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Moteur ! - La Seyne-sur-Mer

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LE MAGAZINE DE LA SEYNE-SUR-MER janvier février 2011 N°21<strong>Moteur</strong> !Jérémie, 29 ans, intermittentdu spectacle, va tourner auxcôtés de Daniel Auteuil. Il a étéretenu avec quelques centainesde figurants lors du casting de“<strong>La</strong> mer à boire”. Un longmétrage du réalisateur JacquesMaillot tourné en grande partieà <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>.➔ Reportage pages 16 et 17Dossier logement<strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>,un exempleà suivrepages 26 à 31EvénementFestival du cirquecontemporainpages 4 et 5


2/ SOMMAIREEn couverture :Tournage à Grimaud 16➔ EvénementPlus prèsdes étoiles 4➔Spécial finances<strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>se mobilise 13➔ Portraits“Les jumoristes” 18➔A votre serviceC’est vousqui décidez ! 20➔Le journal des quartiersSaint-Georges dansle bon sens 21➔ D’AquiJoinei pedonsqu’aprénonla seguretat 25➔Dossier logement<strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>, un exempleà suivre 26➔Vos élusDanièle Dimo-Pérez-Lopez 33➔ Distractions“Tire ailleurs” viseles mots 36➔ RecettePetite bouillabaisseà la plancha 37DRJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


LE BILLET DU MAIRE /3« Un mondeassociatif vivant,malgré les difficultés »Les 22 et 23 janvier derniers, à l’initiative du Ski clubseynois du CSMS, le 49 ème Grand Prix de <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>a réuni 225 participants dont 23 Seynoisdans la station de Vars (Hautes-Alpes)Marc Vuillemot, maire de <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong><strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>,vice-président de TPMet conseiller régionalVigilantsBelle image du CSMS ski en pleinesaison ! A son exemple, le mondeassociatif, malgré toutes les misèresqu'on lui fait, fait mieux que <strong>sur</strong>vivre,et il se bat, pour apporter tant ettant, à l'œuvre collective ! <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>toute entière doit rester mobilisée.<strong>La</strong> démarche que nous avonsengagée pour sortir de l'étranglementfinancier auquel toutes lescollectivités sont exposées - <strong>sur</strong>toutcelles les plus en difficultés comme lanôtre - va dans le bon sens. Notredémarche ne consiste <strong>sur</strong>tout pas àpleurer <strong>sur</strong> notre sort et à demanderpassivement de l'aide. Certes, nousattendons des solidarités dynamiquesde l'Etat, de la Région, du Département,de TPM. Mais nous agissons.Et nous savons bien que <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong> estle maillon d'une chaîne. Ce n'est passeulement <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>, étroitement,égoïstement, que nous défendons,c'est le développement futur de toutun territoire, dont les contours sont,a minima, ceux de l'agglomérationde Toulon ! Voilà l'enjeu. Et il fautêtre juste : nous avons été jugés assezpertinents et rigoureux pour êtreentendus. Pour preuve, la sériede réunions engagées dès la finjanvier <strong>sur</strong> notre demande par lereprésentant de l’Etat et ses services,pour examiner les finances de <strong>La</strong><strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong> et les grands dossiersstructurants pour notre ville. C'estun début. En tout cas nous restonsvigilants. Je m'étais engagé à rencontrerles Seynois, à réunir un conseilmunicipal extraordinaire, à mobiliserles forces vives de la ville. Sur tousces points, nous avons tenu parole,nous avons agi. Mais ce n'est qu'undébut. Nous sommes écoutés.Serons-nous entendus ?Aujourd'hui, personne ne peutprétendre répondre à cette question.Restons vigilants.JANVIER FÉVRIER 2011 N°21


4/ L’ÉVÉNEMENTCirque contemporainPlus près des étoilesPour sa 12 e édition, le festival de Cirque contemporain“Janvier dans les étoiles” joue les prolongationsen proposant du 25 février au 13 mars dix spectaclespour trente représentations publiques ou scolaires.On ne change pas un concept quimarche. Des spectacles de cirquecontemporain très récents,inédits pour certains en France ; un lieude convergences des directeurs artistiques ;sans oublier une programmation éclectiquefont de “Janvier dans les étoiles” lerendez-vous attendu de tous. « Cette annéel'ouverture réserve une <strong>sur</strong>prise. Il s'agit duspectacle de fin d'études de la 22e promotiondu Centre national des arts du cirque(CNAM). <strong>La</strong> compagnie âm présentera sonspectacle avant de partir pour une grandetournée en Afrique », indique Thierry Dion,directeur de l'association Théâtre Europeet programmateur aux côtés de MichelAlmon. Le chapiteau, entièrement révisé(VOIR ENCADRÉ), va ainsi deux semainesdurant, animer l'isthme des Sablettes avecsa centaine d'artistes et sa quarantaine detechniciens : « N'oublions pas que ce festivalconstitue la cheville ouvrière du futurPôle méditerranéen des arts du cirque »,rappelle Florence Cyrulnik, adjointe à laculture et au patrimoine. Le 18 mai dernier,les villes de Marseille, <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>, les conseils généraux des Bouches duRhône et du Var, le Conseil régional PACAont en effet acté la préfiguration d'un pôlecirque regroupant le festival, la saison cirquede Théâtre Europe et le Centre derecherche européen des arts du cirque(CREAC) implanté dans les quartiers Nordde Marseille.LE PROGRAMME COMPLET PAGE 40www.theatreurope.comet www.la-seyne.frRenseignements au 04 94 06 84 05JANVIER FÉVRIER 2011 N°21


5<strong>La</strong> Compagnie âm présentera le spectacle defin d'études de la 22e promotion de fin d'étudesdu Centre national des arts du cirque(photo : Philippe Cibille pour le Cnac)"Vers un pôlecircassienjours après l'édition 2010 de Janvier dansles étoiles », rappelle Thierry Dion avantd'ajouter que « les photos retracent la carrièred'un artiste qui a dépoussiéré le genre,popularisé le cirque contemporain de Moscouà Rio en passant par Londres ».A noter la résidence du photographePierre Estournet et les résidences cabaretsdes compagnies “Le Cubitus dumanchot” et “Circ Hulon” pour desspectacles cabarets.Rendez-vous est donc fixé pour un festivalchaleureux loin des frimas de l'hiver. Gwendal Audrangwendal.audran@la-seyne.comLe chapiteau a entièrement été révisé afin derépondre aux nouvelles normes de sécuritéTravauxCIRCOSCÈNE FAIT PEAU NEUVE<strong>La</strong> réglementation l'imposait : les implantationsde plus de 6 mois doivent désormaisdisposer d'une ceinture bétonnée avec deshautbans rigides et des lests bétonnés. <strong>La</strong>SARL HMMH, qui intervient chaque année<strong>sur</strong> le festival, est donc intervenue mardi 11janvier pour livrer un chapiteau aux normesd'ici le lundi 7 février. « Nous avons démontéles entourages et les deux sommets avant deles rouler. Les pièces et les câbles de la structurevont ensuite étre vérifiéset repeints», notele chefde chantier. « Le démontage sera égalementl'occasion de nettoyer les 580 coquesdesfauteuils», remarque pour sa part la directricede la culture et du patrimoine, FrançoiseManaranche. « L'objectif est d'être fin prêtspourle festival, dont certainesrépétitionsdébutentdès le 7 février », explique Thierry Dion.Pris en charge par la Ville, les travaux d'unmontant de 50 000 euros doivent égalementfaire l'objet d'une aide de laCommunauté d'agglomération ToulonProvence Méditerrannée. Couvrant plusde 700 m 2 , le chapiteau Circoscène occupel'isthme des Sablettes depuis 2005.Le moyen de valoriser un genre en évolutionconstante : « Chaque spectacle est lefruit d'un travail d'écriture, de dramaturgieet de scénographie. <strong>La</strong> compagnie MaboulDistorsion, par exemple, traite de l'écologie<strong>sur</strong> un mode clownesque et jubilatoire. Lecirque Mandingue de Guinée, ou la compagnieâm privilégient pour leur part les grandesformes avec des spectacles acrobatiquesen portées et mains à mains impliquant denombreux artistes », résume Thierry Dion.« Au delà de la dimension athlétique, estimeFlorence Cyrulnik, les spectacles ont uneenvergure poétique et lyrique remarquable.Cette qualité renforce le festival d'année enannée ». Autour du festival, une expositionrendra un hommage appuyé à PierrotBidon. « Co-créateur avec Guy Carrara ducirque Archaos, il nous a quittés quelquesAssociationTERRITOIRES DE CIRQUE« J'ai découvert <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong> par le cirque ». Présidente de l'association “Territoiresde cirque”, Claire Peysson tenait pour la deuxième fois son assemblée générale à l'hôtelde ville. L'occasion pour les 29 membres, directeurs de Pôles nationaux des arts ducirque, d'exprimer leur inquiétude <strong>sur</strong> la réforme territoriale : « Nous dépendons tousde financements croisés. <strong>La</strong> suppression de la clause de compétence générale nous conduità nous mobiliser », insiste-t-elle. Pour cela, l'association lance l'opération “Cirques encampagne” : « Nous allons tous nous retrouver lors du festival Janvier dans les étoiles pourcommencer la rédaction d'un livre blanc que nous remettrons début 2012 au ministèrede la Culture ». A noter « qu'à l'heure où l'Etat fait marche arrière » l'association estd'ores et déjà parvenue à faire reconnaître par ledit ministère le label “Pôle nationaldes arts du cirque”.JANVIER FÉVRIER 2011 N°21


6/ ACTUALITÉChantiersMémoire vive 8CommerceMarché forain 9Ecole de plein air<strong>La</strong> dominante 10SubventionsSOS associations 12Dernière minuteRéouverture d’une ligne de fretvers la Turquie. Deux mois après l’arrêtde la ligne maritime entre le port deBrégaillon et la Turquie, la compagnie UNRo-Ro prend le relais d’UND Deniz avecdeux rotations par semaine à destinationde Pendik, les mercredis et dimanches.StationnementL'heurede la concertationAnnoncé au lendemain de la remunicipalisationdu stationnement,le comité d'usagersétudie, avec la municipalité, les tarifsdu parking Martini.Salle du Conseil municipal, 19janvier et 2 février. Deux réunionsde la commission de stationnement,et déjà quelques pistesde réflexion,pour décider de l'avenirdu stationnement en centre-ville. Lecomité d'usagers,composé du maire,Marc Vuillemot,d’élus, de représentantsde conseillers de quartiers, decadres territoriaux, de membres desCIL (Comités d’intérêt local),de commerçantset d’usagers,est désireux detrouver au plus vite des solutions. <strong>La</strong>première problématique à prendreen compte : le budget annexe deMartini.A ce sujet,Gilles Gautier,responsabledu pôle finances et moyensgénéraux,rappelle que la Ville ne peutéquilibrer un déficit éventuel supérieurà 200 000 euros <strong>sur</strong> le parkingOptimiser lestationnementRéunion du 19 janvier, salle duConseil. Le stationnement anarchiqueparmi les questionsprépondérantesMartini. Les décisions seront doncprises dans l'intérêt général. «Nousdevons réfléchir aujourd'hui à ce quenous voulons que devienne notre centre-villedemain » précise GillesTeisseire, directeur de cabinet dumaire, lors de la première réunion.De retour d’un déplacement d’étudeà Libourne (Gironde), Marc Vuillemotexpose la politique de stationnementde cette ville de plus petitetaille (25 000 habitants) mais qui présentedes caractéristiques similairesà <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong> : habitat en centredégradé, un centre ville à nécessairementdynamiser. Trois zones destationnement concentriques s’y partagentle centre : le stationnementcourte durée,moyenne durée et longuedurée. Les tarifs abonnements ysont avantageux, avec 30 mn gratuitespar jour,<strong>sur</strong> n'importe quelle zone.Pour l'heure, le groupe de réflexiondevra répondre à quelques questionsprimordiales : comment faire fonctionnerl'existant ? A quels tarifs ? Quefaire plus tard ?On a évité 1 080 places payantesen <strong>sur</strong>face, néanmoins il fautimpérativement et prioritairementrationnaliser le stationnement en <strong>sur</strong>face.Un fait certain, dénoncé unanimement: Il faut régler le stationnementanarchique. Et mettre enplace une véritable politique de stationnement.Chantal Campanachantal.campana@la-seyne.comJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


7 Pedibus Suite au projet “écomobilité” (financé par le Conseil régionalPACA), débuté <strong>sur</strong> l'école Malsert 1 à la rentrée 2009, l'associationPlanète Sciences Méditerranée, en partenariat avec la mairie et l'école,a proposé aux parents une semaine “d'écomobilité” du lundi 17 au vendredi21 janvier. L'objectif était d'utiliser des modes de transports “doux” :le vélo, la marche à pied, les transports en commun mais aussi le covoiturage,<strong>sur</strong> les trajets domicile/école. Ces trajets “pédibus” (transportsen commun à pied accompagnés d'un adulte) concernent l'écoleMalsert 1. L’opération sera renouvelée au printemps. Un appel auxbénévoles est lancé. Renseignements : 04 94 94 29 81 Un label pour le tri <strong>La</strong> ville s'est vu décerner pour trois ans le label“Qualitri”. Organisé depuis 2007 par l'ADEME (Agence del'Environnement et de la maîtrise de l'Energie) et Eco Emballage celabel récompense la qualité du service de collecte des déchets ménagers.Quatre critères sont pris en compte: la satisfaction des usagers;la maîtrise des coûts, la réduction des impacts <strong>sur</strong> l'environnementet enfin les conditions d'hygiène et de sécurité du personnel.<strong>La</strong> labellisation proposée est une démarche volontaire des collectivités.Basée <strong>sur</strong> un questionnaire, elle s'adresse aux communes deplus de 10 000 habitants ayant la compétence collecte. Les informationstransmises sont analysées et complétées parfois de visites<strong>sur</strong> le terrain. Quatre communes viennent d'être labellisées en régionPACA et une seule dans le Var : <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>.Conseil Consultatif des SportsDévelopperle nautismeCe conseil dépasse “le simplecadre du sport” car le sujetest à considérer comme ledébut d’une démarche collective : «Ils’agira d’approfondir la problématiquedes enjeux du développement dunautisme à <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong> et d’y associer tousles acteurs concernés par cette démarche», explique l’adjoint aux sports,Toussaint Codaccioni. Une démarchesaluée par la première adjointe,Raphaële Leguen,en charge des questionsmaritimes de la commune,quia réaffirmé « l’engagement politiquede la Ville en faveur du nautisme. LeCCS disposera de toutes les informationsnécessaires <strong>sur</strong> les différents dossiersnautiques et portuaires ».Un pré-état des lieux a été établiauprès de quatre clubs seynois(Yacht club des Sablettes, SociétéNautique des Mouissèques, SociétéNautique de la Petite <strong>Mer</strong>, ClubNautique Seynois), de la base nautiquemunicipale et des clubs avoisinantsde Toulon, Six-Fours etCarqueiranne. S’il en ressort que laplupart des clubs sont anciens, voiretrès anciens, ils comptent commeatouts un site naturel de pratiqueexceptionnelle, un encadrement dequalité, de nombreuses gammes deSur plus de 20 kilomètres, le littoralde la commune présente un atoutpour la pratique du nautisme.Le Conseil de la mer en réunitles acteursClubs seynois365jours<strong>sur</strong>merla-seyne.frLes principaux acteursdu sport seynois se sontréunis l’espace d’unesoirée afin de participerà la création d’un Conseilde la <strong>Mer</strong> au sein duConseil Consultatif desSports (CCS).pratique,notamment à <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong> avecdes actions éducatives (voile,aviron,pêche,plongée) et de loisirs pour toutestranches d’âge, et l'organisationde diverses compétitions.Sur ce dernierpoint, Jean-Jacques Bres, directeurdes sports,précise que la Ville «aaccueilli dix manifestations d’envergurenationale en 2010 dont l’arrivéedu Tour de France à la Voile. Il fautprofiter de cette dynamique événementielle.<strong>La</strong> <strong>Seyne</strong> a des compétences etdes potentialités mais compte tenu desdifficultés financières,il faut des projetsporteurs pour les clubs,artisans ou commerçants». Un potentiel certain queRaphaële Leguen a souligné par la«sollicitation de deux grosses écuries decourse au large (autonomes financièrement)afin que Porte Marine devienneun port de grande plaisance.Cela apporteraitdu sport international,de la publicitépour la ville mais aussi des formateurspour le CFA de la mer,des moduleshigh-tech… ». De quoi enthousiasmerl’ensemble des présidents de club,tous sports confondus.Sébastien Nicolasredaction@la-seyne.comRenseignements :J.J. Bres au 04 94 10 81 40JANVIER FÉVRIER 2011 N°21


