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CCI couv n°5 - Chambre de Commerce et d'Industrie de Villefranche ...

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SOUS-TRAITANCE : LA NÉCESSAIRE MUTATIONPlastiformage, sur un marché <strong>de</strong> nicheVILLEFRANCHESociété <strong>de</strong> thermoformage, Plastiformage (10 salariés, Belleville)a débuté en 1991 dans le marché <strong>de</strong> l’automobile. Devant la baissed’activité du secteur, elle s’est orientée il y a sept ans vers <strong>de</strong>smarchés plus porteurs, le médical <strong>et</strong> le paramédical, qui représententdésormais 70 à 80 % <strong>de</strong> son chiffre d’affaires. “Ce sont <strong>de</strong>s marchés porteurs<strong>et</strong> récurrents offrant davantage <strong>de</strong> visibilité, affirme Yves Kazanegra,co-gérant. Il était vital pour nous <strong>de</strong> nous positionner sur ces marchés<strong>de</strong> niche car, dans la plasturgie en général, nous subissons une très forteconcurrence <strong>de</strong>s pays émergents. Le médical est un milieu très secr<strong>et</strong>, iln’est pas facile <strong>de</strong> le pénétrer, mais ensuite le bouche-à-oreille fait le reste.Les clients peuvent compter sur la qualité <strong>de</strong> notre travail <strong>et</strong> notre gran<strong>de</strong>réactivité. Nous ne connaissons pas d’autres concurrents sur le marché.”L’objectif <strong>de</strong> la PMI est <strong>de</strong> développer ses propres produits. Elle a déjàréalisé, en partenariat avec un bureau d’étu<strong>de</strong>s, un négatoscope, appareil<strong>de</strong> lecture <strong>de</strong>s radios pour les mé<strong>de</strong>cins généralistes. Et puis <strong>de</strong> nouveauxmarchés <strong>de</strong> niche lui ten<strong>de</strong>nt les bras. Dernier en date : celui <strong>de</strong>s cabinesantitabac. ■•••collectives <strong>de</strong> formation <strong>et</strong> interventionsen entreprise, ce dispositif doitperm<strong>et</strong>tre aux PME <strong>de</strong> se proj<strong>et</strong>er à<strong>de</strong>ux ou trois ans. La société <strong>de</strong> plasturgieMarmillon, dans l’Ain, a mené unedémarche similaire en prenant part àune opération collective initiée parVisioplasturgie pour redéfinir sa stratégie.Depuis 1996, elle a égalementintégré l’initiative d’Alizée Plasturgieconsistant à mutualiser les achats, quiregroupe aujourd’hui 17 entrepreneurs.De manière générale, ces programmescollectifs donnent lieu à d’excellentsr<strong>et</strong>ours, ne serait-ce que par la réflexionqu’ils suscitent chez le chef d’entreprise<strong>et</strong> dans les échanges entre participants.“Ce qui est intéressant dans ce type<strong>de</strong> programme, c’est l’eff<strong>et</strong> réseauqu’il génère, résume Michel Carle,gérant d’Atmeva. Cela amène d’autresréflexions, apporte un éclairage différent<strong>et</strong> nous fait sortir la tête du guidon!”Second pilier : l’innovationPour s’affranchir <strong>de</strong> leur trop gran<strong>de</strong>dépendance vis-à-vis <strong>de</strong>s donneursd’ordres, les PME doivent développerleur capacité d’innovation, critère <strong>de</strong>différenciation <strong>et</strong> levier <strong>de</strong> performance.Le réseau <strong>de</strong>s <strong>CCI</strong> est là pourles y ai<strong>de</strong>r. À la <strong>CCI</strong> <strong>de</strong> Grenoble, unespace innovation vient d’ouvrir. C<strong>et</strong>teinitiative s’inscrit dans une dynamiquerégionale, <strong>et</strong> <strong>de</strong>s services similairesexistent déjà, ou seront prochainementcréés, dans les autres <strong>CCI</strong> rhônalpines.Leur mission consiste à accompagnerdans leurs proj<strong>et</strong>s les entreprises quise lancent dans l’innovation, à diagnostiquerleurs atouts <strong>et</strong> faiblesses, <strong>et</strong> àm<strong>et</strong>tre en place un plan d’actions pourdoper leur performance (programmePerformance PME). Ils les ai<strong>de</strong>nt égalementdans leur recherche <strong>de</strong> partenariatstechnologiques. Le programmePerformance PME vient ainsi <strong>de</strong> débuterà Grenoble. Ce sont 14 entreprises qui<strong>de</strong>vraient en bénéficier en 2007.Au niveau régional, en cinq ans,2 000 entreprises seront concernéespar ce dispositif.Autre programme financé par la région :Appic (amélioration du processus participatifd’innovation <strong>et</strong> <strong>de</strong>conception). Piloté parl’Udimec, il s’adresse auxentreprises qui conçoivent<strong>et</strong> m<strong>et</strong>tent sur le marché<strong>de</strong>s produits propres ou<strong>de</strong>s produits en B2B <strong>et</strong> auxsous-traitants soucieux d’apporter <strong>de</strong> lavaleur ajoutée, <strong>de</strong> diversifier leursavoir-faire ou <strong>de</strong> co-concevoir avec leurdonneur d’ordres. “L’idée est <strong>de</strong> trouver<strong>de</strong>s marges d’innovation <strong>et</strong> d’optimiserle processus <strong>de</strong> R & D, expliqueJean-Pierre Marleix, chargé du programmeà l’Udimec. Appic a reçu unécho favorable auprès <strong>de</strong>s soustraitantsconscients que leur surviepasse par leur capacité à valoriser l’innovation,à intervenir le plus en amontpossible en expertise auprès <strong>de</strong>s donneursd’ordres, voire à co-concevoirLa différencepasse parla capacitéà innover.avec eux. Mais attention, l’innovation estun moyen, non une finalité.” Depuis sonlancement en 2003, une cinquantained’entreprises ont participé à c<strong>et</strong>teaction, dont 40 % <strong>de</strong> sous-traitants.Nouveaux produits, services, procédésL’innovation ne se limite pas à laconception <strong>de</strong> nouveaux produits ; ellepeut tout aussi bien s’appliquer à unprocédé <strong>de</strong> fabrication, à <strong>de</strong> nouvellesapplications ou à <strong>de</strong>s services originaux.Nitruvid, spécialiste du traitement <strong>de</strong>surface, dans la Loire, consacre saR & D à l’évolution <strong>de</strong> ses procédés<strong>de</strong> traitement <strong>et</strong> à leur adaptation à <strong>de</strong>nouveaux revêtements <strong>et</strong> matériaux.L’obtention d’un marchédépendra <strong>de</strong> sa capacité àapporter une solution pourtel ou tel alliage, par exemple.Même stratégie pourSa<strong>de</strong>laIndustrie(CA 2006 : 1,8 M€ ; 9 salariés).C<strong>et</strong>te PME a été créée en 1982, àFélines (Ardèche), autour d’un marchéà l’époque balbutiant, la découpe laser.Sa<strong>de</strong>la a récupéré peu à peu <strong>de</strong>s marchéspour lesquels on utilisait d’autresprocédés offrant moins <strong>de</strong> souplesse. Illui faut cependant innover sans cesse.“Nous recherchons <strong>de</strong>s solutions pourpouvoir découper <strong>de</strong>s formes non standardsou <strong>de</strong>s matériaux qui sortent <strong>de</strong>l’ordinaire, précise Michel Gur<strong>et</strong>, legérant. Nous effectuons également uneveille technologique pour nous tenirinformés <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières évolutions <strong>et</strong>26 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007

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