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Dossier - Tunisian Industry Portal

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www.tunisieindustrie.nat.tnN° 114 OCTOBRE 2009LE COURRIER DEBULLETIN DE L’AGENCE DE PROMOTION DE L’INDUSTRIEStratégieindustriellenationale à l’horizon20 èmeAnniversairedu Guichet Unique de l’API :Un pas énorme vers la perfectibilité


<strong>Dossier</strong>Stratégie industrielle nationaleà l’horizon 2016=La Tunisie industrielle :état des lieux et tendancesaContexte général et sectoriela Facteurs clés de la croissance industrielle=Positionnement stratégique et déclinaisonssectoriellesaEléments d’entrée de la stratégie industrielle :enjeux clés et défis à relevera L’ambition stratégiquea Déclinaisons sectorielles de la stratégie industrielleS O M M A I R E2 2 ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Editorial. . La Tunisie : terre de toutes les promessesVive le “made in Tunisia”3 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Evénement. . Le Le Guichet premier Unique salon de la l’API création : un pas d’entreprises énorme vers :la le perfectibilité succès était au rendez-vous611 .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Conjoncture. . . . .Interview1846,1 Jean-Marie MD d’investissements MICALLEF, Libertis déclarés : durantles “Le 8 premiers logiciel libre mois est 2009 le domaine privilégié”1312 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Conjoncture. . .<strong>Dossier</strong>Stratégie 1994,3 industrielle MD d’investissements nationale à déclarés l’horizon durant 2016les neuf premiers mois 200830 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Entreprise19 Réussir . . . . en . . . Méditerranée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Info industrieLa veille documentaire34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Info industrie21 Jendouba . . . . . .:. une . . . . variété . . . . . . . de . . cibles . . . . . . potentielles . . . . . . . . . . . en . . . . . .<strong>Dossier</strong>substances Les industries utilesélectriques, électroniques et del’électroménager37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .API Veille thématique38 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fiches pratiquesLe chèque - service47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Lu pour vous41 Les . dix . . . . principes . . . . . . . . d’un . . . . . manager . . . . . . . . de . . . choc . . . . . . . . . . . .Entreprisel’API certifiée centre HP GET-IT48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Observatoire législatif43 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .API Veille thématique52 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Vie des régions54 Journées . . . . . . de . . . partenariat . . . . . . . . . . interrégional . . . . . . . . . . . :. . 229 . . . . projets . . .Lu pour vousretenus Optimiser par les les Banques retombées SICARS de votre présence surun salon professionnel55 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Agenda57 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Observatoire législatif5660 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Foires . . .Annonces et salons“EMBALLAGE 2008” et “IPA 2008”61 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Vie des régionsJournées de partenariat interrégional de Gafsaet Kairouan63 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Agenda64 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .AnnoncesLe Courrier del’IndustrieRevue éditée par l'Agencede Promotion de l'Industrie63, rue de Syrie -1002 Tunis-Belvédère - TunisieTél .: 00216-71 792.144Fax : 00216-71 782.482E-mail : api@api.com.tnSite web :www.tunisieindustrie.nat.tnResponsablede la PublicationMohamed Ben AbdallahDirecteur Général de l'APIDirecteur de la RédactionRaja MnifDirecteur-adjointde la RédactionHoubeb KhéchineRédacteur en Chef/Secrétaire de RédactionNadia Ben Miled-M’rabetComité de RédactionResponsables de rubriquesHoubeb KhéchineMongia MessaoudMohamed BelhadjMaher AgrebiNadia Ben Miled-M’rabetNoureddine MosbahiSaisieOurida M’sadekConception et maquetteLotuspubWalid CHAIEB96 672 963 fax 71 280 805Najet BAATI, APIImpressionL’OrientTirage : 800 exemplairesVente uniquementpar abonnement


EditorialLa Tunisie :Terre de toutes les promessesPar Houbeb KHECHINEAPI - DCCIUne terre : La Tunisie.Situation géographique : au cœur de la Méditerranée.Infrastructure : Un réseau moderne misant sur lesNTICUn tissu industriel dynamique, multisectoriel, performant.Des compétences jeunes dynamiques et ambitieuses.Des potentialités d’encadrement exceptionnelles.Une position privilégiée facilitant les échanges .Un cadre législatif et réglementaire des plusattrayants.Un positionnement stratégique compétitif dominépar le standard international .Le partenariat : une ligne directrice qui a fait sespreuves.Un benchmarking suscitant toutes les convoitises.Cadre de vie : Un pays où il fait bon vivre.Résultat : De grandes marques ont déjà fait leur choix.Elles sont là sur le site Tunisie, pays hospitalier, etciblant aujourd’hui des secteurs à forte valeur ajoutée.Telle est la Tunisie et telle est sa fiche signalétiquepour celui qui veut entreprendre un projet gagnantgagnant.Tous ces résultats sont le fruit d’un long parcoursd’un pays qui a décidé un jour de tout changer, demiser sur l’intelligence et de s’orienter vers de nouveauxhorizons, vers une ère nouvelle. Et c’est grâce àun vaste programme de réformes tendant à améliorerl’environnement industriel et à renforcer le rôle del’initiative privée que la Tunisie s’est engagée dans dessystèmes et mécanismes de soutien aux nouveaux etjeunes promoteurs. L’ambition de créer soixante-dixmille entreprises ou projets nouveaux au cours de lapériode 2004-2009 et d’augmenter sensiblement le ratiod’investissement privé/public a été largement atteinte.A cet effet, le Gouvernement a développé un largeéventail d’outils pour soutenir le développement dusecteur privé. Les services aux entreprises, la simplificationadministrative, l’accès au financement, et la promotionde l’innovation sont et resteront prioritairementles axes d’amélioration.C’est ainsi que pour assurer la véritable transitiond’un système économique protégé à l’économie de marchéet atténuer les menaces de la globalisation , les pouvoirspublics ont entrepris une batterie d’actions structurantesdevant permettre aux entreprises tunisiennesd’être au diapason du référentiel international.En