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Dyscalculie et modèles développementaux du calcul - Resodys

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<strong>Dys<strong>calcul</strong>ie</strong> <strong>et</strong> modèlesdéveloppementaux <strong>du</strong> <strong>calcul</strong>Michel HabibDéfinitions de la dys<strong>calcul</strong>ie ('mathematicsdisorder, mathematics disability')• The Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, fourthEdition, “Mathematics Disorder” (DSM-IV, Section 315.1)aptitudes arithmétiques– < au niveau escompté compte-tenu de l âge <strong>du</strong> suj<strong>et</strong>, de son intelligence <strong>et</strong>d ’un enseignement approprié à son niveau– Interfèrent de manière significative avec les activités de la vie courante oula réussite scolaire– Ne sont pas la résultante d’un déficit sensoriel• Kosc, 1974 : "trouble structurel des habilités mathématiques dont l'origine estgénétique ou liée à un problème congénital <strong>et</strong> qui se présente sans un troubleplus général des fonctions mentales"• Temple 1992« trouble des compétences numériques <strong>et</strong> des habil<strong>et</strong>ésarithmétiques qui se manifeste chez des enfants d ’intelligence normale qui neprésentent pas de déficits neurologique acquis »Pas seulement <strong>calcul</strong> mais compétences numériques au sens large1


Associations• Association fréquente avec la dyslexie– Badian: :• 3,6% faibles en math,• 2,2% faibles en lecture,• 2,7% difficultés doubles– Lewis <strong>et</strong> al.:• 1,3% faibles en math,• 3,9% faibles en lecture• 2,3% difficultés doubles• Association avec des troubles de l ’attention– Gross-Tsur <strong>et</strong> coll.: 26% des enfants dys<strong>calcul</strong>iques présentent desdifficultés d’attention– Difficultés doubles : notes en maths plus bassesLe développement numériqueComment se développent les compétencesnumériques <strong>et</strong> arithmétiques ?3


Discrimination numérique chez le bébé• Discrimination visuelle de 2 vs. 3 obj<strong>et</strong>s– 4,5 mois (Starkey & Cooper, 80)– Nouveaux-nés d ’une semaine (Antell & Keating, 83)– Ensembles homogènes vs. hétérogènes (Strauss & Curtis, 81)• Discrimination visuelle de grandes collections– 8 vs 16 points mais pas 8 vs 12 (Xu & Spelke)• Discrimination de sons:– 2 vs. 3 syllabes (Bijeljac-Babic <strong>et</strong> al., 91)• Discriminations d’actions:– sauts d ’une poupée (6 mois; Wynn, 96)• Correspondance intermodale :– sons-obj<strong>et</strong>s (6 mois; Starkey <strong>et</strong> al., 83)Appariement visuel/auditif• Bébés 6-8 mois: correspondance numérique entre sons<strong>et</strong> obj<strong>et</strong>s (numérosités 2 <strong>et</strong> 3)4


Notions primitives d’arithmétique• Wynn (1992): bébés de 5 mois– 1+1=2 ou 1– 2-1=1 ou 2– 1+1=2 ou 3• Simon <strong>et</strong> al. (1995):– 1+1 <strong>et</strong> 2-1 avec personnages différents• Koechlin <strong>et</strong> al. (1997):– Obj<strong>et</strong>s en mouvementparadigme de violation des attentes5


Compétences proto-numériques ?Karen WynnEnfants de 11 mois démontrent une sensibilité au typede série (croissant/décroissant), un eff<strong>et</strong> non encoreprésent à 9 mois (ne dépend pas de la densité)6


Question : numérosité ouquantité?Expérience chez des enfants de 5 mois avec desensembles points mouvants (comme des bancs depoissons ou un vol d’oiseaux)HabituationMoitié des enfants habitués à 2 collections de 3 obj<strong>et</strong>s,moitié à 4 collections de 3 obj<strong>et</strong>stestEssais de 2 collections de 4 obj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> essais de 4collections de 2 obj<strong>et</strong>sDonc égalisés pour contours, surface, contraste <strong>et</strong>densitéExemple d’animation (1 cadre = 1/2 sec.)7


