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Brochure Prestige - Breed Nutrition - Royal Canin

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C aniche<strong>Nutrition</strong>sur mesurepour leCanicheLa recherrecherche scientifique <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>innove en <strong>Nutrition</strong>-Santé


S o m m a i r ePoints clés à propos du CanicheRéponsesnutritionnelles spécifiquesUn poil à croissance continue :fin et frisé, proche de celui du chiotEntretenir ce pelage particulier,protéger la peauUne intelligence hors du communalliée à une longévité recordPréserverla fonction cognitiveFréquence croissantede la cataracte avec l’âgeRenforcer les défensesantioxydantes de l’œilUne exposition reconnueaux affections bucco-dentairesUne croquette sur mesureretardant l’apparition du tartreAltération progressivedes cartilages avec l’âgeProtégerles cartilages articulairesUn programme nutritionnel pourchaque étape de la vie du CanicheL’histoiredu Caniche…Les standards de la raceRéférencesGlossaire scientifiqueHistorique de quelquesinnovations-clés de <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>456101214161718202224262830323435C’est pour moi un grand bonheur et un grand plaisir que d’écrire la préface de cettebrochure consacrée au Caniche et à son aliment sur-mesure – POODLE 30.Le Caniche est en effet l’une des rares races dont la France – après d’âpres débatscynophiles – se voit finalement vue accorder la paternité en 1936. <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>,marque créée en France il a plus de trente ans, ne peut donc qu’éprouver de lafierté à faire l’éloge de cette race qui fait partie du patrimoine cynophile français.La passion est probablement ce qui caractérise le mieux <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> dont la deviseclame haut et fort « Connaissance et Respect » et c’est bien cette passion qui nousanime qui nous a conduit à nous pencher sur le Caniche, chien fascinant pour toutcynophile.Doté d’une intelligence hors du commun, le Caniche est un chien merveilleusementpolyvalent : tour à tour chien de chasse, chien truffier, chien d’agrément, chien decirque, il est aussi un auxiliaire exceptionnel de l’homme pouvant même dans certainscas, prévenir du déclenchement d’une crise d’épilepsie ou détecter certaines maladies.Ceux qui connaissent le mieux le Caniche ont attiré l’attention des nutritionnistes de<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> sur certaines de ses spécificités biologiques telles que la structure de sonpoil à croissance continue, sa longévité record, sa sensibilité aux affections dentaires…Pour mieux répondre à leurs attentes, la R&D de <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> a mis au point cetaliment exceptionnel favorisant notamment la santé de la peau et la beauté dupoil, l’hygiène bucco-dentaire ou encore la protection dans le temps du capitalarticulaire…Une nouvelle fois, c’est grâce à l’irremplaçable expertise des éleveurs et des plusgrands spécialistes mondiaux de la race que <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> a pu mettre au point cetaliment exceptionnel.2INTRODUCTION


Rien dans notre approche n’est le fruit d’un marketing dévoyé. Notre démarche nutritionnellese veut sincère, authentique et s’appuie sur des recherches publiées dans lesrevues scientifiques les plus réputées et les plus rigoureuses.Dès 1980, puis en 1997, et à nouveau en 2000, <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> a fait franchir à la<strong>Nutrition</strong> <strong>Canin</strong>e trois pas décisifs en démontrant la diversité morphologique etsurtout biologique des races de chiens, et en apportant des réponses nutritionnellestrès précises et scientifiques, aidant ces chiens à vivre mieux et plus longtemps.Cette démarche nous a imposé aux yeux du monde vétérinaire et des professionnelsde l’élevage en Europe comme ailleurs dans le Monde, comme l’étalon de l’authenticitéscientifique.Si de nouveaux produits <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> voient le jour, la philosophie de notre Marquereste fondamentalement la même : Connaissance et Respect.“Connaissance de l’Animal” d’abord, car <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> est une des rares entreprisesà n’avoir quasiment jamais conduit d’études d’opinion sur les propriétaires, sur ses“acheteurs”. Nos vrais consommateurs ce sont les chiens et les chats. Ce sont eux eteux seuls qui sont au cœur de nos études et de nos préoccupations.Respect ensuite ; Respect des Hommes et Femmes bien sûr, salariés, partenaires etclients de l’entreprise, mais Respect tout autant du chien et du chat. Respect de leurvraie nature biologique, de leurs vrais besoins, de leurs vraies spécificités. Car unchien est un chien, ni un humain ni même un enfant. Il est profondément différentdans sa nature et dans ses besoins.Le respect de son animalité est donc le premier de nos devoirs.Alain GuilleminPrésident-Directeur GénéralGroupe <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>3


LE CANICHE…Des spécificités exceptionnelles !1 UN POIL À CROISSANCE CONTINUE : FIN ET FRISÉ,PROCHE DE CELUI DU CHIOT2 UNE INTELLIGENCE HORS DU COMMUN ALLIÉEÀ UNE LONGÉVITÉ RECORD3 UNE FRÉQUENCE CROISSANTE DE LA CATARACTEAVEC L’ÂGE4 UNE EXPOSITION RECONNUE AUX AFFECTIONSBUCCO-DENTAIRES5 UNE ALTÉRATION PROGRESSIVE DES CARTILAGESAVEC L’ÂGE4


POODLE 30 :La réponse nutritionnelle spécifique !1 Entretenir ce pelage particulier,protéger la peau (p. 10)Grâce à : ● L’association équilibrée de sources d’acides gras insaturés oméga 6(dont huile de bourrache) et oméga 3 (huile de poisson).● Un apport en protéines optimal pour permettre le renouvellement rapide des cellules cutanées.● Un complexe d’acide pantothénique, de nicotinamide, d’histidine, d’inositol et de cholinepour renforcer l’efficacité de la barrière cutanée.2 Préserver la fonction cognitive (p. 14)● Grâce à un cocktail synergique antioxydant : vitamines E et C,taurine, polyphénols de raisin et de thé vert.3 Renforcer les pigmentsde l’œil (p. 17)● Grâce à un enrichissement en pigments xantophylles :lutéine et zéaxanthine, les pigments de l’œil.4 Une croquette qui retardel’apparition du tartre (p. 20)● En encourageant le chien à croquer.● En apportant des chélateurs de calcium.● En utilisant les propriétés antiseptiques du zinc et des polyphénols.5 Protéger les cartilages articulaires (p. 24)● Grâce à la présence de glucosamine et de chondroïtine, extraits naturels de cartilage.5