témoignent principalement :• Le Programme de Mise à Niveau initié pour consoliderla compétitivité de l’entreprise à travers ses composantesmatérielles et immatérielles,• La mise en place du programme de Modernisation del’Industrie avec ses quatre composantes, à savoir : créationd’entreprises, Qualité, Coaching, innovation etPropriété intellectuelle,• Les efforts consentis en matière de formation professionnelle,par région et par secteur,• Les facilitations des procédures tant au niveau de ladéclaration des investissements que la création juridiquedes sociétés,• Une infrastructure moderne pour une économie nouvelle(réseaux de télécommunications, routes, aéroports,ports maritimes, zones industrielles…) qui aconnu un essor considérable au cours des deux dernièresdécades,• L’émergence de nouveaux mécanismes de financement,d’accompagnement….tels la BFPME, la BTS, lespépinières d’entreprises généralisées dans tous les gouvernoratset érigés en réseau, les centres d’affairesrégionaux, la multiplication des Guichets Uniques del’API, l’organisation des Mercredis de la créationd’entreprises et des Journées de partenariat interrégionaux...2LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Le Guichet Unique de l’APIEvénementUn pas énorme versla perfectibilitéVingt ans après sa création, en septembre 1989, le guichet unique de Tunis constitue, désormais, une destinationprivilégiée des opérateurs économiques. Ce centre d’assistance et de réalisation des formalités administrativespour la création juridique des entreprises est une vitrine d’une administration moderne qui a atteint l’âge de lamaturité.Par DRIDI RidhaResponsable Guichet UniqueAPI - CFCréé sur décision présidentielle et en applicationde la décision du Conseil desMinistres du 18 octobre 1989, ce guichet regroupeen un lieu unique et organisé en fonctiondes besoins et des exigences de l’entreprise,toutes les structures administrativesconcernées par la constitution juridique desentreprises. L’API en tant qu’organisme fédérateura la charge de coordonner les servicesde cette structure, de veiller à sa bonne marcheet de répondre aux objectifs qui lui sont assignéspar les pouvoirs publics.La mise en place de ce guichet depuis 1989,répond donc à un souci d’une simplificationdes procédures administratives et du processusde création des entreprises, d’assistanceet de soutien des promoteurs.Durant les vingt années de son existence,le guichet unique, en contact quotidien avecles usagers de ses services n’a pas cessé d’évolueret de se métamorphoser en vue de répondreaux attentes de promoteurs avertis.Vingt ans durant, ce guichet a connu plusieursmutations touchant, principalement,sa composition, son mode de fonctionnementet ses attributions.Bilan et faits saillants• Démarrage du Guichet Unique de l’API: le 1 er septembre 1989• L’API chargé de la coordinartion ddes activités des bureauxintervenant dans la constitution juridiques des sociétés par leA cette occasion, il s’avère utile de présenterun bilan succinct de l’activité du guichetunique durant la période « 1989-2009 ».Au cours de ses vingt années d’existence desévénements ont marqué l’histoire du guichetunique, les faits saillants peuvent être regroupésen deux étapes :Première décennie « 1989-1999 »- Démarrage du guichet unique- Réaménagement et embellissement du guichetunique- Renforcement du guichet unique par desLe Guichet Unique de l’APIITINERAIRE POUR LA CONSTITUTION JURIDIQUEDES SOCIETES AU SEIN DU GUICHET UNIQUEservices complémentaires- Création d’un service d’aide à la constitutiondes sociétés- Elargissement des attributions du guichetunique- Introduction du système assurance qualitéDeuxième décennie «2000-2009»- Mai 2000 : Première certification du guichetunique selon les normes « ISO 9002 » version1994- Juin 2003 : Certification selon les normes« ISO 9001 » version 2000- 2003 : Renforcement du guichet unique parl’ouverture d’un bureau du ministère de l’intérieuret du développement local pour la délivrancedes cartes de séjour pour les investisseursétrangers- Avril 2003 : Introduction de la déclarationd’investissement en ligne- Juin 2005 : Reconduction de la certificationselon les normes « ISO 9001 » version 2000Conseil des Ministres du 18 octobre 1989• L’organisiation et le fonctionnement du Guichet Unique fixéspar le décret n°20001-1567 du 2 juillet 2001LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 20093


Evénement- Juillet 2005 : Extension du périmètre de lacertification selon les normes « ISO 9001 »version 2000 sur les guichets uniques de Sfaxet Sousse- Février 2006 : Mise en place du guichetunique virtuel- Février 2006 : Mise en place du bureau del’interlocuteur unique- 2007 : Lancement de la généralisation duguichet unique sur tout le territoire de la République- 2007 : Extension du périmètre de la certificationselon les normes « ISO 9001 » version2000 aux guichets uniques de Nabeul,Béja, Gafsa et Gabès- Juillet 2008 : Extension du périmètre de lacertification selon les normes «ISO 9001»version 2000 aux guichets uniques de Bizerte,Kairouan, le Kef, Monastir et Zaghouan- 2008 : Ouverture des guichets uniques deJendouba, Sidi Bouzid, Tozeur, Kebili et Tataouine.Quelques chiffres clésAu terme de vingt années, le bilan du guichetunique se résume comme suit :* Le bureau de l’API a procédé à la délivrancede 38000 attestations dépôt de déclarationde projets industriels et de services* Le bureau de la recette des finances a enregistré251000 actes portant sur la constitutionde la société, l’augmentation du capital,les procès verbaux, les cessions de parts, lesfusions...