailleurs unpoint commun aux artistes accueillisdans cette grande maison dans le sillagede Courbet et de sa sœur Juliette.Modèle et atelier, Alfred Giess,jusqu’au 3 octobre.À la découverte d’instruments anciensCôté musique, le point d’orgue de l’étéaura lieu <strong>du</strong> 30 août au 4 septembre avecl’accueil en résidence <strong>du</strong> trio Conrad-Grafdéjà venu interpréter Schubert en marsdernier. Élisabeth Wybou au violon, NicolasDeletaille au violoncelle et AlainRoudier, au pianoforte, inaugurent cetteformule qui permet au public de les rencontreret de goûter chaque jour, à 18h,à une parenthèse musicale de grandequalité. « Pour nous, c’est une occasionidéale de travailler ensemble, dans debonnes conditions, au calme, en vue d’unprojet discographique, confie Alain Roudier.Nous interpréterons des œuvres deHaydn, Schubert et Liszt, et de compositeursmoins connus : Cerk et Walbain. Cesont des partitions dénichées dans desbibliothèques anciennes, elles ne donnentvraiment toute leur ampleur que sur instrumentsanciens. »Alain Roudier et Nicolas Deletaille lors d'un concert à Flagey, en mars.C’est l’autre curiosité de ce rendez-vous : violoncelles que nos facteurs remettentles musiciens jouent sur instruments en état ». Pour le plus grand plaisir desd’époque, XVIII e et XIX e siècles en l’occurrence.Ceux-ci proviennent de l’associa-musiciens et de leurs auditeurs.tion Ad Libitum, installée en Franche-Comté, dont est membre Alain Roudier. Résidence d’artistes, <strong>du</strong> 30 août au 4 septembre.« Nous comptons pas moins de 90 pièces Concerts à 18h. Tél. 03 81 86 22 88rares : pianos, clavecins, harpes, violons, Internet : www.musee-courbet.frINFO PLUSHôtes bienvenus chez CourbetLa chambre de Gustave.La ferme Courbet dispose de trois chambresd’hôtes de haut de gamme (quatre épis)dont une accessible aux personnes àmobilité ré<strong>du</strong>ite. Professionnel, l’accueiln’en est pas moins familial. Les visiteursdécouvrent une maison où vibrent encoreles souvenirs <strong>du</strong> peintre. Au rez-de-chausséede la ferme, le café de Juliette (en hommageà la sœur préférée de Gustave) est devenuun lieu privilégié d’échanges, de lectureet de dégustation de pro<strong>du</strong>its locaux. Lejardin mêle plantes aromatiques, potagères,florales, médicinales, et participe <strong>du</strong> charmeincomparable de ces lieux.18 vu <strong>du</strong> doubs juillet août 2011


dossierAlain Bulle, au premier plan, et Jean-Louis Rotty.Courbet revisitéAlain Bulle au pinceau et Jean-LouisRotty à l’écriture revisitent en dix tableaux,et parfois en musique, des œuvresde Courbet. Ils les relient et les réinterprètenttout en retraçant le cycle de la vie depuis…l’origine <strong>du</strong> monde. Alain Bulle : « J’aidécouvert tardivement Gustave Courbet.J’ai été frappé par sa délicatesse, la subtilitéde l’homme, sa sensibilité d’artiste. Jesuis également très touché par le fait qu’ilait été obligé de s’opposer à l’académisme,qu’il ait été l’un des premiers à organiserses expositions. Cette façon de mettre ainsiun peu tout en l’air est intéressante. » Jean-Louis Rotty complète : « Nous nous sommesposé la question de comment reprendreCourbet, son lien avec les éléments, lessaisons, la Loue, en gardant son espritdans nos créations. Nous essayons d’avoirune dynamique particulière dans chaqueœuvre. L’ambiance sonore et la scénographieque nous apportons y participent, lestextes donnent un rythme. Tout est lié. »Espace Courbé(t) 2.0,jusqu’au 15 août, à l’Hôtel <strong>du</strong> Département,7 avenue de la Gare-d’Eau à Besançon.Courbet aujourd’huiLes musées de Dole et de Saint-Claudes’associent à l’ouverture <strong>du</strong> nouveaumusée d’<strong>Ornans</strong> en conviant des artistescontemporains marqués par l’œuvre et lapersonnalité de Courbet. En effet, nombreuxsont ceux qui, aujourd’hui encore,le citent, s’en inspirent, et revendiquentsa filiation. Son inventivité en lutte contrel’académisme, et son indépendance d’espriten prise avec les mutations socialesde son époque demeurent un manifestevivant. Les deux expositions composentun itinéraire parmi les thématiqueschères à Courbet : l’autoportrait et leportrait, la nature et la nature morte, lenu… Pour une balade en compagnie dePaul Rebeyrolle, Gérard Collin-Thiébaut,Philippe Cognée, Stéphane Balkenhol,Yan Pei-Ming, Éric Poitevin, entre autresartistes qui donnent leur vision de la réalitéaujourd’hui.Courbet contemporain,au musée des Beaux-arts de Dolejusqu’au 18 septembre,au musée de l’Abbaye, à Saint-Claude,<strong>du</strong> 8 juillet au 2 octobre.L’Origine <strong>du</strong> monde de Courbetinterprétée par Stephan Balkenhol.Courbet en analyseContact :Historiens de l’art, psychiatres, psychanalysteset neuroscientifiques vont tenterd’interpréter « Les transferts de Courbet » aucours d’un colloque à Besançon, les 8 et 9 septembre.« C’est une grande première à doubletitre », assure son initiateur, le psychiatre etpsychanalyste Yves Sarfaty. « Jamais la vie etl’œuvre de cet artiste n’ont été abordées souscet angle. Jamais, également, un tel dialogueinterdisciplinaire n’a été mené à bien. »La confrontation des connaissances de spécialistesvenus de divers horizons devraitéclairer d’un nouveau jour la personnalitéde Courbet qui prétendait peindre sa vie.Les questions sont nombreuses tant l’artisteétait connu pour ses outrances.Le jeudi en soirée, un spectacle écrit parYves Sarfati, Courbet cynégétique, inviteraà se promener dans l’inconscient de ses tableauxde chasse. Le vendredi à 16h30, despersonnalités réunies en table ronde s’interrogerontsur le sort qui lui fut réservéaprès la Commune et après sa mort : Augrand homme, quelle patrie, quelle reconnaissance? Et la soirée se déroulera en compagniede Nicolas et Alain Roudier (cor dechasse et piano), au Kursaal.8 et 9 septembre, le Kursaal à Besançon.Ouvert à tous. www.doubs.frMusée Courbet,place Robert-Fernier, 25290 <strong>Ornans</strong>.Tél. 03 81 86 22 88.Internet : www.musee-courbet.frOuvert tous les jours sauf le mardi :• de 10h à 18hentre début juillet et fin septembre,• de 10h à 12h et de 14h à 18hde début octobre à fin juin.Plein tarif : 6 €, tarif ré<strong>du</strong>it : 4 €.Gratuit le premier dimanche de chaquemois et lors de journées particulières.20 vu <strong>du</strong> doubs juillet août 2011