1Unpoil à croissance continue :fin et frisé, proche de celui du chiot1. Un pelage laineux, constitué à 80 % de poilssecondairesInfundibulumIsthmeBulbe pileuxFollicule simpleEx : cheval, rongeurs, ruminants…Follicules pileux vue en coupe verticale(d’après Credille 2000)Follicule composéEx : chien, chatMuscle arrecteurLes follicules pileux duchien sont des folliculescomposés : plusieurspoils sortent d’un mêmefollicule. Les poilsprimaires sont entourésde poils plus fins, lespoils secondaires.Chez le Caniche, les poilssecondaires, les plus finset les plus légers, dominentlargement. Mis bout àbout, l’équivalent d’ungramme de poils secondairesreprésente unedistance de 980 mètres,alors qu’un gramme depoils primaires, plus épais,correspond à 690 mètres“seulement” (<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>,2003).Lorsqu’on compare les poils deCaniches à 10 semaines et à 28semaines, on constate qu’il n’y apas de différence marquée dediamètre. (Credille & coll, 2000).Un Caniche adulte garde doncdes poils proches de ceux d’unchiot, mais son pelage se densifie: le nombre de follicules pileuxaugmente d’environ 50 % entre10 et 28 semaines.Poils de Caniche nain de deuxmois.© L. MercierPoils de Caniche nain adulte.© L. Mercier6


Follicules pileux vus en coupe transversale(d’après Credille 2002)Poils primairesPoils secondairesMuscles arrecteurs du poilAu départ, un chiot ades follicules pileuxsimples d’où sort un seulpoil. Les poilssecondaires émergentvers l’âge de12 semaines.2. Un poil friséLes chiens à poils frisés possèdent des follicules “en tire-bouchon” quidéterminent la forme de la tige pilaire. Le Caniche adulte conserve à peuprès la même courbure de poils que le chiot Caniche (Credille & coll,2002).TailleTaille initialeCroissance d’un poil in vitro(d’après Bernard 2003)Jour 1 Jour 3 Jour 4 Jour 7 Jour 8Temps (jours)Chez l’homme,la courbure du poilest programméegénétiquementdans la partieinférieure du follicule,indépendammentde l’environnementcutané.Association poilsprimaires (épais)et secondaires(fins).© L. Mercier7


3. Une croissance continue des poilsLes trois phases de la pousse du poilPhasede croissance(anagène)Phaseintermédiaire(catagène) :le bulbe pileuxse désorganisepeu à peuPhase de repos(télogène) : le poil n’estplus ancré que parquelques radicelles dekératine avant sa chute.Bulbe pileuxPapille dermiqueLa durée respective des trois phases de croissance du poil est fixée génétiquement. Chez le Caniche,c’est la phase anagène qui domine : cela signifie que les poils du Caniche se rapprochent descheveux humains (Credille, 2000). Ils nécessitent d’être coupés régulièrement, comme c’est le caschez le Yorkshire ou le Bichon maltais. Tout au long de l’année, la croissance des poils est de 10 à14 mm par mois (<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>, 2003).4. Un pelage tondu régulièrementLa peau du Caniche contient peu de lipides cutanés (< 5µg/cm 2 ), soit 5 fois moins qu’un Labradorou un Siberian Husky (Dunstan & coll, 2000). De ce fait, le pelage est peu hydrofuge et retient l’eaulorsque le chien est mouillé. La tonte est donc importante pour ne pas alourdir le chien inutilementlorsqu’il va à l’eau.70 % des éleveurs tondent leurs chiens au moins une fois par mois en période d’exposition, et 37 %au moins une fois tous les 15 jours (enquête <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>).8


Plusieurs styles de tonte ont été créés mais c’est la tonte en Lionou tonte 1960 qui demeure la référence pour les concours.Le fait de tondre le poil accélère le renouvellement des cellulesépidermiques. Il passe de 22 à 15 jours en moyenne (Baker &coll, 1974).Le pH cutané du Caniche nain est acide, en moyenne 5,9 (<strong>Royal</strong><strong>Canin</strong>, 2003, Dunstan & coll, 2000). C’est sans doute une desraisons pour lesquelles le Caniche ne figure pas parmi les racesprésentant fréquemment des pyodermites bactériennes.Le Caniche a un pH cutané acide(comparé ici à celui du BergerAllemand)Unités8,6pH5,9Caniche nainBerger AllemandSource : <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>, 2003Exemples de tontes pratiquées chez le CanicheTonte “à l’Anglaise”ou tonte lionTonte continentaleTonte “Puppy”Tonte “moderne” :poil coupé àune longueuruniforme surtout le corps9


ENTRETENIR CE PELAGEPARTICULIER, PROTÉGER LA PEAU1 er objectif : renforcer la beauté naturelle du pelageLes acides gras sont une source d’énergie pour la peau et sont indispensables pour obtenir un poilbrillant. L’huile de bourrache, très utilisée en cosmétologie, figure parmi les sources d’acides grasoméga 6, en particulier pour l’acide gamma linolénique ou GLA (Quoc & coll, 1996).L’huile de poisson apporte des acides gras oméga 3 à longue chaîne (EPA/DHA), qui jouent unrôle anti-inflammatoire très intéressant pour lutter contre les irritations cutanées (Mooney & coll,1998 ; Vaughn & coll,1994).2 e objectif : fournir les protéines indispensables àla croissance du pelageDisqueTerminaison aminéeStructure d’une molécule de kératine(d’après Credille 2003)Hélice alphaCharnièresTerminaison carboneLe mot kératine vient du grec“keratos” qui signifie corne.Il existe plusieurs types de kératinequi partagent toutes la mêmestructure hélicoïdale de base.À l’intérieur de la molécule,des charnières leur permettentd’être flexibles et de s’associerentre elles pour former desfilaments résistants.Le poil du Caniche croît en permanence. Il faut par conséquent lui fournir les protéines indispensablesà la synthèse de la kératine, principale protéine constitutive du poil. Une carence entraîneraitdes poils cassants.Un haut niveau de protéines (30 %) et un apport élevé en acides aminés soufrés (méthionine et cystine)permettent de garantir un niveau d’apport suffisant. La cystine est en effet le plus importantdes acides aminés dans le poil d’un Caniche : elle représente 14 % du total (<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>, 2003).10


