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Pour l'enseignement professionnel public - snuep

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N°5MAI 2002Rassembler, proposer, agirDirecteur de <strong>public</strong>ation : Hervé Crouzet N°CP 1006 S 05844 ISSN en coursd’autres couleurs pour l’enseignement <strong>professionnel</strong>UN SYNDICALISME NOUVEAUPOUR DEFENDRENos valeursNotre métierNos conditions de vie et de travailL’enseignement <strong>professionnel</strong> <strong>public</strong>POUR PROPOSERDes alternatives éducatives, économiques et socialesqui ouvrent de nouvelles perspectivesADHEREZ , READHEREZAU SNUEPREMPLISSEZ L’ENQUETESUR LES DIFFICULTES A ENSEIGNERRevue mensuelledu SNUEP-FSU“Syndicat National Unitairede l’Enseignement Professionnel”Sommaire:p.2 : Actus; p.3: Edito; p.4: 1er mai; p.5: AIS;p.6: Evolution de l’ens. prof., Bilan mouvement;p.7 à 10: Enquête; p. 11: Elections prof.p.12: Circulaire de rentrée; p.13: Précarité, ActionParis Créteil Versailles ; p.14: CPE; p.15: Adhésionp.16: PréyndicalisationSNUEP-FSU - 12 rue Cabanis 75014 Paris Tel : 01 45 65 02 56 Fax 01 45 65 06 09 Mail : <strong>snuep</strong>nat@<strong>snuep</strong>.com Site internet : www.<strong>snuep</strong>.com


ACTUALITECommuniqué de presseL'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELABSENT DES PRIORITES GOUVERNEMENTALES ?Que fait ce nouveau gouvernement de <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong> alors qu'il affirmevouloir prendre en compte le message des urnes et être à l'écoute des Français ?La suppression d'un département ministériel consacré à cet enseignement interpelle lesProfesseurs de Lycée Professionnel.Le SNUEP-FSU réaffirme que <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong> initial de service <strong>public</strong> a toute saplace, dans le cadre de l'Education Nationale, pour la formation et la réussite des jeunes, notammenten ce qui concerne :- les possibilités qu'il propose en matière d'orientation en particulier par l'existence des trois voies,- la spécificité des personnels chargés de le dispenser,- l'existence de structures adaptées à ses finalités,Quand le SNUEP fait la une...- les moyens qu'il implique pour atteindre ses objectifs : former l'homme, le travailleur, le citoyen.Le SNUEP-FSU s'interroge sur les orientations gouvernementales qui pourraient être prises sur la base de cette décision.Elles sont nombreuses et inquiétantes :- la régionalisation de la formation <strong>professionnel</strong>le sous le contrôle des branches <strong>professionnel</strong>les et des intérêts économiques locaux,- la remise en cause d'un véritable service <strong>public</strong> laïque et indépendant de l'Enseignement Professionnel,- la remise en cause du statut des personnels et son corollaire : le développement de la précarité,- la disparition à terme du cadre national fixant les contenus de formation et les modalités de délivrance des diplômes.Le SNUEP FSU refusera, comme il l'a déjà fait, toutes les orientations qui seraient de nature à remettre en cause le service <strong>public</strong> d'éducationet de formation et tout particulièrement des dispositions visant à transférer à l'entreprise la formation initiale des jeunes sous prétexted'une validation d'acquis <strong>professionnel</strong>s.Il sera aussi particulièrement attentif aux débats qui s'ouvriront sur des dossiers comme les retraites, les salaires, l'emploi <strong>public</strong>.Dès à présent, il appelle les personnels :- à s'engager dans le renforcement du syndicalisme pour construire dans l'unité de véritables contre-pouvoirs en capacité de proposer des alternativescrédibles et d'agir partout et à tous les niveaux,- à être vigilants, à se tenir prêts pour agir avec le SNUEP et la FSU, chaque fois que le service <strong>public</strong> d'éducation et de formation sera menacé.Paris, le 13 mai 2002Une délégation de la FSU a été reçue le 16 mai par Luc Ferryet ses deux ministres délégués, Xavier Darcos (enseignements scolaires)et Francis Loos (enseignement supérieur et recherche).Cette première prise de contact nous a permis d'exposer les grandeslignes des positions de la FSU et ses demandes immédiates mais pasd'obtenir des réponses, les ministres et leurs collaborateurs manifestantune écoute attentive mais affirmant qu'ils avaient besoin avant touteréponse d'entendre les divers partenaires et de faire un bilan de la situationdu ministère.Nous avons formulé dès le départ la demande que cette rencontre puisseêtre suivie d'autres en fonction des divers secteurs, ceci d'autant plusque tous les syndicats de la FSU ne pouvaient être présents et qu'il n'étaitpas possible de développer l'ensemble des problèmes. Nous avonségalement demandé que si des annonces devaient être faites, desconsultations préalables aient lieu systématiquement. Les ministres ontdonné leur accord là-dessus.Après avoir brièvement rappelé les objectifs généraux de la FSU (à partirde notre document " et si on osait l'éducation ") en les replaçant dansle contexte nouveau et les attentes et problèmes mis en lumière par lesélections présidentielles, nous avons d'abord insisté sur la méthode(nécessité notamment de prendre le temps d'expérimenter, d'évaluer, dedialoguer).Puis soulignant que des élections allaient avoir lieu de que nous comptionsdans ce cadre continuer de porter nos demandes devant l'opinionnous nous sommes adressé au ministre pour leur dire que des mesuresd'urgence devaient pouvoir être prises pour la rentrée :- sur les recrutements et la précarité- les dossiers " corporatifs " en cours (artt, indemnités…)2 - SNUEP - N°5 - mai 2002- moratoire sur un certain nombre de mesures à rediscuter- et surtout de premières mesures significatives pour lutter contre l'échecet pallier les phénomènes de " fracture scolaire " en répondant àla fois aux attentes de personnels et aux besoins des jeunes et des élèves.Nous avons souligné que cela nécessitait de dégager des moyens parun collectif budgétaire et que la Recherche ne devait pas être l'éternellesacrifiée de cette démarche.Enfin nous sommes intervenus sur l'organisation du ministère en disantnotre accord avec la prise en compte de la jeunesse, à condition quel'activité de la direction de la jeunesse soit placée dans une perspectiveclairement éducative, tout en regrettant l'isolement du Ministère desSports. Nous avons également demandé ce qu'il en était de <strong>l'enseignement</strong><strong>professionnel</strong> et rappelé notre opposition à la décentralisation.Luc Ferry et ses ministres ont très brièvement réagi. De ces réactions onpeut relever :- l'expression d'un accord sur la méthode ainsi que sur l'idée qu'il fallaitagir en priorité sur les phénomènes d'échec et de fracture scolaire- l'idée qu'il n'y aurait pas de politique d'effet d'annonce mais uneconcertation avec la volonté de se donner le temps de prendre desmesures qui puissent effectivement s'appliquer- l'affirmation que <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong> était bien intégré dansle ministère et qu'il ferait partie des " priorités " du ministre- aucune réponse sur la question du collectif budgétaire ou de moyensnouveaux.


