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CCI couv n°5 - Chambre de Commerce et d'Industrie de Villefranche ...

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N°5 - JUIN 2007 - 2€Magazine <strong>de</strong> la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> <strong>Commerce</strong> <strong>et</strong> d’IndustrieENTREPRENDREen BeaujolaisSERVICESCap Création au service<strong>de</strong> la décorationÀ TABLELa Ferme du Poul<strong>et</strong>,havre bucoliqueLa formation,une valeur ajoutéepour l’entrepriseChez C2P,les heures <strong>de</strong> formationsont passées <strong>de</strong> 200 heures en 2003,à 550 heures l’an <strong>de</strong>rnier.


ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS N°5 JUIN 2007SOMMAIRERéalisation :<strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> <strong>Commerce</strong><strong>et</strong> d’Industrie <strong>de</strong> <strong>Villefranche</strong><strong>et</strong> du Beaujolais317 Bd Gamb<strong>et</strong>ta - BP 7042769654 <strong>Villefranche</strong> sur SaôneCe<strong>de</strong>xTél. : 04 74 62 73 00Fax : 04 74 65 31 79www.beaujolais-cci.comE-mail : cci@villefranche.cci.frISSN 1951-0918Directeur<strong>de</strong> la publication :Noël COMTECoordination <strong>de</strong>la réalisation :Yves PACARDElisab<strong>et</strong>h MEYZENRédactrice en chef :Elisab<strong>et</strong>h BALLERYRédaction :Agence <strong>de</strong> presse Be-presse(M. Massip - F. Sigot)Photos :Muriel Chaul<strong>et</strong>.Crédits photos :Roger Dumas, Jean Boggio,Passion Couleur,Hugo International, AvantpurTous droits réservés. Reproductioninterdite sauf accord <strong>de</strong> la direction<strong>de</strong> Entreprendre en BeaujolaisMontage <strong>et</strong> réalisationdu magazine :Shifumi - www.shifumi.com69004 LyonFlashage,impression, façonnage<strong>et</strong> routage :Imprimerie Chirat42540 St-Just-La-PendueadhérentAbonnement :8 € ( 4 numéros par an)Tirage : 6000 exemplaires• Vous souhaitezrecevoir la NEWSLETTER<strong>de</strong> la <strong>CCI</strong> du Beaujolaisen 2007• Vous souhaitez connaîtreles coordonnées<strong>de</strong>s entreprises citéesdans ce numérowww.beaujolais-cci.com4 TABLEAUX DE BORD5 EDITORIAL6 ACTUALITÉS8 PRODUITS10 DOSSIERLa formation : une valeurajoutée pour l’entrepriseP.10Dossier formationP.17ServicesP.21À table15 INTERNATIONALExel GSA entend pulvériserson chiffre d’affaires à l’export16 INDUSTRIELa Fon<strong>de</strong>rie Boissonen pôle position17 SERVICESCap Créationau service <strong>de</strong> la décoration18 COMMERCEPil Éclair,le catalyseur d’énergie19 CRÉATION REPRISELe nouveau Verger<strong>de</strong>s Pierres Dorées20 ENVIRONNEMENTÉCONOMIQUEAgathe Systèmese lance à l’eau21 À TABLELa Ferme du Poul<strong>et</strong>,havre bucolique22 JURIDIQUE23 DOSSIER RHÔNE-ALPESÉCONOMIESous-traitance :la nécessaire mutation31 ACTUALITÉS <strong>CCI</strong>• André Catherin :« La création d’entreprisereprésente une excellenteopportunité <strong>de</strong> promotionsociale ».• Lancement du Club<strong>de</strong>s entreprisesdu secteur médical• ERAI en Beaujolais36 JOURNÉEDE L’INNOVATION,DE L’INTERNATIONALET DE L’ENVIRONNEMENTAGENDA• 4 juill<strong>et</strong> 2007Réunion <strong>de</strong>s entreprisesdu Val d’Azergues.• 10 juill<strong>et</strong> 2007Création <strong>et</strong> reprise d’entreprise(séance d’informationd’une <strong>de</strong>mi-journée), à la <strong>CCI</strong>.• 24 juill<strong>et</strong> 2007Création <strong>et</strong> reprise d’entreprise(séance d’informationd’une <strong>de</strong>mi-journée), à la <strong>CCI</strong>.• 24 juill<strong>et</strong> 2007Nouveaux exportateurs,réunion d’informationsuivie <strong>de</strong> RV Individuelsà la <strong>CCI</strong>.• 28 août 2007Création <strong>et</strong> reprise d’entreprise(séance d’informationd’une <strong>de</strong>mi-journée), à la <strong>CCI</strong>.• 11 septembre 2007Création <strong>et</strong> reprise d’entreprise(séance d’informationd’une <strong>de</strong>mi-journée), à la <strong>CCI</strong>.• 10,11,13,14 <strong>et</strong>21 septembre 2007Session 5 jours pourEntreprendre Formationpour les futurs créateurs<strong>et</strong> repreneurs à la <strong>CCI</strong>.• 20 septembre 2007 :Atelier repreneur à la <strong>CCI</strong>L’analyse financière<strong>et</strong> l’évaluation.• 25 septembre 2007Journée <strong>de</strong> l’Innovation,<strong>de</strong> l’International <strong>et</strong> <strong>de</strong>l’Environnement à ParcExpo.• 25 septembre 2007Création <strong>et</strong> reprise d’entreprise(séance d’informationd’une <strong>de</strong>mi-journée), à la <strong>CCI</strong>.• 28 <strong>et</strong> 29 septembre 2007Salon Immo Passionà ParcExpo.Contact <strong>CCI</strong>Dominique CéruttiTél : 04 74 62 73 00ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 3


TABLEAUX DE BORDIndicateurs économiques du BeaujolaisLes créations <strong>et</strong> reprises d’entreprises en BeaujolaisRépartition <strong>de</strong>s contrats d’apprentissagepar secteur d’activités4 ème trim. 2006104 26 12Activité 2005 20063 ème trim. 20062 ème trim. 200620071 er trim.200675 30 1312039 11162 31124 51 2015Bâtiments Travaux Publics 35 20<strong>Commerce</strong> - Services 107 155Hôtel Café Restaurant 50 59Industrie Production 37 58Santé Sanitaire <strong>et</strong> Social 3 2Transport Logistique 9 11Total 241 305(source <strong>CCI</strong>)0 50 100 150 200 250(source <strong>CCI</strong>)créations puresreprisestransfertsTaux d’occupation <strong>de</strong>s hôtels du Pays BeaujolaisConstruction <strong>de</strong> locaux d’activités autorisésarrondissement <strong>de</strong> <strong>Villefranche</strong>75200632 992 72 936 53 47368200533 818 54 586 39 2296154200417 312 64 684 47 143470 20000 40000 60000 80000 100000 120000 140000 16000040janv. mars mai juill<strong>et</strong> sept. nov.(source INSEE) 2006 2007 ( Taux en %)(source DRE-SITADEL)m 2 SHON (surface hors œuvre n<strong>et</strong>te)secteur primaire secteur secondaire secteur tertiaireTrafic marchandises aux ports <strong>de</strong> <strong>Villefranche</strong>-sur-SaôneConstruction <strong>de</strong> locaux d’activités mis en chantierarrondissement <strong>de</strong> <strong>Villefranche</strong>4 ème trim. 2006203 072 8 478200624 689 52 810 29 0413 ème trim. 2006187 6472011 606200528 381 47 650 22 7962 ème trim. 2006226 7867 24920071 er trim.2006171 6506 633192 859 7 484 15200423 812 42 752 39 0870 20000 40000 60000 80000 100000 120000 140000 1600000 50000 100000 150000 200000 250000m 2 SHON (surface hors œuvre n<strong>et</strong>te)(source <strong>CCI</strong>)trafic voiefluvial<strong>et</strong>rafic voieferrée(activité en tonnes)(source DRE-SITADEL)secteur primaire secteur secondaire secteur tertiaire4 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007


ÉDITORIALLa Formation au service<strong>de</strong>s compétences <strong>et</strong> du développement<strong>de</strong> l’entrepriseLa matière grise est aujourd'hui laprincipale richesse d'un pays.Elle est aussi l'atout compétitifmajeur d'une entreprise sur le marchéconcurrentiel. Dans nos pays d’Europe<strong>de</strong> l’Ouest caractérisés par <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong>main d’œuvre élevés au regard <strong>de</strong>s pays« low cost », le prix ne « fait » plus ladifférence. Seuls le service, l’innovation,la réactivité, la créativité, conjuguésavec les efforts <strong>de</strong> chacun pourdonner entière satisfaction aux clientsconstituent un réel avantage concurrentiel.Et puisque sur le seul terrain duprix, le combat est perdu d’avance,sachons tirer parti <strong>de</strong> tous les atouts queconfèrent <strong>de</strong> bons niveaux <strong>de</strong> formation<strong>et</strong> <strong>de</strong> qualification du personnel ;sachons nous m<strong>et</strong>tre en mouvement surla voie <strong>de</strong> l’amélioration constante <strong>de</strong>scompétences, <strong>et</strong> anticiper sur celles qui, <strong>de</strong>main, seront nécessairesà la pérennité <strong>de</strong> l’entreprise.Depuis la loi fondatrice <strong>de</strong> 1898 qui les autorise à ouvrir <strong>de</strong>sécoles techniques, les <strong>CCI</strong> ont toujours développé un dispositif<strong>de</strong> formation professionnelle ajusté aux besoins <strong>de</strong>s entreprises.Chaque année, près <strong>de</strong> 384 000 stagiaires (salariésd’entreprises, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi, jeunes en alternance,chefs d’entreprises <strong>et</strong> dirigeants non salariés) sont ainsi formésdans les 214 centres <strong>de</strong> formation continue <strong>de</strong>s <strong>CCI</strong>.Il nous appartient aujourd’hui d’accompagner encore plusétroitement l’entreprise face aux multiples questions <strong>et</strong> défisauxquels elle doit faire face sur le thème <strong>de</strong> la formationprofessionnelle <strong>et</strong> continue. Une enquête réalisée par l’AFAQen mai 2006 montrait notamment que plus <strong>de</strong> 60 % <strong>de</strong>s entreprisesreconnaissent avoir une vision <strong>de</strong> leur développementRessources Humaines à moins d’un an, dont 23 % à moins <strong>de</strong>6 mois <strong>et</strong> la taille <strong>de</strong> l’entreprise ne semble pas avoir d’impactsur ce point. Mais comment anticiper <strong>et</strong> orienter le développement<strong>de</strong>s compétences, lorsque chaque jour les technologiesprogressent, les métiers évoluent, l'organisation change <strong>et</strong> secomplexifie, les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> management se transforment,les carn<strong>et</strong>s <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> restent incertains ? Comment m<strong>et</strong>treen œuvre les réformes <strong>de</strong> la Formation Professionnelle, quiinstaurent notamment le DIF <strong>et</strong> la VAE,<strong>et</strong> dont il reste difficile, pour une PME,d’en maîtriser toutes les modalités ?Face à c<strong>et</strong>te réforme, seules les entreprisesd’une certaine taille, <strong>et</strong> en particulierles DRH, utilisent les nouveaux outils,les autres restent beaucoup plus démunies.Comment cartographier les compétencesdisponibles, <strong>et</strong> engager unedémarche <strong>de</strong> Gestion Prévisionelle <strong>de</strong>sEmplois <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Compétences (GPEC)perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en adéquation :évolution <strong>de</strong> la stratégie <strong>et</strong> <strong>de</strong>s besoins<strong>de</strong> l’entreprise, évolution <strong>de</strong>s attentes <strong>et</strong><strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong>s salariés, <strong>et</strong> offre <strong>de</strong>formation ?Ce numéro d’Entreprendre en Beaujolaisabor<strong>de</strong> dans son dossier la formationsous forme <strong>de</strong> témoignages. Il apporteun éclairage nouveau sur les motivations <strong>de</strong>s entreprisesdu Beaujolais qui ont pris le « train <strong>de</strong> la formation ». Desentreprises qui se sont, à un moment <strong>de</strong> leur développement,entourées <strong>de</strong> spécialistes pour faire le choix <strong>de</strong>s formations lesplus utiles. Des entreprises qui montrent que se former <strong>et</strong>former son personnel, c’est acquérir <strong>de</strong> nouvelles compétences,mais surtout « valoriser le capital humain » pour construirel’avenir.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> ce numéro, la <strong>CCI</strong> <strong>de</strong>meure un interlocuteur privilégiépour ai<strong>de</strong>r les entreprises à i<strong>de</strong>ntifier leurs besoins enmatière <strong>de</strong> formation, <strong>et</strong> orienter les PME face à un paysagedu recrutement <strong>et</strong> <strong>de</strong> la formation professionnelle en pleinemutation. C’est dans le même esprit que nous organisons avecl’ANPE, la MDEF <strong>et</strong> la Mission Locale une matinée <strong>de</strong> rencontres,à ParcExpo - <strong>Villefranche</strong> le 29 juin, consacrée àl’emploi dans les domaines du transport, <strong>de</strong> la logistique, <strong>et</strong> duBTP qui recrutent <strong>et</strong> offrent <strong>de</strong>s possibilités d’évolution <strong>de</strong>carrière trop méconnues.Noël Comte,Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> <strong>Commerce</strong> <strong>et</strong> d’Industrie<strong>de</strong> <strong>Villefranche</strong> <strong>et</strong> du BeaujolaisENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 5


ACTUALITÉSIdéal Boxétoffe sa gamme<strong>et</strong> lorgne sur l’EspagneC’est pour répondreà la sollicitationd’un éleveur <strong>de</strong> chiensqu’Idéal Box, jusqu’alorsdistributeur <strong>de</strong> bâtimentsmodulaires en aciergalvanisé, se lance dansla conception <strong>de</strong> chenils.Une histoire prom<strong>et</strong>teusedébutée il y a près <strong>de</strong><strong>de</strong>ux ans. « L’an prochain,environ 70% <strong>de</strong> notrechiffre d’affaires sera issu<strong>de</strong> la commercialisation<strong>de</strong> chenils », estimeNorbert Troncy, dirigeantd’Idéal Box, lui-mêmesurpris du succès <strong>de</strong>c<strong>et</strong>te activité <strong>de</strong>stinée,au départ, à répondreau besoin ponctueld’un client. De fait,la société d’Ambérieuxd’Azergues chercheaujourd’hui à améliorerson offre. « Désormais,nous faisons <strong>de</strong>s bâtimentstrès sophistiquésavec <strong>de</strong>s matériaux<strong>de</strong> qualité <strong>et</strong>dotés <strong>de</strong> différentsaménagements »,explique le dirigeant.Les origines <strong>de</strong>s clientssont <strong>de</strong> plus en plusdiverses : « <strong>de</strong>s éleveursaux mairies en passantpar la gendarmerie oules douanes », résumeNorbert Troncy. En marge<strong>de</strong> la montée en puissance<strong>de</strong>s chenils, IdéalBox poursuit égalementson développement sur<strong>de</strong>s bâtiments modulaires,principalement<strong>de</strong>s abris <strong>de</strong> jardin <strong>et</strong><strong>de</strong>s garages. « Nousvenons d’être sollicitéspar un fabricant <strong>de</strong>garages australien pourdistribuer ses produits enFrance <strong>et</strong> en Espagne »,annonce Norbert Troncy,actuellement en quêtedu partenaire adéquatpour abor<strong>de</strong>r le marchéespagnol.ADPE (Agence DiagnosticPerformances Énergies),installée au Bois d’Oingt,se positionne comme un véritablespécialiste. Un atout dans uncontexte où, rendu obligatoire<strong>de</strong>puis novembre 2006 pour toutevente <strong>de</strong> bâtiments professionnelsou d’habitation, le diagnostic <strong>de</strong>performance énergétique estfréquemment pris en charge par<strong>de</strong>s professionnels opérant plutôtdans les diagnostics du plomb, <strong>de</strong>l’amiante, <strong>de</strong>s termites ou autresUne publicité, un doublage<strong>de</strong> film, un dispositif <strong>de</strong>communication, une chansonpour enfant… Locali prête sesvoix à <strong>de</strong> nombreuses entreprises.Le studio d’enregistrement installéà Chazay-sur-Azergues remporte<strong>de</strong> nombreux suffrages : « Nousavons créé Locali en 2004 avecl’objectif <strong>de</strong> travailler principalementsur la transformation <strong>et</strong>l’adaptation <strong>de</strong> documents audiovisuels.Cela va <strong>de</strong> la traductionà l’adaptation, en passant parle travail audio d’enregistrementssonores », résume Pierre-LouisEN BREFADPE redouble d’énergiepour les diagnosticsLocali fait entendre ses voixdans le mon<strong>de</strong>Datcha dévoile son universEn écho à leurs origines slaves,Nathalie Bénas <strong>et</strong> Brigitte Chatelardont appelé leur boutique Datcha.Une enseigne ouverte il y a tout justeun an, à Beaujeu. Et c’est dans uneambiance très colorée <strong>et</strong> chaleureuse,qu’elles reçoivent - dimanche aprèsmidicompris - touristes, habitantsdu cru, rési<strong>de</strong>nts secondaires en quêted’obj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> déco choisis avec le plusmétrages <strong>de</strong> superficie. « Nous n<strong>et</strong>ravaillons que dans le domaineénergétique », insiste VéroniqueMeynier. Équipée d’une camérathermographique perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong>mesurer l’épaisseur <strong>de</strong>s murs<strong>et</strong> vitres, ainsi que d’autres systèmes<strong>de</strong> pointe, ADPE proposedonc <strong>de</strong>s diagnostics énergétiquesperformants <strong>et</strong> conformes à la loi.D’autant qu’à partir du 1er juill<strong>et</strong>prochain, les appartements <strong>et</strong> maisonsen location <strong>et</strong> les constructionsfaisant l’obj<strong>et</strong> d’un dépôtRostagnat, fondateur <strong>de</strong> Locali.Le studio travaille aujourd’huiavec <strong>de</strong> nombreuses voix, <strong>de</strong>sp<strong>et</strong>ites comme <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s, <strong>et</strong> <strong>de</strong>toutes nationalités. « Nous avonsbeaucoup développé notre clientèleinternationale », expliquePierre-Louis Rostagnat. Il collaboreainsi régulièrement avec <strong>de</strong>sJaponais, <strong>de</strong>s Anglo-saxons, <strong>de</strong>sAllemands… y compris <strong>de</strong>s enfantspuisque Locali compte parmises clients <strong>de</strong> nombreux fabricants<strong>de</strong> jou<strong>et</strong>s interactifs. Doté d’unestructure légère, le studio peutrépondre rapi<strong>de</strong>ment aux clients <strong>et</strong>grand soin : lampes, accessoires pourla maison, plaids, coussins, vaisselle,bougies odorantes <strong>et</strong> meublesd’appoint… « Nous sélectionnons nosmodèles chez plusieurs fournisseursfrançais <strong>et</strong> européens, <strong>et</strong> toujoursdans le souci <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r l’espritDatcha », fait remarquer BrigitteChatelard. En marge <strong>de</strong> la vented’articles <strong>de</strong> décoration, l’espacepropose également un service <strong>de</strong><strong>de</strong> permis <strong>de</strong> construire seront euxaussi contraints d’établir un diagnostic<strong>de</strong> performance énergétique.En marge <strong>de</strong>s contraintesréglementaires, la jeune sociétécréée en janvier <strong>de</strong>rnier a égalementdéveloppé un diagnosticoptimum énergie. « L’idée est <strong>de</strong>perm<strong>et</strong>tre à chacun <strong>de</strong> faire un état<strong>de</strong>s lieux précis <strong>de</strong> ses consommationsénergétiques à partir <strong>de</strong>l’analyse du bâti <strong>et</strong> <strong>de</strong>s installations», explique VéroniqueMeynier.leur proposer <strong>de</strong>s tarifs attractifs.Le service le plus prisé est sans nuldoute celui qui consiste à réaliser<strong>de</strong>s enregistrements avec <strong>de</strong>scomédiens installés à l’autre boutdu mon<strong>de</strong> sans avoir à déplacerd’infrastructures. Équipé <strong>de</strong> matérield’enregistrement <strong>de</strong>rnier cri,le studio <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> l’Azerguesperm<strong>et</strong> ainsi aux clients d’assisteren direct <strong>de</strong>puis leur bureau auxenregistrements réalisés avec <strong>de</strong>svoix qui elles aussi officient <strong>de</strong>puisleur pays d’origine. Une interactivitéqui place Locali sur la voie dusuccès.décoration festive pour les anniversairesou les mariages. La décorationflorale est uniquement réalisée àpartir <strong>de</strong> fleurs en tissu agrémentées<strong>de</strong> produits naturels. À cela s’ajoutela touche créative <strong>de</strong> Nathalie Bénas,dont les tableaux originaux habillentles murs <strong>de</strong> la Datcha. En attendant<strong>de</strong> se r<strong>et</strong>rouver sur ceux <strong>de</strong>s <strong>de</strong>meures<strong>de</strong> la région.6 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007


