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Brochure Prestige - Breed Nutrition - Royal Canin

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L abradorRetriever<strong>Nutrition</strong> sur mesurepour le Labrador RetrieverLa recherche scientifique <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>innove en <strong>Nutrition</strong> Santé


INTRODUCTIONS o m m a i r eL’histoire du Labrador Retriever… 4Le standard de la race 61 - Points clés à proposdu Labrador Retriever 8Une structure de pelage uniquequi l’isole de l’eau 8Une tendance naturelleà l’embonpoint 10Un corps massifet une ossature forte 12Des capacités visuelles et cognitivesissues d’une sélection attentive 142 - <strong>Nutrition</strong>sur Mesure pourle Labrador Retriever 16Nourrir le poilet protéger la peau 16Maintenir son poids idéal tout en luiprocurant l’énergie nécessaire à sonniveau d’activité 23Protéger les articulations 24Préserver ses capacitésvisuelles et cognitives 25Références 26Glossaire scientifique 28Les innovations-clés de <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>à destination des chiens de race 29© C. Hermeline/DoxicatRepousser les limites de la nutritioncanine pour mieux servir des racesd’exceptionDepuis sa création, il y a plus de trente ans, <strong>Royal</strong><strong>Canin</strong> est fidèle à ses principes: Connaissance etRespect de l’animal. Prenant en compte la vraienature des chiens, <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> a, depuis toujours,abordé l’alimentation des chiens et des chats avec le plus grand Respect de leur animalitéet de leurs vrais besoins nutritionnels. Pour <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>, “L’Animal avant lemaître” est un credo permanent.Ce vrai Respect implique un certain nombre de devoirs dont celui de laConnaissance: connaître l’animal dans ses spécificités morphologiques, physiologiqueset nutritionnelles, lui apporter et lui garantir une alimentation tenant comptede ses véritables besoins.Car de la Connaissance et du Respect de l’animal naît la vraie précision nutritionnelle.Fort de cette fidélité sans faille à ses fondements, <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> a réalisé desavancées majeures en matière de nutrition canine et ceci envers et contre tous:- 1980 : <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> met au point l’AGR, le premier aliment formulé pour répondreaux besoins nutritionnels des chiots de grande race. Pour la première fois au planmondial, le paramètre de la taille est pris en compte dans la formulation d’un aliment.- En 1997, <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> met au point RCCI Size, premier programme alimentaireau monde prenant en compte l’âge, l’activité et surtout le rapport taille/poids desdifférentes races canines.- 2001 : <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> est le premier – et toujours le seul – à proposer un programmenutritionnel spécifique pour chiens de races géantes (poids adulte supérieur à 45 kg).- 2002 : <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> est le premier à lancer un aliment spécifique pour le YorkshireTerrier à travers notamment la prise en compte du fameux “Poil-cheveu” de cetterace et de ses spécificités bucco-dentaires.En 2003, <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> ose – une fois de plus – repousser les limites de la nutritionsanté en proposant le premier aliment dédié au Labrador Retriever.Dix-huit mois d’observations et de recherches nous ont permis de mettre au point laréponse nutritionnelle la plus précise qui soit aux besoins très spécifiques de cetterace si utile et appréciée.Spécificité du poil, comportement alimentaire, puissance et sensibilité articulaire,capacité visuelle et cognitive exceptionnelle, rien de ce que nous avonsappris sur le Labrador Retriever n’eût été possible sans l’expertise et le soutiendes éleveurs, des vétérinaires et la passion de nos nutritionnistes.En hommage à cette race exceptionnelle, nous lui avons dédié uneencyclopédie rédigée sous l’autorité de l’UMES (Unité de Médecinede l’Élevage et du Sport) et de son fondateur le Pr DominiqueGrandjean, avec la précieuse collaboration du Centre deRecherche <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> et de Franck Haymann (Aniwa), expertreconnu de la cynophilie mondiale.Pour chacun d’entre nous, le développement de LabradorRetriever 30* aura marqué, une fois encore, la rencontre de l’expertisenutritionnelle et de la passion. L’aventure n’est pas terminée.En 2007, une nouvelle version du Labrador Retriever 30 vous est proposée,qui tient compte à la fois des avancées nutritionnelles des toutes dernières annéeset des observations des utilisateurs.* L’aliment Labrador Retriever 30contient 30 % de protéines.Pascal JouannetPrésident du DirectoireGroupe <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>© J.-M. Labat - chien issu d’une lignée de travail2 3