Après le 21 avril, plus que jamais,renforcer le SNUEP-FSU !EditoFace aux idées de racisme et de xénophobie portéespar l'extrême droite, incompatibles avec l'éthiqueéducative et opposées à nos valeurs syndicales, faceau programme du FN qui menaçait toutes les conquêtessociales et les libertés démocratiques, il n'était pas questionde se réfugier dans une quelconque neutralité : le SNUEPavec sa fédération a mis toutes ses forces pour faire barrageà l'extrême droite. L'extraordinaire mobilisation syndicale du1er mai, les manifestations de la jeunesse et le sursautcitoyen du 5 mai ont largement contribué au reflux du FN.Mais les causes de son ascension demeurent, la classepolitique aura-t-elle compris le message ?Quelles leçons le syndicalismepeut-il tirer de ces événements ?- Défendre les valeurs ré<strong>public</strong>aines, réinvestir lesassociations et les syndicatsLes principes et les valeurs qui fondent la République etnous permettent de vivre ensemble : la démocratie, la solidarité,la tolérance, la laïcité… ne se sont pas immuables etpeuvent être remises en cause, quasiment du jour au lendemain.Plus que jamais le combat du mouvement syndical pour lesfaire vivre est nécessaire. L'individualisme, le consumérismeet le repli sur soi, produit du libéralisme ambiant, n'ont-ils pasconduit à une certaine désaffection de l'activité militante ausein des associations et des syndicats.N'est-il pas temps pour chacun de se réinvestir dans cesderniers ?- Être au plus près des personnels pour exprimer leursbesoins, leurs revendications et leurs inquiétudes.Les gouvernements successifs trop attentifs à satisfaire lesbesoins des marchés financiers, n'ont pas prêté une attentionsuffisante aux effets de ces derniers sur des couchesde plus en plus large de la population qui, faute d'êtreentendue, s'est peu à peu désespérée. La classe politiques'est coupée de la base de la société. Le rôle dusyndicalisme sera déterminant pour exprimer lesbesoins, les revendications et les angoisses des personnels.Le contre-pouvoir syndical devra construireles rapports de force pour les faire prendre en compte.Au pouvoir de les entendre et d'y répondre par undialogue social constructif et dans le cadre d'un paritarismerénové.Les difficultés à enseigner intégrant les phénomènesd'absentéisme, d'incivilité et de violence sont certainementparmi les préoccupations majeures des personnels. Lesyndicat ne doit pas laisser traiter par d'autres ces questions.Il doit faire ses propres propositions.C'est la raison pour laquelle nous demandons à unmaximum de collègues de remplir l'enquête sur ces thèmes,contenue dans ce bulletin.Il s'agira, à partir du constat de la réalité et de ce que souhaitentles collègues, de définir les priorités dans ce domaineafin de rechercher les moyens collectifs pour les faire aboutir.- Redonner espoir, contribuer avec les personnels etdans l'unité syndicale à la construction d'alternativeséducatives, économiques et sociales.Dans le domaine corporatif, à partir des priorités revendicatives(lutte contre la précarité et pour la création d'emplois,hausse des salaires, maintien de la retraite à 60 ans…) nousdevrons chercher à établir des convergences avec tous lespersonnels de l'éducation nationale et au-delà avec tous lessalariés par l'intermédiaire de la FSU.Dans le domaine pédagogique, l'urgence est à la lutte contrel'échec scolaire par son dépistage et son traitement le plus tôtpossible.Mais l'heure est aussi au bilan des multiples réformes ouprojets de réformes qui ont plus ou moins contribué à ladégradation du système éducatif. Il faut revoir le fonctionnementdu collège unique, ne pas généraliser la mise en placedu Lycée des métiers.<strong>Pour</strong> faire face aux énormes besoins en qualifications quivont apparaître dans les prochaines années avec les départsmassifs à la retraite, il faudra développer et diversifier lepotentiel de formation de <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong> <strong>public</strong>.Ce dernier, s'il doit rester une voie spécifique, n'est pas pourautant isolé du reste du système éducatif, toutes les questionséducatives sont fortement imbriquées.Avec nos collègues des écoles, des collèges, des lycées,de <strong>l'enseignement</strong> agricole et du supérieur, la participationdes enseignants de <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong> est indispensablepour élaborer des alternatives éducatives comportantdes propositions en matière de formation initiale et continue.<strong>Pour</strong> assumer toutes ses responsabilités notre syndicalismea un outil, le SNUEP-FSU, un syndicat- Spécifique : c'est le meilleur moyen pour défendre la spécificitéde <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong> <strong>public</strong> et l'outil le plusperformant pour défendre au quotidien les revendications dela profession.- Unitaire et pluraliste : au lieu de se disperser selon deschoix idéologiques et d'affaiblir le syndicalisme, les personnelsen se regroupant dans le SNUEP-FSU ont la possibilitéd'exprimer sans contrainte leurs opinions, voire d'y constituerdes courants selon les affinités.- Fédéré : on a bien vu dans ce qui précède toute l'utilité,pour le SNUEP, d'être dans la première fédération de <strong>l'enseignement</strong>et de la fonction publique d'Etat. Non-fédéré, etparce qu'il n'aura pas accès à de nombreux organismes, unsyndicat ne peut prétendre défendre dans toutes leurs dimensionsles intérêts des syndiqués ; pour exister le syndicatautonome devra en permanence critiquer les autres syndicatset opposer les intérêts de ces mandants aux autres catégories,faisant en cela œuvre de division.Après un an d'existence, le SNUEP a maintenant desstructures dans la quasi-totalité des académies.C'est pas un syndicat de plus, c'est de manièreincontestable le syndicat de <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong>de la FSU !Adhérez, ré-adhérez au SNUEP-FSU<strong>Pour</strong> le secrétariat national, Jean-Claude Duchamp3 - SNUEP - N°5 - mai 2002


ACTUALITE1er mai 2002,une mobilisation sans précédent:- plus de 2 millions de personnes dans la rue,- plus de 400 manifestations sur tout le territoire.Une configuration exceptionnelle.La plupart des organisations syndicales ont choisi le cadre unitaire dès le lendemain du premier tour et nombreux sont les départements où l'unités'est réalisée malgré les consignes nationales de quelques centrales (FO, CFTC ou CGC). L'émotion suscitée par la présence de l'extrême droiteau second tour des présidentielles, la prise de conscience, notamment des jeunes, ont certes changé la donne, mais le premier mai est bien restéune journée d'initiative syndicale.<strong>Pour</strong> le SNUep, comme pour les autres syndicats de la FSU, les choses étaient clairesdès le départ : lutter contre l'extrême droite passe aussi par la défense de nos revendicationspour la défense et le développement des services <strong>public</strong>s, l'emploi, le refus de laprécarité, l'amélioration des salaires et des retraites. C'est pour cela que nous avonstenu, avec l'ensemble des organisations, à affirmer le caractère syndical du 1er mai touten ouvrant largement les cortèges au mouvement associatif (MRAP, LDH…), aux jeuneset aux partis politiques.Dans ce cadre la présence du SNUep a été souvent remarquée et appréciée.Quelles suites ?Certes, le 5 mai, Le Pen a été battu, mais plus de 5,5 millions de Français ont voté pourlui.Ce premier mai ne doit donc pas rester sans lendemain. Plus que jamais, nous avonsbesoin de l'unité syndicale et nous savons que nombre de difficultés demeurent. <strong>Pour</strong>qu'elle soit la plus large possible, une véritable dynamique doit se créer. Les militants duSNUep, au plan local, doivent aider à la construire en sachant que l'unité est souventplus facile à réaliser localement, grâce à des contacts et des habitudes de travail, qu'auplan national.Nous devons, tout à la fois, être porteurs de nos valeurs de démocratie, de liberté, delaïcité, de justice sociale et de solidarité, lutter pour nos revendications et participer clairementà la lutte contre l'extrême droite.La question d'une intervention syndicale spécifique est posée.On peut tirer de cette période deux enseignements principaux :- Le poids des inégalités sociales. Si certains avaient pu l'oublier, les élections viennentde le rappeler, notamment par la désaffection du vote populaire.- Des demandes fortes, notamment de jeunes, de renouer avec les mouvements y comprissyndicaux. Dès le soir du 1er tour ce sont les mobilisations des jeunes qui ont faitévénement et la presse s'est largement fait l'écho du besoin d'investissement de beaucoupd'entre eux.Cela signifie bien que le mouvement syndical, tout en conservant sa spécificité, ne peut pas ignorer les réflexions sur la recherche de constructiond'alternatives économiques et sociales.Le second point doit nous conforter dans notre aspiration à un nouveau type de syndicalisme, ouvert, combatif, à l'écoute des personnels,ligne sur laquelle le SNUep s'est créé et qu'il faut renforcer.Guy Trésallet<strong>Pour</strong> infosDans le cadre de la campagne électorale,le SNUEP s’adresse aux partis politiquesNos craintes sur l’avenir de la formation <strong>professionnel</strong>le de service <strong>public</strong>, réaffirmées dans le communiqué de presse faisantsuite à la nomination du nouveau gouvernement (voir page 2) nous ont conduits à interpeller les partis politiques surleurs projets et propositions en ce domaine.Le Secrétariat National réuni le 16 mai a décidé de s’adresser à l’ensemble des groupes représentés à l’AssembléeNationale. Nous sollicitons une rencontre avec les responsables à l’éducation pour échanger sur l’avenir de la formation<strong>professionnel</strong>le.Nous vous tiendrons au courant des différentes réponses et ferons état dans notre bulletin de rentrée des discussions quiauront eu lieu.4 - SNUEP - N°5 - mai 2002


