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Pour l'enseignement professionnel public - snuep

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ACTUALITECommuniqué de presseL'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELABSENT DES PRIORITES GOUVERNEMENTALES ?Que fait ce nouveau gouvernement de <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong> alors qu'il affirmevouloir prendre en compte le message des urnes et être à l'écoute des Français ?La suppression d'un département ministériel consacré à cet enseignement interpelle lesProfesseurs de Lycée Professionnel.Le SNUEP-FSU réaffirme que <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong> initial de service <strong>public</strong> a toute saplace, dans le cadre de l'Education Nationale, pour la formation et la réussite des jeunes, notammenten ce qui concerne :- les possibilités qu'il propose en matière d'orientation en particulier par l'existence des trois voies,- la spécificité des personnels chargés de le dispenser,- l'existence de structures adaptées à ses finalités,Quand le SNUEP fait la une...- les moyens qu'il implique pour atteindre ses objectifs : former l'homme, le travailleur, le citoyen.Le SNUEP-FSU s'interroge sur les orientations gouvernementales qui pourraient être prises sur la base de cette décision.Elles sont nombreuses et inquiétantes :- la régionalisation de la formation <strong>professionnel</strong>le sous le contrôle des branches <strong>professionnel</strong>les et des intérêts économiques locaux,- la remise en cause d'un véritable service <strong>public</strong> laïque et indépendant de l'Enseignement Professionnel,- la remise en cause du statut des personnels et son corollaire : le développement de la précarité,- la disparition à terme du cadre national fixant les contenus de formation et les modalités de délivrance des diplômes.Le SNUEP FSU refusera, comme il l'a déjà fait, toutes les orientations qui seraient de nature à remettre en cause le service <strong>public</strong> d'éducationet de formation et tout particulièrement des dispositions visant à transférer à l'entreprise la formation initiale des jeunes sous prétexted'une validation d'acquis <strong>professionnel</strong>s.Il sera aussi particulièrement attentif aux débats qui s'ouvriront sur des dossiers comme les retraites, les salaires, l'emploi <strong>public</strong>.Dès à présent, il appelle les personnels :- à s'engager dans le renforcement du syndicalisme pour construire dans l'unité de véritables contre-pouvoirs en capacité de proposer des alternativescrédibles et d'agir partout et à tous les niveaux,- à être vigilants, à se tenir prêts pour agir avec le SNUEP et la FSU, chaque fois que le service <strong>public</strong> d'éducation et de formation sera menacé.Paris, le 13 mai 2002Une délégation de la FSU a été reçue le 16 mai par Luc Ferryet ses deux ministres délégués, Xavier Darcos (enseignements scolaires)et Francis Loos (enseignement supérieur et recherche).Cette première prise de contact nous a permis d'exposer les grandeslignes des positions de la FSU et ses demandes immédiates mais pasd'obtenir des réponses, les ministres et leurs collaborateurs manifestantune écoute attentive mais affirmant qu'ils avaient besoin avant touteréponse d'entendre les divers partenaires et de faire un bilan de la situationdu ministère.Nous avons formulé dès le départ la demande que cette rencontre puisseêtre suivie d'autres en fonction des divers secteurs, ceci d'autant plusque tous les syndicats de la FSU ne pouvaient être présents et qu'il n'étaitpas possible de développer l'ensemble des problèmes. Nous avonségalement demandé que si des annonces devaient être faites, desconsultations préalables aient lieu systématiquement. Les ministres ontdonné leur accord là-dessus.Après avoir brièvement rappelé les objectifs généraux de la FSU (à partirde notre document " et si on osait l'éducation ") en les replaçant dansle contexte nouveau et les attentes et problèmes mis en lumière par lesélections présidentielles, nous avons d'abord insisté sur la méthode(nécessité notamment de prendre le temps d'expérimenter, d'évaluer, dedialoguer).Puis soulignant que des élections allaient avoir lieu de que nous comptionsdans ce cadre continuer de porter nos demandes devant l'opinionnous nous sommes adressé au ministre pour leur dire que des mesuresd'urgence devaient pouvoir être prises pour la rentrée :- sur les recrutements et la précarité- les dossiers " corporatifs " en cours (artt, indemnités…)2 - SNUEP - N°5 - mai 2002- moratoire sur un certain nombre de mesures à rediscuter- et surtout de premières mesures significatives pour lutter contre l'échecet pallier les phénomènes de " fracture scolaire " en répondant àla fois aux attentes de personnels et aux besoins des jeunes et des élèves.Nous avons souligné que cela nécessitait de dégager des moyens parun collectif budgétaire et que la Recherche ne devait pas être l'éternellesacrifiée de cette démarche.Enfin nous sommes intervenus sur l'organisation du ministère en disantnotre accord avec la prise en compte de la jeunesse, à condition quel'activité de la direction de la jeunesse soit placée dans une perspectiveclairement éducative, tout en regrettant l'isolement du Ministère desSports. Nous avons également demandé ce qu'il en était de <strong>l'enseignement</strong><strong>professionnel</strong> et rappelé notre opposition à la décentralisation.Luc Ferry et ses ministres ont très brièvement réagi. De ces réactions onpeut relever :- l'expression d'un accord sur la méthode ainsi que sur l'idée qu'il fallaitagir en priorité sur les phénomènes d'échec et de fracture scolaire- l'idée qu'il n'y aurait pas de politique d'effet d'annonce mais uneconcertation avec la volonté de se donner le temps de prendre desmesures qui puissent effectivement s'appliquer- l'affirmation que <strong>l'enseignement</strong> <strong>professionnel</strong> était bien intégré dansle ministère et qu'il ferait partie des " priorités " du ministre- aucune réponse sur la question du collectif budgétaire ou de moyensnouveaux.

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