ACTUALITÉSHabitués à la filtration kieselghur,les vigneronsbeaujolais se familiarisentpeu à peu avec la filtration tangentielle.Une p<strong>et</strong>ite révolution portéepar l’œnologue Roger Dumas.« Mise au point il y a une dizained’années, c<strong>et</strong>te technique à l’avantaged’être très douce pour les vinsEN BREFLe CIBC du Rhôneouvre une antenne caladoiseInaugurée en mai, l’antenne duCIBC du Rhône (CentreInterinstitutionnel <strong>de</strong> Bilans<strong>de</strong> Compétences) est la premièreimplantation en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> Lyon.L’agence pour l’instant animéepar <strong>de</strong>ux personnes sera certainementappelée à prendre <strong>de</strong> l’ampleur: « Nous avons diagnostiquéun manque d’offre sur le plan <strong>de</strong>l’orientation dans le Beaujolais.C’est pourquoi nous avons décidédans le cadre <strong>de</strong> la démarche<strong>de</strong> territorialisation du servicepublic <strong>de</strong> l’emploi, qui associeles organismes paritaires <strong>et</strong> lescollectivités, <strong>de</strong> créer c<strong>et</strong>te antennelocale », explique BrunoRoger Dumas, moteurd’une révolution œnologique<strong>et</strong> <strong>de</strong> conserver intactes leurs qualitésorganoleptiques. Elle est égalementdouce pour l’environnementpuisqu’elle ne produit pas <strong>de</strong>rej<strong>et</strong>s », fait valoir l’œnologue quia installé son matériel <strong>de</strong> filtrationtangentielle dans un camion <strong>et</strong>sillonne les exploitations duBeaujolais, <strong>de</strong> la vallée du Rhône<strong>et</strong> <strong>de</strong> Bourgogne pourproposer c<strong>et</strong>te nouvell<strong>et</strong>echnologie.Il s’agit du premiervéhicule, au plan national,doté d’un<strong>et</strong>elle capacité <strong>de</strong> filtration.« Avec c<strong>et</strong>temétho<strong>de</strong>, notre objectifest d’une part<strong>de</strong> sécuriser les vinsmis sur le marché,Agopomé, directeur du CIBC duRhône. Le CIBC propose sesprestations aux entreprises, àleurs salariés <strong>et</strong> aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ursd’emploi souhaitant faire un inventaireprécis <strong>de</strong> leurs connaissances<strong>et</strong> compétences, notammentdans le cadre d’un proj<strong>et</strong> <strong>de</strong>mobilité professionnelle.puisque les produits sont stériles<strong>et</strong> donc stables dans le temps.D’autre part, nous anticiponsl’évolution <strong>de</strong> la réglementation,en l’occurrence la remise en cause<strong>de</strong> l’utilisation <strong>et</strong> surtout <strong>de</strong>s rej<strong>et</strong>s<strong>de</strong> terres dans la nature <strong>de</strong>la filtration kielselghur qui est<strong>de</strong> plus en plus à l’ordre du jour »,détaille Roger Dumas. Débutée enjanvier, l’activité <strong>de</strong> Roger Dumasprend peu à peu son essor. « Nousavons beaucoup <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>spour le nouveau millésime <strong>et</strong> nous<strong>de</strong>vrions véritablement prendrenotre envol en fin d’année »,prévoit l’œnologue, fier <strong>de</strong> défendreles couleurs <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te technologied’avenir pour la viticulturerégionale.L’entreprise C<strong>et</strong>ram,à Anse,prend <strong>de</strong> la vitesseSpécialiste <strong>de</strong> la vente<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’installation<strong>de</strong> clôtures, portails<strong>et</strong> automatismes,portes <strong>de</strong> garagepour les particuliers<strong>et</strong> les professionnels,C<strong>et</strong>ram afficheaujourd’hui1,4 million d’euros<strong>de</strong> chiffre d’affaires.Une activité réaliséeen partie pourle compte <strong>de</strong> prestigieuxdonneurs d’ordres.C’est ainsique l’entreprisefamiliale installéeà Anse vientnotamment d’acheverla clôture <strong>de</strong>s postesélectriques à haut<strong>et</strong>ension assurantl’alimentation <strong>de</strong>la ligne du TGV Estqui vient <strong>de</strong> pulvériserle record du mon<strong>de</strong><strong>de</strong> vitesse. « Pource type <strong>de</strong> prestations,il s’agit <strong>de</strong> réaliser<strong>de</strong>s clôtures quiconduisent le moinspossible l’électricité »,souligne FrédéricFlandre, co-dirigeant<strong>de</strong> l’entreprise.De même, C<strong>et</strong>rama pris en chargerécemment les clôtures<strong>de</strong> l’arsenal <strong>de</strong> Toulon.Ces marchés perm<strong>et</strong>tentà l’entreprise <strong>de</strong> disposerd’un savoir fairesans faille au service<strong>de</strong>s professionnels,mais aussi <strong>de</strong>s particuliersqui représentent plus<strong>de</strong> 30% <strong>de</strong> l’activité<strong>de</strong> C<strong>et</strong>ram.Vival prend ses marquesà Saint-JulienOuvert en janvier <strong>de</strong>rnier, le magasinVival <strong>de</strong> Saint-Julien a déjà su fidélisersa clientèle. Des clients séduits par lavariété <strong>de</strong>s services <strong>et</strong> produits offertspar Isabelle Noyel, <strong>et</strong> sa disponibilité.« Nous sommes ouverts tous les jourssauf le lundi ; nous proposons aussibien <strong>de</strong> l’alimentation que du tabac,<strong>de</strong> la presse, <strong>et</strong> bientôt <strong>de</strong>s jeux àgratter. Nous assurons en outre unservice <strong>de</strong> poste », dévoile la commerçantepleine d’énergie. Isabelle Noyelentend à l’avenir apporter encore<strong>de</strong> nouveaux services pour développerson activité <strong>et</strong> justifier pleinement sonappellation d’enseigne multi services.La seule épicerie du village vient ainsiconforter l’offre commerciale<strong>de</strong> la commune constituée<strong>de</strong> la boulangerie <strong>et</strong> du bar brasserie.Son ouverture a été rendue possiblegrâce au soutien <strong>de</strong> la Mairie,<strong>et</strong> à une subvention Fisac (Fondsd'Intervention pour les Services,l'Artisanat <strong>et</strong> le <strong>Commerce</strong>) obtenueà l’issue du dossier monté par la <strong>CCI</strong>du Beaujolais.ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 7


PRODUITSJean Boggio,orfèvre en la matièreJoaillier <strong>et</strong> orfèvre <strong>de</strong> formation, Jean Boggio a <strong>de</strong>puis vingt ans abordé <strong>de</strong> multiples domaines <strong>de</strong> la création : bijoux,bien sûr, mais aussi arts <strong>de</strong> la table, décoration, bagages, mo<strong>de</strong>… Celui qui a travaillé pour les noms les plusprestigieux <strong>de</strong> l’industrie du luxe, <strong>de</strong> Cartier à Van Cleef & Arpels en passant par Baccarat, en prenant toujours gar<strong>de</strong><strong>de</strong> conserver le contrôle <strong>de</strong> sa signature, s’est aujourd’hui fixé un nouvel objectif. « Je veux bâtir ma propre marquepour moi <strong>et</strong> mes enfants, en partant <strong>de</strong> mon cœur <strong>de</strong> métier, la joaillerie-orfèvrerie, pour faire vivre les fantasmes<strong>de</strong>s gens <strong>et</strong> concevoir <strong>de</strong>s pièces d’exception », annonce Jean Boggio.Ce « créateur <strong>de</strong> rêve », comme il se définitsur sa carte <strong>de</strong> visite, a ainsi participé pourla première fois en 2006 au salonMaison & obj<strong>et</strong> pour son propre compte,m<strong>et</strong>tant en avant la griffe Jean BoggioStudios. Résultat : plus <strong>de</strong> 550 contacts enquelques jours <strong>et</strong> la comman<strong>de</strong> d’unensemble <strong>de</strong> bijoux exceptionnels.Travaillantavec le mon<strong>de</strong> entier, Jean Boggios’attelle aujourd’hui à transformer l’ancienneécole communale <strong>de</strong> Villié-Morgon où il aélu domicile avec sa famille en véritableatelier-salle d’exposition. « Le Beaujolais a unecarte à jouer dans le développement du tourismevert <strong>et</strong> artistique. Il est plus facile pour moi <strong>de</strong>recevoir un client étranger ici qu’à Paris. L’aveniréconomique <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te région dépend <strong>de</strong> sa qualité <strong>de</strong> vie<strong>et</strong> <strong>de</strong> son accessibilité. »www.jeanboggio.fr.Passion Couleurfait bonne impressionUne image <strong>de</strong> qualité photographique sur du tissu ?Ce qui paraissait <strong>de</strong> l’ordre du rêve il y a encore quelques années est désormaisune réalité, grâce à la magie <strong>de</strong> l’impression numérique. C’est dans ce créneauque s’est engouffré Philippe Gérardin en créant Passion Couleur, imprimerienumérique spécialisée dans le textile. Dans ses locaux <strong>de</strong> la pépinière Créacité,à <strong>Villefranche</strong>, les machines côtoient t-shirts, ban<strong>de</strong>roles <strong>et</strong> rouleaux <strong>de</strong> tissus.« L’intérêt du numérique est que l’on n’est pas limité dans le nombre<strong>de</strong> couleurs, contrairement à la sérigraphie. De son côté, par rapport au papier,le tissu est lavable <strong>et</strong> réutilisable », explique Philippe Gérardin. Du coup,Passion Couleur réalise aussi bien un panneau kakémono unique pour un salon,qu’une série <strong>de</strong> plusieurs dizaines d’éléments pour l’agencement d’une boutique<strong>de</strong> luxe <strong>et</strong> compte <strong>de</strong>s clients dans <strong>de</strong>s domaines aussi divers que les agences<strong>de</strong> communication, les fabricants <strong>de</strong> stands, architectes d’intérieur, l’industri<strong>et</strong>extile, les décorateurs… Avec quatre personnes <strong>et</strong> un chiffre d’affaires<strong>de</strong> 300 000 euros en 2006, Passion Couleur entend rester sur un marché<strong>de</strong> niche, spécialiste <strong>de</strong>s p<strong>et</strong>ites série <strong>de</strong> qualité. « Nous réalisons régulièrementles travaux <strong>de</strong> fin d’étu<strong>de</strong> d’étudiants en stylisme. Ces futurs professionnels<strong>de</strong> la création nous disent qu’avec le numérique, la seule limite,c’est leur imagination. C’est le genre <strong>de</strong> chose qui vous motivequand vous partez travailler ! »8 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007


PRODUITSHugo International cultive <strong>et</strong> meuble son jardinVous ne le savez peut-être pas, mais vous vous êtes sûrement déjà assis sur un <strong>de</strong> leurs produits. À <strong>Villefranche</strong>, Lyon, Parisou Avignon, Hugo International équipe une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cafés, hôtels <strong>et</strong> restaurants, équipements commerciaux <strong>et</strong> culturelsen mobilier d’extérieur, sans compter le groupe hôtelier Accor <strong>et</strong> le Club Med. Distributeur exclusif en France <strong>de</strong> la marque italienneEMU (groupe LVMH), Jean-Louis Martinez, gérant <strong>de</strong> la société caladoise (4 personnes, 2 millions d’euros <strong>de</strong> chiffre d’affairesen 2006) a ouvert son premier show-room à l’enseigne Hugo Mobilier, à Limas, le long <strong>de</strong> la nationale 6. Soit 415 m 2 , dont 290 m 2<strong>de</strong> surface <strong>de</strong> vente dédiés aux salons <strong>de</strong> jardin, tables, chaises en métal, teck, aluminium ou osier synthétique. « Ce magasin estautant une vitrine qu’un point <strong>de</strong> vente. Il nous perm<strong>et</strong> d’exposer nos produits aux professionnels <strong>et</strong> au grand public, qui représente60% <strong>de</strong> notre activité, surtout à travers la distribution spécialisée <strong>et</strong> notamment les jardineries », explique Jean-Louis Martinez.Le mobilier d’extérieur a le vent en poupe, porté par la vague <strong>de</strong> la décoration, qui fait <strong>de</strong> moins en moins la différence entre extérieur<strong>et</strong> intérieur, <strong>et</strong> une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s’orientant <strong>de</strong> plus en plus vers le haut <strong>de</strong> gamme <strong>et</strong> le <strong>de</strong>sign. À contrario, Hugo International distribuedésormais auprès <strong>de</strong>s magasins <strong>de</strong> bricolage, <strong>de</strong>s articles d’entrée <strong>de</strong> gamme baptisés OASI by Emu, pour <strong>couv</strong>rir la totalité<strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>et</strong> occuper tous les segments <strong>de</strong> ce marché florissant.www.hugo-international.comAvantpur opère sa mutationJusque-là distributeur <strong>de</strong> fournitures pour la chirurgie, Daniel Proï<strong>et</strong>ti a choisi,en démarrant l’activité d’Avantpur début 2006 à Theizé, <strong>de</strong> passer à la fabrication.En se plaçant sur une niche émergente : les instruments j<strong>et</strong>ables pour la chirurgieophtalmologique. Au total, une gamme <strong>de</strong> 12 instruments, conçus par Avantpur <strong>et</strong>fabriqués par <strong>de</strong>s sous-traitants français <strong>et</strong> indiens. « Le marché <strong>de</strong> l’usage uniquedémarre mais il est promis à un bel avenir : l’instrument coûte 20 fois moinscher, il est livré stérilisé <strong>et</strong> conditionné, <strong>et</strong> on évite les manipulations liées àla désinfection <strong>et</strong> au reconditionnement après usage », argumente Daniel Proï<strong>et</strong>ti,gérant d’Avantpur. Avec <strong>de</strong>ux salariés <strong>et</strong> 250 000 euros <strong>de</strong> chiffre d’affaires pourson premier exercice, Avantpur <strong>de</strong>vrait rapi<strong>de</strong>ment franchir une nouvelle étape dansson développement. « Nous avons <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s sur une nouvelle gamme conçueavec une société spécialisée dans le <strong>de</strong>sign, impliquant plusieurs prestatairesrégionaux, notamment pour le conditionnement. Nous <strong>de</strong>vons nécessairementnous entourer <strong>de</strong> sous-traitants <strong>de</strong> proximité pour être plus réactifs : si <strong>de</strong>mainon nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> fournir 20 000 pièces en un mois, nous ne pourrons plusles réaliser en In<strong>de</strong>. Productions locale <strong>et</strong> globale ne s’excluent doncpas nécessairement », explique Daniel Proï<strong>et</strong>ti.www.avantpur.comENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 9


"Il est important d'anticiper <strong>et</strong> <strong>de</strong> ne jamais cesser <strong>de</strong> continuer à former les gens en interne",explique Christophe Crespin, Pdg <strong>de</strong> C2P.DOSSIERLa formation,une valeur ajoutéepour l’entrepriseTrois ans après la réforme <strong>de</strong> la formationprofessionnelle, quelle utilisation fontles entreprises <strong>de</strong>s nouveaux dispositifs ?Et comment la formation, outil stratégique auservice <strong>de</strong>s compétences, vient-elle renforcerleur développement ? Tour d’horizon auprèsd’entreprises beaujolaises qui ont pris le train<strong>de</strong> la formation. Où l’on voit qu’aujourd’hui,se former <strong>et</strong> former son personnel,c’est acquérir <strong>de</strong> nouvelles compétences,mais aussi anticiper, recruter, progresser.Bref, s’enrichir, dans tous les sens du terme.10 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007Sous-traitant <strong>de</strong> l’industriemécanique, la sociétéAMDI, à Belleville,vient notamment <strong>de</strong> réaliserun support <strong>de</strong> pare-soleil <strong>de</strong>stinéà la cabine <strong>de</strong> pilotage <strong>de</strong>l’avion gros porteur AirbusA 380. Une série <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux fois25 pièces bien représentative<strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> ce fabricant <strong>de</strong>moules métalliques <strong>et</strong> prototypes,qui travaille aussi bienpour <strong>de</strong>s équipementiers automobilesque pour les industriesaéronautique, médicaleou le secteur <strong>de</strong> la téléphonie ;« en fait, tous les industrielsconsommateurs <strong>de</strong> piècesplastique en p<strong>et</strong>ite série »,résume Thierry Noyel, gérantd’AMDI.Une préférencepour la formation en interneAvec 11 salariés, la plupartpourvus d’un niveau <strong>de</strong> formationinitiale compris entrele bac professionnel <strong>et</strong> bac +2,<strong>et</strong> <strong>de</strong>s contraintes <strong>de</strong> productionfortes dues à la p<strong>et</strong>it<strong>et</strong>aille <strong>de</strong> l’entreprise, la for-


DOSSIERmation continue pourrait icipasser au second plan. « Nousexerçons un métier très exigeanttechniquement. Nousn’avons ici que <strong>de</strong>sgens passionnés <strong>et</strong><strong>de</strong> bon niveau.Mais beaucoup neressentent pas lebesoin <strong>de</strong> formationcontinue »,constate le gérant.Le DIF n’en estqu’à ses débuts,<strong>et</strong>, comme dansla plupart <strong>de</strong>sPME, si l’on connaîtson existence, on a,<strong>de</strong>puis son instauration en2004, <strong>de</strong> la peine à en maîtrisertoutes les modalités.Jusqu’à ce que, chez AMDI,un cas concr<strong>et</strong> fournissel’occasion <strong>de</strong> faire entrer <strong>de</strong>plain-pied ce dispositif dansles pratiques. « Notre responsabled’atelier a 56 ans <strong>et</strong> nous<strong>de</strong>vons commencer à envisagerla transmission <strong>de</strong> sonsavoir-faire, poursuit ThierryNoyel. J’espère détecter, parmile personnel, <strong>de</strong>s gens quiont envie <strong>de</strong> s’investir sur unposte <strong>de</strong> ce type, capablesd’évoluer <strong>et</strong> qui pourraient, àterme, prendre la suite. L’idéeserait <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en place uneformation, à travers le DIF ouun autre dispositif, pour amenerla personne au niveau"Il est plus facilepour nous <strong>de</strong>former <strong>de</strong>s gensen interne,alors que nousavons beaucoup<strong>de</strong> mal à trouver<strong>de</strong>s compétencesà l’extérieur.”requis. »Recourir à la formation continue<strong>et</strong> à la promotioninterne plutôt que recruter<strong>de</strong>s compétencesextérieures qui aurontforcément besoind’un tempsd’adaptation, c’estaussi une <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>schoisies parNovexia. C<strong>et</strong>te entreprise<strong>de</strong> 147personnes, dont105 sur les sites<strong>de</strong> <strong>Villefranche</strong>,fabrique <strong>de</strong>s produitsd’appareillage électriquemoyenne <strong>et</strong> basse tensionpour <strong>de</strong>s clients comme EDF<strong>et</strong> les installateurs opérantsur le réseau <strong>de</strong> distributionélectrique publique. Avecune activité tournée à 90%vers le marché français il y aquelques années, elle a dûprogressivement développerses exportations <strong>et</strong> notammentrenforcer son service<strong>de</strong> recherche <strong>et</strong> développement.« Nous recherchons <strong>de</strong>singénieurs avec <strong>de</strong>s profilstrès ciblés <strong>et</strong> une expériencepointue dans notre domaine. Ilest plus facile pour nous <strong>de</strong>former <strong>de</strong>s gens en interne,alors que nous avons parfoisbeaucoup <strong>de</strong> mal à trouver cescompétences à l’extérieur »,explique Danièle Réfrégiers,C2P anticipe ses besoinsPas facile, lorsque que l’on est une PME industrielle sur un secteurnouveau <strong>et</strong> en pleine expansion, <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s profilscorrespondant à ses besoins, <strong>et</strong> en même temps capables <strong>de</strong> lapolyvalence indispensable dans toute entreprise <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te taille.C2P en sait quelque chose… C<strong>et</strong>te entreprise <strong>de</strong> 31 personnes(9,5 millions d’euros <strong>de</strong> chiffre d’affaires) à Arnas, recycle 11 000tonnes <strong>de</strong> polypropylène chaque année, qu’elle commercialiseauprès d’un éventail <strong>de</strong> clients allant <strong>de</strong>s industriels <strong>de</strong> l’automobile(60% <strong>de</strong>s débouchés), aux secteurs du bâtiment <strong>et</strong> <strong>de</strong>l’horticulture. Avec 38% <strong>de</strong> son activité à l’export, la société estaussi très active en matière <strong>de</strong> R&D, notamment en ce quiconcerne l’amélioration <strong>de</strong> son outil industriel. La formationperm<strong>et</strong> donc, en interne, <strong>de</strong> pallier à certains manques constatésen matière <strong>de</strong> recrutement. « Nous cherchons <strong>de</strong>s profils particuliers,notamment en maintenance industrielle, <strong>et</strong> dans <strong>de</strong>sdomaines où la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s entreprises est désormaissupérieure à l’offre. Il est donc important d’anticiper <strong>et</strong> <strong>de</strong> nejamais cesser <strong>de</strong> continuer à former les gens en interne », expliqueChristophe Crespin, Pdg <strong>de</strong> C2P. Il est aussi essentiel <strong>de</strong>gérer les plannings <strong>de</strong> production pour <strong>de</strong>s équipes travaillanten 3x8 lorsqu’une partie du personnel est en formation.D’autant que les heures <strong>de</strong> formation sont passées d’un total <strong>de</strong>200h en 2003, à 550h l’an <strong>de</strong>rnier, pour un budg<strong>et</strong> formationannuel total <strong>de</strong> 25 000 euros.en charge <strong>de</strong> la formationchez Novexia.Formerpour alimenter le gisement<strong>de</strong> compétences localesOn pourrait croire que Blédina,société du géant mondialDanone ne connaît pas cesproblèmes pour recruter. « Entant qu’entreprise d’un grandgroupe industriel, la formation<strong>de</strong>s salariés <strong>de</strong> notre bassind’emploi est du ressort <strong>de</strong>notre responsabilité sociale.DIF <strong>et</strong> VAE : <strong>de</strong>ux dispositifs clés <strong>de</strong> la formation professionnelleLa validation <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong> l'expérience (VAE) perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> fairereconnaître son expérience (professionnelle ou non) afin d'obtenirun diplôme, un titre ou un certificat <strong>de</strong> qualification professionnelleselon d'autres modalités que l'examen. La VAE est un droit ouvertà tous : salariés (en CDI ou CDD, intérimaires...), non-salariés, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ursd'emploi, bénévoles, agents publics, collaborateurs conjointsd’artisan ou <strong>de</strong> commerçant, <strong>et</strong>c. Et ce, quels que soient les diplômesprécé<strong>de</strong>mment obtenus ou le niveau <strong>de</strong> qualification. Une seulecondition : justifier d'une expérience professionnelle (salariée ounon, bénévole...) <strong>de</strong> trois ans en rapport avec le contenu <strong>de</strong> la certification(diplôme, titre...) envisagée.Le droit individuel à la formation (DIF) a pour objectif <strong>de</strong> perm<strong>et</strong>treà tout salarié <strong>de</strong> se constituer un crédit temps <strong>de</strong> 20 heures <strong>de</strong> formationpar an, cumulable sur six ans dans la limite <strong>de</strong> 120 heures.L'initiative d'utiliser les droits à formation ainsi acquis appartient ausalarié (sans compensation financière <strong>de</strong> son employeur au titre <strong>de</strong>sheures acquises non utilisées) mais la mise en œuvre du DIF requiertl'accord <strong>de</strong> l'employeur sur le choix <strong>de</strong> l'action <strong>de</strong> formation. Laformation a lieu hors du temps <strong>de</strong> travail sauf disposition conventionnellecontraire. Elle est prise en charge par l'employeur.ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 11