3 e objectif : renforcer l’efficacité de la barrièrecutanéeUn complexe de 5 nutriments (4 vitamines et 1 acide aminé), identifiés parmi 27 commeles plus efficaces dans le métabolisme cutané, favorise la synthèse des céramides (lipides cutanésessentiels pour l’intégrité de la couche supérieure de l’épiderme) et limite la déshydratation cutanée(Watson & coll, 2003).Mise en évidence de l’action positive de certains nutriments sur l’efficacitéde la barrière cutanée in vivo(d’après Watson 2003)Perteshydriquestranscutanées(ml/m 2 /24 h)DépartTémoins(n = 16)semaines semaines semaines semainesChiens recevant l’aliment enrichi(n = 16)Dès 9 semaines de traitement,les pertes hydriques cutanéessont significativement réduites chezles chiens recevant un alimentenrichi en nicotinamide, acidepantothénique, histidine, cholineet inositol par rapport aux chienstémoins. (*P


2Uneintelligencehors du commun alliéeà une longévité recordSi on mesure l’intelligence canine à la capacitéd’adaptation à toutes sortes de situations, leCaniche mérite à coup sûr ce qualificatif.L’homme a largement utilisé sa rapidité decompréhension alliée à son vif désir decontenter son maître. On retrouve le Canichepartout : il a commencé comme chien dechasse, on le connaît chien de cirque, maissait-on qu’il est également un excellent chientruffier, qu’il peut aussi assister des personneshandicapées, apprendre à prévenir dudéclenchement imminent d’une crise d’épilepsieou détecter certaines maladies ?© Lanceau/CogisLorsqu’il est très proche de l’homme, un chien peutapprendre à détecter les signes avant-coureursd’une crise d’épilepsie. Il peut alors intervenir enaboyant pour alerter l’entourage, ou en apprenantà appuyer sur un bouton d’alerte prévu à cet effet(Pfeiff, 2001).Des maladies telles que le cancer entraînent des dégénérescences cellulaires importantes et l’apparitionde sous-produits d’oxydation dans la circulation sanguine, puis dans l’air expiré. Cesmolécules (aldéhydes, alcanes, formaldéhyde…) sont odorantes et peuvent être détectées par lechien dont le flair permet d’identifier certains composés à des concentrations 1000 fois inférieuresau seuil de détection par l’homme (Broffman, 2001).12


Le propriétaire d’un Caniche aura bien sûr à cœur de voir son chien conserver toutes ses qualitésle plus longtemps possible. Les signes de vieillissement apparaissent d’ailleurs assez tardivementchez lui : pas avant vers 10-11 ans contre 5-6 ans chez les races molossoïdes (Pageat, 2002).Le Caniche (nain et toy surtout) figure parmi les chiens dont l’espérance de vie est la plus élevée :12 ans selon une étude danoise récente (Proschowsky & coll, 2003), 14 à 15 ans pour d’autresauteurs (Michell, 1999).Espérance de vie moyenne parmi plusieurs races de petits chiens(d’après Proschowsky & coll, 2003)AnsPetits chiensde compagnie*Teckel standardpoil durTeckel standardpoil courtCanichestoutes tailles* Lhassa Apso, Shih Tzu, Pékinois et CarlinLe dernier tiers de la vie d’un Caniche est une période sensible, où tout doit être fait pour aider àconserver intacte la fonction cognitive, dans l’intérêt du chien et de son maître. Sinon on risque devoir se détériorer la joie de vivre proverbiale du Caniche : les troubles du comportement liés à descrises d’anxiété ne sont pas rares lorsque l’âge du chien avance.13


PRÉSERVER LA FONCTIONCOGNITIVELes cellules sont en permanence agressées par les radicaux libres, molécules très réactives qui initientdes réactions d'oxydation en chaîne. Ces radicaux libres se forment naturellement et constammentdans l'organisme, mais leur production s'intensifie lors de l'accélération du vieillissement alorsque les mécanismes de défense de l’organisme deviennent de moins en moins efficaces.Le chien perçoit son environnement grâce à safonction cognitive qui elle-même dépend deson degré d’acuité sensorielle. Plus le chienvieillit, plus il est important de renforcer sesdéfenses pour lutter contre le stress oxydatif etses conséquences : vieillissement, risque accrude maladies métaboliques… La concentrationsanguine en molécules antioxydantes (vitaminesE et C, taurine…) dépend beaucoup duniveau des apports alimentaires quotidiens.Influence de la concentrationde l’aliment en vitamine E surla concentration plasmatique(essai non publié, Heaton 2002)Vitamine Eplasmatique(microg/ml)Protection de l’ADN cellulaire parl’administration d’antioxydants dansl’alimentation chez le chien(Heaton & coll, 2002)Lésions de l’ADN(unités arbitraires)GROUPES :Groupe témoin(n=20)Groupe supplémenté en vitamineset minéraux antioxydants (n=20)Teneuralimentaire entocophérol(UI/400 kcal)Lorsque les niveaux sanguins sont élevés, on met en évidence un effetprotecteur des antioxydants vis-à-vis de la dégénérescence cellulaire :les dommages subis par l’ADN, support du matériel génétiquedes cellules, sont plus limités (Heaton & coll, 2002).Lorsque la teneur en vitamine E de l’alimentaugmente, la concentration plasmatique augmenteégalement. Les défenses antioxydantesde l’organisme sont renforcées.14


Mise en évidence des lésions de l’ADNpar l’épreuve du Comet-Assay(Heaton & coll, 2002)Augmentation de la gravité des lésions de l’ADNPar rapport au groupe témoin (n = 20), on montre une réduction significative des lésions de l’ADNchez les chiens recevant plus d’antioxydants dans leur alimentation (vitamines, minéraux et caroténoïdes)pendant 8 semaines.Un cocktail synergique antioxydant● Vitamine E : elle protège les structures lipidiques membranaires contre l’attaque par les radicauxlibres. De nombreuses études chez l’Homme ont montré l’intérêt de la vitamine E dans laprévention de certaines maladies neurologiques, comme la maladie de Parkinson, l’épilepsie, lamaladie d’Alzheimer, la neuropathie diabétique…● Vitamine C : son activité antioxydante s’exerce dans les fluides extracellulaires et favorise enoutre la régénération de la vitamine E, permettant donc à celle-ci d’agir à nouveau contred’autres radicaux libres. Même si le chien en synthétise lui-même, un apport nutritionnel l’aideà se défendre contre le stress oxydatif.● Polyphénols de raisin et de thé vert : ils exercent leur activité antioxydante à l’intérieurmême des cellules, en protégeant l’ADN du noyau.● Taurine : acide aminé indispensable à la rétine, la taurine est un composant majeur descellules musculaires et des cellules immunitaires, en particulier de celles produisant des anticorps(lymphocytes). Elle participe aussi à la protection antioxydante des cellules.Donner dès la fin de la croissance un régime riche en antioxydants se révèle très intéressant chezun chien comme le Caniche dont l’espérance de vie importante facilite l’apparition de maladiesdégénératives. D’autre part, il semble que la fonction d’apprentissage du chien âgé puisse êtrestimulée par l’addition d’antioxydants (Milgram et coll 2001).15