Donner Vie à l’Energie photovoltaïqueDonner avec Conscience, Vie à l’Energie Respect, photovoltaïque SérénitéDonner avec Conscience, Vie à l’Energie Respect, photovoltaïqueSérénitéDonner avec Conscience, Vie à l’Energie Témoignage Respect, photovoltaïquede Mr G Sérénitéde MontbéliardotTémoignage de Mr G de Montbéliardotavec Conscience, Respect, Sérénité« Je tiens à souligner votre excellentservice,Témoignage « Je tiens votre à de souligner professionnalismeMr G de votre Montbéliardot excellent ainsique Témoignage service,celui devotretous de Mr professionnalismevos G employés de Montbéliardot courtoisainsiet « quetrès Je celui tiens efficacesde à tous souligner quivosontemployésle souci votre <strong>du</strong>courtois excellent clientsatisfait service, «etJetrèstiensefficaceset votre <strong>du</strong> à travail soulignerqui professionnalisme ont lebien fait. votresouci <strong>du</strong>» excellentclient ainsique satisfaitservice, celui etvotre de <strong>du</strong> tous travailprofessionnalisme vos bien employés fait. » courtois ainsiet que très celui efficaces de tous qui vos ont employés le souci <strong>du</strong> courtois clientsatisfait et très efficaces et <strong>du</strong> travail qui ont bien le fait. souci » <strong>du</strong> clientsatisfait et <strong>du</strong> travail bien fait. »votre spécialiste&naissancebaptêmeEtude, Conception, Installation, EntretienSystèmes PhotovoltaïquesRue Etude, Rue la la Conception, Voigera Les Les Fins Installation, Tél :: 03 81 Entretien43 28 75Systèmes Etude, Conception, Photovoltaïques Installation, EntretienSystèmes PhotovoltaïquesRue de la Voigera Les Fins Tél : 03 81 43 28 75Rue de la Voigera Les Fins Tél : 03 81 43 28 75ZI de Besançon-Thise22 rue <strong>du</strong> rond Buissonwww.ubbijoux.comChaises Napoléon lllLes Nouveautés Fiesta !!!Les Nouveautés Fiesta !!!Housses de chaisesDragéesChapiteauxVente d’accessoires de décoration et de déguisements pour tous vos événements festifs.Vente de pétards et feux d’artifice.Location de matériel de réception, vaisselle, chapiteaux VIP, costumes, etc.Partenaire des meilleurs traiteurs de Franche-Comté.Consultez notre boutique en ligne31, route de Chatillon - Zone commerciale Valentin - 25480 Ecole Valentin > Accès par parking Norma sur la gaucheTél. 03 81 81 25 51 - Fax : 03 84 76 13 48


économieLes beaux papiers de BoussièresLa qualité fait l'objet d'un contrôle scrupuleux.La papeterie Zuber Rieder a retrouvé la forme. Réactive, elle s’estpositionnée sur des marchés de niche : étiquettes de vins et spiritueux,communication des marques de luxe et cosmétiques biologiques, viason papier 100 % écolo. À visiter cet été !Cette usine de papier représente avanttout une aventure humaine. Au bord<strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>, en contrebas de la commune,le hameau Boussières Papeteries désignedeux petits quartiers de maisons d’ouvriers,de part et d’autre de l’entreprise quia conservé sa toiture en shed (en dents descie) et sa haute cheminée de briques. L’undes deux, au lieu-dit Maroc, est doté de jardinspotagers. Il doit son nom aux ouvriersmarocains venus construire l’usine, en 1881.Ils côtoyaient alors les ouvriers alsaciens<strong>du</strong> groupe Zuber Rieder et Compagnie quiavait installé là sa fabrique de papier. Il acompté jusqu’à 600 salariés dans la premièremoitié <strong>du</strong> XX e siècle.Un savoir-faire patiemment acquisMais les données économiques et environnementalesont changé. La papeterieZuber Rieder a dû déposer le bilan en 1995et, sortie <strong>du</strong> groupe alsacien en 2002, apeu à peu remonté la pente. Ses nouveauxdirigeants-actionnaires ont misé sur le savoir-fairedes ouvriers et sur la qualité <strong>du</strong>pro<strong>du</strong>it, et l’entreprise est sortie d’un plande continuation en 2009. « Nous avonsremboursé les dettes, cédé la centralehydraulique et, en tant qu’actionnaires,injecté des fonds », explique Alain Martz,directeur général de l’entreprise. « Nousavons dû réaliser un gros travail de remiseà niveau de l’outil in<strong>du</strong>striel, par petitestouches. Depuis 2009, nous suivons unplan d’investissement sur cinq ans, d’unmillion d’euros par an, en faisant le choixde nous développer selon le triptyque pro<strong>du</strong>it-client-marché.Nos équipements sontflexibles et adaptés à des pro<strong>du</strong>ctions trèsparticulières. Mais le capital est humain,les salariés ont un savoir-faire extraordinaire.» Boostée par ce plan de relance, accompagnéepar le <strong>Conseil</strong> général, la papeterieréembauche petit à petit : 90 salariésaujourd’hui contre 78 en 2004. Son activitéa connu une croissance de 14 % en 2010.Innovation et environnementconjuguésPrésenté à ses clients fin 2009, son papier100 % écologique baptisé Bagasse estconstitué d’une pâte à papier issue <strong>du</strong> rési<strong>du</strong><strong>du</strong> traitement de la canne à sucre (ditbagasse), pro<strong>du</strong>it auquel sont mélangéesdes fibres de chanvre et de lin. « Tous cessous-pro<strong>du</strong>its sont issus exclusivement deAlain Martz, directeur généralde la papeterie Zuber-Rieder.plantes annuelles ne nécessitant ni pesticides,ni irrigation, poursuit le chef d’entreprise.Son in<strong>du</strong>strialisation nécessite 10 %d’énergie en moins que les autres papiers.Pour nous, le développement <strong>du</strong>rable s’inscritdans un programme que nous avonsbaptisé Kyoto. Bagasse en est le premieraspect. »Ce pro<strong>du</strong>it s’affranchissant des arbres nereprésente encore que 5 % des ventes de lapapeterie Zuber Rieder, mais intéresse déjàles cosmétiques bio et les griffes de modeet de luxe qui surfent sur la vague <strong>du</strong> développement<strong>du</strong>rable et souhaitent s’offrirune communication verte. Il allie esthétiqueet technique, les deux mots d’ordrede cette belle entreprise que l’on peut visiter,certains mercredis, via l’office <strong>du</strong> tourismede Besançon (tél. 03 81 80 92 55).juillet août 2011vu <strong>du</strong> doubs23