L’histoire du Labrador Retriever…Malesbury dans une lettre à un ami explique qu’il appelle ses chiens des « chiens de Labrador ».Il affirme qu’il a gardé la race la plus pure possible, ne voulant pas perdre un chien dont « le poilse débarrasse de l’eau comme s’il s’agissait d’huile » et qui a une « queue de loutre ».Le Labrador Retriever est reconnu comme une race officielle par le Kennel Club (Angleterre) le7 juillet 1903. En France, la race fut introduite dès 1896 et le Retriever Club de France fut fondé en1911.Les premiers Labradors ont été importés aux États-Unis au début du 20 e siècle et l’American KennelClub enregistre le premier Labrador en 1917. Le National Retriever Club (NRC) est né en 1941. En1959, le premier chien à apparaître sur un timbre des États-Unis est un Labrador noir, nommé« King Buck » !OrigineMalgré leur nom, les LabradorsRetrievers ne sont pas originaires decette contrée. En fait, ils viennent de l’îlede Terre-Neuve. Leur nom est peut-êtresimplement dû au fait que le Labrador estgéographiquement tout proche de Terre-Neuve.Labradorde St JohnEn 1497, Cabot explore cette région du globe et constate qu’elle esttotalement inhabitée : ni homme, ni chien. Les pêcheurs britanniques originaires de Bristol qui y faisaientescale ont probablement amené avec eux des chiens qui se sont implantés. En 1662,W. Cormack, un natif de St John a fait un voyage à pied sur Terre-Neuve et parle de petits chiensd’eau noirs, « admirablement dressés au rapport » (Retriever). Leur poil court est un avantage surles chiens type Terre-Neuve car ils ne se retrouvent pas transformés en glaçon quand ils sortent del’eau. Autre avantage, ils sont d’excellents et puissants nageurs mais leur taille leur permet d’accompagnerles marins dans les « dory » (petites barques qui servent à rejoindre la terre à partir desbateaux ancrés). Ces chiens allaient aussi rechercher les poissons remontés des grandes profondeurset qui s’échappaient des filets.Les capacités pour la chasse et la nage de cet animal presque toujours noir, légèrement plus grandqu’un Pointer, à la poitrine large et aux membres fins, celui qu’on appelait alors le « chien de StJohn », alliées à son bon tempérament l’ont rapidement fait remarquer. On attribue à LordMalesbury et au Colonel Hawker l’importation en Angleterre de ces chiens vers 1830. Le fils de Lord© J.-M. Labat/Cogis45


Le Labrador Retriever du bout des pattes…Chien fortement charpenté, au rein court, très actif.Agile, sûr, tenace, ce chien doté d’une finesse de nez remarquable (« le pointer des Retrievers »), qui nage vraimentbien, est le roi des Retrievers. Il sait rapporter sur terre comme à l’eau tous les gibiers. Compagnon très fidèle, ils’adapte partout. Ardent et très docile, il ne demande qu’à faire plaisir.…au bout de la truffeClassification F.C.I.Groupe 8Utilisation: Chiens rapporteurs de gibier, leveurs de gibier, chien d’eau. Chien de chasse.Chien d’utilité, chien d’assistance (guide d’aveugle), dépistage de drogues ou explosifs. Chien de compagnie.TÊTE ET COUCORPS ET MEMBRESQUEUEROBETAILLE ET POIDSTête : large et ronde, crâne large. Stop marqué. Têtebien dessinée, sans joues épaisses (viandeuse).Mâchoires de longueur moyenne, puissantes. Latruffe est large, les narines bien développées.Yeux : de dimension moyenne, exprimant l’intelligenceet le bon caractère. De couleur marron ou noisette.Oreilles : ni grandes, ni lourdes. Elles tombentcontre la tête et sont attachées plutôt en arrière.Mâchoires : les mâchoires et les dents sont fortes etprésentent un articulé en ciseaux parfait, régulier etcomplet, c’est-à-dire que les incisives supérieuresrecouvrent les inférieures dans un contact étroit et sontimplantées bien d’équerre par rapport auxmâchoires.Cou : net, puissant et solide, s’insérant dans lesépaules bien placées.Corps puissant, poitrine large et bien descendue avecdes côtes en plein cintre. La ligne du dessus est horizontale.Le rein est large, court et fort.Membres : musclés, bonne ossature, pieds ronds,compacts.Avant-main : épaules longues et obliques. Lesantérieurs ont une bonne ossature et sont droits ducoude au sol, qu’ils soient vus de face ou de profil.Arrière-main : bien développée. La croupe ne descendpas vers la queue. Grasset bien angulé. Jarretsbien descendus. Les jarrets de vache sont à proscrire.Trait distinctif de la race: très épaisse à la naissance,s’effilant progressivement vers l’extrémité, de longueurmoyenne, dépourvue de frange mais recouvertecomplètement d’un poil court, épais, dense, quidonne une apparence de rondeur décrite sous le nomde “queue de loutre”. Elle peut être portée gaiementmais elle ne doit pas se recourber sur le dos.Poil : court et dense, sans ondulation, ni franges,donne au toucher l’impression d’être passablementrêche. Sous-poil résistant aux intempéries.Robe : entièrement noire, jaune ou marron (foie,chocolat). Le jaune va du crème clair au roux (couleurrenard). Une petite tache blanche est admise sur lepoitrail.En Europe: 56 à 57 cm pour les mâles et54 à 56 cm pour les femellesAux USA: 57 à 62 cm pour les mâles et54 à 59 cm pour les femellesEn Europe, le poids moyen oscille entre 25 et 30 kg.Aux USA, la fourchette va de 25 à 36 kg.© C. Hermeline-Doxicat/<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>© C. Hermeline-Doxicat/<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>67


