CCI couv nÂ°5 - Chambre de Commerce et d'Industrie de Villefranche ...

More documents

Recommendations

Info

INDUSTRIELa Fonderie Boisson en pôle positionLeader national sur le marchéde la sous-traitance industriellepour la robinetterie industrielleen bronze, la fonderie de Bellevillecultive l’art de devancerles besoins de ses clients.Àla tête de l’entreprise créée en 1920par son grand-père, Jean-PierreBoisson s’attache tout à la fois àcultiver les recettes de ses ancêtres qui ontfait la renommée de la Fonderie Boisson età insuffler un élan novateur à travers desinitiatives avant-gardistes. « Nous ne pouvonsnous en sortir que par des investissementset une hausse régulière de la productivité,ce qui signifie qu’il faut gagner del’argent », déclare le Pdg, qui consacre enmoyenne 7 à 8% du chiffre d’affaires chaqueannée aux investissements dans l’outilindustriel. Après s’être diversifiée versl’usinage de pièces il y a près de vingt ans àtravers sa filiale CNB, la Fonderie Boissons’est ainsi dotée en 1997 d’une ligne demoulage automatique. « Nous faisons lesmêmes produits qu’avant, mais plus vite etmieux », résume le dirigeant, reconnaissantque cet investissement a été décisif pour ledéveloppement de l’entreprise qui comptedésormais une quarantaine de salariés à lafonderie, et une trentaine à l’usinage – dontde nombreuses femmes en production - etaffiche 13 millions d’euros de chiffred’affaires par an (10 millions en fonderie et3 millions en usinage). Ainsi l’entreprisemaintient-elle sa position de leader sur sesmarchés. La robinetterie, en premier lieu,où la société beaujolaise est active, notammentdans l’adduction d’eau, mais aussisur le matériel incendie, les systèmes demaîtrise de pression de l’eau ou les détendeurset limiteurs de débits.Des services pour contrerla concurrence des pays de l’EstChaque mois, la Fonderie Boisson livre enmoyenne 100 tonnes de pièces, essentiellementen France, ainsi qu’en Italie, enSuisse, en Belgique et en Allemagne oùl’entreprise exporte certains produits.« Non seulement nous maintenons notreactivité, mais surtout, nous parvenonsà prendre quelques parts de marché auxJean-Pierre Boisson et ses fils s'attachent à conserver la longueur d'avancede l'entreprise.pays de l’Est », se félicite Jean-PierreBoisson. Il n’en reste pas moins que labataille est disputée. « Pour rester leadersur le marché de la sous-traitance en robinetterieindustrielle, nous devons fairepreuve de souplesse. Par ailleurs, nous enrichissonssans cesse notre offre avec denouveaux produits et des services », expliquele Pdg. C’est ainsi que depuis quelquetemps, la fonderie, équipée en logiciels deCAO et DAO, propose aux clients qui n’ontpas de bureau d’études une aide au développementde leurs produits de fonderie. Demême, certains clients apprécient de trouverune offre d’assemblage. « Nous assemblonsles produits et nous testons leur étanchéité »,commente Jean-Pierre Boisson, qui avoueégalement jouer le rôle de banquier pourses clients : « Nous avons créé trois baseslogistiques que nous approvisionnons régulièrementet dans lesquelles nos clients vontse servir suivant leurs besoins. Nous géronsle stock, ce qui leur évite d’avoir à assumercette tâche, et surtout d’avoir à financereux-mêmes leur stock. Pour assurer ce service,nous avons diminué nos cycles deproduction afin de limiter au maximum lesstocks d’encours et de financer les stocksde produits finis », dévoile le dirigeant. Sice service est consommateur de trésoreriepour la fonderie de Belleville, il n’en restepas moins un formidable outil de fidélisationd’une clientèle trop souvent attirée parles sirènes des pays à faibles coûts de maind’œuvre. Une longueur d’avance décisiveface à la concurrence. Tout comme le sontles certifications qualité et environnementale.« Nous avons été les premiers fondeursde cuivre certifiés ISO 9001 en1994 », se félicite Jean-Pierre Boisson.Bien décidé à changer l’image de sonmétier à travers des actions de communicationauprès des jeunes, le dirigeant passedésormais peu à peu le relais à ses fils ens’assurant que la nouvelle générationinscrira bien son action dans la lignéede celle des aînés. Qualité et innovationdevraient donc encore rester durant delongues années les maîtres mots de lafonderie.16 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007