outesContournement de Besançon :La boucle est presque boucléeAprès 20 années de travaux complexes et coûteux, la voie des Mercureauxs’ouvre enfin à la circulation le 12 juillet. Mais le <strong>Conseil</strong> généralinsiste pour que l’État assure rapidement la jonction entre Beure etPlanoise. Jonction qui donnera toute son efficience au contournementouest de Besançon.Le président Jeannerot avait appuyé, auprèsde l’État, la demande des habitants de Velottepour une protection antibruit renforcée.Halte aux financementscroisés« La coupe est pleine », s’est exaspéré leprésident Jeannerot en octobre 2009 endécouvrant que la fin <strong>du</strong> contournementde Besançon ne figurait pas dans leProgramme national de développement etde modernisation des itinéraires (Plan detravaux des routes nationales), pas plus quedes projets structurants comme la déviationdes Tavins, à Jougne, et celle de Pontarlier, nimême l’aménagement complet de l’accès àla gare TGV d’Auxon depuis Besançon et laHaute-Saône (mise à 2x2 voies de la RN 57entre l’A36 et Devecey).« L’État tient un double langage : d’uncôté, il met en cause des collectivitésqu’il estimerait trop dépensières, et ildéclare vouloir mettre fin au millefeuilleadministratif et aux financements croisésavec les collectivités locales, et d’un autre,il les sollicite pour parvenir à assurer sespropres compétences, comme le montre laréalisation <strong>du</strong> contournement de Besançon.L’État a transféré au Département <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>145 km de routes nationales en 2006 et n’ena conservé à sa charge que 130 km. Dès lors,chacun doit gérer son réseau. C’est pourquoinous avons décidé de nous en tenir auprincipe <strong>du</strong> décroisement voulu par l’État. »À bon entendeur…Il était temps ! Besançon était l’une desrares agglomérations françaises de sataille à être traversée en son centre par uneroute nationale : la RN 57 qui relie le Luxembourgà l’Italie par la Lorraine et la Suisse.Ce n’est presque plus le cas avec l’ouverturede la voie des Mercureaux entre La Vèze, àl’est de la ville, et Beure, au sud.Pour un montant qui atteindra finalement350 millions d’euros, les 15 km devoies de contournement par l’ouest de Besançon,entre la sortie de l’A36 à École-Valentin,au nord, et le Trou au Loup, au suden direction de Pontarlier, visent à extraire<strong>du</strong> centre-ville le trafic de transit tout endesservant des quartiers en expansion.A 36DIJON-LYONVESOULNANCYRN 57Échangeurde la RD 75Voie desMontbouconsMise en serviceseptembre 2003GRAYRD 70DOLERN 73BoulevardsBeureMais il reste encore à concevoir 4 kmentre Beure, Planoise et l’Amitié, et 2 kmentre La Vèze et le Trou au loup. Sans quoides difficultés de circulation subsisteront,comme n’ont cessé de le rappeler lescollectivités locales. Sous leur pression,l’État a relancé récemment les étudessuspen<strong>du</strong>es depuis 2005...Des freins techniques et financiersIt’s a long way to Tipperary*… mais pourBesançon aussi ! Il aura fallu 20 années – voireplus si l’on songe que les premières étudesdatent des années 1970 – pour voir aboutirce chantier colossal régulièrement confrontéà des freins techniques et financiers.Échangeurde ValentinÉchangeurde PlanoiseLONS-LE-SAUNIERLYONRN 83RN 57actuelleBesançoncentre-villeTunnel <strong>du</strong>Bois de PeuBeureRN 83Voie desMercureauxTrouau LoupMorre<strong>Doubs</strong>Tunnelde FontainSchéma <strong>du</strong> contournement routier de Besançon : en gris la voie existante, en bleu la nouvelle voie des Mercureaux,et en rouge les chaînons manquants.BELFORTMONTBÉLIARDRN 83PONTARLIERRN 5724 vu <strong>du</strong> doubs juillet août 2011