* Le bureau de la Direction Générale desImpôts a délivré 30 000 déclarations d’existenceet cartes d’identification fiscale* Le bureau du greffe du tribunal de premièreinstance a enregistré le dépôt et l’immatriculationau registre de commerce de71500 dossiers* Le bureau de l’imprimerie officielle a publié69000 annonces légales au Journal Officielde la République Tunisienne (JORT)* Le bureau de la Direction Générale desDouanes a réalisé 23000 opérations relativesà l’octroi du code en douane* Le bureau de la municipalité de Tunis ainscrit sur ses registres 123000 opérationsayant trait à la légalisation des signatures etaux copies conformes à l’original* Le bureau du ministère de l’emploi et del’insertion des jeunes : depuis sa création en1994, ce bureau a accordé 47000 attestationsde non soumission à un contrat de travail et2 visas du contrat de travail pour les expatriéstravaillant en Tunisie* Le bureau de la caisse nationale de la sécuritésociale : depuis sa création en 1998, cebureau a enregistré 5240 affiliations au régimelégal de la sécurité sociale* Le bureau du ministère de l’intérieur etdu développement local : depuis sa créationen septembre 2003, ce bureau a délivré 2000cartes de séjour au profit des investisseursétrangers.Au vu de l’activité ci-dessus décrite, aunombre sans cesse croissant des prestationsfournies, à la réduction des délais de réponseaux attentes des usagers, un observateur avertine peut que se féliciter de la réussite du guichetunique, de l’amélioration continue desservices et de l’implication totale de l’ensembledu personnel qui y est affecté. La consolidationet l’amélioration de ces résultats devraientêtre assurées par une meilleure coordinationet complémentarité entre les départementsreprésentés au guichet unique et une meilleuremotivation du personnel.Perspectives d’avenirCertes, la certification du guichet unique selonles normes « ISO” 9000 par la mise enplace d’un système de management de la qualitéa contribué à la réduction des délais, à unemaîtrise et à un pilotage des prestations fournies.En revanche, les promoteurs, aussi bien nationauxqu’étrangers sont de plus en plus avertiset exigent davantage de qualité.A cet égard, le guichet unique doit s’adapterau nouveau contexte économique mondialen offrant des services rapides et de qualité,disposer d’une veille réglementaire et développerdavantage le « e-administration ».Grâce à une volonté politique avisée, le guichetunique, cet acquis précieux de l’ère duchangement, a déjà franchi plusieurs paliersdans son ascension vers la perfectibilité, notammenten matière d’accueil des promoteurs,de simplification des procédures, de raccourcissementde délais. Son rayonnement qui adépassé les frontières de la Tunisie, dénoted’une image de marque et d’un label qualité« guichet unique ». L’évolution du guichetunique et sa réussite dépendent largementLa composition actuelle du guichet unique de Tunis4LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


EvénementEVOLUTION DES PRESTATIONS DU GUICHET UNIQUELA DECLARATION D’NVESTISSEMENTCONSTITUTION JURIDIQUE DES SOCIETESEVOLUTION DES DELAIS D’OBTENTION DE L’ATTESTATIONDE DEPOT DE DECLARATIONEVOLUTION DES DELAIS DE CONSTITUTION JURIDIQUE DES SOCIETESLE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 20095


ConjonctureTableau de bord08de l'im oInvestissement dans l'industrie en MD1 - Investissement déclaré dans l’industrie en MD08 Mois 08 08 Mois 09 Evol. %Total Industrie 1881,8 1846,1 -1,91.1 Répart /secteur1.1.1 IAA 413,1 469,8 13,71.1.2 IMCCV 483,1 449,2 -7,01.1.3 IME 315,3 365,6 16,01.1.4 ICH 250,8 239,4 -4,51.1.5 ITH 162,7 129,4 -20,51.1.6 ICC 25,0 24,7 -1,21.1.7 ID 231,8 168,0 -27,5Investissement à participationétrangère dans l'industrie en MD1.2 Répart /tranche1.2.1 I>1 MD 1553,3 1524,4 -1,91.2.1.1 IAA 309,5 367,1 18,61.2.1.2 IMCCV 448,3 419,4 -6,41.2.1.3 IME 251,5 313,2 24,51.2.1.4 ICH 231,7 218,4 -5,71.2.1.5 ITH 107,4 81,6 -24,01.2.1.6 ICC 20,0 16,7 -16,51.2.1.7 ID 184,9 108,0 -41,61.2.2 I< 1 MD 328,5 321,7 -2,11.3 Invest à part étrang 990,4 826,4 -16,61.3.1 Mixte 448,7 478,6 6,71.3.2 100% Ètranger 541,7 347,8 -35,81.4 Répart/régimeInvest. des ind. totalementexportatrices en MD1.4.1 Total.export 816,5 589,2 -27,81.4.2 MarchÈ local 1065,3 1256,9 18,01.5 Répart par région1.5.1 RÈgion Est 1474,7 1271,8 -13,81.5.2 RÈgion Ouest 407,1 574,3 41,11.6 Zone. dvp.régional 639,3 850,8 33,16LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


ndustrie tunisiennei s09Par Maher AGREBI,Zakia BELHABIBet Salwa MOULDIAPI - CDIIConjoncture2 - Commerce extérieur en MDExportations en MDExp Imp SoldeTotal Industrie 10629,8 13638,9 -3009,15.1 IAA 929,7 727,5 202,25.2 IMCCV 246,0 210,0 36,05.3 IME 3731,9 7308,9 -3577,05.4 ICH 1371,8 1925,9 -554,15.5 ITH 3194,6 2071,9 1122,75.6 ICC 571,8 392,8 179,05.7 ID 584,0 1001,9 -417,93 - Investissement déclaré dans les services en MDInvest. dans les services en MD08 Mois 08 08 Mois 09 Evol. %Total services 664,3 852,8 28,43.1 Répart par régime3.1.1 Total. export 104,3 64,9 -37,83.1.2 Marché local 560,0 787,9 40,73.2 Invest à part étrang 132,1 121,8 -7,83.3 Répart/région3.3.1 Région Est 625,5 785,8 25,63.3.2 Région Ouest 38,8 67,0 72,73.4 S.connexes.à.ind 192,4 202,2 5,13.4.1 Informatique 28,9 34,0 17,6Invest. dans les services connexesà l’industrie en MD3.4.2 Etudes et conseils 35,7 30,4 -14,83.4.3 Recherche 2,8 0,1 -96,43.4.4 Transport 63,6 46,4 -27,03.4.5 Formation Prof. 27,1 2,5 -90,83.4.6 Zones industrielles 4,6 39,3 754,33.4.7 Autres 29,7 49,5 66,7LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 20097


Conjoncture1846,1 MDd ’ i n ve s t i s s e m e n t sd é c l a r é s d u r a n tles huit mois2009Août 2009/ Juillet 2009Le mois d’août 2009 a connu ladéclaration de 236 projets correspondantà un montant d’investissement de 94.6MD et des créations d’emplois aunombre de 3143.Par rapport au mois précédent durantlequel 243 projets, 361.0 MD d’investissementet 4864 emplois ont été déclarés,le mois d’août 2009 a connu une baissede 2.9% au niveau des projets à réaliser,une diminution de 73.8% au niveau desinvestissements déclarés et une régressionde 35.4% au niveau des emplois àcréer.Août 2009/ Août 2008Durant le mois d’août 2009, l’investissementdéclaré dans le secteurindustriel a atteint le montant de 94.6MD, contre 116.2 MD lors du moisd’août 2008, enregistrant ainsi une baissede 18.6%.Le nombre de projets déclarés est passéde 209 à 236 au cours du mois d’août2009, soit une augmentation de 12.9%.Ces projets permettront la création de3143 postes d’emplois, contre 3977postes d’emplois lors du mois d’août2008, soit une diminution de 21.0%.Huit mois 2009/ Huit mois 2008Durant les huit premiers mois2009, l’investissement déclaré dans lesecteur industriel a atteint le montant de1846.1 MD, contre 1881.8 MD pour leshuit premiers mois de l’année 2008, enregistrantainsi une baisse de 1.9%.Le nombre de projets déclarésest passé de 2096 durant les huit premiersmois de l’année 2008 à 2167 aucours des huit premiers mois 2009, soitune augmentation de 3.4%. Ces projetspermettront la création de 39573 postesd’emplois, contre 50342 postes d’emploisdurant les huit premiers mois 2008,soit une diminution de 21.4%.Par ailleurs et compte non tenudes projets déclarés dont l’investissementest supérieur à 5 MD pour les huit premiersmois 2009/2008, l’investissementdéclaré