AIS - SEGPALes possibilités d'orientation des élèvesà la fin de leur scolarité en SEGPAsont très clairement définies dansles circulaires de 96 et 98.Les textes disent : en LP, en CFA(1) (apprentissage) pour préparer au CAP,en Formation Qualifiante (FQ) en SEGPA ou EREA (2) (pour les plus faibles etles plus fragiles d'entre eux), ajoutons le CIPPA (3) et enfin la vie active.Aujourd'hui comparons l'orientation LP-Apprentissage.I) Les élèves de SEGPA peuvent-ils vraiment réussir au CFA et enapprentissage ?Beaucoup d'entre nous (PLP, instituteurs, Professeurs des écoles spécialisésou directeurs de SEGPA) sont tentés par l'orientation de nosélèves vers l'apprentissage.Ils sont souvent animés de bonnes intentions, pour satisfaire à la modeou pour " faire plaisir " aux élèves, sans trop leur expliquer les difficultésqu'ils vont rencontrer et auxquelles ils ne sont pas préparés. Leur rendons-nousréellement service ?<strong>l'enseignement</strong> en CFA :Tout <strong>l'enseignement</strong> général est concentré en une semaine par mois.Il est donc intensif, à un rythme qui doit être soutenu pour " boucler " lesprogrammes. Nos élèves peuvent-ils suivre ? C'est une semaine degrande souffrance.Les groupes étant chargés, les formateurs peuvent-ils consacrer plusde temps à un élève plus faible, voire en grande difficulté ?Le travail scolaire :Il est assez lourd (devoirs comme leçons) et doit être fait pendant les3 semaines où l'apprenti est chez son patron.Pendant ces 3 semaines où l'apprenti est payé, il doit travailler assezpour être " rentable " ; il est donc fatigué.Questions :Aura-t-il le courage de travailler ses cours le soir ?Sur quelle aide peut-il compter ? Ses parents ? Son maître d'apprentissage?Saura-t-il travailler seul alors que le problème majeur de nos élèvesest une extrême difficulté à mémoriser ? Ajoutons à cela le manqued'autonomie et d'organisation.Découragé par <strong>l'enseignement</strong> général, l'élève " décroche " rapidement.Qui ou quoi pourrait le remotiver ?Aussi peut-on considérer que le CFA est une structure adaptée à nosélèves en difficulté ?Inciter nos élèves de 3ème SEGPA à devenir apprenti et à aller enCFA avec l'objectif CAP, c'est leur présenter l'apprentissage comme uneperspective de réussite assurée. En fait, n'est-ce pas plutôt les orienterune nouvelle fois vers l'échec ?En conclusion, ce n'est pas l'apprentissage qui est en cause. Ce n'estpas ici non plus une critique de l'apprentissage, c'est simplement l'explicationque :l'apprentissage n'est pas adapté à nos élèves,nos élèves ne sont pas " adaptés " à l'apprentissage.Alors que propose-t-on ?II) Les élèves de SEGPA peuvent-ils vraiment réussir en LP ?L'orientation et l'inscription des élèves de SEGPA en LP est ressentiepar eux et leur famille comme positive et valorisante. (c'est tout lecontraire pour les élèves de collège qui considèrent cette orientationcomme une orientation-sanction, par l'échec).L'enseignement en LP :La pédagogie, notamment et surtout de <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong>en LP, est le prolongement de celle mise en œuvre par les PLP deSEGPA (référentiels, fabrication, stages en entreprises…)Le rythme scolaire (enseignement général, ateliers, stages, vacances)est moins lourd, mieux équilibré. Il est plus rassurant pour l'élève.Mais pour cela il faut :1) Créer des sections en LP en nombre suffisant,2) Proposer aux jeunes un éventail de métiers variés et accessibles,permettant leur réussite,3) Donner plus de temps aux élèves (3 ans) pour préparer et réussir leCAP,4) Garder au CAP la valeur qu'il a actuellement et à laquelle nous sommestous très attachés,5) Imaginer et mettre en place " une organisation adaptée " aux possibilitésdes élèves, en tenant compte de leurs réelles difficultés, maisaussi de toute leur bonne volonté. Cela suppose un effectif réduit : 8 élèvesmaximum en atelier, 16 en enseignement général, pour assurer lacontinuité pédagogique.6) Imaginer une pédagogie adaptée, car il s'agit encore d'élèves en difficultéscolaire,7) Penser à la nécessaire concertation de l'équipe éducatrice,8) Former les personnels qui voudront se porter volontaires pour enseignerdans ces sections.Nous sommes POUR un véritable parcours de réussite denos élèves en LP.<strong>Pour</strong> cela, il faudra innover et être ambitieux. Il s'agit de préparerl'avenir d'environ 20 000 jeunes par an !Michel Manichon(1) CFA : Centre de Formation d'Apprentis.(2) EREA : Etablissement Régional d'Enseignement Adapté.(3) CIPPA : Cycle d'Insertion Professionnelle Par Alternance.5 - SNUEP - N°5 - mai 2002


METIER PEDAGO CORPOEVOLUTION DE L'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL :LES CRAINTES DU SNUEP-FSU CONFIRMEES !Depuis sa création, notre organisation a dénoncé certaines orientationsen matière d'enseignement <strong>professionnel</strong>. Elles s'inscrivaient, selonnous, dans une logique européenne visant à réduire les coûts de formationet l'offre de formation au sein du service <strong>public</strong>, en permettant laprise de contrôle par d'autres intérêts. Le lycée des métiers en est uneillustration parfaite, l'avenir de la voie <strong>professionnel</strong>le telle que nous laconcevons n'étant pas assuré.Parallèlement des concepts forts judicieux ont été développéscomme l'Education tout au long de la vie ou la validation des acquis<strong>professionnel</strong>s mais voilà que l'on tente aujourd'hui de les détournerde leur véritable mission dans le seul but de réduire la formation initiale.Certes, aucun texte ne formalise aujourd'hui cette affirmation, maisl'idée fait son chemin parmi de nombreux responsables politiques etpartenaires du système éducatif.Le SNUEP-FSU n'acceptera pas ces tentatives de détournement!Prétextant que de nombreux élèves de L.P. exercent parallèlementune activité salariée, voilà que certains considèrent que l'entréerapide dans la vie active, suivie de la formation tout au long de la vie,peut apporter une réponse acceptable aux sorties précoces du systèmeéducatif. Allons-nous aller jusqu'à valider les acquis <strong>professionnel</strong>s pourl'attribution d'un diplôme comme le Baccalauréat <strong>professionnel</strong> en formationinitiale ?Penser que formation <strong>professionnel</strong>le initiale pourra sefaire dans le cadre d'une activité salariée est une illusion. De nombreuxjeunes seront ainsi défavorisés car ils ne pourront s'insérer dansun véritable cursus de formation. Nos établissements doivent-ils devenirde véritables prestataires de service pour une simple validation desacquis ?Le SNUEP rappelle qu'il est opposé à ce mouvement décentralisétel que mis en place par le Ministère. Nous sommes révoltés par uncertain nombre d'incohérences particulièrement préjudiciables à de nombreuxjeunes collègues. Ceux-ci sont mis dans des situations très délicatesvoire même ingérables dès leur début de carrière.Nous n'avons pas apprécié les 1000 points attribués par certains recteursavec l'aval de leur Ministre, comme par hasard dans des académiestrès difficiles à obtenir, comme Toulouse, Nice ou Montpellier. Il estexact que cela fut aussi fait à Lilles ou à Créteil et Versailles mais detoute façon, les collègues concernés seraient restés dans leurs académies…Nous n'avons pas apprécié le fait que les stagiaires issus de la formationcontinue et qui ont fait leur stage en formation initiale aient été systématiquementretirés du listing, même quand ils désiraient une affectationen formation initiale…Nous n'avons pas apprécié que les services rectoraux n'aient pas tousla même manière de calculer les barèmes… Ce qui conduit à nouveau àprivilégier des affectations intra avant de procéder au mouvement inter.De même, il est inacceptable que nombre de postes ne figurent pas auLe dossier sur le Baccalauréat Professionnel en trois ans est un dossierexemplaire. Actuellement 60% des élèves s'orientent vers la voie généraleet 40 % vers l'Enseignement Professionnel ou l'ApprentissagePatronal. Le recrutement direct en classe de troisième pour un baccalauréat<strong>professionnel</strong> en trois ans engendre inévitablement un déplacementdu vivier.Que deviendront les élèves qui ne pourront pas bénéficier de cetteorientation ?Leur réserve-t-on des dispositifs précaires de formation, d'autant plusque le B.E.P est inévitablement en péril ?Plus que jamais il est grand temps de s'unir et de réagir face à laremise en cause d'une des véritables missions du système éducatif.Certes, le Ministre de l'Education a changé et de nouvelles électionslégislatives se dérouleront au mois de juin. De nouvelles directives pourrontsurgir modifiant peut-être les grandes orientations mentionnéesdans la circulaire de rentrée pour les L.P.Mais ne soyons pas dupes, la régionalisation généralisée del'Enseignement Professionnel n'apportera pas les solutions préconiséespar les véritables acteurs de la formation <strong>professionnel</strong>le et, quel quesoient le résultat des élections législatives, le SNUEP-FSU poursuivrason combat pour le développement de l'EnseignementProfessionnel, pour que nos élèves reçoivent les formations les plusadaptées face à l'évolution des métiers.C'est pour cela que nous vous proposons de nous rejoindre dansnotre lutte.Vous pouvez compter sur le SNUEP-FSU !Notre appréciation sur le mouvement inter académiqueEncore un mouvement de type déconcentré qui a posé de nombreux problèmesRené Pasinimouvement et réapparaissent lors des révisions d'affectation ou mêmehors mouvement pour permettre des Affectations à Titre Provisoire.Nous n'avons pas apprécié qu'un syndicat accuse le Snuep d'avoir diffuséles projets de mutations la veille de la CAPN, alors que ses propresadhérents nous téléphonaient pour vérifier des affectations qu'ilsconnaissaient depuis plus de 8 jours… Calomniez, calomniez, il en resteratoujours quelque chose....<strong>Pour</strong> autant, nous avons largement relayé les courriers de colère descollègues qui se plaignent de plus en plus de ce mouvement à l'aveugleet, n'en déplaise à certains, nous avons pu défendre les dossiers de nosadhérents et suivre leurs demandes de révision.Le Snuep revendique l'ouverture de davantage de postes auxconcours de recrutement, la transformation des HeuresSupplémentaires et la mise au mouvement de tous les postes ce quiéviterait de déstabiliser les néo-recrutés sur des zones de remplacementde plus en plus grandes et dans des académies qu'ils ne connaissentabsolument pas.Françoise BournioleMouvement Intra Académique :Vous venez de postuler au mouvement intra et vous souhaitez que le SNUEP-FSU suive votre dossier.N'hésitez pas à contacter les responsables syndicaux du SNUEP de l'académie dans laquelle vous enseignerezen septembre prochain.Si vous êtes stagiaires ou si vous avez la chance d'avoir obtenu satisfaction au mouvement intra, n'oubliezpas de prendre contact avec votre nouvel établissement afin de régler les éventuels problèmes d'emploi dutemps, de classe, et ce, le plus rapidement possible.6 - SNUEP - N°5 - Mai 2002