8/ ACTUALITÉ Vœux 2011 <strong>La</strong> rédaction du “Seynois” adresse ses remerciementsà toutes les associations, comités d'intérêt local, commerçants et particuliersqui ont eu la gentillesse de lui adresser leurs voeux pour cettenouvelle année 2011. Votre magazine leur réitère ses vœux de santé etde réussite pour l'année à venir. Le Petit Monde à Eugénie Cotton Le 1 er février dernier, les enfantsde la crèche Le Petit Monde, en réhabilitation, ont intégré les locauxde l'ancienne école Eugénie Cotton, elle-même réinstallée <strong>sur</strong> l'écoleDerrida. Lors de la visite de fin de chantier, le maire, Marc Vuillemot,accompagné de l'adjointe déléguée à la petite enfance, Isabelle Rénier,et de l'adjoint délégué à l'urbanisme, Claude Astore, a tenu à féliciterles artisans de ce chantier, à savoir le bureau d'études architecture, larégie bâtiment, les bâtiments communaux, le service des espaces verts,le service prévention, le service petite enfance ainsi que le personnel dela crèche en saluant leurs compétences et leur efficacité. Les travauxd'aménagement ont été réalisés en un temps record pour un montantde 10 000 euros, soit une économie de 60 000 euros par rapport à lasous-traitance privée. <strong>La</strong> directrice de la crèche Marie Mantovani accueilledésormais dans les meilleures conditions une trentaine d'enfants de 3mois à 4 ans, en attendant que les travaux de rénovation de la crècheLe Petit Monde située au coeur de Berthe soient réalisés. Ca marche fort ! Née en juillet 1988 sous l’appellation “AssociationSportive de la Marche Athlétique Seynoise”, l’association chère à AntoineSassu est en parfaite santé. Preuves en sont les performances de l’an-Chantiers navalsMémoireviveConçu et réalisé par l'AMIANS, unmonument, en hommage aux travailleursde la Navale, sera érigé le 25 juinprochain. Une souscription est lancée.dernier, lors de l'inaugurationdu Chemin de laL'anNavale, Marc Vuillemot,Hommageà deux sièclesde travailOrganisée par la Ville et l'Amians,la présentation de la futuresculpture a permis à Marc Vuillemotet Lucien Conac de lancer l'appelà la souscriptionmaire de <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>, dévoilaitla maquette d'une sculpturemétallique,en hommage aux générationsde travailleurs des chantiers.Après la réhabilitation du Pont etla création du Chemin de la Navale,la sculpture s'inscrit en droite ligned'un projet global auquel l'Amians,le Centre de ressources <strong>sur</strong> laconstruction navale en Méditerranée(CRCN) et Histoire etPatrimoine Seynois (HPS) participent,avec le soutien de la Ville.Julie Castellani coordonne le projet: « L'important, c'est de faire vivrela mémoire des chantiers et de continuer,après la sculpture ». En tôle,d'une hauteur de trois mètres,cellecisera placée à l'entrée Est du parcde la Navale.Pour aider à son financement,un appel à souscriptionpublique a été lancé, le 24 janvier,lors de la présentation de lamaquette de la sculpture, organiséepar la Ville et l'AMIANS. Lemaire, Marc Vuillemot, a lancé unappel « Soyez actionnaires de l'humain,de la culture et du vivant !Actionnaires de notre ville ! Achetezdes actions de la Navale ce sont desvaleurs sûres et des actions d'avenir! » suivi par Lucien Conac, présidentde l'AMIANS « le 27 janvier,lors de notre Assemblée générale, nousproposerons que la cotisation de 5euros soit accompagnée d'un versementminimum de 5 euros supplémentairespour ceux qui le désirent ».Les paiements peuvent être effectués,soitpar chèque bancaire libelléà l'ordre de l'AMIANS * (mettre audos du chèque la mention “ sculpturepour la Navale”) soit par virementbancaire (Crédit Lyonnais,compte n°225 424 V), soit en espèces(directement au siège, lors despermanences, les lundis et vendredisde 9h à 11h). Chaque donateurrecevra, en retour, un reçu et un“certificat de souscription”.En attendant la souscription,la Ville, qui a déjà financé leChemin de la Navale à hauteur de50 000 euros l'an dernier, soutientle projet, dont le coût s'élève à30 000 euros. René Gramondi :« Nous allons aussi consulter toutesles communes mitoyennes de <strong>La</strong><strong>Seyne</strong> pour qu'elles nous aident ».Lucien Conac ajoute : « Nous avonsrencontré le directeur des CNIM quise dit favorable à la réalisation de lasculpture et d'accord pour y participer.Car si la NORMED a disparu,l'aventure industrielle continue, del'autre côté du plan d'eau ».Chantal Campanachantal.campana@la-seyne.com*AMIANS, 1 Bd Toussaint <strong>Mer</strong>leTél : 04.94.94.09.13JANVIER FÉVRIER 2011 N°21


9née 2010. Les jeunes Magali Mouisse,Ophéline Aubin, Elodie Prottin, ColineGrandi, Arthur Gôné et l’ensembledes athlètes ont permis à l’ASMAS dese hisser au sommet de la hiérarchiedépartementale dans les épreuves demarche benjamin et minime. Au niveaufrançais, le club se hisse à la 65e place<strong>sur</strong>… 853 clubs ! Cette association quifait également pratiquer les sauts, leslancers et les différentes épreuves decourse a également remporté neuftitres régionaux et participé à de nombreusesmanifestations nationales. Vous pourrez les retrouver tous lesmardis et jeudis soir <strong>sur</strong> la piste Scaglia. Rencontres professionnelles Le 15 février à l’Institut Michel Serrapour la promotion et la formation aux métiers de la <strong>Mer</strong> (IPFM). Lesjournées Portes ouvertes de l'Institut de la Chambre des métiers du Varauront lieu les 16 et 17 mars. 04 94 10 26 80 et www.ipfm.fr Inscriptions en ligne <strong>La</strong> commune est raccordée à mon.servicepublic.fr,dispositif national de la direction générale de la modernisationde l'Etat permettant les démarches administratives en ligne (Inscription<strong>sur</strong> les listes électorales, recensement...). Par ailleurs, les tarifs du CCASsont consultables <strong>sur</strong> www.la-seyne.fr, rubrique solidarité.CommerceRenouveaudu marché forainLe 19 avril prochain, le marché forainquittera le Boulevard du 4 septembre pourles places du centre-ville.Afin de résoudre le problèmede sécurité, la municipalitéet les services de la ville onttenté d’étudier la suppression de lacirculation <strong>sur</strong> le boulevard, unedémarche contraignante.Convaincuequ'un marché représente un outilcapital pour l'économie et l'animation,laVille a alors opté pour le déplacementdu marché <strong>sur</strong> les places du<strong>La</strong> circulation <strong>sur</strong> le boulevard du 4Septembre lors du marché pose unréel problème de sécurité« Concertationindispensable »centre-ville.Cette décision a été priseau terme d'une large concertationavec les conseils de quartiers,les représentantsdes associations de commerçants,les commerçants sédentairesdu boulevard et bien sûr les 70 forainsdisposant d'un emplacement à l'année.« Cette concertation était indispensable,tout changement suscite desinquiétudes.Il fallait construire les chosesensemble. Les 47 forains qui ontparticipé aux rencontres que nous avonsorganisées avec la conseillère municipaledéléguée au commerce, MalikaRiemer, et les services de la ville, soutiennentdésormais le projet. Un plana été distribué à chaque participantpour mieux visualiser le lieu du marché.Lestransports en commun qui s'arrêtentà proximité sont identiques àceux qui passent <strong>sur</strong> le boulevard. Ona également as<strong>sur</strong>é aux exposants unemeilleure visibilité de par leur placementà proximité du port. Cela permettrade capter les croisiéristes ainsique toute la clientèle des salariés quitravaillent en centre ville », expliquel'adjoint délégué à l'économie,Philippe Mignoni. <strong>La</strong> fermeture dumarché sera plus tardive, à savoir12h30. « On a répondu à toutes leursquestions concernant principalementle lieu de leur nouvel emplacement, lemétrage qui leur serait octroyé, le problèmedu stationnement de leurscamions. Au départ opposés au projetà 80 %, les forains sont aujourd'huitrès majoritairement favorables à cequi est <strong>sur</strong> le point de se concrétiser,même s’ils conservent leur peur duchangement,ce qui est humain »,souligneFanny Magagnosc-Vanni,directricegénérale adjointe du PôleProximité Population Prévention.Concernant le futur périmètredu marché forain, il correspond àla place Martel Esprit, une partie dela place Bourradet, l'avenue Hoche,une partie de la rue Croizat, la rueRépublique, <strong>La</strong> place des AnciensCombattants d'Afrique du Nord, larue Franchipani et une partie de larue Baptistin Paul. Notons enfinqu'un marché artisanal devrait êtrecréé, rue Evenos et place <strong>La</strong>ik, dansun premier temps les week-ends.Patricia Le Goffredaction@la-seyne.comJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


10/ ACTUALITÉ Le recensement est en cours Débuté le 20 janvier, il se poursuitjusqu'au 26 février. Depuis 2004, il consiste en une enquête annuelledans les communes de plus de 10000 habitants auprès d'un échantillonde 8 % des logements. Les foyers concernés cette année ont tous reçuune lettre du maire au dos de laquelle figure l'identité des 15 agentsrecenseurs de la commune. Munis d'une carte officielle attestant de leurmission, ces derniers remettent en mains propres le dossier à rempliraux habitants. En cas d'absence, un avis de passage propose de prendrerendez-vous. Répondre au recensement est obligatoire, les donnéesrécoltées sont confidentielles et les agents tenus au secret professionnel.Pour tout complément d'information il est possible de contacterle 04 94 06 93 35 ou le 06 76 12 84 27.Ecole de plein air<strong>La</strong> Dominante n'estpas fermée300 000 euros de travaux ont permis de sécuriser le site qui accueillechaque jour des dizaines d'enfants.Sur trois hectares d'espaces boisésclassés, et donc préservésde la spéculation immobilière,la Dominante reçoit les enfants issusdes accueils de loisirs sans hébergement(ALSH) de la ville, en activitéde plein air. Le site est aussi le théâtredes classes techniques et le lieu detravail du Conseil municipal desenfants chaque mois. Et, ponctuellement,<strong>La</strong> Dominante accueille <strong>sur</strong>demande les associations comme lefoyer Wallon-Berthe ou encore dernièrementle congrès de la CGT.Un gardien<strong>sur</strong> le siteChaque jour, de nombreux enfantsdes centres aérés, des classestechniques et des associationsde la ville profitent de cet espaceboisé au cœur de la villeContrairement à la fausse rumeurdélayée ça ou là, la Dominante n'apas fermé.Mais « faute d'inscrits suffisants,seul le centre de loisirs permanentn'a pu rouvrir au public, expliqueJocelyne Léon,adjointe à l'actionsocio-éducative. Et pour cause,il fautun quota de 70 % de fréquentationpour prétendre à la subvention de laCAF.On ne pouvait,hélas,pas maintenirun centre qui perd de l'argent. »Et Isabelle Renier, adjointe à la jeunesse,d'ajouter : « cette restructurationva nous permettre d'optimiser lesautres ALSH ». « <strong>La</strong> municipalité aréalisé des travaux de sécurisation dusite pour 300 000 euros, as<strong>sur</strong>e ClaudeAstore, adjoint à l'urbanisme. Car lesite était ouvert à tout-va.Nous avonsle projet de réhabiliter la maison dugardien et d'investir 100 000 euros cetteannée.» <strong>La</strong> maison de maître qui <strong>sur</strong>plombe<strong>La</strong> Dominante possède unearchitecture remarquable. Avec sontoit terrasse chapeauté d'un dômeoriental, elle est un mélange entre labastide provençale et la demeure ArtDéco. « Nous allons solliciter laFondation de France pour trouver desmécènes » ajoute-t-il.A l'origine, l’école de plein airétait un établissement publicaccueillant, « pour une durée limitée,des enfants dont l'état de santérendait souhaitable la mise en œuvrede précautions particulières ».Aujourd'hui, elle as<strong>sur</strong>e les activitésde plein air des accueils de loisirssans hébergement. Véritablepoumon de l'action socio-éducative,la Dominante reste un centrede ressources important pour laCaisse des écoles qui y projette denombreuses activités pour les petitset les plus grands. A suivre.Sylvette Pierronsylvette.pierron@la-seyne.comJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


<strong>La</strong> constructibilité réduite ! <strong>La</strong> révision du plan local d'urbanismequi prévoit une réduction de presque moitié de la Zone UA(zone constructible la plus permissive) a été adoptée par le conseilmunicipal après avis favorable du commissaire enquêteur. Dans sesconclusions, ce dernier souligne les dérives du plan en vigueur avantsa révision, à savoir, l'implantation sans règles précises d'immeublesR+3 ou plus au cœur de quartiers jusqu'alors principalement constituésd'habitats anciens individuels « avec des conséquences <strong>sur</strong> l'évolutiondes voiries, du stationnement et de la perception humaine en général». Le zonage et les nouvelles règles adoptées dans le cadre de larévision limite désormais la constructibilité en privilégiant le respectdu cadre de vie. Nous reviendrons en détails dans notre prochaineédition <strong>sur</strong> cette révision. Concours Marque jeunes Le service Jeunesse organise un concourspour créer le logo : Etre jeune à <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>. Ouvert aux personnes domiciliéeset/ou scolarisées dans la commune, il concerne : les mineurs (+ 12 ans)et les adultes (- 25 ans). Attention les mineurs doivent obligatoirementprésenter une autorisation parentale. Envoyez votre logo par mail à l’adressesuivante : service.jeunesse.laseyne@gmail.com ou de le déposer par clefUSB au 12 avenue Garibaldi. Dernier délai le 15 mars 2011 à minuit. Apprenez les gestes qui sauvent L'association des Secouristes de<strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>/Tamaris organise une formation Prévention et Secours Civiquesde niveau 1 (ex-AFPS, formation demandée dans de nombreux concours)les samedi 12 et dimanche 13 février 2011 à <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>. Renseignements :06.74.09.42.58 ou asst83@orange.frCroisièresNouvellesaisonLes bateaux de croisière accosterontde nouveau au môle d’armementdès mai prochainCollaborationfructueuseC'est le retour des géants des mers.47 escalesde la compagnie Royal CaribbeanCruises Lines sont programmées du 12mai au 24 décembre. <strong>La</strong> Ville a mis tousles atouts de son côté pour offrir aux croisiéristesun accueil de qualité récemmentrécompensé.Troisième année que notreville accueille les navires decroisière.Une vraie réussitegrâce au partenariat de la ville avecla Chambre de Commerce etd'Industrie du Var (CCIV) et le VarProvence Cruise Club (VPCC). Cedernier a remporté le premier prixpour l'escale Toulon-<strong>La</strong> <strong>Seyne</strong> dansla catégorie “Destination de l'année”aux Seatrade Insider Cruise Awardsde Cannes en décembre dernier. LeVar peut être fier de ce trophée : avecun total 268 460 croisiéristes en 2010,les ports de Toulon et <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong> affichentune progression de 126 % parrapport à l’an dernier. Le Maire,Marc Vuillemot, a tenu à adressertoutes ses félicitations au Présidentde la CCIV, Jacques Bianchi, ainsiqu'à toute son équipe : « Je souhaitebien évidemment poursuivre notreprécieuse et fructueuse collaboration.Mes services apporteront leur soutienà toute démarche que vous jugerezutile d'initier ». Le maire évoquenotamment l'organisation d'un“Educ tour” seynois à destinationdes agents réceptifs maritimes et unedémarche pilote visant à mobiliserdavantage encore les commerçantsseynois.Des commerçants motivés,qui ont été nombreux lors des coursd'anglais proposés à Brégaillon parle VPCC.Afin de promouvoir davantageencore notre ville, le service maritimea demandé à ce dernier de travaillerà l'organisation et à la vented'excursions <strong>sur</strong> la commune. Lejournal d’informations remis auxpassagers en cabine indiquera désormais“escale Toulon-<strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>/-<strong>Mer</strong>”,et non plus seulement Toulon.« Côté accueil,la Ville a formé 8 agentsqui participeront, comme l'an passé,à tour de rôle,à l'équipe composée d'unagent de la chambre de commerce etd'un agent de l'office du tourisme présente<strong>sur</strong> le quai », précise ChristianeJambou,conseillère municipale déléguéeau tourisme. Notons que l'officedu tourisme du parc de la Navalesera désormais ouvert les jours d'escales.L'adjoint délégué à l'économie,Philippe Mignoni, se félicitepour sa part des retombées économiquesdes croisières <strong>sur</strong> le commercede proximité : « Nous allonscontinuer à développer l'animationdu centre- ville afin de le rendre plusattractif. Le déplacement du marchéforain va y contribuer. Grâce à unemeilleure visibilité, davantage decroisiéristes devraient découvrir cetauthentique lieu de convivialité. Lefléchage doit être étendu cette annéeau centre-ville ». Patricia Le Goffredaction@la-seyne.comJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


12/ ACTUALITÉ Précision Le portrait de François Morin paru dans Le Seynois dumois de septembre 2010, a fait réagir Gilles Vincent, maire de Saint-Mandrier, conseiller général et vice-président de TPM, qui relève quelques"inexactitudes" dans les propos de l'interviewé, tout en rappelantla considération qu'il a pour François Morin et affirmant qu'il est« heureux de l'hommage que Le Seynois lui a rendu ». Mais à propos dessentiers du littoral, dont François Morin estime que TPM leur portepeu d'intérêt, Gilles Vincent tient à rappeler que « l'agglomération aconsacré, depuis 6 ans, 4 863 000 euros (études et travaux de 2004 à2010 inclus) pour la réfection du sentier, très touché par les intempéries de2008 et 2009 ». Quant à la promenade Charcot, dont François Morindéplore « le refus du Conseil général de participer à sa remise en état »,Gilles Vincent rappelle qu'elle est « entièrement sous emprise communale». Et d'ajouter que « la commune de <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>, comme toutes lescommunes, perçoit une aide du Conseil général ». Une aide de 3,8 millionsd'euros, précise-t-il. Avant que soit mise en place la procédured'aide aux communes sinistrées de la Dracénie... (NDLR : QUI A FAIT TOM-BER L'AIDE À 800 000 EUROS). Création théâtrale <strong>La</strong> bibliothèque théâtrale Armand Gatti d'Orphéons'est installée dans les anciens locaux de l'école Eugénie Cotton, 38 rueFrançois Villon. Elle est accessible les mercredis, jeudis et vendredis de14h45 à 18h45 et le samedi de 14h à 17h. Au menu, création théâtrale,défense et promotion du livre, de la lecture, de l'écriture, des auteurset des éditeurs de théâtre.Renseignements : 04 94 28 50 30 et www.orpheon-theatre.orgSubventions publiquesSOSassociationsVigilanceCentre social Nelson Mandelale décembre 2010Depuis quelques années,lessubventions des pouvoirspublics se font de plus enplus maigres. Difficile de <strong>sur</strong>vivre àces restrictions budgétaires pour lesdix associations de l'aire seynoise quitravaillent dans le domaine social(éducation,animation,santé et insertion).FrançoisLépine,président del'OMASE,rappelle la situation : «Lesassociations se réunissent une fois parmois pour développer un travail encommun <strong>sur</strong> le terrain. Toutes lesactions dépendent les unes des autreset la disparition d'une association,faute de financement public, provoqueun grave déséquilibre ». HervéNaccache, directeur de l'APEAdéplore “l'action pompier”« dès qu'ily a une difficulté, on nous demanded'aller travailler à cet endroit. Maisun projet éducatif se construit au fildes années ! ». Serge Léger, directeurdu centre social Nelson Mandela,Les associations seynoisesdéplorent le désengagementde l'Etatqui les prive de moyenspour mener à bien leurmission. Elles tirent lasonnette d'alarme.met en évidence de tristes réalités :chômage chez les jeunes deux foissupérieur à la moyenne nationale,fragilité de la population et négationdes réalités sociales de la part despouvoirs publics. A l'Université ducitoyen, le constat est le même :« Heureusement qu'on est là pourcompenser les pouvoirs publics. Il y aune augmentation des SDF jeunes. Ilfaut se pencher <strong>sur</strong> le problème de logementet <strong>sur</strong> la santé.On voit d'ailleursréapparaître la rougeole et la tuberculose». Autre inquiétude, pourChristine de Robertis,présidente del'APEA : « Nous sommes dans unesituation de danger car on tente denous transformer en prestataires deservice ».Pour Rachid Maziane, adjointdélégué à la politique de la Ville et del'Habitat, il est hors de question deconsidérer les associations commedes prestataires de service : «Nouscoopérons au quotidien avec les associationsseynoises et avons sollicité lePréfet et ses services. En effet, pour2011, les engagements de l'Etat dansle Contrat urbain de cohésion sociale(CUCS) vont se réduire. Nous n'acceptonspas cette baisse, alors que lapréfecture est engagée contractuellementdans le CUCS depuis 2007, àhauteur de 820 000 euros.Nous organisonsune table ronde, avec l'ensembledes partenaires financiers,l'Etat etles collectivités TPM,le Département,la Région et les associations seynoises.<strong>La</strong> Région, et nous l'espérons, TPM,feront tout pour maintenir leur engagement,enadéquation avec les besoinspour 2011 ». Et l'élu d'ajouter «nousne sommes pas des “tiroirs caisse”,maisdes acteurs intervenant en appui,auprès des associations ». Chantal Campanachantal.campana@la-seyne.comLes 10 associations présentes :Association maison intergénérationnellede quartier (AMIQ), Associationde prévention et d'aide à l'insertion(APEA), Association vivre en famille(AVEF), Centre social et culturelNelson Mandela, Femmes dans la cité,Foyer Wallon Berthe, Nouvel horizon,MAEFE (Maison associative enfancefamille école), Office mutuel de l'animationsociale et éducative (OMASE),Université du citoyen.JANVIER FÉVRIER 2011 N°21