1POINTS CLÉS À PROPOS D’UNCHIEN ATYPIQUE ET POLYVALENTOrigine des sécrétionsprotectrices de la peau1 - JarresUne structure de pelage uniquequi l’isole de l’eauLa structure du poil du Labrador Retrieverpeut être qualifiée d’uniqueParmi les nombreuses races de l’espèce canine, il existe plusieurs types depoils. Celui du Labrador appartient à la catégorie des poils grossiers, denseset courts. Le duvet épais et fourni lui sert d’isolant. Le Labrador ne craint pasl’eau glacée grâce à cette même structure.Le Labrador produit plus desébum que d’autres races :14 µg/cm 2 contre 3 µg/cm 2 chez le Caniche (Dunstanet coll, 2000).© Vedie/Cogis1 - Glande sudoripare2 - Glande sébacée3 - Céramides (ciment)4 - Muscle2 - Barbes3 - DuvetQuantité d’eau retenueen % du poids métaboliqueQuantité d’eau retenue par le pelagedu Labrador après immersion8,8% 12,5% 15,0% 17,1%LabradorRetrieverGoldenRetrieverBergerAllemandTerreNeuveLorsqu’il fait son travail de Retriever en campagne, le Labrador traverse desbuissons et des fourrés qui sont susceptibles de le blesser. Son pelage épaislui évite bien des écorchures.Protocole:- les chienssont pesés secs- 15 secondesdans un bain tiède- 10 secondespour s’ébrouer- les chienssont pesés mouillésL’eau glisse sur son pelage,comme sur les plumes d’uncanardAprès un bain, le Labrador est moins mouillé qued’autres races (données internes <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>, 2003).© <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>Les sécrétions des glandes sébacées (huileuses) et cellesdes glandes sudoripares (aqueuses) se mélangent etforment une émulsion qui va gainer le poil et recouvrirla surface de la peau.Il faut rappeler que chez le chien, les sécrétions desglandes sudoripares n’ont pas pour fonction la transpiration(thermorégulation). Elles ont des propriétés phéromonaleset antimicrobiennes (Scott et coll, 2001).Le Labrador développe parfoisune hypersensibilité à desallergènes spécifiques commeles acariens ou les pollensOn parle alors d’atopie* (Hillier et Griffin, 2001 ;Sousa et Marsella, 2001).Le sébum est la sécrétion huileuse des glandes sébacées quiimperméabilise le poil. En arrivant à la surface de la peau,le sébum est colonisé par des bactéries productrices de lipasesqui libèrent des acides gras aux propriétés antibactériennes(McEwan Jenkinson, 1989).Pollen et acarien89


© Français/CogisUne tendance naturelleà l’embonpointLa génétiqueVestige probable de ses ancêtres nordiques qui avaient besoin de beaucoupde calories pour plonger dans les eaux glacées de l’Atlantique, l’appétit duLabrador est légendaire. Comparé à d’autres chiens de poids équivalent, leLabrador a une composition corporelle* moins riche en muscles et plus richeen graisses. Plusieurs études épidémiologiques montrent que le Labrador faitpartie des races présentant un risque élevé d’obésité (Edney et Smith, 1986 ;Markwell, 1994).Le niveau d’activitéLa versatilité et le tempérament aimable du Labrador en font un chien qui s’adapte partout. Chiende famille, il attend patiemment le retour des enfants avant d’aller s’ébattre dans le jardin. Lorsqu’ilest guide d’aveugle ou chien d’assistance aux handicapés, sa fonction et surtout son sens du devoirne lui permettent pas toujours de se dépenser autant que son tempérament enthousiaste le nécessite.La sédentarité risque donc d’aggraver ce que sa gourmandise naturelle lui procure facilement :des kilos superflus.Le tempérament% Masse grasse50403020Comparaison de la masse grassede plusieurs chiens de grandes races(<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>, 2003)Labrador RetrieverBerger allemand10BeauceronGolden RetrieverBraque allemand0 Setter anglais10 15 20 25 30 35 40Poids corporel (kg)Comparé à plusieurs races de chiens de grand format,le Labrador Retriever présente la masse grasse la plus importante.Elle est notamment plus élevée que chez le Golden Retriever.La Labrador a souvent tendance à se montrerglouton. Le comportement naturel des canidésles conduit à se montrer voraces lorsque lanourriture est disponible en abondance et leLabrador ne fait pas exception à la règle. Sil’on laisse des chiots Labrador manger àvolonté, on observe que ces chiots, entre 4 et 6mois, présentent un excès de poids de plusieurskg par rapport à des chiots du mêmeâge nourris selon leurs besoins (Kealy et coll,1992).La stérilisationLa stérilisation peut augmenter le risque desurcharge pondérale. Aux États-Unis, plus de70 % des chiens sont aujourd’hui stérilisés. EnEurope, ce chiffre se situe autour de 30 % etprogresse rapidement. Il est par conséquentindispensable de maintenir le niveau d’exerciceet de surveiller l’évolution du poids du chien.© C. Hermeline-Doxicat/<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>1011