Si le rond-point de Planoise-Micropolis estrapidement ouvert, en 1995, la voie desMontboucons – 6 km entre École-Valentinet le quartier de Saint-Ferjeux – n’est miseen service qu’en 2003.Mais c’est la voie des Mercureaux qui posele plus de difficultés tant géographiquesqu’environnementales. La conception indispensablede deux via<strong>du</strong>cs, et de deuxtunnels répondant aux nouvelles normes,contribue à faire monter la facture. Évaluéeà 100 M€ en 2000, celle-ci est réévaluéeà 135 M€ en 2006, pour atteindre finalement160,9 M€ en 2011. Suivant les plansde financement en vigueur à l’époque <strong>du</strong>lancement des travaux, l’État n’assure que29 % <strong>du</strong> financement, bien qu’il s’agissed’une route nationale, le <strong>Conseil</strong> régionalet le <strong>Conseil</strong> général 24 % chacun, et laCommunauté d’agglomération <strong>du</strong> GrandBesançon 23 %.Des chaînons manquantsLa voie des Mercureaux est ouverte maisla question <strong>du</strong> financement des chaînonsmanquants demeure en suspens, sibien que le stress des automobilistes auxheures de pointe risque de ne pas décroîtreavant longtemps. La moitié des 25 000véhicules qui empruntaient jusqu’à présentla côte de Morre va se reporter surle nouveau contournement, avec pour effetde déplacer les points noirs... À Beure,des feux tricolores tenteront de régulerla circulation, au risque de pénaliser lesaxes adjacents. À la hauteur de Micropolis,quatre voies seront aménagées surl’emprise actuelle, entre août et novembre2011. Mais cette solution ne peut être queprovisoire !*C’est un long chemin jusqu’à Tipperary, air demusic-hall bien connu.Souci <strong>du</strong> détail : les poteaux en métal creux soutenant les filets anti-éboulements sont obturés pour éviterd’en faire des pièges mortels pour la faune cavernicole.Travaux de la RD 437Usagers protégés, biodiversité préservéeDes travaux exemplaires ont été menés en juin sur la falaise de la Fauconnière,entre Pontarlier et Oye-et-Pallet, pour assurer la protection desusagers de la RD 437 et préserver les habitats d’espèces menacées : leFaucon pèlerin, le Grand corbeau et le Grand <strong>du</strong>c d’Europe. Un beau défi !« Le site des travaux est sensible à plusd’un titre », fait remarquer VincentFuster, vice-président en charge de laMobilité, des infrastructures, <strong>du</strong> développementéconomique, agricole et touristique.La RD 437 passe en effet au piedd’une impressionnante zone d’éboulementsurmontée de la falaise de la Fauconnière.Tout un dispositif de barrièresgrillagées avait été mis en place en 2000pour retenir les blocs de pierre. Le momentétait venu de le déblayer et de leréparer. Mais des dispositions particulièresdevaient être prises car les travauxse situaient dans le périmètre de l’arrêtépréfectoral de protection de biotope des“Corniches calcaires <strong>du</strong> Département <strong>du</strong><strong>Doubs</strong>”. Arrêté qui vise à garantir l’équilibrebiologique <strong>du</strong> milieu et la surviedes nombreuses espèces protégées.Le développement <strong>du</strong>rable,c’est <strong>du</strong> concretAvec la collaboration de la DREAL (Directionrégionale de l’environnement, del’aménagement et <strong>du</strong> logement), les techniciens<strong>du</strong> Service territorial d’aménagement<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général, à Pontarlier, ontadapté leur intervention. Les travaux ontété menés une fois que les nichées deFaucons pèlerins et de Grands corbeauxse sont bien développées. « Les nuisances<strong>du</strong> chantier auraient pu provoquer unenvol prématuré et risqué des oisillons,ou un abandon de ceux-ci par leurs parents», souligne Jean-Louis Chauvin, chefde service <strong>du</strong> STA de Pontarlier.Cette mission spéciale s’est accompliesans dommage, avec le concours des servicesde la DREAL et <strong>du</strong> Groupe PèlerinJura. C’est une illustration concrète desengagements pris en faveur d’un développement<strong>du</strong>rable.Les Faucons pèlerins et les Grands corbeaux nichent dans lafalaise, juste au-dessus de la zone de travaux.juillet août 2011vu <strong>du</strong> doubs25


zoomLe futur collège Brossolette à Montbéliard sera livré en 2013.Le collège Stendhal, à Besançon, en travaux.Les collèges <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>ne sont pas tous en vacancesRémy Nappey, vice-président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général,lors d'une visite dans un collège.Depuis 2005, le <strong>Conseil</strong> général mène en direction de 40 de ses collègesun programme de restructuration et de construction de grande ampleur,pour un montant global de 495 M€. Il tra<strong>du</strong>it la volonté de garantir à tousles collégiens des conditions d’é<strong>du</strong>cation de qualité, comme le stipulele projet <strong>Doubs</strong> 2017. L’été est l’occasion d’accélérer les transformations.Rapide tournée d’inspection à Montbéliard, Rougemont, Le Russey etBesançon... entre autres.Montbéliard, le deux en un s’amorceLe processus de concertation menédepuis 2004 a mené à la décision deregrouper les collèges Pergaud et Brossoletteafin de construire un nouveau collègedans le quartier de la Petite Hollande.Ce regroupement s’opérera en plusieursphases. Celle de cet été configurera le collègede Brossolette pour l’accueil des collégiensdes deux établissements. Rémy Nappey,vice-président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général encharge de la Citoyenneté, de la Politiqueé<strong>du</strong>cative, sportive et culturelle : « L’adaptationde Brossolette a repris fin juin etdoit se terminer au 25 août. Il s’agit d’ajouterune salle de sciences, une salle de technologie,d’augmenter le nombre de classesen installant des mo<strong>du</strong>les préfabriqués,dont certains dédiés aux classes à horairesaménagés en musique, de concevoir unecuisine pour que tous les repas soientpro<strong>du</strong>its in situ, un préau adapté aux639 élèves atten<strong>du</strong>s, dont 64 en sectiond’enseignement général et professionneladapté. Tout ceci en veillant au bondimensionnement des nouvelles classes,à la gestion des flux d’élèves ainsi qu’aurespect des conditions de sécurité et aurenforcement des moyens en personnel. »En parallèle, le site de Pergaud, qui verra lefutur collège de la Petite Hollande, va commencersa mue. Rémy Nappey : « Sa démolitiondébute le 11 juillet. Elle doit s’acheveren octobre, en laissant le site prêt àconstruire. Nous devrions avoir les résultatsde l’appel d’offres pour sa constructioncet été. » La livraison <strong>du</strong> nouveau collègeest prévue pour la rentrée 2013.Rougemont, premières livraisonsà la rentréeDepuis la pose de la première pierre le 16juin 2010, <strong>du</strong> chemin a été parcouru aucollège Les Villanelles. Après la déconstructionde l’atelier et <strong>du</strong> préau, la créationd’une entrée provisoire, la réalisationd’une cour provisoire et l’installation delocaux eux aussi provisoires l’été dernierpuis la livraison d’un bâtiment en avril, cetété verra cette fois la livraison <strong>du</strong> bâtimentd’enseignement général, des salles multimédiaet d’enseignement artistique, la finde la construction de la demi-pension etde la chaufferie, celle de la restructurationde l’administration et <strong>du</strong> CDI. Le tout suividepuis la rentrée 2010 par les élèves de 4 equi ont effectué un travail transdisciplinairepour découvrir les implications del’architecture et de la construction dans lavie quotidienne à différentes époques. Dequoi saisir avec plus d’acuité les enjeux dela restructuration des Villanelles. Fin destravaux prévue à l’été 2012.Le Russey, + 1 pour l’externatUne première phase des travaux a vuaboutir la construction de la nouvelle demi-pension,<strong>du</strong> nouveau préau, de la caged’ascenseur pour les personnes à mobilitéré<strong>du</strong>ite ainsi que la mise en place <strong>du</strong>raccordement au réseau de chaleur de laCommunauté de communes <strong>du</strong> Plateau<strong>du</strong> Russey. À peine le temps de reprendreson souffle et le collège René-Perrot va suréleverson bâtiment d’un étage pour préserverson architecture tout en augmentantsa capacité d’accueil. Le marathon destravaux continuera en septembre par larestructuration <strong>du</strong> bâtiment (désamiantage,changement des fenêtres, installationde bungalows), l’installation d’unCentre de documentation et d’information(CDI) provisoire. Suivront la rénovationdes logements et le réaménagement26 vu <strong>du</strong> doubs juillet août 2011


