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Toute culture véritable est prospective. Elle n'est point la stérile - INRP

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(1) Voir à ce sujet notre article collectif, J.-M. Privat et al., Vers une<br />

didactisation des médiations textuelles, Cahiers du français<br />

contemporain, n° 7, 2001, p. 161- 177, qui propose un cadrage<br />

de <strong>la</strong> problématique des médiations textuelles.<br />

(2) Ils appartiennent à une école c<strong>la</strong>ssée en ZEP.<br />

(3) Au CP, en début d’année sco<strong>la</strong>ire, le traitement du code requiert<br />

un contrôle attentionnel tel qu’il <strong>est</strong> difficile à l’apprenant lecteur<br />

de mener une activité de compréhension sur un texte long. Il<br />

importe donc pour ne pas négliger cette dimension essentielle<br />

de proposer des activités de lecture où le traitement du code <strong>est</strong><br />

délégué à l’adulte de manière à permettre aux élèves d’exercer<br />

leur compréhension sur des textes écrits.<br />

(4) La lecture de l’album Petit singe, « Ah ! si seulement il avait<br />

écouté … » (John A. Rowe, Edtions Nord-Sud, 1999) correspond<br />

à l’étape 13 du tableau 1.<br />

(5) Afin de ne pas nous écarter de notre problématique, nous<br />

ne décrirons pas ici les activités d<strong>est</strong>inées à développer <strong>la</strong><br />

compréhension des segments lus. Notons toutefois qu’elles ont<br />

été un préa<strong>la</strong>ble indispensable à <strong>la</strong> conduite des activités<br />

menées sur <strong>la</strong> qu<strong>est</strong>ion des pauses lectorales.<br />

(6) R. Barthes, Sur <strong>la</strong> lecture, Œuvres complètes, t. 1, p. 383.<br />

(7) Chez Barthes <strong>la</strong> distinction signifié/signifiant <strong>est</strong> utilisée de<br />

façon métaphorique. Renvoyant à « <strong>la</strong> lettre » du texte, le signifié<br />

s’apparente à une lecture unificatrice, une clôture du sens<br />

tandis que le signifiant, renvoyant à <strong>la</strong> polysémie du sens, <strong>est</strong> <strong>la</strong><br />

part du signe qui permet <strong>la</strong> lecture plurielle.<br />

(8) Rappelons que Barthes renouait avec <strong>la</strong> ruminatio qui en offrant<br />

<strong>la</strong> possibilité de ruminer, de brouter et de lire en rase-mottes,<br />

favorisait l’interprétation du texte.<br />

(9) R. Barthes, Sollers écrivain, Œuvres complètes, t. 3, p. 959.<br />

(10) J. Virbel, Annotation dynamique et lecture expérimentale : vers<br />

une nouvelle glose ?, Littérature, n° 96, 1994, p. 91-105.<br />

BARTHES R. (1993-1995). – Œuvres complètes, 3 tomes.<br />

Paris : Éd. du Seuil.<br />

BARBIER-BOUVET J.-F. (2001). – Internet, lecture et<br />

<strong>culture</strong> de flux. Esprit, décembre, p. 20-34<br />

CARPENTIERS N. (1998). – La lecture selon Barthes.<br />

Paris : L’Harmattan.<br />

HÉBRARD J. (1990). – Les g<strong>est</strong>es de <strong>la</strong> lecture. In Le<br />

grand At<strong>la</strong>s Universalis des Littératures, p. 282-285.<br />

PRIVAT J.-M. et al. (2001). – Vers une didactisation des<br />

médiations textuelles. Cahier du Français Contemporain,<br />

n° 7, p. 161-177.<br />

VINSON M.-C. (à paraître). – Façons de lire, façons de<br />

faire. Prix serial readers.<br />

NOTES<br />

BIBLIOGRAPHIE<br />

(11) Ibid., p. 95.<br />

(12) Cf. colonne « surlignement infructueux », tableau 2.<br />

(13) B. Schneuwly, La conception vygotskienne du <strong>la</strong>ngage écrit,<br />

Études de Linguistique Appliquée, n° 73, 1988, p. 10-117.<br />

(14) Le fait que l’activité de décodage devient plus aisée au fur et à<br />

mesure que l’on avance dans l’année sco<strong>la</strong>ire a pu également<br />

contribuer à faire évoluer les types d’annotations utilisés par les<br />

élèves. Si ce facteur ne doit pas être négligé, il <strong>est</strong> nécessaire<br />

cependant de rappeler l’importance des interactions entre<br />

élèves dans <strong>la</strong> construction et l’évolution des apprentissages.<br />

(15) J. Virbel, op. cit., p. 94.<br />

(16) N. Carpentiers, op. cit., p. 123.<br />

(17) J. Virbel, op. cit., p. 103.<br />

(18) Dans le relevé d’annotations suivant, le numéro indique l’ordre<br />

de production des annotations, le tiret sépare deux annotations<br />

produites sur une même page, l’italique désigne les emprunts et<br />

Ø signale l’absence d’annotation sur <strong>la</strong> page donnée. L’analyse<br />

que nous proposons porte sur l’album Ming Lo dép<strong>la</strong>ce <strong>la</strong> montagne.<br />

(19) J.-M. Privat et al., op cit.<br />

(20) Voir J.-F. Barbier-Bouvet, Internet, lecture et <strong>culture</strong> de flux,<br />

Esprit, décembre 2001, p. 20-34, notamment l’opposition qu’il<br />

fait entre lecture de fil, propre au livre et lecture de prélèvement,<br />

propre à internet (p. 24).<br />

(21) Voir ce que dit J. Virbel au sujet des possibilités nouvelles d’inv<strong>est</strong>igation<br />

du texte offertes par « <strong>la</strong> lecture assistée par ordinateur<br />

», op. cit. Voir également J.-D. Wagneur, La bibliothèque<br />

électronique de <strong>la</strong> BNF ou Quand un lecteur a le droit d’écrire<br />

sur les livres, Revue de <strong>la</strong> Bibliothèque nationale de France, n° 2,<br />

1999.<br />

VIRBEL J. (1994). – Annotation dynamique et lecture<br />

expérimentale : vers une nouvelle glose ? Littérature,<br />

n° 96, p. 91-105.<br />

Albums<br />

1. MAYER Mercer.– Il y a un alligator sous mon lit. Paris :<br />

Gallimard (Folio Benjamin).<br />

2. LOBEL Arnold. – Hulul (L’invité et Des bosses<br />

étranges). Paris : L’École des loisirs (Lutin Poche).<br />

3. LOBEL Arnold. – Ming Lo dép<strong>la</strong>ce <strong>la</strong> montagne.<br />

Paris : L’École des loisirs.<br />

4. WILHELM Hans. – Sale menteur. Paris : Casterman.<br />

Des g<strong>est</strong>es pour lire 43

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