© C. HermelineUn corps massif et une ossature forteLe Labrador ne ménage pas ses efforts.Que ce soit à la chasse, au travail ou simplementlors d’une promenade avec sesmaîtres, il fait preuve d’entrain et d’enthousiasme.Aux USA, lors de la fouilledes décombres des attentats du 11 septembre2001, les Labradors se sont montrésinfatigables.En déployant autant d’énergie, leLabrador soumet ses articulations à rudeépreuve. Les lésions des ligaments croisés(bandes de tissus conjonctifs fibreux quiservent à unir le fémur au tibia et quiempêchent le glissement de ces deux osl’un sur l’autre) ne sont d’ailleurs pas rareschez ce sportif.Le Labrador fait partie des races touchées par la dysplasie* dela hanche (prévalence de 12 % selon l’Orthopedic Foundationfor Animals - OFA, 2006), malgré un plan d’éradication mis enplace depuis 1984. C’est chez des chiots Labrador qu’on amontré qu’une prise de poids trop rapide pendant la croissancepouvait favoriser l’apparition de signes de dysplasie de lahanche (Kealy et coll, 2000). Les articulations et les os souffrentde la charge excessive qu'il leur faut supporter, et, s’il s’agit dechiots génétiquement sensibles, la probabilité qu’ils extériorisentles signes cliniques de dysplasie est très nettement augmentée.Lorsqu’une articulation est en mouvement et que les cartilagessont intacts, le coefficient de friction est équivalent à celui de laglace sur la glace. C’est-à-dire que les deux surfaces osseuses“glissent” l’une sur l’autre sans effort. Si le chien a un poids tropimportant, avec le temps et la répétition des microtraumatismesarticulaires, les cartilages articulaires perdent leur élasticité ets’abîment. Cette usure risque de provoquer des lésions d’arthrosedouloureuses lorsque l’animal prendra de l’âge.Cycle de ladégénérescence articulaireProgressionde la maladieLésionsdu cartilageet des autres tissusPoids excessifRépartitionanormaledes chargesBaissede la résistancemécaniqueChondrocyteslésésDiminutiondes protéoglycaneset du collagèneChondroïtine*et glucosamine*L’arthrose fonctionne sur le principe d’un cercle vicieuxqui doit être rompu en contrôlant le poids du chien, endiminuant l’influence des médiateurs de l’inflammationet/ou en augmentant la capacité de régénération ducartilage grâce à des nutriments qui facilitent sonrenouvellement (Hazewinkel et Mott, 2003).Rupture des ligaments croisésDe l’articulation normale à l’articulation arthrosiqueLigament croisé antérieur sainLigament croisé antérieur rompuLes chiens en excès de poids sont surreprésentésparmi les chiens présentant des problèmesorthopédiques, comme la rupture du ligamentcroisé par exemple (Lhoest, 2004). Ce typed’affection est certes une indication majeurepour faire maigrir le chien, mais elle peut égalementcontrecarrer l’amaigrissement en rendantl’exercice impossible. Prévenir l’apparitionde l’embonpoint est donc de loin lameilleure mesure pour la santé du chien.ArticulationnormaleInflammationarticulaireInflammationet arthrose sévère1. Os2. Capsule articulaire3. Membrane synoviale4. Cavité synoviale5. Cartilage6. Épaississement de la capsule et de la membrane synoviale7. Amincissement du cartilage8. Destruction du cartilage9. Ostéophyte10. Débris de cartilageLes lésions cartilagineuses entraînent une synovite(inflammation du contenu de la capsule articulaire)qui induit la libération de médiateurs de l’inflammation.L’articulation devient gonflée et chaude. L’inflammationperturbe la nutrition du cartilage qui se fragilise encoreplus et les lésions d’arthrose s’aggravent.12 13


Des capacités visuelles et cognitivesissues d’une sélection attentiveLe chien a un champ de vision plus large que l’homme : ila une vision périphérique qui lui permet de mieux apprécierson environnement, surtout les objets en mouvement.Il voit aussi le monde « plus vite » : un film lui apparaîtcomme une succession rapide d’images immobiles. Autrecaractéristique : le chien a une meilleure vision crépusculaireque l’homme : son fond d’œil est tapissé de cellulesréfléchissantes qui intensifient les signaux lumineux.Lorsqu’il travaillecomme chien guideou comme chiend’aide auxhandicapés moteurs,le Labrador utilise àfond son excellentemémoire. Quandil parcourt desitinéraires habituels,il sait anticiper lesobstacles pour lesfaire éviter à sonmaître.© CogisLes qualités physiques et psychiques du Labrador, alliées à son odorat etsa vision performants en font un chien de secours très apprécié.Dans sa fonction de Retriever, le Labrador doit voir oùtombe le gibier pour savoir où aller le chercher. Il a doncété sélectionné sur ses très bonnes performances visuelles.Le chien a naturellement un odorat bien supérieur à celuide l’homme, mais le Labrador est cité comme une desraces les plus performantes dans ce domaine. La muqueuseolfactive tapissant ses cavités nasales équivaut à unesurface de 200 cm 2 contre seulement 2-3 cm 2 chez l’homme(Vadurel et Gogny, 1997).© C. Hermeline/CogisPartout dans le monde le Labrador est utilisé comme chien de recherche de drogue ou d’explosif : ilest capable de détecter certaines molécules odorantes à une concentration un million de fois inférieureà la limite de perception pour l’homme.Comparaison du nombre de récepteurs olfactifsentre plusieurs races de chien et l’homme(Vadurel et Gogny, 1997)Labrador Retriever220 millions de cellules réceptricesFox Terrier147 millions de cellules réceptrices© Gauzargues/CogisLe Labrador est réputé pour sa très grandemémoire visuelle: il a la capacité de mémoriserle point de chute de plusieurs oiseaux abattus(Testard, 2003).TeckelBouledogueHomme125 millions de cellules réceptrices100 millions de cellules réceptrices10 millions de cellules réceptrices14 15


