∑ i2. L’entropie quantique relative est ainsi définie :S(ρ‖σ) tr(ρ log ρ) − tr(ρ log σ) .3. Théorème 4.10 (inégalité de Klein) L’entropie quantique relative est nonnégative: S(ρ‖σ) 0, avec égalité ⇐⇒ ρ = σ.4. S(ρ A , ρ B ) −tr ( ρ AB log(ρ AB ) ) .5. S(ρ A |ρ B ) S(ρ A , ρ B ) − S(ρ B ).6.S(ρ A : ρ B ) S(ρ A ) + S(ρ B ) − S(ρ A , ρ B )= S(ρ A ) − S(ρ A |ρ B )= S(ρ B ) − S(ρ A |ρ B ).7. Soit {P i } un ensemble complet de projecteurs orthogonaux. Alors l’entropiede l’état ρ ′ = ∑ i P iρP i ne peut être inférieur à celle de l’état ρ : S(ρ ′ ) S(ρ)avec égalité ⇐⇒ ρ = ρ ′ .8. S(ρ, σ) S(ρ) + S(σ) .9. S(ρ, σ) |S(ρ) − S(σ)|— (Araki-Lieb).10. Concavité de l’entropy, si ∑ i p i = 1, alors( ) ∑S p i ρ i ∑ p i S(ρ i ).ii11. Si ∑ i p i = 1, alorsSp i ρ i)p i S(ρ i ) + H(p i ).( ∑i12. Théorème 4.11 (sous-additivité forte) Pour tout trio d’états quantiquesρ A , ρ B et ρ C , les inégalités suivantes sont valides :(a) S(ρ A ) + S(ρ B ) S(ρ A , ρ C ) + S(ρ B , ρ C )(b) S(ρ A , ρ B , ρ C ) + S(ρ B ) S(ρ A , ρ B ) + S(ρ B , ρ C )16
(c) 0 S(ρ C |ρ A ) + S(ρ C |ρ B )(d) S(ρ A : ρ B ) + S(ρ A : ρ B ) 2S(ρ A )(e) S(ρ A |ρ B , ρ C ) S(ρ A |ρ B )(f) S(ρ A : ρ B ) S(ρ A : ρ B , ρ C ) La trace partielle n’accroît pas l’information mutuelle.(g) S(ρ A , ρ B |ρ C ) S(ρ A |ρ C ) − S(ρ B |ρ C ) inégalité triangulaire(h) S(ρ A : ρ B |ρ C ) 013. Théorème 4.12 (sous-addivité forte et super-opérateur) Soit un systèmeρ AB et un super-opérateur E n’opérant que sur l’espace B, et soit S(ρ A :ρ B ), l’information mutuelle entre les système ρ A et ρ B avant l’applicationd’E, et S(ρ ′A : ρ ′B ), l’information mutuelle après l’application d’E. AlorsS(ρ ′A : ρ ′B ) S(ρ A : ρ B ).14. Théorème 4.13 (Borne d’Holevo) Soit un état ρ tel qu’avec probabilitésp x ∈ {p 0 , p 1 , . . . , p n }, ρ = ρ X , où X ∈ {0, . . . , n}. Si une mesure, décritepar le POVM {E y } = {E 0 , . . . E m }, est effectuée et qu’elle a pour résultat lavariable Y , alors,H(X : Y ) S(ρ) − ∑ p x S(ρ x ),xoù ρ = ∑ x p xρ x .15. Inégalité de Fano : Soit le même contexte que pour la borne d’Holevo.Présumons maintenant qu’ ˜X soit obtenu par l’application d’une fonction f surla variable aléatoire Y — ˜X = f(Y ) — et soit p e p(X ≠ ˜X), la probabilitéd’erreur dans la prédiction d’X, alors :H(p e ) + p e log(|X| − 1) H(X|Y ).Donc, si H(X|Y ) est grand par rapport à log(|X| − 1), p e doit être grand.16. Soit un système ρ Q purifié par le système ρ RQ . La dissipation entropique,S(ρ, E), est la quantité d’entropie introduite dans le système RQ par le superopérateur E : S(ρ, E) S(ρ ′ RQ ) où E n’opère que sur le système Q.4.5 Séquences typiques4.5.1 Classique17