aurait enregistré les résultats suivants:- Investissement global :+0.4%- Investissements déclarésdans les industries totalementexportatrices : -9.0%- Investissements à participationétrangère : -2.9%- Investissements déclarés dans les zonesde développement régional : +7.3%.Les investissements déclarés par secteurLe secteur des industries mécaniques etélectriques a progressé de 16.0% avec desinvestissements déclarés de 365.6 MDcontre 315.3 MD lors des huit premiersmois 2008 suite à la déclaration de la créationd’une unité de fabrication d’ensembleset de sous ensembles pour avionspour un montant de 56.6 MD, à la déclarationd’une unité de fabrication de câblesélectriques pour un montant de 22.0 MDet à la déclaration d’une extension d’uneunité de fabrication de ressorts à lamespour un montant de 17.0 MD.Le secteur des industries agroalimentairesa enregistré une augmentationde 13.7% (469.8 MD contre 413.1 MD),particulièrement suite à la déclarationdurant les huit premiers mois de l’année2009 de l’extension d’une unité d’industrielaitière pour un montant de25.0 MD et à la déclaration de la créationd’une unité d’extraction et de conditionnementd’huile de grignon pour un montantde 20.0 MD.En contre partie, les autres secteursont enregistré des résultats négatifsdurant les huit premiers mois 2009 :- Le secteur des industries diverses dontles investissements ont atteint 168.0 MDcontre 231.8 MD durant les huit premiersmois 2008 (-27.5%), période durantlaquelle la création d’une unité de fabricationde tuyaux en polyester renforcésavec des fibres de verre pour un montantde 18.7 MD et la création d’une unité defabrication d’articles médicaux et chirurgicauxpour un montant de 12.7 MD ontété déclarées.- Le secteur des industries du textile et del’habillement dont les investissements ontenregistré une diminution de 20.5%(129.4 MD contre 162.7 MD) suite à ladéclaration lors des huit premiers mois2008 de la création d’une unité de filatureet de tissage pour un montant global de35.7 MD.- Le secteur des industries des matériauxde construction, de la céramique et duverre dont les investissements ont baisséde 7.0% passant de 483.1 MD à4449.2 MD durant les huit premiers mois2009, suite notamment à la déclaration enjuillet 2008 de la modification de la créationd’une cimenterie pour un montantadditionnel de 156.0 MD. Il est à noterque ce secteur a enregistré en juillet 2009la déclaration de la création d’une cimenteriepour un montant de 170.8 MD.- Le secteur des industries chimiquesdont les investissements déclarés ontatteint 239.4 MD contre 250.8 MD(-4.5%), suite à la déclaration durant leshuit premiers mois de l’année 2008 de lacréation d’une unité de fabrication d’acidesulfurique pour un montant de75.0 MD, même si ce secteur a enregistréen juillet 2009 la déclaration de la créationd’une unité de transformation de phosphatesnaturels et dérivés pour un montantde 34.9 MD.- Le secteur des industries de cuir et de lachaussure dont les investissements déclaréssont passés de 25.0 MD à24.7 MD enregistrant ainsi une baisse de1.2%, essentiellement suite à la déclarationlors des huit premiers mois 2008 de lacréation d’une unité de fabrication dechaussures de sécurité pour un montantde 20.0 MD.8LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Répartition par régime des investissements déclarésLes investissements déclarésdans les industries totalementexportatrices ont enregistré unebaisse de 27.8% passant de816.5 MD à 589.2 MD durantles huit premiers mois 2009.ConjonctureLes industries dont la productionest orientée vers le marchélocal ont enregistré une augmentationde 18.0% passant de1065.3 MD à 1256.9 MD lorsde la même période.Répartition des investissements déclarés par régime en MDSecteur Ind. Tot. Export Ind. non Tot. Export Total08M08 08M09 Evol % 08M08 08M09 Evol % 08M08 08M09 Evol %IAA 161,1 79,1 -50,9% 252,0 390,7 55,0% 413,1 469,8 13,7%IMCCV 8,1 43,7 439,5% 475,0 405,5 -14,6% 483,1 449,2 -7,0%IME 214,0 230,0 7,5% 101,3 135,6 33,9% 315,3 365,6 16,0%ICH 175,9 93,2 -47,0% 74,9 146,2 95,2% 250,8 239,4 -4,5%ITH 139,6 79,4 -43,1% 23,1 50,0 116,5% 162,7 129,4 -20,5%ICC 23,3 23,9 2,6% 1,7 0,8 -52,9% 25,0 24,7 -1,2%ID 94,5 39,9 -57,8% 137,3 128,1 -6,7% 231,8 168,0 -27,5%TOTAL 816,5 589,2 -27,8% 1065,3 1256,9 18,0% 1881,8 1846,1 -1,9%La baisse des investissementsdéclarés dans les industriestotalement exportatrices estdue essentiellement au secteurdes industries agroalimentaires(79.1 MD contre 161.1 MD)suite à la déclaration lors deshuit premiers mois 2008 de lacréation d’une unité de préparationde jus de fruits pour unmontant de 65.0 MD, et à ladéclaration de la création d’unentrepôt frigorifique pour unmontant de 25.0 MD.De même les investissementsdéclarés dans le cadre du régimetotalement exportateur dusecteur des industries chimiquesont baissé de 47.0%(93.2 MD contre 175.9 MD)suite à la déclaration durant leshuit premiers mois de l’année2008 de la création d’une unitéde fabrication d’acide sulfuriquepour un montant de75.0 MD.Aussi, le secteur des industriesdu textile et de l’habillementdont les investissements ontenregistré une diminution de43.1% (79.4 MD contre139.6 MD) suite à la déclarationlors des huit premiers mois2008 de la création d’une unitéde filature et de tissage pour unmontant global de 35.7 MD.Contrairement à ces trois secteurs,les investissements déclarésdans le cadre du régimetotalement exportateur du secteurdes industries mécaniqueset électriques sont passés de214.0 MD à 230.0 MD lorsdes huit premiers mois 2009,suite notamment à la déclarationde la création d’une unitéde fabrication d’ensembles etde sous ensembles pour avionspour un montant de 56.6 MDet à la déclaration d’une unitéde fabrication de câbles électriquespour un montant de22.0 MD.C’est aussi le cas du secteur desindustries des matériaux deconstruction, de la céramiqueet du verre dont les investissementstotalement exportateurssont passés de 8.1 MD à43.7 MD durant les huit premiersmois 2009 suite auxdéclarations de la créationd’une unité d’extraction depierres marbrières et de la créationde deux unités d’extractionet de traitement de sable pourun montant global de20.4 MD.Les projets industriels supérieurs à 1 MDLes investissements relatifs aux projets dont le coût est supérieur à 1 MD, ont enregistré une baisse de 1.9% passant de 1553.3 MD aucours des huit premiers mois 2008 à 1524.4 MD en 2009 (création: 930.9 MD, extension: 529.5 MD, autres : 64.0 MD).Projets de création (I > 1 MD)Secteur