enquête...enquête...enquête...enquête...enquête...enquête...enquête...Des difficultés à enseigner aujourd'hui …aux difficultés à les vivre …et aux propositions pour les surmonter.<strong>Pour</strong> <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong> <strong>public</strong>,lutter sur tous les fronts !L'enseignement <strong>professionnel</strong> <strong>public</strong> français est un outil essentiel, et original en Europe, pour assurer la formation<strong>professionnel</strong>le des jeunes. Chaque année, il donne à des centaines de milliers de jeunes une part importante desqualifications dont le système économique a besoin. Avec la création des bac pro, il a contribué de manière importante àl'élévation du niveau de culture générale et <strong>professionnel</strong>le. Il assure une remotivation et la réussite à de nombreux élèvesen difficulté, et permet à certains d'entre eux, certes encore trop peu nombreux, l'accès à <strong>l'enseignement</strong> supérieur.A l'externe, parce qu'il est au cœur d'enjeux idéologiques, politiques, éducatifs, économiques et sociaux… , il estfréquemment tiraillé par des réformes qui viennent plus ou moins le remettre en cause. A l'interne, parce que nos établissements,plus que d'autres, sont confrontés aux difficultés sociales des populations défavorisées et à une certainedéfaillance du système éducatif notamment en matière de traitement de l'échec scolaire, ils peuvent être soumis à de fortestensions susceptibles de réduire leur efficacité pédagogique et d'aggraver les conditions de travail des personnels.Parce qu'il est profondément attaché à <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong> <strong>public</strong>, le SNUEP-FSU , entend lutter surtous les fronts pour le défendre et le promouvoir !L'indépendance du syndicat pour exprimer les revendications :Autant il est relativement facile de dire non à un projet de réforme, autant agir sur les difficultés internes est plusdélicat. C'est ainsi que parler de nos difficultés d'ordre pédagogique (niveaux et démotivation des élèves) ne peut quenous amener à une critique du collège unique qui fait pourtant consensus dans de larges cercles syndicaux et politiques.De même, sur les questions d'incivilité et de violence, on nous dira sûrement que c'est pas le moment d'en parler, quec'est négatif, que cela donne une mauvaise image de <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong>, que cela fait le jeu de tel ou tel…Face aux pressions qui peuvent s'exercer, la première qualité d'un syndicat pour exprimer les revendications despersonnels, c'est son indépendance. <strong>Pour</strong> nous, sa mission première est de partir des revendications et préoccupationsréelles exprimées par nos collègues. De plus, après ce qui s'est passé le 21 avril, il nous semblerait particulièrement malvenu de continuer à faire l'autruche !Les difficultés à enseigner ne sont pas toujours faciles à dire; elles peuvent même générer des replis sur soi etune culpabilisation que, d'ailleurs, certains ne manquent pas d'exacerber. Montrer que les difficultés sont partagées, c'estdéjà sortir de son isolement et être en capacité d'en discuter avec les autres pour les surmonter. C'est un premier objectifde l'enquête, l'autre étant d'avoir un état le plus précis possible de la réalité de la vie de nos établissements et des revendications,besoins et soucis des personnels.Quelles utilisations de l'enquête ?Dans la période actuelle, il nous semble particulièrement important d'être à l'écoute des personnels pour définir les prioritésrevendicatives. Il appartiendra alors au syndicat de les porter, dans la mesure de ses moyens :- dans le débat, capital pour l'avenir du pays, des élections législatives,- dans les organismes où siège le SNUEP ( CSE , CTP …),- auprès des nouvelles instances gouvernementales,- dans les nécessaires échanges entre la profession et le SNUEP pour élaborer sa prochaine profession de foipour les élections <strong>professionnel</strong>les de décembre 2002 .Les résultats de l'enquête seront publiés dans notre prochain bulletin et les résultats détaillés seront transmis individuellementà ceux qui nous auront donné leurs coordonnées.Dans le dialogue avec la FSU et ses syndicats, l'enquête contribuera à définir nos propositions afin de construire ensemblede nouvelles alternatives éducatives et de trouver les moyens de les faire aboutir.Enquête à retourner au SNUEP / FSU 12 rue Cabanis 75014 ParisNOM......................................................... (facultatif) Classes: Effectifs:Prénom...................................................PLP / CPEACADEMIE....................................7 - SNUEP - N°5 - mai 2002


