Un nouveau président à la SPI+ : Julien Mestrez Un nouveau ...

Entretien découverteJulien Mestrez, nouveau Président de la SPI +Lors de notre dernier numéro, en partie consacré au départ decelui qui, durant presque vingt ans, occupa le siège de Présidentde la SPI + , nous avons nommé Joseph Moxhet, nous vous avions logiquementpromis un autre portrait: celui du nouveau Président, leVerviétois Julien Mestrez, qui remplace le Stavelotain (et doncpresque voisin) Joseph Moxhet, aussi bien dans ses attributions deDéputé permanent en charge de l’Economie, des Intercommunaleset du Tourisme (depuis mars de cette année) qu’en tant quePrésident de l’agence de développement de la Province de Liège(depuis juin). Rapide évocation d’un homme parti, avec un enthousiasmecertain, à la découverte de la SPI + et du Pays de Liège.Même si son nom ne s’est pas encore imposé parmi ceux des décideurs duPays de Liège (ce qui, immanquablement, ne devrait tarder), Julien Mestrezest loin d’être un inconnu en politique. Comme vous pourrez le découvrirpar ailleurs, ce Verviétois de tout juste 57 ans peut se targuer d’une brillantecarrière communale au sein du Conseil puis du Collège de la Capitale wallonnede l’eau, parallèlement à un cursus provincial qui le vit devenir, enmars dernier, Député permanent.Un homme engagé© Clair-ObscurJulien Mestrez, der neuePräsident der SPI +Wie er es schon vor einigen Monaten fürden Posten als ständiger Abgeordneterfür die Bereiche Tourismus,Interkommunale und Wirtschaft tat, sohat der Vervierser Julien Mestrez auchdie Präsidentschaft der SPI + aus denHänden des aus Stavelot stammendenJoseph Moxhet übernommen.Der 57-jährige Julien Mestrez, Lizentiat inGeschichte mit Lehrbefähigung, stammtaus dem Unterrichtswesen. Er ist zweisprachigDeutsch-Französisch und aufkulturellem Niveau ein sehr engagierterMann. Auf Anhieb ist er von der Qualitätund der Reaktivität des Personals derSPI+ verblüfft, die er von Tag zu Tag entdeckenlernt, genauso wie die gesamtentragenden Kräfte unserer Provinz. Er gesteht,dass er „zunächst dieFunktionsweise der SPI + verstehen möchte,ehe er darüber nachdenkt, wie dieseeventuell noch verbessert werden kann“.Quand il évoque son parcours, c’est cependant par son métier ‘civil’ que lenouveau Président de la SPI + désire commencer: “Mon parcours est avanttout celui d’un enseignant, se souvient-il. Enseignant à Eupen, ce qui induitde ma part une connaissance approfondie de l’allemand, tout sauf un handicapen province de Liège et, je le pense, à la SPI + . Par la suite, je fus longtempsDirecteur d’école. Ces deux fonctions m’ont toutes deux apportéénormément de satisfactions, et ce même dans les conditions difficiles quereprésenta, par exemple, la fusion de deux écoles que j’eus à mener à bien. Il s’agissait d’un exercicecomplexe de vraie gestion, y compris financière. Mon expérience de gestionnaire a sans nuldoute débuté avec cette fusion et ses conséquences : je devais en effet gérer, entre autres, 50membres du personnel, trois restaurants scolaires et une piscine.” On est effectivement assez loindes manuels d’histoire…Parallèlement à cette mission, Julien Mestrez s’est très vite investi dans des engagements culturelsforts. “J’ai longtemps présidé un mouvement d’éducation permanente, et je suis membre fondateurdu Centre culturel régional verviétois, rappelle-t-il. Cette vocation culturelle, j’ai égalementtenté de la réaliser, trop brièvement, au Cabinet des Ministres de la Culture que furent PhilippeMoureaux et Valmy Féaux.”Et puis, pour un homme engagé comme lui, comment éviter la politique? Une politique qui lui avalu et lui vaut encore bien des satisfactions; au niveau de sa Ville bien entendu, avec une fonctionscabinale menée à bien durant 9 ans, à l’Instruction durant toute cette période, mais aussi auSport et à la Culture (3 ans chacun); à la Province également, “juste complément à la vie politiquecommunale”.“Un personnel de haute qualité”La SPI + n’est évidemment pas étrangère au Conseiller provincial et tout neuf Député permanentqu’est Julien Mestrez. Il avoue cependant devoir partir quelque peu à sa découverte. Il confie: “Jesuis actuellement en train de faire le tour de l’institution, de saisir les défis qui sont les siens. La premièrechose qui m’a frappée, c’est sans aucun doute la haute qualité du personnel, sa compétenceet son engagement. Grâce à l’action de Joseph Moxhet, la SPI + , entreprise moderne, aégalement fait siennes des procédures de qualité qui en garantissent l’efficacité.”Alors que, lorsque nous l’avons contacté, Julien Mestrez n’était en place que depuis quelquessemaines, la nécessaire adaptation de l’agence de développement à un environnement enconstante mutation ne lui avait pas échappée. “Dans un cadre institutionnel en évolution, la SPI + ,et c’est normal, est une organisation en recherche. De son core business initial qui était l’immobilier,elle a dû, ces dernières années, évoluer également vers des missions de conseil et d’accom-Atrium > juillet/août 2004 > n°172