Nombre de projets Investissements en MD Emplois08M08 08M09 Evol % 08M08 08M09 Evol % 08M08 08M09 Evol %IAA 52 66 26,9% 231,7 174,7 -24,6% 2905 2116 -27,2%IMCCV 25 36 44,0% 238,2 287,2 20,6% 862 1671 93,9%IME 35 42 20,0% 146,6 196,0 33,7% 4124 3483 -15,5%ICH 16 12 -25,0% 172,5 113,7 -34,1% 1086 586 -46,0%ITH 16 11 -31,3% 65,4 57,7 -11,8% 2749 1267 -53,9%ICC 1 2 100,0% 20,0 15,5 -22,5% 2000 1117 -44,2%ID 31 21 -32,3% 99,6 86,1 -13,6% 1411 912 -35,4%TOTAL 176 190 8,0% 974,0 930,9 -4,4% 15137 11152 -26,3%Sur un total de 320 projets, 190 sont des projets de création, totalisant un montant d’investissement de 930.9 MD dont 287.2 MD dansle secteur des industries des matériaux de construction et 196.0 MD dans le secteur des industries mécaniques et électriques.Projets d’extension (I > 1 MD)Secteur Nombre de projets Investissements en MD Emplois08M08 08M09 Evol % 08M08 08M09 Evol % 08M08 08M09 Evol %IAA 26 42 61,5% 66,7 172,5 158,6% 664 1295 95,0%IMCCV 10 15 50,0% 176,4 97,8 -44,6% 445 257 -42,2%IME 33 26 -21,2% 98,7 113,2 14,7% 3122 1052 -66,3%ICH 14 14 0,0% 59,2 104,8 77,0% 252 772 206,3%ITH 12 9 -25,0% 40,9 22,9 -44,0% 2643 1218 -53,9%ICC 0 1 - 0 1,2 - 0 21 -ID 29 9 -69,0% 82,5 17,1 -79,3% 1004 95 -90,5%TOTAL 124 116 -6,5% 524,4 529,5 1,0% 8130 4710 -42,1%De même, 1116 projets d’extension totalisentun montant d’investissement de529.5 MD dont 172.5 MD dans le secteurdes industries agroalimentaires et113.2 MD dans le secteur des industriesmécaniques et électriques.Parmi les 320 projets (I>1 MD) déclarésdurant les huit premiers mois 2009, treizeprojets ont totalisé un montant d’investissementde 539.7 MD, soit 35.4% de l’investissementtotal (I>1 MD). Il s’agit :LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 20099


Conjoncture- D’un projet de création d’une cimenteriepour 170.8 MD.- D’un projet d’extension d’une cimenteriepour 58.7 MD.- D’un projet de création d’une unité d’ensemblespour avions pour 56.6 MD.- D’un projet de création d’une unité de principesactifs pharmaceutiques pour 36.0 MD.- D’un projet de création d’une unité detransformation de phosphates pour34.9 MD.- D’un projet d’extension d’une unité de productionlaitière pour 25.0 MD.- D’un projet d’extension d’une unité de produitspharmaceutiques pour 26.0 MD.- D’un projet de création d’une unité de tissunon tissé pour 26.0 MD.- D’un projet d’extension d’une unité demédicaments pour 22.8 MD.- D’un projet de création d’une unité decâbles électriques pour 22.0 MD.- D’un projet de renouvellement de matérield’une cimenterie pour 20.9 MD.- D’un projet de création d’une unité de cartonondulé pour 20.0 MD.- D’un projet de création d’une unité dehuile de grignon pour 20.0 MD.Les projets à participation étrangèreLes investissements à 100% étrangers et enpartenariat sont passés de 990.4 MDdurant les huit premiers mois 2008 à826.4 MD durant les huit premiers mois2009, enregistrant ainsi une baisse de 16.6%.Cette diminution est due aux projets 100%étrangers dont l’investissement a atteint347.8 MD contre 541.7 MD durant les huitpremiers mois 2008, soit une diminutionde 35.8 %.La baisse enregistré au niveau des investissementsà 100% étrangers et en partenariatest imputable essentiellement au secteurdes industries agroalimentaires(75.5 MD, contre 164.6 MD) essentiellementsuite à la déclaration durant les huitpremiers mois 2008 de la création d’uneunité de préparation de jus de fruits et d’unentrepôt frigorifique pour un montant globalde 90.0 MDDe même les investissements mixtes etétrangers déclarés dans le cadre du secteurdes industries du textile et de l’habillementsont passés de 109.7 MD à 51.6 MD durantles huit premiers mois 2009, suite à la déclarationlors des huit premiers mois 2008 de lacréation d’une unité de filature et de tissagepour un montant global de 35.7 MD.C’est aussi le cas du secteur des industrieschimiques dont les investissements mixtes etétrangers ont atteint 95.9 MD contre187.2 MD lors des huit premiers mois 2008,période durant laquelle un projet de créationd’une unité de fabrication d’acide sulfuriquea été déclaré pour un montant globalde 75.0 MD.Par ailleurs, il est à signaler que les investissementsmixtes et étrangers déclarés dansle cadre du secteur des industries mécaniqueset électriques sont passés de183.5 MD à 210.7 MD durant les huit premiersmois 2009, particulièrement suite à ladéclaration de la création d’une unité defabrication d’ensembles et de sousensembles pour avions pour un montant de56.6 MD et à la déclaration d’une extensiond’une unité de fabrication de ressorts àlames pour un montant de 17.0 MD.Investissements à participation étrangèreNombre de projets Investissements en MD Emplois08M08 08M09 Evol % 08M08 08M09 Evol % 08M08 08M09 Evol %Total Export 367 299 -18,5% 683,2 402,1 -41,1% 24342 13214 -45,7%Mixtes 148 120 -18,9% 169,4 121,4 -28,3% 5367 3699 -31,1%Etrangers 219 179 -18,3% 513,8 280,7 -45,4% 18975 9515 -49,9%Marché local 117 143 22,2% 307,2 424,3 38,1% 1930 2833 46,8%Mixtes 90 109 21,1% 279,3 357,2 27,9% 1460 2459 68,4%Etrangers 27 34 25,9% 27,9 67,1 140,5% 470 374 -20,4%Total industries 484 442 -8,7% 990,4 826,4 -16,6% 26272 16047 -38,9%Mixtes 238 229 -3,8% 448,7 478,6 6,7% 6827 6158 -9,8%Etrangers 246 213 -13,4% 541,7 347,8 -35,8% 19445 9889 -49,1%Les investissements déclarés dans les zones de développement régionalLes huit premiers mois 2009 ont étécaractérisés par une hausse au niveau del’investissement déclaré dans les zones dedéveloppement régional. En effet, par rapportaux huit premiers mois 2008, les investissementsdéclarés dans ces zones ont enregistréune augmentation de 33.1%(850.8 MD contre 639.3 MD lors des huitpremiers mois 2008). La part de ces zonesdans l’ensemble des gouvernorats est passéede 34.0% à 46.1% durant les huit premiersmois de l’année 2009.La hausse ainsi enregistrée au niveau desinvestissements déclarés dans les zones dedéveloppement régional est imputable essentiellementau gouvernorat de Gafsa dont lesinvestissements déclarés ont augmenté de1253.8% passant de 17.0 MD à 230.7 MDdurant les huit premiers mois de l’année2009 suite à la déclaration de la créationd’une cimenterie pour un montant de170.8 MDAussi, les investissements déclarés dansle gouvernorat de Zaghouan ont atteint183.7 MD contre 98.1 MD durant les huitpremiers mois 2008, particulièrement suite àla déclaration de l’extension d’une cimenteriepour 58.7 MD et à la déclaration de lacréation d’une unité de fabrication de cartonondulé pour 20.0 MD.De même, les