enquête...enquête...enquête...enquête...enquête...enquête...enquête...eA - Lorsque les élèves arrivent au LP : Parmi vos élèves, quel est le pourcentage:de ceux qui ont choisi leur spécialité- en tertiaire : BEP Bac Pro- en industriel : BEP Bac Pro Dans vos classes, pouvez-vous estimer le pourcentaged'élèves en mesure de suivre <strong>l'enseignement</strong> qui leur est proposé?BEPBac ProL'Absentéisme :B - Le comportemen- <strong>Pour</strong>riez-vous en faire une évaluation moyenne dans vos cmoins de 10 % de 10 à 20 % de 10 à 20 % - Comment appréciez-vous l'évolution de l'absentéisme depustable en diminution en augme- En connaissez-vous certaines causes ? Niveau de connaissances en enseignement général :1 2 3 4 5 (1) Niveau de connaissances générales suffisant pour pouvoirtravailler dans les matières <strong>professionnel</strong>les ?L'absentéisme que vous subissez dans votre établissement Perturbe-t-il la qualité de votre enseignement ? Peut aller jusqu'à provoquer votre démobilisatio Vous oblige-t-il à changer votre manière d'ense Quels palliatifs utilisez- vous ?1 2 3 4 5 (1)Ces élèves ont-ils des habitudes scolaires ? (préciser danschaque cas le pourcentage approximatif de ceux qui réussissentdans les tâches suivantes). Lire un texte d'exercice :Y a-t-il dans votre établissement des mesures mises en œuv NON <strong>Pour</strong> quelles raisons ? OUI Lesquelles ? Sont-elles efficaces Organiser des résultats dans un tableau : Faire un travail personnel à la maison : Apprendre une leçon : Persévérer devant une difficulté : Respecter des consignes de travail : (même sielles sont nouvelles) Venir en cours avec leur matériel :Vos élèves ont-ils une activité salariée ? oui non Si oui, Quel est le pourcentage, parmi les élèves quevous recevez, de ceux qui ont un travail rémunéré:- en BEP -en Bac Pro Quel type d'emploi ?- emploi précaire (CDD, travail au noir, autres…)Pouvez-vous lister, dans l'ordre d'importance, les gestes (ouAvez-vous des exemples de situations dans lesquelles une m L'agressivité - les incivilités - la violence :Pouvez-vous évaluer " le climat " dans votre établissement :1 2 3 que vous vivez dans vos classes :1 24 5 dont vous êtes témoin dans l'établissement, y c1 24 5voire en violence ?Pensez- vous qu'il est nécessaire de former les enseignantsComment appréciez-vous l'évolution des incivilités et des vio stable diminY a-t-il dans votre établissement des mesures mises en œuv NON <strong>Pour</strong> quelles raisons ?- contrat (de quelle nature ?) OUI Lesquelles ? Sont-elles efficacesPériodicité:- temps plein - temps partiel (%)- week-end - vacancesQu'en pensez-vous ? Que proposeriez-vous af1) Entourez le chiffre correspondant. 1 = Très mauvais 5 = excellent8 - SNUEP - N°5 - mai 2002


D - VOTRE ENVIRONNEMENTAU QUOTIDIENL'établissement dans lequel vous travaillez est-il : accueillant ? facile d'accès (en particulier pour les élèves :transports…) bien accepté dans le quartier où il estimplanté ?Comment appréciez-vous " le confort " de votreenvironnement (salles de classe, de travail, des profs..etc.)1 2 3 4 5 (1) Comment appréciez-vous l'évolution de ceconfort depuis les 10 dernières années ?en dégradation en amélioration Comment appréciez-vous l'évolution dumatériel pédagogique ? (adapté, inadapté )1 2 3 4 5 (1)Peut-il s'améliorer ? Peut-il évoluer ? Ce matériel est-il toujours en bon état ? La maintenance est-elle assurée et satisfaisante?Si des améliorations se sont traduites en termes delocaux, d'équipement(s) ou de matériel pédagogiquesont-elles venues à la suite:- d'une mobilisation des personnels - d'une décision d'une collectivité territoriale - autres Comment appréciez-vous l'administration de votrelycée en termes d'écoute, de réponses à vos besoins, derésolution de vos difficultés etc...1 2 3 4 5 (1)La communication à l'intérieur de l'établissement estellesatisfaisante ? Transmission des informations aux enseignants: Organisation des relations avec les familles :E - LE METIERL'exercice de votre métier est de plus en plus difficile etpourtant vous l'assumez avec conscience <strong>professionnel</strong>leet humanisme. Le constat de toutes ces difficultés ébranlet-ilvotre motivation à enseigner au point d'envisager uneéventuelle reconversion dans les prochaines années?OUI NON Qu'est-ce qui vous semble le plus valorisant dansvotre métier ?la réussite des jeunes arrivés en difficulté ?la considération sociale ?le lien avec les <strong>professionnel</strong>s ?le salaireles vacances.. Qu'est-ce qui vous semble le plus démotivant ?les conditions de travaille manque de reconnaissancel'impression d'être inutile pour certains jeunesautres :Afin que notre organisation syndicale puisse dire les satisfactionset souffrances de notre profession, pouvez-vousexprimer les incidences de votre vie <strong>professionnel</strong>le quotidiennesur votre vie personnelle ?F - LE SYNDICAT Qu'attendez-vous d'une organisation syndicale ? Quels principaux reproches faîtes-vous aux syndicatsexistants ? Quels types d'interventions en attendez-vous ? Relations avec les entreprises : Organisation des équipes pédagogiques : En quoi et comment un syndicat peut-il intervenir surles difficultés à enseigner10 - SNUEP - N°5 - Mai 2002


ELECTIONS PROFESSIONNELLESLes prochaines élections <strong>professionnel</strong>lesauront lieu en décembre 2002,les listes se constituent dès maintenant.Ce qui apparaîtra comme un renouvellement normal dans les autres corps sera lu tout autrementdans le secteur de <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong>Depuis 3 ans en effet, la situation a radicalement changé dans les LP.Un mouvement, sans précédent, des personnels s'est construit dans l'unité alors même que le syndicat quivenait de sortir largement majoritaire des urnes quelques mois auparavant s'y opposait.<strong>Pour</strong> ce qui concerne directement la FSU, la direction du SNETAA a poursuivi jusqu'au bout sa logique derupture, engagée depuis le congrès fédéral de Toulouse en 1997, et a quitté la fédération pour s'isoler dans l'autonomie.La FSU, fidèle à ses engagements, a opté pour la création d'un syndicat spécifique de <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong>, leSNUEP.Les menaces pour l'avenir même de <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong> de service <strong>public</strong> se multiplient et forceest de constater la faiblesse de l'investissement syndical dans ce secteur.Faut-il rappeler que la FSU est largement majoritaire sur le champ de l'éducation, la rechercheet la culture ?Nous porterons donc, au SNUEP, une double responsabilité:D'une part parce que les personnels sont en attente d'un renouveau du syndicalisme dans notre secteur etque nous devons être prêts à relever ce défiD'autre part parce qu'en tant que syndicat de la FSU, nous avons une toute autre vocation que celle d'unsyndicat de plus, minoritaire. Dès ces élections nous devrons affirmer notre volonté de peser dans le paysage syndicalLes commissaires paritaires agissent pour la défense individuelle des collèguesIls sont élus pour trois ans et siègent pour les questions de notation, promotion, mouvement, accès à la hors classe,congés de formation….Etre commissaire paritaire, c'est défendre les intérêts des personnels et veiller à ce que la transparence et le respect del'égalité de traitement de tous soient bien la règle.Si la démarche que nous nous appliquonsà mettre en œuvre dans le SNUEP vous intéresse,<strong>Pour</strong> faire du neuf dans le syndicalisme,nous avons besoin de vous !Proposez-nous votre candidature.Nous remercions d'avance chacun(e) d'entre vous pour son investissement personnel et l'aide qu'il pourra apporter ànotre développement, donc au renforcement du syndicalisme dans le secteur de <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong>CPEELECTIONS PROFESSIONNELLESHORIZON : Décembre 2002Guy TrésalletComme les autres corps d'enseignants du second degré, les CPE renouvelleront leurs représentantsdans les CAPA et CAPN au mois de Décembre prochain.Ce sera sans aucun doute l'occasion pour les CPE de pouvoir se retrouver, pour la première fois,autour de listes communes au SNES et au SNUEP !Ce sera l'occasion aussi pour les CPE, en se rassemblant dans le SNUEP et le SNES, de contribuerà conforter la FSU comme première fédération du second degré.Guy Berlioux11 - SNUEP - N°5 - mai 2002