DOSSIERChloë Sonnino, responsable formation <strong>de</strong> BlédinaNous <strong>de</strong>vons nous aussialimenter le gisement <strong>de</strong> compétenceslocales si nous voulonsque <strong>de</strong>main, il continueà répondre à nos besoins »,argumente Chloë Sonnino,responsable formation <strong>de</strong>Blédina. Le fabricant d’alimentspour bébés développedonc la formation par alternance,en accueillant <strong>de</strong>s apprentis(du bac professionneljusqu’à la licence) ou <strong>de</strong>s stagiaires(profils plus diplômés).« Notre objectif premierest <strong>de</strong> perm<strong>et</strong>tre à <strong>de</strong>s jeunesd'obtenir un diplôme à traversune formation qui développeleur expérience <strong>et</strong> donc l'accèsau marché <strong>de</strong> l'emploi », poursuitla responsable.L’absence <strong>de</strong> formationa un coûtUne vision pragmatique partagéepar Jean-ChristopheRouaix, responsable <strong>de</strong> la formation<strong>de</strong> la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong><strong>Commerce</strong> <strong>et</strong> d’Industrie duBeaujolais, pour qui « formation<strong>et</strong> gestion <strong>de</strong>s compétencessont forcément liées : la noncompétence aboutit obligatoirementà un moment donné àun licenciement <strong>et</strong> à un nouveaurecrutement. Autant <strong>de</strong>démarches qui ont un coûtplus important pour l’entreprisequ’une formation. Il estmoins coûteux, à priori, <strong>de</strong>faire l’inventaire <strong>de</strong>s compétencesdont on dispose eninterne <strong>et</strong> <strong>de</strong> celles dont on abesoin, plutôt que d’attendred’être dans une impasse ».Faire face à la pénurie<strong>de</strong> compétencesC<strong>et</strong>te priorité donnée au plan <strong>de</strong>formation va <strong>de</strong>venir d’autantplus importanteque l’on annoncepour <strong>de</strong>main, suite àl’évolution démographique,une raréfaction<strong>de</strong>s compétencessur le marché<strong>de</strong> l’emploi. Il seraplus facile, <strong>de</strong>main,<strong>de</strong> former <strong>de</strong>s salariés déjàdans l’entreprise à y exercer <strong>de</strong>nouvelles fonctions, que <strong>de</strong>trouver ces compétences sur lemarché du travail. Compétencesque l’entreprise, commel’individu, <strong>de</strong>vra sans cessem<strong>et</strong>tre à jour. « Notre missionest dans le fond une sensibilisation<strong>de</strong>s chefs d’entreprisesau fait que les compétencesacquises par leur personnelsont <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> performance.Et si elles ne sont pasremises à jour régulièrement,les compétences se per<strong>de</strong>nt,les individus s’appauvrissent,<strong>et</strong> par voie <strong>de</strong> conséquence,leur entreprise aussi. À contrario,la progression d’une entreprisepasse parla progression <strong>de</strong>scompétences <strong>de</strong> sessalariés », expliqueJean-ChristopheRouaix.Se former “tout aulong <strong>de</strong> la vie” pour faireévoluer les compétencesLe cas <strong>de</strong> AMDI illustre bienles propos du responsable <strong>de</strong>la <strong>CCI</strong>. « L’entreprise s’estSi ellesne sont pasremises à jourrégulièrement,les compétencesse per<strong>de</strong>nt.La progressiond’une entreprisepasse parla progression<strong>de</strong>s compétences<strong>de</strong>s salariés.donné comme objectif d’êtrecertifiée Iso 9001. La mise enplace d’une politique qualitéen vue d’une certificationpasse forcément par <strong>de</strong> la formationdu personnel, d’autantque viendra se greffer à celatout un vol<strong>et</strong> environnemental.C’est d’autant plus importantque, dans une PMEcomme la nôtre, chacun doitêtre très polyvalent », exposeThierry Noyel. Réponseà un besoinprécis <strong>et</strong> exprimé<strong>de</strong> l’entreprise, laformation continueest aussi, <strong>et</strong>peut-être avant tout,un nouveau mo<strong>de</strong><strong>de</strong> fonctionnementà intégrer. « Ce n’est pas pourrien que les textes législatifs<strong>de</strong> 2004 <strong>et</strong> 2007 relatifs à laformation continue insistentsur le fait que la formationse fait désormais tout aulong <strong>de</strong> la vie, analyse Jean-Christophe Rouaix. C’est intégrerle fait que, dans la vied’une entreprise comme danscelle <strong>de</strong> l’individu, nous sommespassés <strong>de</strong> phases <strong>de</strong> changementscycliques, où les formationspouvaient sembleracquises pendant quelquesannées, à un changement perpétuel,qui oblige à s’adapteren permanence, notammenten acquérant <strong>de</strong> nouvellescompétences. » En d’autresmots, dans unmon<strong>de</strong> où la véritééconomique du journ’est plus celled’hier <strong>et</strong> encoremoins celle <strong>de</strong> <strong>de</strong>main,il est urgentd’apprendre lesvertus <strong>de</strong> l’adaptation…Finie l’époque où,un diplôme en poche, l’individuétait une bonne fois pourtoute paré pour sa vie professionnelle.Si aujourd’hui le12 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007


DOSSIERdiplôme reste important, lescompétences doivent sanscesse être remises à jour.Le DIF,un droit individuelUn discours aujourd’hui bienrelayé dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’entreprise,mais qui peut parfoisdérouter sur le plan individuel.D’autant que l’économiefrançaise reste encoreprofondément marquée par cequi a fait sa force jusqu’aux« Trente glorieuses » : divisiondu travail, impact <strong>de</strong>la hiérarchie, dissociation <strong>de</strong>sphases <strong>de</strong> production <strong>et</strong> <strong>de</strong>prise <strong>de</strong> décision… Ce queJean-Christophe Rouaix traduitpar : « Quand un salariévient <strong>de</strong> passer huit heures surson poste <strong>de</strong> travail, il nepense pas forcément à sonDIF. De son côté, le dirigeantest souvent absorbé par <strong>de</strong>stâches qui lui paraissent plusurgentes. Il s’agit <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre enplace un compromis intelligentqui parte d’un proj<strong>et</strong>individuel du salarié <strong>et</strong> qui vadans le sens d’un meilleurfonctionnement <strong>de</strong> l’entreprise», poursuit le responsable<strong>de</strong> la formation <strong>de</strong> la <strong>CCI</strong>.Investir dans le tempsnécessaire à la formationChez Blédina, on reconnaîtque l’instauration du DIFreprésente d’abord un changementculturel. « Il s’agit <strong>de</strong>m<strong>et</strong>tre en mouvement les personnespour développer leuremployabilité, notamment par<strong>de</strong>s formations transversales »,explique Chloë Sonnino, quiévoque encore une fois « l’intérêt<strong>de</strong> l’entreprise, maisaussi sa responsabilité partagéeavec les salariés dans cedomaine. » Blédina a parexemple donné la possibilitéaux personnels administratifsvolontaires, d’obtenir lePasseport <strong>de</strong> Compétences InformatiquesEuropéen (PCIE),examen certifiant les compétencessur l’utilisation <strong>de</strong>soutils bureautiques. « Sur unevingtaine <strong>de</strong> personnes inscrites,7 ont déjà passé l’examen<strong>et</strong> 4 l’ont obtenu. Cela va nousUn tiers <strong>de</strong> nouveaux salariés chez Bayer CropScienceAlors que <strong>de</strong>puis quatre ans, le site BayerCropscience <strong>de</strong> <strong>Villefranche</strong> (300 salariés)a vu arriver un tiers <strong>de</strong> nouvelles têtes, suite audépart en r<strong>et</strong>raite <strong>de</strong> ses « papy boomers », c’estun véritable passage <strong>de</strong> témoins entre générationsque la politique <strong>de</strong> formation maison a duprendre en compte. Même si la production restela même - 28 000 tonnes <strong>de</strong> produits phytosanitairespar an - la baisse <strong>de</strong> la moyenne d’âge afait apparaître <strong>de</strong>s besoins différents. « Lescontraintes réglementaires fortes dues à la nature<strong>de</strong> notre activité <strong>et</strong> au classement Sevesoconstituent une partie importante <strong>de</strong> notre plan<strong>de</strong> formation. Les formations aux différentsmétiers en sont l’autre versant, qui a étérenforcé, ne serait-ce que pour m<strong>et</strong>tre les nouveauxsalariés à niveau », assure Erick Thomas,perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en place<strong>de</strong>s formations adaptées pourceux qui voudront repasser lacertification », précise ChloëSonnino. Un changementresponsable <strong>de</strong>s ressources humaines du site.Au-<strong>de</strong>là du maintien du savoir-faire, c’est égalementune évolution culturelle qu’a vécu le site<strong>de</strong> production <strong>de</strong> l’industriel allemand. Besoind’information, transfert <strong>de</strong> compétences…Autant <strong>de</strong> données que la formation a dû prendreen compte. « L'entrée d'un nombre important<strong>de</strong> salariés a favorisé la mobilité interne.Le plan <strong>de</strong> formation a été complété par les nouveauxdispositifs comme la VAE <strong>et</strong> le DIF. Cesoutils <strong>de</strong> développement professionnel <strong>de</strong>viennentun élément <strong>de</strong> motivation important. Ils encouragentles salariés à se former <strong>et</strong> à acquérir<strong>de</strong>s compétences au–<strong>de</strong>là du poste. Ils facilitentla mobilité, <strong>et</strong>, <strong>de</strong> manière plus globale, l'employabilité», conclut Erick Thomas.ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 13


DOSSIERd’optique pour les salariés,mais aussi pour les dirigeants.C’est en tout cas l’avis <strong>de</strong>Thierry Noyel. « Plus l’entrepriseest p<strong>et</strong>ite,moins le dirigeant ale temps <strong>de</strong> se penchersur l’enrichissement<strong>de</strong> ses proprescompétences.Mais cela ne doitpas être une excusepour y renoncer :toutes les entreprises peuventfaire un investissement financier.Elles doivent aussi trouver lemoyen d’investir dans le tempsnécessaire à la formation. »L’instaurationdu DIFreprésented’abordun changementculturel.La démarche <strong>de</strong> formationconcerne aussi les dirigeants<strong>de</strong>s entreprisesC’est ce qu’a fait le patron <strong>de</strong>AMDI en suivantun séminaire dirigeantorganisé parla <strong>CCI</strong> du Beaujolais,axé sur lavision stratégique<strong>de</strong> l’entreprise <strong>et</strong>son analyse. « C<strong>et</strong>teformation m’a apprisà me m<strong>et</strong>tre à la place <strong>de</strong>nos clients. Avec <strong>de</strong>s résultatstrès concr<strong>et</strong>s : j’inclus maintenant<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> financementdans les offres que je faisà mes prospects. Certainsclients qui auraient hésité, parmanque <strong>de</strong> moyens, à faire appelà nous, peuvent maintenantse le perm<strong>et</strong>tre. C’est dugagnant-gagnant. Nous amenonsun mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> financementau client <strong>et</strong> nous générons enmême temps le volume d’activitédont nous avons besoinpour fonctionner. Et ça,je n’aurais pas pu le faire sije n’avais pas suivi une formationà un moment donné. Unebonne raison pour avoir envie<strong>de</strong> recommencer ! », argumenteThierry Noyel. Et si,au-<strong>de</strong>là du contenu <strong>de</strong> la formation,le véritable enjeu étaitlà, pour les salariés commepour l’entreprise : développersa capacité, son envie d’apprendrepour travailler mieux,<strong>et</strong> au final, vivre mieux ?Matthieu MassipLa dirigeante <strong>et</strong> les salariés <strong>de</strong> DG Promose forment pour améliorerles performances <strong>de</strong> l’entrepriseDirigeante <strong>de</strong> l’agence <strong>de</strong> communication DG Promo,qu’elle a créée il y a 15 ans à Belleville avec son époux,Gabrielle Motte a choisi <strong>de</strong> prendre du recul pour mieuxfaire avancer son entreprise. « Nos infographistes suiventrégulièrement <strong>de</strong>s mises à niveau sur leurs outils <strong>de</strong> travail,mais j’aspirais à quelque chose <strong>de</strong> nouveau en matière<strong>de</strong> structuration <strong>et</strong> d’organisation, car dans une entreprise<strong>de</strong> 10 personnes, le dirigeant a du mal à lever la tête au<strong>de</strong>ssusdu guidon », raconte Gabrielle Motte.La chef d’entreprise a donc suivi le stage « conduire sonéquipe vers la performance » proposé par la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong><strong>Commerce</strong> <strong>et</strong> d’Industrie du Beaujolais. Résultat : la dirigeantea surtout appris à déléguer. « J’ai formé moi-même<strong>de</strong>ux personnes à <strong>de</strong>s tâches commerciales que j’étaisjusqu’ici seule à exercer. Si nous voulons progresser, il faut enpasser par là », poursuit la dirigeante.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la simple transmission <strong>de</strong> techniques <strong>et</strong> savoirfaire,Gabrielle Motte voit dans la formation un outil <strong>de</strong> motivationinterne : « La formation valorise l’équipe, lui donnela pêche <strong>et</strong> la motive », constate-t-elle. Même si pour cela, ledirigeant doit accepter que, parfois, le salarié se forme àl’extérieur <strong>de</strong> l’entreprise, pendant le temps <strong>de</strong> travail. Pasfacile dans une TPE où chaque poste est stratégique.« Investir du temps <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’argent dans la formation continuepeut paraître difficile à un instant t, mais l’entreprise qui nefait pas <strong>de</strong> formation continue ne peut pas être pérenne »,conclut Gabrielle Motte.14 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007


INTERNATIONALExel GSA entend pulvériserson chiffre d’affaires à l’exportForte d’un positionnementqui la place en tête <strong>de</strong> son marché,la société Exel GSA part désormaisà la conquête <strong>de</strong>s pays étrangers.Si, en France, agriculteurs, jardiniers,paysagistes, viticulteurs ou mêmeparticuliers, sont <strong>de</strong>s utilisateurs avertis<strong>de</strong>s pulvérisateurs fabriqués par ExelGSA, à l’étranger, la marque caladoise aencore un vaste potentiel. « L’export est unevoie d’avenir pour nous, <strong>et</strong> même si nouspensons pouvoir encore gagner <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong>marché en France, nous souhaitons rapi<strong>de</strong>mentnous développer hors <strong>de</strong> nos frontières», analyse Stéphane Catallo, directeurexport d’Exel GSA. Pour l’heure, la sociétécaladoise qui emploie 120 personnes à laconception, la fabrication <strong>et</strong> la commercialisationd’appareils <strong>de</strong> pulvérisation portablescomme les pulvérisateurs à dos, à pressionpréalable ou à gâch<strong>et</strong>te, réalise <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong>15% <strong>de</strong> son activité à l’étranger, mais vise50% « à moyen terme ». Commerciaux <strong>et</strong>concepteurs <strong>de</strong>s produits sont donc à piedd’œuvre pour relever le défi. Car il s’agit <strong>de</strong>prendre <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong> marché non seulementavec les gammes existantes, mais aussi avec<strong>de</strong>s produits nouveaux. « Nos marques onttoujours été reconnues pour leur capacitéd’innovation », précise Stéphane Catallo.Un réseau <strong>de</strong> représentants locauxPour se renforcer hors <strong>de</strong>s frontières nationales,Exel GSA a ciblé quatre marchés prioritaires: la Gran<strong>de</strong>-Br<strong>et</strong>agne, l’Allemagne,l’Espagne <strong>et</strong> l’Italie. « Notre objectif est <strong>de</strong>parvenir à implanter durablement nos marquesTecnoma <strong>et</strong> Berthoud dans ces quatrepays où le marché du pulvérisateur estmature. En parallèle, nous poursuivonségalement une stratégie plus opportuniste ennous positionnant au cas par cas sur d’autrespays où le marché est en cours <strong>de</strong> structuration.C’est par exemple le cas dans certainspays d’Europe <strong>de</strong> l’Est ». Les marchés émergentssont traités <strong>de</strong>puis <strong>Villefranche</strong>sur-Saône.Dans les quatre pays cibles, enrevanche, Exel GSA installe peu à peu <strong>de</strong>sreprésentants locaux dont certains sontoriginaires du pays. « Il est primordial <strong>de</strong>"L'export est une voie d'avenir pour nous", déclare Stéphane Catallo,directeur export.bien connaître <strong>et</strong> comprendre les habitu<strong>de</strong>s<strong>de</strong>s utilisateurs pour leur proposer <strong>de</strong>s appareilsqui répon<strong>de</strong>nt à leurs besoins », estimeStéphane Catallo. Ainsi, après avoir recrutéun représentant anglais à Londres, unAllemand à Francfort <strong>et</strong> un Français àBarcelone, Exel GSA travaille <strong>de</strong>puis un anavec un VIE (Volontariat International enEntreprise : mission professionnelle confiéepar une entreprise à un jeune jusqu’à 28 ans,à l'étranger, pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 6 à 24 mois)en Italie. « Notre collaboration antérieureavec <strong>de</strong>s importateurs ne nous donnait passatisfaction. Nous avons donc opté pour unVIE <strong>et</strong> <strong>de</strong>puis un an, une jeune fille diplôméed’une école <strong>de</strong> commerce est notrereprésentante à Milan », explique StéphaneCatallo. C’est ainsi qu’en moins d’un an,le chiffre d’affaires d’Exel GSA en Italie adoublé. C<strong>et</strong>te progression s’accompagne <strong>de</strong>marges également en hausse. Le fruit d’uneprospection commerciale acharnée, maisaussi d’un travail d’échange avec les servicescaladois. « En nous fournissant <strong>de</strong> manièrequotidienne <strong>de</strong>s informations précisessur le marché italien, notre représentantenous perm<strong>et</strong> d’adapter nos produits auxexigences <strong>de</strong>s clients transalpins <strong>et</strong> <strong>de</strong> m<strong>et</strong>trenotre stratégie commerciale en adéquationavec les circuits locaux, tout en tissant un relationnelprécieux », commente le directeurexport. Déjà présents dans <strong>de</strong> nombreusesjardineries, les pulvérisateurs d’Exel GSAsont en passe d’être référencés par plusieurscentrales d’achats italiennes. Aussi lasociété caladoise espère-t-elle pouvoir transformerle VIE en contrat <strong>de</strong> travail d’ici àla fin <strong>de</strong> l’année.En attendant <strong>de</strong> voir ce premier essaitransformé, Exel GSA songe fortement àabor<strong>de</strong>r <strong>de</strong> nouveaux marchés avec <strong>de</strong>s VIE.« C<strong>et</strong>te formule nous a séduit », avoueStéphane Catallo, qui insiste toutefois surl’indispensable proximité <strong>de</strong>s liens <strong>et</strong> leséchanges réguliers à établir pour d’une partassurer une bonne formation aux intéressés,<strong>et</strong> d’autre part tirer pleinement profit <strong>de</strong> c<strong>et</strong>teprésence pour pénétrer un marché export. Ilestime d’ailleurs que l’Europe est le terraind’action à privilégier pour les VIE, mêmes’il ne s’interdit pas <strong>de</strong> dupliquer la formulesur d’autres continents.ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 15


INDUSTRIELa Fon<strong>de</strong>rie Boisson en pôle positionLea<strong>de</strong>r national sur le marché<strong>de</strong> la sous-traitance industriellepour la robin<strong>et</strong>terie industrielleen bronze, la fon<strong>de</strong>rie <strong>de</strong> Bellevillecultive l’art <strong>de</strong> <strong>de</strong>vancerles besoins <strong>de</strong> ses clients.Àla tête <strong>de</strong> l’entreprise créée en 1920par son grand-père, Jean-PierreBoisson s’attache tout à la fois àcultiver les rec<strong>et</strong>tes <strong>de</strong> ses ancêtres qui ontfait la renommée <strong>de</strong> la Fon<strong>de</strong>rie Boisson <strong>et</strong>à insuffler un élan novateur à travers <strong>de</strong>sinitiatives avant-gardistes. « Nous ne pouvonsnous en sortir que par <strong>de</strong>s investissements<strong>et</strong> une hausse régulière <strong>de</strong> la productivité,ce qui signifie qu’il faut gagner <strong>de</strong>l’argent », déclare le Pdg, qui consacre enmoyenne 7 à 8% du chiffre d’affaires chaqueannée aux investissements dans l’outilindustriel. Après s’être diversifiée versl’usinage <strong>de</strong> pièces il y a près <strong>de</strong> vingt ans àtravers sa filiale CNB, la Fon<strong>de</strong>rie Boissons’est ainsi dotée en 1997 d’une ligne <strong>de</strong>moulage automatique. « Nous faisons lesmêmes produits qu’avant, mais plus vite <strong>et</strong>mieux », résume le dirigeant, reconnaissantque c<strong>et</strong> investissement a été décisif pour ledéveloppement <strong>de</strong> l’entreprise qui comptedésormais une quarantaine <strong>de</strong> salariés à lafon<strong>de</strong>rie, <strong>et</strong> une trentaine à l’usinage – dont<strong>de</strong> nombreuses femmes en production - <strong>et</strong>affiche 13 millions d’euros <strong>de</strong> chiffred’affaires par an (10 millions en fon<strong>de</strong>rie <strong>et</strong>3 millions en usinage). Ainsi l’entreprisemaintient-elle sa position <strong>de</strong> lea<strong>de</strong>r sur sesmarchés. La robin<strong>et</strong>terie, en premier lieu,où la société beaujolaise est active, notammentdans l’adduction d’eau, mais aussisur le matériel incendie, les systèmes <strong>de</strong>maîtrise <strong>de</strong> pression <strong>de</strong> l’eau ou les déten<strong>de</strong>urs<strong>et</strong> limiteurs <strong>de</strong> débits.Des services pour contrerla concurrence <strong>de</strong>s pays <strong>de</strong> l’EstChaque mois, la Fon<strong>de</strong>rie Boisson livre enmoyenne 100 tonnes <strong>de</strong> pièces, essentiellementen France, ainsi qu’en Italie, enSuisse, en Belgique <strong>et</strong> en Allemagne oùl’entreprise exporte certains produits.« Non seulement nous maintenons notreactivité, mais surtout, nous parvenonsà prendre quelques parts <strong>de</strong> marché auxJean-Pierre Boisson <strong>et</strong> ses fils s'attachent à conserver la longueur d'avance<strong>de</strong> l'entreprise.pays <strong>de</strong> l’Est », se félicite Jean-PierreBoisson. Il n’en reste pas moins que labataille est disputée. « Pour rester lea<strong>de</strong>rsur le marché <strong>de</strong> la sous-traitance en robin<strong>et</strong>terieindustrielle, nous <strong>de</strong>vons fairepreuve <strong>de</strong> souplesse. Par ailleurs, nous enrichissonssans cesse notre offre avec <strong>de</strong>nouveaux produits <strong>et</strong> <strong>de</strong>s services », expliquele Pdg. C’est ainsi que <strong>de</strong>puis quelqu<strong>et</strong>emps, la fon<strong>de</strong>rie, équipée en logiciels <strong>de</strong>CAO <strong>et</strong> DAO, propose aux clients qui n’ontpas <strong>de</strong> bureau d’étu<strong>de</strong>s une ai<strong>de</strong> au développement<strong>de</strong> leurs produits <strong>de</strong> fon<strong>de</strong>rie. Demême, certains clients apprécient <strong>de</strong> trouverune offre d’assemblage. « Nous assemblonsles produits <strong>et</strong> nous testons leur étanchéité »,commente Jean-Pierre Boisson, qui avoueégalement jouer le rôle <strong>de</strong> banquier pourses clients : « Nous avons créé trois baseslogistiques que nous approvisionnons régulièrement<strong>et</strong> dans lesquelles nos clients vontse servir suivant leurs besoins. Nous géronsle stock, ce qui leur évite d’avoir à assumerc<strong>et</strong>te tâche, <strong>et</strong> surtout d’avoir à financereux-mêmes leur stock. Pour assurer ce service,nous avons diminué nos cycles <strong>de</strong>production afin <strong>de</strong> limiter au maximum lesstocks d’encours <strong>et</strong> <strong>de</strong> financer les stocks<strong>de</strong> produits finis », dévoile le dirigeant. Sice service est consommateur <strong>de</strong> trésoreriepour la fon<strong>de</strong>rie <strong>de</strong> Belleville, il n’en restepas moins un formidable outil <strong>de</strong> fidélisationd’une clientèle trop souvent attirée parles sirènes <strong>de</strong>s pays à faibles coûts <strong>de</strong> maind’œuvre. Une longueur d’avance décisiveface à la concurrence. Tout comme le sontles certifications qualité <strong>et</strong> environnementale.« Nous avons été les premiers fon<strong>de</strong>urs<strong>de</strong> cuivre certifiés ISO 9001 en1994 », se félicite Jean-Pierre Boisson.Bien décidé à changer l’image <strong>de</strong> sonmétier à travers <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> communicationauprès <strong>de</strong>s jeunes, le dirigeant passedésormais peu à peu le relais à ses fils ens’assurant que la nouvelle générationinscrira bien son action dans la lignée<strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s aînés. Qualité <strong>et</strong> innovation<strong>de</strong>vraient donc encore rester durant <strong>de</strong>longues années les maîtres mots <strong>de</strong> lafon<strong>de</strong>rie.16 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007