SPÉCIAL FINANCES13Finances<strong>La</strong> <strong>Seyne</strong> semobilise<strong>La</strong> rencontre du 5 janvier dernieren préfecture s'inscrit dansle cadre d'une mobilisation dela municipalité face à l'étranglementde la commune, pourtrouver un nouveau souffle etdes finances enfin saines.Tout a commencé par la baisse desabattements. Unique levier pouréquilibrer le budget de la commune,cette décision,demandée depuis des annéespar les services de l’Etat,a entraîné une augmentationconsidérable de la pression fiscale.Une hausse insupportable pour denombreux Seynois qui ont exprimé leurmécontentement,notamment lors des troisréunions publiques organisées par la municipalité.Les élus ont alors décidé de porterla parole et la colère de leurs concitoyensauprès des représentants de l’Etat. Un rapport<strong>sur</strong> la situation financière de la Ville aété envoyé au préfet. Puis une motion a étévotée le 17 décembre lors d'un conseil municipalextraordinaire avant qu'une délégationne se rende en préfecture pour la remettreau secrétaire général.Après la remise decette motion, le maire a exprimé ses attentes: « J'attends de l'Etat qu'il entende les difficultésdes villes pauvres, s'agissant notammentdes réformes qui vont être mises enoeuvre, en particulier la réforme territoriale,mais également la révision générale des politiquespubliques et la réforme de la fiscalitéqui vont aggraver la situation de l'ensembledes collectivités. J'attends également de l'Etatqu'il puisse créer les conditions de l'organisationd'une table ronde rassemblant l'ensembledes partenaires institutionnels de lacommune, la région, le département, l'intercommunalité,les syndicats inter-communaux.Au delà des difficultés qui sont aussiles leurs, je souhaite qu'ils puissent engagerune démarche concertée et suivie d'accompagnementde <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>. Car, si beaucoup d'enjeuxconcernent le peuple seynois, beaucoupconcernent aussi le territoire de l'agglomération,voire même au-delà ». <strong>La</strong> demande amanifestement été jugée sérieuse et argumentéepuisque dès le 5 janvier, le maire,Marc Vuillemot, a été reçu par le préfet duVar, Paul Mourier. Cette entrevue a aboutià la mise en place d'un “comité de suivi”réuni pour la première fois dès le 26 janvier.Ce “comité de suivi” est placé sous la directiond'Olivier de Mazières, sous-préfet del'arrondissement de Toulon, et doit aboutirà terme à la tenue d’une table ronde demandéepar la Ville. Deux mois de travaildevraient permettre ce comité d'étudier lasituation de la ville afin de trouver une issue.Le maire a également sollicité le soutiendu préfet dans l'avancement de certainsprojets. Tout d'abord, concernant leProgramme de Rénovation Urbaine, enpermettant la ville de garantir, comme elleDeux semaines avant sa rencontreavec le préfet, Marc Vuillemot remettaitau secrétaire général de la préfectureune motion du conseil municipalCréation d'un“comité de suivi”le doit, les emprunts de l'office Terres duSud Habitat. Ensuite, s'agissant de la réalisationdu futur port de plaisance,en revoyantl'arrêté préfectoral qui fixe trop strictementle taux de pollution de l'eau, une règle quiempêcherait actuellement tout chantier.Patricia Le Goffredaction@la-seyne.comJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


14 SPÉCIAL FINANCESChambre régionale des comptes2002 - 2008 : Un rapportéclairant«Le rapport définitif dela Cour régionale descomptes (CRC) <strong>sur</strong>la dernière décennieexplique les difficultésbudgétaires actuelles.Ace rythme, on serait mort en bonnesanté ». Reprenant la boutade dePierre Dac, le maire, MarcVuillemot, justifie son analyse <strong>sur</strong> les difficultésbudgétaires de la ville : « J'entends quej'ai tendance à noircir le tableau. Les conclusionsdu rapport de la Cour régionale descomptes pour la période de 2002 à 2008 abondentpourtant dans mon sens ». Ce rapportpart d'un constat connu de tous : Fauted'avoir réussi sa reconversion économique,la <strong>Seyne</strong> « demeure une ville pauvre, privéede marges de manœuvre par des dépensessociales importantes ». « Le rapport expliqueJANVIER FÉVRIER 2011 N°21clairement que la situation a continué à sedégrader après 2000 », pointe Marc Vuillemotavant de noter « que si nous nous étions alorscantonnés à des investissements strictementutiles, on ne serait pas tant en difficulté. Celadit, les problèmes de fonds sont bien la crise,le désengagement de l’Etat et les réformes prévuesdes collectivités territoriales. ».Résultats, un encours de la dette qui augmentede 57 % de 83 à 113 millions d'euroset une capacité d'autofinancement enbaisse de 14 %. <strong>La</strong> juridiction administrativefinancière souligne également deuxautres points : <strong>La</strong> politique de sécurité et« son absence de résultats significatifs ». Lespoliciers municipaux et ASVP sont ainsipassés d'une vingtaine en 2001 à plus de100 en 2008 : « Au delà du recrutement, lestransferts de personnel ont destabilisé desservices comme les espaces verts qui n'ontpu as<strong>sur</strong>er toutes leurs missions, entraînantun recours onéreux à la sous-traitance privée», constate le maire. Autre point soulevé,les dépenses de communication. <strong>La</strong>CRC confirme qu'on est passé de 600 000Le rapport de la Chambre régionale descomptes pour la période 2002/2008 a étédébattu en conseil municipalVers une gestionprospectiveà 1 800 000 euros de 2001 à 2008 : « Jeremarque qu'on est aujourd'hui en-dessousde 2001, à 568 000 euros ». Plan de redressementpluriannuel, renégociation de ladette, baisse des dépenses de fonctionnement,gestion pluriannuelle des investissementset gestion prospective des ressourceshumaines sont recommandées par laCRC. « Ces me<strong>sur</strong>es sont enclenchées.L'objectif est de baisser de 12 % les dépensesde fonctionnement <strong>sur</strong> 3 ans. Nous avonsmaîtrisé les effectifs de 1 321 à 1 304 agentsen deux ans, lorsqu'ils passaient de 1 050 à1 321 sous la précédente mandature. Desefforts considérables restent à accomplir. Jene voudrais pas que le prochain rapport en2014 arrive aux mêmes conclusions ».Gwendal Audrangwendal.audran@la-seyne.com


(Ci-dessous) Une délégation en préfecture le 17 décembredernier relayant la colère exprimée lors des réunionspubliques Maison St Georges, (en haut à droite), GymnaseLéry (ci-dessus) et salle du conseil (ci-contre). Le 5 janviersuivant, le maire était reçu par Paul Mourier, préfet du Var15


16/ REPORTAGE PHOTOGRAPHIES: COMMISSION DU FILM DU VAR ET PASCAL SCATENAAprès les réalisateurs Bernie Bonvoisin,“Blanche”, Christophe Barraud,“<strong>La</strong> courdes grands” et José Alcala,“Fabienne”, c'est au tour de Jacques Maillot de tourneravec Daniel Auteuil, son long métrage “<strong>La</strong> mer à boire”, à <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>. Denombreuses scènes se déroulent dans l'ancien magasin général des Chantiers,- espace Grimaud - entièrement reconstitué pour l'occasion,en un chantier navalspécialisé dans la construction de petites unités de 15 mètres. Tout est plus vraique nature. Visite <strong>sur</strong> le lieu de tournage mais silence, on tourne !Un long métrage à <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>Action !Jacques Maillot, le réalisateur


17Lundi 10 janvier. Premier jourde tournage pour JacquesMaillot. Après avoir dirigénotamment François Cluzet etGuillaume Canet dans “Les liens dusang”, au cinéma, et Gilles Lellouchedans “Un singe <strong>sur</strong> le dos”, pourArte, le réalisateur tourne son nouveaulong métrage,“<strong>La</strong> mer à boire”,dans les 1 700 m 2 de l'ancien magasingénéral des Chantiers. L'histoireraconte comment la vie d'un dirigeantde chantier naval, joué parDaniel Auteuil, bascule, le jour oùil est confronté à la crise.©Commission du Film du VarProduit par LGM Films, le sujetparaîtra sans doute familier auxSeynois, avec une entreprise liée àla mer, mais aussi ses irréversiblesdifficultés économiques (dans lefilm, il s'agit de la crise du nautismedans les années 2000), mais « sansque l'on puisse faire, toutefois, unparallèle avec les chantiers navals »,précise Jean-Christophe Colson,directeur de production.Auparavant, comme dans tousles tournages, il a fallu organiserun casting, à la recherche de figurants.<strong>Mer</strong>credi 15 décembre 2010.Maison du patrimoine. Bien avantl'heure d'ouverture prévue, une fileimportante de personnes attend depasser le casting. <strong>La</strong> productionrecherche 500 figurants, âgés de 16à 80 ans révolus, en priorité demandeursd'emploi ou intermittents duspectacle, et en majorité des hommes.Pendant trois jours, des centainesde postulants défilent devantAudrey Gatimel, responsable ducasting. Quelques questions (disponibilité,situation professionnelle...)deux photos (portrait etplein pied), et c'est terminé « onvous appellera quelques jours avantle tournage, si vous êtes pris ». C'estainsi que Jean-Luc Adaoust, sélectionné,rejoint le plateau de “<strong>La</strong> merà boire”. Mardi 18 janvier, il en està son troisième jour de tournage,et s'apprête à tourner une scène derevendication avec les autres figurants: « Je joue un ouvrier affecté aumoulage et nous allons décider debloquer le chantier ». Un peu plusloin, Stéphane Hauet, artisan-peintrede 39 ans, finit d'enfiler sa tenuede travail. Lui, a déjà fait de la figurationdans la série “Sous le soleil”.L'ambiance est chaleureuse. C'estaussi ce qui plaît à Jérémie <strong>La</strong>ï, 29ans (à la Une du journal), musicien,auteur-compositeur, et intermittentdu spectacle. Lors du casting,il s'est dit « que c'était bon ». Bienvu ! Dans le local qui leur est dévolu,les figurants se changent et reçoiventde Thierry Pérez, assistant decasting, les instructions <strong>sur</strong> laSur fondde criseDaniel Auteuil, un directeur dechantier naval dans la tourmenteséquence du jour.A 18 ans,AntoineGorreta, en formation de soudeur,peut facilement se mettre dans lapeau d'un apprenti. Il va revendiqueravec les autres, auprès deGeorges, son patron, alias DanielAuteuil : « Le chantier va s'arrêter etnous n'avons plus d'indemnités »annonce-t-il comme s'il venait d'apprendrela triste nouvelle. Dans lehangar, Mathieu Menut, chef décorateur,est en train de “construire”un atelier qui sera inondé, car sabotépar les grévistes.Arrive ClémentineBruno, autre figurante de 29 ans,pressée de rencontrer DanielAuteuil, dont tout le monde loue lagentillesse et la disponibilité. De soncôté, l'acteur se prépare à tourneret la logistique est en place. Une dernièrefois, les techniciens s'activent,on réclame le silence et le clap retentit! Sous la conduite du réalisateurJacques Maillot, le comédien, chemiseblanche et costume noir, arriveprestement et monte quatre à quatreles escaliers qui le conduisent àson bureau. Une réunion a été organiséepour évoquer des licenciements.Fin de la séquence. Le tempsd'une petite pause, et JacquesMaillot, souriant et détendu, parledu long métrage : « Le film estconstruit autour du personnage centralqui affronte la crise. Directeurd'une entreprise qui emploie entre80 et 100 employés environ, Georgesest tiraillé. Il se met à la place de sesouvriers avec lesquels il a de bons rapports,mais en même temps, il croitau système, qui le vaincra ». Undrame social qui se déroule dans uneintensité permanente : « Georges doitsans cesse se battre, que ce soit avecles banques ou avec ses ouvriers ».Ravi « du bon accueil de la mairie etdu lieu de tournage », le cinéaste aeu un coup de coeur pour le site,pour le panorama, en face de l'entrepôtet pour la ville, « une stationbalnéaire empreinte de son passéindustriel ».A-t-il tout de suite pensé à DanielAuteuil pour incarner le rôle de cedirecteur de chantier naval ? « Oui,car je savais que c'était le comédienidéal pour ce rôle. Outre le fait quece soit un homme délicieux, auxvaleurs humaines importantes, ildégage une empathie naturelle ».C'est vrai !Chantal Campanachantal.campana@la-seyne.com1234QUELQUES FIGURANTS1 - J.L. Adaoust2 - Jérémie <strong>La</strong>ï3 - Stéphane Hauet4 - Antoine Gorreta5 - Clémentine Bruno512AU CASTING1 - Thierry Perez2 - Audrey Gatimel


18/ PORTRAITSLes JumoristesRuquier enredemandeBenguigui nous adorent. On n'a jamais étébuzzés. On s'est même payé le luxe de s'autobuzzerlors de notre troisième passage ». Lep'tit Pascal est un artiste du visuel. Sonunivers est burlesque et poétique. Sonmentor : le clown russe Slava. Quant augrand Patrick, ses sources d'inspirationssont Desproges, Dieudonné. « J'aime l'humournoir, rien ne me choque » expliquel'acteur qui a fait ses armes chez TontonDgé. « Les “Jumoristes” sont chez eux à la7 ème Vague comme tous les artistes locauxqui créent, as<strong>sur</strong>e le directeur artistique.Les spectacles du café théâtre ont été annoncés9 fois à l'antenne. C'est formidable pourl'image et la dynamique de la ville ». « <strong>La</strong>télé est, de loin, le meilleur outil de communicationprécise les “Jumoristes”. C'estincroyable, les gens nous reconnaissent dansla rue, dans le métro. Toujours très gentils,ils nous félicitent ».Car les deux compères ne sont pas desdébutants.Alors pas question de prendrele melon ! « Pour nous, une scène est uneLes Jumoristes en répétition au caféthéâtre 7 ème vague en compagnie de TontonDgé et du vrai faux crâne d'Henri IV. Ilsseront <strong>sur</strong> les planches du café seynois les 1 eret 2 avril. Réservation au 04 94 06 02 52Vus à la télé !Après huit passages dans la quotidienne deFrance 2, “On ne demande qu'à en rire”, les“Jumoristes” ne cessent de <strong>sur</strong>prendre le jury etles spectateurs qui en redemandent. C'est au café7 ème vague de Tonton Dgé qu'ils répètent leursfuturs sketchs. C'est là, en pleine préparationpour leur prochain plateau télé que nous lesavons rencontrés.Pascal Carbon et Patrick Tranchidase sont rencontrés en 2007, <strong>sur</strong> unspectacle pour enfants.« Entre nous,ça a tout de suite collé » se souviennent lesdeux acolytes. Pascal est un spécialiste dul'humour visuel et Patrick est acteur. Il ajoué dans “Cons d'ouvriers” et “Le bar dela Corderie”, des pièces made in 7 ème Vague.Mais qu'importe. Leurs chemins se rejoignent<strong>sur</strong> l'autoroute du rire, et les conduiront“à la Capitale”, comme on dit cheznous. Ensemble, les “Jumoristes”montenten 2008 leurs deux premiers spectacles.“Pas de panique”et “Prise de tête”enchantentle public dès les premières représentationsdans la région. A tel point que finseptembre, la production Barma/Ruquierles contacte dans le cadre de sa nouvelleémission en “access prime-time”*,“On nedemande qu'à en rire”. « Ils nous ont découvertsgrâce à mon site : www.ptitpascal.com »se souvient Pascal Carbon.Dès le premier passage, la mayonnaisea pris. Le principe de l'émissionest simple. Sur un thème donné, deshumoristes présentent leur sketch devanttrois artistes reconnus qui peuvent les“buzzer”(éliminer) si ça ne leur plaît pas.Quand les trois buzzent, bye bye l'artiste,c'est fini ! « Virginie Lemoine et Jeanscène. Télé ou pas télé. Mais j'avoue quenous avons eu un trac monstre la premièrefois qu'on a descendu l'escalier du plateaude Ruquier ». Pour leur prochain passage(NDLR : LE TOURNAGE A EU LIEU LE 24 JAN-VIER ET FRANCE 2 DIFFUSE EN GÉNÉRAL DANSLA SEMAINE QUI SUIT), Ruquier leur ademandé de travailler <strong>sur</strong> le thème de :“on a retrouvé le crâne d'Henri IV”. C'esten compagnie d'un crâne enfumé quenous avons retrouvé les “Jumoristes”, <strong>sur</strong>les planches de 7 ème Vague pour la répétition.« On essaie de <strong>sur</strong>prendre et de détournerle sujet au maximum. Pour le thème“je suis collectionneur de nounours”, on s'estdéguisés en CRS. Ruquier était mort derire ». Patrick et Pascal sont devenus desamis. Et cette amitié explose <strong>sur</strong> scène.Traverse nos écrans plats. Nous transporteavec poésie dans l'univers du burlesqueet du potache. En route pour le pays durire ! Sur les planches de 7 ème Vague les1 er et 2 avril prochains. Pensez à réserverau 04 94 06 02 52 car Tonton Dgéne pourra pas pousser les murs de sonthéâtre.Sylvette Pierronsylvette.pierron@la-seyne.com* tranche horaire avant le JTJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