3Fréquencecroissantede la cataracte avec l’âgeLa cataracte consiste en une opacification du cristallin et se traduit par une opalescence gris-bleutéede l’œil. C’est une affection classique du chien de plus de 10 ans mais le Caniche est particulièrementatteint (Maroille, 2001). Le risque est multiplié par 3 par rapport à la moyenne de lapopulation canine (Veterinary Medical Data Base). Elle est d’ailleurs citée comme principal signedu vieillissement par 70 % des éleveurs (enquête <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>). L’incidence serait plus élevée chezles Caniches noirs et gris par rapport aux autres couleurs (Barnett, 1985).Lorsque la cataracte est bilatérale, la vision est très nettement altérée voire supprimée complètement.Chez le chien âgé, la cataracte est liée à unemodification du métabolisme du cristallin ; lesradicaux libres sont cités comme facteurdéclenchant.La cataracte vient du grec kataraktès (rupture) :le cristallin perd sa transparence.© L. MercierElle peut apparaître secondairement au diabèteou être associée à l’Atrophie RétinienneProgressive (ARP), maladie dont le risque estpresque 10 fois supérieur à la moyenne chezle Caniche nain et toy (Veterinary MedicalData Base). Les premiers signes apparaissentà partir de l’âge de 5 à 6 ans (Bedford,2001). Le dépistage systématique de cetteaffection est couramment pratiqué par les éleveurs.16


RENFORCER LES PIGMENTSDE L’ŒILD’une manière générale, les antioxydants ducocktail synergique déjà inscrit (vitamines E etC, polyphénols, taurine), protégent les cellulescontre l'oxydation accélérée par la lumière. Ilsont donc un effet préventif contre le développementde la cataracte (Valero & coll, 2002,Taylor & coll, 2002).Lutéine et zéaxanthine aident à limiterla dégénérescence du cristallin● Apport renforcé en pigments xanthophylles= lutéine et zéaxanthine :Une attention particulière doit être portée à lalutéine et la zéaxanthine, pigments xanthophyllesappartenant à la classe des caroténoïdes,très présents dans le cristallin et larétine. Leur incorporation dans l’aliment“Poodle 30” permet au chien de bénéficiertrès tôt de leur pouvoir protecteur. Chezl’homme, le risque de cataracte est inversementproportionnel au taux sérique et à laquantité de lutéine ingérée (Fullmer & coll,2001, Moeller & coll, 2000).● Lutéine : un apport alimentaire renforcépermet d'augmenter la densité des pigmentsde la rétine. La lutéine protège spécifiquementles cellules en bâtonnets.La zone de la rétine d’acuité visuellemaximale doit sa couleur jaune auxpigments caroténoïdes (lutéine etzéaxanthine). Ces pigments absorbentles rayons U.V. et jouent le rôled’un filtre protecteur pour lescellules de la rétine.1 - Rétine2 - Nerf optique3 - Cornée4 - Cristallin5 - Liquide vitré● Zéaxanthine : elle agit en synergie avec lalutéine, avec une action protectrice particulière au niveau des cônes de la rétine.17


4Uneexposition reconnueaux affections bucco-dentaires95 % des éleveurs interrogés considèrent le Caniche comme particulièrement sensible aux problèmesdentaires. L’âge moyen d’apparition du tartre est donné vers 3,5 ans, mais dans certainscas le détartrage s’impose beaucoup plus tôt (<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> 2003, Hoffman & coll, 1996).Comment se développe le tartre ?Le tartre se forme par calcification de la plaque dentaire. Quelques heures après détartrage etpolissage des dents, la plaque dentaire se dépose à la surface de l’émail : elle est formée de centainesde millions de bactéries, amalgamées au sein d’une matrice organique constituant un dépôtadhérent à la surface des dents.En moins de deux jours, la plaque fixe des minéraux (phosphates de calcium) contenus dans lasalive : c’est la formation du tartre qui commence. Les premières formations de tartre apparaissentau 15 e jour environ après un détartrage et un dépôt devient visible après 3-4 semaines.Le pH de la salive du chien est de 8,6 environ alors qu'il est normalement compris entre 6,5 à 7 chezl'homme. Ce pH alcalin favorise la précipitation de phosphates de calcium, donc la formation du tartre.Le tartre représente un environnement favorable pour les bactériespathogènes qui trouvent à sa surface des anfractuosités d’oùil est difficile de les déloger. Ces bactéries libèrent des toxines responsables:- de l’inflammation de la gencive : c’est la gingivite,© P. Hennet- de l’attaque des tissus de soutien de la dent (parodonte) : c’estla parodontite. À terme, on aboutit à son déchaussement et à sachute.Gingivite : la gingivite estœdématiée et inflammatoire.18


Parodontite sévère. L’atteinte gingivale dépassela jonction muco-gingivale. La profondeurdes poches augmente et les gencives saignentfacilement. Des débris et du pus sontprisonniers du tartre. Les dents sont trèsmobiles. La mauvaise haleine est extrême.La maladie parodontale se développe plus tôtchez les petits chiens que chez les autres(Harvey & coll, 1994). Elle peut provoquerdes douleurs telles qu’elles découragent lechien de manger.Radiographie de parodontite avancée : destruction del'os alvéolaire (30 à 50 %), associée à la résorptionde la racine de la 4 e prémolaire.Perte des incisives chez un Caniche.© P. Hennet © L. Mercier19


