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"la filière oenotourisme" (document édité par Côte-d'Or Tourisme)

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• LA DEMANDE NATIONALELe vin est un vecteur d’image, une composante essentielle de l’attractivité touristique de <strong>la</strong> France. Vin etvignoble constituent une motivation forte pour choisir une destination de séjour ou de week-end ou pour faireune étape sur un circuit ou un trajet.La clientèle françaiseLa consommation de vin <strong>par</strong> les Français• Une consommation en net recul : La consommation de vin <strong>par</strong> les Français a été divisée <strong>par</strong> 3 en 50 ans.Aujourd’hui, ce<strong>la</strong> correspond en moyenne à un verre de vin <strong>par</strong> jour et <strong>par</strong> personne (soit 43 litres <strong>par</strong> an).Selon <strong>la</strong> huitième étude quinquennale de FranceAgriMer sur <strong>la</strong> consommation du vin en France, en 2010,17 % des Français boivent du vin régulièrement et 45% de façon occasionnelle. Ils étaient respectivement51 % et 30% en 1980. La <strong>par</strong>t des non-consommateurs absolus de vin est, elle, passée de 19% en 1980 à38% en 2010.Une étude publiée en juin 2010 <strong>par</strong> deux enseignants-chercheurs de l'Ecole Supérieure de Commerce dePau estime qu’en 2015 <strong>la</strong> <strong>par</strong>t des consommateurs réguliers tombera à 13% et que <strong>la</strong> <strong>par</strong>t des nonconsommateursabsolus atteindra 43%. Ce sont les vins de table qui pourraient subir ces baisses deconsommation, davantage que les vins AOC.• La consommation de vin selon l’âge et le sexe : les moins de 35 ans boivent trois fois moins de vin que <strong>la</strong>moyenne nationale alors que les 50-64 ans en consomment pratiquement le double. Cette consommationde vin est surtout occasionnelle et festive pour les 30-40 ans tandis qu’elle devient exceptionnelle pour lesplus jeunes générations pour lesquelles le vin est considéré comme un produit de luxe, au profit d’autresalcools.La tendance est semb<strong>la</strong>ble pour les hommes et les femmes : en 1980, 69 % des hommes affirmaient boiredu vin régulièrement, 22 % occasionnellement et 9 % pas du tout. En 2010, ils sont 26 % à boirerégulièrement du vin, 46 % à être des consommateurs occasionnels et 28 % de non-consommateurs.En ce qui concerne les femmes, en 1980 elles étaient 37 % à boire régulièrement, 37 % de façonoccasionnelle et 27 % à ne pas boire du tout. En 2010, on retrouve 11 % de consommatrices régulières,42 % de consommatrices occasionnelles et 47 % de non-consommatrices.• L’occasion de consommation : en 1980, un repas sur deux pris <strong>par</strong> les Français était accompagné de vin.C’était <strong>la</strong> boisson <strong>la</strong> plus fréquemment consommée au moment du repas devant l’eau du robinet et l’eau enbouteille. En 2010, 64% des personnes interrogées ne boivent pas de vin lors des repas de tous les joursmais en proposent et en consomment s’ils reçoivent des invités. Le vin reste un puissant vecteur deconvivialité et de festivité. On est passé, ces dernières décennies, d’une consommation régulière, où le vinavait un statut de boisson-aliment, à une consommation plus occasionnelle où l’aspect festif prédomine.• Vin et restauration : en 2010, le cabinet CHD expert publie les résultats de son enquête réalisée en 2009 surles ventes de vins en restauration. Plusieurs éléments sont à souligner. Tout d’abord, les ventes de vins enrestauration représentent 20% des vins consommés en France (chiffre en baisse). Un restaurant interrogésur deux déc<strong>la</strong>re que ses ventes sont stables <strong>par</strong> rapport à 2008. Une baisse est tout de même enregistrée : -2,6% des ventes en 2009. 56,6% des établissements se fournissent directement dans les domaines viticoles.En moyenne, ce sont 6 régions de productions différentes qui ap<strong>par</strong>aissent sur <strong>la</strong> carte des vins qui compte25 références (30 en restauration traditionnelle et 75 pour <strong>la</strong> restauration gastronomique).6

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