investissements déclarésdans le gouvernorat de Béja sont passés de81.5 MD à 127.3 MD, notamment suite auxdéclarations d’une création d’une unité deprincipes actifs pour l’industrie pharmaceutique36.0 MD, et d’une création d’uneunité de fabrication de tissu non tissé pour26.0 MDOnt également progressé les investissementsdéclarés dans les zones de développementrégional du gouvernorat de Sfax(44.5 MD contre 13.7 MD), dans le gouvernoratde Jendouba (27.3 MD contre9.6 MD), à Kébili (26.4 MD contre6.8 MD), et dans le gouvernorat de Siliana(21.3 MD contre 12.5 MD).OCTROI D’AVANTAGESDéveloppement régionalLe nombre de projets bénéficiaires de laprime d’investissement au titre du développementrégional est passé de 222 (pour uninvestissement total de 368.5 MD) à 155projets (pour un investissement total de576.0 MD) durant les huit premiers mois2009. Ces projets vont permettre la créationde 6241 postes d’emplois, contre 8308 postesd’emplois durant les huit premiers mois2008. La prime d’investissement accordée aatteint 24.0 MD contre 38.0 MD lors deshuit premiers mois 2008, soit une baissede 36.8 %.Projets bénéficiaires de la prime d’invest08M08 08M09 Evol%Projets 222 155 -30.2Invest en MD 368.5 576.0 +56.3Emplois 8308 6241 -24.9Prime en MD 38.0 24.0 -36.8Nouveaux promoteurs et PMELe nombre de projets bénéficiaires de la participationde l’état et des primes d’investissementau titre des nouveaux promoteurs etdes PME est passé de 80 (pour un investissementde 55.1 MD) à 88 projets (pour uninvestissement total de 42.5 MD) durant leshuit premiers mois 2009. Ces projets vontpermettre la création de 2864 postes d’em-10LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


plois, contre 2581 postes d’emplois durant les huit premiersmois 2008. La participation de l’état et les primesd’investissement accordées ont atteint 8.7 MD contre8.2 MD lors des huit premiers mois 2008, soit unehausse de 6.1%.ConjonctureProjets bénéficiaires de la prime d’invest08M08 08M09 Evol%Projets 80 88 +11.4Invest en MD 55.1 42.5 -22.9Emplois 2581 2864 +11.0Participationet primesen MD 8.2 8.7 +6.1COMMERCE EXTERIEURLes exportations du secteurindustriel sont passées de13012.9 MD durant les huitpremiers mois de l’année 2008à 10629.8 MD lors des huitpremiers mois de l’année 2009enregistrant ainsi une baisse de18.3%.Commerce ExtérieurSecteur Exportations en MD Importations en MD Solde commercial08M08 08M09 Evol % 08M08 08M09 Evol % 08M08 08M09IAA 1152,8 929,7 -19,4% 861,6 727,5 -15,6% 291,2 202,2IMCCV 261,3 246,0 -5,9% 185,9 210,0 13,0% 75,4 36,0IME 4191,1 3731,9 -11,0% 7941,0 7308,9 -8,0% -3749,9 -3577,0ICH 2538,0 1371,8 -45,9% 2602,7 1925,9 -26,0% -64,7 -554,1ITH 3623,9 3194,6 -11,8% 2309,4 2071,9 -10,3% 1314,5 1122,7ICC 650,7 571,8 -12,1% 397,5 392,8 -1,2% 253,2 179,0ID 595,1 584,0 -1,9% 990,1 1001,9 1,2% -395,0 -417,9Total 13012,9 10629,8 -18,3% 15288,2 13638,9 -10,8% -2275,3 -3009,1INVESTISSEMENTS DECLARES DANS LES SERVICESAoût 2009/ Juillet 2009Le mois d’août 2009 a connu la déclarationde 513 projets de service correspondantà un montant d’investissement de49.2 MD et des créations d’emplois aunombre de 2709.Par rapport au mois précédent durantlequel 479 projets, 84.1 MD d’investissementet 2860 emplois ont été déclarés, lemois d’août a connu une hausse de 7.1%au niveau des projets à réaliser, une diminutionde 41.5% au niveau des investissementsdéclarés et une baisse de 5.3% auniveau des emplois à créer.Août 2009/ Août 2008Par rapport au même mois de l’annéedernière, les investissements déclarés dansles activités de service ont enregistré unediminution de 30.8% (49.2 MD, contre71.1 MD en août 2008). Le nombre de projetsdéclarés est passé de 390 à 513 en aoûtLa baisse ci-dessus mentionnéea touché tous les autres secteursd’activité dans des proportionsqui varient entre 1.9%pour le secteur des industriesdiverses et 45.9% pour le secteurdes industries chimiques.Notons que le secteur desindustries mécaniques et électriquesaccapare à lui seul35.1 % des exportations dusecteur industriel, suivi par lesecteur des industries du textileet de l’habillement qui enreprésente 30.1%.Par ailleurs, le secteur industriela importé pour13638.9 MD lors des huit premiersmois de l’année 2009contre 15288.2 MD durant lamême période de l’année précédente,enregistrant ainsi unebaisse de 10.8%.Le secteur des industries desmatériaux de construction, dela céramique et du verre aconnu une hausse de ses importationsde 13.0%, tout commele secteur des industriesdiverses dont les importationsont augmenté de 1.2%, alorsque tous les autres secteurs ontvu leurs importations baisser2009, soit une augmentation de 31.5%. Lenombre d’emplois à créer a atteint 2709,contre 2822 au cours du mois d’août 2008,soit une baisse de 4.0%.Huit mois 2009/ Huit mois 2008Durant les huit premiers mois de l’année2009, l’investissement déclaré dans les activitésde services a atteint le montant de852.8 MD, contre 664.3 MD pour les huitpremiers mois de l’année 2008, enregistrantainsi une hausse de 28.4%.Le nombre de projets déclarés est passéde 3692 à 4591 au cours des huit premiersmois 2009, soit une augmentation de24.3%. Ces projets permettront la créationde 28446 postes d’emplois, contre 27287postes d’emplois durant les huit premiersmois 2008, soit une progression de 4.2%.NB : l’investissement de renouvellementde matériel de TUNISAIR pourdans des proportions variantentre 1.2% pour le secteur desindustries du cuir et de lachaussure et 26.0% pour lesecteur des industries chimiques.Ainsi donc le solde commercialdu secteur industriel s’établià -3009.1 MD lors des huitpremiers mois 2009 contre -2275.3 MD lors des huit premiersmois de l’année 2008comme l’illustre le tableau suivant:un montant de 301.1 MD, déclarédurant le mois de janvier 2009, n’estpas comptabilisé dans les statistiquesdu secteur des services. La prise encompte de ce projets aurait porté l’accroissementdes investissements déclarésà 73.7%.Répartition par régimeAu cours des huit premiers mois 2009,les investissements déclarés dans les activitésde services ont enregistré une hausse de40.7% au niveau des services orientés versle marché local avec un montant de787.9 MD, contre 560.0 MD durant leshuit premiers mois 2008.De même, le nombre de ce type de projetsa augmenté de 25.0% passant de 2804durant les huit premiers mois 2008 à 3506en 2009, tout comme le nombre desemplois à créer qui a enregistré une haussede 19.8% passant de 15760 à 18884LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200911


