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Les Echos de l'AFB 2006-2007 (document pdf 4,0 Mo) - Athénée ...

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Prête-moi ta plumeUne bien étrange fenêtreJe n’ai jamais dit à personne que je pouvaisaccé<strong>de</strong>r à un autre mon<strong>de</strong> et ce, en regardantpar une bien étrange fenêtre, découverte parhasard.Un soir d’orage, les battants <strong>de</strong> cette fenêtres’étaient mis à claquer violemment sous l’emprisedu vent. Agacé par ce bruit, je suis monté, je mesuis approché et j’ai tenté vainement <strong>de</strong> larefermer. À ce moment, je me suis senti aspirépar un courant doux et chaud, en opposition avecle vent glacé <strong>de</strong> la tempête. J’ai été rapi<strong>de</strong>mentet très agréablement entraîné dans un mon<strong>de</strong>jusqu’alors inconnu… Enfin, pas tout à fait,puisque je m’y retrouve, aussi incroyable quecela puisse paraître. <strong>Les</strong> situations me sontfamilières, j’ai l’impression <strong>de</strong> les avoir déjàvécues. C’est plus qu’une impression car je ne meretrouve pas simple spectateur mais acteur <strong>de</strong>ces morceaux <strong>de</strong> ma vie et, plus particulièrement,<strong>de</strong> mes regrettables actions passées.Je m’aperçois, avec incrédulité d’abord, avecétonnement ensuite, que je suis capable d’opérerune sorte d’arrêt sur image et <strong>de</strong> changerensuite totalement mes faits et gestes.Ainsi, au moment où je m’apprête à subtiliserune coquette somme d’argent dans le portefeuille<strong>de</strong> ma mère… Hop ! Léger retour enarrière et me voilà, remettant la bourse et soncontenu très tentant à sa place. Un profondsentiment <strong>de</strong> bonheur me saisit alors et jeretourne d’où je viens, à nouveau entraîné par lecourant chaud et doux.Il me semble que l’on me regar<strong>de</strong> alors avec <strong>de</strong>syeux nouveaux et que tous les inci<strong>de</strong>nts fâcheuxque j’ai pu commettre sont oubliés, effacés parma visite éclair dans ce mon<strong>de</strong> parallèle que jeviens <strong>de</strong> quitter.Aujourd’hui, plus besoin <strong>de</strong> m’échapper par lafenêtre magique.De fréquentes, mes petites excursions se sontpeu à peu espacées, jusqu’à disparaître. Demauvais garçon, je me suis transformé en ange,au grand étonnement <strong>de</strong> mon entourage. Et s’ilm’arrive encore <strong>de</strong> jeter un œil par la fameusefenêtre, je n’éprouve plus le besoin <strong>de</strong> m’ylaisser entraîner.D’ailleurs, cette fenêtre n’a plus rien d’extraordinaire,c’est une simple fenêtre par laquelle jeregar<strong>de</strong>, délivré.Kelly Jor<strong>de</strong>ns, 1LI (Mme Heinis)A quoi ça rime ?A l’heure où sonne midi,Où les plus paresseux sortent du lit,Arrive enfin le bus,Attendu par un groupe d’olibrius.Chacun fait son entrée,Le bus est bourré, on est vraiment serré.Je vois mon compagnon,Au cou fort long et au chapeau melon.Il se plaint <strong>de</strong>s coupsQue lui inflige un drôle <strong>de</strong> marabout.Dès qu’il aperçoit une place,Il s’y affale avec disgrâce.Trois quarts d’heure plus tard,On est enfin gare Saint-Lazare.Je vois alors un vieux monsieurEnfiler un par<strong>de</strong>ssus bleu.Je lui lance alors ces mots :« Eh, vieux ! C’est sûr,tu ne passeras pas incognito ! »Véronique Dubois, 1LG (Mme Van Camp)La joie au matinComme c’est bien <strong>de</strong> se leverAvec l’aubeBoire d’un traitAvant que là-bas en hautL’alouette commence à chanterComme c’est bien <strong>de</strong> se lever si tôtPour ces momentsQuand il n’y a pas <strong>de</strong> défautsAu magnifique, beau mon<strong>de</strong>Comme c’est bien <strong>de</strong> se lever si tôt le matinAu printempsSe secouerDe la rosée du lilasJe veux en ce jourTe retrouverLa matinée m’a promisLe bonheur aujourd’huiEt le bonheur aujourd’huiDoit venirAucune ombre ne démolira<strong>Mo</strong>n bonheurLe soleil, se levant, ritQuel jourLe matin nous promet toutCe que nous voulons :L’amour pour les hommesLa pluie pour les feuillesLe sens pour les motsNous nous réveillons pour la vieSi naïfsComme tout arrive le matin pourLe mon<strong>de</strong>L’espérance et l’aube sont <strong>de</strong>s sœursIl faut savoir qu’elles y sont et surtout croire en elles.12Klaudia Matoszko, 1LB bis (Mme Cuvelier)

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