Mokhtar KherfiaLettresou ne pas être19Titulaire d'une maîtrisede lettres modernes,Mokhtar Kherfia a lancésa micro entreprise pourtransmettre son savoir.de Mokhtar Kherfia débuteau Sud de la Tunisie voilà 37 ans.L'histoireNatif de Gabès, le petit Tunisienest atteint d'une maladie orpheline.Il arriveà Six-Fours à l'âge de 8 ans pour recevoir dessoins. Nouvelle langue, nouvel environnement,l'écolier s'ouvre au monde par la lecture: « J'étais très timide. On ne parlait pasfrançais à la maison.J'ai donc appris par l'observation», confie l'enseignant appuyé <strong>sur</strong>son fauteuil.Diagnostiqué précoce,le jeunehomme dévore les livres. Il est malgré toutorienté en Institut de rééducation fonctionnelleà Hyères : « L'enseignement laissait àdésirer. Les professeurs étaient là par défaut.<strong>La</strong> fin de la 3e sonnait l'orientation <strong>sur</strong> despostes de secrétaire ou de comptable.Pas montruc,quoi...», soupire-t-il.De Grenoble à <strong>La</strong>Garde,il finit par décrocher un bac STT quilui ouvre les portes de l'université de lettresde Toulon Var. Une consécration : « Je mesuis régalé.Enfin un endroit où je côtoyais desétudiants d'horizons divers et des enseignantscharismatiques », sourit-il.Auteur d'un mémoire de lettres modernes<strong>sur</strong> la littérature française au XIXesiècle, Mokhtar Kherfia poursuit ses allersretoursavec le domicile de ses parents auFloréal E7, à Berthe : « A chaque fois que jequittais la cité, je comprenais un peu mieuxla ville, sa population fragile, son potentielaussi... ». En juin dernier, il crée sa microentreprise de cours à domicile après avoirexercé dans le milieu associatif et les coursprivés : « J'essaie de coller au plus près desbesoins de l'élève. Son environnementfamilial, sa psychologie, mais aussi sesaspirations doivent être valorisées »,conclut-il en connaissance de cause.Gwendal Audrangwendal.audran@la-seyne.comTél. : 06 23 26 22 25Quentin RougiesL’espoir de l’USSQuentin Rougies, 17 ans, est le plus jeune joueurdu centre de formation de l’US Seynoise. Il représentel’avenir du club.Pas facile d’être le cadet d’une grandefamille. Même lorsqu’on me<strong>sur</strong>e1,90 m et que la balance affiche105 kg. Pourtant, parmi les quinze joueursdu centre de formation de l’Union SportiveSeynoise,Quentin Rougies est le plus jeune.17 ans à peine. Ce qui lui vaut souvent dese faire chambrer. Mais pas plus. CarQuentin a du caractère. Ses prestations encatégorie Junior balandrade parlent aussisouvent en sa faveur, même si son entraîneurau centre de formation, Marc DeRougemont,a souvent besoin de lui rappelerqu’il doit en faire encore plus.« Quentinest un vrai espoir du club. Il a déjà un gabarittrès intéressant pour son âge. Mais il a tendanceà se reposer <strong>sur</strong> ses lauriers. Il a besoinqu’on soit derrière lui pour le pousser ».Pouvant évoluer au poste de secondeou de troisième ligne centre, le garçonpiaffe d’impatience d’évoluer parmi lesseniors avec la Nationale B ou dans lacatégorie junior Reichel A, si l’USS sevoit octroyer un ticket par la Fédérationfrançaise de rugby la saison prochaine.Il lui faut attendre 18 ans. Alors, il répèteinlassablement ses gammes deux fois parsemaine au côté du duo Oddo-DeRougemont avant de retrouver sescopains des Juniors balandrades. Avecle secret espoir d’évoluer en équipefanion, lui qui a débuté le rugby il y aquatre ans à peine.Sébastien Nicolasredaction@la-seyne.comJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


20/ A VOTRE SERVICEVous travaillez tard ? Dans une commune voisine ? L'ouverture prolongéedu service de l'Etat civil vous satisferait-elle ? Votez <strong>sur</strong> www.la-seyne.frEtat civilC'est vousqui décidez !Pour vos démarches,les employés de l'Etatcivil accueillent le publicde 8h30 à 16h, du lundiau vendrediS’adapter àvos besoinsAh, les démarchesadministratives, quellecorvée ! Alors quandil faut prendre <strong>sur</strong> son tempsde travail pour refaire son passeportou demander une cartegrise, la petite corvée devientun problème. Pour pallier cesdésagréments, Patrick Valle,adjoint délégué aux relationsavec la population, et le servicePopulation étudient actuellementla possibilité d'ouvrir sesguichets jusqu'à 18 heures régulièrement.Pour adapter aumieux cette ouverture prolongée,laVille vous demande votreavis <strong>sur</strong> la question. Un sondageest en ligne <strong>sur</strong> le site officielde la Ville : www.la-seyne.fr.Il est la suite logique d'uneenquête de satisfactioninterne. En effet, dans lecadre de sa démarcheQualité, le service Populationa déjà questionné ses visiteursd'août à novembre dernier.Sur 2 700 réponses,2 443 s'estiment satisfaits duservice rendu. « Les résultatssont très bons, se réjouitFanny Magagnosc-Vanni,directrice générale adjointe,notamment en ce qui concernel'ouverture entre midi et deux,que nous avons instaurée il ya 10 ans».En effet, 87,7 % des sondéstrouvent utile quel'hôtel de Ville reste ouverten horaire continu. Un peuplus de 67 % sont globalementsatisfaits des horairesd'ouverture actuels (du lundiau vendredi de 8h30 à 16h).30,7 % se disent moyennementsatisfaits. Seuls 6 %ne le sont pas du tout. Ces derniersestiment à 30 % que lafermeture à 16h, c'est trop tôt.C'est à ces derniers et à tousles Seynois qui souhaitent unaccueil plus tardif du servicePopulation et qui ne se sontpas rendus à la mairie depuisle début de l'enquête que cesondage s'adresse. Alorsconnectez-vous <strong>sur</strong> www.laseyne.fret donnez-nous votreavis. Car le coût de cette ouvertureprolongée est estimé à10 000 euros par an.A vous de décider !Sylvette Pierronsylvette.pierron@la-seyne.comJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


QuartiersLE JOURNAL DESSAINT-GEORGESL’avenue dansbon sensleLe 14 février, l'avenue St-Georges passera en sens unique aprèsl'Atrium. Une décision qui respecte les desiderata des riverains.Pour unepériode d'essaide troismois,et aprèsconsultationdes riverains,l'avenue Saint-Georges passeraen sens unique partiellement(VOIR PLAN PAGE 24).« <strong>La</strong> majorité (86 voix <strong>sur</strong>153 votants) s'est prononcéepour un sens unique dansl'avenue Saint-Georges, expliqueAlain Lopez, adjoint dequartier Sud.Sur ces 86 voix,28 étaient pour un sens partielet 58 pour un sens uniquetotal. »Les constructions nouvelles(Le Triton et autres), l'affluencede visiteurs à laMaison intergénérationnelleet le stationnementanarchique, à cheval <strong>sur</strong> lestrottoirs, rendaient la circulationde plus en plus difficiledans le quartier.« Surtout lorsque deux busse croisaient, ajoute l'adjoint.Le réseau Mistral estfavorable à ce changement,il a d'ailleurs adapté seslignes. Quant au capitainedes sapeurs-pompiers de la<strong>Seyne</strong> que j'ai rencontré dernièrement,il est ravi, car l'accèsdes urgences dans l'avenueétait devenu difficile ».Pendant la période d'essaide trois mois, un cahier dedoléances sera à la dispositionde tous à la Maisonintergénérationnelle Saint-Georges. « <strong>La</strong> décision finalesera prise après la périoded'essai, lors d'une dernièreconcertation. »En attendant, le sens uniquepermet un gain de“vraies” places de stationnement.« Lors de laconstruction des immeublesLe Triton, on n'a pas pris encompte la problématique dustationnement. Depuis 2002,le double sens créait du stationnementillicite, il fallaittrouver une solution pour latranquillité des riverains. »Sylvette Pierronsylvette.pierron@la-seyne.comVoir plan de circulationpage 24Trois moisd’essaisIl fallait jusque-làse faufiler entreles stationnementsanarchiquespour circuler dansl'avenue Saint-Georges


JANASRéseau pluvialDeux cents ans que le vallatdu Loup déborde, provoquantinondations et dégradationsdans le secteur. Destravaux d'extension du réseaud'eaux pluviales et de réhabilitationdes conduites d'eauont démarré au chemin de laCroix de Palun (à proximité durond-point de Janas, entre lechemin Paradis et la RD16)depuis du 5 janvier, et pourdeux mois environ. <strong>La</strong> suppressiondes branchements enplomb est au programme. <strong>La</strong>mise en place d'un cadre pluvialde 100 mètres environ permettrala collecte des eaux duvallat du Loup.MOUISSÈQUESNouvelle canalisation<strong>La</strong> canalisation de l'avenueFraysse (entre la rue NoëlChapuis et l'impasseVerlaque) est actuellementremplacée par une canalisationen fonte.BERTHEC’est coolchez JulesSuite à la fermeture de Gaspar, la Ville a implanté, dans l'urgence,un Espace accueil jeunes dans les préfabriqués de Jules-Renard.Activitéspour tous !Claire Leteinturier as<strong>sur</strong>e,du mardi au vendredi à17h30 l'aide aux devoirsMAR-VIVOFermeture<strong>La</strong> station Total a fermé lepremier octobre dernier.“Un service de petitemécanique est maintenu,précise Alain Lopez,adjoint de quartier Sud. Etcontrairement à larumeur qui circule dansle quartier, je tiens à préciserqu'à ce jour, aucunpermis de construire n'aété déposé pour cetemplacement.”Travauxd’assainissementDes travaux de sécurisationdu réseau d'assainissementsont prévus <strong>sur</strong> la plage deMar-Vivo. <strong>La</strong> communautéd'agglomération Toulon-Provence-Méditerranéeannonce un démarrage destravaux au printemps 2011et une fin prévue pour l'étéprochain. Les voies concernéessont le chemin desAcacias, l'avenue des<strong>La</strong>uriers roses, l'avenueCléry (en partie) et l'avenuePablo Néruda (en partie).En 2008, il n'existaitplus quedeux structuresJeunesse municipales,laMaurelleet le Montdes Oiseaux. Cette dernièrefermait en 2009.Après l'ouverturede Malsert, la réouverturedu Mont desOiseaux et la reprise de lal'espace accueil Jeunes desSablettes, la Ville a décidé,juste après la fermeture deGaspar, de rouvrir unestructure à Berthe. «Nousavons créé l’EAJ Jules Renarddans l'urgence, as<strong>sur</strong>eIsabelle Renier, adjointe àla Jeunesse. Au départ, nousne voulions pas nousimplanter <strong>sur</strong> Berthe, vu queles associations du quartierfont déjà un travail exceptionnelavec la Jeunesse.Mais on ne pouvait pas laisserles gamins de Gaspardans la nature. Aussi, lemaire nous a demandé detrouver une solution rapidement». Les préfabriquésutilisés autrefois parl'Omase et les Francas ontété rénovés par des jeunesen chantiers d'insertion del'APEA. « A l'instar deschantiers culturels, expliqueMohamed, le responsablede Jules-Renard, ces derniersrecevront des places gratuitespour les concerts deCouleurs urbaines. »Le potager de Jules. <strong>La</strong>ncéesen décembre, de nombreusesactivités attendent lesjeunes à “Jules”. Mohamed,le responsable, Brice, sonadjoint, Claire et Nouredinepossédent une solide expériencedans l'animation.« Un potager est en cours deréalisation, raconte VincentVilalta, directeur du serviceJeunesse, une action réaliséeavec le soutien du Conseilgénéral ». Et hormis les traditionnellesactivités <strong>sur</strong>place, sorties à la journée,tournois de sports co,camps d'ados, et aide auxdevoirs (du mardi au vendredià 17h30), Mohamedtravaille avec le CSMS sectionlutte et le foyer Wallon-Berthe. « Des cours de danseorientale avec Anita Mendy,via l'association Cats, sonten projet, as<strong>sur</strong>e Mohamed.Une action qui va dans lesens de l'accueil des filles ausein de la structure. Un coursde marqueterie est aussi enprévision en collaborationavec le service Culture etPatrimoine. Nous planchonsaussi <strong>sur</strong> l'acquisition de postesinformatiques ».Pour éviter l'errance, JulesRenard est ouvert tous lessoirs jusqu'à 19 heures. «Ace jour, nous avons 80 inscrits,ajoute Mohamed,pour la plupart issus deGaspar. Je rappelle quel'adhésion est de 5 euros paran, 3 euros pour les frères etsoeurs suivants. Et que nousaccueillons les filles et les garçonsde 11 à 17 ans. »Alors, venez vous éclaterchez Jules !Sylvette Pierronsylvette.pierron@la-seyne.comPlus d'infos au 04 94 10 16 76ou au service Jeunessemunicipal 04 94 94 88 6722


GAI-VERSANTA l’écoutedes riverainsà Berthe pour finaliser leLe 8 février à 17h30 à l'hôtelprojet de réorganisation dede ville, une réunion publique la circulation et du stationnementdans le quartier.présentera aux riverains les nouveauxaménagements de circu-Ce projet, qui a pris encompte les doléances desriverains, sera présenté àlation au Gai-Versant.l'ensemble des riverains duquartier le 8 février prochainà 17h30, en salle du Les nombreuses <strong>sur</strong> ce chemin communal,constructions du devenu un raccourci pour Conseil municipal à l'hôtelGai-Versant ont bon nombre d'automobilistesvoulant éviter les bou-des quartiers du Gai-de ville. Tous les résidentsfait de ce quartierautrefois plutôt chons des grandes artères. Versant et Peyron sont priésrural, une zone Car les riverains sont à bout. d'y assister. Car « le but, inurbaine où le stationnement « On n'a plus de tranquillité fine, est de mettre en placeest devenu anarchique. depuis deux ans au moins » un plan de circulation de toutDepuis des mois, voire des déplore Yves Xabada, viceprésidentde l'association de Bianchi, adjoint des quar-le quartier », as<strong>sur</strong>e Christianannées, le Conseil de quartierNord, en liaison étroite défense du Gai-Versant. tiers Nord. Concernant laavec l'association de défense Le 18 janvier dernier, les vitesse de circulation <strong>sur</strong> ledu Gai-Versant et celle du deux associations, les membresdu Conseil de quartier limitation à 30 km/h a étéchemin du Gai-Versant, laquartier Peyron,travaille <strong>sur</strong>les solutions à apporter aux Nord et le directeur des servicestechniques étaient réu-Les panneaux devraient êtrevotée en Conseil municipal.problèmes de stationnementet de circulation trop dense nis au GIP Nouvelle <strong>Seyne</strong> installés sous peu. Quantaux coussins berlinois réclaméspar certains, le directeurdes services techniquesas<strong>sur</strong>e que ces derniers sonttrès chers, très bruyants etsomme toute, pas très efficaces.Par contre, il conseilleplutôt l'aménagement d'unplateau traversant. Rendezvousdonc le 8 février à l'hôtelde ville.Sylvette Pierronsylvette.pierron@la-seyne.comCirculermieux,stationnerplusLe Conseil de quartierNord travaille depuislongtemps <strong>sur</strong> lessolutions à apporteraux problèmesde circulationDepuis le 24 janvier, etpour 10 semaines environ,des travaux de remplacementde canalisationont lieu boulevarddes <strong>La</strong>uriers roses. Cestravaux comprennentaussi la reprise des branchements,le remblaiementet la réfection desenrobés.FONTAINEBLEAUTravaux av. CarmilleDepuis le 24 janvier, et pour7 semaines environ, destravaux de remplacementde canalisation ont lieuavenue Général Carmille.Ces travaux comprennentaussi le terrassement, lareprise des branchements,le remblaiement et laréfection des enrobés.CENTRE-VILLETerrassementsDepuis le 31 janvier, etpour 10 semaines environ,des travaux de remplacementde canalisationont lieu avenuePierre-Fraysse (deuxièmepartie, entre l'impasseVerlaque et l'alléeMaurice-Blanc. Ces travauxcomprennent aussile terrassement, lareprise des branchements,le remblaiement etla réfection des enrobés.Installation de la fibre optique<strong>sur</strong> la place Martel-EspritLes travaux de la future bibliothèquethéâtrale ont débutédans l’ancienne imprimerie,place Martel-Esprit23


Suite de la page 21PERMANENCESADJOINTSDE QUARTIERN'hésitez pas àcontacter les adjointsde quartier. Ils sontdisponibles pourvous recevoirEn accord avec la majorité des riverains et considérant les contraintes quotidiennes de la maison de retraite l'Atrium, le sens uniquedébutera après cette dernière et se terminera à hauteur du Vieux Colombier.JANASMiseQUARTIERS SUDAlain LOPEZ "Maison Saint Georges"Tous les jours uniquement<strong>sur</strong> RDV de 9 h 00à 12h et de 14h à 17h 0494 22 23 74maisonstgeorges@la-seyne.comQUARTIERS NORDChristian BIANCHIMardi et Jeudi de 14h 30à 17h30 -Uniquement <strong>sur</strong>RDV- 04 98 03 09 03QUARTIERS OUESTBernard TROUCHETTous les joursuniquement <strong>sur</strong> RDV04 94 06 96 54QUARTIERS CENTRE - ESTMartial LEROYComptoir Citoyen"Mardi matin sans RDVde 10h30 à 12h - Jeudimatin <strong>sur</strong> RDV de 10hà 12h04 94 06 96 54Chaque 1 er jeudi du moisà 18h au Foyer BartoliniPermanence CILdes Mouissèquesen conformité dela rampeLe centre commercialne datepas d'aujourd'hui.Al'époque de saconstruction,dans les années 70, l'accèsdes personnes à mobilitéréduite n'avait pas été prévue.« Du coup, les personnesen fauteuil ont pris l'habituded'emprunter la rampede chargement des marchandisesde la superette, expliqueAlain Lopez, adjoint dequartier Sud. Le centre commercialest un emplacementprivé. Malgré tout, les servicestechniques de la Villeapporteront leurs conseilspour la mise en conformitéde la rampe .De plus, la Ville s'engage àréaliser le bateau <strong>sur</strong> le trottoiret de matérialiser, uneplace de stationnement handicapésdevant le centrecommercial ».Sylvette Pierronsylvette.pierron@la-seyne.com