Conjoncturedurant la même période.Quant aux services totalement exportateurs,ils ont été marqués par une baisse de37.8% avec 64.9 MD contre 104.3 MDdurant les huit premiers mois 2008.Le nombre de projets y afférents a enregistréune hausse de 22.2% (1085 en 2009contre 888 lors des huit premiers mois 2008)alors que les emplois à créer ont baissé de17.0% (9562 contre 11527 durant les huitpremiers mois 2008).Répartition régionaleLa hausse des investissements enregistréedurant les huit premiers mois 2009 dans lesactivités de service résulte aussi bien del’augmentation enregistrée dans les régionsde l’est où les investissements ont atteint785.8 MD contre 625.5 MD lors des huitpremiers mois 2008 (+25.6%), que de celleenregistrée dans les régions de l’ouest avecun montant de 67.0 MD contre 38.8 MDdurant les huit premiers mois 2008(+ 72.7%).Il est à signaler que les régions de l’est continuentde prédominer ce segment d’activitésavec 92.1% de l’ensemble des investissementsdéclarés dans les services.De même, l’accroissement enregistré au niveaudes projets déclarés dans les activités deservice a concerné aussi bien les régions del’est (+24.7%) que les régions de l’ouest(+21.8%).La hausse des emplois à créer a été véhiculéeparticulièrement par les régions del’ouest qui ont enregistré un accroissement de62.0% avec 3529 emplois à créer durant leshuit premiers mois 2009 contre 2179 lors deshuit premiers mois 2008.Répartition par nationalitéLes investissements à participation étrangèredans les activités de service sont passésde 132.1 MD lors des huit premiers mois2008 à 121.8 MD durant les huit premiersmois 2009, enregistrant ainsi une diminutionde 7.8%. Cette baisse est due aux projets100% étrangers dont les investissements ontbaissé de 36.4% avec un montant de31.4 MD contre 49.4 MD durant les huitpremiers mois 2008.Il est à signaler aussi que le nombre des projetsà participation étrangère a augmenté de21.2% en passant de 786 durant les huit premiersmois 2008 à 953 en 2009, et que les emploisà créer ont diminué de 20.3% avec 7069postes d’emplois contre 8867 durant les huitpremiers mois 2008.La répartition par régime des investissementsà participation étrangère illustre que labaisse ci-dessus mentionnée a été véhiculéeprincipalement par la diminution enregistréepar les services destinés à l’export (35.1%).Investissements à participation étrangère (services)Nombre de projets Investissements en MD Emplois08M08 08M09 Evol % 08M08 08M09 Evol % 08M08 08M09 Evol %Total Export 582 719 23,5% 59,6 38,7 -35,1% 6921 5787 -16,4%Mixtes 139 164 18,0% 20,1 9,8 -51,2% 1692 1572 -7,1%Etrangers 443 555 25,3% 39,5 28,9 -26,8% 5229 4215 -19,4%Marché local 204 234 14,7% 72,5 83,1 14,6% 1946 1282 -34,1%Mixtes 138 150 8,7% 62,6 80,6 28,8% 1375 934 -32,1%Etrangers 66 84 27,3% 9,9 2,5 -74,7% 571 348 -39,1%Total services 786 953 21,2% 132,1 121,8 -7,8% 8867 7069 -20,3%Mixtes 277 314 13,4% 82,7 90,4 9,3% 3067 2506 -18,3%Etrangers 509 639 25,5% 49,4 31,4 -36,4% 5800 4563 -21,3%SERVICESCONNEXESA L’INDUSTRIEAu niveau des services connexes à l’industrie,l’investissement déclaré qui représente23.7 % de l’investissement totaldéclaré dans les activités de service,a enregistré une augmentation de 5.1%,passant de 192.4 MD au cours des huitpremiers mois 2008 à 202.2 MD durantla même période de l’année 2009.La hausse ci-dessus mentionnée est dueessentiellement au secteur de l’aménagementdes zones industrielles dont l’investissementa atteint 39.3 MD contre4.6 MD lors des huit premiers mois 2008,suite à la déclaration de la création d’unesociété d’aménagement de zones industrielleset des zones destinées aux activitéséconomiques pour un montant de24.0 MD.Par ailleurs, il est à noter que le nombrede projets connexes à l’industrie a augmentéde 20.2% passant de 1921 à 2310,tout comme le nombre des emplois y afférentsqui est passé de 8404 postes d’emploislors des huit premiers mois 2008 à8837 au cours des huit premiers mois2009 enregistrant ainsi un accroissementde 5.2%.●Services connexes à l’industrieSecteur Nombre de projets Investissements en MD Emplois08M08 08M09 Evol % 08M08 08M09 Evol % 08M08 08M09 Evol %Informatique 409 450 10,0% 28,9 34,0 17,6% 2385 2338 -2,0%Etudes et conseils 804 1044 29,9% 35,7 30,4 -14,8% 3208 3330 3,8%Recherche 7 8 14,3% 2,8 0,1 -96,4% 90 48 -46,7%Autres 285 324 13,7% 29,7 49,5 66,7% 1657 1842 11,2%Transport 304 334 9,9% 63,6 46,4 -27,0% 613 701 14,4%Formation prof. 109 146 33,9% 27,1 2,5 -90,8% 427 545 27,6%Zones indus. 3 4 33,3% 4,6 39,3 754,3% 24 33 37,5%TOTAL 1921 2310 20,2% 192,4 202,2 5,1% 8404 8837 5,2%12LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Stratégie industriellenationale à l’horizon 2016= La Tunisie industrielle : état des lieux et tendancesa Contexte général et sectoriel- Une industrie leader du Sud de la Méditerranée- 3 secteurs piliers de l’industrie tunisienne<strong>Dossier</strong>a Facteurs clés de la croissance industrielle- Une culture ancrée à l’export et un Nearshore développé avec l’Europe- Investissements directs étrangers : des investisseurs partenaires- Une migration partielle de l’activité industrielle vers l’intérieur du pays- Une clusterisation en marche= Positionnement stratégique et déclinaisons sectoriellesa Eléments d’entrée de la stratégie industrielle : enjeux clés et défis à relever- Enjeux externes- De grands projets en cours de réalisation- Des enseignements à tirer- Un positionnement de leadership au cœur de l’Euroméditerranéea L’ambition stratégiquea Déclinaisons sectorielles de la stratégie industrielle- Textile & Habillement et Cuir & Chaussures : un secteur à repositionner- Secteur Agroalimentaire : pour une plus grande valorisation- Secteur Mécanique, Electrique et Electronique : des croisements à forts potentiels- Autres Industries : des opportunités à saisir- Secteur TIC : un positionnement du hub régional- Secteur Business Process Outsourcing