METIER PEDAGO CORPOOBSERVATIONS DU SNUEP-FSUDE CIRCULAIRE DE RENTREE ENLe BO N°16 du18/04/2002 relatif à lapréparation de laprochaine rentréerenferme la circulairespéciale pour lesLycées Professionnels.Le SNUEP avait étédestinataire du projet,et avait fait part en sontemps au Ministère del'Education de sesobservations.La version définitivene renferme aucunemodification majeure.En conséquence, nousvous proposons deprendre connaissancede nos remarques,remarques qui figuraientdès le début sur notresite Internet.N'hésitez pas à diffuserlargement nosappréciations et à nousfaire part de vos analyses.12 - SNUEP - N°5 - Mai 2002Comme l'an dernier, de nombreux objectifsannoncés sont ambitieux et correspondent àcertaines de nos préoccupations. Noustenons cependant à rappeler en préambule qu'il nesuffit pas d'annoncer à tous niveaux des objectifs,mais qu'il est nécessaire de permettre aux académiesde disposer de moyens pour les mettre enœuvre, ce qui n'a déjà pas été le cas l'an dernier.Le SNUEP ne peut que soutenir la volontéministérielle de consolider le redressement deseffectifs en Lycée Professionnel, être favorable à lapoursuite du maillage des troisièmes <strong>professionnel</strong>leset à l'ouverture de nouvelles sections de CAPdans le cadre de la relance de ce niveau de formation.Comme beaucoup de partenaires, nous souhaitonsaussi que des possibilités soient offertes auxélèves de Baccalauréat Professionnel en matière depoursuites d'études. L'attractivité de la voie <strong>professionnel</strong>leest liée, entre autres, à son désenclavementvers <strong>l'enseignement</strong> supérieur. Il faut doncaccroître le flux de poursuites d'études après leBaccalauréat Professionnel avec éventuellementdes aménagements pédagogiques adaptés à lasituation des élèves et non en faisant passer auxélèves, titulaires du bac pro, un Bac Technologique,ce qui aurait pour effet de dévaloriser leBaccalauréat Professionnel.Le SNUEP relève que la circulaire est,comme l'an dernier, un catalogue de bonnes intentions,mais que ces dernières se heurtent à de grandesdifficultés d'application soit par manque demoyens, soit par volonté régionale lors de la définitiondes cartes de formation.Le projet de circulaire propose de faire évoluerl'offre de formation en l'inscrivant dans la dynamiquedu Lycée des Métiers. Le SNUEP rappelleson opposition à la structure Lycée des métierscar, soumise aux diverses pressions locales, ellerisque d'entraîner une limitation de l'offre de formation,la gestion de la structure pouvant échapper aucontrôle de l'Education Nationale. Le Lycée desmétiers n'est pas le remède à toutes les difficultésrencontrées et n'est pas une réponse à la marchandisationde la formation <strong>professionnel</strong>le. LeSNUEP souhaite rappeler à cette occasion nosinquiétudes relatives à la stratégie développée. Ilserait intolérable de voir se développer des lycéesde seconde zone peu attractifs face à d'autres structuresplus nobles en apparence au sein desquellesla présence du niveau V n'est même pas garantie.L'ouverture de ces établissements à l'apprentissagesoutenu par les régions ne devrait pas être la réponsed'un état laïque. Ce n'est pas l'outil idéal pourdonner aux jeunes une professionnalisation durable.Plus stupéfiant, le Ministère propol'encadrement de l'apprentissage econtrôle pédagogique et administratCFA et des sections d'apprentissagevéritable bilan, objectif, le Ministèrelégitimer la mise en place de tellesson Lycée des Métiers ".Le SNUEP souhaite relancer objectisur le Contrôle en Cours de Formattant aujourd'hui de constater que l'ovalider un diplôme en ne validant qu'des compétences exigées dans le rde disposer de véritables temps dL'état ne doit en aucune façon se svalidation partielle des compétencdiplôme et ouvrir ainsi largemen" diplômes maisons ".Le SNUEP est favorable àCAP et à la mise en place de sectionpremier niveau de qualificationCependant rien n'est encore prévmoyens pour adapter la formation autains élèves, notamment ceux issusplus, il serait dangereux de réserverves ce style de section. Encore unere persiste à imposer des Périodes dEntreprise trop longues. Le SNUEP rpériodes doivent s'inscrire dans uneté avec la formation dispensProfessionnel. Nous demandonsune évaluation des périodes, au nivté et de la qualité, et nous souhaitosions éducatives ne relèvent qupédagogiques et non des entrepriplace d'une instance chargée des reentreprises, si elle est nécessaire,choix des équipes pédagogiques.Selon les écrits ministérielaujourd'hui aux PPCP. Avant quesubisse le sort d'autres " innovationpas judicieux de demander directemla pratiquent, ce qu'ils en pensentréelle efficacité ?Nous continuons à penser que lesle met en œuvre seraient mieux ucer les enseignements fondamenet <strong>professionnel</strong>s.<strong>Pour</strong> l'évaluation, comme pour les aciplinaires, l'initiative devrait être laignants et aux équipes éducatives.Le Ministère s'appuie sur le rapportlégitimer les PPCP. Ce rapport sembles bilans académiques présentés pa


RELATIVES AU PROJETLYCEE PROFESSIONNELse de renforcern exerçant unif au niveau des. S'il y avait unne pourrait plussections dans "vement le débation. Il est révolnpeut aboutir àune faible partieéférentiel, faute'enseignement.atisfaire d'unees relatives aut la porte auxla relance dus préparant à cerofessionnelle.u en terme dex profils de cerdesSGEPA. Deà ces seuls élèfois,le ministèeFormation enappelle que cescomplémentariéeen Lycéevec insistanceau de l'efficacinsque les misedes équipesses. La mise enlations avec lesdevrait être uns, la mode estcette innovations ", ne serait-ilent, à ceux quipour évaluer samoyens qu'eltilisésà renfortaux,générauxctivités transdissséeaux enseidel'IGEN pourle s'appuyer surr les Rectorats.Le SNUEP rappelle que ces bilans ne correspondentpas à la réalité des établissements. Il est clair pourtous que l'objectif de ces bilans n'est que de légitimerla réforme en présentant au Ministère une situationplus que favorable. De telles méthodes de travailsont affligeantes.Après avoir cédé à la pression de L'UIMM (Uniondes Industries des Métiers de la Métallurgie), voicique l'on tente de développer des formations en troisans au baccalauréat <strong>professionnel</strong> à partir de la troisième.Encore une fois on oublie le <strong>public</strong> concernéet la finalité du diplôme. En effet ces sections ne s'adresserontpas toujours au <strong>public</strong> actuel de nosBaccalauréats Professionnels. Que proposera t-onalors à ce <strong>public</strong> ?Le SNUEP rappelle son attachement aux BEP. Il permetà de nombreux élèves de se remotiver par lavoie <strong>professionnel</strong>le après des difficultés et des souffrancesrencontrées au sein d'un collège unique.Si l'on peut concevoir un développement de <strong>l'enseignement</strong>de l'ECJS, une généralisation ne pourraêtre envisagée qu'après un véritable bilan. Cetenseignement nécessite des moyens spécifiques etne saurait être mis en place au détriment des autresdisciplines. Nous sommes, bien sûr, favorables à lapromotion de l'éducation à la citoyenneté.Cependant les diverses modalités pourront-ellesêtre mises en place pour l'ensemble du <strong>public</strong> duLycée des métiers ?Comment gérer l'empilement des dispositifs quialourdissent l'emploi du temps des élèves ?En conclusion, si certains objectifs de la circulaire derentrée sont ambitieux et légitimes, ce projet de circulairene fait que reprendre des dispositifs contestésque tente de mettre en place le Ministère pour lesLycées Professionnels et tout particulièrement pourle Lycée des Métiers.Comment, de plus, faire vivre l'heure de vie de classe,la préparation au brevet informatique et Internet,l'aide individualisée… ?Nous risquons donc de constater, à la rentrée 2002,que les moyens affectés aux objectifs principauxsouhaités par les personnels ne sont pas au rendezvousdans les académies et que, par contre, l'onimpose une structure qui est loin de faire l'unanimitédes personnels concernés.Le SNUEP ne peut en aucune façon donner unavis positif à ce projet de circulaire dans sa globalité.René PASINISylvianne DURANTNon à laprécarité :Si l'année scolaire a été marquée par une légère augmentationdu nombre des emplois, imposée par l'actionsyndicale, elle fut marquée surtout par l'insuffisancedes personnels titulaires pour les occuper, conséquencedirecte de la régression des postes mis auxconcours ces dernières années.Le recours aux contractuels et vacataires devient unerègle systématique et l'insuffisance du vivier de diplômésdans certaines disciplines limite les possibilités derecrutement.Le flux de recrutement de personnels précaires estplus important que celui des titularisations. De plus ungrand nombre de possibilités de titularisation ont étéperdues à l'examen <strong>professionnel</strong> par la faute de certainsjurys pour le moins sévères.Le SNUEP demande l'arrêt immédiat du recours àl'emploi précaire et la mise en place de modalitésadaptées pour la titularisation de ces personnels dansdes conditions équitables.Jean Louis ChanvrierParis - Créteil - Versailles:Non au lycée des métiers( jeudi 2 mai 2002)Al'appel des sections académiques Paris, Créteil,Versailles, des syndicats SNFOLC, CGTEduc'Action, SNETAA-EIL, SNUEP-FSU, SUDEducation, 150 personnels se sont retrouvés au ministèrede l'Education Nationale Jeudi 2 Mai pour êtrereçus et déposer les pétitions unitaires dénonçant lamise en place des lycées des métiers.La délégation a déposé une première série de 1500pétitions provenant de 80 établissements. Ces pétitionsdisent NON au lycée des métiers et exigentl'arrêt et l'annulation des labellisations.Une délégation de 5 représentants des organisationssyndicales présentes a été reçue sur le trottoirpar deux représentants du Cabinet de M.Mélenchon,ceux-ci prétextant le déménagement en cours duministère.Les deux représentants du Cabinet ont répondu" Nous transmettrons les pétitions au ministère suivantavec celles déjà reçues … La réforme est assuméepleinement par le ministère Mélenchon …Consigne a été donnée aux Recteurs de poursuivre ladeuxième vague de labellisations ".Des témoignages d' établissements au cours durassemblement ont confirmé toutes les craintes quenous avions déjà exprimées sur la mise en place deslycées des métiers.Les organisations syndicales SNFOLC,CGT Educ'Action, SNETAA-EIL, SNUEP-FSU,SUD Education, appellent à la poursuite et au renforcementde l'action unitaire engagée.Gérard Rumeau13 - SNUEP - N°5 - mai 2002