D’AQUI /25PréventionJoineipedonsqu’aprènon la seguretatA 8 ans, un enfant distrait ou agité est la victime toute désignéed’un accident de la route. Il faut donc enseigner les bons gestes etquel meilleur endroit que l’école pour ça ? Le policier délégué à laprévention routière,Jean Carl Scheel,fait passer… un permis piétonaux classes de CE2. D’autres initiatives suivront.@Lecture du texteet traduction <strong>sur</strong>www.la-seyne.frpereu un permés de ciclista, ambéde cors e segur una espròva sus uncircuit agençat per leis escòlas. »Aquò va bèn, qu’en 2009 la ciutatde <strong>La</strong> Seina daverèt una Cherpad’Aur de la Seguretat Rotiera, dinsla categoria dei vilas de mai de cinquantamila abitants. Se i farà, enmai de tot aquò, au mes de junhun campionat dei classas lei melhorasdau ponch de vista de laseguretat rotiera, e ja au mesd’abriu, i aurà sus l’Esplanada dela Marina una jornada dau “Vilatgede la Seguretat Rotiera”, ambé desimulaciens d’accidents per de cascadairesprofessionaus. Segurqu’ambé tot aquò sénher Scheel esara aclapat d’òbras. Chut! Chut!Mai se murmura qu’en 2011 i auràa <strong>La</strong> Seina un vertadier servici del’animacien rotiera. O veirem.Michel Neumullermneumu@club-internet.frArticle écrit en graphie classique avecles suggestions du Service de la langueoccitane de l’Institut d’EtudesOccitanesRemise des permis piétonsà l’école MalsertTreize écolespassat, cinquantamalurós nistons se faguèrontuats, escrachats sus L’anlei rotas de França, e mai de quatrecents fuguèron nafrats, e leivaquí, de còps, dins una cadieracorredissa per la vida. « Urosamentren de tau arribèt a <strong>La</strong> Seina » nosditz lo policier comunau Joan CarlScheel, que baileja leis animaciensde la Prevencien deis Accidents dela Rota despuei 2007 au nòstre.Pasmens se lo resultat se podràjamai vèire, totei leis animaciensd’escòlas preparan leis escolans quejamai una veitura lei escobèsse. «Enveritat, lo minòt tre uech ans deusaber coma faire sus la rota, qu’alòren generau va solet à l’escòla » nosditz encara, « e que, fau o dire,soventei còps, l’accident arriba perquel’enfant a pas agut un biais defaire que posquèsse comprendre lèul’automobilista ». Li fau aprene perexemple de pas s’abrivar sus ladraia. Per tot aquò, dins tretze escòlas(onze a <strong>La</strong> Seina e doas a Sant-Mandrier) e per leis escolans dauCM2, aqueu policier fa passar unpermés de pedon ! Son aperaquísièis cents nistons que pertocan,cada annada, aquelei jornadas. Lo13 de janvier se debanèt a l’escòlaJules Verne, aqueu permés, unmolon de gèstes utiles : coma faireper passar la carriera, trobar leimarcas dau passatge de pedons,eca. Ambé l’aprendissatge deipedons, s’acaba pas la politicad’animacien a la seguretat, que fauencara s’occupar d’aprendre comafaire de velò sensa risca. « AvèmLES MOTSQUI COMPTENTCadiera corredissa =chaise roulanteCherpa = écharpeesbobar = balayé, emporterDraia = voieNafrat = blesséPedon = piétonS’abrivar = se lancerJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


26/ DOSSIERCet automne, <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong> s'est illustrée en Une de la presse nationale etrégionale (voir p.31) comme l'une des meilleures élèves de la loi Solidarité renouvellementurbain (SRU).Depuis l'an dernier,son parc de logements sociaux dépasseles 20%, plaçant la commune en conformité avec l'article 55 de la loi. Revers de lamédaille, l'Etat garant du Droit opposable au logement, comme les communesavoisinantes,déficitaires en logements sociaux,dirigent de plus plus en plus d'ayantsdroit sociaux <strong>sur</strong> la commune, menaçant la mixité sociale de nos quartiers.Logement social<strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>,un exempleà suivre


27 Plus de mixité sociale au centre-villeAu fil du temps, notre centre-ville s'est paupérisé. Mais peu à peu, ilchange de visage. Grâce à une opération programmée d'améliorationde l'habitat et de renouvellement urbain, la Ville, via une conventionpublique d'aménagement, a mis en place diverses opérations d'aides etsubventions aux propriétaires occupants et aux locataires précaires désireuxd'améliorer leur cadre de vie. Cette opération programmée d'améliorationde l'habitat de renouvellement urbain (OPAH-RU) accordeégalement des subventions allant jusqu'à 70 % du montant des travauxaux propriétaires qui rénovent des immeubles insalubres au centre-ville.A condition qu'ils mettent <strong>sur</strong> le marché de la location leur bien avecdes loyers maîtrisés. Pour loger les victimes d'insalubrité, la Ville vientégalement d'acquérir et de réaliser des appartements tiroirs au dernierétage de la Maison de l'image et du Patrimoine (en photo page 28).D'autres logements tiroirs sont prévus au 1 rue de la République et au16 rue d'Alsace. Depuis le début de la convention publique d'aménagement,deux immeubles ont été complètement rénovés et mis <strong>sur</strong> le marchédu logement social au 34 rue Victor-Hugo et 8 rue Brassevin. D'autresprojets d'achat dans le cadre de la production de logements sociaux aucentre-ancien sont en cours au 11 avenue Gambetta, aux 11 et 13 rueClément-Daniel, au 17 rue Evenos et aux 28, 30 et 32 rue d'Alsace.> Plus de renseignements <strong>sur</strong> les subventions et aides au bureau du centreancien : 04 94 06 90 01. C’est la dernière année de l’OPAH, déposezvite vos dossiers !DOSSIER RÉALISÉ PAR GWENDAL AUDRANMICHEL NEUMULLER ETSYLVETTE PIERRON3 000 foyers enliste d'attenteValérie Pinol et sa fille, <strong>La</strong>urine,revivent depuis qu'ellesont emménagé aux Jardinsde MathildeJusqu'en juillet dernier,ValériePinol, jeune maman célibatairepayait une petite fortune(60 % de son salaire) pour un petittrois pièces rue Berthelot. Aprèsquatre ans d'attente, elle a emménagéavec <strong>La</strong>urine, 11 ans, et Léo,5 ans, aux Jardins de Mathilde,quartier du Gai Versant. Et ellerevit. Son compte en banque aussi.Elle peut désormais compter <strong>sur</strong>235 euros supplémentaires parmois pour elle et ses enfants. Etquand on est une maman seulequi travaille pour la grande distribution,c'est une véritable boufféed'oxygène. « Mon appartementest grand, lumineux, calme. Le voisinageau top. Mon travail est justeà côté. Je suis ravie ».« L'objectif est de maintenir et développerl'offre de logements, non seulementpour les ayants droit sociauxmais également pour les personnesactives », relève Rachid Maziane,adjoint délégué à la politique dela Ville et à l'habitat. « <strong>La</strong> mixitésociale demeure notre priorité. Elleest la condition de réussite de l'aménagementdu territoire ». « Si toutesles communes de l'agglo respectaientla loi SRU, soit 20 % delogements sociaux <strong>sur</strong> le parc immobilier,explique Joël Canapa, directeurde Terres du Sud Habitat (exoffice HLM), 72 millions d'eurosseraient immédiatement investis.L'impact serait immédiat <strong>sur</strong> lecommerce et l'économie locale. Sanscompter le gain pour les entrepriseset sous-traitants du BTP. Pourpreuve : 1 logement construit équivautà 1,8 emploi créé ou maintenu(NDLR : SOURCE FÉDÉRATION FRAN-ÇAISE DU BÂTIMENT). Des logiquessystémiques où tout le monde estgagnant ».Saluée par la presse nationaleet régionale comme l'une des meilleuresélèves de la loi SRU (VOIRP.31), notre ville est, dans l'agglomération,la seule avec <strong>La</strong> Gardeà respecter la loi. « Dix ans aprèsson vote, nous sommes loin ducompte, les villes en infraction préférantpayer des amendes que seconformer à la loi », déplore RachidMaziane. « Prenons l'exemple deSanary. L'an dernier, des personnesexpulsées de leur logement sontparvenues à trouver un logementsocial <strong>sur</strong> <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>. Tant mieuxpour elles. Mais où est passée lamixité sociale de cette ville et queva devenir la nôtre avec cette logiquede ghettoïsation ? ».Voilà un an, la majorité municipales'abstenait <strong>sur</strong> le votedu Plan local de l'habitat (PLH)de TPM, courant jusqu'en2015 : « Nous avons considéré qu'iln'était pas assez ambitieux auregard des besoins en logementssociaux », expliquait alors le maire,Marc Vuillemot. « Nous nous sommesdonc abstenus, sans pourautant nous opposer : il faut que la


28/ DOSSIERmécanique avance », plaide RachidMaziane. Car l'application parl'Etat du Droit au logement opposable(DALO) a depuis un peuplus compliqué la situation : «Nosbailleurs sociaux sont contraintsd'accueillir des familles sans toit,le plus souvent extérieures à la commune», pointe-t-il. « Or commentbâtir de la mixité sociale quand80 % des locataires de l'office Terresdu Sud Habitat sont déjà en dessousdu plafond de ressources PLAI(prêt locatif aidé d'intégration) ? »,s'interroge-t-il. <strong>La</strong> Ville, pourautant, ne baisse pas les bras. Sonbureau du centre ancien se mobilisepour des logements en centreville à l'attention des actifs : « D'iciseptembre 2012, 33 logements (cicontreles logements rénovés audernier étage de la Maison dupatrimoine et de l’image) vont êtreréhabilités rues Clément Daniel,Evenos ou encore Victor Hugo. Ilsseront attribués à des actifs pourlutter contre la paupérisation etapporter du pouvoir d'achat aucommerce du centre-ville », signifieFlorence Cyrulnik, adjointe aupatrimoine. « Par ailleurs, dès juinprochain, la Maison de l'habitat,place Martel Esprit, informera lapopulation <strong>sur</strong> l'ensemble des solutionsde logements. Propriétairesoccupants ou bailleurs, locatairesdu privé ou du public trouveronten un lieu unique les aides techniqueset financières de la Ville (centreancien), de la Sagem et du Pactdu Var. Les associations de locataires,de prévention contre l'habitatinsalubre tiendront des permanences». Enfin, avec l'appui de l'ANRUet autres financeurs, Terres du SudHabitat rénove en profondeur sonparc : on pense aux réhabilitationsen cours <strong>sur</strong> Berthe, les démolitionsde tours remplacées par desconstructions nouvelles (MaréchalJuin, Balcons de Pépiole, Hameaudes Romanes, Jardins deMathilde...). Le Programme deRénovation Urbaine a égalementcontribué à la construction de logementsprivés, dont une partie locatifs,grâce au taux de TVA à 5,5 %dans un périmètre proche du quartierBerthe.Gwendal Audrangwendal.audran@la-seyne.comLe saviez-vous ?Les critèresd’accèsau logementsocialAncienneté, adéquation entre lenombre d'occupants et le logement,handicap. Tels sont, dansl'ordre, les critères de la commissiond'attribution des logementssociaux. Ces critères peuvent toutefoisêtre chamboulés : “Les cas demères isolées, de personnes âgéesatteintes de dépendance ou de violencesconjugales sont autant depriorités”, rappelle Olivier Andrau,président de la commission d'attribution.Difficile pour autant d'expliquerdes attentes allant de un àdix ans pour un logement social.L'office rappelle que la conjonctureactuelle ralentit fortement lamobilité des locataires : “Enpériode de crise, on préfère garderson logement social. Le foncier esttellement cher dans le privé (prix aumètre carré multiplié par deux endix ans dans le Var) que l'accession àla propriété est devenue marginale”.Autre facteur, les multiples “réservataires”,qui disposent de logementsaprès avoir subventionnéles opérations : “Si l'Etat a financéà hauteur de 50 %, il choisit les candidatspour près de 50 % des logements.Le droit opposable au logement,entre autres, réduit un peuplus notre marge de manœuvre”.Soulignons également que lesoccupants de logements ayant étédétruits sont impérativementrelogés dans du neuf. Enfin, paradoxalement,la détresse de logements'accompagne souvent d'exigencescroissantes : “Il n'est pasrare que les demandeurs refusentplusieurs propositions de logements”,constate-t-il.Politiqueanti-expulsionL'arrêté anti-expulsion signé il y adeux ans par Marc Vuillemot, présidentde l'Office public Terres duSud Habitat, s'accompagne d'unepolitique de prévention desimpayés. Dès le premier défaut depaiement, l'Office public Terres duSud Habitat propose au locataireun dispositif d'accompagnementpour enrayer la spirale de l'endettement.Echéanciers de paiement,recommandation du prélévementautomatique, saisine de la commissionsociale, les conseillèreséconomiques et familiales de l'officeont permis de rattraper la plupartdes dossiers de <strong>sur</strong>endettement.Ainsi, en dehors d'un « casde mauvaise foi » ayant fait l'objetl'hiver dernier d'une expulsion, à lademande de la préfecture et <strong>sur</strong>décision du tribunal administratif, iln'y a pas eu d'expulsion pour dettesdepuis trois ans.Légère haussedes loyersAprès 30 ans de déficit structurel,l'Office Terres du Sud Habitat aatteint le retour à l'équilibre de sescomptes l'an dernier. Si ses loyersconnaissent une hausse de 2,16 %cette année, c'est que la situationdemeure précaire : “L'office, public,ne fait pas de bénéfices. Sur un budgetannuel de 70 000 000 d'euros,l’excédent 2010 devrait être de 0,2à 0,3 %. Il sera entièrement reversépour améliorer l’entretien des résidences.Par ailleurs, l’équilibre de noscomptes est obligatoire, sous peined'être revendus au secteur privé”,explique Jean-Luc Bruno, viceprésidentde l'office. Rappelonsque les loyers de Terres du SudHabitat sont les plus bas du département.Les hausses moyennessont de deux euros pour les personnestouchant les APL, de 6euros pour les autres.JANVIER FÉVRIER 2011 N°21


Revuede presse10 ans après le vote de la loi SRU, la presse nationaleet locale fait le point <strong>sur</strong> son application.Alorsque beaucoup de communes ne l'appliquent paset préfèrent payer les pénalités induites,<strong>La</strong> <strong>Seyne</strong><strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>est une des rares communes du Var à respecterle quota de 20 % de logement social. Ellefait donc partie des bons élèves. Revue de presse.JANVIER FÉVRIER 2011 N°21


30/ DOSSIER Logement étudiants : inverser la tendance “L'agglomérationcomptait 10 700 étudiants en 2008. <strong>La</strong> construction du pôle universitaireporterait ces effectifs à 15 000. En l'absence des 1 700 logements étudiantsannuels nécessaires à cette croissance, et contrairement à des villes commeMontpellier ou Marseille, TPM est l'une des seules agglomérations à privilégierl'afflux de touristes et de retraités au détriment des jeunes”, déploreRachid Maziane, adjoint à la Politique de la ville. Guillaume Barcella(NOTRE PHOTO) est le directeur de l'Institut Michel Serra pour la promotionet la formation des métiers de la <strong>Mer</strong> (IPFM). Le logement de sesétudiants et apprentis, pour la plupart mineurs, est un problème qu'ildoit traiter au quotidien. “Faute de logements étudiants et d'internat, l'instituta passé une convention avec un hôtel d'Ollioules où nous logeons unequinzaine d'étudiants par semaine. Nous négocions actuellement avec l'hôtelKyriad pour loger nos étudiantsen formation continue”. Via leschéma universitaire, la municipalitéa programmé la constructiond'une centaine de logements étudiantsaprès Porte Marine <strong>sur</strong> lesanciens terrains d'EDF-GDF. Et,dans le cadre de la Conventionpublique d'aménagement signéesen 2004 avec la SAGEM, d'autreslogements étudiants sont programmésdans l'ancienne école Sainte-Thérèse, rue d'Alsace.De l'imagedu logement socialA elle seule,la perception du logement social est un chantier.On est bien loin des toursdes grands ensembles des années 70.Après les résidences Maréchal Juin,Balcons de Pépiole et Hameaudes Romanes, Les Jardins de Mathildedonnent une autre imagedu logement socialA l’avant-garde«Les logements sociaux que l'onconstruit aujourd'hui offrentdes prestations dignes des programmesimmobiliers haut degamme », souligne Joël Canapa,directeur de l'office public Terresdu Sud Habitat. Quatrième réalisationhors ZUP de l'Office dans lecadre du Programme de rénovationurbaine,les Jardins de Mathildecumulent par exemple productionsolaire d'eau chaude, chauffage augaz, carrelage, double vitrage, porteblindée, balcons, loggias, terrassespour les duplex, visiophone, portailautomatique. « On est loin desclichés <strong>sur</strong> le logement social ! », s'exclame-t-ilavant d'ajouter que « lessuperficies ne sont pas plus petitesqu'avant. Les T1 font 51 mètres carrés,c'est pratiquement la superficied'un T3 dans le privé, les T3 font 67,et les T5, 107. De véritables volumesà vivre pour toute la famille »,conclut-il. De quoi convaincre nosvoisins de l'agglomération de réaliserun peu plus de logement social<strong>sur</strong> leurs communes.Sylvette Pierronsylvette.pierron@la-seyne.comJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


31PMEpayer« Pourquoile 1 % logement ? »«Les PME seynoises souffrent pour leurssalariés, et s’interrogent : pourquoi le logementconventionné qu’elles financent leursemble-t-il inaccessible ?Nous cotisons bien au 1 %logement, mais ne voyonspas pour autant nos jeunesentrer dans un logement conventionné», se lâche un cadre deFoselev, préférant toutefois garderl’anonymat. Certains salariés n’onteu, à la suite d’un divorce, d’autresolution que de retourner chez leursparents. « Le foyer de jeunes travailleursne peut être qu’une solutionprovisoire, et à part le privé, trop cherpour les salaires consentis, on ne voitpas… ». Les cinq à six embauchesannuelles de cette société de réparationnavale donnent souvent lieuà de véritables soucis d’installationdes nouveaux salariés.Idem chez Quo Vadis. Le concessionnairede yachts et distributeurde matériel d’accastillage souffre,mais en silence. « Que faire ? Lesloyers sont trop chers, les logementsHLM intouchables ; je ne suis pasinsensible à la situation que viventmes salariés, mais ne peux que trouverdes palliatifs », regretteChristophe Charpentier. Le PDGavoue mezza voce se porter cautionparfois pour les cas les plus critiques,ce que n’acceptent pas d’ailleurstous les logeurs. « Mais celame pose deux problèmes : pourquoile faire pour l’un et pas pour l’autre? Et puis en cas de rupture ducontrat de travail, je prends un vrairisque ». Pour lui aussi un étonnementfeint : pourquoi payer unecontribution au logement conventionnési ses 35 salariés n’y ontjamais accès ? « Nous disposons de22 appartements achetés au momentde la construction de l’ensemble PorteMarine, mais <strong>sur</strong>tout de droits àréservation près les sociétés HLM à<strong>La</strong> <strong>Seyne</strong> » rappelle tout de mêmePhilippe Sagnes, le directeur du CILVar, l’organisme majeur percepteurdu 1 % logement dans le département.Il y aurait ainsi 2000 logementsconventionnés <strong>sur</strong> la commune,« mais pas un seul de libre ».Le constat s’impose, l’offre est ennet retrait des besoins. Et rien nedit que les programmes de logementsocial lancés par plusieursorganismes et sociétés HLM suffirontà combler l’écart. Manqueraencore la possibilité pour les locatairesde passer à un logement plusadapté aux changements familiaux.« Le 31 décembre a pris fin le dispositifdu “pass foncier” qui facilitaitl’accession à la propriété », déploreM. Sagnes. Or, tout locataire socialementbloqué dans son logement,entraîne un prétendant déçu aulogement HLM, qui attendra luiindéfiniment à la porte, mais côtécour.Michel Neumullermneumu@club-internet.frJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