UNE CROQUETTE QUI RETARDEL’APPARITION DU TARTREIl est essentiel de retirer la plaque dentaire avant qu’elle n’ait le temps de s’organiser et de se minéraliser.La prévention idéale repose sur un brossage quotidien des dents du chien avec une brossedouce.● Encourager le Caniche à croquer pour freiner le développement du tartreL’aliment “Poodle 30” a une texture spécialement étudiée pour encourager le chien à croquer etobtenir une abrasion très légère de la surface des dents. Grâce à l’extrusion longitudinale, lacroquette présente un point de rupture retardé qui permet de bénéficier d‘un effet “nettoyant” surune plus grande hauteur de dent.Distance de pénétrationde la dent à l’intérieurde la croquette : comparaisonentre Poodle 30 et Mini Adult(<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>, 2003)mm2,40,6Avec l’aliment Poodle 30, la dent s’enfonce 4 foisplus loin dans la croquette avant rupture de celle-ci.20


Force NForce à appliquer pour obtenir la rupture de la croquette :comparaison entre Poodle 30 et Mini Adult(<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>, 2003)Mini AdultPoodle 30Distance de pénétrationComparée à lacroquette Mini Adult,la croquette« Poodle 30 » est plustendre. En revanche,elle résiste pluslongtemps à la pressionavant de se briser,permettant à la dentde s’enfoncer plusprofondément.Incorporation de substances participant activement à l’hygiène buccale● L’utilisation de chélateurs de calcium salivaire rend ce dernier indisponible pour la minéralisationde la plaque dentaire ce qui correspond à la formation du tartre. Il est important dedonner l’aliment pendant une période prolongée pour avoir un effet bénéfique maximum (<strong>Royal</strong><strong>Canin</strong>, 2003).● Le zinc perturbe l’adhésion des bactéries à la surface des dents ainsi que le développement dela plaque (Grove, 2000).● La présence de polyphénols de raisin et de thé vert participe à l’hygiène buccodentaireen ralentissant la croissance de certaines bactéries responsables de la maladie parodontaledu chien (Porphyromonas assacharolytica) (Isogai & coll, 1992).21


5Altérationprogressivedes cartilages avec l’âgeLes douleurs articulairesreprésentent ledeuxième signe classiquedu vieillissement :60 % des éleveurs lementionnent (enquête<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>, 2003).Instabilité entre lesvertèbres C1 et C2(radiographiede profil).Ces douleurs sont duesà un processus arthrosiquequi se développeprogressivement sur lescartilages articulaires. Ce processus peut parfois être accéléré par la présence de certaines affectionsdu squelette, bien identifiées chez le Caniche :- luxation répétée de la rotule : encore fréquente (Bureau, 2002), bien que les éleveurs fassent uneffort important de sélection de reproducteurs indemnes- instabilité des deux premières cervicales : le déplacement de l’atlas et de l’axis peut conduire àune compression de la moelle épinière. Les Caniches représentent près de 20 % des sujets atteints(Dickelé, 2002).© P. Méheust.22


Avec l’âge, les anneauxcartilagineuxde la trachée perdentde leur rigidité : la trachéedevient dépressibleet sensible auxvariations de pressionexercées sur la paroi.Le collapsus trachéalprovoque une touxforte, sèche, quinteuse.Le collapsus de la trachéeaffecte principalementles chiens depetite taille d’âgemoyen à avancé (Hamaide & coll, 1998). Chez le Caniche, le risque est presque 6 fois plus élevéque dans la population canine générale (Veterinary Medical Data Base). Il est possible que ce problèmeait une composante congénitale ou génétique (Dallman, 1988).© P. BarreauCollapsus trachéal(radiographie deprofil).Lorsqu’on compare le cartilage d’une trachée collabée avec celui d’une trachée normale, on constateque la trachée collabée contient moins de glycoprotéines et moins de glycosaminoglycanes telsque le sulfate de chondroïtine (Bergeaud, 2002).23


PROTÉGER LES CARTILAGESARTICULAIRESLe cartilage évolue en permanence : il se renouvelle constamment. Il est constitué de cellules, leschondrocytes, noyées dans une matrice elle-même composée d’eau, de collagène et de macromolécules,les protéoglycanes.Les protéoglycanes sont des molécules formées d’un squelette polypeptidique auquel sont reliéesdes chaînes glucidiques, les glycosaminoglycanes (GAG). Les GAG sont des dérivés sulfatés oupolysulfatés. Cette caractéristique leur permet de s’hydrater ; ils sont à l’origine de la capacité derétention d’eau des protéoglycanes qui assurent élasticité et flexibilité du cartilage. Celui-ci peutamortir les forces de compression parce que les protéoglycanes hautement hydratés reprennent leurforme après avoir été déformés.{ProtéoglycaneComposition de la matrice du cartilageAcide hyaluroniqueProtéine centraleProtéine de liaisonGAGsChondrocyteFibre de collagèneTous les éléments qui composentle cartilage baignent dans un liquide.La structure souple et élastique de lamatrice cartilagineuse vise à absorberles chocs pour protéger l’os sous-jacent.24


Avec l’âge, les protéoglycanes se raréfient, la teneur en eau du cartilage diminue : son rôle d’amortisseurétant moins bien assuré, le risque de lésions augmente.Objectif : protéger le cartilage articulaire parl’incorporation de glucosamine et de chondroïtinePour lutter contre les maladies dégénératives du cartilage, il faut nourrir le cartilage en apportant,via l’alimentation, des extraits de coquilles de crustacés riches en substances pouvant diffuser jusqu’aucartilage et s’intégrer à sa structure. Certaines de ces substances sont en effet connues pourstimuler la synthèse des chondrocytes et des protéoglycanes, et inhiber leur destruction (Mc Namara& coll, 1997).Il s’agit de substances normalement synthétisées par l’organisme pour s’intégrer à la structure desprotéoglycanes, donc pour servir de base à la formation du cartilage.● Glucosamine : molécule de faible poids moléculaire, formée à partir de glucose et de glutamine.Elle est le précurseur d’autres molécules plus complexes de la famille des glycosaminoglycanes(GAG).- Elle est extraite de carapaces de crustacés.- Son rôle : stimuler la synthèse de collagène et de protéoglycanes par les chondrocytes.● Sulfate de chondroïtine : représentant majeur des GAG.- Extrait d’hydrolysats de cartilage.Son rôle est principalement d’inhiber :- l’action des enzymes telles que les collagénases, les hyaluronidases…- la synthèse des médiateurs de l’inflammation.(Handson & coll, 1996 ; Harab & coll, 1989)Glucosamine et chondroïtine sont tout indiquées pour participer à la prévention de tous les problèmesostéo-articulaires liés à une inflammation chronique de l’articulation. La synthèse de glucosaminecomme celle de chondroïtine diminueraient avec l’âge. L’intégration de ces nutriments dansl’aliment Poodle 30 va aider le chien à garder des cartilages fonctionnels (Anderson & coll, 1996).25