SERVICESCap Création au service <strong>de</strong> la décorationSpécialiste<strong>de</strong> l’aménagement intérieurpour les professionnelscomme pour les particuliers,la jeune entreprise caladoiseprivilégie les proj<strong>et</strong>soù l’esprit créatif<strong>de</strong> son fondateur trouvesa pleine expression.Bruno Coquard le reconnaît volontiers :sa passion <strong>de</strong> la décoration le pousseparfois à concevoir <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s d’aménagementou <strong>de</strong>s meubles très originaux. Maissi osées <strong>et</strong> atypiques soient ses créations, ellesn’en restent pas moins toujours accessibles :« J’essaie <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s idées déco en restantdans les budg<strong>et</strong>s <strong>de</strong>s clients, car mon objectifest <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s concepts innovants dont onpeut assurer la réalisation », explique BrunoCoquard, à l’origine <strong>de</strong> Cap Création il y atrois ans.Depuis, le succès <strong>de</strong> l’entreprise installée ausein <strong>de</strong> Créacité est au ren<strong>de</strong>z-vous. « Lechiffre d’affaires augmente régulièrement. Ilest ainsi passé d’un peu plus <strong>de</strong> 85 000 eurosla première année, à plus <strong>de</strong> 100 000 euros en2006, <strong>et</strong> il <strong>de</strong>vrait encore être en progressionc<strong>et</strong>te année », se félicite le dirigeant.Ébéniste <strong>de</strong> formation, passé par l’Ecole <strong>de</strong>sBeaux-Arts, il s’est lancé en solo aprèsplusieurs expériences en ateliers d’ébénisterieen France <strong>et</strong> à l’étranger d’une part, ou en tantque responsable d’un bureau d’étu<strong>de</strong>s d’uneentreprise spécialisée dans l’aménagementd’hôtels hauts <strong>de</strong> gamme <strong>et</strong> <strong>de</strong> casinos d’autrepart. Autant d’expériences mises aujourd’huiau service <strong>de</strong> la création. « Ma passion, c’estd’inventer <strong>de</strong>s espaces <strong>et</strong> le mobilier qui leurdonne vie », résume Bruno Coquard.Un interlocuteur unique,<strong>de</strong> la conception à la livraisonL’activité <strong>de</strong> Cap Création se réalise autantavec les professionnels qu’avec les particuliers,<strong>et</strong> va <strong>de</strong> l’agencement compl<strong>et</strong> d’un commerce,d’un hôtel, d’un restaurant ou d’unappartement, jusqu’à la création <strong>de</strong> meubles.Car maintenant que le décorateur travaille pourlui, il n’entend pas limiter son champ d’action.De fait, c’est son instinct qui dicte la plupart <strong>de</strong>ses choix <strong>et</strong> le bouche-à-oreille qui fait sarenommée. « Je travaille essentiellement sur<strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s qui ont un véritable intérêt surBruno Coquard dans l'un <strong>de</strong>s magasins dont il a réaliséla décoration <strong>et</strong> l'aménagement intérieur.le plan créatif <strong>et</strong> je privilégie ceux sur lesquelsil y a un vrai relationnel avec le client. Monobjectif est d’analyser, <strong>de</strong> décrypter les désirsmais aussi les contraintes <strong>et</strong> les exigences <strong>de</strong>mes clients afin <strong>de</strong> leur proposer en tant quecréateur un aménagement <strong>de</strong> leur espace quisoit le plus proche possible <strong>de</strong> ce qu’ils aiment<strong>et</strong> <strong>de</strong> ce qu’ils atten<strong>de</strong>nt », décrit le décorateurqui m<strong>et</strong> un point d’honneur à ne jamaisreproduire <strong>de</strong>s concepts déjà vus ou réalisés.« Je me rem<strong>et</strong>s en cause sur chaque proj<strong>et</strong> pourproposer au client ce qui lui correspond »,explique-t-il.Reste à trouver <strong>de</strong>s partenaires capables <strong>de</strong>donner vie à ses idées. Pour cela, BrunoCoquard a sélectionné <strong>de</strong>s sociétés triéessur le vol<strong>et</strong> qui l’accompagnentdans laplupart <strong>de</strong> ses proj<strong>et</strong>s.« Je ne travaillequ’avec <strong>de</strong>s entreprisescapables <strong>de</strong>s’adapter aux concepts,<strong>de</strong> relever lesdéfis techniques <strong>et</strong> <strong>de</strong>tenir les prix <strong>et</strong> lesdélais », prévient ledirigeant, qui assureégalement le suivi<strong>de</strong>s chantiers qu’ilimagine. « De plus enplus, les clientssouhaitent avoir uninterlocuteur unique<strong>de</strong> la conception à lalivraison », remarqueBruno Coquard, lequelpasse donc presqueautant <strong>de</strong> tempsdans les ateliers <strong>de</strong> sesprestataires <strong>et</strong> sur leschantiers que sur saplanche à <strong>de</strong>ssin.Convaincu du potentiel<strong>de</strong> son activité, ledécorateur s’interrogedésormais sur unenouvelle organisationlui perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong>répondre aux multiplessollicitations.« Mon métier estfondé sur la création,<strong>et</strong> la plupart <strong>de</strong>s gensqui me contactent viennent parce qu’ils ontapprécié l’une ou l’autre <strong>de</strong> mes réalisations.Mais les proj<strong>et</strong>s naissent d’une relation entrele client <strong>et</strong> moi, <strong>et</strong> il n’est donc pas évi<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> trouver un collaborateur qui ait la mêmesensibilité <strong>et</strong> la même vision du proj<strong>et</strong> », analyse-t-il.À défaut <strong>de</strong> trouver celui-ci <strong>et</strong> <strong>de</strong>l’embaucher, le chef d’entreprise envisage <strong>de</strong>travailler en partenariat avec d’autres architectesafin <strong>de</strong> donner entière satisfaction auxclients.ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 17


COMMERCEPil Eclair, le catalyseur d’énergieInstallé à Anse<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans,le spécialiste<strong>de</strong>s piles <strong>et</strong> batteries,ainsi que <strong>de</strong>s ampoules,dispose d’une gamme<strong>de</strong> produits sans limite.18 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007"Nous répondons aux besoins <strong>de</strong>s clients particuliers <strong>et</strong> professionnels",confie Emmanuel Michall<strong>et</strong>.Des piles les plusclassiques auxaccumulateurs <strong>et</strong>batteries les plus rares enpassant par les ampoulesen tous genres, Pil Eclairne se fixe aucune limitepour satisfaire ses clients.En véritable spécialiste,Emmanuel Michall<strong>et</strong>, fondateuravec son épouse dumagasin Pil Eclair installéà Anse <strong>de</strong>puis avril 2005,s’ingénie en eff<strong>et</strong> à trouverune solution à tous les problèmesd’alimentation enénergie autonome. « Je mesuis investi pleinementdans ce métier passionnant<strong>et</strong> nous avons fait le grand saut »,confie Emmanuel.« Nous travaillons en direct avec plusieursfournisseurs qui proposent quasiment tousles produits existants sur le marché enmatière d’énergie autonome <strong>et</strong> d’éclairage.Des tarifs d’achat attractifs nous perm<strong>et</strong>tentd’être bien positionnés par rapport à laconcurrence, GMS ou spécialistes en électricité,avec <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> livraisonrapi<strong>de</strong> (24/48 heures) pour les produits nondisponibles en magasin. Autant d’élémentsqui satisfont nos clients particuliers <strong>et</strong>professionnels », constate le couple. Et sichacun reconnaît que la première année àété un peu difficile, aucun ne formule <strong>de</strong>regr<strong>et</strong>. « Le démarrage a été un peu pluslong que ce que nous pensions, maisaujourd’hui nous sommes satisfaits <strong>de</strong> notreactivité », commentent les dirigeants <strong>de</strong>Pil Eclair.Une véritable caverne d’Ali Baba d’où il estrare <strong>de</strong> ressortir sans solution. « Beaucoup<strong>de</strong> gens pensent que changer une pile ou unebatterie revient plus cher que <strong>de</strong> rach<strong>et</strong>er unappareil compl<strong>et</strong>. Pourtant, dans 99% <strong>de</strong>scas, une pile, une batterie ou un accumulateur,si rares soient-ils, sont loin <strong>de</strong> valoir<strong>de</strong>s fortunes », explique EmmanuelMichall<strong>et</strong>.Pil Eclair réalise aujourd’hui 70% <strong>de</strong> sonactivité avec les professionnels <strong>et</strong> le sol<strong>de</strong>avec les particuliers, <strong>de</strong> plus en plus nombreuxà pousser la porte du magasin.Convaincus que leur concept dispose encored’un fort potentiel <strong>de</strong> développement, lesjeunes dirigeants s’apprêtent à m<strong>et</strong>tre enligne un site Intern<strong>et</strong> pour mieux se faireconnaître, en attendant peut-être <strong>de</strong> franchirle pas vers la vente en ligne.Toutes les solutionsd’alimentation ou d’éclairagePour l’heure, les démarches commercialesauprès <strong>de</strong>s professionnels sont assuréspar Emmanuel. « Je fais beaucoup <strong>de</strong> prospectionauprès <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> la régionqui utilisent <strong>de</strong>s piles, <strong>de</strong>s batteries <strong>et</strong> <strong>de</strong>sampoules », explique-t-il. Un investissementpayant. « Bien souvent les gens queje rencontre ne savent pas que nous existons<strong>et</strong> ils sont séduits par notre capacité <strong>de</strong>réaction, nos conseils <strong>et</strong> le large panel <strong>de</strong>notre offre », constate-t-il. Sans compterle service : nous pouvons livrer nos produitssi les clients le souhaitent, ce qui nousperm<strong>et</strong> <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r un aspect convivial où lesexplications techniques <strong>et</strong> le conseil sontnotre force », insiste le chef d’entreprise.Imaginatifs <strong>et</strong> passionnés par leur métier,les <strong>de</strong>ux dirigeants sont par ailleurs <strong>de</strong> plusen plus souvent sollicités pour proposer <strong>de</strong>ssolutions d’alimentation ou d’éclairage <strong>de</strong>lieux parfois improbables, tels que <strong>de</strong>saquariums ou <strong>de</strong>s aménagements d’espacesintérieurs <strong>et</strong> extérieurs... Des défisqu’Emmanuel Michall<strong>et</strong> <strong>et</strong> son épousem<strong>et</strong>tent un point d’honneur à relever, tout enrestant dans le cadre <strong>de</strong> budg<strong>et</strong>s maîtrisés.Le gage <strong>de</strong> la confiance renouvelée,primordial pour pérenniser une activitécommerciale.


CRÉATION REPRISELe nouveau Verger <strong>de</strong>s Pierres DoréesGina <strong>et</strong> Jérôme ont eu l’occasiond’apprendre qu’il n’était pas facile <strong>de</strong>trouver un commerce <strong>de</strong> fruits <strong>et</strong>légumes à reprendre. Les nouveaux propriétairesdu Verger <strong>de</strong>s Pierres Dorées du Boisd’Oingt se félicitent aujourd’hui d’avoir sufranchir le pas <strong>de</strong> la reprise d’entreprise,<strong>et</strong> celui <strong>de</strong>s frontières <strong>de</strong> la Franche-Comté,leur région d’origine. « Nous avons tousles <strong>de</strong>ux une soli<strong>de</strong> expérience acquise dansla gran<strong>de</strong> distribution, notamment en rayonfruits <strong>et</strong> légumes. Après plusieurs années<strong>de</strong> collaboration pour différentes enseignesdans plusieurs postes, nous souhaitions fairepour nous, ce que nous réalisions pour les autres», reconnaît Jérôme Mair<strong>et</strong>. Une décisionqui a signé le début d’un mini tour <strong>de</strong> Franceen quête du commerce spécialisé dans lavente <strong>de</strong> fruits <strong>et</strong> légumes. « Nous l’avonsvisité en juill<strong>et</strong> 2006, <strong>et</strong> nous avons réfléchijusqu’en octobre avant <strong>de</strong> nous lancer »,se souvient le chef d’entreprise, qualifiantl’aventure <strong>de</strong> la reprise d’épreuve <strong>de</strong> vérité.« Devenir son propre patron pose beaucoup<strong>de</strong> questions sur les chances <strong>de</strong> succès<strong>et</strong> sur la gestion du temps. Mais sur ce <strong>de</strong>rnierpoint, nous faisions déjà beaucoup d’heuresdans la gran<strong>de</strong> distribution », commenteJérôme Mair<strong>et</strong>.Et en l’occurrence, l’épreuve s’est transforméeen véritable plaisir. Les premiers moislaissent entrevoir un potentiel d’activitéqui va bien au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s prévisions du couple.Jérôme <strong>et</strong> Gina Mair<strong>et</strong> refusent toutefois<strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r à un optimisme démesuré. « Le plusdur pour un commerce, c’est <strong>de</strong> durer »,déclarent-ils. Après avoir réaménagé <strong>et</strong>Gina, Jérôme Mair<strong>et</strong>, <strong>et</strong> leur salariée :le service <strong>et</strong> la qualitéredécoré entièrement la boutique en privilégiantle jaune pour les murs <strong>et</strong> le bois brutpour les meubles, les gérants ont su séduirela clientèle existante <strong>et</strong> attirer <strong>de</strong> nouveauxclients. « Nous avons ajouté un rayon épiceriefine à l’offre <strong>de</strong> fruits <strong>et</strong> légumes, <strong>et</strong> surtoutnous avons joué la carte <strong>de</strong> la différence <strong>et</strong><strong>de</strong> la qualité », explique Jérôme Mair<strong>et</strong>.Profitant <strong>de</strong> l’expérience produits <strong>de</strong> Ginaqui a toujours travailléau sein <strong>de</strong>s rayonsfruits <strong>et</strong> légumes, <strong>et</strong> <strong>de</strong>celle <strong>de</strong> Jérôme engestion, le couple adonné un secondsouffle à la boutiquedu Bois d’Oingt.Désormais, les patatesdouces, les citronsverts, les ananas <strong>et</strong>mangues acheminéspar avion côtoient lesgrands classiques telsque les fraises <strong>de</strong> saison,poires, pommesou poireaux <strong>et</strong> autressala<strong>de</strong>s. Des produitssélectionnés chaquejour pour leur qualitéau marché <strong>de</strong> gros <strong>de</strong>Lyon. « Nos clientsplébiscitent c<strong>et</strong>te offre», constatent avecsatisfaction les nouveauxpropriétaires,bien décidés à poursuivrec<strong>et</strong>te quête <strong>de</strong>produits originaux <strong>et</strong> <strong>de</strong> qualité. Au rayon <strong>de</strong>ssatisfactions, celle d’avoir pu pérenniserl’emploi <strong>de</strong> leur ven<strong>de</strong>use reste certainementla plus importante. « Lorsque nous sommesarrivés, nous n’étions pas certains d’atteindreun chiffre d’affaires qui nous perm<strong>et</strong>te <strong>de</strong>poursuivre c<strong>et</strong>te collaboration ; aujourd’hui,cela semble acquis », se félicite JérômeMair<strong>et</strong>.Question àCarole Desroches,expert comptable au seindu cabin<strong>et</strong> ACR à GleizéQuel intérêt présente le régimedit micro pour un créateurd’entreprise individuelle ?Le régime micro est un régimed'imposition qui perm<strong>et</strong><strong>de</strong> bénéficier d'abattementsforfaitaires pour frais. Il ne peutconcerner que les bénéficesindustriels <strong>et</strong> commerciaux (BIC)ou les bénéfices non commerciaux(BNC). Par ailleurs,il est applicable uniquementaux entreprises individuelles<strong>et</strong> non aux personnes morales.Les avantages du régime microrési<strong>de</strong>nt essentiellement dansle fait que les obligations comptablessont allégées par rapportà un régime réel. Il suffit <strong>de</strong>tenir un livre journal <strong>de</strong>s rec<strong>et</strong>tes<strong>et</strong> un registre détaillé <strong>de</strong>s achatsappuyé <strong>de</strong>s pièces justificatives.De même, ce régime dispense<strong>de</strong> l'établissement d'un bilan<strong>et</strong> d'un compte <strong>de</strong> résultat.Lorsque le résultat prévisionnel<strong>de</strong> l'entreprise est bénéficiaire,le régime micro peut êtrefavorable si les charges prévuessont inférieures au montantpris en compte par l'abattementforfaitaire. Mais le régimemicro comporte également<strong>de</strong>s inconvénients. L'entreprisequi le choisit ne peut pasbénéficier <strong>de</strong> la réductiond'impôt pour frais <strong>de</strong> tenue<strong>de</strong> comptabilité accordée auxadhérents <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> gestionagréés. Elle ne peut pas nonplus bénéficier <strong>de</strong>s allégementsd'impôts accordés aux entreprisesnouvelles. Enfin, avecle régime micro, l'entreprisene peut pas imputer les déficitsconstatés ni pratiquer un amortissementdégressif <strong>de</strong>s biensaffectés à l'exploitation.De ce fait, lorsque le résultatprévisionnel est déficitaire(situation assez fréquente endébut d'activité), il est judicieuxd'opter pour le régime réel (BIC)ou la déclaration contrôlée(BNC). C<strong>et</strong>te option est valable<strong>de</strong>ux ans <strong>et</strong> elle est irrévocablependant c<strong>et</strong>te pério<strong>de</strong>.ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 19


ÉCOCONCEPTIONAgathe Système se lance à l’eauAprès un démarrageprom<strong>et</strong>teur, la sociétéspécialiste <strong>de</strong>s systèmes<strong>de</strong> lavage <strong>et</strong> <strong>de</strong> désinfectionm<strong>et</strong> un point d’honneurà maintenir une longueurd’avance par rapportà ses concurrents,<strong>et</strong> mise sur sa capacitéd’innovation.S’il est acquis que la valeurn’attend pas le nombre <strong>de</strong>sannées, Agathe Systèmen’entend pas faire mentir le vieiladage. Ainsi, en moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxans, la société installée à Létraa déjà su se faire une place <strong>de</strong>choix sur le marché du matériel<strong>de</strong> lavage <strong>et</strong> <strong>de</strong> désinfection,à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s industriels, <strong>de</strong>sgran<strong>de</strong>s cuisines ou <strong>de</strong>s hôpitaux.« Une niche d’activité », décritRobert Fenautrigues, dirigeant <strong>et</strong>co-fondateur d’Agathe Système. Pour sefrayer une place sur ce marché certes peuétendu, mais relativement disputé, la sociétémise notamment sur la recherche. « Noussouhaitons proposer au client <strong>de</strong>s produitsinnovants. Dans ce but, nous consacrons unepart importante <strong>de</strong> notre chiffre d’affairesà la recherche <strong>et</strong> au développement <strong>de</strong>produits nouveaux », explique RobertFenautrigues.À l’heure où la protection <strong>de</strong> l’environnementest <strong>de</strong> plus en plus sur le <strong>de</strong>vant<strong>de</strong> la scène, il s’agit avant tout <strong>de</strong> m<strong>et</strong>treau point <strong>de</strong>s machines limitant la consommationd’eau <strong>et</strong> d’énergie, mais aussid’innover en matière <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> l’air <strong>et</strong><strong>de</strong> conjuguer l’ensemble <strong>de</strong> ces atouts pourcréer <strong>de</strong>s machines plus performantes <strong>et</strong>plus économes. Mais en marge <strong>de</strong> l’optimisation<strong>de</strong>s équipements que commercialiseaujourd’hui Agathe Système, l’entreprisesonge également à m<strong>et</strong>tre sur le marchéune nouvelle gamme. « Nous sommes enréflexion sur le lancement d’une gamme<strong>de</strong> produits packagés. Autrement dit, <strong>de</strong>smachines moins volumineuses <strong>et</strong> adaptables.Nous pensons qu’un marché existepour <strong>de</strong> tels équipements, notamment auprès20 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007"Nous souhaitons proposer <strong>de</strong>s produits innovants", explique Robert Fenautrigues,dirigeant d'Agathe Système.<strong>de</strong>s hôpitaux ou <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> r<strong>et</strong>raites »,dévoile le dirigeant. En attendant <strong>de</strong> peaufinerc<strong>et</strong>te nouvelle offre, Agathe Systèmepoursuit son développement commercial ense concentrant sur le territoire national <strong>et</strong> sur<strong>de</strong>ux marchés : celui <strong>de</strong>s industriels, spécialementdans le secteur agroalimentaire,<strong>et</strong> celui <strong>de</strong>s collectivités à travers la réponseà <strong>de</strong> nombreux appels d’offres.Un éventail <strong>de</strong> compétencesConcentrée sur la conception, l’assemblage<strong>et</strong> l’installation, Agathe Système sous-traitela fabrication <strong>de</strong>s machines auprès <strong>de</strong>fournisseurs triés sur le vol<strong>et</strong>. « Nous avonsi<strong>de</strong>ntifié <strong>de</strong>ux à trois fournisseurs sur chaquespécialité, <strong>et</strong> selon le type <strong>de</strong> produit choisipar les clients, nous privilégions les unsou les autres en fonction <strong>de</strong> leur savoirfaire spécifique », fait valoir RobertFenautrigues. C<strong>et</strong> éventail <strong>de</strong> compétencesperm<strong>et</strong> à Agathe Système <strong>de</strong> proposer aussibien <strong>de</strong>s installations relativement standardiséesque <strong>de</strong> s’adapter à <strong>de</strong>s besoins trèspointus. La rec<strong>et</strong>te porte ses fruits puisquela société qui réalise <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux tiers<strong>de</strong> son activité à travers la réponse à <strong>de</strong>sappels d’offres enregistre ses premiers bénéfices.Et après avoir réalisé un peu plus <strong>de</strong>800 000 euros <strong>de</strong> chiffre d’affaires sur unpremier exercice <strong>de</strong> dix huit mois, AgatheSystème ambitionne <strong>de</strong> multiplier son activitéau moins par un <strong>et</strong> <strong>de</strong>mi sur l’annéeà venir. De fait, à la dizaine <strong>de</strong> salariésaujourd’hui employés par la société<strong>de</strong>vraient s’ajouter assez rapi<strong>de</strong>ment quatreà cinq autres nouvelles recrues. « Nous faisons<strong>de</strong> gros efforts pour attirer <strong>de</strong> véritablescompétences », note Robert Fenautrigues.A<strong>de</strong>pte du travail à distance, le dirigeantsillonne la France en quête <strong>de</strong> nouveauxmarchés, comme ses techniciens, tous équipésd’un ordinateur portable leur perm<strong>et</strong>tant<strong>de</strong> faire avancer les proj<strong>et</strong>s plus rapi<strong>de</strong>mentquel que soit le lieu où ils se trouvent.« Nous nous r<strong>et</strong>rouvons au siège <strong>de</strong> l’entrepriseenviron <strong>de</strong>ux fois par semaine pourfaire le point <strong>et</strong> travailler en commun surcertains dossiers », explique le dirigeant.Un savant maillage <strong>de</strong> cohésion <strong>et</strong> <strong>de</strong> libertéqui favorise la réactivité, l’innovation <strong>et</strong>la personnalisation <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s. Trois atouts<strong>de</strong> taille pour poursuivre un développementsoutenu.