Les enfants habitués à deuxgroupes de 3 regardent pluslongtemps les items-tests à 4groupes de 2 (nouveau)Et vice versa pour les enfantshabitués à 4 groupes de 3Etapes <strong>du</strong> développement de l'arithmétique• 0;0• 0;4• 0;11• 2;0• 2;6• 3;0• 3;6• 4;0• 5;0• 5;6• 6;0• 6;6• 7;0• Discrimine sur la base de p<strong>et</strong>ites numérosités (Antell & Keating, 1983)• Peut ajouter <strong>et</strong> soustraire UN (Wynn, 1992)• Discrimine des séquences de numérosités ascendantes <strong>et</strong> descendantes (Brannon, 2002)• Commence à apprendre une séquence de comptage (Fuson, 1992) ; Peut faire lacorrespondance terme-à-terme dans une tâche de partage (Potter & Levy, 1968)• Reconnaît que les mots numériques signifient plus que 1 (Wynn, 1990)• Compte des p<strong>et</strong>its nombres d'obj<strong>et</strong>s (Wynn, 1990)• Peut ajouter <strong>et</strong> soustraire UN avec des obj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> des mots numériques (Starkey & Gelman,1982); peut utiliser le principe cardinal pour établir la numérosité d'un ensemble (Gelman& Gallistel, 1978)• Peut utiliser les doigts pour aider à ajouter (Fuson & Kwon, 1992)• Peut ajouter des p<strong>et</strong>its nombres sans être capable de compter la somme• Comprend la commutativité de l'addition <strong>et</strong> compte à partir de… (Carpenter & Moser,1982); peut compter correctement jusqu'à 40 (Fuson, 1988)• 'Conserve' le nombre (Piag<strong>et</strong>, 1952)• Comprend la complémentarité de l'addition <strong>et</strong> la soustraction (Bryant <strong>et</strong> al., 1999)• Récupère des faits arithmétique en mémoire à long terme8


Notions primitives d’arithmétique• Enfants pré-verbaux(24 mois; Starkey, 92)1+12-1Notions d’ajouts, de r<strong>et</strong>raits, approximatives …Métaphore de l ’accumulateurGelman & GallistelaccumulateurGénérateurinternevanneReprésentation approximative de laquantitéImprécision croissante avec la taille9


La phase d ’acquisition :aide de la syntaxe• Au-delà de 17: structure linguistique régulière– Pour les enfants qui comptent au-delà de 20 (Siegler &Robinson, 1980):• Souvent arrêt à la fin d ’une dizaine (exple: 39)• Erreurs d ’ omission d ’une dizaine: ..28,29, 40,41,42..• Différences entre langues (ex, le chinois)– quinze = un-dix-cinq– vingt-trois = deux-dix-trois=> structure très régulière = avantageNiveau de comptage max (Miller <strong>et</strong> al. 95)1009080706050403020100USAChine3 ans 4 ans 5 ans- pas de ≠ à 3 ans: U- ≠ au-delà: P <strong>et</strong> DU11


Evolution de la chaîne numérique verbale enterme d’élaboration• Niveau chapel<strong>et</strong>– Noms de nombre non indivi<strong>du</strong>alisés• Niveau de la chaîne insécable– Mots indivi<strong>du</strong>alisés, comptage à partir de 1• Niveau de la chaîne sécable– Comptage avec bornes, trouver le nombre qui vientavant ou après• Niveau de la chaîne terminale– Compter à l’endroit ou à rebours, n éléments à partird ’une bornePrincipes de dénombrement• Principe de l’ordre conventionnel– Noms de nombre émis dans un ordre identique <strong>et</strong> conventionnel• Principe de correspondance terme à terme– Une étiqu<strong>et</strong>te verbale pour chaque obj<strong>et</strong>• Principe de cardinalité– Dernier mot = cardinal de l ’ensemble• Principe de non pertinence de l’ordre– Résultat <strong>du</strong> dénombrement indépendant de l’ordre de sélection deséléments comptés• Principe d’abstraction– Collections homogènes ou hétérogènes12