UN PROGRAMME NUTRITIONNEL POUR2-10moisPHASE CROISSANCEMINI juniorLa haute nutrition du chiot Caniche*,qui couvre parfaitement ses besoinsde croissance.© HermelineApportsnutritionnels élevéspour couvrir lesbesoins d’unecroissance courteet rapide.Alimenthyperdigestibleassurant l’équilibrede la floreintestinale et untransit digestifrégulier.Taille, forme ettexture descroquettes adaptéesaux dents et auxmâchoires deschiots de petitetaille.Pour la naissance et le sevrage des chiots de petite race1 st Age Milk : en complément ou remplacement du lait de la chienne (de la naissance jusqu’à 5 semaines).Starter Puppy : pour le sevrage optimal des chiots de petites races (de 5 à 8 semaines, période de fragilité liée au“trou immunitaire”). Pour les Caniches Toys, Starter Puppy peut être utilisé jusqu’à la fin de la croissance, vers 7 mois.*Pour les Grands Caniches, il est recommandé d’utiliser plutôt Medium Junior pendant la croissance.26


CHAQUE ÉTAPE DE LA VIE DU CANICHEà partir de10moisPHASES ADULTE ET MATUREPOODLE 30Le premier aliment sur mesureexclusivement formulé pour le Canichequi prend soin du poil et de la peau, aideà préserver la fonction cognitive et la vision,améliore l’hygiènebucco-dentaire etprotège lescartilagesarticulaires.© LanceauProtège la peau et lepoil grâce àl'associationéquilibréed'acides grasessentiels, un apportd'acides aminéssoufrés et uncomplexerenforçant l'effetbarrière au niveaucutané.Maintient la fonctioncognitive grâce à uncomplexesynergiqueantioxydantPréserve lesfacultés visuellesgrâce àl'incorporation delutéine etzéaxanthine27


L’Histoire du Caniche…Les premiers Caniches sont apparus dès le Moyen Âge : ils bénéficiaient déjà d’une toilette distinctive,avec des parties entières rasées. La raison d’une telle toilette provenait de leur utilisationcomme chien d’eau en évitant que leur poil ne s’accroche dans les ronces et branchages lorsqu’ilsévoluaient dans le marais pour rapporter les canards.Une appellation bien française…En français le nom Caniche trouve son origine dans un surnom,“chien à cane” ou “canichon”. En Allemagne, pays quirevendiqua un temps la paternité de la race, il se prénommePudel dérivé du mot “Puddeln” qui signifie barboter dansl’eau. Au Royaume-Uni, notre Caniche est appelé Poodle,un nom qui provient tout simplement de la dénominationallemande “Pudel”.Tous les experts affirment que noussommes en présence d’une desplus anciennes races de chiensde chasse spécialisés dans legibier d’eau. Il semble quele Caniche soit le résultatdu croisement de plusieurschiens d’eau européens :espagnols, portugais, français,allemands, hongrois etrusses.© Yves Lanceau28


C’est vers le XV e siècle que le Caniche quitte peu à peu les marais pour s’installer dans les salons.Afin de répondre à la demande de la bourgeoisie parisienne, les éleveurs se focalisèrent sur lasélection des sujets de plus en plus petits. C’est ainsi qu’apparut le Nain, puis ultérieurement le Toy,qui ne sont que des réductions du Caniche originel dont ils conservent toutes les caractéristiquescomportementales et morphologiques. Ce qui signifie que le Caniche fut l’objet d’une demandesignificative bien avant l’avènement de la cynophilie moderne.Aucune autre race canine n’a suscité autant de passion, notamment au sujet de sa paternité, revendiquéepar plusieurs pays. La reconnaissance de la France comme pays d’origine de la race futlaborieuse mais après de longues discussions, la Fédération Cynologique Internationale accorda àla France en 1936 la paternité du standard de la race.Un vedettariat planétaireD’un pays à l’autre, le nombre de tailles sélectionnées n’est pas le même : au Japon, aux USA, auRoyaume-Uni (…), seules trois tailles sont reconnues : Toy, Miniature et Standard. En France commedans la majorité des pays membres de la FCI, quatre tailles distinctes sont élevées : Standard, Nain,Toy et Grand.Indépendamment de la taille, tout Caniche est réputé pour sa vivacité d’esprit, sa curiosité, sa facilitéd’éducation et ses talents multiples. Aucun amateur ne peut oublier les racines de la race, oùl’on retrouve aussi bien des chiens d’eau, des chiens de guerre, des chiens de berger mais également,des sujets utilisés dans de nombreuses disciplines utilitaires (chiens truffiers, chiens guide,etc.).Le toilettage, qui est une caractéristique fondamentale de la race, nécessite une régularité et uneparfaite connaissance de chaque type de toilette (Continentale, Puppy, etc.). Chaque propriétaireest conscient de la nécessité de toiletter régulièrement son chien, afin que ce dernier soit toujoursen état avec une fourrure respirant la santé.29