Nouvelle demi-pension, nouveau préau, bâtiment surélevé, au collège <strong>du</strong> Russey.par la commune <strong>du</strong> Russey de la dessertedes bus scolaires au cours de l’été 2012.Pour une fin des travaux atten<strong>du</strong>e à larentrée 2012.Besançon, Stendhal en chantierLancés en mai 2010, les travaux de Stendhalont permis d’installer des locaux provisoirespendant que des démolitions avaientlieu dans les combles, aux 2 e et 3 e étages.L’externat a vu ses 2 e et 3 e étages restructurésavec la mise en place de salles d’enseignementgénéral et scientifique, d’artsplastiques, de musique et multimédia.La nouvelle répartition des espacesau collège de Rougemont.En complément, une cage d’ascenseur aété créée et les locaux provisoires qui accueillentle cycle d’insertion professionnellepar alternance installés. Cet été auralieu la démolition intérieure <strong>du</strong> rez-dechaussée,<strong>du</strong> 1er étage, suivie de leur restructurationpar l’aménagement de l’espaceadministration vie scolaire et sociale,<strong>du</strong> CDI, des espaces professeurs, polyvalentet de salles d’enseignement général.La désinstallation des locaux provisoiresdans la cour de la cité scolaire termine leprogramme prévu pour une entrée en serviceau printemps 2012.Mais aussi…À côté de ces opérations de grandeenvergure, l’été permet de mener destravaux de réfection, d’entretien et deremise en état. Rémy Nappey : « Nouspouvons ainsi les traiter en site inoccupé.Surtout ceux concernant les pôlessanitaires et cuisine dont la maintenanceet l’accessibilité doivent être maintenuesen période d’activité. C’est pour cela quela mise en liaison froide de la demipension<strong>du</strong> collège Lumière à Besançon,la réfection des sols de la demi-pensionà <strong>Ornans</strong>, celle des sanitaires dans lacour <strong>du</strong> collège Victor-Hugo, à Besançonont lieu actuellement. Elles doiventimpérativement être terminées avantla rentrée. Idem, pour des raisonsévidentes de sécurité, pour les travauxde façade à Quingey ou la toiture deGuynemer, à Montbéliard. Cela nécessiteune planification rigoureuse pour avoirles professionnels et le matériel adéquatsau moment voulu et tenir les délais.Notre parc de collèges commence à êtrebien rénové. Il nécessite moins de grossesopérations, sauf en cas de sinistre commele violent épisode de grêle sur Montbéliard(avec le remplacement prévu de plaquesen polycarbonate à Bart, Étupes,Sochaux…). Nous suivons avec vigilanceles collèges dont la restructuration n’apas encore débuté. La réglementation,la sécurité et la fonctionnalité restentlà aussi notre priorité et font l’objetd’opérations : création d’un préau àQuingey, aménagement d’un pôle santé,et extensions de bungalows à Frasne pourrépondre à la montée des effectifs…Nous n’oublions personne. »juillet août 2011vu <strong>du</strong> doubs27


La Ville de Pontarlier et la Chambre de Métierset de l’Artisanat <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong> présententOuvert 7J/7 de 8 h à 19 hEntréegratuite10h - 20hVente de pro<strong>du</strong>itsrégionauxDégustationVisite des cavesPetite restaurationLA VRINE (RN57) • 25520 Goux-les-UsiersTél. 03 81 46 65 80 • Fax 03 81 46 67 79E-mails : fromagerie-napiot@wanadoo.fr • lerelais<strong>du</strong>terroir@orange.frPONTARLIER13 - 14 - 15 aoûtbijoux terroir peinture terre cuirmétal éto≠es fleurs verre…Les artisans exposent leur savoir-faireConception Graphique : Franck BAS 03 81 43 17 60120x190 pub:Mise en page 1 15/06/11 14:05 Page 18-12S E P T2 0 1 1E s p a c eP O U R N YPontarlierInvitéd’honneurITALIEAppellation d’Origine ProtégéeTél. 03 81 41 08 09 - www.haute-foire.comLES2 LACSRemoraySt PointLac de Remoray Lac Saint PointMoutheMorezFrasne - SalinsLabergementSte-MariePontarlierBesançonMalbuissonJougne - Vallorbe - LausanneStation Métabief Mt d’Or (1465 m)Route de Frasne25160 LABERGEMENTSAINTE MARIETél. 03 81 69 79 79Fax 03 81 69 79 00Email : les2lacs@wanadoo.frSite : www.les2lacs.frSitué entre 2 lacset une réserve naturelle.Cuisine traditionnelle, régionale,gastronomique.Séminaires, banquets,repas de famille(Capacité 70 personnes).20 chambres tout confort.