À TABLELa Ferme du Poul<strong>et</strong>, havre bucoliqueLa famille Rongeat a transforméen hôtel-restaurant incontournablec<strong>et</strong>te ancienne ferme désormaisentourée par les zones d’activités.Pour un séminaire, un simple repasd’affaires ou une soirée en amoureuxdans l’un <strong>de</strong>s plus beaux ensemblesbâtis <strong>de</strong> <strong>Villefranche</strong>.Un <strong>de</strong>s secr<strong>et</strong>s les mieux gardés <strong>de</strong>la Cala<strong>de</strong> ! Presque cachée au cœur<strong>de</strong> la zone d’activités <strong>de</strong> l’Est <strong>de</strong><strong>Villefranche</strong>, la Ferme du Poul<strong>et</strong> abrite <strong>de</strong>rrièreson mur d’enceinte médiéval une oasis<strong>de</strong> verdure, miraculeusement préservée.Attablé dans la cour, à l’ombre du mûrier, endégustant une <strong>de</strong>s spécialités du chefJacques Rongeat, on a du mal à croire quela sortie <strong>de</strong> l’A6 n’est distante que d’un kilomètre,tandis qu’à un j<strong>et</strong> <strong>de</strong> pierre la foule sepresse dans les concessions automobiles <strong>et</strong>aux caisses <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s surfaces. Propriétéd’un certain Pollius - dont le nom, sansrapport avec le gallinacé, s’est pourtant peuà peu transformé en Poul<strong>et</strong> - le domainedatant du moyen-âge a pris sa forme actuelleau 17ème siècle. Rach<strong>et</strong>ée il y a vingt anspar les époux Rongeat, la ferme est réhabilitée,rénovée, patiemment transformée parles nouveaux maîtres <strong>de</strong>s lieux qui y ouvrentleur restaurant. En 1993, une nouvelle étapeest franchie : dix chambres accueillentdésormais les hôtes à l’étage. Habitués,clientèle d’affaires la semaine ou touristesdu Nord <strong>de</strong> l’Europe en transit vers le Midile week-end <strong>et</strong> à la belle saison, lissentl’activité sur toute l’année. « Les développementsalentours nous ont fait gagner en activitéce que nous avons perdu en caractèrebucolique, mais le site <strong>et</strong> son bâti <strong>de</strong>meurentles premiers attraits <strong>de</strong> notre établissement.Une fois dans les murs, les nouveaux venusn’en croient pas leurs yeux », commenteMartine Rongeat, qui gère aujourd’huila partie hôtellerie pendant que son épouxœuvre en cuisine.Une subtile synthèse d’influencesDistingué dans les plus prestigieux gui<strong>de</strong>sgastronomiques, Jacques Rongeat mise sur<strong>de</strong>s valeurs sûres en leur ajoutant un<strong>et</strong>ouche personnelle : bonbons <strong>de</strong> ris <strong>de</strong> veauaux pignons <strong>de</strong> pin, réduction <strong>de</strong> balsamiqueMartine Rongeat gère l'hôtellerie pendant que son époux œuvre en cuisine.<strong>et</strong> nois<strong>et</strong>te ; fricassée <strong>de</strong> homard au jus <strong>de</strong>crustacé, émulsionné aux épices douces ;poul<strong>et</strong> fermier mijoté à la crème <strong>et</strong> morilles…Sans oublier les <strong>de</strong>sserts ! Aprèsplus <strong>de</strong> trois décennies en cuisine dans leBeaujolais, le chef fait une subtile synthèse<strong>de</strong>s influences qui l’ont accompagnées<strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> sa carrière, sans verserni dans le régionalisme passéiste, ni dansla mo<strong>de</strong>rnité à outrance. Delphine Rongeat,qui a rejoint ses parents après avoir gagnéses galons <strong>de</strong> sommelière s’occupe, elle, duverre <strong>et</strong> surtout <strong>de</strong> son contenu. Ne manquezpas à ce propos <strong>de</strong> passer au bar, un peuà l’écart <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> réception : boiseries,vieux cuirs, refl<strong>et</strong>s ambrés au traversd’alignements <strong>de</strong> flacons aux étiqu<strong>et</strong>tesprestigieuses… Presque un club victoriencomme on imagine que les fréquentaitPhiléas Fogg dans le Londres du 19èmesiècle ! Si l’on ajoute atmosphère feutrée,produits frais, carte évoluant avec les saisons,menu affaires à 28 € pour le déjeuner…On trouve tout pour séduire l’hommed’affaires à la recherche d’un bon repas dansun havre <strong>de</strong> paix pendant le temps <strong>de</strong> midi.Et pourquoi ne pas prolonger l’escapa<strong>de</strong>dans une <strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> réunion attenantes aurestaurant, qui accueillent régulièrementles séminaires <strong>de</strong>s entreprises locales ? Là,dans la partie la plus ancienne <strong>de</strong> la bâtisse -les murs sont du 14ème siècle - l’ambiancese fait plus studieuse. « Avec le temps, nousavons fait <strong>de</strong> la ferme un lieu agréable <strong>et</strong>reposant. L’hôtel, le restaurant, les salles <strong>de</strong>réunion sont un tout. Notre métier, c’estd’abord l’accueil, <strong>et</strong> le caractère familial<strong>de</strong> notre affaire renforce encore l’accent quenous m<strong>et</strong>tons sur ce terme », poursuit la maîtresse<strong>de</strong> maison. On l’aura compris, si seulle nom <strong>de</strong> La Ferme du Poul<strong>et</strong> rappelleson ancienne vocation agricole, le lieu restepropice à une parenthèse anti-stress, pourun repas ou une nuit, à <strong>de</strong>ux pas <strong>de</strong> la ville <strong>et</strong><strong>de</strong> son activité. Ouverte tout juill<strong>et</strong> <strong>et</strong> août,la terrasse ombragée consolera ceux quine partent pas en vacances mais veulentprofiter quand même <strong>de</strong>s plaisirs <strong>de</strong> l’été.Hôtel restaurant La Ferme du Poul<strong>et</strong>Rue Georges Mangin69400 <strong>Villefranche</strong>-sur-SaôneTél. : 04 74 09 01 89www.lafermedupoul<strong>et</strong>.comENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 21


JURIDIQUEL’actualité juridiqueTransmission d’entreprise :entrée en vigueur du tutorat « interne »La loi du 2 août 2006 en faveur <strong>de</strong>s PME, dite loi « JACOB » a ouvert lapossibilité au cédant d’une entreprise artisanale, commerciale ou <strong>de</strong>service, après la liquidation <strong>de</strong> ses droits à pension <strong>de</strong> r<strong>et</strong>raite, <strong>de</strong>conclure avec le cessionnaire <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te entreprise une convention bipartiteaux termes <strong>de</strong> laquelle il s’engage à réaliser une prestation temporaire<strong>de</strong> tutorat (rémunérée ou non) visant à assurer le transfert au cessionnaire<strong>de</strong> l’expérience professionnelle acquise par le cédant en tantque chef d’entreprise cédée <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tant à ce <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> percevoir enoutre une prime <strong>de</strong> transmission.Trois décr<strong>et</strong>s <strong>et</strong> un arrêté du 29 mars 2007 ont été publiés au Journalofficiel du 30 mars : un régime dérogatoire est prévu pour les cessionsd’entreprise intervenues à compter du 1er janvier 2006.- Le premier décr<strong>et</strong> précise le contenu <strong>de</strong> la convention bipartite <strong>et</strong>la durée <strong>de</strong> la convention (durée minimale <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois sans pouvoirexcé<strong>de</strong>r un an, prolongations éventuelles comprises) ;- Le <strong>de</strong>uxième décr<strong>et</strong> précise la protection sociale du tuteur <strong>et</strong> lesmodalités du cumul emploi-r<strong>et</strong>raite éventuel <strong>de</strong> celui-ci pendant unedurée maximale <strong>de</strong> douze mois.- Le troisième décr<strong>et</strong> précise les conditions d’obtention <strong>de</strong> la prime <strong>de</strong>transmission ;- L’arrêté fixe les règles générales d’attribution <strong>de</strong> la prime <strong>de</strong> transmission<strong>et</strong> précise notamment que son montant est fixé à 1.000 €.In<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> départ <strong>de</strong>s commerçants <strong>et</strong> artisansUn décr<strong>et</strong> du 29 mars 2007 apporte <strong>de</strong>s modifications à la règlementationexistante qui fixe les conditions d’attribution <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>.Les plafonds <strong>de</strong> revenus sont portés pour une personne seule à11.940 €, dont 7.580 € au plus <strong>de</strong> ressources non professionnelles <strong>et</strong>pour un ménage à 21.210 €, dont 10.490 € <strong>de</strong> ressources non professionnelles.En outre, pour chacune <strong>de</strong>s années prises en compte antérieuresà 2006, les ressources <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs sont majorées <strong>de</strong> 25%.Par ailleurs, il est créé auprès <strong>de</strong> chaque caisse <strong>de</strong> base du régime social<strong>de</strong>s indépendants (RSI) une commission d’attribution <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> (composéenotamment d’un représentant <strong>de</strong> la <strong>CCI</strong> <strong>de</strong> la circonscription danslaquelle la caisse du RSI a son siège social).Expert en diagnostic immobilier <strong>et</strong>qualité <strong>de</strong> commerçantL’activité qui porte sur le diagnostic <strong>de</strong> l’amiante, l’état parasitaire,le diagnostic thermique <strong>et</strong> plomb, la détermination <strong>de</strong> la surface habitable,l’expertise <strong>de</strong> la valeur vénale <strong>et</strong>, <strong>de</strong> façon générale, tous diagnostics<strong>et</strong> toutes opérations connexes participant à la pérennité, l’optimisation<strong>et</strong> à la transmission du patrimoine, entre dans la catégorie <strong>de</strong>sfournitures <strong>de</strong> services.En conséquence, une telle activité revêt un caractère commercial dèslors qu’elle est exercée à titre habituel <strong>et</strong> lucratif au sens <strong>de</strong> l’article L.110-1, 6° du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> commerce qui répute acte <strong>de</strong> commerce « touteentreprise <strong>de</strong> fournitures… » (C. Cass. 15 décembre 2006). De ce fait,elle donne lieu à immatriculation au registre du commerce <strong>et</strong> <strong>de</strong>s sociétés(RCS).Hôtels-Cafés-Restaurants : crédit d’impôten faveur <strong>de</strong>s maîtres-restaurateursUn crédit d’impôt est institué en faveur <strong>de</strong>s maîtres-restaurateurs qui aurontobtenu ce titre entre le 15 novembre 2006 <strong>et</strong> le 31 décembre 2009.Le crédit d’impôt est égal à 50% <strong>de</strong>s dépenses perm<strong>et</strong>tant l’application<strong>de</strong> normes prévues par un cahier <strong>de</strong>s charges, engagées au cours <strong>de</strong> l’annéed’obtention du titre <strong>et</strong> <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux années suivantes. Il est plafonnéd’une part à 30.000 € (calculés par pério<strong>de</strong> triennale) <strong>de</strong>s dépenses exigibles,d’autre part à 200.000 € sur trois ans dans le cadre <strong>de</strong> la limite globale<strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s européennes dites « <strong>de</strong> minimis ».Les modalités <strong>de</strong> délivrance du titre <strong>de</strong> maître-restaurateur ainsi que lecontenu du cahier <strong>de</strong>s charges seront fixés par décr<strong>et</strong> à venir (loi <strong>de</strong> financesrectificative pour 2006 du 30/12/2006).Conjoints collaborateurs :cotisations d’assurance vieillesseUne circulaire RSI du 23 janvier 2007 commente les nouvelles règles <strong>de</strong>calcul <strong>de</strong>s cotisations personnelles <strong>de</strong>s conjoints collaborateurs d’artisans<strong>et</strong> <strong>de</strong> commerçants <strong>et</strong> confirme que leur assuj<strong>et</strong>tissement obligatoireau régime d’assurance vieillesse du chef d’entreprise ne prendraeff<strong>et</strong> qu’à compter du 1er juill<strong>et</strong> 2007, les intéressés pouvant bénéficierjusqu’à c<strong>et</strong>te date <strong>de</strong> l’assurance volontaire vieillesse.Sociétés privées <strong>de</strong> sécurité :carte professionnelleLa loi du 5 mars 2007 relative à la prévention <strong>de</strong> la délinquance modifiantla loi du 12 juill<strong>et</strong> 1983, prévoit la création pour l’exploitant d’unecarte professionnelle dont les modalités <strong>de</strong> délivrance seront définies pardécr<strong>et</strong> en conseil d’Etat après justification d’une aptitu<strong>de</strong> professionnelleconformément aux dispositions du décr<strong>et</strong> du 6 septembre 2005.La loi durcit par ailleurs les peines encourues en cas d’infraction aux dispositionsnouvelles (peine d’emprisonnement <strong>et</strong> amen<strong>de</strong>s doublées).Les mesures nouvelles sont entrées en vigueur le 7 mars 2007.Cafés, Hôtels, Restaurants, Discothèques :interdiction <strong>de</strong> fumer d’ici au 1er janvier 2008Le décr<strong>et</strong> du 15 novembre 2006 prévoit la possibilité pour les exploitants<strong>de</strong>s cafés, hôtels, restaurants <strong>et</strong> discothèques (CHRD) <strong>de</strong> s’équiper<strong>de</strong> locaux réservés aux fumeurs d’ici au 1er janvier 2008, date à laquellela nouvelle règlementation leur sera applicable, <strong>et</strong> définit égalementles normes techniques auxquelles ils <strong>de</strong>vront satisfaire.Aucune disposition n’interdit cependant d’utiliser <strong>de</strong>s extracteurs déjàen service au moment <strong>de</strong> son entrée en application (Rép. Min., JOANdu 13/03/2007).Par ailleurs, l’article 63 <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> finances rectificative pour 2006 du30 décembre 2006 perm<strong>et</strong> aux entreprises <strong>de</strong> réaliser une provisionpour leurs dépenses <strong>de</strong> mise en conformité avec la règlementation <strong>et</strong><strong>de</strong> pratiquer un amortissement accéléré pour ces dépenses.C<strong>et</strong>te mesure vise à appliquer le contrat <strong>de</strong> croissance pour les HCRsigné le 17 mai 2006 par le ministre <strong>de</strong>s PME, du commerce, <strong>de</strong> l’artisanat<strong>et</strong> <strong>de</strong>s services <strong>et</strong> le ministre délégué au tourisme <strong>et</strong> les six organisationsprofessionnelles représentatives du secteur.22 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007


Photo F. Ardito“La conception <strong>de</strong> produits en propre est <strong>de</strong>venue un passage obligé <strong>et</strong> constitue notre force”, affirme Dominique Tireau, PDG <strong>de</strong> Savelec.Sous-traitance :la nécessaire mutationTrès présentes en Rhône-Alpes,les entreprises <strong>de</strong> sous-traitancedoivent repenser leur stratégiepour gagner en indépendance. Leurdéfi : passer à une sous-traitancecréatrice <strong>de</strong> valeur ajoutée.Primée au STIM 2006, Salon <strong>de</strong>ssolutions techniques innovantes,pour l’ensemble <strong>de</strong> ses conceptions,Savelec a <strong>de</strong>puis toujours puisé sa forcedans l’innovation. Depuis l’an <strong>de</strong>rnier,c<strong>et</strong>te PME savoyar<strong>de</strong> d’électronique <strong>et</strong>d’informatique industrielle s’est lancéedans la conception <strong>et</strong> la fabrication <strong>de</strong>produits en propre. “C’est désormais<strong>de</strong>venu incontournable pour nous,estime le PDG, Dominique Tireau. L’idéeest <strong>de</strong> poursuivre le développement <strong>de</strong>produits que l’on pourra ensuite adapteraux besoins du client.” Pour s’affranchir<strong>de</strong>s contraintes <strong>de</strong> plus en plus lour<strong>de</strong>squi pèsent sur eux, certains sous-traitantsont ainsi décidé <strong>de</strong> ne plus se limiterà la fabrication, mais <strong>de</strong> conce-•••ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 23


SOUS-TRAITANCE : LA NÉCESSAIRE MUTATIONISÈREHarmonyl Plastique intègre le <strong>de</strong>signPhoto F. ArditoUn ralentissement <strong>de</strong> son activité, <strong>et</strong> Harmonyl Plastique(CA 2006 : 2 M€ ; 20 salariés) déci<strong>de</strong> en 2006 <strong>de</strong> revoircomplètement sa stratégie. Concepteur <strong>et</strong> réalisateur <strong>de</strong>présentoirs <strong>et</strong> <strong>de</strong> mobiliers publicitaires pour les secteurs <strong>de</strong> lacosmétique, la parapharmacie, la lun<strong>et</strong>terie, l’industrie <strong>et</strong> l’agroalimentaire,la SARL travaillait jusqu’à 80 % en sous-traitancepour <strong>de</strong>s agences <strong>de</strong> communication <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>sign ou <strong>de</strong>s sociétés<strong>de</strong> PLV. “Nous nous sommes remis en cause, raconte Jean-MarieCatala, le gérant. Nous avons signé un partenariat avec uneagence <strong>de</strong> <strong>de</strong>sign parisienne afin <strong>de</strong> proposer à nos clientsun service <strong>de</strong> création <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>sign. Puis nous avons démarchédirectement les grands comptes.” La PMI <strong>de</strong> Saint-Marcellinpoursuit par ailleurs la production <strong>de</strong> ses distributeurs <strong>de</strong> confiseriesen Plexiglas, un produit propre qu’elle vend aux stationsservice<strong>et</strong> autres cinémas multiplexes. “C’est un marché <strong>de</strong> niche,mais nous sommes les seuls en France à fabriquer ce produit.”Une gran<strong>de</strong> réactivité, un contrôle rigoureux <strong>de</strong> la qualité, uneanalyse systématique <strong>de</strong>s coûts <strong>et</strong> <strong>de</strong>s performances <strong>et</strong> une gran<strong>de</strong>polyvalence font partie <strong>de</strong>s atouts <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te entreprise. Désormais,Harmonyl Plastique estime à 40 % son chiffre d’affaires réaliséen sous-traitance pure, un taux que Jean-Marie Catala souhaiteramener à 20 % pour renforcer encore son indépendance. ■•••voir <strong>et</strong> <strong>de</strong> commercialiser directementleurs propres créations.SAVOIELes formes <strong>de</strong> sous-traitanceConfrontés à une concurrence mondialeexacerbée <strong>et</strong> à <strong>de</strong>s donneurs d’ordresexigeants, les sous-traitants doivent eneff<strong>et</strong> réagir pour migrer d’une soustraitance<strong>de</strong> capacité subie à une soustraitance<strong>de</strong> spécialisation porteuse <strong>de</strong>valeur ajoutée. Dans son rapport La soustraitanceface aux mutations : états <strong>de</strong>slieux <strong>et</strong> perspectives, paru en octobre2006, le Conseil économique <strong>et</strong> socialrégional (CESR) estime à 70 % les entreprises<strong>de</strong> Rhône-Alpes concernées par lasous-traitance <strong>de</strong> capacité. C<strong>et</strong>te forme<strong>de</strong> sous-traitance “confère un simplerôle d’exécutant à l’entreprise soustraitantesur la base d’un cahier <strong>de</strong>s charges<strong>et</strong> <strong>de</strong> spécifications techniques précises.”À l’inverse, “la sous-traitance <strong>de</strong>La force <strong>de</strong> Savelec : l’innovation“Le bureau d’étu<strong>de</strong>s constitue notre point fort <strong>et</strong> une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> notreactivité”, avance Dominique Tireau, PDG <strong>de</strong> Savelec (CA 2006 : 1,7 M€ ;11 salariés). La PME va d’ailleurs prochainement recruter un quatrièmeingénieur pour son bureau d’étu<strong>de</strong>s. Basée à Hermillon, Savelec travaille dans l’électronique<strong>et</strong> l’informatique industrielle à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> secteurs très divers commel’automatisme, le médical, l’industrie… “Nous sommes capables <strong>de</strong> réaliser l’intégralitéd’un proj<strong>et</strong>, <strong>de</strong> l’idée jusqu’à la production, poursuit Dominique Tireau. Unefois le besoin décelé, nous orientons le client, le conseillons <strong>et</strong> construisons avec luila solution la plus adaptée. Notre valeur ajoutée tient à notre capacité à aboutir à<strong>de</strong>s solutions économiquement fiables, tenant compte du potentiel d’évolutiondu produit.” L’an <strong>de</strong>rnier, pour la première édition du STIM, le Salon <strong>de</strong>s solutionstechniques innovantes, Savelec a remporté le premier prix <strong>de</strong> l’innovation pourl’ensemble <strong>de</strong> ses conceptions. “Notre participation au STIM nous a valu une bellepublicité, estime le PDG. Quant aux r<strong>et</strong>ombées éventuelles, il faut attendre un an <strong>et</strong><strong>de</strong>mi à <strong>de</strong>ux ans.” Par ailleurs, <strong>de</strong>puis l’an <strong>de</strong>rnier, la PME s’est lancée dans l’élaboration<strong>de</strong> produits propres, “un passage incontournable pour voler <strong>de</strong> nos propresailes <strong>et</strong> ne plus dépendre <strong>de</strong>s donneurs d’ordres”, soutient Dominique Tireau. ■spécialité introduit une collaborationplus complexe <strong>et</strong> place le sous-traitanten situation <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s solutionstechniques adaptées, voire <strong>de</strong> participerà la conception initiale du cahier <strong>de</strong>scharges”. Souvent, comme le constate leCESR, les entreprises sont amenées àréaliser les <strong>de</strong>ux formes <strong>de</strong> soustraitance.Forces <strong>et</strong> faiblesses en Rhône-AlpesRhône-Alpes est la première région françaisepour la sous-traitance industrielle.Celle-ci emploie environ 166 000 personnes<strong>et</strong> pèse 21,7 Mds€ <strong>de</strong> chiffre d’affaires.La région se caractérise parcertaines spécificités territoriales bienmarquées, comme la plasturgie dans lavallée d’Oyonnax (Ain) ou le décoll<strong>et</strong>agedans la vallée <strong>de</strong> l’Arve (Haute-Savoie).Une tradition industrielle forte, un savoirfairereconnu, une flexibilité <strong>et</strong> unegran<strong>de</strong> réactivité <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong>p<strong>et</strong>ite taille constituent <strong>de</strong> sérieux atoutspour la région.Le CESR m<strong>et</strong> cependant l’accent sur leshandicaps dont souffrent les PME-PMIrhônalpines. Positionnées sur les biensintermédiaires <strong>et</strong> la sous-traitance<strong>de</strong> capacité, elles sont davantage fragiliséespar les r<strong>et</strong>ournements <strong>de</strong>conjoncture <strong>et</strong> sont confrontées à laconcurrence par les coûts. Leurs fonc-Lesentreprisesdoiventpasserà une soustraitance<strong>de</strong>spécialisation.24 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007


