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CCI couv n°5 - Chambre de Commerce et d'Industrie de Villefranche ...

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SOUS-TRAITANCE : LA NÉCESSAIRE MUTATIONHAUTE-SAVOIETCN : une diversification réussiePhoto F. Arditoactivité <strong>de</strong> fraiseur sur comman<strong>de</strong>s numériques est complémentaire<strong>de</strong> celle <strong>de</strong> décoll<strong>et</strong>eur, indique Chantal Thabuis,“Notreresponsable qualité au sein <strong>de</strong> TCN (24 salariés, à Cluses).Nous travaillons donc en partenariat avec les entreprises <strong>de</strong> décoll<strong>et</strong>age <strong>de</strong>la vallée <strong>de</strong> l’Arve.” Adhérent du pôle Arve Industries, TCN espère que lestravaux <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier pourront à terme lui servir. Depuis sa création en1989, la société a diversifié ses marchés. Contrainte d’abandonner celui<strong>de</strong>s équipementiers automobiles, délocalisé, elle travaille aujourd’hui pourl’hydraulique, les loisirs, l’armement. “Le fraisage est utilisé dans <strong>de</strong> trèsnombreux secteurs <strong>et</strong> il existe <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> niche que nous ne connaissonspas encore, estime Clau<strong>de</strong> Thabuis, le gérant. Pour cela, nous participonsrégulièrement <strong>de</strong>puis dix ans à <strong>de</strong>s salons. L’an <strong>de</strong>rnier, avec le programmePass PME, nous avons exposé au Mi<strong>de</strong>st. C’est une belle vitrine <strong>et</strong>le résultat s’est avéré très positif. Nous continuerons à y participer pour nousfaire connaître <strong>et</strong> trouver ainsi <strong>de</strong> nouveaux clients.” Présent sur le marchéinternational, TCN exporte 6 % <strong>de</strong> son chiffre d’affaires vers la Suè<strong>de</strong>.“Nous avons suivi l’un <strong>de</strong> nos clients là-bas, explique Clau<strong>de</strong> Thabuis.Actuellement, nous recrutons un agent commercial pour nous développerdans ce pays. À terme, nous pourrions exporter 20 % <strong>de</strong> notre activité.” ■La présencedans<strong>de</strong>s salonsconstitue uneexcellentevitrine.exposé au Salon <strong>de</strong> l’emballage, un salonun peu décalé par rapport à notre métier,déclare Jean-Marie Catala. Or nous yavons r<strong>et</strong>rouvé les mêmes ach<strong>et</strong>eurs <strong>et</strong>noué <strong>de</strong> très bons contacts. Nous étionsles seuls à proposer du mobilier pour laPLV, du coup nous avions une bien meilleurevisibilité. C<strong>et</strong>te année, nous ne participeronsà aucun salon en tant qu’exposantcar nous avons déjà un carn<strong>et</strong> <strong>de</strong>comman<strong>de</strong>s bien rempli. Par contre, nousnous y rendrons comme visiteur afin <strong>de</strong>poursuivre notre veille technologique.”Sous-traitant en mécanique industrielle àLa Baume-d’Hostun (Drôme), MarcelIndustrie (CA 2006 : 3,8 M€ ; 40 salariés)participe <strong>de</strong>puis 20 ans aux RIST <strong>de</strong>Valence. “Nous essayons <strong>de</strong> <strong>couv</strong>rir <strong>de</strong>uxsalons par an, dont un national, indique lePDG, Paul-Clau<strong>de</strong> Marcel. Pour nous,c’est un moyen <strong>de</strong> rencontrer les clients,<strong>de</strong> trouver <strong>de</strong> nouveaux prospects.”Marcel Industrie mise aussi sur l’export.Actuellement, il représente 10 à 15 % <strong>de</strong>son chiffre d’affaires, une part quePaul-Clau<strong>de</strong> Marcel a bien l’intentiond’accroître.Nouer <strong>de</strong>s partenariatsD’autres sous-traitants déci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> s’allieravec <strong>de</strong>s partenaires pour monterune démarche commerciale commune.