tourismeVincent Philippe,champion de moto…et ambassadeur <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>« e premier souci des motards, c’est deL faire dormir leur moto à l’abri et entoute sécurité. Il leur faut aussi de quoisécher leur équipement, en cas de pluie,ainsi que <strong>du</strong> petit outillage pour anticiperles pannes. Nos partenaires de Motards,bienvenue ! s’engagent réellement surune charte », explique Philippe Lebugle,directeur <strong>du</strong> Comité départemental <strong>du</strong>tourisme (CDT).Exclusivité <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>, ce label pour l’accueildes visiteurs sur deux roues a été mis enplace en 2009 mais connaît cette annéeun coup d’accélérateur avec sept centresde vacances et sept gîtes de groupes quis’ajoutent aux 27 hôtels Logis <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>déjà labellisés et l’appui <strong>du</strong> champion del’écurie Suzuki, le Doubien Vincent Philippe.Né à Trépot, le quintuple champion <strong>du</strong>monde d’en<strong>du</strong>rance – qui a aussi remportésept fois le Bol d’Or – vit toujours près deBesançon. Il aime tant son petit coin deparadis que, lorsque le CDT l’a sollicité pourporter les couleurs de son label, il a acceptéillico. « Je me sens tellement bien ici qu’il m’asemblé naturel de participer à la promotion<strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>. J’ai envie de faire partager ceplaisir à d’autres. La vallée de la Loue reste unlieu très prisé des motards, il y a beaucoupde virages. Le <strong>Doubs</strong>, d’une façon générale,est bien vallonné, avec de belles courbes. Àmoto, quand on arrive à Besançon, <strong>du</strong> côtéde la citadelle, c’est vraiment chouette. »Vincent Philippe ne fait pas que prêter sonimage, il participe aussi à l’élaboration detoute la communication de ce label quiemballe les motards, assure-t-on au CDT.Suzuki joue le jeu aussi, qui diffuse l’informationdans ses 220 concessions françaises.Depuis 2003, le CDT propose aussiVincent Philippe porte haut et loinles couleurs <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>.un séjour Rando moto de quatre jours enhôtel Logis, avec road book et itinéraire.« Un pro<strong>du</strong>it clé en main, à prix attractif »,assure Philippe Lebugle. Alors d’accord, onmet le contact, on enlève la béquille…Comité départemental <strong>du</strong> tourisme,tél. 0 381 212 999 www.doubs.travelUn break chez Colette à BesançonPetite révolution pour les Gîtes deFrance : pour répondre à une demandecroissante, notamment étrangère, le réseauvient de lancer les City break : des hébergementstouristiques répondant à un cahierdes charges bien spécifique. À Besançon,le premier de ces gîtes urbains se nommeLa Retraite sentimentale, ancienne fermeattenante au château qu’a occupé untemps Colette, rue des Montboucons.La célèbre femme de lettres passait ici tousses étés à écrire, au début <strong>du</strong> siècle dernier.Cette grande dépendance aménagéeen chambres d’hôtes City Break classéesconfort, est la propriété de Renée et RobertJeanneret. Eux-mêmes clients des Gîtesde France, ils ont voulu recréer ce qu’ilsaiment dans la formule : confort, charme etpetites attentions. Claudine, Gigi, Colette…Les noms des deux chambres et de la suitefamiliale font référence aux romans ou héroïnesde la romancière dont l’âme subsistedans les photos affichées aux murs et dansles bouquins laissés à disposition. Uneautre chambre, Casamène, dispose d’unaccès indépendant. Une piscine, unegrande salle de jeux font de cette Retraiteun lieu où l’on s’attarderait volontiers.La Retraite sentimentale, 39 rue des Montboucons,25000 Besançon.Tél. 09 75 57 60 95 ou 07 86 53 24 71Renée Jeanneret a adopté une formule qu’elle a elle-même testée et approuvée.www.laretraitesentimentale.com30 vu <strong>du</strong> doubs juillet août 2011


histoireUn document indispensablepour les travailleurs étrangers.Au début <strong>du</strong> XX e siècle, les marchands de boisavaient un important besoin de main-d’œuvre.L’immigration en questionentre 1900 et 1950Le <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong> n’a abordé qu’une seule fois la questionde l’immigration… entre 1870 et 1914, rappelle ici l’historien Joseph Pinard.En 1903, le <strong>Conseil</strong> général est saisid’une pétition des marchands de boisdes cantons d’Amancey et d’<strong>Ornans</strong> quimenacent de faire la grève des coupes debois communaux s’ils n’obtiennent pasle droit de recruter des étrangers, notammentdans les parcelles « en grands revers», c’est-à-dire là où l’exploitation esttrès dangereuse.En 1922, le sénateur et conseiller général<strong>du</strong> canton de Mouthe, Maurice Ordinaire,fait l’éloge de l’immigration : « Le procédéle plus sûr pour remédier au dépeuplementde la France, est probablement celuiqui, par bonheur, existe et fonctionneautomatiquement : c’est l’immigrationétrangère. La population française n’a rienà craindre de l’alluvion belge, italienne,espagnole, et même polonaise. »La France livrée« à la racaille d’Europe »Tout change avec la crise des années 1930.Les étrangers ne sont plus accueillis àbras ouverts, ils sont désormais considéréscomme volant le travail des Françaiset comme responsables de l’insécurité.Le quotidien L’Éclair Comtois se déchaîne :« Notre doulce France est livrée… à l’activitépernicieuse de toute la racaille d’Europe…Les crimes, les vols, les assassinatscommis par les étrangers se multiplient. »Au <strong>Conseil</strong> général, l’ambiance estbeaucoup plus sereine. En 1934, l’élu <strong>du</strong>Russey intervient pour protester contreles « errements » des bureaux de placementde main-d’œuvre qui « offrent ànos cultivateurs des manœuvres français,il est vrai, mais inutilisables ».Des Polonaises « folles de nostalgie »On se trouvait en face d’un problème réel :il est facile de dire que les chômeurs devraientêtre embauchés dans les secteursqui souffrent d’un déficit de main-d’œuvre,mais encore faut-il qu’ils aient les qualificationspour assurer les postes vacants.L’élu de Montbéliard demande en 1934 lacréation d’un “office de réé<strong>du</strong>cation” : il entendaitpar là un outil de reconversion pourorienter les demandeurs d’emploi vers lesmétiers qui avaient <strong>du</strong> mal à recruter.Mais, à une époque où l’agricultureoccupait beaucoup de bras, un rapportprésenté à l’Assemblée départementaleen 1939 indiquait que « nos cultivateursont besoin pour la traite et les travauxd’intérieur de la ferme d’une maind’œuvreféminine étrangère ». Il s’agissaitsouvent de Polonaises “bonnes à toutfaire” (400 en 1937). Travaillant souventdans des fermes isolées, rencontrant desdifficultés à cause de la langue, il leur arrivaitde sombrer dans la dépression. Unrapport indique que les malades doiventêtre hospitalisées, « atteintes de folieconsécutive à la nostalgie ».Mais à la veille de la guerre, le <strong>Conseil</strong> généraldéplorant « l’impossibilité de trouverdans nos campagnes la main-d’œuvreagricole nécessaire », demande que « lesformalités d’intro<strong>du</strong>ction de la maind’œuvreétrangère, spécialement agricole,soient simplifiées ».Après 1944, les besoins de la reconstructionentraînent un nouveau recours auxtravailleurs étrangers : trois millions, estimele ministère de la Population, en 1948.Puis viendront les 30 Glorieuses, et, à partirde 1974, les crises successives. C’est uneautre page d’histoire !juillet août 2011vu <strong>du</strong> doubs31