2NUTRITIONSUR MESURE POURLE LABRADOR RETRIEVERApport renforcé en vitamine A (vitamine des épithéliums)Elle est indispensable à la peau et au bon fonctionnement des glandes sébacées (celles qui produisentle sébum, l’imperméabilisant naturel du poil). En régulant la production de sébum, la vitamineA permet de lutter contre la séborrhée et joue un rôle clé dans la régénération de la peau (croissanceet prolifération des cellules épidermiques).Nourrir le poil et protéger la peauLa protection cutanée dépend dela bonne synthèse des céramides1 - Glande sudoripare2 - Glande sébacée3 - Céramides (ciment)4 - MuscleLes céramides sont le ciment qui assure la cohésion des cellulesde l’épiderme. La nutrition influence leur production.1 er objectif : fournir lesmatériaux de constructiondu poilAvec 30 % de protéines de haute valeurbiologique et très digestibles, l’alimentLabrador Retriever 30 fournit auchien tous les acides aminés indispensablesà la synthèse de la kératine, c’est-àdirela protéine formant la structure debase des poils. Il lui faut notamment un alimentriche en acides aminés soufrés,comme la cystine et la méthionine.2 e objectif : renforcer lastructure de la peauApport renforcé en zincLe zinc est indispensable à la peau. Il agiten synergie avec l’acide linoléique, le précurseurdes acides gras oméga 6, et contribueà une peau saine, sans squames nicroûtes. Le zinc favorise également la cicatrisation(Scott, 2001).Apports d’acide pantothénique, de niacine, de choline, d’inositol et d’histidineLes vitamines du groupe B (acide pantothénique, niacine, choline et inositol) contribuent à la qualitéde la peau et du pelage. Elles ont un rôle important dans le métabolisme des acides gras.Avec l’histidine, un acide aminé, tous ces nutriments agissent en synergie et renforcent la fonctionbarrière de la peau. Cela permet de limiter les pertes hydriques et d’empêcher la pénétration d’allergèneséventuels (pollens, acariens) (Watson, 2006).3 e objectif : renforcer la brillance et l’éclat du pelageApport renforcé en acides gras insaturésIls sont indispensables à la santé et à labrillance du poil. Une présence renforcéeen acides gras des séries oméga 6 (provenantdes huiles de soja et de bourrache) etoméga 3, issus de l’huile de poisson, nourritla peau de façon optimale (Rees et coll,2001).L’acide linoléique (oméga 6) est indispensablepour la fabrication des céramides, le“ciment” intercellulaire qui joue un rôle primordialdans la fonction de barrière cutanée.Les acides gras oméga 3 à longue chaîne(0,4 % d’EPA et DHA*) limitent les réactionsinflammatoires (Abba et coll, 2005).Huile debourracheMétabolisme desacides gras oméga 6Acide linoléiqueAcide a-linoléniqueAcide arachidoniqueBeauté du poilEnzymesMétabolisme desacides gras oméga 3Acide a-linoléiqueEPAAcide eicosapentaénoïqueDHAAcide docosahexaénoïqueRôle anti-inflammatoireHuile depoisson1617


