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Un texte argumentatifLes élèves écrivent un texte argumentatif à partir du sujet suivant :« La nature n’est pas fertile, elle est féconde. » (Voltaire, Dictionnaire philosophique). Expliquer cettephrase et rédiger un court texte argumentatif pour la protection de la nature. Donner des exemples.Fiche pédagogique RFI© Radio France Internationale

Feuille de l’élèveNotre Terre crie au secours[Document 1] Ecoutez et répondez aux questions suivantes :1- Qui parle ?Combien de personnes parlent ?Qui sont-elles ? Quelle est leur profession ?Faites attention à l’intonation des personnes. Qui pose les questions ?2- A qui ?A qui la femme pose-t-elle les questions ?3- Comment ?A votre avis, le discours de la journaliste est-il un discours lu ou spontané ?Le débit est-il lent ou rapide ?Le ton est-il neutre, solennel ou convivial ?4- Où ?Où se trouvent les personnes qui parlent ? Se trouvent-elles toutes au même endroit ?5- De quel type d’émission s’agit-il ?Est-ce un journal d’information ou un magazine ? Une revue de presse ou une pièce radiophonique ?Un débat avec des invités ou une publicité ?6- Quoi ?Quels mots-clés avez-vous entendus dans le document ?A partir de ces mots-clés, devinez le thème principal du document.Fiche pédagogique RFI© Radio France Internationale

[Document 2] Ecoutez et relevez les mots ou expressions se rapportant aux thèmes suivants :La nature : la Terre et le corps humainLes activités humaineset leur impact sur la nature[Document 3] Répondez aux questions suivantes :1- Quelles sont les richesses de la Terre ?2- Quelles sont les activités de l’homme évoquées par l’invité ?3- A quoi l’homme doit-il faire attention quand il utilise les ressources de la Terre?Fiche pédagogique RFI© Radio France Internationale

RéponsesDocument 11- Deux personnes parlent. Il y a une femme, l’animatrice radio, et un homme, peut-être unscientifique, un écologiste, un philosophe… C'est la journaliste qui pose les questions.2- La journaliste pose les questions à l’homme, son invité.3- L’invité a un discours spontané. La journaliste a préparé les grandes lignes de son interview, maisla forme des questions n’est pas fixe, la journaliste reformule plusieurs fois sa question. Le ton estconvivial, l’interview a la forme d’une conversation.4- Toutes les personnes se trouvent au même endroit, dans un studio (le lieu où l’on enregistre uneémission radio).5- Il s’agit d’un magazine.6- Les mots-clés sont : un problème, la planète, la destruction, la Terre, la biodiversité, l’industrie, lapopulation, la déforestation, l’intelligence humaine, les poissons, la limite, les crises, l’impact humain,le plastique, le désert, …A partir de ces mots-clés, on peut penser que le document sonore parle de la destruction de laplanète, de la pollution, de l’impact des activités humaines sur la planète…Document 2La nature : la Terre et le corps humainvie, biodiversité, homme, planète, la planète ades réserves limitées, Terre, forêts, océans,poissons, se reproduisent, intelligence humaine,cerveau humain, intelligent, désertLes activités humaineset leur impact sur la naturedéchets, puissance de l’industrie, déforestation,machines, couper des forêts entières, on prendles poissons plus vite qu’ils ne se reproduisent,bateau, satellites, puissance de l’industriehumaine, plastiqueDocument 31- Les eaux, la flore, la faune2- La déforestation, la pêche intensive, l’industrie3- L’homme doit faire attention au fait que les réserves de la planète ne sont pas infinies, quel’intelligence humaine doit servir la protection de notre planète et non sa destruction.Fiche pédagogique RFI© Radio France Internationale

TranscriptionNotre Terre crie au secours- Quel est le problème majeur ou le plus urgent ? C’est la destruction de la vie, de la biodiversité, c’est…- Hum…- C’est l’impact qu’a l’homme là-dessus?- Alors, le problème, la situation, c’est à peu près ceci : nous découvrons, nous savons depuislongtemps, que la planète n’est pas infinie, que la planète a des réserves limitées, que le volume danslequel on peut jeter les déchets est pas si grand, de sorte que ça nous revient dessus… Tous ceséléments que nous découvrons sont reliés à ces trois éléments qui sont la Terre n’est pas infinie… quisont la population de la Terre aujourd’hui est devenue très grande - on atteint 16,3 milliards - et quisont la puissance de l’industrie.La puissance de l’industrie et je vous donne un exemple : la question de la déforestation. Le faitqu’aujourd’hui on détruit les forêts au Congo, en Indonésie, en Amazonie, d’une façon absolumentaccélérée et aberrante. Eh bien, ça vient à partir du fait qu’on a des machines aujourd’hui qui peuventvous couper une forêt entière en une journée, ce que, il y a quelques années, cent bûcheronsn’auraient pas pu faire en un an. Le fait qu’aujourd’hui on vide les océans très rapidement parce qu’onprend les poissons plus vite qu’ils ne se reproduisent. Eh bien, c’est parce que, avec l’intelligencehumaine, le cerveau humain, on a pu faire des bateaux qui sont capables de prendre des poissons engrande dimension. On utilise les satellites pour repérer où sont les bancs de poissons. Tout ça, c’esttrès bien, c’est très intelligent, sauf que ça oublie en fait que le nombre de poissons n’est pas infini etque quand on a atteint une limite, eh bien, on a atteint la limite.C’est ça que nous rencontrons aujourd’hui. Tous les événements qui se passent, toutes les crises,toutes les menaces sont reliés à la puissance de l’industrie humaine, de l’impact humain sur uneplanète qui n’a pas de réserves naturelles infinies.Je donne un autre exemple qu’on retrouve un peu partout dans le monde : c’est le plastique. Parexemple, aujourd’hui, vous allez dans le désert, j’ai été récemment au Maroc, eh bien, vous voyez duplastique partout dans le monde.Fiche pédagogique RFI© Radio France Internationale