opinionsLe groupe socialiste, Verts et divers gaucheà votre écouteLa politique touristique <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général...Le Département s'emploie à attirer des touristes sur sonterritoire. Il développe également des projets pour seshabitants qui ne peuvent pas partir loin ou longtemps !Fort <strong>du</strong> patrimoine naturel, architectural et culturel dece territoire positionné dans le grand arc alpin et aucœur <strong>du</strong> Massif <strong>du</strong> Jura, le <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>a entrepris de nombreuses actions dans le but de levaloriser et de permettre à tous d’y accéder. Quelquesréalisations emblématiques tra<strong>du</strong>isent cette ambition :- Le Pays de Courbet, pays d’artiste est une destinationnature/culture, mettant en réseau plusieurs sites à<strong>Ornans</strong>, Flagey et Ouhans qui bénéficie maintenantd’une reconnaissance nationale.- La mise en valeur de la Saline royale d’Arc-et-Senans :chaque année, elle offre un décor prestigieux à plusde 700 talents artistiques <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>, attirant un publicfamilial, dans le cadre d’Amateurs en scène.- Les 135 km de Véloroute qui traversent la Vallée <strong>du</strong><strong>Doubs</strong> entre Saint-Vit et Allenjoie, vous accueillent àpied, à roller ou à vélo.… c’est aussi pour les Doubiens !Le <strong>Doubs</strong>, c'est aussi 21 grands sites touristiquessoutenus par le <strong>Conseil</strong> général, comme le Mont Bart, leMusée Peugeot, la base de loisirs de Brognard ou encoreune multitude de sites propices aux activités de pleinenature. À Besançon, un partenariat de développementest engagé autour de l’œuvre de Vauban classée parl’UNESCO. Les Doubiens peuvent donc s’enorgueillird’avoir la possibilité de passer de belles vacances sansquitter le département.Le tourisme, source d’emplois et d’activitésnon-délocalisablesValoriser la destination <strong>Doubs</strong>, c’est renforcer sonattractivité pour accroître sa fréquentation. Celareprésente plus de 6600 emplois non-délocalisables,près de 2000 entreprises et 540 millions d'eurosde retombées économiques. Le tourisme contribueaujourd'hui pour une part importante audéveloppement économique de notre territoire, et doncà l’emploi.Les 22 élus socialistes, Verts et divers gaucheDanièle Nevers, Barbara Romagnan, Martine Voidey, Éric Alauzet,Frédéric Barbier, Jean-Marie Bart, Philippe Beluche, Léon Bessot,Christian Bouday, Jacques Breuil, Paul Coizet, Yves-Michel Dahoui,Claude Dallavalle, Vincent Fuster, Gérard Galliot, Noël Gauthier,Claude Girard, Pierre Hélias, Claude Jeannerot, Rémy Nappey,Gilles Robert, Michel Rondot.Les élus <strong>du</strong> groupe d’opposition départementaleà vos côtésFranc-comtois d’abord…Pour être attractifs et gagner des emplois, nosterritoires ont besoin de se faire connaître etd’afficher leurs spécificités. Il s’agit alors de définir sonappartenance et de labelliser sa marque.Or, un des travers de notre système administratifterritorial actuel est de créer une concurrencepréjudiciable et factice entre des entités aux objectifscommuns.En effet, au fur et à mesure des années, nous sommesarrivés à ce que chaque département possède sa proprestructure et les régions les leurs, multipliant ainsiles frais de fonctionnement sans gain réel. Chaquecollectivité refusant de déléguer sa compétence, depeur de perdre une parcelle de son pouvoir.Ainsi, au titre <strong>du</strong> tourisme, notre Département et laRégion Franche-Comté possèdent chacun leur proprecomité <strong>du</strong> tourisme, sans compter les offices <strong>du</strong>tourisme, implantés un peu partout sur nos territoires.La multiplication des structures, une concurrenceet un gaspillage inutilesPourtant, force est de constater que le <strong>Doubs</strong> a unemoindre notoriété que la Franche-Comté, et quel’appellation « montagne <strong>du</strong> Jura » est plus pertinentepour faire connaître le Haut-<strong>Doubs</strong> au mondeextérieur.C’est pourquoi notre groupe souhaite poursuivrele travail entrepris, par le pilotage, d’une structureunique, <strong>du</strong> tourisme à l’échelon régional.Nous gagnerons ainsi en efficacité et ré<strong>du</strong>ironsnos charges dans un contexte obligatoire dedésendettement, sans pour autant sacrifiernotre ambition de faire <strong>du</strong> tourisme, une filièreincontournable de notre économie.Admettre cela, c’est déjà anticiper une région verte« au goût <strong>du</strong> jour » et soucieuse de préserver sonenvironnement.Les 13 élus de l'opposition départementaleMarie-Noëlle Biguinet, Christine Bouquin, Annick Jacquemet,Serge Cagnon, Frédéric Cartier, Jean-Pierre Gurtner,Jean-François Longeot, Alain Marguet, Marc Pétrement,Jean-Marie Pobelle, Albert Rognon, Patrick Ronot, Jean-Marie Saillard.32 vu <strong>du</strong> doubs juillet août 2011


Musée BaudL ’ a u B e R s O NauTOMaTes eT BOITes À MusIQueVous y verrez et entendrez 58 pièces,pianos, orchestrions, boîtes à musique, automates, etc.Tout un monde qui vibre, souffle et vit.CH 1454 - L’AUBERSON - 10kms de PontarlierTél. 00 41 24 454 24 84 - Fax : 00 41 24 454 41 66www.museebaud.ch - e.mail : musee-baud@bluewin.chOuvert tous les samedis de 14h à 17h.Tous les dimanches et jours fériés de 10h à 12h et de 14h à 18h.Du 1.07 au 30.9, tous les jours de 14h à 17h.Sur demande n’importe quand dès 10 personnes.25470 Goumoistel : 0381442075hotel.taillard@wanadoo.frwww.hoteltaillard.comdécouvrez-nous...Charme et authenticité dans la vallée <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>CHEMIN DE FER TOURISTIQUE PONTARLIER-VALLORBEPROMENADES - REPASArtgraphic Cavin SA> Prochainement,l’arrivée d’une authentiquevoiture-restaurantde l’Orient-Expresswww.coni-fer.orgVISITEZ LE CHATEAU DE GRANDSONFête médiévaleau châteaule 20 août (14 h à 22 h)et le 21 août (10 h à 17 h)Tél. : (00 41) 24 / 445 29 26Fax : 00 41 24 / 445 42 89Contact et Réservations : 25370 LES HOPITAUX-NEUFSTél. : 03 81 49 10 10Le train circule <strong>du</strong> 3 juin au 30 septembre.Se renseigner pour les jours de circulation (départ 15h00).E-mail : chateau@grandson.chwww.chateau-grandson.chTous les joursde 8 h 30 à 18 h non-stop