100806040200Indice glycémique(d’après Wolever et coll, 2003)Maintenir son poids idéaltout en lui procurant l’énergienécessaire à son niveau d’activitéGlucoseRizOrge1 er objectif : maîtriser l’apport énergétiquede la rationLa valeur énergétique mesurée de l’aliment est de 3750 kcal/kg. Avec plusde 30 % des calories d’origine protéique, le chien dispose des nutrimentsnécessaires pour entretenir sa musculature sans accumuler de surplus graisseux.Un régime hyperprotéique favorise en effet la masse maigre (Biereret Bui, 2004), c’est-à-dire les muscles, au détriment de la masse grasse, àcondition de surveiller le rationnement du chien. <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> fournit desindications précises quant aux quantités d’aliment à administrer en fonctiondu poids et du niveau d’activité du chien.Dans les aliments pour chiens contenantLe choix des ingrédients joue un rôle important pour éviter une prise dedes taux d’amidon voisins, la source d’amidonpoids indésirable. Par exemple, des sources d’amidon très vite transforméesen glucose au cours de la digestion, provoquent un pic important deutilisée influence fortement la vitesse d’assimilationdu glucose pendant la digestion.la production d’insuline (hormone secrétée par le pancréas et contribuantà la régulation de la glycémie). Plus le pic est élevé, plus la chute du tauxde glucose dans le sang (hypoglycémie) est rapide, responsable de « fringales » favorisant la prisede poids au cours du temps.Modulation de l’absorption du glucoseGlycémieInsulineGlycémie à jeun0 1 2 3 4 50 1 2 3 4 5Temps (heures)Temps (heures)Sucre rapide: sécrétion importante d’insuline accompagnéed’une forte hausse de la glycémie. Celle-ci redescend ensuitepar effet rebond, entraînant une sensation de faim.Sucre lent: picglycémique modéréPar rapport à d’autres céréales, l’amidon d’orge a laparticularité d’être digéré très progressivement (c’estun sucre lent). On dit que son indice glycémique* estmodéré (22 au lieu de 100 pour le glucose). Il limitedonc les pics d’insuline et est particulièrement indiquélorsqu’il existe un risque éventuel de diabète,comme c’est le cas chez le Labrador (Davison et coll,2005). Notons que ce risque marque une des différencesmétaboliques avec le Golden Retriever, chezqui le diabète est beaucoup plus rare (Hess et coll,2006).2 e objectif : mieux utiliser lesgraissesLa L-carnitine* est indispensable à la mobilisationdes graisses (Hames et Hooper, 2000). Elle permetà la cellule d’utiliser les matières grasses comme carburant,ce qui est très utile lors d’effort physique prolongé.extérieur de la mitochondrieacides grasL-carnitine3 e objectif : ralentir l’ingestion de ce chien “glouton”<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> a mis au point une croquette de taille et de texture adaptées à la morphologie desdents du Labrador. En l’encourageant à croquer, on ralentit l’ingestion et on génère en outre uneaction mécanique de brossage des dents.L’aliment Labrador Retriever 30 contient un taux important de fibres végétales(> 10 % de fibres totales) pour limiter la concentration énergétique.Parmi les sources de fibres utilisées, figure le tégument de graines depsyllium*. Les fibres contenues dans ce tégument, les mucilages,permettent de capter l’eau et de former un gel dans l’estomac.Les graines de psyllium sont traditionnellementutilisées pour leurs vertus « coupe-faim ». Elles donnentla sensation au chien d’avoir assez mangé.PsylliumLa L-carnitine : un transporteurd’acides gras intra-cellulaireénergieLa L-carnitine permet le transport des acides gras à longue chaînedans la mitochondrie*, où ils sont oxydés pour produire de l’énergie.Pour favoriser la satiété,la forme des croquettesLabrador Retriever 30est étudiée pour obtenirune faible densité: pourun même poids d’alimentdistribué, le volumeest plus importantqu’avec un aliment standard.18 19


Préserver ses capacités visuelleset cognitivesAvec l'âge, l'organisme du chien est victime du stress oxydatif, conséquence d’un déséquilibre entreles radicaux libres et ses défenses antioxydantes.Les radicaux libres accélèrent le développement de nombreuses maladies de type dégénératif : cataractemais aussi arthrose, cancers, diabète, maladies cardio-vasculaires, etc. Un apport renforcé enantioxydants permet de freiner la dégradation cellulaire.1 er objectif : nourrir le cristallin et la rétineLa lutéine* est un pigment présent dans le cristallin et la rétine de l’œil, appartenant à la familledes caroténoïdes. D’origine végétale, la lutéine provient de pétales de roses d’Inde (Tagetes erecta).C’est un puissant antioxydant qui permet de stabiliser la membrane cellulaire. Elle protège les lipidesde la membrane contre les attaques des radicaux libres et lutte contre leur péroxydation.2 e objectif : maintenir les fonctionscognitivesAvec une espérance de vie moyenne supérieure à 12 ans,le Labrador vieillissant peut présenter des troubles du comportement.Le complexe synergique antioxydant aide aumaintien des fonctions cognitives et contribue à prévenir lasénilité.Le complexe antioxydant présent dans LabradorRetriever 30 est un atout important pour la préventiondes troubles cognitifs (Heaton et coll, 2002) s’il est distribuétout au long de la vie du chien. Il est composé de : vitamineE, vitamine C, taurine*, extrait de rose d'inde (richeen lutéine) et extraits de thé vert et de raisins (source depolyphénols).La supplémentation en lutéine est d’autant plus efficace pourpréserver une bonne vision si elle est maintenue pendantune longue période et de préférence durant toute la viede l’animal (Jacques, 1999).© C. Hermeline/CogisLa lutéine absorbe les rayons ultra-violets et joue le rôle d’un filtre protecteurpour les cellules de la rétine. Son incorporation dans l’alimentLabrador Retriever 30 permet au chien de bénéficier très tôt deson pouvoir protecteur.Coupe d’œilUn apport alimentaire renforcé en lutéine permet d'augmenter la densitédes pigments de la rétine. La lutéine protège spécifiquement lescellules en bâtonnets, jouant un rôle important pour la vision crépusculaire.Présente en quantité importantedans le cristallin et la rétine, lalutéine protège ces structurescontre les lésions d’oxydation(Taylor et Hobbs, 2001).Chez l’homme, le risque de cataracte* est inversement proportionnel autaux sérique et à la quantité de lutéine ingérée (Moeller et coll, 2000;Taylor et coll, 2002).© C. Hermeline/CogisLes chiens guides sont les yeux de leur maître et il estessentiel pour eux d’avoir une acuité visuelle de toutpremier ordre.1 - Rétine2 - Nerf optique3 - Cornée4 - Cristallin5 - Liquide vitré6 - Iris22 23