32/ VOS ÉLUSBourse permis piétonLe 5 janvier dernier, en présence d'Isabelle Renier, adjointedéléguée à la jeunesse, et Jocelyne Léon, adjointe déléguéeà la prévention, 10 jeunes Seynois ont ratifié une charte d'engagementavecla Ville. Ces derniers se sont engagés à effectuerun stage de 50 heures, en relation avec leur projet professionnel,dans un service municipal, et à passer leur permisde conduire dans les deux ans. Ils ont, en échange, reçu unebourse de 500 euros pour les aider à financer leur permis.L'an prochain, une quinzaine d'autres bourses devraient êtreattribuées.Assemblée généraleLe 16 janvier dernier, l'Union nationale des combattants atenu son assemblée générale au foyer des anciens combattants,square Aristide Briand, en présence du directeur militairedu département, le capitaine de frégate Bertrand Arnaud,et de Raphaële Leguen, première adjointe. Cette dernière aremis au président, Jean-Pierre Montigny, le drapeau de laville de <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>, avant la présentation des rapports annuels.A noter l'élection de la nouvelle secrétaire, Mireille Montigny.Le prochain congrès de l'UNC aura lieu samedi 12 mars prochainà l'hôtel Kyriad, avec dès 14h et toute la journée dedimanche la présentation <strong>sur</strong> l'Esplanade marine des métiersde la défense par les 4 corps d'armée.Plus de 7 500 euros pour le téléthonSuite à la mobilisation des associations et des particuliersautour de l'édition 2010 du Téléthon, un chèque de 7 571euros a été remis à l'Association française contre les myopathies(AFM) vendredi 21 janvier dernier en salle de réceptiondu conseil municipal. Martial Leroy, adjoint délégué à l'événementielet aux festivités, ainsi que Solange Andrieu, adjointedéléguée à la solidarité, Christiane Jambou, conseillère municipaledéléguée au tourisme, Michel Reynier, adjoint à ladémocratie locale, Alain Lopez, adjoint de quartier sud etIsabelle Renier, adjointe à la jeunesse, étaient à cette occasionaux côtés de Paulette Carlini, coordinatrice départementalede l'AFM.Expression de l’oppositionMise en scèneLe budget primitif de la ville est insincère puisque les recettes de la taxe d'habitation et foncière seront nettement supérieures aux prévisions.- Malgré cela pour faire passer l'amère pilule d'une augmentation sans précédent des impôts dans l'histoire de la ville, on met en scène un scénario catastrophe- Les nouveaux propriétaires coûteraient cher en infrastructure, mais on ne leur dit pas qu'ils paieront désormais les impôts les plus chers du Var - On n'apas d'argent, mais on va payer pour racheter les travaux du parking Martini et autres broutilles : 3,8 millions d'euros et 7 millions pour la construction duparking des Esplageolles- On n'a pas d'argent, mais on va fortement investir pour mieux accueillir les yachts dans les bassins des ex-chantiers- On n'a pasd'argent, mais pour chercher des erreurs dans les décisions de la municipalité précédente on a payé plusieurs dizaines de millions d'euros à des cabinetsjuridiques- On n'a pas d'argent, mais on a payé plus de 20 000 euros pour rédiger le dossier du Casino <strong>sur</strong> le site des chantiers à proximité du Centre deFormation et de l'IUFM. Ville pauvre la <strong>Seyne</strong> va devenir Cannes et Nice à la fois - On n'a pas d'argent, mais la ville pauvre a reçu de l'Etat 5 millions d'eurospour le logement social. L'équipe municipale fêtera dans trois mois son troisième anniversaire et son quatrième budget.Où sont les responsabilités !■JANVIER FÉVRIER 2011 N°21


«Conseillère municipaledéléguée à l’actionsociale, Danièle Dimo-Pérez-Lopez a grandi rueChevalier de <strong>La</strong> Barre.Femme de conviction,elle privilégie le contactavec les seniors dont elledénonce l’isolement etla paupérisation.Ma famille me laisse des souvenirsimpérissables. Nous étions toustrès liés ». Aînée d’une famille detrois enfants, Danièle Dimo-Pérez-Lopezse rappelle son enfance rue Chevalier de laBarre. « Nous vivions modestement dans unepièce que notre grand-mère nous avaitcédée », glisse-t-elle avec sourire. <strong>La</strong> chaleurdes soirées où l’on refaisait le monde,la complicité de sa maman, Micheline, lecharisme de son père, Raymond, secrétairegénéral CGT des chantiers, lui viennent àl’esprit. « Nous étions une famille d’origineitalienne, où les liens familiaux étaient renforcéspar la solidarité ouvrière », lance-telle.Des années “de lutte” qu’elle va mettreen pratique dès son entrée dans la vieactive : « J’ai travaillé aux éditions FrançoisBeauval, installées chemin de Léry. Nousétions près de 500 salariés, en majorité desfemmes. En adhérant à la CGT, nous demandionssimplement du respect et de la considération», souligne Danièle Dimo-Pérez-Lopez. En 1977, elle devient maman avecla naissance d’Arnaud. Une nuit de 1982,le déménagement de l’outil de travail parla direction lui fait toutefois “découvrir l’injustice”.« Nous nous sommes retrouvésdémunis du jour au lendemain. L’imprimerieavait été vidée de ses machines. Nous avonsdonc occupé les locaux, soutenus en cela parles forces de gauche et la population », explique-t-elle.Celle qui se décrit non sanshumour « frêle mais bien enracinée dans sa<strong>Seyne</strong> et son Sud » intégre la mairie en 1983.Affectée au personnel de la Caisse des écoles,elle s’investit dans la gestion des centresaérés et des activités périscolaires : «Ontravaillait dans la confiance. Marie-Jo, notre“petite maman”, nous a formés au contactavec les enfants et les parents. <strong>La</strong> Caisse desécoles est un patrimoine de la Ville », rappellecelle que ses collègues proches <strong>sur</strong>nomment“Mamy”.Contactée en 2007 pour rallier laliste de Marc Vuillemot, elle finit paraccepter : « J’ai pensé à mon père. Et puisje connaissais Solange Andrieu (NDLR :FUTURE ADJOINTE À LA SOLIDARITÉ ET AUXPERSONNES ÂGÉES) et son engagement pourle service public », relève la conseillère municipaleapparentée PC. Déléguée à l’animationsociale, elle a contribué à étoffer le service3 e âge et se dépense sans compter pourle foyer Jean Bartolini : « J’ai beaucoup d’affectionpour les résidents. Le courant est toutde suite passé. Chaque anniversaire est unefête. Les seniors sont vrais. A leur contact, jeme dis que je n’ai peut-être pas assez discutéavec mes grands-parents... », soupire DanièleDimo-Pérez-Lopez. Préoccupée par ceuxqui n’ont plus les moyens de financer leurdépendance, elle souligne que « les maisonsde retraite ne sont plus accessibles à moinsde 2 200 euros par mois. Que vont faire lesFoyer Bartolini.Danièle Dimo-Lopez-Pérezva régulièrement à la rencontredes résidentsSe dépasserDanièle Dimo-Pérez-LopezAu contact !seniors dépourvus de patrimoine et de soutienfamilial ? Et le désengagement des aidespubliques ? L’hôpital, lui-même, coûte 1 600euros mensuels ! ». Adepte des échangesintergénérationnels, elle encourage les visitesdu centre aéré Martini chaque mercredià Bartolini. « Les enfants s’assagissent aucontact des papis et les mamies. Ils leur fontdes crêpes et apprennent en retour à joueraux échecs », note-t-elle.Si elle n’a plus le temps d’aller courir avecsa cousine Martine ou son mari Michel <strong>sur</strong>la corniche, Danièle Dimo-Pérez-Lopezpuise dans ces échanges la force de continuer.Avec, toujours, une pensée pourRaymond..Gwendal Audrangwendal.audran@la-seyne.com33JANVIER FÉVRIER 2011 N°21


34/ MÉMOIREDès le début du XVII e siècle, deux grandes bâtisses, situées au bord de l'anciennedarse, s'élevaient, face à mer. Aujourd’hui, elles ont fait place à la Maison duPatrimoine et de l'Image, grâce à l'architecte du patrimoine, Véronique Wood.Restait à s'occuper des poutres et à restaurer les fresques. Sylvie Oberseither,fresquiste restauratrice, s'en est chargée.Maison du PatrimoineVoyage dans larestaurationAu servicede l’HistoireSylvie Oberseither présente lestechniques naturelles de peinture :à l’œuf et au fromage (caséine),les outils, (scalpels, seringues)et les pigmentsJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


35<strong>La</strong> maison historique a été édifiéeaux alentours de 1620 etréhabilitée par l'architecteVéronique Wood pour devenir laMaison du Patrimoine et de l'Image,inaugurée le 18 septembre dernier,lors des Journées européennes duPatrimoine. Cette réalisation s'inscritdans le cadre du projet urbainde rénovation du centre ancien.L'endroit est paisible et invite à larêverie. Les lieux se souviennent-ilsde leur passé lointain. Suffit-il defermer les yeux pour imaginer, auXVII e siècle, une rade marécageuseet un grand môle s'avançant <strong>sur</strong> lamer, avec tout au fond, une darse ?<strong>La</strong> belle bâtisse servait alors d’abriaux bateaux, par temps fort, bienprotégée des vents dominants dansla rade. Une autre bâtisse lui étaitmitoyenne et toutes deux étaientsituées <strong>sur</strong> les terres régales desAbbés de St Victor. Lors de l'inaugurationde la Maison duPatrimoine et de l'Image, le maire,Marc Vuillemot, a rappelé l'originede ces maisons « ... Il semble qu'ellesaient dû appartenir à de prestigieuxanciens, mais leur occupationa sans doute toujours été modeste,certainement locative ou maison decommerçant... » (lire le discours complet<strong>sur</strong> son blog*).Décembre 2010. Un vent glacialbalaie la ville depuis quelques jours.<strong>La</strong> place Bourradet est plutôtdéserte en cette fin d'après-midi,et les abords de la Maison duPatrimoine n'ont pas l'air plus animés.Pourtant, à l'intérieur de cettegrande bâtisse, quelqu'un est entrain de remonter le temps. Pouraller à sa rencontre, Il faut pousserla porte du XVII e siècle. Sitôt le seuilfranchi, on est conquis par lecharme des lieux. Un bel escalierdécoré de gypseries dessert les deuxétages du bâtiment. Bordé d’unerampe en ferronnerie, éclairé parun puits de lumière, l'ensemble estharmonieux. Au premier étage,juchée <strong>sur</strong> son échafaudage, SylvieOberseither, fresquiste, scrute lesdétails d'une fresque qui orne l'unedes poutres d'une grande pièce,plongée dans une semi-pénombre.Egalement restauratrice de peinturemurale et de polychromie <strong>sur</strong>bois, Sylvie s'attelle à freiner lesoutrages du temps, à la lueur de salampe frontale. Engagée par la Villepour la “conservation préventive”de ces fresques, elle intervient enplusieurs étapes : dépoussiérage etprotection sous papier Japon et désinsectisationcurative. Le bois estenvahi d’insectes xylophages, repérablespar les galeries et trous d'envolslaissés derrière eux. Malgré cesdommages, l’ensemble pictural estrelativement bien conservé grâceau travail de préparation d’antan.Ensuite, les peintures - qui apparaissenttrès peu - subissent un traitementde nettoyage, après une fixationqui protège les couleurs et agitcomme révélateur. On reconstituealors les supports manquants parinjection ou masticage. Ensuite, unapprêt à base de colle de peau delapin prépare le fond. Le but est deconserver, sans rien ajouter, saufcombler les lacunes. « Ma techniqueest à la jonction de la science etde l'art. Mais attention, un restaurateurn'est pas un artiste. Il reste auservice de l'Histoire », précise SylvieOberseither. Qu’en est-il de l’histoirede ces peintures et commenta-t-on pu les ignorer jusqu’à cejour ? Personne ne s'attendait à cettedécouverte. <strong>La</strong> chute d’une partiedu plafond de la pièce, lors de laréhabilitation, a permis de découvrirsous un faux plafond, un autreplafond “à la française”, orné depeintures datant vraisemblablementdu XVII e siècle. Elles ont été réalisées<strong>sur</strong> deux supports, un plafonden torchis et des poutres en bois. Ily a donc deux techniques à réaliser,la fresque <strong>sur</strong> un enduit de chauxentre les voûtes, et la peinture <strong>sur</strong>un apprêt à la colle et caséine. Si lesfrises de feuillages <strong>sur</strong> poutres, avecornements floraux, et la techniqueutilisée, confirment, selon SylvieOberseither, la datation, les solivessemblent avoir été peintes séparémentet plus tard, car moins habilement: « Le dessin des frises est fermeavec un traitement des ombres remarquable.Les couleurs sont fraîches etl’ensemble gracieux. Comme j’aiappris qu’à l’époque de la constructionde la maison, existait à Toulonun réservoir d’artistes fameux -l’école de peinture de la Marine àl’Arsenal dirigé par le réputé peintrePierre Puget - il est permis de penserqu’un peintre de qualité a œuvréici ». Julie Castellani,responsable dela Maison du Patrimoine, suit avecattention le travail de la restauratrice: « L’intervention doit se faire enplusieurs périodes car la municipalitén’avait pas prévu dans le budget de laréhabilitation, ces frais de restauration.Pour éviter toute dégradation,nous avons demandé à SylvieOberseither de faire en sorte que celapuisse rester comme ça. Mais noussavons que c'est temporaire ». Aprèsla conservation préventive des supportset du fond, une restaurationde la couche picturale devrait sepoursuivre ultérieurement.Ainsi,lesdeux grandes bâtisses ont franchi letemps et vu la création de la communede <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>, par lettrespatentes de Louis XIV, en 1657.Aujourd'hui,entièrement rénovées,mais riches de leur passé, ellesouvrent leurs portes aux habitants,aux Seynois et aux visiteurs...Chantal Campanachantal.campana@la-seyne.com* http://marcvuillemot.over-blog.fr/article-de-la-maison-du-patrimoine-etde-l-image-a-la-defense-des-territoires-57371669.htmJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


36/ DISTRACTIONSAteliers d'écriture“Tire-ailleurs”vise les motsL'association fondée en 2004 par le groupe deHip-Hop l'Infanterie donne un nouveau souffleà leurs premières amours : les ateliers d'expressionécrite et orale.Leur deuxième opus “Compte àrebours 2” tourne toujours, pendantque le “Compte à rebours 1”se finalise. Leur dernière mix-tape, “A labase” est en téléchargement libre <strong>sur</strong> leursite : www.linfanterie.com. Les quatremembres de l’association (Ninthe Mendy,Jérôme Diadio, Louis Corréa et PaulCuisset-Fernandez) se sont nourris de différentesexpériences personnelles (enseignementnational, nouvelles formationsd’animateur, projets humanitaires en Indeet Afrique…) et reviennent déterminésavec de nouveaux champs d’actions. «Nouslançons un appel aux municipalités, auxhôpitaux psychiatriques, aux institutionsculturelles, aux animateurs de structure jeunesse,aux maisons de retraites expliquePablo. Notre société met nos aînés dans desmouroirs, il n' y a plus de dialogue avec lespersonnes âgées qui détiennent pourtanttant de savoir, d'expérience et de sagesse.Nous avons tant à apprendre d'eux. » Le butpour ces amoureux des mots : monter desateliers d'écriture intergénérationnels eten hôpitaux psychiatrique. Et Louis Corréad'ajouter : « Qu'importe le fond et la forme,l'envie d'écrire ensemble mène au partage. ».Sur scène à l'Impasse. En partenariat avecle café-concert l'Impasse et Makak prod,l'associationorganise tous les deux mois unesoirée “Old School Station”,où des Djs viennentse me<strong>sur</strong>er en battle conviviale.Tous lesdeux mois,le train du son Old School fera unarrêt dans un univers musical. A tous ceuxqui aiment le Hip Hop des années 80 à nosjours,le R'B,le Ragga-Hip-Hop,la New Jack,la Soul, la New Soul... venez voyager aveceux. Renseignements : 04 94 64 34 31ou <strong>sur</strong> tire-ailleurs@hotmail.fr ou <strong>sur</strong> :www.facebook.com/Cafe.Theatre.LimpassSylvette Pierronsylvette.pierron@la-seyne.comPlantesLe laurier-tinSi la saison est triste, le lauriertin<strong>sur</strong>prend par ses belles fleursblanches parfumées qui éclosenten février.Le nom de cette plante emblématiquede la région méditerranéenne auraitdiverses origines. Le laurier-tin(Viburnum tinus) tiendrait son appellationdu latin viere signifiant lier, tisser, tresser. LesJANVIER FÉVRIER 2011 N°21rameaux souples de cette plante servaient àl'époque romaine d'osier pour fabriquerpaniers et autres vanneries. D'autre part lenom de tinus n'a rien à voir avec le thym(plante aromatique), il signifierait en latin“tout de suite”, en raison de la précocité de lafloraison.Des fleurs pendant la mauvaise saison,c’est bon pour le moral des jardiniers etune aubaine pour les quelques insectes pollinisateursqui ne sont pas en hibernation.Dèsle mois de novembre et jusqu'au mois d'avrilles branches de cet arbuste se couvrent depompons (corymbes blancs) parfumés. Cesfleurs sont précédées par des boutons florauxd’un très joli rose. Par la suite, apparaissentde petites baies noires ou bleutées très décorativesqui font le bonheur des oiseaux. Lelaurier-tin garde son port compact et son beaufeuillage vert lustré toute l'année. De ce fait,il est souvent employé en haie pour protégercertains jardins du vis-à-vis. Très résistant, ilne demande pratiquement aucun entretien,peut se planter dans tous les types de solsmême les plus calcaires et s'accommode aussibien en plein soleil que des zones ombragéesdu jardin. En ville, ce petit arbuste qui nedépasse guère 2,50 m à 3 m de hauteur supportetrès bien la pollution urbaine. Comptetenu du grand nombre de variétés,il y a presquetoujours un laurier-tin pour son jardin,sa cour,sa terrasse ou son balcon.En bord demer, il peut abriter la terrasse des embruns :il ne craint ni le sel, ni le vent.Guilhem Bresson