CPEARTT des CPE :UNE BOUTEILLE A MOITIE VIDE !Sauf remise encause toujourspossible parle nouveaugouvernement,le Ministre dela Jeunesse,de l'EducationNationale et dela Recherche,hérite de laresponsabilitéde signer lestextes adoptéspar le CTPMdu 2 Maiet de publier lacirculaired'applicationsur l'ARTTdes CPE.Astreintes qui donnent lieu à récupération du temps (majoré de 50%) d'intervention ''sous réserve des nécessitésdu service'' pour les CPE qui bénéficient d'un logement par Nécessité Absolue de Service (NAS). C'est une dispositionnouvelle et positive même si elle reste accessoire. Elle ne prémuniera cependant pas certains collègues nonlogés de l'autoritarisme de quelques ''Chefs'' qui tentent de leur imposer des astreintes qu'ils ne doivent absolumentpas.Répartition du temps de travail sur 39 semaines : 36 semaines de l'année scolaire des élèves et trois semaines(maximum) de vacances. Il est certes intéressant que ces limites soient rappelées mais il eut été préférable queles dispositions d'Avril 96 sur les ''services de Vacances'' soient intégrées aux nouveaux textes. Il eut été encore mieuxde reconnaître que notre fonction ne justifie pas un service de ''petites vacances'' puisque les élèves sont absents. Lescollègues devront en tous cas se souvenir que le texte de 96 n'est pas abrogé et qu'il contient des dispositions à nepas négliger.Temps de travail ramené à 35 heures hebdomadaires (OUF ! nous avons échappé à l'annualisation et à laglobalisation) mais après un calcul alambiqué sur les ''temps de pause'' alors que les textes négociés en Décembreavaient le mérite de prendre en compte le caractère pédagogique du métier. Il n'est pas sans importance (et il faut leregretter) que ''les 35 heures inscrites à l'emploi du temps des CPE'' soient reléguées dans la circulaire d'application etne figurent pas dans les arrêtés.Toutes dispositions qui ne sauraient faire oublier l'essentiel : les mesures budgétaires permettant les créationsd'emplois sans lesquelles les CPE n'auront pas un temps de travail vraiment réduit ni des tâches réellement allégées.En tout état de cause la vigilance et la détermination des personnels sur le terrain seront indispensablesmais l'action tenace et sans complaisance des organisations syndicales reste plus que jamais nécessaire.Le SNUEP, au sein de la FSU, y prendra toute sa part !Responsables académiques du SNUEP / FSUAix-Marseille : Dominique MARTEL Tel: 06.20.54.52.66marteldominic@aol.com 15Bd Jean Mermoz 13700 MARIGNANEAmiens : M. Jean-Claude DEBON Tel: 03.44.86.31.24<strong>snuep</strong>amiens@wanadoo.fr 82 Rue de Paris 60200 COMPIEGNEBordeaux : Pierre VERDEYROUT Tel: 05.56.95.98.57quanta@club-internet.fr 8 rue Jules Delaube 33160 SAINT MEDARD EN JALLESCaen : Nathalie LECHONNAUX Tel: 02.33.07.09.00nathalie.lechonnaux@free.fr Route de la Mer 50660 ANNOVILLEClermont : Gabriel REYMOND Tel: 04.71.02.65.24gabrielreymond@<strong>snuep</strong>.com Chamblas 43320 SANSSAC L’EGLISECorse : Robert POGGI Tel: 04.95.22.73.88robert.poggi@wanadoo.frSNUEP / FSU ave. Kennedy Bat C Résidence Beaulieu 20090 AJACCIOCréteil : Gérard RUMEAU Tel: 01.49.56.97.51gerard.rumeau@club-internet.frSNUEP / FSU Maison des syndicats 11 Rue des Archives 94000 CréteilDijon : Didier GODEFROY Tel: 03.80.59.12.57<strong>snuep</strong>dijon@wanadoo.fr 19C, rue Bel-Air 21000 DIJONGrenoble : Jean-Yves GOBREN Tel: 04.76.09.49.52jean-yves.gobren@ac-grenoble.fr 15 Rue de Quirole 38170 SEYSSINET-PARISETGuyane : Bernard MASSON Tel: 05.94.28.15.58bernard-masson@wanadoo.fr 36 résidence de la plage 97300 CAYENNELille : Robert LACROIX Tel: 03.20.51.28.78 Fax: 03.20.51.30.61robertlac@wanadoo.frSNUEP / FSU Halle au sucre 28 rue des Archives 59800 LILLELimoges : Marie Andrée CHAZARAIN Tel: 05.55.84.74.64Les Galubes 19240 ALLASSACLyon : François CLEMENT Tel: 04.78.53.28.60 Fax: 04.72.33.89.76lyon@<strong>snuep</strong>.com SNUEP / FSU 28 route de Genas 69003 LYONMartinique : Eric LASSONNIER Tel: 05.96.64.42.37ELassonnier@wanadoo.fr 31 lotissement des Tropiques 97200 Fort de FranceMontpellier : Dominique MULLER Tel: 04.66.27.14.0475 Impasse des Ronces 30000 NIMES dominique.muller1@caramail.comNancy - Metz : Etienne KILL Tel: 03.82.56.81.01etienne.kill@free.fr 45 rue de la Liberté 57970 STUCKANGENantes : Martine TEISSIER Tel: 02.41.61.06.18mteissier@aol.com La Godeverie 49500 SEGRENice : Andrée RUGGIERO Tel: 04.94.30.01.09andree.ruggiero@wanadoo.fr 73 R Ravel Cité Montmousseau Bat CD83500 LA SEYNE SUR MEROrléans-Tours : J-Claude VENOT Tel: 02.38.62.53.79venot.jc1@caramail.com 134 route de Donnery 45430 MARDIEParis : Isabelle LAUFFENBURGER Tel: 01.40.37.03.81isabechka@aol.com 13 Rue Paul Laurent 75019 PARISPoitiers : Philippe GIRAUD Tel: 06.80.22.82.84giraud-p@wanadoo.fr 16 avenue du parc d’artillerie 86034 POITIERS CedexReims : Régis DEVALLE Tel: 06.12.68.26.60regis-devalle@<strong>snuep</strong>.com 24 Rue du Lt Chauré 51340 MAURUPT le MONTOISRennes : Annie SEVENO Tel: 02.99.83.46.34seveno.annie@wanadoo.fr 131 rue Belle Epine 35510 CESSON SEVIGNELa Réunion : Cendrine PEIGNON Tel: 02.62.58.78.07 Fax: 02.62.58.37.40<strong>snuep</strong>reunion@wanadoo.fr 810 Rocade Sud 97440 SAINT ANDRERouen : Bernard BERGER Tel: 02.35.62.11.71bernard.berger1@mageos.com SNUEP / FSU 4 rue Louis Poterat 76100 ROUENStrasbourg : J-Michel VAILLANT Tel: 03.88.83.32.21strasbourg@<strong>snuep</strong>.com 39 Rue de la Grossmatt 67800 HOENHEIMToulouse : E. HANDBURGER Tel: 05.62.17.68.41toulouse@<strong>snuep</strong>.com 8, rue des Renforts 31000 TOULOUSEVersailles : Pierre MENIGOZ Tel: 01.30.70.04.18pierre-menigoz@<strong>snuep</strong>.comSNUEP/ FSU Versailles 3 bis rue Waldeck Rochet 92000 NANTERRE14 - SNUEP - N°5 - Mai 2002