détenteLe jeu : Sur les pas de CourbetVu <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong> vous propose de résoudreune nouvelle série d’énigmes autour del’œuvre et de la vie de Courbet, tandis ques’ouvre au public le musée d’<strong>Ornans</strong>, le 2juillet 2011, avec une exposition inéditeCourbet-Clésinger, œuvres croisées.Ce musée parachève la réalisation <strong>du</strong> projetPays de Courbet, pays d’artiste qui tisse desliens et des chemins de la source de la Louejusqu’à la ferme familiale de Flagey.Par tirage au sort parmi les bonnesréponses, cinq gagnants recevrontchacun deux entrées gratuites au muséed’<strong>Ornans</strong>.Énigme n°4Gustave Courbet était très attaché à sa ville natale. Il s’y rendait souvent, l’a peinteet lui a même offert, en 1860, une œuvre aujourd’hui exposée au musée Courbetmais également visible devant le premier atelier de l’artiste à <strong>Ornans</strong>. Quelle estcette œuvre ?Adressez votre réponse à : Vu <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>Hôtel <strong>du</strong> Département, 7 avenue de la Gare-d’Eau, 25031 Besançon cedexLa solution de l’énigme 2SaulesC’est la première commande officielle qu’a reçue Courbet, alors âgé de 30 ans, en1847 : un grand Saint-Nicolas pour la petite commune qui domine <strong>Ornans</strong> et la valléede la Loue.Les lauréats de cette énigme recevront chacun deux entrées gratuites au muséeCourbet, à <strong>Ornans</strong> : Jeanine Arnoulet, de Sancey-le-Grand, Danielle Plumez, de Bart,Christian Courbet, d’Avanne, Jean-Claude Perrin, de Chaffois, et Jean-Pierre Lanjouère,de Besançon.Extrait <strong>du</strong> règlement <strong>du</strong> concoursSaint-Nicolas de Courbet.Vous dites Stop à la pub ?Alors dites oui àVu <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong> multimédia !Vous participez à laré<strong>du</strong>ction des déchets à lasource en apposant un autocollantStop pub sur votre boîte aux lettresmais vous souhaitez continuer à lire Vu <strong>du</strong><strong>Doubs</strong> ? Alors, abonnez-vous à sa versionmultimédia. Face à votre ordinateur, feuilletezle magazine à votre guise. Pour cela, ilvous suffit d’envoyer votre adresse mail à larédaction :vu<strong>du</strong>doubs@doubs.frUn message vous avertira de la sortie dechaque numéro.Consultez la version multimédia auxadresses suivantes :http://vu<strong>du</strong>doubs.doubs.frou www.doubs.frArticle 1 : ObjetLe <strong>Conseil</strong> général organise un jeu concours gratuitouvert à tous dans son journal Vu <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>.Sur la base d'un indice, les lecteurs devronttrouver la bonne réponse en lien avec la vie etl'œuvre de Courbet.Article 2 : FonctionnementUne énigme sera publiée dans chacun des numérosde Vu <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong> à partir <strong>du</strong> numéro 187d’avril 2011, à la rubrique Détente. La solutionsera publiée dans Vu <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>, avec deux moisde décalage, ainsi que le nom des gagnants,jusqu’au 31 décembre 2011.Article 3 : ModalitésLes réponses des participants devront parvenirpar courrier, sur papier libre, à Vu <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong>, Hôtel<strong>du</strong> Département, 7 avenue de la Gare-d’Eau,25031 Besançon cedex, avant la fin de chaquemois pour chaque numéro. Les participantsindiqueront leurs coordonnées et leur date denaissance.Cinq lauréats seront désignés par tirage au sortparmi les bonnes réponses chaque fin de mois.Une seule participation sera acceptée par foyer(même nom, même adresse).Vu <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong> - n° 190 - juillet août 2011 • Directeur de la publication : Claude Jeannerot • Codirecteur de la publication :Noël Gauthier • Rédacteur en chef : Patrice David • Rédacteur : Christophe Deplaude • Ont collaboré à ce numéro :Aline Bilinski, Monique Clémens, Hubert Demazure, Nadine Eybert-Baud, Patricia Louis, Véronique Vuillemin-Filippi • Maquette : Communiquez • Réalisation : bigbang.fr • Photogravure : Michel Joly • Photographies : <strong>Conseil</strong>général <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong> (Lionel Georges, Benoît Grosjean, Aurore Galland et Lucas Masson) pages 3, 10, 11, 14, 16, 18, 19, 25,26, 27, 28 - Laurent Cheviet pages 3, 6, 23, 30 - Yves Petit pages 3, 5, 7, 8, 18, 20 - Jack Varlet pages 3, 11, 12, 13, 14, 15, 19- Daniel Nowak page 12 - Droits réservés pages 6, 7, 8, 20, 24, 25, 30, 34 - CDT page 30 - Archives départementalespage 31 • Vu <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong> est une publication mensuelle éditée par le <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong> - 7 avenue de laGare-d’Eau - 25031 Besançon cedex - Tél. 03 81 25 80 42 (direction de la communication) - Fax : 03 81 25 80 41- www.doubs.fr et vu<strong>du</strong>doubs@doubs.fr • ISSN : 0294-0329 • Dépôt légal 9958 • Impression : Roularta Printing• Distribution : La Poste • Régie publicitaire : MCC - Tél. 03 81 55 44 44 • Vu <strong>du</strong> <strong>Doubs</strong> est imprimé à 231 000 exemplairessur papier UPM 70 g mat.34 vu <strong>du</strong> doubs juillet août 2011


Auberge <strong>du</strong> TuyéHôtel★★★ Restaurantpaintballdelenclos.comPAINTBALLPiste 1 : 1 172 mPiste 2 : 512 mOuvert 7 jours /7 le midile soir en week-endHoraire 9h - 19h ou sur réservationLocation de karting2 temps et 4 temps2 pistesSéminaire entrepriseRestaurant 120 places assises25270 SEPTFONTAINE - Tél. : 03 81 49 55 44 - Fax : 03 81 49 53 69circuitdelenclos@worldonline.fr - www.circuitdelenclos.comVous reposerVous détendreVous restaurer- Spécialités régionales,- Cuisine traditionnelle,- Repos et détente dans le cadred’une authentique bâtisse<strong>du</strong> 19 ème entièrement rénovée,- Espace détente avec sauna, hammamet jacuzzi.8, rue Saint Claude « Le Luisans »25390 FOURNETS-LUISANSTél. : 03 81 43 58 70 - Fax. : 03 81 43 67 72Email : contact@auberge<strong>du</strong>tuye.frSite : wwwauberge<strong>du</strong>tuye.comNOUVELLETERRASSE


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