Vitamine EElle ralentit le vieillissement cellulaire en bloquant les radicaux libres. Elle protège les membranescellulaires, lutte contre les effets néfastes du stress et améliore les défenses immunitaires.Vitamine CElle agit en synergie avec la vitamine E en lui permettant de se régénérer.Taurine*La taurine est un acide aminé, constituant majeur des cellules immunitaires et musculaires. Elle estindispensable au bon fonctionnement du cœur, en particulier chez les chiens de grande taille quiprésentent parfois des cardiomyopathies.Polyphénols de raisin et de thé vertLes polyphénols forment une famille d’antioxydants majeurs qui exercent leur activité à l’intérieurmême des cellules. Leur effet protecteur s’applique aux membranes et à l’ADN cellulaires, ce qui leurpermet de prévenir certaines mutations responsables d’affections tumorales.Sites d’action des antioxydantsPolyphénolsVitamine CVitamine ELutéineTaurine1. Intérieur du noyau (ADN)2. Membrane de la mitochondrie3. Lysosomes4. Membrane cellulaire5. Membrane du réticulum endoplasmique granuleux6. Membrane de l’appareil de Golgi7. Membrane du noyauIl faut une tonnede pépins de raisin pourobtenir 1 kg de polyphénols.Les composés polyphénoliquesconstituent 30 % de la matièresèche du thé vert.© C. Hermeline/RC24 25


RéférencesNourrir le poil et protéger la peauProtéger les articulations1. Abba C, Mussa PP, Vercelli A, et al. – Essential fatty acids supplementationin different-stage atopic dogs fed on a controlled diet. JAnim Physiol Anim Nutr (Berl) 2005; 89: 203-207.2. Dunstan RW, Herdt TH, Olivier B, et al. – Age and breed-related differencesin canine skin surface lipids and pH. In: Advances inVeterinary Dermatology 2000; Thoday KL, Foil CS & Bond R eds,Blackwell publishing; 4: 37-423. Hillier A, Griffin CE - The ACVD task force on canine atopic dermatitis(I): incidence and prevalence. Vet Immunol Immunopathol2001; 8: 147-151.4. McEwan Jenkinson D - Sweat and sebaceous glands and their functionin domestic animals. In: Advances in Veterinary Dermatology,1, 1989: 229-251.5. 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Glossaire scientifiqueAntioxydant : substance protégeant les structures lipidiques de l’organisme contre l’action destructrice des radicaux libres.Les innovations-clés de <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>à destination des chiens de raceArthrose : maladie dégénérative des articulations.Atopie : prédisposition héréditaire à développer des manifestations d’hypersensibilité vis-à-vis d’antigènes présents dansl’environnement.Cataracte : opacification du cristallin.Chondroïtine : extrait naturel de cartilage. Son administration ralentit la production d’enzymesà l’origine de l’usure des cartilages.Composition corporelle : proportion de masse maigre et de masse grasse d’un individu.Depuis 1980, date du lancement de l’AGR, premieraliment spécifique pour les chiots de granderace, <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> n’a cessé d’innover, enmettant à la disposition des éleveurs et des propriétairesde chiens, des produits toujours mieuxadaptés à l’âge, à la taille et au mode de vie deschiens.En 2002, l’offre <strong>Breed</strong> de <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> a démarréavec le lancement du premier aliment surmesurepour le Yorkshire terrier : Yorkshire 28qui prend en compte toutes les spécificités decette race. Depuis, la gamme <strong>Breed</strong> Health<strong>Nutrition</strong> s’est étoffée et propose aujourd’hui 23aliments spécifiques pour 15 races différentes :Dysplasie : affection caractérisée par un développement anormal de l’articulation, qui a pour conséquenceune usure accélérée des cartilages articulaires suivie de l’apparition d’arthrose.EPA-DHA : acides gras insaturés à longue chaîne de la famille des oméga 3 qui diminuent la réponse inflammatoire.Ils sont utilisés pour traiter les maladies inflammatoires chroniques.Glucosamine : élément de base de la structure du cartilage. Encourage la régénération des cartilages en stimulantla synthèse de ses composants.Index glycémique : barème utilisé en nutrition pour exprimer le taux de sucre dans le sang après le repas afin d’aider les patientsdiabétiques à équilibrer leur régime alimentaire.L-carnitine : molécule qui permet le transport des acides gras à longue chaîne vers l’intérieur des mitochondries.Lutéine : antioxydant naturel, abondant dans les fruits et légumes jaunes à orangés, qui agit en synergie avec d’autresantioxydants pour lutter contre le stress oxydatif.Mitochondrie : éléments du cytoplasme cellulaire responsables de la production d’énergie.Psyllium (Plantago ovata) : plante annuelle, courante sur les terrains sablonneux du bassin méditerranéen, traditionnellement utilisée enphytothérapie pour traiter les troubles digestifs.Radicaux libres : molécules instables responsables des phénomènes d’oxydation cellulaire.Taurine : dérivé d’acide aminé qui reste sous forme libre. Indispensable au fonctionnement cardiaque, composant de larétine, elle possède également un pouvoir antioxydant.© C. Hermeline/RCNouveau programme BREED HEALTHNUTRITION : la <strong>Nutrition</strong> Sur Mesuregrâce à des aliments aux performancesadaptées aux différentes racesde chiens.• Berger allemand• Boxer• Bulldog anglais• Caniche• Cavalier King Charles• Chihuahua• Cocker spaniel (anglais et américain)• Dogue allemand• Golden Retriever• Labrador Retriever• Rottweiler• Schnauzer nain• Shih Tzu• Teckel• Yorkshire terrier<strong>Brochure</strong> éditée par Aniwa S.A.S.pour le compte de <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>Publication: DirectionCommunication Groupe <strong>Royal</strong><strong>Canin</strong>/Aimargues; FranceRédacteur/superviseur:Pascale Pibot (Responsabledes Éditions scientifiques)Contact publishing:Marie-Laure Rémy-NérisRéalisation: Diffomédia ParisImprimé en UE© <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> 10/2007Direction artistique: Élise LangellierConcept graphique: Guy Rolland© Illustrations: Diffomédia/Élise Langellier, Mickaël MasureCoordination éditoriale:Valérie de LevalPhoto couverture: J.-M. Labat2829