Le Caniche du bout des pattes…Le standard du Caniche en vigueur est celui réactualisé et publié par les servicesde la Fédération Cynologique Internationale en 1991. Les deux petites taillesreconnues sur le plan international sont le Toy et le Nain (Miniature).Aspect GénéralChien de type harmonique, médioligne, à fourrure friséecaractéristique, bouclée ou cordée. Aspect d’un animalintelligent, constamment en éveil, actif, harmonieusementétabli en donnant une impression d’élégance et de fierté.TêteDistinguée, rectiligne, proportionnée au corps. Sa longueurdoit être d’un peu plus des 2/5 de la hauteur duchien au garrot. Sans lourdeur et massivité, non plus quesans finesse outrée. La sculpture doit apparaître sous lapeau qui la recouvre.OreillesAssez longues, tombantes le long des joues, attachées surle prolongement d’une ligne partant du dessus de la truffeet passant sous la pointe externe de l’œil ; plates, s’élargissantaprès l’attache et arrondies à l’extrémité, elles sontrecouvertes de poils ondulés et très longs. Le Caniche dontl’oreille n’atteint pas la commissure des lèvres ne pourrapas obtenir le qualificatif “excellent”.YeuxD’expression ardente, situés à la hauteur du stop et légèrementobliques. Le tracé des paupières donne aux yeuxune forme d’amande. Noirs ou bruns très foncés pour lesCaniches noirs, les blancs, les gris et les abricots, les yeuxpeuvent être ambre foncé pour les sujets marrons.CorpsL’apparence générale d’un corps de Caniche est de bonnesproportions, la longueur du corps dépassant généralementla hauteur au garrot. Le garrot est modérément développé.Le dos, d’une ligne harmonieuse, court, ne doit être nivoussé, ni ensellé. La hauteur du sol au garrot est sensiblementla même que celle du sol à la croupe. Les reins sontfermes et musclés, la croupe arrondie mais pas tombante.Le poitrail est celui d’un chien médioligne ; l’extrémité dusternum doit être légèrement saillante et être située assezhaut, ce qui donne un port de tête plus relevé, plus facile,plus noble. La poitrine est descendue à la hauteur ducoude ; la largeur est égale aux 2/3 de la hauteur (de lacolonne vertébrale au sternum). Le périmètre thoracique,pris derrière les épaules, doit être supérieur d’au moins10 cm à la hauteur au garrot.QueueAttachée assez haut, à la hauteur de la ligne du rein. Elledevra être écourtée d’un tiers le plus près du corps, ou à lamoitié de la longueur naturelle chez les Caniches bouclés.Toutefois une queue longue et bien portée n’est pas undéfaut. Elle pourra être conservée dans toute sa longueurchez les Caniches cordés. En action la queue est relevéeobliquement.TailleCaniche Toy(au-dessous de 28 cm selon le standard FCI ; en dessousde 25,4 cm au Canada et aux États-Unis)Le Caniche toy conserve dans son ensemble l’aspect duCaniche nain et les mêmes proportions générales répondantà toutes les exigences du standard. Toute présence denanisme est exclue, seule la crête occipitale peut être moinsaccusée.30


… au bout de la truffeCaniche Nain(au-dessus de 28 cm jusqu’à 35 cm selon le standard FCI ;au-dessus de 28 cm et jusqu’à 38 cm selon le standard duKennel Club anglais et américain)Le Caniche nain doit offrir dans son ensemble l’aspect d’unCaniche moyen réduit, gardant autant que possible lesmêmes proportions et ne présentant aucune apparence denanisme.Caniche Moyen(au-dessus de 35 cm jusqu’à 45 cm selon le standard FCI ;au-dessus de 38 cm selon le standard du Kennel Clubanglais et américain)C’est à partir de lui qu’ont été sélectionnées les variétésNaine et Toy.Grand Caniche ou Caniche “<strong>Royal</strong>”(au-dessus de 45 cm jusqu’à 60 cm avec une tolérance de2 cm selon le standard FCI)Le grand Caniche doit être la reproduction agrandie etdéveloppée du Caniche Moyen dont il garde les mêmescaractéristiques.Le grand Caniche n’est pas reconnu dans de nombreuxpays (Angleterre, USA, Japon…) où le Caniche moyenpeut atteindre une taille équivalente ou supérieure à celledu Grand Caniche en France.RobeCaniche à poil boucléPoil abondant d’une texture fine, laineuse, bien frisée, élastiqueet résistante à la pression de la main. Il doit êtreépais, bien fourni, de longueur uniforme formant desboucles égales et généralement peignées. Le poil dur autoucher donnant une impression de crin est indésirable etsera rétrogradé par rapport à celui de texture réglementaire.Caniche à poil cordépoil abondant, d’une texture fine, laineuse et serrée, formantdes cordelettes bien caractérisées, de longueur égalisée.Elles doivent mesurer au moins 20 cm. Plus ellesseront longues, plus elles sont appréciées. Les cordes dechaque côté de la tête peuvent être retenues par un lien audessusdes oreilles et celles ducorps réparties de chaque côté,pour éviter une toison en désordre.CouleursCaniches à poil bouclé ou cordénoir, blanc, marron, gris et abricot.Le marrondoit être franc, assez foncé, uniformeet chaud. Les graduations dansla teinte marron ne doivent pasatteindre le beige ni ses dérivés plusclairs. La robe ne doit pas non plusatteindre la couleur marron foncéayant une remontée trop nette sur lenoir.Le grisdoit être uniforme. Les graduationsdans la teinte grise ne doiventatteindre ni le noir ni le blanc.L’abricotdoit être d’une teinte uniforme sanstirer sur le beige ou le crème, ni surle rouge (rouge) ou l’auburn, niatteindre le marron ou ses dérivés.Groupe : IX (FCI)Caniche à poil cordé.Caniche à poil bouclé.31


RéférencesEntretenir le pelage, protéger la peau1. Baker BB, Maibach HI et al - Epidermal Cell Renewalin Dogs After Clipping of the Hair. Am J Vet Res1974, 35 (3).2. Bernard B - Hair shape of curly hair, AmericanAcademy of Dermatology 2003, 48(6): 120-126.3. Credille KM - The forest of the skin: a practicalapproach to the hair follicle and its diseases.British Veterinary Dermatology Study Group,Autumn Meeting, October 2000.4. Credille KM - Understanding cornification and theepidermal barrier, Proceedings 19 th AnnualCongress of the ESVD-ECVD, Sept 2003.5. Credille KM, Lupton CJ et al - What happens when adog loses its puppy coat? Functional, developmentaland breed related changes in the caninehair follicle. Advances in Veterinary Dermatology2002, 4; 43-48.6. Dunstan RW, Herdt TH et al - Age and breed relateddifferences in canine skin surface lipids and pH.Advances in Veterinary Dermatology 2000, 4:37-42.7. Mooney MA., Vaughn DN, et al - Evaluation of the effectsof omega 3 fatty acid-containing diet on theinflammation stage of wound healing in dogs.AJVR 1998, 59 (7).8. Quoc KP, Pascaud M et al - Effects of dietary gammalinolenicacid on the tissue phospholipid fattyacid composition and the synthesis of eicosanoidsin rats. Annals of <strong>Nutrition</strong> and Metabolism1996, 40(2): 99-108.9. Watson AL, Baker CD et al - Dietary constituents canimprove canine epidermal barrier function invitro. Waltham International Science Symposium,Oct 2003; Bangkok, Thailand: 11.Préserver la fonction cognitive10. Broffman M - Round-table discussion at the SensoryResearch Institute (Florida State University),February 2001. Contact: Pine Street clinic, 124Pine Street, San Anselmo, CA, 94960.11. Heaton PR, Reed CF et al - Role of dietary antioxidantsto protect against DNA damage in adult dogs.Journal of <strong>Nutrition</strong> 2002, 132(6 suppl 2): 1720-1724.12. Michell AR - Longevity of British breeds of dog andits relationship with sex, size, cardiovascularvariables and diseases, Vet Rec 1999, 145(22):625-9.13. Milgram NW - Age dependent cognitive dysfunctionin canines: dietary intervention. Proc. 3 rdInternational congress on Veterinary Medicine,Vancouver 2001.14. Pageat P - Mise en évidence de l’influence de larace sur l’âge d’apparition de troubles comportementaux: étude rétrospective sur 608 cas,Proceedings CNVSPA-AFVAC, Paris 2002: 149.15. Pfeiff M - There'll Never Be Another Seiko.Reader's Digest, March 2001, 50-57.16. Proschowsky HF, Rugbjerg H et al - Mortality of purebreed and mixed-breed dogs in Denmark.Preventative Veterinary Medicine, Elsevier, 2003.32