Le Petit Pavois37Petitebouillabaisseà la planchaOuvert depuis septembre,Jebara Raoufa créé, “Le Petit pavois”, clin d'œil au“Grand pavois” de Saint-Elme, où il atravaillé durant 20 ans,avec M et MmeAparis. Sa cuisine franco-tunisienne,est spécialisée dans les poissons.Ingrédients pour 4 personnes : Un St Pierre (600 g environ),2 galinettes, 2 vives, 2 rascasses ou 2 petits chapons. Huile d'olive,échalote, bouquet garni.Préparation : Dans une grande plancha ou poêle à paëlla, versezun peu d'huile d'olive et mettre tous les poissons à cuire pendant 10mn, d'un côté. Ensuite, tournez-les, rajouter les échalotes et les fairecuire encore 10 mn.Etouffer pendant 5 minutes (arrêter le feu).Mettre le bouquet garni.Vin conseillé : Un Bandol Bunan rouge, Moulin des CostesRestaurant le Petit Pavois, 3 rue Gay Lussac04 98 03 07 52 Tous les jours : Poissons - coquillages -plancha. Les mercredis : couscous traditionnel et poissonsLes vendredis : petite bouillabaisse Mots croisés Brigitte HourtalHorizontalementVerticalement12345678910IIIIIIIVVVIVII VIIIIXX1 - Présente un certain avantage2 - Premier diplôme / Traça uneligne jaune / Mot de liaison3 - Chef de train / Jugé potable /Evacue4 - Dont le tirage est épuisé5 - Descendeur italien / Brame6 - Partisan du moindre effet7 - Cause de celles qui ne sont nicanapé ni convertible8 - Correspond dans / Finira parse méfier / Possessif9 - Niveau de vie / Résistant seynois10 - Autorisation de détente /Qui ne peuvent être contestéesI - Etre à faire / DomaineconcédéII - Clôturé / Pour avoir la ligneparfaiteIII - Trop <strong>sur</strong> les bords / S’agitependant les scènes de ménageIV - Tour de tailleV - Ne s'est plus prononcé / N'estpas daté / Sommet à peineparcouruVI - Cela vaut mieux / Homme aumasque de frèreVII - Reviennent sans arrêt /Garde la main jauneVIII - Collection privée / Gai participeIX - Cave pleine de rouge / Quine pare chocX - Raccourcis / AccumulationfataleRetrouvez les solutions des mots croisés le mois prochain p.38JANVIER FÉVRIER 2011 N°21


38/ ANNONCESDe vous àvousLes petites annonces sontgratuites...A vendreNissan Micra 1994 en l'état.<strong>Moteur</strong> impeccable ! Pneus neufs.A changer courrois et pare-chocPrix : 650 eurosTél. 06 61 21 39 89Peugeot 807ST 2,0L HDI8CV Diesel 108 000 KMFévrier 2003 Bleau glacier, boîtemanuelle, barres de toit, attacheremorque, clim, lecteur CD.6 sièges. Embrayage neuf.9 400 eurosTél : 06 30 51 75 54Remorque 500kgGrand plateau. Bon état.350 eurosTél : 06 37 24 29 03Moto Z 1000, année 2003 ,27 000km, 4 500 eurosTél: 06 59 39 86 30Cartouches d'encre Canon 24Black et Color dans leur emballaged'origine, achat récent (enraison d’une imprimante HS).5 euros la cartouche de Noir et10 euros la cartouche de Couleurs.Tél. 04 94 87 66 83Poste radio CD Blaupunkt bleuBahamas MP 34" en parfait étatpour cause de changement devéhicule. Prix : 10 eurosVous voulez troquer, vendre un objet familier dont vousn'avez plus l'usage, pratiquer le co-voiturage, signaler ladisparition d'un animal de compagnie (préciser sonnuméro de tatouage), faire du baby-sitting ou encoredonner des cours de soutien ? Cette rubrique est la vôtre.Tél : 06 30 28 26 82Guitare sèche jamais servie avechousse, 120 euros et machine àcoudre Pixin jamais servie 129euros.Tél : 06 84 86 94 14207 HDI année 2006. 98 500km. 11 500 euros.Tél : 06 09 82 26 58Clic-clac en parfait état.100 euros.Tél : 06 61 11 15 85Scooter Piaggio 50 km max.1997. 600 eurosTél : 04 94 90 24 09Livre “Histoire générale de <strong>La</strong><strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>” par LouisBaudoin de 1965. 907 pages.150 euros.Tél : 04 94 94 51 37LocationLoue à l'année, studio,25 m 2 , situé en centre-villede <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>.Rez-de-chaussée avec cours.Entièrement rénové. Nombreuxplacards, salle d'eau, kitchenette.310 euros par moisTél. 06 77 67 21 70DiversEn votre absence, je prends soinde vos animaux de compagnie.Tél. 06 84 43 89 49Assistante maternelle agréée à<strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>, secteur de Fabrégas.« Il me reste de la place pour "2petits bouts". J'accueille vos petitsdans une villa avec jardinet »Pas d'animaux, pas de fumeur.Tél. 06 27 14 32 20Jeune fille de 18 ans, étudianteà la Croix-Rouge, est disponiblepour garde d'enfants et aide auxdevoirs.Tél. 06 83 72 64 13Cours de languesPersonne ayant vécuen Angleterre et enAllemagne coursde rattrapage d'anglaiset d'allemand.Tél : 06 27 18 86 21MAGAZINE MUNICIPALHôtel de Ville • 83500 <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong> • 04 94 06 90 00Internet : www.la-seyne.frredaction@la-seyne.com. Directeur depublication : Marc Vuillemot, maire de<strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>. Directeur de la communication: Gilles Gaignaire. Directeuradjoint de communication : <strong>La</strong>urentDupuy. Rédacteur en chef : GwendalAudran. Rédaction : Chantal Campana,Patricia Le Goff, Sébastien Nicolas(Sports), Sylvette Pierron, Jean-Christophe Vila (Culture). Secrétariat derédaction : Bernadette Dionisi. Photos :François <strong>La</strong>ï, Pascal Scatena. Conceptiongraphique : Sacha Kleinberg - Mise enpages : Lise Kubli (stagiaire MorganGratia) • Impression : Hémisud.Diffusion : 35 000 exemplaires.Hôtel de ville 04 94 06 95 00Secrétariat des élus 04 94 06 90 60Mairie sociale 04 94 06 97 00Clic (information 3 ème âge) 04 94 06 97 04Mairie technique 04 94 06 93 00Direction des sports 04 94 10 81 40Direction de la culture 04 94 06 96 60Service propreté 04 94 06 92 40Service de détagage 04 94 06 93 16Service propreté/encombrants 0 800 20 23 00Comptoir citoyen 04 94 06 96 54> BIBLIOTHÈQUES MUNICIPALES /CULTUREArchives municipales 04 94 87 52 24Le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00Bibliothèque centre-ville 04 94 87 39 59École des Beaux-arts 04 94 10 83 09Les galeries DÉCEMBRE du Fort Napoléon 2010 04 94 N°20 87 83 43Bloc-notes> MAIRIEConservatoire national de région 04 94 93 34 44Villa Tamaris centre d’art 04 94 06 84 00Musée Balaguier 04 94 94 84 72Maison de quartierJean Bouvet 04 94 30 87 63Espace culturel Tisot 04 94 30 61 85> SÉCURITÉ / SECOURS / JUSTICEPolice municipale 04 94 06 90 79(renseignements 04 94 06 95 28)Police nationale 17(renseignements 04 98 00 84 00)Crossmed 04 94 61 71 10Sapeurs-pompiers 18Samu 15Planning familial 04 94 10 59 60SOS médecins 04 94 14 33 33Ambulances Var Assistance 04 94 10 22 22Hôpital George Sand 04 94 11 30 00Pharmacie de garde 32 37Enfance maltraitée 119Maison de justice et du droit 04 94 63 50 98Maison des services publics 04 94 10 93 50Service Animation 3 ème âge 04 94 06 97 48Maison Intergénérationnelle St Georges 04 94 64 48 17Bureau Information Seniors 04 94 06 97 04Maltraitance envers les personnesâgées et handicapées 39 77SOS Violences faites aux femmes 04 94 22 17 82BIJ (information jeunesse) 04 94 06 07 80Sécurité dépannage gaz 0 800 47 33 33> PRATIQUEAllo service public 39 39Office de tourisme 04 98 00 25 70Objets trouvés 04 94 06 95 28Alliances taxis 83 0 825 56 26 26


ETAT-CIVIL /39PÉRIODEDU 19 NOVEMBREAU 16 JANVIERBonjour lesbébésLe Seynois s’associeà la joie des parents•17/11/2010 HOSPICE Iron•19/11/2010 BARTH Logan•19/11/2010 BONNET Paul•19/11/2010 RIAND Valentin•19/11/2010 TACH Lena•20/11/2010 GAUDERLOTRaphaël•20/11/2010 PUCCI Alexis•21/11/2010 DI TOMMASOOrnella•21/11/2010 DUMONT Zoé•21/11/2010 HUBERTShayane•22/11/2010 RODRIGUEZEnzo•22/11/2010 WAHABITasnime•23/11/2010 CHARIM Kalil•24/11/2010 MUSSO Zélie•25/11/2010 FOUCHé Lola•25/11/2010 MOSTEFA-CHÂA Ilyane•25/11/2010 SAOULAMarlon•26/11/2010 LUCCIONI Lylou•26/11/2010 DEZES Raphaël•28/11/2010 LEVAUFRECharlie•28/11/2010 MSAKNI Kayna•29/11/2010 NOAILLES -CRUVELLIER Léo•29/11/2010 RUIZ Lylïa•29/11/2010 ZIDDIN Jade•30/11/2010 HADDOU Isra•30/11/2010 LUCAS Sohan•30/11/2010 SOLEIL Jules•01/12/2010 LAMBERT Enzo•01/12/2010 STREEL Téo•02/12/2010 AJROUDNourane•02/12/2010 LAÂOUAJ Lina•04/12/2010 FELTRINO -DEYRIS Lilo•04/12/2010 VAN Mathis•05/12/2010 CHOLVINNoam•05/12/2010 DECOLLEMélissa•05/12/2010 SGHAIERShaynez•06/12/2010 JERMOULIImrann•06/12/2010 MESGGUIDOmar•08/12/2010 DUBOIS Mathis•08/12/2010 LAYACHI Joey•08/12/2010 MENDYEmilien•08/12/2010 RODRIGUEZTony•09/12/2010 HEURTEBIZEElin•09/12/2010 ZAJAC Léonie•10/12/2010 CHETY - GALI-CIEN Trystan•11/12/2010 BELLEGO Lucie•11/12/2010 FERT Pauline•11/12/2010 SAKKOUHISabrine•12/12/2010 EBEL Hugo•13/12/2010 AUBERGERMéline•13/12/2010 AUBRYStanislas•13/12/2010 OTT Callie•14/12/2010 ABDELKADERSalma•14/12/2010 CHOULEURInès•14/12/2010 DOUREL Max•14/12/2010 MAALAOUIAdem•15/12/2010 BRISSAUDLohan•15/12/2010 NAJJARMarwa•16/12/2010 BOUDIAF Ines•17/12/2010 CAMARAAlseny•17/12/2010 FERNANDEZEmmanuella•17/12/2010 GALLARDOBastien•18/12/2010 EL GUETTARIAdam•18/12/2010 LIEVEQUIN Elsa•18/12/2010 WILLKOMMNathan•19/12/2010 BRAUN Enora•19/12/2010 DRIDIMohamed-Yassin•19/12/2010 LAPLAGNE -HAYNES Kai•19/12/2010 ZAÏTERChayma•20/12/2010 CANO Louis•20/12/2010 MAZOYER Jim•20/12/2010 TERAPELIERCurtis•21/12/2010 BORNE Théo•21/12/2010 MERLING Elsa•21/12/2010 SANTIAGOEmile•22/12/2010 ANACLETVALERO Enzo•22/12/2010 LENNE Nawel•22/12/2010 ROBIN Lola•23/12/2010 ARNAUD Lucas•23/12/2010 RAMONETLeny•23/12/2010 ZGARENYounès•24/12/2010 GARBARINOLucie•25/12/2010 GUIRANValentin•25/12/2010 HAIDARY Rosie•25/12/2010 MJID Anissa•26/12/2010 BEL HADJHASSINE Adem•26/12/2010 GIRAUDEAUFantine•26/12/2010 TOUSSAINTLisa•27/12/2010 ALVESDOMINGUES Fabio•27/12/2010 ARS CHENEZAubin•27/12/2010 CASTILLOAronn•27/12/2010 LONIEWSKIJames•27/12/2010 MALEON Louis•28/12/2010 RUIZ Emy•29/12/2010 AMIET Apolline•29/12/2010 ASTOLFIClément•29/12/2010 DELORDMathéïs•30/12/2010 BRUNO Ellyne•31/12/2010 LACROIXAlexandre•31/12/2010 MOYROUDAnaïs•01/01/2011 COMMARDDorian•01/01/2011 GUIZANI Chérif•02/01/2011 AMAVI Tess•02/01/2011 KOTALLA Lena•03/01/2011 DEMOSTUéJOULS Yulian•03/01/2011 MAGRI Adam•03/01/2011 REPOUSSARDAxel•03/01/2011 SAKOUHIHamza•03/01/2011 VARGASFERNANDEZ Fernando•04/01/2011 BLANCHARDAmaury•04/01/2011 OLLIVIER Kayla•04/01/2011 PLANET Ryan•05/01/2011 BOURGUELLEMahé•05/01/2011 FRANCOISMarley•05/01/2011 MANE Djibril•06/01/2011 INDERCHITAntoine•06/01/2011 LORIOT Noémie•07/01/2011 BONNIN Arthur•07/01/2011 DRIDI Wiheb•07/01/2011 DUHAMELCharly•07/01/2011 MARREC Simao•08/01/2011 DUPUISSélenna•08/01/2011 OFFORT -DREVILLON Dorian•09/01/2011 COUSSYThomas•09/01/2011 MASSY Alyssa,Catherine, Armelle•09/01/2011 OESTERLEOlliver•10/01/2011 ANTAR Marta•10/01/2011 GUILLON Maël•11/01/2011 BORME Enzo•11/01/2011GOËTZMANN Jade•13/01/2011 ANRACT Ethan•13/01/2011 CHAUBERTRaphaël•13/01/2011 ZAÏTERRayhanna•15/01/2011 DUMOUTIERSArthur•15/01/2011 KHALFAOUIYounes•15/01/2011 MIMECHEMalek•16/01/2011 CASTELLOBaptiste•16/01/2011 DARRAZI Ilan•16/01/2011 PAUL Lily•16/01/2011 SOUSSI Sofiane•16/01/2011 VOLLEREAUTrévis•17/01/2011 ANANTI Marie•17/01/2011 BEURGAUDVictor•17/01/2011 GOAVEC Enzo•17/01/2011 LOUIS-ZABETHKiara•17/01/2011 NICOLASWendyIls nousontquittésLe Seynois présenteses sincères condoléances aux familles•19/11/2010 LUJAN Henri•19/11/2010 VEZZANIMarie, Rose, Ernestine•20/11/2010 BOTTEROMarie-Jeanne•21/11/2010 GAROSI Thérèse•24/11/2010 BOUCHARDVicomte de la POTERIERaymond, Marie, Hubert,Michel•25/11/2010 HAROU Maria•25/11/2010 ROCH Marcel,François•25/11/2010 XAMENAAntonio•26/11/2010 DI TOTOBROCCHI Marianne•26/11/2010 DIEU Paul,Louis, Michel•27/11/2010 CALAFATManuela, Luisa, Magdalena•27/11/2010 CASANOVAJéromine•27/11/2010 PREUSSMichèle, Marie, Josée, Elise•28/11/2010 MESTREOdette, Renée•30/11/2010 ANDUGARVictoria•30/11/2010 JORETRaymond•02/12/2010 AGUILARAntoine, Prudence, Denis•02/12/2010 VIZIANOGérald, Roger•04/12/2010 BLANC Emilie,Paulette, Gabrielle•06/12/2010 GIER Andrée,Hélène, Catherine•07/12/2010 BARBAN Lino•09/12/2010 MERENDACrocifissa, Carmelina•09/12/2010 MOLLI Armand•10/12/2010 MARCELMagdeleine, Léone, Marcelle•10/12/2010 PAIN Jean-Christophe•11/12/2010 COEFFARDGeorgette, Julienne, Paulette•11/12/2010 LENOIREmmanuel, Marie, Emile•11/12/2010 PASCAL Pierre•12/12/2010 CARNELUTTOHélène, Marine•12/12/2010 GRAVIEREdouard, André, Claude•12/12/2010 SIRAVO Jean,Robert•12/12/2010 TERI Vincent,Paul•13/12/2010 BIGEARDJeanne, Mauricette•13/12/2010 DEREIMSJeannine, Albertine, Louise•14/12/2010 FRESNEThérèse, Marie, Joseph•14/12/2010 LEMOINEJean-Pierre, Maurice, Eugène•14/12/2010 MARTINEZMaria•15/12/2010 BIADELLI Jules,François•16/12/2010 AILLAUDRoberte, Marie•16/12/2010 THEVENYAimée, Germaine•17/12/2010 MARTINMicheline, Aimée•18/12/2010 AROCAConception•21/12/2010 CARLE Yvette,Gabrielle, Claire•21/12/2010 CARNASCIALIDante, Jules•22/12/2010 FOUÉRÉPaulette, Julienne,Alphonsine, Francine•23/12/2010 DIOT Pierre,Roger•23/12/2010 DISPARD Jean,Angelin, Antoine•24/12/2010 AGNOLI Titou•24/12/2010 HAZARD Irène,Yvonne, Lucienne•24/12/2010 LOUIS Joseph•25/12/2010 BLANC Elodie,Eugénie, Marie•25/12/2010 CARLICatherine, Antoinette, Jeanne•26/12/2010 BERTAGNAMarie, Louise, Thérèse•27/12/2010 ATTANASIORaymonde, Paule, Henriette•29/12/2010 HUGNITSuzanne, Roberte•29/12/2010 LAUREGilberte, Marie, Claire•30/12/2010 COIN Denise•30/12/2010 VARIO Vincenzo•31/12/2010NICAISE Hélène, Marie,Marguerite•01/01/2011 BENOIT Jean,Auguste, Ernest•01/01/2011 BRESAZ Annie,Antoinette, Marie•01/01/2011 GUIDI Joseph,Martin, <strong>La</strong>nge•02/01/2011 JAUNE Mireille,Paulette•02/01/2011 JUSTICEChristiane, Simone•02/01/2011 LE COURTÈSMaryvonne•02/01/2011 STEVANTGeorgette, Micheline•04/01/2011 OUTREQUINMurielle, Marie, Jeanne•05/01/2011 ROUX Léopold,Fréderic•07/01/2011 CASANOVAPatrick, René•07/01/2011 MARTINGilberte, Fernande•08/01/2011 SALOMONELéonard, Amédée•09/01/2011 ALFONSOGinette•09/01/2011 BONDI Gino,Séraphin•09/01/2011 EBURNODaniel, Ange, Eugène•09/01/2011 MONGINRobert, Marie, Bernard•10/01/2011 BERTRANMarcelle, Alexandrine•10/01/2011 BOUVIERJeanne, Madeleine•10/01/2011 CASTELLANORaphael, <strong>La</strong>urent•12/01/2011 BOURGEOISGermaine, Hortense•12/01/2011 LANDRÉALLEMarcelle, Denise, Jeanne•15/01/2011MACRET Gilles, Georges,André•16/01/2011 LARTET Angèle,Antoinette•16/01/2011 ORARDMarcelle, MarinetteIls sesont mariésLe Seynois présenteses vœux de bonheur aux familles• 22/12/2010HUBERT Frédéric, Joseph,Charles, Marcel etMESEDER Audrey•23/11/2010INCARDONA Christophe,Charlie, Jean-Louis etGUIBERT Elodie, Sabrina,Gilda•20/11/2010LAUMOND Patrick,Christophe, François etBERNARDINI Sandrine,Marie, Georgette•04/12/2010MERIDIANO Jean-Paul,François et CATUREGLIJoelle, Paulette, Monique•07/01/2011NIKIC Drasko et ERICZorica•15/01/2011SOYHAN Erhanet TOURREL Martine,Jeannie•04/12/2010THENIERE Jérémy, Guy,Edmond et NERGELMarina, Micheline18/12/2010VINCENTELLI Gilles, Patricket BELONDRADE ChristelleJANVIER FÉVRIER 2011 N°21