“Avec sept à huit entreprises du club<strong>de</strong>s entrepreneurs <strong>de</strong> l’Ondaine, nousavons loué un stand commun pour participerau STIM, remarque Yvan Corre,directeur <strong>de</strong> l’usine Nitruvid <strong>de</strong> Fraysse.À plusieurs, l’action est plus efficace.Nous participons par ailleurs à d’autressalons, comme le Mi<strong>de</strong>st, avec le siège<strong>de</strong> l’entreprise.”Monter <strong>de</strong>s partenariats s’avère égalementutile pour trouver <strong>de</strong> nouvellessources d’innovation, gagner en compétitivité,peser davantage face aux donneursd’ordres. Les PME-PMI sont invitées<strong>de</strong> la même manière à intégrer lespôles <strong>de</strong> compétitivité <strong>et</strong> autres clusters.Ils peuvent constituer pour elles uneopportunité <strong>de</strong> développement. Savelec,en Savoie, a déjà envisagé une telle collaboration.Elle cherche actuellement<strong>de</strong>s partenaires au sein <strong>de</strong> Sporaltecpour monter un proj<strong>et</strong>. TCN, <strong>de</strong> soncôté, adhère au pôle Arve Industries. “Jene suis pour l’instant que simple spectateur,mais le pôle perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> nous réunirentre sous-traitants <strong>et</strong> <strong>de</strong> mieux nousconnaître”, estime Clau<strong>de</strong> Thabuis.Une enquête effectuée en octobre <strong>de</strong>rnier,à l’occasion du Mi<strong>de</strong>st, par l’ACFCImentionne les principales attentes <strong>de</strong>sPME sous-traitantes à l’égard <strong>de</strong>s pôles :le contact avec <strong>de</strong> nouveaux clients, l’accroissement<strong>de</strong> leur activité en France,l’accès à <strong>de</strong> nouveaux marchés internationaux,le développement <strong>de</strong> nouvellestechnologies au sein <strong>de</strong> leur entreprise.Cependant, si la perception <strong>de</strong>s pôlesest plutôt positive, <strong>de</strong>s difficultés existentparmi les PME adhérentes, notammentparce qu’elles ont l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>travailler sur le court terme alors que lapolitique <strong>de</strong>s pôles s’inscrit sur le longterme. Le manque <strong>de</strong> temps <strong>et</strong> d’informations,une perception faussée <strong>de</strong>sproj<strong>et</strong>s expliquent, d’un autre côté, lesréticences <strong>de</strong>s non-adhérents. Làencore, l’accompagnement par <strong>de</strong>sorganismes professionnels paraît indispensablepour que les PME puissenttirer pleinement partie <strong>de</strong> la dynamique<strong>de</strong>s pôles.“L’excellence technique ne suffira pluspour assurer la pérennité <strong>et</strong> le développement<strong>de</strong>s sous-traitants, conclut leCESR. Il est fondamental qu’ils s’engagentdans <strong>de</strong>s dynamiques <strong>de</strong> coopérationindustrielle avec une ouverture plusforte à l’international.” En ce sens,“l’avenir d’un grand nombre <strong>de</strong> soustraitantspasse par une véritable révolutionculturelle”. ■F. CombierCe dossier, réalisé pour la <strong>Chambre</strong> régionale <strong>de</strong> commerce<strong>et</strong> d’industrie, est diffusé par les magazines :Présences, Grenoble (34 000 ex.) ;Info <strong>CCI</strong>, Haute-Savoie (30 000 ex.) ;Partenaires Savoie (25 500 ex.) ;Informations économiques, Saint-Étienne-Montbrison (20 000 ex.) ;Grand Angle 01, Ain (19 000 ex.) ;L’Économie drômoise (18 500 ex.) ;Nord-Isère économie (14 400 ex.) ;Entreprendre en Beaujolais (6 000 ex.) ;Roanne éco (10 000 ex.).Photos : F. Ardito (Isère, Savoie, Haute-Savoie), T. Beguin (Roanne),D. Gill<strong>et</strong> (Ain), V. Gout (<strong>Villefranche</strong>), D. Lattard (Drôme),P. Rony (Saint-Étienne).Tous droits réservés.Contact : Magazine Présences. Tél. : 04 76 28 28 66.ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUIN 2007 29

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