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Glossaire scientifiqueAcides gras oméga 3 : acides gras qui possèdent un pouvoir anti-inflammatoire utilisé en dermatologie.Les plus intéressants sont les acides gras à longue chaîne (EPA/DHA), abondants dansles huiles de poisson.Acides gras oméga 6 : acides gras insaturés indispensables au renouvellement des membranes cellulaires ;exemples : acide linoléique (abondant dans les huiles végétales), acide gamma linolénique(issu de l’huile de bourrache).Antioxydant : substance protégeant les cellules de l’organisme contre l’attaque par les radicaux libres.Cataracte : affection conduisant à l’opacification du cristallin et à la cécité partielle ou totale.Céramides : lipides cutanés nécessaires à l’intégrité de la couche supérieure de l’épiderme.Chondroïtine : extrait naturel de cartilage. Son administration ralentit la production d’enzymes à l’originede l’usure des cartilages. (Source : hydrolysat de cartilage de trachée).Glucosamine : élément de base de la structure du cartilage. Encourage la régénération des cartilagesen stimulant la synthèse de ses composants. (Source : extrait de carapaces de crustacés).Collapsus trachéal : variation du diamètre de la trachée sous la pression, due à une perte de rigidité des anneauxcartilagineux.Fonction cognitive : processus par lequel un organisme acquiert la conscience des objets et des événementsdans son environnement.Kératine : principale protéine du poil, riche en acides aminés soufrés (méthionine et cystine).Lutéine et zéaxanthine : pigments de la famille des caroténoïdes, abondants dans la rétine de l’œil.Polyphénols : substances végétales (ex : polyphénols du raisin et du thé vert) possédant de multiplespropriétés : rôle antioxydant exploité dans le domaine de la pathologie cardio-vasculaire chezl'homme, lutte contre les troubles du vieillissement (ex : cataracte), limitation de la formationde la plaque dentaire…Radicaux libres : substances produites naturellement par l’organisme et responsables du vieillissement,via l'oxydation des acides gras insaturés constituant les membranes des cellules.Taurine : la taurine est un acide amino-sulfoné. Contrairement aux autres acides aminés, elle n’est pasassociée à d’autres acides pour former des protéines, mais reste sous forme libre. Elle possèdeégalement un pouvoir antioxydant.Vitamine C : elle permet la régénération de la vitamine E pour prolonger son activité antioxydante.Vitamine E : vitamine antioxydante indispensable à l’organisme pour piéger les radicaux libres et limiterles phénomènes d’oxydation cellulaire.34


Le chien de petite taille et <strong>Royal</strong><strong>Canin</strong> : quelques grandes datesDepuis 15 ans, <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> fait une place particulière aux petits chiens, enproposant des aliments Sur-Mesure pour les chiens de moins de 10 kg à l’âgeadulte.1990Lancement des premiers aliments nutritionnelsRCCI pour chiens vendus en circuits spécialisés.Le PR27 fait son apparition, spécialementétudié pour les chiens de petite taille.1997Lancement de RCCI SIZE, premier programmealimentaire au monde pour chiens tenantcompte de l’âge, de l’activité, et surtout du rapporttaille/poids des différentes races canines.1999Lancement du premier aliment de sevrage,Starter. Les éleveurs de chiens de petitesraces adoptent cet aliment pour l’alimentationdes chiennes gestantes et allaitantes, et lesevrage des chiots.2000Lancement de SIZE NUTRITION, 3 programmesnutritionnels adaptés aux besoins etcaractéristiques physiologiques des chiens depetite, moyenne et grande taille.2002<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> innove en mettant au point un alimentSur-Mesure pour le Yorkshire Terrier :MINI Yorkshire 28 est le premier alimentqui unit la précision nutritionnelle et la passionpour une race en particulier.2004Le lancement de la gamme SizeHealth <strong>Nutrition</strong> propose de nouvellesclés pour les chiens de petitesraces : lancement de deux alimentsSur-Mesure spécifiquement mis aupoint pour le Caniche et le Teckel :- Poodle 30- Dachshund 282005Après avoir travaillé en étroite collaborationavec les Asiatiques pour améliorer sa connaissancedes petits chiens, <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> proposeune nouvelle gamme MINI. La variété de l’offreMINI permet de répondre aux différentesphases de la vie du chien de petite taille, enfonction de son âge, de son environnement, desa race et de ses prédispositions individuelles.<strong>Brochure</strong> éditée par AniwaPublishing pour le compte de<strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>.Auteur : Pascale PibotRéalisation : Diffomédia ParisImprimé en UE.© <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong> 05/2005Direction artistique :Élise Langellier, Guy Rolland© Illustrations :Diffomédia/Élise Langellier,Mickaël Masure, Alizon VielleCoordination éditoriale :Céline Davaze© Photo couverture :Yves Lanceau35


CONNAISSANCE ET RESPECTGroupe <strong>Royal</strong> <strong>Canin</strong>650, avenue de la Petite CamargueBP 4 – 30470 Aimargues - FranceTél. : 33 (0)4 66 73 03 00www.royalcanin.frwww.royalcanin.be

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