SORTIRÉVÉNEMENTS VIE PRATIQUE SORTIES LOISIRSFÉVRIER2011CinémaApollinaire en 201112 projections <strong>sur</strong> l'âge d'ordes comédies italiennes ouvrentla saison 2011 à Apollinaire.« Séduite et abandonnée »,la passion à la sicilienne selonPietro Germi...Trouver desthèmes grandpublic séduisantles cinéphiles.Tel est l'objectif de lamunicipalité pouraméliorer la fréquentationde la salleApollinaire. « Les projectionshebdomadairesn'ont pas rencontré lesuccès escompté. Nouslançons donc ces rencontrescinématographiqueschaque premiertrimestre, en complémentdes Ciné mardi etCiné mercredi desAteliers de l'image(voir agenda), ainsique des projectionsdébatsde la Ligue desdroits de l'homme etd'Attac (LDH)», expliqueFrançoiseManaranche, directricede la cultureet du patrimoine.Monicelli, Risi, Germi,Scola, Luchetti vontainsi occuper la scènejusqu'au 7février : « <strong>La</strong> comédieitalienne associe comédieet tragédie en droiteligne de Chaplin. De1958 à 1980, ces productions,pointues, ontsu rassembler le plusgrand nombre », rappelleHenri <strong>La</strong>jous,cinéphile initiateur del'opération. Clin d'œilaux Seynois de soucheitalienne et aux amateursdu genre, lesfilms sont en versionoriginale sous-titréeen français : « six filmsentrent dans la période1958 - 1980, les troisautres, plus récents,démontrent que lecinéma italien <strong>sur</strong>vit »,poursuit cet amoureuxde la comédie transalpine.“Divorce à l'italienne”(1962),“Séduite et abandonnée”(1964)lui viennent àl'esprit : «PietroGermi y dresse untableau saisissant de lapassion sicilienne, àmort », s'enthousiasmeHenri <strong>La</strong>jous. Le filmde Dino Risi, “Une viedifficile” (1961), dontil ne reste qu'unecopie en France, seral'occasion de débattreavec la LDHdes liens entrepresse et pouvoir.Enfin, “<strong>La</strong> Nostra vita”,de Daniele Luchettisera présenté en avantpremièreaprès sasélection cannoise en2010. A noter que cesrencontres cinématographiquesse prolongentà la bibliothèqueLe Clos Saint-Louisavec trois projectionsd'Ettore Scola et LuigiComencini. Prochainrendez-vous en avrilavec le printemps duCiné jeunes.Gwendal AudranSALLEAPOLLINAIRERENCONTRESCINÉMATOGRAPHIQUESDU 3 AU 7 FÉVRIERCOMÉDIES ITALIENNES :Mario Monicelli,Dino Risi,Pietro Germi,Ettore Scola,Daniele Luchetti9 films, 12 projections.04 94 06 96 60www.la-seyne.fr


JUSQU’AU20 FÉVRIEREXPOSITIONDE GRAVURESDE MICHEL BREILCentre social et culturelNelson Mandela04 94 94 77 45cscberthe@wanadoo.frJUSQU’AU12 MARSARMÉES DE FEMMESde Rustha LunaPozzi-EscotLes Chantiers de la Lunedu mardi au samedide 14h à 18h04 94 06 49 26leschantierslune@gmail.comJUSQU’AU18 SEPTEMBRELES ARTISTESDU BAGNE CHEFSD'ŒUVREDE LA DÉBROUILLE1748-1953Musée Balaguier04 94 94 84 72VISITEDU PONT LEVANTDu mardi au samediDe 10h à 18hEntrée libre04 94 89 55 39LUNDI7 FÉVRIERRENCONTRESCINÉMA-TOGRAPHIQUESComédies italiennes14h15 : “Séduite et abandonnée”(2 ème projection)(v.o.s.t.fr)19h30 : soirée de clôture,apéritif-dînatoire20h30 : “<strong>La</strong> nostra vita”de D. Luchetti, 2010,(v.o.s.t.fr).Festival deCannes 2010Avant-premièreSalle GuillaumeApollinaire04 94 06 96 601 séance : 5,50 eurosCarte Pass (non nominative)18 euros (4 entrées)ou 31,50 euros(9 entrées)MARDI8 FÉVRIERSOLIDARITÉSAFRICAINESExposition,animation musicaleCentre Nelson Mandelaà 18hAttac-Var : 06 99 78 42 3306 81 18 93 39SALSA AVECSALS'AMORDamero à partir de 21h06 28 47 52 94MERCREDI9 FÉVRIERSOLIDARITÉSAFRICAINESFilm documentairede Kal Touré, débat,expo photos “Sainesaventures”Théâtre GuillaumeApollinaire à 19hAttac-Var : 06 99 78 42 3306 81 18 93 39VENDREDI11 FÉVRIERPROJECTION DVDBibliothèque Le ClosSaint-Louis - espaceanimation à 14h3004 94 16 54 00POÉSIE/PERFORMANCES“Les épatantes” avecNadine Agostini, EdithAzam, Marina MarsLes Chantiers de la Luneà 19hEntrée : 5 euros04 94 06 49 26leschantierslune@gmail.comVEILLÉE ENPROVENÇALChants, contes, devinettes,galejades, histoires...Maison du Patrimoine etde l'Image à 20h3006 03 91 00 03cercleoccitan83@gmail.frTHÉÂTRE“L'inscription” de GérardSibleyras par la compagniede l'EventailThéâtre Apollinaireà 20h30CAFÉ THÉÂTREThéâtre solo : “Ma viemasquée”. Un beauvoyage dans l'Italie de lacommedia dell'arte, de etpar Frédéric Mélan.Café théâtre 7e Vague à21h et samedi 12 févrierParticipation : 15 euros(adhésioncomprise)/adhérent10 euros04 94 06 02 52SAMEDI12 FÉVRIERSOLIDARITÉSAFRICAINESPrésentations du projet“Art dans la rue à Dakar”Les Chantiers de la Luneà 10hAttac-Var : 06 99 78 42 3306 81 18 93 39CAFÉ LITTÉRAIREAnimé par Fabrice Pras“Arthur Rimbaud”Bibliothèque Le ClosSaint-LouisEspace multimédiaà 10h3004 94 16 54 00THÉÂTRE“Nous Molière”Théâtre PoquelinBohringer à 20h30et dimanche 13 février `à 16h3004 94 30 55 0006 30 36 73 30SOIRÉE CLUBBINGDamero à partir de 21h06 28 47 52 94DIMANCHE13 FÉVRIERCONCERTL'association “Les concertsclassiques seynois” reçoitLe Grand Ensemble instrumentalde Nice, directionAvner SoudryThéâtre Apollinaire à 17hEntrée : libre04 94 87 16 36LUNDI14 FÉVRIERCONFÉRENCEPROJECTION“<strong>La</strong> Philharmonique” <strong>La</strong>Seynoise, 170 ans de passionmusicale (1840-2010)par Jean-Claude AutranThéâtre GuillaumeApollinaire à 17h04 94 94 74 13MARDI15 FÉVRIERRACONTINESBibliothèques Le ClosSaint-Louis - Centre-villejusqu'au 19 février04 94 16 54 0004 94 87 39 59MERCREDI16 FÉVRIERTHÉÂTRE“Animal perplexe” par lacompagnie Acto MinoreThéâtre GuillaumeApollinaire à 20h3006 89 90 93 48JEUDI17 FÉVRIERCHAINSAW BILLIESDamero à partir de 21h06 28 47 52 94VERNISSAGE DE L'EX-POSITION NOUGARO“Et me voici !”(œuvres graphiques)Fort Napoléonà partir de 18h30jusqu'au 2 avril 201104 94 87 83 43VENDREDI18 FÉVRIERCHARLESTONDamero à partir de 21h06 28 47 52 94JAZZ“Piazzo Jazz” par Art BopFort Napoléon à 21h3004 94 09 47 1806 87 71 59 30michel.le-gat@orange.frINAUGURATIONExposition Nougaro“Hombre Lumière„(Nougaro <strong>sur</strong> scènephotographies)Bibliothèque Le ClosSaint-Louis à partirde 18h30Exposition dans lesbibliothèques Clos Saint-Louis/Centre-villejusqu'au 19 mars 201104 94 16 54 0004 94 87 39 59bibliotheques@la-seyne.coSAMEDI19 FÉVRIERTHÉÂTRE“Nous Molière”Théâtre PoquelinBohringer à 20h30et dimanche 20 févrierà 16h3004 94 30 55 0006 30 36 73 30MARDI22 FÉVRIERCINÉMA“Le voleur de bicyclette”de Vittorio de SicaSalle Apollinaire à 21hMERCREDI23 FÉVRIERCINÉMA“Le tombeau des lucioles”d'Isao TakahataSalle Apollinaire à 16h30PROJECTION DVDBibliothèque Le ClosSaint-Louis - espace animationà 14h3004 94 16 54 0012E FESTIVALDU CIRQUECONTEMPORAINJanvier dans les étoilespar Théâtre Europe“âm” Centre national desArts du CirqueEspace Chapiteaux desSablettes à 20h30


04 94 06 84 05theatre.europe@wanadoo.frJEUDI24 FÉVRIERMISSKODamero à partir de 21h06 28 47 52 94VENDREDI25 FÉVRIERBIG FAYADamero à partir de 21h06 28 47 52 94SAMEDI26 FÉVRIERTHÉÂTRE“Nous Molière”Théâtre PoquelinBohringer à 20h3004 94 30 55 0006 30 36 73 3012E FESTIVALDU CIRQUECONTEMPORAINJanvier dans les étoilespar Théâtre Europe“âm” Centre national desArts du CirqueEspace Chapiteaux desSablettes à 20h3004 94 06 84 05theatre.europe@wanadoo.frDIMANCHE27 FÉVRIER12E FESTIVALDU CIRQUECONTEMPORAINJanvier dans les étoilespar Théâtre Europe“âm” Centre national desArts du CirqueEspace Chapiteaux desSablettes à 15h04 94 06 84 05theatre.europe@wanadoo.frCHANSONS ETACCORDÉONCaro et FredThéâtre PoquelinBohringer à 16h3004 94 30 55 0006 30 36 73 30LUNDI28 FÉVRIERCINÉMA“Des hommes et desdieux” de XavierBeauvois, suivi d'un débatCentre Nelson Mandelaà 14h04 94 94 77 45VENDREDI4 MARS12E FESTIVALDU CIRQUECONTEMPORAINJanvier dans les étoilespar Théâtre Europe19h : Cuerdo/Senor Stets20h30 : Toccata/CirqueHirsute22h : Cabaret avec “LeCubitus du manchot”Espace Chapiteauxdes Sablettes04 94 06 84 05theatre.europe@wanadoo.frSAMEDI5 MARSBOURSEMUTICOLLECTIONSBd, cartes postales, philatélie,voitures de collection,pièces de monnaie,miniatures parfum, disques,jouets, pin',sCentre RATP de Tamaris04 94 27 25 3406 85 46 69 6912E FESTIVALDU CIRQUECONTEMPORAINJanvier dans les étoilespar Théâtre Europe16h : Pfff/Ci Akoréacro18h : Cuerdo/Senor Stets20h30 : Toccata/CirqueHirsute22h : Cabaret avec “LeCubitus du manchot”Espace Chapiteauxdes Sablettes04 94 06 84 05theatre.europe@wanadoo.frDIMANCHE6 MARS12E FESTIVALDU CIRQUECONTEMPORAINJanvier dans les étoilespar Théâtre Europe15h : Pfff/Ci Akoréacro17h : Cuerdo/Senor Stets19h : Toccata/CirqueHirsuteEspace Chapiteauxdes Sablettes04 94 06 84 05theatre.europe@wanadoo.frMARDI8 MARSJOURNÉE SPÉCIALE :DROITS ET CONDI-TIONS DES FEMMESAteliers de rencontres etartistiquesCentre Nelson Mandelade 9h à 16h3004 94 94 77 4512E FESTIVALDU CIRQUECONTEMPORAINJanvier dans les étoilespar Théâtre Europe10h et 14h30 :Le Carrousel des moutons/CieD'irque et Fien(scolaires)19h : Atempo/AtempoCirc20h30 : ApartéS/CieSingulièreEspace Chapiteaux desSablettes04 94 06 84 05theatre.europe@wanadoo.frCONFÉRENCEFemmes, citoyennes dumonde, animée par l'associationDes enfants, unquartier, la vieLes Chantiers de la Lunede 14h à 16hEntrée libre04 94 06 49 26leschantierslune@gmail.comMERCREDI9 MARS12E FESTIVALDU CIRQUECONTEMPORAINJanvier dans les étoilespar Théâtre Europe15h : Atempo/Atempo Circ17h : Le Caroussel desmoutons/Cie D'irqueet Fien19h : ApartéS/CieSingulière21h : Atempo/Atempo CircEspace Chapiteauxdes Sablettes04 94 06 84 05theatre.europe@wanadoo.fVENDREDI11 MARSREPAS DU COLLECTIFDES FEMMESCentre Nelson Mandelaà 12h04 94 94 77 4512E FESTIVALDU CIRQUECONTEMPORAINJanvier dans les étoilespar Théâtre Europe17h : Parallèles &Bipèdes/MaboulDistorsion (scolaires)19h : Tendre Suie/ToronBlues20h30 : FotéForé/Cirque Mandingue22h : Cabaret avec“Le Circ Hulon”Espace Chapiteauxdes Sablettes04 94 06 84 05theatre.europe@wanadoo.frCAFÉ THÉÂTREHumour :DéserTaoWomanShowde et par AnnieMazzocco.Café théâtre 7e Vagueà 21h et samedi 12 marsParticipation : 15 euros(adhésion comprise)-/adhérent 10 euros04 94 06 02 52SAMEDI12 MARS12E FESTIVALDU CIRQUECONTEMPORAINJanvier dans les étoilespar Théâtre Europe15h : Foté Foré/CirqueMandingue17h : Parallèles & Bipèdes/-Maboul Distorsion19h : Tendre Suie/ToronBlues20h30 : Foté Foré/CirqueMandingue22h : Cabaret avec Le CircHulonEspace Chapiteaux desSablettes04 94 06 84 05theatre.europe@wanadoo.frCONCERT“L'improbable trio”Trois univers réunisautour des compositionstrès “folksong” de PhilRod, du lyrisme théâtralde <strong>La</strong>etitia Planté et destouches anglophones deFranck Meissonnier.Les Chantiersde la Lune à 21hEntrée : 10 euros04 94 06 49 26leschantierslune@gmail.comRESTO GALERIETous les midis du lundi auvendredi (et lors des soirées)Les Chantiers de la Lune04 94 06 49 26leschantierslune@gmail.comDIMANCHE13 MARS12E FESTIVALDU CIRQUECONTEMPORAINJanvier dans les étoilespar Théâtre Europe15 h : Foté Foré/CirqueMandingue17h : Parallèles &Bipèdes/MaboulDistorsionEspace Chapiteauxdes Sablettes04 94 06 84 05theatre.europe@wanadoo.frVENDREDI18 MARSSOIRÉE DU CINÉMADOCUMENTAIREFilm suivi d'une rencontreavec la réalisatriceMariana OtéroCentre Nelson Mandela04 94 94 77 45


SORTIRL'année Nougaroà <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>En 2011, onrencontrerale poètedansdifférentslieux de laville...Cet événement“ClaudeNougaro” estproposé par le fortNapoléon et seretrouve dans différentslieux de la ville.Au fort, se dévoilel'œuvre picturaleméconnue du poètegrâce à HélèneNougaro. « Claude m’asouvent dit : “Quandj’arrêterai de chanter, jeme mettrai sérieusementau dessin”. Jesavais que ça n’arriveraitjamais. Il avaitbesoin de la scène, d’ailleursc’est en rentrantde concert, tard dans lanuit qu’il dessinait enécoutant de la musique.Il définissait le dessincomme une “gambadeparallèle”. Au début del’année 2005, je commenceà rassembler et àsélectionner les dessinsen pensant qu’il seraitintéressant de montrerune autre expression de« 1969 - Show Michel Legrand© Ina, photo L.Joyeux »son talent ». Réalisés <strong>sur</strong>des cahiers ou des carnetsou encore <strong>sur</strong> le“chevalet” installé chezlui, ses dessinset ses manuscritsinvitent à nous plongerdans son intimité.« Visuellement le Jazzm’a beaucoup apporté,confiait ClaudeNougaro, sans douteparce que la richesse desévènements rythmiques,les couleurs, les pénombresdans le trait,m’étaient particulièrementsensibles. J’écoutaisces musiques comme onregarde des tableauxqu’on aime. Il faut croirequ’avec certaines sensibilités,l’œil entend etl’oreille voit ». LesBibliothèques de la Villeprésentent Nougaro <strong>sur</strong>scène, avec notammentdes photographies etdes ateliers. « Lorsque jesuis <strong>sur</strong> scène, j'ai l'impressionde me fondre àune vie plus grande quela mienne », en clair, lagénérosité de l'artisteenvers le public qu'ilenvisageait comme sontémoin, son disciple etson amant. Enfin, unecollaboration avecl'E.N, à travers le travaileffectué par StéphanCodaccioni auteurd'une impressionnantemalette pédagogique,s'offrira aux jeunesesprits des écoles participantes.Jean-Christophe VilaEVÉNÉMENTCLAUDE NOUGAROau fort Napoléon,exposition “Et me voici”,vernissage jeudi 17 fevrier- 18h30, et exposition“Nougaro HombreLumière”,vernissage vendredi 18février - 18h30 au ClosSaint louis

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