Le comptage pour <strong>calcul</strong>er+≠ stratégies de résolution des <strong>calcul</strong>s par comptage:• Counting all 3 + 2 = 1 2 3 4 5• Counting on 3 + 2 = 4 5• Counting min 3 + 8 = 9 10 11Décomposition 6 + 7 = (6+6) + 1Récupération 3 + 3 = 6Ces étapes se chevauchent !!!Le code verbal• Lexique: piles ordonnées– Unité : un, deux, trois, … neuf– Particuliers: onze, douze, … seize– Dizaines: dix, vingt, … nonante– Multiplicateurs: cent, mille …– Quatorze = 4ième particulier• => erreur de position: pro<strong>du</strong>ire /treize/• => erreur de pile: pro<strong>du</strong>ire /quarante/13


"Numérosité"• Notion abstraite : par opposition à la propriétéd'un obj<strong>et</strong> physique (couleur, forme)• propriété d'un ensemble qui peut avoir n'importequel type de membres : obj<strong>et</strong>s physiques, sons,obj<strong>et</strong>s abstraits (3 vœux, 7 pêchés capitaux…)• Notre maîtrise de la numérosité dépend de lanature des ensembles (plus facile avecl'arrangement des points sur un dé ou un domino,que si arrangement aléatoire) <strong>et</strong> d'autant plusdifficile que les points sont plus nombreuxPropriétés• Pour comprendre le concept de numérosité, un enfant doit:– Comprendre le principe de correspondance terme-àterme– Comprendre qu'un ensemble d'obj<strong>et</strong> a une numérosité,que celle-ci est modifiable par manipulation de c<strong>et</strong>ensemble, qu'un ensemble a une numérosité identique,plus grande, plus p<strong>et</strong>ite qu'un autre– Comprendre que les ensembles ne sont pasnécessairement visibles (ensembles auditifs, tactiles,abstraits, <strong>et</strong>…)– Pouvoir reconnaître les p<strong>et</strong>ites numérosités (jusqu'à 4)sans comptage verbal.14


La numérosité se développe-t-elle àpartir de capacités plus générales?• Piag<strong>et</strong> : notion de "pré-requis" : capacité qui émerge de capacités plusgénérales par fusion <strong>et</strong> généralisation, sous l'eff<strong>et</strong> de manipulationsrépétées de l'environnement– Capacité de raisonnement transitif (si A est plus gros que B <strong>et</strong> B plus grosque C, alors A est plus gros que C) : nécessaire pour placer des obj<strong>et</strong>sdans l'ordre– Capacité de conservation : si on n'enlève ni ne rajoute aucun élément àl'obj<strong>et</strong>, tout mouvement des éléments (comme les étendre sur une plusgrande surface) ne modifie pas la numérosité– Capacité à s'abstraire des caractéristiques de l'obj<strong>et</strong> : couleur, taille, forme: deux numérosités peuvent être identiques, plus grandes ou plus p<strong>et</strong>ites,même pour des obj<strong>et</strong>s différents.• Capacités cognitives d'autre nature seraient nécessaires pour acquérirla numérosité : mémoire de travail, cognition spatiale, habil<strong>et</strong>éslinguistiques. Mais nature <strong>du</strong> lien?Evaluation des capacités numériquesbasiquesCapacitéNumérosité en tant quepropriété d'ensemblesEstimation de numérositéSens de l'ordre desnumérosités (magnitudes)Acquisition d'outilsculturelsEnumeration,conservation,appariementEstimationComparaison de nombresComptageTests15