SOUS-TRAITANCE : LA NÉCESSAIRE MUTATIONtions commerciales sont déficitaires <strong>et</strong>se traduisent par “une diversificationinsuffisante du portefeuille <strong>de</strong> clients”.Autre point faible : l’insuffisance <strong>de</strong> l’innovation,alliée à un déficit d’ouverture àl’international. À cela s’ajoute la stratégied’achat défavorable <strong>de</strong>s donneurs d’ordresqui tentent <strong>de</strong> réduire les coûtsd’achat <strong>et</strong> le nombre <strong>de</strong> fournisseurs.Les propositions du CESRFace à ce tableau en <strong>de</strong>mi-teinte, le CESRém<strong>et</strong> <strong>de</strong>s préconisations. L’enjeu est <strong>de</strong>faciliter la migration <strong>de</strong>s PME-PMI versune sous-traitance d’excellence, <strong>et</strong> d’instaurer<strong>de</strong>s relations plus équilibrées avecleurs donneurs d’ordres. C<strong>et</strong>te évolutionpasse d’abord par la “diffusion d’unevéritable culture <strong>de</strong> la qualité <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’innovation”.Il s’agit ensuite d’amener lessous-traitants à <strong>de</strong>venir <strong>de</strong>s offreurs <strong>de</strong>solutions, voire <strong>de</strong>s producteurs <strong>de</strong> sousensembles.“Tout cela doit s’accompagnerd’une fonction commerciale structurée”,prévient le CESR.L’échelon régional semble le mieuxadapté pour répondre à ces enjeux. LaRégion a ainsi instauré un certain nombred’outils. Un programme en faveur <strong>de</strong> lasous-traitance a été lancé. Il repose surtrois piliers : le Pass PME, <strong>de</strong>stiné à favoriserle développement commercial <strong>de</strong>ssous-traitants, la Stratégie PME pourdoter les entreprises d’un véritable proj<strong>et</strong>,<strong>et</strong> la Performance PME, qui vise àaméliorer leur performance industrielle.Les <strong>CCI</strong> sont impliquées dans l’ensemble<strong>de</strong> ces dispositifs, dont ellesassurent parfois le relais. Elles complètentégalement le programme régionalpar leurs propres produits ou services.Premier pilier : repenser la stratégieAyant souvent “la tête dans le guidon”,les PME prennent rarement le temps <strong>de</strong>définir <strong>de</strong>s axes stratégiques clairs.Pourtant, c’est une étape indispensablepour ne pas subir la pression du marché.Lancé début 2006, le programme StratégiePME a pour but d’ai<strong>de</strong>rles chefs d’entreprise dansleur réflexion stratégique.Destiné aux PME <strong>de</strong> moins <strong>de</strong>150 salariés, il vise à concevoir<strong>et</strong> m<strong>et</strong>tre en œuvre unplan d’actions perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong>mieux répondre aux évolutionsdu marché en définissant le meilleurcompromis possible entre lesattentes <strong>de</strong>s clients, celles du dirigeant<strong>et</strong> les potentiels <strong>de</strong> l’entreprise. L’objectifest <strong>de</strong> toucher 300 PME d’ici fin 2008.À sa création en 1988, la SARL ChristianCombes (CA 2006 : 2,4 M€ ; 20 salariés),Il ne fautpas hésiterà se rem<strong>et</strong>treen question.à <strong>Villefranche</strong>-sur-Saône, était spécialiséedans la mécano-soudure. Dix ansplus tard, Christian Combes, avec sonfils Alexandre, a intégré une nouvelleactivité, la mécanique générale, ce quilui a permis <strong>de</strong> se positionner sur <strong>de</strong>nouveaux marchés. Alors qu’il faisait travailler<strong>de</strong> nombreux sous-traitants endécoupe laser, il déci<strong>de</strong> en 2005 <strong>de</strong> créerune société dédiée à c<strong>et</strong>te activité.Gérée par son fils Alexandre, AC Laser arapi<strong>de</strong>ment diversifié ses marchés, laSARL Christian Combes ne représentantplus que 30 % <strong>de</strong> son activité. Et les <strong>de</strong>uxsociétés ont l’avantage <strong>de</strong> pouvoir proposeraux clients une offre complémentaire.Christian Combes <strong>et</strong> son fils réfléchissentmaintenant à la possibilitéd’intégrer un bureaud’étu<strong>de</strong>s, comme le souhaiteraitl’un <strong>de</strong> ses gros clients.En Isère, Harmonyl Plastique,fabricant <strong>de</strong> PLV, a complètementrevu sa stratégie <strong>de</strong>puisl’an <strong>de</strong>rnier, “une remise encause nécessaire <strong>et</strong> bénéfique, estimeson gérant, Jean-Marie Catala, car nousne voulions plus être sous-traitant”.Harmonyl Plastique a intégré le programme“Pilotage stratégique” mis enplace par le groupement professionnelAlizée Plasturgie. Alliant journées•••Duappi :le service qui fait la différenceÀsa création en 1992, Duappi Industries (CA 2006 :8,2 M€ ; 65 salariés, Saint-Victor-<strong>de</strong>-Cessieu)travaillait dans la chaudronnerie <strong>et</strong> la mécano-soudure.Aujourd’hui, elle fabrique <strong>de</strong>s machines spéciales pour l’industrie.“Nous avons rajouté <strong>de</strong>s métiers à notre savoir-faire historique,précise Christophe Duverne, le prési<strong>de</strong>nt. Nous réalisons désormaisl’usinage, le montage, la peinture… Nous proposons <strong>de</strong>sprestations complètes, <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> à l’installation <strong>et</strong> la maintenancesur site. Nous sommes en fait passés d’une sous-traitance <strong>de</strong> métierà une sous-traitance <strong>de</strong> service.” Ce changement correspondaità une volonté du dirigeant, persuadé qu’il existait une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>pour ce type <strong>de</strong> prestations. Duappi travaille en partenariat avec<strong>de</strong>s sous-traitants, auxquels elle confie l’exécution <strong>de</strong> ses anciennesactivités <strong>de</strong> chaudronnerie <strong>et</strong> <strong>de</strong> mécano-soudure ou bien laréalisation <strong>de</strong> savoir-faire qu’elle ne possé<strong>de</strong> pas encore, commel’automatisme <strong>et</strong> le câblage. “À l’avenir, nous <strong>de</strong>vrions intégrerces <strong>de</strong>ux activités <strong>et</strong> proposer à nos clients <strong>de</strong> les formerà l’utilisation <strong>de</strong> nos machines, prévoit Christophe Duverne.Notre but est d’accompagner le client le plus loin possible.Nous avons même <strong>de</strong>s donneurs d’ordres qui nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ntd’être chef <strong>de</strong> proj<strong>et</strong> à leur place. C’est la notion <strong>de</strong> service quinous perm<strong>et</strong>tra <strong>de</strong> contrer les pays émergents.” ■NORD-ISÈREPhoto F. ArditoENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 25


SOUS-TRAITANCE : LA NÉCESSAIRE MUTATIONPlastiformage, sur un marché <strong>de</strong> nicheVILLEFRANCHESociété <strong>de</strong> thermoformage, Plastiformage (10 salariés, Belleville)a débuté en 1991 dans le marché <strong>de</strong> l’automobile. Devant la baissed’activité du secteur, elle s’est orientée il y a sept ans vers <strong>de</strong>smarchés plus porteurs, le médical <strong>et</strong> le paramédical, qui représententdésormais 70 à 80 % <strong>de</strong> son chiffre d’affaires. “Ce sont <strong>de</strong>s marchés porteurs<strong>et</strong> récurrents offrant davantage <strong>de</strong> visibilité, affirme Yves Kazanegra,co-gérant. Il était vital pour nous <strong>de</strong> nous positionner sur ces marchés<strong>de</strong> niche car, dans la plasturgie en général, nous subissons une très forteconcurrence <strong>de</strong>s pays émergents. Le médical est un milieu très secr<strong>et</strong>, iln’est pas facile <strong>de</strong> le pénétrer, mais ensuite le bouche-à-oreille fait le reste.Les clients peuvent compter sur la qualité <strong>de</strong> notre travail <strong>et</strong> notre gran<strong>de</strong>réactivité. Nous ne connaissons pas d’autres concurrents sur le marché.”L’objectif <strong>de</strong> la PMI est <strong>de</strong> développer ses propres produits. Elle a déjàréalisé, en partenariat avec un bureau d’étu<strong>de</strong>s, un négatoscope, appareil<strong>de</strong> lecture <strong>de</strong>s radios pour les mé<strong>de</strong>cins généralistes. Et puis <strong>de</strong> nouveauxmarchés <strong>de</strong> niche lui ten<strong>de</strong>nt les bras. Dernier en date : celui <strong>de</strong>s cabinesantitabac. ■•••collectives <strong>de</strong> formation <strong>et</strong> interventionsen entreprise, ce dispositif doitperm<strong>et</strong>tre aux PME <strong>de</strong> se proj<strong>et</strong>er à<strong>de</strong>ux ou trois ans. La société <strong>de</strong> plasturgieMarmillon, dans l’Ain, a mené unedémarche similaire en prenant part àune opération collective initiée parVisioplasturgie pour redéfinir sa stratégie.Depuis 1996, elle a égalementintégré l’initiative d’Alizée Plasturgieconsistant à mutualiser les achats, quiregroupe aujourd’hui 17 entrepreneurs.De manière générale, ces programmescollectifs donnent lieu à d’excellentsr<strong>et</strong>ours, ne serait-ce que par la réflexionqu’ils suscitent chez le chef d’entreprise<strong>et</strong> dans les échanges entre participants.“Ce qui est intéressant dans ce type<strong>de</strong> programme, c’est l’eff<strong>et</strong> réseauqu’il génère, résume Michel Carle,gérant d’Atmeva. Cela amène d’autresréflexions, apporte un éclairage différent<strong>et</strong> nous fait sortir la tête du guidon!”Second pilier : l’innovationPour s’affranchir <strong>de</strong> leur trop gran<strong>de</strong>dépendance vis-à-vis <strong>de</strong>s donneursd’ordres, les PME doivent développerleur capacité d’innovation, critère <strong>de</strong>différenciation <strong>et</strong> levier <strong>de</strong> performance.Le réseau <strong>de</strong>s <strong>CCI</strong> est là pourles y ai<strong>de</strong>r. À la <strong>CCI</strong> <strong>de</strong> Grenoble, unespace innovation vient d’ouvrir. C<strong>et</strong>teinitiative s’inscrit dans une dynamiquerégionale, <strong>et</strong> <strong>de</strong>s services similairesexistent déjà, ou seront prochainementcréés, dans les autres <strong>CCI</strong> rhônalpines.Leur mission consiste à accompagnerdans leurs proj<strong>et</strong>s les entreprises quise lancent dans l’innovation, à diagnostiquerleurs atouts <strong>et</strong> faiblesses, <strong>et</strong> àm<strong>et</strong>tre en place un plan d’actions pourdoper leur performance (programmePerformance PME). Ils les ai<strong>de</strong>nt égalementdans leur recherche <strong>de</strong> partenariatstechnologiques. Le programmePerformance PME vient ainsi <strong>de</strong> débuterà Grenoble. Ce sont 14 entreprises qui<strong>de</strong>vraient en bénéficier en 2007.Au niveau régional, en cinq ans,2 000 entreprises seront concernéespar ce dispositif.Autre programme financé par la région :Appic (amélioration du processus participatifd’innovation <strong>et</strong> <strong>de</strong>conception). Piloté parl’Udimec, il s’adresse auxentreprises qui conçoivent<strong>et</strong> m<strong>et</strong>tent sur le marché<strong>de</strong>s produits propres ou<strong>de</strong>s produits en B2B <strong>et</strong> auxsous-traitants soucieux d’apporter <strong>de</strong> lavaleur ajoutée, <strong>de</strong> diversifier leursavoir-faire ou <strong>de</strong> co-concevoir avec leurdonneur d’ordres. “L’idée est <strong>de</strong> trouver<strong>de</strong>s marges d’innovation <strong>et</strong> d’optimiserle processus <strong>de</strong> R & D, expliqueJean-Pierre Marleix, chargé du programmeà l’Udimec. Appic a reçu unécho favorable auprès <strong>de</strong>s soustraitantsconscients que leur surviepasse par leur capacité à valoriser l’innovation,à intervenir le plus en amontpossible en expertise auprès <strong>de</strong>s donneursd’ordres, voire à co-concevoirLa différencepasse parla capacitéà innover.avec eux. Mais attention, l’innovation estun moyen, non une finalité.” Depuis sonlancement en 2003, une cinquantained’entreprises ont participé à c<strong>et</strong>teaction, dont 40 % <strong>de</strong> sous-traitants.Nouveaux produits, services, procédésL’innovation ne se limite pas à laconception <strong>de</strong> nouveaux produits ; ellepeut tout aussi bien s’appliquer à unprocédé <strong>de</strong> fabrication, à <strong>de</strong> nouvellesapplications ou à <strong>de</strong>s services originaux.Nitruvid, spécialiste du traitement <strong>de</strong>surface, dans la Loire, consacre saR & D à l’évolution <strong>de</strong> ses procédés<strong>de</strong> traitement <strong>et</strong> à leur adaptation à <strong>de</strong>nouveaux revêtements <strong>et</strong> matériaux.L’obtention d’un marchédépendra <strong>de</strong> sa capacité àapporter une solution pourtel ou tel alliage, par exemple.Même stratégie pourSa<strong>de</strong>laIndustrie(CA 2006 : 1,8 M€ ; 9 salariés).C<strong>et</strong>te PME a été créée en 1982, àFélines (Ardèche), autour d’un marchéà l’époque balbutiant, la découpe laser.Sa<strong>de</strong>la a récupéré peu à peu <strong>de</strong>s marchéspour lesquels on utilisait d’autresprocédés offrant moins <strong>de</strong> souplesse. Illui faut cependant innover sans cesse.“Nous recherchons <strong>de</strong>s solutions pourpouvoir découper <strong>de</strong>s formes non standardsou <strong>de</strong>s matériaux qui sortent <strong>de</strong>l’ordinaire, précise Michel Gur<strong>et</strong>, legérant. Nous effectuons également uneveille technologique pour nous tenirinformés <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières évolutions <strong>et</strong>26 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007


SOUS-TRAITANCE : LA NÉCESSAIRE MUTATIONAtmeva à la recherche <strong>de</strong> synergiesDRÔMESociété <strong>de</strong> mécanique <strong>de</strong> précision, Atmeva (17 salariés) travailleprincipalement pour les secteurs aéronautique <strong>et</strong> ferroviaire <strong>et</strong> l<strong>et</strong>ransport <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s haute pression. Elle s’appuie sur une forteexpertise technique, une gran<strong>de</strong> réactivité <strong>et</strong> une capacité à produire<strong>de</strong>s très p<strong>et</strong>ites séries <strong>de</strong> 5 à 1 000 pièces. “En six ans, nous avonseffectué d’importants investissements, précise Michel Carle, gérantd’Atmeva. L’acquisition d’un centre d’usinage plus performant nous aouvert <strong>de</strong> nouveaux marchés, donné plus d’autonomie <strong>et</strong> la possibilité<strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s pièces plus complexes. La certification ISO 9000 nousfournira un argument commercial fort. Ce sera un plus pour accé<strong>de</strong>rà certains marchés comme le nucléaire ou le médical. La diversificationest essentielle car tous les marchés connaissent un cycle ; il fautpouvoir rebondir quand l’un d’eux est au plus bas.” En février <strong>de</strong>rnier,la PMI valentinoise a intégré le programme Statégie PME afin <strong>de</strong>réfléchir à l’orientation à prendre. “Pour pérenniser l’entreprise dansles dix ans qui viennent, nous <strong>de</strong>vons nous allier à <strong>de</strong>s confrères,avance le dirigeant. Des synergies commerciales peuvent être menées,par exemple pour la participation à <strong>de</strong>s salons.” Atmeva expose déjàtous les ans aux RIST, à Valence : “C’est un excellent moyen <strong>de</strong>se faire connaître <strong>et</strong> <strong>de</strong> nouer <strong>de</strong>s contacts.” ■Photo D. Lattardinvestir judicieusement dans <strong>de</strong> nouveauxtypes <strong>de</strong> laser afin <strong>de</strong> porter notrecroissance.” Pour les sous-traitantspurs, la différence peut s’opérer sur leservice supplémentaire apporté auxclients. Cornély 42, p<strong>et</strong>ite société <strong>de</strong>bro<strong>de</strong>rie traditionnelle <strong>de</strong> Riorges(Loire), vient d’acquérir une nouvellemachine à bro<strong>de</strong>r pour le prêt-à-porter.“Nous voulons adapter l’outil à la<strong>de</strong>man<strong>de</strong>, précise Philippe Plainard, lecogérant. C<strong>et</strong>te machine perm<strong>et</strong>tra <strong>de</strong>bro<strong>de</strong>r à l’intérieur <strong>de</strong>s manches <strong>et</strong> <strong>de</strong>sjambes <strong>de</strong> pantalons, ce qui nousouvrira <strong>de</strong> nouveaux marchés.”Renforcer son action commercialeUne autre <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s faiblesses <strong>de</strong>ssous-traitants, pointée par le CESR,concerne la fonction commerciale. Lesp<strong>et</strong>ites entreprises <strong>de</strong> sous-traitance ontbesoin <strong>de</strong> structurer leur démarche.Porté par le Conseil régional, les <strong>CCI</strong> <strong>et</strong>l’Udimec, le programme Pass PME vise àpromouvoir le savoir-faire <strong>de</strong>s PME dansles salons. L’objectif est <strong>de</strong> leur proposerun accompagnement <strong>et</strong> une formationadaptés pour participer à un “Tour <strong>de</strong>France” <strong>de</strong>s salons régionaux. Ce programme<strong>de</strong>vrait toucher 200 entreprises<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 150 salariés par an.Duappi Industries, fabricant <strong>de</strong> machinesspéciales pour l’industrie, vient d’intégrerle programme Pass PME. “La présencedans les salons est indispensableau développement <strong>de</strong> l’entreprise, juge leprési<strong>de</strong>nt, Christophe Duverne. Depuis2002, nous nous y rendons régulièrementdans le but <strong>de</strong> nous faire connaître.Les résultats sont encore peuperceptibles, mais cela vient <strong>de</strong> notreactivité. Dans la machine spéciale, il •••ROANNELa co-traitance selon les Ateliers d’AixPhoto T. Beguinne sommes pas <strong>de</strong>s sous-traitants <strong>de</strong> capacité, mais <strong>de</strong>s sous-traitants<strong>de</strong> développement conjoint, autrement dit <strong>de</strong>s co-traitants, souligne“NousJean-Guy Auroux, PDG <strong>de</strong>s Ateliers d’Aix, à Saint-Martin-la-Sauv<strong>et</strong>é. Nosréalisations se font en concertation avec le client.” Spécialiste <strong>de</strong> l’injection plastique <strong>et</strong><strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> moules, les Ateliers d’Aix (CA 2006 : 400 k€ ; 4 salariés) effectuentl’essentiel <strong>de</strong> leur chiffre d’affaires avec <strong>de</strong>s donneurs d’ordres. Très dépendants dansles années 80 du secteur <strong>de</strong> l’emballage, ils se sont <strong>de</strong>puis beaucoup diversifiés, surtout<strong>de</strong>puis l’arrivée en 2001 du nouveau PDG, Jean-Guy Auroux. Présente dans le bâtiment,la mécanique, le sport, la signalétique, la PLV, le secteur agricole, la société réalise<strong>de</strong>puis quelques années déjà ses propres produits, qui représentent désormais 15 %<strong>de</strong> son chiffre d’affaires. Une douzaine <strong>de</strong> créations sont déjà sorties <strong>de</strong>s ateliers.”Les idées naissent d’une réflexion interne, explique Jean-Guy Auroux. Nous détectonsles nouveaux besoins en fréquentant les salons, en échangeant avec les clients, en faisant<strong>de</strong> la veille technologique.” C’est ainsi qu’il a mis au point un produit <strong>de</strong>stiné à lasécurité <strong>de</strong>s ouvriers sur les chantiers, une innovation qui lui a valu le prix Artinov 2006<strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> la Loire. ■ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 27


SOUS-TRAITANCE : LA NÉCESSAIRE MUTATIONSAINT-ÉTIENNENitruvid vise les marchés <strong>de</strong> pointePhoto P. Rony•••faut du temps pour établir une relation<strong>de</strong> confiance.” Par ailleurs, enfévrier, Duappi a recruté un directeurcommercial pour renforcer son action.“En 2005, nous avons commencé àexporter, précise Christophe Duverne.Aujourd’hui, l’export représente entre 1<strong>et</strong> 3 % du chiffre d’affaires. Notre volontéest <strong>de</strong> dépasser les 5 % dans les trois ouquatre ans.”Les sous-traitants qui ont déjà eu l’occasiond’exposer dans les grands ren<strong>de</strong>zvousprofessionnels en r<strong>et</strong>irent généralementune bonne expérience. “Nousavons fait partie du groupement <strong>de</strong>sindustriels à l’initiative <strong>de</strong>s RIST,Spécialisée dans <strong>de</strong>s procédés <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> surfaceappelés nitruration <strong>et</strong> implantation ionique, Nitruvid(10 à 12 salariés à Fraysse) travaille pour divers secteursindustriels, notamment le médical. “En 1991, nous étions les seulsen Europe à maîtriser le procédé d’implantation ionique”,raconte Yvan Corre, directeur <strong>de</strong> l’usine <strong>de</strong> Fraysse. Développantson savoir-faire en traitement <strong>de</strong> pointe, Nitruvid crée en 2000un atelier <strong>de</strong> traitement thermique sous vi<strong>de</strong>. “C’est un secteurfortement concurrentiel, mais sur lequel nous nous sommes installéspour fidéliser <strong>et</strong> accroître notre clientèle locale <strong>de</strong> mécaniciens,explique Yvan Corre. Les clients apprécient <strong>de</strong> travailler avec unsous-traitant capable <strong>de</strong> maîtriser les <strong>de</strong>ux procédés <strong>de</strong> nitruration<strong>et</strong> <strong>de</strong> traitement sous vi<strong>de</strong>. C’est presque un service en plus quenous leur proposons.” Nitruvid prend régulièrement <strong>de</strong>s stagiaires<strong>et</strong> <strong>de</strong>s étudiants <strong>de</strong> centres <strong>de</strong> recherche (CNRS, CEA) <strong>et</strong> <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>sécoles (Insa, école <strong>de</strong>s Mines) pour réfléchir à l’évolution <strong>et</strong> àl’amélioration <strong>de</strong>s procédés. La PME collabore également avec lepôle <strong>de</strong>s technologies médicales <strong>de</strong> Saint-Étienne. “Nous participonsà <strong>de</strong>s réseaux à la fois pour effectuer une veille technologique<strong>et</strong> pour trouver <strong>de</strong>s partenaires afin <strong>de</strong> monter <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s.Nous <strong>de</strong>vons nous positionner sur <strong>de</strong>s marchés à haute valeurajoutée qui ne seront pas délocalisés”, conclut le directeur. ■à Valence, indique Michel Gur<strong>et</strong>, le gérant<strong>de</strong> Sa<strong>de</strong>la Industrie. C’est une bellevitrine régionale qui sert notre image <strong>et</strong>qui nous a permis d’aboutir à <strong>de</strong>scontacts intéressants.” Harmonyl Plastiquea participé en 2006 à plusieurs salonsprofessionnels nationaux dédiés à sonactivité. “Mais nous avons égalementMarmillon veut sortir <strong>de</strong> l’automobileAINSociété <strong>de</strong> plasturgie, Marmillon (185 salariés à Oyonnax)travaille à 60 % pour les équipementiers automobiles. “Nousavons intégré un bureau d’étu<strong>de</strong>s en 1990, poussés par nosdonneurs d’ordres, explique Jean-François Marmillon, le prési<strong>de</strong>nt.Dès la pré-étu<strong>de</strong>, nous sommes intégrés au proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> co-concevonsavec eux les pièces d’outillage.” La PMI a ouvert en 1999 une filialeen Slovaquie pour suivre ses clients, mais est confrontée à la dureconcurrence <strong>de</strong>s pays émergents. Spécialisée dans l’injection <strong>et</strong>l’extrusion <strong>de</strong> matières plastiques, Marmillon tente <strong>de</strong> développerd’autres marchés pour acquérir davantage d’indépendance. “Nousvoulons diluer notre chiffre d’affaires automobile en développantnos marchés dans l’ameublement, la bureautique ou encore le sport<strong>et</strong> les loisirs, expose Jean-François Marmillon. Par ailleurs, nouscherchons à pénétrer <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> niche moins soumis à laconcurrence.” La PMI dispose pour cela d’une autre activité,le revêtement métallisé sur matières plastiques. “Ma conviction estqu’à l’avenir on ne fera plus du tout <strong>de</strong> pièces injectées en France.Notre volonté est <strong>de</strong> basculer <strong>de</strong> l’injection, avec un marché à 80 %automobile, vers l’extrusion, qui nous ouvre la porte d’autressecteurs. Le gros souci est le manque <strong>de</strong> main-d’œuvre en extrusion.Je suis obligé <strong>de</strong> refuser <strong>de</strong>s marchés !” ■Photo D. Gill<strong>et</strong>28 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007