Pré - Syndicalisation 2002 jusqu’au 31/08/2002Bulletin d’adhésion au SNUEP - FSUSyndicat national de l’enseignement <strong>professionnel</strong>Adressez ce bulletin d’adhésion aux responsables locaux du SNUepou au SNUep national : 12 rue Cabanis 75014 ParisAcadémie :..........................................Adhérent en 2001 / 2002Mr Mme Nom : ...................................................................... Prénom : .................................Nom de jeune fille : ..................................................................................................Adresse : ................................................................Né(e) le . . / . . / ......................................................................................Code postal ................. Commune ................................................................................................................................................................................................................... : ................................................ Fax : .................................................................Portable: ......................................................................................................................E mail : ...........................................Spécialité .....................................................................................................................Etablissement .............................................................................................................Code établissement d’exerciceSituation administrativeRetraité(e)PLP HC Cl. Normale PLP1 CPE HC Cl. Normale CE Titulaire Stagiaire IUFM Stagiaire sur poste MA Catégorie ....... Contractuel Vacataire Emploi particulier ( Greta, Mijen, inspection ...).......................................Montant de votre cotisation....................... EurosDate : .... / .... / ....Votre cotisation annuelle représente environ6 % du salaire mensuel net.Elle vous permet de recevoir la presse duSNUEP, la revue “<strong>Pour</strong>” de la FSU et les<strong>public</strong>ations fédérales départementales.Conformément aux textes en vigueur, 50%de votre cotisation annuelle est déductiblede vos impôtsMontant des cotisations(en Euros)ECH. PLP2 / HorsCPE Classe1234567891011747984889399106113120130140105119127136147158165Retraité(e) 80 91Retraité(e) PLP 1 / CE 69Echelon actuel .............. Date de promotion : . . / . . / ....Le SNUEP-FSU pourra utiliser les informations cidessuspour m’adresser les <strong>public</strong>ations syndicales.Je demande au SNUEP de me communiquer lesinformations <strong>professionnel</strong>es et de gestion de macarrière auxquelles il a accès à l’occasion descommissions.Je l’autorise à faire figurer ces informations dans desfichiers et les traitements automatisés dans lesconditions fixées par les art. 26 et 27 de la Loi du06/01/78. Cette autorisation, à reconduire lors durenouvellement d’adhésion, est révocable parmoi-même dans les mêmes conditions que le droitd’accès, en m’adressant au SNUEP-FSU. Signature ...................................LPSEGPA SEPLYPAutreSecrétaire local (S1)Adhérent isoléMerci de remplir complètementet lisiblement ce bulletin, celafacilite le travail des militantsECH.12345678MA 1747984889398102108MA 26871747882848895MA 35762656871767982Contractuel(le) et vacataire =6% du net mensuelSans solde = 23 Euros15 - SNUEP - N°5 - mai 2002


Face à un avenir incertain :construire et développer le SNUEPRappelons que le SNUEP-FSU s'est créé à la rentrée 2001. Grâce aux efforts de ses militants, à l'aide matérielle de la FSUet à la solidarité de ses syndicats nationaux, le SNUEP a pu fonctionner rapidement .Il s'est constitué à partir de plusieurs composantes : tous ceux qui, exclus ou radiés du SNETAA, s'étaient regroupés dans leSNEEP, et divers courants qui ont quitté le SNETAA estimant que le débat n'y était plus possible.Après quelques mois d'existence, le SNUEP a des adhérents dans toutes les académies et des structures dans la plupart d'entreelles.Grâce à son appartenance à la FSU, il a déjà pu porter la voix des PLP dans de nombreux organismes nationaux (ConseilSupérieur de l'Education, Comité Technique Paritaire Ministériel..), académiques (CTPAcadémique, Conseil Académique de l'EducationNationale) ou régionaux (Conseil Economique Social Régional par l'intermédiaire de nos représentants FSU, COREF…).Depuis sa création le SNUEP a été l'objet, de la part de la direction du SNETAA, de multiples attaques mensongères etcalomnieuses. Si jusque là nous avons choisi de ne pas y répondre, il est temps de faire, une bonne fois pour toutes, une miseau point :Le 5 décembre 2001, le SNETAA a été condamné par les tribunaux pour utilisation abusive du sigle de la FSU. Ce jugement signifiaitclairement et définitivement que le SNETAA n'était plus membre de la fédération. C'est l'épilogue d'une affaire, commencée il y ades années et voulue par la direction du SNETAA : en ne payant plus ses cotisations et en ne participant plus à ses instances, elle adélibérément choisi de quitter la FSU et de provoquer l'éclatement du syndicat.La direction du SNETAA a créé de manière totalement artificielle une kyrielle de syndicats catégoriels, rassemblés dans une pseudofédération.C'est plus que de la dispersion, c'est de l'atomisation syndicale! Le syndicalisme dans <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong> était déjàsuffisamment éclaté, il n'avait pas besoin de cette scission qui ne peut que l'affaiblir : la direction du SNETAA porte l'entière et totaleresponsabilité de ce gâchis. Comme en son temps la direction de la FEN a porté la responsabilité de la scission de la fédération alorsmajoritaire et qui, depuis, a disparu !A la lecture de sa presse, chacun peut constater la fréquence de ses attaques virulentes contre les organisations syndicales "concurrentes",particulièrement celles de la FSU. Il a constamment la prétention de vouloir défendre les revendications des personnels "seulcontre tous", cherchant à opposer entre elles les organisations et les catégories de personnels (souvenons-nous du mouvement desPLP de l'hiver 2000 sur le statut). C'est cette conception d'un syndicalisme sectaire et ultra-corporatiste qui l'a amené à ces dérives etdans son total isolement actuel, isolement dans lequel son sectarisme ne pourra que continuer à s'exacerber.Un syndicat autonome, non-fédéré, ne peut pas prétendre défendre pleinement les intérêts de ses mandants : dans quelles instancesnationales pourra-t-il siéger pour faire entendre des revendications aussi essentielles que les salaires, les retraites, le statut desfonctionnaires, la protection sociale, les services <strong>public</strong>s… ?De même, sur les questions éducatives, les portes des CTPA, CAEN, CTPM, CSE vont se fermer. Il est vrai qu'il pourra toujours distribuerdes tracts à l'entrée de ces organismes !Il est bien évident que, dans ces conditions, le SNETAA ne peut plus prétendre à être le syndicat majoritaire, qui est à reconstruire.Si l'on veut rassembler les enseignants de <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong> et établir des convergences revendicatives avectous les personnels de l'éducation nationale, cela ne peut se faire que dans la FSU, première fédération des agents de l'état(éducation, recherche, culture). C'est l'objectif que s'assigne le SNUEP-FSU.Face à la dispersion syndicale, principale faiblesse du syndicalisme, rassemblons-nous dans le syndicat unitaire,largement ouvert au dialogue, pluraliste car donnant la possibilité à tous de se regrouper en fonction de sesaffinités, construisons ensemble un syndicat ouvert aux autres organisations de notre secteur pour réaliser desrapports de force et faire avancer la profession.Dans ces temps incertains, contribuons à élaborer dans la FSU des propositions pour la formation <strong>professionnel</strong>leet à mettre en place des contre-pouvoirs syndicaux partout et à tous les niveaux. Par l'intermédiaire de notrefédération , donnons-nous les moyens, avec tous les fonctionnaires, et les salariés de défendre nos salaires, notreprotection sociale, nos retraites, nos statuts…Profitez du tarif 2001-2002 jusqu'au 30/08/02SYNDIQUEZ-VOUS DES MAINTENANT !Le secrétariat" Vous avez un problème, vous vous posez des questionsalors n'hésitez pas à nous contacter ou à consulter notre site : www.<strong>snuep</strong>.com ! "16 - SNUEP - N°5 - mai 2002

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