Dys<strong>calcul</strong>ics may fail on some ofthese basic tests• CW– Degree in psychology;postgra<strong>du</strong>ate qualifications;always very bad at maths atschool; finds shoppingextraordinarily difficult.Takes 4-5 times as long asnormals adding single digits;cannot subtract two digitnumbers. Always <strong>calcul</strong>ateson his fingers (which makesmultiplication hard).• Turner Syndrome(45X,m)– Very slow simplearithm<strong>et</strong>ic, may failGCSE– High-functioning,good language andreading, A-level mathsin some cases– Compensated dyslexicButterworth, B. (1999). The mathematical brain. London: Macmillan.Charles vs controls: dot enumeration700060005000RT ms40003000Charles RandCont. RandCharles Can.Cont. Can2000100001 2 3 4 5 6 7 8 9 10Number of dots20


Dots: 45,Xm v. control30002500RT ms200015001000control groupXm Canonicalcontrol groupXm Random50001 2 3 4 5 6 7 8 9Number of dotsCharles vs controls: number comparison720700680340032006603000RT ms640620600580ControlsRT ms280026002400Charles56022005401 2 3 4 5 6 7 8Distance20001 2 3 4 5 6 7 8Distance21


Number stroop. Charles vscontrols700305068030006602950RT ms640620ControlsRT ms290028502800Charles600275058027005602650Congruent Incongruent NeutralCongruent Incongruent NeutralConditionConditionStroop tasks: 45Xm vs control1000900800700RT ms600500400300CongruentIncongruentNeutral2001000NumericalXmPhysicalXmNumberControlPhysicalControl22


Globalement les dys<strong>calcul</strong>iques <strong>et</strong> mixtes secomportent de manière similaire <strong>et</strong> notablementdifférente des dyslexiques <strong>et</strong> des témoins : contreles théories suggérant différents sous-groupes dedys<strong>calcul</strong>iques23


Pente plus abrupte chez dys<strong>calcul</strong>iques <strong>et</strong> doubles déficits :pas de stratégie de subitizing + comptage des p<strong>et</strong>ites quantités"We suggest that lack of understanding of numerosity, and a poor capacity to recognizeand discriminate small numerosities—as revealed in performance on dot tasks—mayprevent dys<strong>calcul</strong>ics developing the normal meanings for numerical expressions and leadto their difficulties in learning and r<strong>et</strong>aining information regarding numbers"24


Modèle de Séron <strong>et</strong> Deloche, 1987 : unmodèle de transcodage• Observation de patients a<strong>du</strong>ltes dys<strong>calcul</strong>iques après lésion cérébrale• Erreurs de type lexical ou syntaxique– Deux cent quatre transcrit :209; 3005 transcrit huit mille cinq– Deux cent quarante quatre transcrit : 200404; 204 lu deux mille quatre• Le lexique est partagé en trois classes distinctes : les unités, lesparticuliers <strong>et</strong> les dizaines chaque nombre occupe une place propredans chacune de ces trois classes– La troisième place est occupée par 3 dans la classe des unités, 13 pour lesparticuliers <strong>et</strong> 30 pour les dizaines– 12, 13 <strong>et</strong> 15 occupent des places distinctes dans une même classeLes patients peuvent se tromper de classe mais pas de placeou vice-versaModèle de Mc CloskeySYSTÈMES DE CALCULTraitement des mots oudes symbolesopératoiresProcé<strong>du</strong>res de <strong>calcul</strong>Stock des faitsarithmétiquesLexiquegraphémiqueLexiquephonologiqueSyntaxe <strong>du</strong>système verbalReprésentationsémantiqueLexiquegraphémiqueLexiquephonologiqueSyntaxe <strong>du</strong>système verbalLexique arabeSyntaxe <strong>du</strong>système arabeLexique arabeSyntaxe <strong>du</strong>système arabeCOMPRÉHENSION DES NOMBRES PRODUCTION DES NOMBRES25