SOUS-TRAITANCE : LA NÉCESSAIRE MUTATIONHAUTE-SAVOIETCN : une diversification réussiePhoto F. Arditoactivité <strong>de</strong> fraiseur sur comman<strong>de</strong>s numériques est complémentaire<strong>de</strong> celle <strong>de</strong> décoll<strong>et</strong>eur, indique Chantal Thabuis,“Notreresponsable qualité au sein <strong>de</strong> TCN (24 salariés, à Cluses).Nous travaillons donc en partenariat avec les entreprises <strong>de</strong> décoll<strong>et</strong>age <strong>de</strong>la vallée <strong>de</strong> l’Arve.” Adhérent du pôle Arve Industries, TCN espère que lestravaux <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier pourront à terme lui servir. Depuis sa création en1989, la société a diversifié ses marchés. Contrainte d’abandonner celui<strong>de</strong>s équipementiers automobiles, délocalisé, elle travaille aujourd’hui pourl’hydraulique, les loisirs, l’armement. “Le fraisage est utilisé dans <strong>de</strong> trèsnombreux secteurs <strong>et</strong> il existe <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> niche que nous ne connaissonspas encore, estime Clau<strong>de</strong> Thabuis, le gérant. Pour cela, nous participonsrégulièrement <strong>de</strong>puis dix ans à <strong>de</strong>s salons. L’an <strong>de</strong>rnier, avec le programmePass PME, nous avons exposé au Mi<strong>de</strong>st. C’est une belle vitrine <strong>et</strong>le résultat s’est avéré très positif. Nous continuerons à y participer pour nousfaire connaître <strong>et</strong> trouver ainsi <strong>de</strong> nouveaux clients.” Présent sur le marchéinternational, TCN exporte 6 % <strong>de</strong> son chiffre d’affaires vers la Suè<strong>de</strong>.“Nous avons suivi l’un <strong>de</strong> nos clients là-bas, explique Clau<strong>de</strong> Thabuis.Actuellement, nous recrutons un agent commercial pour nous développerdans ce pays. À terme, nous pourrions exporter 20 % <strong>de</strong> notre activité.” ■La présencedans<strong>de</strong>s salonsconstitue uneexcellentevitrine.exposé au Salon <strong>de</strong> l’emballage, un salonun peu décalé par rapport à notre métier,déclare Jean-Marie Catala. Or nous yavons r<strong>et</strong>rouvé les mêmes ach<strong>et</strong>eurs <strong>et</strong>noué <strong>de</strong> très bons contacts. Nous étionsles seuls à proposer du mobilier pour laPLV, du coup nous avions une bien meilleurevisibilité. C<strong>et</strong>te année, nous ne participeronsà aucun salon en tant qu’exposantcar nous avons déjà un carn<strong>et</strong> <strong>de</strong>comman<strong>de</strong>s bien rempli. Par contre, nousnous y rendrons comme visiteur afin <strong>de</strong>poursuivre notre veille technologique.”Sous-traitant en mécanique industrielle àLa Baume-d’Hostun (Drôme), MarcelIndustrie (CA 2006 : 3,8 M€ ; 40 salariés)participe <strong>de</strong>puis 20 ans aux RIST <strong>de</strong>Valence. “Nous essayons <strong>de</strong> <strong>couv</strong>rir <strong>de</strong>uxsalons par an, dont un national, indique lePDG, Paul-Clau<strong>de</strong> Marcel. Pour nous,c’est un moyen <strong>de</strong> rencontrer les clients,<strong>de</strong> trouver <strong>de</strong> nouveaux prospects.”Marcel Industrie mise aussi sur l’export.Actuellement, il représente 10 à 15 % <strong>de</strong>son chiffre d’affaires, une part quePaul-Clau<strong>de</strong> Marcel a bien l’intentiond’accroître.Nouer <strong>de</strong>s partenariatsD’autres sous-traitants déci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> s’allieravec <strong>de</strong>s partenaires pour monterune démarche commerciale commune.“Avec sept à huit entreprises du club<strong>de</strong>s entrepreneurs <strong>de</strong> l’Ondaine, nousavons loué un stand commun pour participerau STIM, remarque Yvan Corre,directeur <strong>de</strong> l’usine Nitruvid <strong>de</strong> Fraysse.À plusieurs, l’action est plus efficace.Nous participons par ailleurs à d’autressalons, comme le Mi<strong>de</strong>st, avec le siège<strong>de</strong> l’entreprise.”Monter <strong>de</strong>s partenariats s’avère égalementutile pour trouver <strong>de</strong> nouvellessources d’innovation, gagner en compétitivité,peser davantage face aux donneursd’ordres. Les PME-PMI sont invitées<strong>de</strong> la même manière à intégrer lespôles <strong>de</strong> compétitivité <strong>et</strong> autres clusters.Ils peuvent constituer pour elles uneopportunité <strong>de</strong> développement. Savelec,en Savoie, a déjà envisagé une telle collaboration.Elle cherche actuellement<strong>de</strong>s partenaires au sein <strong>de</strong> Sporaltecpour monter un proj<strong>et</strong>. TCN, <strong>de</strong> soncôté, adhère au pôle Arve Industries. “Jene suis pour l’instant que simple spectateur,mais le pôle perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> nous réunirentre sous-traitants <strong>et</strong> <strong>de</strong> mieux nousconnaître”, estime Clau<strong>de</strong> Thabuis.Une enquête effectuée en octobre <strong>de</strong>rnier,à l’occasion du Mi<strong>de</strong>st, par l’ACFCImentionne les principales attentes <strong>de</strong>sPME sous-traitantes à l’égard <strong>de</strong>s pôles :le contact avec <strong>de</strong> nouveaux clients, l’accroissement<strong>de</strong> leur activité en France,l’accès à <strong>de</strong> nouveaux marchés internationaux,le développement <strong>de</strong> nouvellestechnologies au sein <strong>de</strong> leur entreprise.Cependant, si la perception <strong>de</strong>s pôlesest plutôt positive, <strong>de</strong>s difficultés existentparmi les PME adhérentes, notammentparce qu’elles ont l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>travailler sur le court terme alors que lapolitique <strong>de</strong>s pôles s’inscrit sur le longterme. Le manque <strong>de</strong> temps <strong>et</strong> d’informations,une perception faussée <strong>de</strong>sproj<strong>et</strong>s expliquent, d’un autre côté, lesréticences <strong>de</strong>s non-adhérents. Làencore, l’accompagnement par <strong>de</strong>sorganismes professionnels paraît indispensablepour que les PME puissenttirer pleinement partie <strong>de</strong> la dynamique<strong>de</strong>s pôles.“L’excellence technique ne suffira pluspour assurer la pérennité <strong>et</strong> le développement<strong>de</strong>s sous-traitants, conclut leCESR. Il est fondamental qu’ils s’engagentdans <strong>de</strong>s dynamiques <strong>de</strong> coopérationindustrielle avec une ouverture plusforte à l’international.” En ce sens,“l’avenir d’un grand nombre <strong>de</strong> soustraitantspasse par une véritable révolutionculturelle”. ■F. CombierCe dossier, réalisé pour la <strong>Chambre</strong> régionale <strong>de</strong> commerce<strong>et</strong> d’industrie, est diffusé par les magazines :Présences, Grenoble (34 000 ex.) ;Info <strong>CCI</strong>, Haute-Savoie (30 000 ex.) ;Partenaires Savoie (25 500 ex.) ;Informations économiques, Saint-Étienne-Montbrison (20 000 ex.) ;Grand Angle 01, Ain (19 000 ex.) ;L’Économie drômoise (18 500 ex.) ;Nord-Isère économie (14 400 ex.) ;Entreprendre en Beaujolais (6 000 ex.) ;Roanne éco (10 000 ex.).Photos : F. Ardito (Isère, Savoie, Haute-Savoie), T. Beguin (Roanne),D. Gill<strong>et</strong> (Ain), V. Gout (<strong>Villefranche</strong>), D. Lattard (Drôme),P. Rony (Saint-Étienne).Tous droits réservés.Contact : Magazine Présences. Tél. : 04 76 28 28 66.ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 29


Osez l’innovationPrenez une longueur d’avance avec les conseillers “Espace Innovation”A chaque étape <strong>de</strong> votre proj<strong>et</strong>,un accompagnement sur mesureDiagnostic proj<strong>et</strong>Vous avez un proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> souhaitez repérer tous lespoints clefs, les zones à risques inhérentes à sa miseen œuvre, faites appel à un conseiller qui vous ai<strong>de</strong>raà l’analyser, à le séquencer <strong>et</strong> à i<strong>de</strong>ntifier les ressourcesfinancières <strong>et</strong> techniques mobilisables.Innovscan :diagnostiquez votre entrepriseEn 2 à 3 heures, la métho<strong>de</strong> Innovscan vous perm<strong>et</strong>,avec le soutien d’un conseiller, d’analyser vospratiques <strong>et</strong> <strong>de</strong> mesurer quelles sont les marges <strong>de</strong>progrès possibles. Proposé gratuitement par votre<strong>CCI</strong>, c<strong>et</strong> auto-diagnostic assisté abor<strong>de</strong> l’ensemble<strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s fonctions* <strong>de</strong> l’entreprise. Sa réalisationest complétée par la remise d’un rapport détaillantles marges d’amélioration recensées <strong>et</strong> les bonnespratiques à m<strong>et</strong>tre en œuvre.* management général, relations clients, développement <strong>de</strong>sproduits <strong>et</strong> services, intelligence économique, gestion <strong>de</strong> latechnologie, alliance <strong>et</strong> partenariats, ressources humaines,finances <strong>et</strong> excellence en affaires.Accompagnement <strong>de</strong> proj<strong>et</strong>Passez à l’action avec l’appui <strong>de</strong> conseillers qui assurentle bon déroulement <strong>de</strong> votre proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> mobilisentles ressources i<strong>de</strong>ntifiées. Surveillez vos environnementstechnologique, concurrentiel <strong>et</strong> commercialavec l’appui <strong>de</strong>s conseillers <strong>de</strong>s <strong>CCI</strong> <strong>et</strong> d’ARISTRhône-Alpes.PartenariatsTrouvez le partenaire adapté à vos besoins (technologique,financier, industriel, commercial, juridique)grâce aux réseaux <strong>et</strong> aux solutions <strong>de</strong>s <strong>CCI</strong> : CRI,C-cible…Séance <strong>de</strong> sensibilisationInformez-vous sur <strong>de</strong>s thèmes majeurs ou émergents<strong>de</strong> l’innovation en participant aux séances <strong>de</strong> sensibilisationanimées par les conseillers <strong>de</strong> votre <strong>CCI</strong>.Les journées <strong>de</strong> l’innovationPrenez <strong>de</strong>s contacts pour tester <strong>et</strong> développer vosidées en gestation, valorisez vos innovationsexistantes, rencontrez les partenaires incontournables<strong>de</strong> l’innovation (INPI, ARIST, OSEOANVAR, Pôles <strong>et</strong> agences, Gran<strong>de</strong>s écoles) <strong>et</strong>vos futurs clients.Collectifs d’entreprisesDé<strong>couv</strong>rez les réflexions collectives dansle cadre <strong>de</strong> Clubs, Séminaires Dirigeants <strong>et</strong> accé<strong>de</strong>zaux clusters, pôles <strong>de</strong> compétitivité...Réseaux <strong>et</strong> partenairesLes conseillers “Espace Innovation” agissent avecl’appui <strong>de</strong> différents réseaux <strong>et</strong> partenaires, dont leréseau régional, national <strong>et</strong> international <strong>de</strong>s <strong>CCI</strong>,OSEO, le Conseil régional Rhône-Alpes, l’INPI...Les <strong>CCI</strong> : acteurs <strong>et</strong> partenairesdu développement <strong>de</strong>s entreprisessous-traitantesPartout en Rhône-Alpes, les conseillers “innovation”informent <strong>et</strong> accompagnent les entreprisessous-traitantes. Par exemple, en 2006, les proj<strong>et</strong>sinnovation <strong>de</strong> 1 017 entreprises ont étéaidés dans le cadre du réseau <strong>de</strong> diffusiontechnologique. Les <strong>CCI</strong> sont également partenairesdu programme du Conseil régional“Rhône-Alpes pour la sous-traitance” : PASSPME qui vise le développement commercial<strong>de</strong>s entreprises <strong>et</strong> leur perm<strong>et</strong> d’être accompagnéessur <strong>de</strong>s salons tels que le Rist, Stim,Mi<strong>de</strong>st ; Performance PME <strong>et</strong> Stratégie PME dontl’objectif est d’ai<strong>de</strong>r les entreprises à améliorerleur performance industrielle <strong>et</strong> leur réflexion stratégique.Les <strong>CCI</strong> sont aussi partenaires <strong>de</strong>s centresd’expertise comme ENE, Cyb@rdèche.Innover c’est plus simple quand on pousse la porte <strong>de</strong> sa <strong>CCI</strong>30 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007


<strong>Chambre</strong><strong>de</strong> <strong>Commerce</strong><strong>et</strong> d’Industriedu BeaujolaisACTUALITÉS <strong>CCI</strong>www.beaujolais-cci.com - Contact • Tél : 04 74 62 73 00 - E-mail : cci@villefranche.cci.frAndré Catherin : « La création d’entreprisereprésente une excellente opportunité<strong>de</strong> promotion sociale »Une véritable dynamique<strong>de</strong> la création d’entrepriseest observée en Beaujolaisces <strong>de</strong>rnières années.André Catherin, prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> la commission créationtransmission<strong>de</strong> la <strong>CCI</strong>,en témoigne. Il partageaussi ses axes <strong>de</strong> travailsur la transmission/reprise.• Comment évoluela création d’entreprise ?Comme ce qui est observé au niveaunational, on assiste en Beaujolais à unintérêt fort autour <strong>de</strong> la création d’entreprise.Depuis 2003, nous enregistronschaque année une augmentation<strong>de</strong> 15% <strong>de</strong>s contacts venus se renseignerauprès <strong>de</strong> l’espace Entreprendre<strong>de</strong> la <strong>CCI</strong> du Beaujolais. Ce phénomèneest très positif, car même si lenombre <strong>de</strong> créations n’augmente pas<strong>de</strong> façon très spectaculaire, il est enprogression, <strong>et</strong> surtout il vient témoignerd’un changement <strong>de</strong> regard sur lacréation. Il signifie que davantage <strong>de</strong>personnes envisagent désormais lacréation d’une entreprise dans leur proj<strong>et</strong><strong>de</strong> vie. On ne peut que s’en réjouir,tant au niveau citoyen – l’entreprise estsource d’emplois pour un territoire -qu’en terme <strong>de</strong> développement personnel.Il me semble par ailleurs que l’onn’insiste pas assez sur ce fait objectif :créer une entreprise représente uneexcellente opportunité <strong>de</strong> promotionsociale. Je le perçois moi-même en tantqu’expert-comptable. Il n’est pas rarequ’en passant <strong>de</strong> salarié à dirigeant, uncréateur soit amené à tripler son revenuen quelques années. Si tant est, biensûr, que l’entreprise fonctionne bien,ce qui constitue la majorité <strong>de</strong>s cas.Les <strong>CCI</strong>, aux côtés <strong>de</strong> tous les partenaires<strong>de</strong> la création – experts-comptables,avocats, banques, assurances… -représentent l’interlocuteur privilégié<strong>de</strong>s créateurs, avec un accueil <strong>et</strong> <strong>de</strong>sentr<strong>et</strong>iens personnalisés, <strong>de</strong>s offres <strong>de</strong>formation, <strong>de</strong>s pistes d’implantation, lamise en réseau avec différents expertsqui perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r le proj<strong>et</strong><strong>de</strong> création, un suivi dans le temps <strong>et</strong>la possibilité pour les créateursd’échanger entre eux sur <strong>de</strong>s thèmesqui correspon<strong>de</strong>nt à leurs préoccupations.Nous disposons en outred’un dispositif spécialisé dans l’ai<strong>de</strong>à la création d’entreprise à traversBeaujolais Initiatives, qui propose unparrainage <strong>et</strong> un soutien au financement<strong>et</strong> au développement <strong>de</strong> proj<strong>et</strong>s.• Quelles sont les caractéristiques<strong>de</strong> ces nouvelles entreprises ?Là encore, comme au niveau national,on relève une diminution <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>srelevant du domaine industriel avec<strong>de</strong> forts investissements à la clé.On constate plutôt une multitu<strong>de</strong><strong>de</strong> p<strong>et</strong>its proj<strong>et</strong>s opérant dans ledomaine <strong>de</strong>s services, avec au départla création d’un emploi pour le dirigeant,puis éventuellement <strong>de</strong>s perspectives<strong>de</strong> création d’emploi pour lesannées qui suivent. Cela correspond àla mutation <strong>de</strong> nos économies occi<strong>de</strong>ntales: les gros investissements industrielsdans le domaine <strong>de</strong> la productionont tendance à se déplacer vers d’autrespays. Cela étant, nous conservonsdans le Beaujolais un fort tissu <strong>de</strong> PMEdu secteur industriel, avec maintien <strong>de</strong>sites <strong>de</strong> production sur <strong>de</strong>s niches trèsspécialisées <strong>et</strong> <strong>de</strong>s savoir-faire spécifiques,<strong>et</strong> quelques belles créations sonttoujours observées dans ces domaines.Notre préoccupation est ailleurs. Ellese situe plutôt du côté du nombre <strong>de</strong>dirigeants qui approchent <strong>de</strong> l’âge <strong>de</strong> lar<strong>et</strong>raite, sans avoir trouvé - ni véritablementcherché pour certains - <strong>de</strong>repreneurs. Or il faut le répéter : un<strong>et</strong>ransmission réussie est une transmissionqui se prépare dans le temps, souventsur plusieurs années. Quelquesstatistiques réalisées au niveau <strong>de</strong> moncabin<strong>et</strong> avaient montré l’ampleur duphénomène : en l’espace <strong>de</strong> 7 à 8 ans,50% <strong>de</strong>s dirigeants, dont un tiers exerçantdans les métiers du bâtiment,allaient <strong>de</strong>voir passer la main. Parfois,avant <strong>de</strong> créer, pour <strong>de</strong>s candidats sansproj<strong>et</strong> très précis, il faut déjà regar<strong>de</strong>rce qui existe <strong>et</strong> qui marche bien.• Quelles sont les orientationsdans ce domaine ?Pour la transmission également,les <strong>CCI</strong> se positionnent bien, avec,notamment, la base d'annonces enligne Ccible. C<strong>et</strong>te base <strong>de</strong> données surIntern<strong>et</strong> vise à faciliter les rapprochementsentre les cédants d'une entrepriseou d'un commerce <strong>et</strong> les repreneurspotentiels. Elle garantit uneparfaite confi<strong>de</strong>ntialité, aussi bien pourle ven<strong>de</strong>ur que pour l'acquéreur.Les consultations sont gratuites. Lesmises en relation se font dans le cadred'un abonnement annuel à partir <strong>de</strong>60 euros. Une fois l’abonnementacquitté, les cédants <strong>et</strong> les repreneurspotentiels peuvent enregistrer leurannonce sur la base <strong>et</strong> faire <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<strong>de</strong> mise en contact.Par ailleurs, nous souhaitons agir trèsen amont auprès <strong>de</strong>s lycéens pourcontribuer à changer <strong>et</strong> à valoriserl’image <strong>de</strong>s chefs d’entreprises auprès<strong>de</strong>s jeunes <strong>et</strong> encourager l’esprit d’entreprise.C’est le sens <strong>de</strong> notre interventionauprès du lycée Mongré.Comme je le signalais, un tiers <strong>de</strong>sentreprises à reprendre en l’espace <strong>de</strong>quelques années sont <strong>de</strong>s entreprisesdu bâtiment, <strong>et</strong> dans ce secteur d’activité,on peut parier que le renouvellementaura du mal à se faire. Pour préparerl’avenir, il est nécessaire d’allertrès tôt auprès <strong>de</strong>s jeunes afin <strong>de</strong> modifierleur regard sur l’entreprise, <strong>et</strong>qu’ils soient davantage portés à inscrireun proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> création ou <strong>de</strong> reprisedans leur future vie professionnelle.ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 31