SERVICESCap Création au service de la décorationSpécialistede l’aménagement intérieurpour les professionnelscomme pour les particuliers,la jeune entreprise caladoiseprivilégie les projetsoù l’esprit créatifde son fondateur trouvesa pleine expression.Bruno Coquard le reconnaît volontiers :sa passion de la décoration le pousseparfois à concevoir des projets d’aménagementou des meubles très originaux. Maissi osées et atypiques soient ses créations, ellesn’en restent pas moins toujours accessibles :« J’essaie de trouver des idées déco en restantdans les budgets des clients, car mon objectifest de proposer des concepts innovants dont onpeut assurer la réalisation », explique BrunoCoquard, à l’origine de Cap Création il y atrois ans.Depuis, le succès de l’entreprise installée ausein de Créacité est au rendez-vous. « Lechiffre d’affaires augmente régulièrement. Ilest ainsi passé d’un peu plus de 85 000 eurosla première année, à plus de 100 000 euros en2006, et il devrait encore être en progressioncette année », se félicite le dirigeant.Ébéniste de formation, passé par l’Ecole desBeaux-Arts, il s’est lancé en solo aprèsplusieurs expériences en ateliers d’ébénisterieen France et à l’étranger d’une part, ou en tantque responsable d’un bureau d’études d’uneentreprise spécialisée dans l’aménagementd’hôtels hauts de gamme et de casinos d’autrepart. Autant d’expériences mises aujourd’huiau service de la création. « Ma passion, c’estd’inventer des espaces et le mobilier qui leurdonne vie », résume Bruno Coquard.Un interlocuteur unique,de la conception à la livraisonL’activité de Cap Création se réalise autantavec les professionnels qu’avec les particuliers,et va de l’agencement complet d’un commerce,d’un hôtel, d’un restaurant ou d’unappartement, jusqu’à la création de meubles.Car maintenant que le décorateur travaille pourlui, il n’entend pas limiter son champ d’action.De fait, c’est son instinct qui dicte la plupart deses choix et le bouche-à-oreille qui fait sarenommée. « Je travaille essentiellement surdes projets qui ont un véritable intérêt surBruno Coquard dans l'un des magasins dont il a réaliséla décoration et l'aménagement intérieur.le plan créatif et je privilégie ceux sur lesquelsil y a un vrai relationnel avec le client. Monobjectif est d’analyser, de décrypter les désirsmais aussi les contraintes et les exigences demes clients afin de leur proposer en tant quecréateur un aménagement de leur espace quisoit le plus proche possible de ce qu’ils aimentet de ce qu’ils attendent », décrit le décorateurqui met un point d’honneur à ne jamaisreproduire des concepts déjà vus ou réalisés.« Je me remets en cause sur chaque projet pourproposer au client ce qui lui correspond »,explique-t-il.Reste à trouver des partenaires capables dedonner vie à ses idées. Pour cela, BrunoCoquard a sélectionné des sociétés triéessur le volet qui l’accompagnentdans laplupart de ses projets.« Je ne travaillequ’avec des entreprisescapables des’adapter aux concepts,de relever lesdéfis techniques et detenir les prix et lesdélais », prévient ledirigeant, qui assureégalement le suivides chantiers qu’ilimagine. « De plus enplus, les clientssouhaitent avoir uninterlocuteur uniquede la conception à lalivraison », remarqueBruno Coquard, lequelpasse donc presqueautant de tempsdans les ateliers de sesprestataires et sur leschantiers que sur saplanche à dessin.Convaincu du potentielde son activité, ledécorateur s’interrogedésormais sur unenouvelle organisationlui permettant derépondre aux multiplessollicitations.« Mon métier estfondé sur la création,et la plupart des gensqui me contactent viennent parce qu’ils ontapprécié l’une ou l’autre de mes réalisations.Mais les projets naissent d’une relation entrele client et moi, et il n’est donc pas évidentde trouver un collaborateur qui ait la mêmesensibilité et la même vision du projet », analyse-t-il.À défaut de trouver celui-ci et del’embaucher, le chef d’entreprise envisage detravailler en partenariat avec d’autres architectesafin de donner entière satisfaction auxclients.ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 17
Page 1: N°5 - JUIN 2007 - 2€Magazine de
Page 4 and 5: TABLEAUX DE BORDIndicateurs économ
Page 6 and 7: ACTUALITÉSIdéal Boxétoffe sa gam
Page 8 and 9: PRODUITSJean Boggio,orfèvre en la
Page 10 and 11: "Il est important d'anticiper et de
Page 12 and 13: DOSSIERChloë Sonnino, responsable
Page 14 and 15: DOSSIERd’optique pour les salari
Page 18 and 19: COMMERCEPil Eclair, le catalyseur d
Page 20 and 21: ÉCOCONCEPTIONAgathe Système se la
Page 22 and 23: JURIDIQUEL’actualité juridiqueTr
Page 24 and 25: SOUS-TRAITANCE : LA NÉCESSAIRE MUT
Page 30 and 31: Osez l’innovationPrenez une longu
Page 32 and 33: ACTUALITÉS CCIPartenaires Entrepre
Page 34 and 35: ACTUALITÉS CCIERAI en BeaujolaisCe
Page 36: JOURNÉE DE L’INNOVATION,DE L’I

CCI couv nÂ°5 - Chambre de Commerce et d'Industrie de Villefranche ...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?