Modèle de Mc Closkey : exemples demises à l’épreuve• Déficit isolé de la pro<strong>du</strong>ction des nombres arabes : McCloskey <strong>et</strong> al., 1985 :suj<strong>et</strong> H.Y.: fait 15% d’erreurs (p.e. : 902 lu « neuf six cent »). Aucun problèmede compréhension des nombres lus ( comparaisons de magnitudes, vérificationde problèmes)• Déficit isolé de la reconnaissance des signes opératoires : Ferro <strong>et</strong> Botelho,1980 : reconnaît tous les nombres <strong>et</strong> les symboles non numériques, mais pasles signes opératoires (d’où difficultés majeures dans les <strong>calcul</strong>s posés)• Déficit isolé de la récupération des faits arithmétiques :Warrington, 1982 : casDRC : traitement des nombres <strong>et</strong> procé<strong>du</strong>res mathématiques : intacts.Egalement dissociation inverse : respect des faits arithmétiquesModèle sémantique par oppsotion au modèle asémantique deDeloche <strong>et</strong> SéronModèle <strong>du</strong> triple code (Dehaene <strong>et</strong>Cohen, 1991)• Chaque type de représentation (analogique, auditivo-verbale <strong>et</strong>visuelle-arabe) est impliqué dans un traitement particulier <strong>du</strong> nombre.• Chaque opération a un code unique pour l’entrée <strong>et</strong> la sortie• Les trois composantes ont des mécanismes de tra<strong>du</strong>ction qui leurperm<strong>et</strong>tent de communiquer entre elles• La représentation analogique peut être comparée à une ligne numérique<strong>et</strong> d’autant plus compressée <strong>et</strong> donc d’autant moins précise qu’onavance dans les grands nombres : utile dans la comparaison desnombres <strong>et</strong> le <strong>calcul</strong> approximatif• Le système des nombres arabes manipule les chiffres arabes dans unegrille spatiale <strong>et</strong> est utilisé dans les tâches de jugement de parité <strong>et</strong> les<strong>calcul</strong>s à plusieurs chiffres.• Le système auditivo-verbal utilise les mo<strong>du</strong>les généraux <strong>du</strong> langage <strong>et</strong> aaccès aux tables d’addition <strong>et</strong> de multiplication stockées en mémoire àlong terme.26


Modèle <strong>du</strong> triple code (Dehaene <strong>et</strong>Cohen, 1991) : évidences cliniques• Déficit sélectif de la multiplication avec préservation del’addition <strong>et</strong> de la soustraction• Calcul exact versus <strong>calcul</strong> approché. M. Nau (Dehaene &Cohen, 1991) :– A<strong>calcul</strong>ie massive : ne peut dire « 2x2=? »– Aucune difficulté à donner des réponses approchées : sait qu’uneannée comprend environ 350 jours, que neuf enfants dans uneclasse c’est peu…Triple Code Model of Number Processing27


Altération de toutes les tâches impliquant les nombressous un format verbal. Respect des capacités demanipulation non-verbaleTask• Reading number words aloud• Writing number words to dictation• Responding to verbally to questions ofnumerical knowledge• Comparing orally presented and spelled outnumber words• Comparing Arabic numerals• Making proximity judgments of Arabic numerals• Reading a thermom<strong>et</strong>er• Solving subtraction problems• Solving multiplication problemsPatient Profile impaired Impaired impaired impaired spared spared spared spared impairedBased on Cohen & Dehaene, Neuropsychologia 38(2000):1426-1440Experimental Design for Brain Mapping Study ofNumber ProcessingTaskMentally name l<strong>et</strong>tersMentally name targ<strong>et</strong> digitCompare targ<strong>et</strong> digitwith standard, mentally say “larger”, “smaller”Multiply targ<strong>et</strong> digit by 3, mentally nameSubtract targ<strong>et</strong> digit from 11, mentally nameStressesControl conditionVisual & verbal systems/representationsMagnitude system/representation.Verbal system/representationMagnitude representation(relative to multiplication)29

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