ACTUALITÉS <strong>CCI</strong>Partenaires Entreprendre En France :réunion <strong>de</strong> bilanLe golf du Beaujolais a récemmentaccueilli la réunion <strong>de</strong>s partenairesd’Entreprendre en France pour unbilan <strong>de</strong>s actions menées en 2006 surle thème <strong>de</strong> la création <strong>et</strong> transmissiond’entreprises.C<strong>et</strong>te soirée s’est déroulée sous laPrési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Catherin, commissioncréation-transmission, en présence<strong>de</strong> M. Noël Comte, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>la <strong>CCI</strong>B, <strong>et</strong> <strong>de</strong> M. Maamir, membreélu <strong>de</strong> la CRCI Rhône Alpes.En eff<strong>et</strong>, une collaboration étroite avecles acteurs locaux : experts-comptables,avocats conseils en droit <strong>de</strong>saffaires, banques, agents générauxd’assurances <strong>et</strong>, les caisses socialesobligatoires, apportent une valeurajoutée considérable aux proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong>scréateurs <strong>et</strong> repreneurs accueillis parl’Espace Entreprendre <strong>de</strong> la <strong>CCI</strong>.En 2006, le service a répondu à plus <strong>de</strong>2500 contacts. 888 créateurs ou repreneurspotentiels ont suivi les sessionsd’information gratuites menées enpartenariat avec la CMAR qui ont lieutous les 15 jours à <strong>Villefranche</strong>.42 porteurs <strong>de</strong> proj<strong>et</strong>s ont été formés <strong>et</strong>accompagnés dans leur démarche enparticipant au stage 5 jours pourEntreprendre.Un cycle spécialisé <strong>de</strong> 3 atelierss’adressait aux repreneurs.Ces formations sont complétées parle témoignage <strong>de</strong> créateurs ou repreneurslocaux perm<strong>et</strong>tant d’apporter unéclairage terrain essentiel à ceux quienvisagent <strong>de</strong> créer ou <strong>de</strong> reprendre.Enfin, le forum <strong>de</strong> la création qui s’esttenu en novembre 2006 à Parcexpoa été un événement local apprécié parl’ensemble <strong>de</strong>s exposants <strong>et</strong> <strong>de</strong>svisiteurs. Ce forum était organisé avecla CMAR, la CAVIL <strong>et</strong> BeaujolaisInitiatives.Une centaine d’offres <strong>de</strong> cessionsd’entreprises ont été publiées surIntern<strong>et</strong> dans la base régionale d’annonces<strong>de</strong> cessions-reprises Ccibleen 2006.Enfin la <strong>CCI</strong> du Beaujolais a égalementinitié une opération « l’Entrepriseà l’Ecole » menée en partenariatavec le lycée Mongré. C<strong>et</strong>te action apermis <strong>de</strong> sensibiliser une soixantaine<strong>de</strong> lycéens en classe <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>,au métier <strong>de</strong> chef d’entreprise grâceaux témoignages <strong>de</strong> patrons <strong>de</strong> TPE,PME <strong>et</strong> PMI locales. La <strong>CCI</strong> duBeaujolais a reçu pour ce programmeexpérimental, le prix du lauréat <strong>de</strong>sinitiatives économiques en catégoriecommerce, industrie <strong>et</strong> services enavril 2006.Contact : Monique BouvierTél 04 74 62 73 00Email mbouvier@villefranche.cci.frBeaujolais Initiatives : nouveau Prési<strong>de</strong>ntLors <strong>de</strong> l’Assemblée Générale <strong>de</strong> Beaujolais Initiativesce 31 mai <strong>de</strong>rnier, Monsieur Jean-Pierre Martin arejoint l’Association en remplacement <strong>de</strong> M. GuyCurnillon. Ce <strong>de</strong>rnier, après avoir exercé pendant10 ans la prési<strong>de</strong>nce du Comité d’Agrément a souhaitése r<strong>et</strong>irer. Rappelons que M. Curnillon a été à l’origine<strong>de</strong> la création <strong>de</strong> Beaujolais Initiatives en 1996.Suite à ce départ, M. Jean-Paul Thivolle, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>l’association <strong>de</strong>puis 2003 <strong>de</strong>vient Prési<strong>de</strong>nt du Comitéd’agrément <strong>et</strong> Monsieur Jean-Pierre Martin, Prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l’association Beaujolais Initiatives.M. Jean-Pierre Martin, a présenté les principauxobjectifs <strong>de</strong> l’année 2007 pour l’Association:- financement <strong>de</strong> 30 dossiers ce qui représente unmontant <strong>de</strong> 450 000 euros <strong>de</strong> prêts d’honneur- développement du parrainage en lien avec la<strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> <strong>Commerce</strong> <strong>et</strong> d’Industrie du Beaujolais,la CMAR <strong>et</strong> la délégation <strong>de</strong> Tarare <strong>de</strong> la <strong>CCI</strong>L.M. Martin a rappelé le rôle essentiel du parrain dansl’accompagnement du créateur :Le parrain est un chef d’entreprise ou cadre d’entrepriseexpérimenté qui souhaite accompagner un créateurou un repreneur d’entreprise durant les <strong>de</strong>uxpremières années <strong>de</strong> démarrage <strong>de</strong> l’activité. Le parrainapporte à titre personnel <strong>et</strong> gracieusement sonexpérience, sa compétence, <strong>de</strong>s informations ou <strong>de</strong>scontacts perm<strong>et</strong>tant d’ai<strong>de</strong>r le créateur. Le parrain peut32 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007être amené à donner un avis sur les choix auxquelsle créateur pourrait être confronté.Au cours <strong>de</strong> l’Assemblée Générale, un bilan <strong>de</strong>sactions 2006 a été fait, soit 22 proj<strong>et</strong>s financés dont15 créations <strong>et</strong> 7 reprises pour un montant total <strong>de</strong> prêtsd’honneur accordé <strong>de</strong> 362 600 euros.L’année 2006 a vu également la célébration du 10èmeanniversaire <strong>de</strong> Beaujolais Initiatives lors du 3èmeforum <strong>de</strong> la Création-transmission tenu à ParcExpo ennovembre 2006.La promotion <strong>de</strong>s créateurs aidés en 2006 a égalementété présentée lors <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te réunion.Enfin, les comptes 2006 ont été approuvés <strong>et</strong> le budg<strong>et</strong>2007 a été voté.Beaujolais InitiativesAssociation créée en 1996 par <strong>de</strong>s entreprises<strong>de</strong> la région Beaujolaise,avec le soutien <strong>de</strong> la <strong>CCI</strong> du Beaujolais.Elle propose :- un accompagnement par un parrainchef d’entreprise- un prêt d’honneur <strong>de</strong> 7 500 à 30 000 euros(sans intérêt, ni garantie)- un suivi individualisé.Depuis 10 ans :Plus <strong>de</strong> 170 entreprises ont été crééesou reprises.Plus <strong>de</strong> 600 emplois ont été générésou maintenus.Partenariat :Région Rhône-Alpes, Caisse <strong>de</strong>s Dépôts<strong>et</strong> Consignations, Caisse d’Epargne,Crédit Agricole, Banque Populaire, CMAR,CAVIL, <strong>CCI</strong>L, APICIL, FSE.Membre <strong>de</strong> France Initiative Réseau.


ACTUALITÉS <strong>CCI</strong>PME : accélérez vos proj<strong>et</strong>sJournée <strong>de</strong> l’innovation, <strong>de</strong> l’International<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Environnementmardi 25 septembre 2007Le 25 septembre, à ParcExpo, l'Espace Innovation<strong>de</strong> la <strong>CCI</strong> du Beaujolais convie les entreprises à unejournée consacrée à l'Innovation, l'International <strong>et</strong>l'Environnement.Rappelons que c<strong>et</strong> événement s’inscrit dans le programme<strong>de</strong>s journées <strong>de</strong> l’Innovation organisées parl’ensemble <strong>de</strong>s <strong>Chambre</strong>s <strong>de</strong> <strong>Commerce</strong> <strong>et</strong> d’Industrie<strong>de</strong> Rhône-Alpes avec le concours <strong>de</strong> la RégionRhône-Alpes. 7 journées <strong>de</strong> l'innovation sont déjàprévues pour 2007.Plébiscitée comme efficace <strong>et</strong> pratique par les chefsd'entreprise, ce ren<strong>de</strong>z-vous est incontournablepour toutes les entreprises qui souhaitent trouver<strong>de</strong>s partenaires <strong>de</strong> confiance à même <strong>de</strong> les ai<strong>de</strong>r àfaire émerger <strong>de</strong>s idées, <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> <strong>de</strong> les accompagnerà les m<strong>et</strong>tre en œuvre. En eff<strong>et</strong>, réunir enun même lieu <strong>et</strong> lors d'une même journée tous ceuxpour qui l'innovation, l’international <strong>et</strong> l’environnementcomptent, est la clé du succès <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te formule.Une nouveauté est à noter c<strong>et</strong>te année. C<strong>et</strong>te 5èmeédition en Beaujolais offre la possibilité aux entreprises<strong>de</strong> rencontrer les acteurs publics <strong>et</strong> privés majeurs<strong>de</strong> l’environnement. Plus <strong>de</strong> 20 exposants ontdéjà répondu présents, <strong>et</strong> 9 ateliers <strong>et</strong> conférencesperm<strong>et</strong>tront aux entreprises <strong>de</strong> s’informer. Lesren<strong>de</strong>z-vous personnalisés gratuits restent l’atoutmajeur <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te journée.Programme <strong>et</strong> inscription :Tél : 04 74 62 73 00Innovation :André Robin • arobin@villefranche .cci.frInternational :Christophe Blanc • cblanc@villefranche.cci.frEnvironnement :Céline Bougrain • cbougrain@villefranche.cci.frLes Espaces Innovation, vitrines <strong>et</strong> ported'entrée <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s solutions<strong>de</strong>s <strong>CCI</strong> <strong>de</strong> Rhône-Alpes<strong>et</strong> <strong>de</strong> leurs partenairesLa <strong>CCI</strong> du Beaujolais dédie un espace ouvert auxentrepreneurs qui ont un proj<strong>et</strong> innovant ou souhaitentinnover : l'Espace Innovation.À travers chacun <strong>de</strong>s Espaces Innovation <strong>de</strong>s <strong>CCI</strong> <strong>de</strong>Rhône-Alpes, les chefs d'entreprises accè<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>sconseillers à même <strong>de</strong> les orienter vers une stratégied'innovation ou encore <strong>de</strong> les ai<strong>de</strong>r à conduire <strong>de</strong>sproj<strong>et</strong>s novateurs en mobilisant les ressources adéquates.L’Espace Innovation, réseaux <strong>et</strong> solutions <strong>de</strong> la <strong>CCI</strong>du Beaujolais constitue une ressource d'information,<strong>de</strong> conseils, <strong>de</strong> mise en relation <strong>et</strong> d'appui unique perm<strong>et</strong>tantaux entreprises quels que soient leur taille,leur lieu d'implantation, leur activité <strong>de</strong> bénéficier<strong>de</strong>s expériences, <strong>de</strong>s savoir-faire <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>sEspaces Innovation <strong>de</strong> Rhône-Alpes.Pour faciliter l'accès à l'information <strong>et</strong> aux conseillersun site portail "Espace innovation" présenteratous les contenus (introductions thématiques,agenda, showroom <strong>de</strong> produits innovants...)relatifs à l'innovation produits par les <strong>CCI</strong> <strong>de</strong> Rhône-Alpes dès juill<strong>et</strong>.Contact :André Robin au 04 74 62 73 00Email : industrie@villefranche.cci.frLancementdu Club <strong>de</strong>sentreprises dusecteur médicaldu BeaujolaisA l’initiative <strong>de</strong> la <strong>CCI</strong>, une vingtaine <strong>de</strong>dirigeants se sont réunis dans les locauxd’Emball’Iso à Saint Georges <strong>de</strong> Reneinspour échanger ensemble pour la premièrefois sur le marché du médical.Les activités <strong>de</strong>s entreprises présentes étaientmultiples: pour certaines, fabrication <strong>de</strong> complémentsalimentaires, nutriments, produitsbio <strong>de</strong> soin <strong>et</strong> beauté, pour d’autres, conception<strong>et</strong> fabrication <strong>de</strong> matériels chirurgicaux àusage unique, mais aussi fabrication <strong>de</strong> capotspour machines médicales (scanners …) ouconception <strong>de</strong> process industriels clé en main,illustrant ainsi la diversité <strong>de</strong> ce secteur. Si lemarché du médical peut constituer pour certainesd’entre elles qu’une partie <strong>de</strong> leurclients, pour d’autres il peut même allerjusqu’à 100% <strong>de</strong> leur CA.Le succès <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te première rencontre correspondà un besoin i<strong>de</strong>ntifié par la <strong>CCI</strong> <strong>de</strong> créerun « club » sectoriel médical pour m<strong>et</strong>tre enrelation les entreprises locales <strong>et</strong> leur proposerun accompagnement personnalisé.En proj<strong>et</strong> parmi les actions <strong>de</strong> ce nouveauclub piloté par la <strong>CCI</strong> : établir une veille surles appels d’offres du secteur médical enFrance <strong>et</strong> en Europe <strong>et</strong> en faciliter l’accès auxmembres du club, constituer un groupe pourexporter via <strong>de</strong>s salons comme MEDITECHen Allemagne, ou via <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> prospection(Pays Nordiques …), organiser <strong>de</strong>srencontres d’affaires avec <strong>de</strong>s ach<strong>et</strong>eurs <strong>et</strong>donneurs d’ordre français <strong>et</strong> étrangers, inciter<strong>et</strong> ai<strong>de</strong>r à l’innovation produits avec leconcours <strong>de</strong> l’Agence régionale spécialisée,l’ARTEB …La <strong>de</strong>uxième réunion s’est tenue début juinchez Cosmedi<strong>et</strong> à Anse.Pour rejoindre ce club :Contact :Tél : 04 74 62 73 00International Christophe Blanccblanc@villefranche.cci.frInnovation André Robinarobin@villefranche.cci.frENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 33


ACTUALITÉS <strong>CCI</strong>ERAI en BeaujolaisCe 8 juin après-midi, M. DanielGouffé, Prési<strong>de</strong>nt d’ERAI - EntrepriseRhône-Alpes International, associationcréée en 1987 à l’initiative <strong>de</strong> la RégionRhône-Alpes – accompagné <strong>de</strong> sonéquipe, a rencontré Noël Comte,Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> <strong>Commerce</strong><strong>et</strong> d’Industrie du Beaujolais <strong>et</strong> ses collaborateurssur le thème du développement<strong>de</strong>s entreprises à l’international<strong>et</strong> la promotion <strong>de</strong>s territoires.C<strong>et</strong>te visite intervenait après celle organiséeà la <strong>CCI</strong> <strong>de</strong> Lyon le matin même.C<strong>et</strong>te rencontre a permis au Prési<strong>de</strong>ntDaniel Gouffé <strong>de</strong> dévoiler la restructurationd’ERAI mise en place pourrépondre aux nouveaux objectifs. Une<strong>de</strong>s priorités d’ERAI consiste notammentà accélérer l’internationalisation<strong>de</strong>s Clusters <strong>et</strong> Pôles <strong>de</strong> compétitivité<strong>de</strong> Rhône-Alpes. Par ailleurs,M. Gouffé souhaite que la structure soitdésormais plus orientée vers le business<strong>et</strong> renforcer sa présence à l’étrangerLe Prési<strong>de</strong>nt Noël Comte a quant à luisouligné la nécessité d’assurer la promotiondu territoire Beaujolais <strong>et</strong> <strong>de</strong> sesentreprises à l’étranger. Il a présentéles potentialités <strong>de</strong> développement duterritoire : proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> zones d’activités,facteurs d’attractivité touristique, <strong>et</strong>actions à l’international… À c<strong>et</strong>teoccasion, les <strong>de</strong>ux Prési<strong>de</strong>nts ont égalementévoqué la signature d’uneconvention <strong>de</strong> partenariat.La délégation fût ensuite accueillieau Château <strong>de</strong> Vauxrenard pour unedégustation proposée par M. <strong>de</strong>Longevialle, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’InterBeaujolais, en présence <strong>de</strong>Mme Lamure, sénateur maire <strong>de</strong>Gleizé <strong>et</strong> Vice-Prési<strong>de</strong>nte du grouped’étu<strong>de</strong> sénatorial vigne <strong>et</strong> vin.Rencontres <strong>de</strong> l’emploiTransports / Logistique / BTPUne gran<strong>de</strong> fête nationale"Le <strong>Commerce</strong> en fête"du 6 au 13 octobreDu 6 au 13 octobre, aura lieu la<strong>de</strong>uxième édition du <strong>Commerce</strong> enFête sur le Beaujolais. C<strong>et</strong>te manifestationnationale rappelle le rôleéconomique, social mais aussi sécuritaireque jouent les commerçantsdans les villes, villages <strong>et</strong> quartiers.Durant cinq jours, les commerçantsen France communiqueront, <strong>de</strong> manièreunie <strong>et</strong> festive, dans une gran<strong>de</strong>opération <strong>de</strong> séduction <strong>de</strong> leursclients. Principal objectif : donner legoût, l'envie <strong>de</strong> fréquenter les commerces<strong>de</strong> proximité qui allient laqualité, l’accueil <strong>et</strong> le service.Sur le Beaujolais la manifestationsera déclinée autour du rugby.Au programme : animations, produitscoup <strong>de</strong> cœur, ca<strong>de</strong>aux, bond’achat, jeux- concours…Rappelons que c<strong>et</strong>te fête, partie<strong>de</strong>puis Perpignan en 2000 prend chaqueannée <strong>de</strong> plus en plus d’importance<strong>et</strong> s’étend dans <strong>de</strong> nouvellesvilles <strong>de</strong> France : plus d’une cinquantaine<strong>de</strong> <strong>CCI</strong> vont organiser c<strong>et</strong>événement en 2007 contre une trentaineen 2006.En quoi consiste la participation à« <strong>Commerce</strong> en fête » pour un commerçant?- Individuellement, le commerçantachète son kit « <strong>Commerce</strong> en Fête »qui comprend :• du matériel <strong>de</strong> PLV pour sonmagasin : affiches, frises, …• <strong>de</strong>s ca<strong>de</strong>aux pour ses clients… auxcouleurs <strong>de</strong> <strong>Commerce</strong> en Fête- Collectivement, les commerçants,avec leurs associations, organisentdans leurs villages <strong>et</strong> leurs villes, <strong>de</strong>sanimations festives.Un concours <strong>de</strong> vitrines aura lieu àc<strong>et</strong>te occasion.Vous êtes commerçant <strong>et</strong> souhaitezparticipez à la <strong>de</strong>uxième édition ducommerce en Fête du BeaujolaisInscription <strong>et</strong> contact :Mylène Vivier tél 04 74 62 73 00Email : mvivier@villefranche.cci.fr29 juin 2007 - ParcexpoLa <strong>CCI</strong> du Beaujolais organise en partenariat avec l’ANPE, la MDEF <strong>et</strong>la Mission Locale une matinée <strong>de</strong> rencontres entre professionnels du transport,<strong>de</strong> la logistique <strong>et</strong> du BTP <strong>et</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emplois dans les métierstels que livreurs, conducteurs routiers, grands routiers, conducteur d’engins<strong>de</strong> travaux publics, caristes, conducteurs <strong>de</strong> cars…C<strong>et</strong>te manifestation qui aura lieu le vendredi 29 juin <strong>de</strong> 8h30 à 12h00à ParcExpo sera également l’occasion <strong>de</strong> faire connaître les métiers dutransport, <strong>de</strong> la logistique <strong>et</strong> <strong>de</strong> conducteurs d’engins. Un show room en extérieurperm<strong>et</strong>tra <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en avant les matériels utilisés dans ces filières.Contact : Pascal Danger • tél 04 74 62 73 00Du mercredi 27 juin à partir <strong>de</strong>8h00 jusqu’au mardi 7 août inclusRappel <strong>de</strong> la réglementation :Ventes accompagnées ou précédées<strong>de</strong> publicité <strong>et</strong> annoncées comme tendant,par une réduction <strong>de</strong> prix, àl'écoulement accéléré <strong>de</strong> marchandisesen stock, les sol<strong>de</strong>s font l'obj<strong>et</strong> <strong>de</strong>8ème enquête <strong>de</strong>s ménagesCes enquêtes, dont la première date <strong>de</strong>1973, constituent la principale sourced'information pour analyser l'évolution<strong>de</strong> l'appareil commercial dans larégion <strong>et</strong> ont lieu tous les 5 ans. Elleont pour objectif <strong>de</strong> cerner les habitu<strong>de</strong>s<strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> la populationpar zone géographique.L'enquête, en cours, est réalisée enpartenariat entre la <strong>CCI</strong> <strong>de</strong> Lyon, laSol<strong>de</strong>s d’été<strong>de</strong>ux pério<strong>de</strong>s annuelles <strong>de</strong> sixsemaines dites sol<strong>de</strong>s d'hiver <strong>et</strong> sol<strong>de</strong>sd'été. Leurs dates sont fixées pararrêté préfectoral après consultation<strong>de</strong>s organisations professionnellesconcernées, <strong>de</strong>s Compagnies Consulaires<strong>et</strong> du Comité Départemental <strong>de</strong>la Consommation.<strong>CCI</strong> du Beaujolais, le Départementdu Rhône <strong>et</strong> le Grand Lyon, la ville<strong>de</strong> Lyon, la CMAR, le SCOTBeaujolais. Les résultats ont été présentésen avant-première au coursd’une conférence le l8 juin.Contact :Joël Marion tél : 04 74 62 73 00.Email : jmarion@villefranche.cci.fr34 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007


ACTUALITÉS <strong>CCI</strong>Actualités formation <strong>CCI</strong>20 ans <strong>de</strong> succès,lea<strong>de</strong>r en Beaujolais Val <strong>de</strong> Saône,le Centre <strong>de</strong> Langues vous propose:ANGLAIS ESPAGNOL ITALIEN ALLEMAND FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE• Semaines Intensives pour tout public :Professionnels : vous voulez être opérationnels dans l’entreprise,Individuels : vous voulez préparer un entr<strong>et</strong>ien d’embauche, unséjour à l’étranger,Scolaires / Étudiants : vous voulez préparer un examen oral, unstage à l’étranger ou votre année scolaire,• Modules à thème pour cadres <strong>et</strong> dirigeants :Vous voulez parler efficacement en public,Vous voulez gagner en impact dans vos présentations,Votre investissement mérite notre professionnalismeToutes ces formations peuvent être suivies dans le cadre du DIFContact : Gisèle Dubois - Aleksandra Chauvrat - Tél. 04 74 62 90 25 ou 95 89Pensez àvotreD.I.F.Droit Individuelà la FormationFormation en bureautique• PCIE – Passeport <strong>de</strong> Compétences Informatique Européen :21 septembre• Le micro-ordinateur <strong>et</strong> ses périphériques « niveau dé<strong>couv</strong>erte »:du 13 au 20 septembre (<strong>de</strong> 9h à 11h30)• Windows – Comment organiser <strong>et</strong> gérer ses documents : 24 sept.• Intern<strong>et</strong> <strong>et</strong> la messagerie Outlook Express : 28 sept.• Traitement <strong>de</strong> Texte WORD initiation (niveau 1) : 27 sept. <strong>et</strong> 2 octobre• Tableur EXCEL initiation (niveau 1) : 4, 8, 11 octobre• PowerPoint : 1 er <strong>et</strong> 9 octobreFormation en management• Conduire son équipe vers la performance : 22, 23 octobre,9 novembre <strong>et</strong> 4 décembre• Animer <strong>de</strong>s réunions avec efficacité : 20 <strong>et</strong> 27 novembreFormation en ressources humaines• L’entr<strong>et</strong>ien annuel : 16 <strong>et</strong> 23 octobre• Le droit du travail au quotidien : 11, 16, 19 <strong>et</strong> 23 octobre!Formations en individuelAfin <strong>de</strong> répondre au mieux aux impératifs <strong>de</strong> chaque stagiaire,nous avons mis en place une nouvelle formule : "les formationsindividuelles" (stages en tête-à-tête avec un intervenant)Gagnez du temps ! Nous optimisons la durée <strong>de</strong> votre stageVali<strong>de</strong>z les dates qui vous conviennent !Nous prenons en compte vos disponibilitésChoisissez un accompagnement en individuel ! Nos intervenantspersonnalisent les mises en situation à vos spécificitésContactez-nous pour que nous programmions ensemblevos prochaines formations !Formations spécifiques CommerçantsFORMATIONS-ACTIONS dans votre commerce !Formation <strong>et</strong> accompagnement individuel avec un intervenantdans votre commerce !• Comment développer vos ventes par le service<strong>et</strong> le conseil personnalisé !• Décoration <strong>de</strong> vos vitrines (mise en valeur<strong>de</strong> vos produits en vitrine ou en magasin)nouveau !nouveau !nouveau !FORMATIONS en groupe à la <strong>CCI</strong>B• Word perfectionnement : 25, 27 septembre <strong>et</strong> 2 octobre en soirée• Excel initiation : 6, 8 <strong>et</strong> 13 novembre en soiréePour plus d’information, toute notre équipe est à votre disposition au 04 74 62 73 00 !Email : formation@villefranche.cci.fr • R<strong>et</strong>rouvez toutes nos formations sur : www.beaujolais-cci.com


JOURNÉE DE L’INNOVATION,DE L’INTERNATIONALET DE L’ENVIRONNEMENTMARDI 25SEPTEMBRE 2007PARCEXPOVILLEFRANCHE SUR SAÔNEPME, accélérez vos proj<strong>et</strong>s !Saisissez l’opportunité <strong>de</strong> rencontrer les partenairesspécialisés <strong>de</strong> votre développement, les centrestechniques, les financeurs en un même lieu.Plus <strong>de</strong> 20 exposants,Ren<strong>de</strong>z-vous personnalisés gratuits,9 ateliers <strong>et</strong> conférences.Contacts <strong>et</strong> inscription<strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> <strong>Commerce</strong><strong>et</strong> d’Industrie du BeaujolaisTél : 04.74.62.73.00E-mail : industrie@villefranche.cci.frIntern<strong>et</strong> : www.beaujolais-cci.comInnovation André ROBINInternational Christophe BLANCEnvironnement Céline BOUGRAINAvec le concours <strong>de</strong>

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