UN PROGRAMME NUTRITIONNEL POUR CHAQUE ÉTAPE DE LA VIE DU LABRADORjusqu’à15 mois PHASE CROISSANCEPHASES ADULTE ET MATUREà partirde 15moisLABRADORRETRIEVER 33JUNIORPour toute la périodede sevrage. Peut êtreprolongé jusqu’à 5 moisen cas de forte sensibilitédigestive.Vit.C & E2 moisL’aliment adapté auxbesoins spécifiquesde la croissance duchiot LabradorRetrieverFin de croissance(15 mois)LABRADORRETRIEVER 30Programme nutritionnel Sur Mesure exclusivementformulé pour le Labrador Retriever, favorisant laprise en compte de son pelage spécifique, le contrôlede son poids, la protection de ses articulations etle maintien dans le temps de ses capacités visuelleset cognitives.3 semainesUn complexe exclusif et brevetéd'antioxydants (lutéine, taurine,vitamines E et C) associé à desmannan-oligosaccharides, aide le chiotde grande race à construire etrenforcer ses défenses immunitaires.Prévient l’excès de poids grâce à une formuleet une forme de croquette spécifiques.Assure une excellente tolérance digestivegrâce à l'incorporation de prébiotiques et de psyllium.Renforce les défenses naturelles du chiot.Aide à maintenir le poidsidéal du Labrador encombinant un taux deprotéines élevé, un faibleapport en matières grasses,et de la L-Carnitine pourstimuler l’utilisation desacides gras.Aide à renforcer les articulations pour mieuxsoutenir son ossature forte.Révèle la beauté de son pelage imperméableet renforce le rôle “barrière” de la peau.Renforce les défenses antioxydantes de l’œil.En complément et/ou remplacementdu lait maternelNaissance© C. Hermeline/Doxicat/RCParticipe à la croissance harmonieuseet au bon développement del’ossature forte du chiot Labradoret l’aide à protéger très tôtses articulations.30 31© C. Hermeline/RCUne croquette exclusivedont la forme et la formule(orge, psyllium) favorisent la satiété.


CONNAISSANCE ET RESPECTService Consommateurs France650, avenue de la Petite CamargueBP 4 - 30470 Aimargues - FranceTél. 33 (0)4 66 73 03 00N° vert : 0 800 41 51 61Internet : www.royalcanin.frService ConsommateursBelgique<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> Belux S.AChaussée de la Hulpe 1871170 BRUXELLESTél. 02/425 22 28E-mail : consum@royalcanin.beInternet : www.royalcanin.beService Consommateurs Suisse<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> (Schweiz) AGBahnstrasse 102CH-8105 RegensdorfTél. 0041 844 805 605Telefax : 0041 43 343 77 61E-mail : nutrition@royal-canin.chInternet : www.royal-canin.chService ConsommateursCanada<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> Canada Company44 Victoria street, suite 1500Toronto, ON, M5C 1Y2Tél. 1-800-527-2673Fax : 416-364-8822Internet : www.royalcanin.caconsumeraffairscanada@royalcanin.caRetrouvez l‘ensemble des <strong>Brochure</strong>s <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> dédiées aux races canines et félines sur :www.royalcanin.com

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