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DIRECT MATIN PLUS31-32 QUAI DE DION BOUTON92800 PUTEAUX - 01 46 96 31 0019 FEV 10Quotidien ParisOJD : 404619Surface approx. (cm²) : 1558Page 1/5Bistouri. Même si le marché baisse et qu'il y a des risques, les Françaisrestent séduits par l'esthétique «sur mesure» et la jeunesse eternelle.«La beauté n'est que la promesse du bonheur», avait écrit Stendhal.La chirurgie esthétique,entre rêves et ratagesEnviron 300000 actes de chirurgie esthétique ont été réalisés en 2009 en France.ANTEIS4967203200506/GTH/ANM/1Eléments de recherche : BENJAMIN ASCHER : chirurgien plasticien/investigateur de l’étude sur l’injectionsystem, toutes citations


DIRECT MATIN PLUS31-32 QUAI DE DION BOUTON92800 PUTEAUX - 01 46 96 31 0019 FEV 10Quotidien ParisOJD : 404619Surface approx. (cm²) : 1558Page 3/5Une majorité de patients n'ose pas porter Xavier Deau, vice-président du Conseil nationalplainte, car ceux-ci estiment que «c'est de leur de l'ordre des médecins (Cnom). E leur est interditfaute», constate Marie-Solange Julia, présidente de défaire des liposuccions. Ceux qui en ont fait ont été lourl'Associationd'aide aux victimes d'accidents dément condamnés.»médicaux (Aviam). «Us ont parfois caché l'intervention Quelque 300 médecins possèdent, à ce jour, leà leur entourage, ont fait un prêt ou puisé dans leurs éco- diplôme interuniversitaire (DIU) «médecine mornomiespour financer l'opération. D'où un sentiment de phologique et anti-âge» reconnu depuis 2008.honte et de culpabilité quand elle est « Mais cet encadrement est-il suffisant pour éviter lesratée», explique-t-elle.déviances?», s'interroge le vice-président du Cnom.Un certain désordre prévaut dans «Nous avons été alertés par des dérives dans ce domainele secteur de la chirurgie esthé- & nous voulons essayer de mieux cadrer les choses entique. Depuis des années, les pou- termes de pratiques, de conditions d'exercice et deforvoirspublics tentent de structurer "ration», explique Didier Houssin, directeur gênécetteprofession. Les décrets de 2005ral de la santé - Un rapport sur les actes à viséede la loi Kouchner, relative aux esthétique, dressé fin 2008, rappelle qu'«aucundroits des malades réservent la elu- risque n'est toléràble, dans la mesure où les usagers derurgie aux seuls praticiens qualicesP mti^s ne sont pas malades.»fiés en chirurgie plastique, reconstructriceet esthétique (CPRE).Un S rou P e de travail a été constitué afin d'iden-tifier les pratiques à risque intrinsèque ou à l'ef-«A côté, des médecins se sont autopro flcacité non fondée. Un site internet sera égaledames 'médecins esthétiques alors quement lancé cette année P our informer le grandcette dénomination n'est reconnue ni par l'ordre ni par P ubllc sur la réallté des pratiques de la méde-IVniversité. Us font essentiellement des gestes invasifscme esthétique. «Dans cette profession, le gain d'ar-[qui peuvent créer des lésions dans l'organisme] & eni l>em P° rte P ar f ois sur les autres considérations»,de comblement des rides, commente le docteur met en garde Xavier Deau.•Pascale SantiANTEIS4967203200506/GTH/ANM/1Eléments de recherche : BENJAMIN ASCHER : chirurgien plasticien/investigateur de l’étude sur l’injectionsystem, toutes citations


DIRECT MATIN PLUS31-32 QUAI DE DION BOUTON92800 PUTEAUX - 01 46 96 31 0019 FEV 10Quotidien ParisOJD : 404619Surface approx. (cm²) : 1558Page 4/5La toxine botulique et l'acide hyaluronique illustrent le mouvement actuel qui est de faire moins de chirurgical et plus de médical.La toxine botulique,la nouvelle star des cures de jouvencee F DURAND/SIPAANTEIS4967203200506/GTH/ANM/1Eléments de recherche : BENJAMIN ASCHER : chirurgien plasticien/investigateur de l’étude sur l’injectionsystem, toutes citations


DIRECT MATIN PLUS31-32 QUAI DE DION BOUTON92800 PUTEAUX - 01 46 96 31 0019 FEV 10Quotidien ParisOJD : 404619Surface approx. (cm²) : 1558Page 5/5Le marché mondial de l'esthétique, estiméà 3 milliards d'euros selon l'InternationalMaster Course of Aging Skin (Imcas), congrèseuropéen réunissant les professionnels du secteur,a pâti de la crise en 2009.En France, le marché de la chirurgie (implantsmammaires, liposuccions...) abaissé de 15 % tandis que celui dela médecine esthétique a diminuéd'environ 5 %. Mais l'Imcasprévoit une croissance globale dumarché de 5 % à 10 % jusqu'en2013, tirée par les pratiques demédecine esthétique. Ainsi, auxEtats-Unis, la chirurgie esthétiquea-t-elle baissé de 12 % entre 2000 et 2008, tandisque les actes médicaux ont bondi dans lemême temps de 90 %. Au hit-parade de la rn éd ecine esthétique : la toxine botulique (effacementdes rides) et l'acide hyaluronique (comblementdes rides). «Ces produits illustrent le mouvementactuel, qui est défaire moins de chirurgical et plus demédical», commente l'Imcas.É É La tendance estde restituer unebeauté naturellenon stéréotypée«La tendance qui s'impose est de restituer une beauténaturelle non stéréotypée», explique BenjaminAscher, chirurgien esthétique. Les personnes quiont recours à ces pratiques ne veulent pas que«ca se voit». Ce sont la plupart du temps des traitementslégers qui ne nécessitent pas d'arrêtsde travail, et moins onéreux queles actes chirurgicaux. Une injectionde toxine botulique coûte de350 à 500 euros la séance. Unbémol : ces techniques doivent êtrerenouvelées régulièrement.La toxine botulique, plus connueBenjamin Ascher, chirurgien sous le nom commercial de Botox(fabriqué par le laboratoire californienAllergan), est l'un des traitements lesplus pratiques. Il est censé corriger les «rides dulion», les «pattes-d'oie», les «cordes du cou»...Concurrent du Botox, Azzalure a obtenu début2009 le feu vert des autorités de santé pour sacommercialisation en France et dans quatorzeautres pays européens pour le traitement desrides. Galderma, joint-venture de L'Oréal etNestlé, commercialise ce produit qui a été lancéau Royaumeuni en 1991 par le groupe pharmaceutiqueIpsen (il est commercialisé outre-Manche sous la marque Dysport).Le marché mondial de la toxine botulique pèseentre 550 millions et 600 millions d'euros, dont120 millions en Europe et seulement 15 millionsen France. «150000 à 160000 injections de toxinebotulique sont réalisées chaque année en France, maison estime le potentiel à 12 million», estime BenjaminAscher. Le marché a encore de beaux joursdevant lui. •RS.ANTEIS4967203200506/GTH/ANM/1Eléments de recherche : BENJAMIN ASCHER : chirurgien plasticien/investigateur de l’étude sur l’injectionsystem, toutes citations

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