<strong>Dossier</strong>La Tunisie industrielle : état des lieux et tendancesCe dossier est une note de synthèse de l’étude « Stratégieindustrielle nationale à horizon 2016» commandéepar le Ministère de l’Industrie, de l’Energieet des PME. Il retrace de manière synthétique les enseignementsclés des différents travaux de l’étude, quia été conduite au cours du premier semestre 2008.L’objectif de cette étude, de première importancepour la Tunisie, est de définir les axes majeurs de lastratégie industrielle nationale de la Tunisie à horizon2016, afin d’arrêter un plan de déploiement etun plan de communication qui mettent en oeuvre, àbrève échéance, des actions structurantes et à fort impact.L’étude est financée par le Programme de ModernisationIndustrielle. Elle s’appuie sur les conclusionsde nombreuses études sectorielles de positionnementactualisées dans le cadre de l’étude «Créneaux porteurs» menée par l’Agence de Promotion de l’Industrie(API). Elle s’inspire également des conclusions et recommandationsde l’étude «Economie du savoir etAttractivité de la Tunisie en matière d’investissementsdirects étrangers», réalisée par l’Agence de Promotiondes Investissements Extérieurs (FIPA). L’étude dela stratégie industrielle vise à les mettre en perspectived’une manière cohérente, transversale et lisible.Contexte général etsectorielL’entrée en vigueur de l’accord de libreéchangeavec l’Union Européenne, enjanvier 2008, ouvre la voie à de nombreusesopportunités de développementpour l’industrie tunisienne mais égalementà des enjeux forts de compétitivité.Ces opportunités sont d’autant plusréelles que la Tunisie se situe parmi leséconomies performantes et compétitivesde la rive Sud de la Méditerranée, bénéficiantde classements exemplaires selonl’indice de compétitivité établi par leForum Economique Mondial de Davos :36ème pays au niveau du classementmondial, devançant ainsi près de vingtpays de la zone Euro.Cette étude a été complétée par une analyse documentaireétendue (études sectorielles, études territoriales,classements internationaux, études de conjoncture),des entretiens individuels avec des décideurséconomiques clés en Tunisie et à l’étranger, les analysesde spécialistes sectoriels et les travaux de groupesde travail conduits avec les acteurs publics et privésimpliqués dans la vie industrielle de la Tunisie.L’objectif opérationnel est de proposer un Plan de déploiement.Le plan de déploiement reprend les principauxprojets, actions et dispositifs structurants quiaideront les entreprises à atteindre les objectifs de«Stratégie 2016» en agissant notamment sur l’environnementde l’entreprise.L’étude a été suivie par un comité de pilotage présidépar l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerceet de l’Artisanat-UTICA-. Elle a été élaboréepar une équipe d’experts (3 internationaux et 2 nationaux)sous la supervision de l’Agence de Promotionde l’Industrie et de l’Unité de Gestion du Programmede Modernisation Industrielle UGPMI.La Tunisie industrielle : état des lieux et tendancesPaysRangEtats-Unis 1Allemagne 7France 16Belgique 19Espagne 29Chine 30Tunisie 36Portugal 43Afrique du Sud 45Italie 49Malte 52Pologne 53Hongrie 62Turquie 63Grèce 67Roumanie 68Maroc 73Egypte 81Libye 91Algérie 99Une industrie leader du Sud dela MéditerranéeForte d’un tissu industriel de plus de5700 entreprises, la Tunisie a su se créerune place de choix dans le bassin méditerranéen.Exportant en 2007 plusde 12 Milliards de dinars Tunisiens deproduits industriels (hors Agro),la Tunisie est le premier exportateurindustriel vers l’Union Européenne, dela Rive Sud de la Méditerranée. Elle estégalement le premier pays du Sud de laMéditerranée à intégrer la zone de libreéchangeavec l’Union Européenne et ce,depuis le 1er janvier 2008.Classement WEFselon l’indice de compétitivité globaleTunisie 36Malte 52Maroc 73Egypte 81Libye 91Algérie 99Source : World Economic Forum - 200814LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Exportations industrielles vers l’UE 27(*)(2007,Milliards Euro)Tunisie 6,7Malte 5,3Maroc 3,2Egypte 1,6Libye 0,6Algérie 0,4Exportations totales vers l’UE 27(*)(2007,Milliards Euro)8,97,87,01,727,321,1<strong>Dossier</strong>Source : Eurostat (*) Données d’exportations hors Agro et énergieRépartition des exportations par secteurLe développement de l’industrie tunisienneest remarquable. Il est principalementdû à la mise en oeuvre d’unprogramme national de mise à niveau,pionnier dans la région, et au renforcementpermanent du partenariat stratégiqueétabli avec l’Europe dès les années1970.Le programme de mise à niveau,lancé en 1995, consiste à appuyer lesentreprises tunisiennes dans une démarchede modernisation de leurs équipements,de leurs ressources et de leurmode de management. Il a entraînéune amélioration substantielle de lacompétitivité de l’entreprise tunisienne.Résultat direct de cette amélioration,les exportations industrielles ont quadrupléentre 1996 et 2007 et représententactuellement 84% des exportationsnationales contre 40% en 1995.L’Union Européenne constitue à lafois le premier marché et le premier partenaireindustriel de la Tunisie. Les premierspartenaires économiques de laTunisie sont européens (France, Italie,Allemagne). Plus de 80% des exportationsindustrielles concernent ce marchéet plus de 2200 entreprises industriellesà participation européenneopèrent en Tunisie, le plus grandnombre dans la région Sud Meda. Lesexportations vers les pays de l’UnionEuropéenne connaissent une croissanceannuelle de plus de 10% depuis 1996.3 secteurs piliers de l’industrietunisienneMalgré la diversité du tissu industrieltunisien, trois secteurs constituentles locomotives des exportations industriellesnationales : les industriestextile & habillement et cuir & chaussures,les industries agroalimentaires etenfin les industries mécaniques, électriqueset électroniques.Ces trois secteurs piliers, générantplus de 1 milliard de dinars d’exportationschacun, représentent 76 % desentreprises industrielles, 87% des exportations,près de 62% des investissementsdirects étrangers et plus de 83%des emplois.Répartition des emplois par secteurLa Tunisie industrielle : état des lieux et tendancesSource : Institut National de la Statistique (Données 2007)Source : Agence de Promotion de l’Industrie (Données 2007)Les exportations de ces secteurs piliersont connu ces dernières années des dynamiquesdifférentes impactées par lesévolutions du marché international, devenude plus en plus concurrentiel.Industries Textile & habillementet Cuir & chaussuresAprès une période de fléchissement,le secteur des textiles & habillement etcuir & chaussures reprend une croissancede plus de 16% en enregistrantplus de 6 milliards de dinars d’exportationsen 2007 contre 5,2 milliards dedinars en 2006. En évoluant progressivementde la simple sous-traitance à laco-traitance et au produit fini complet,l’industrie tunisienne des textiles, 5èmefournisseur de l’Union Européenne, asu répondre aux défis du démantèlementen 2005 de l’accord multifibres.Les tissus industriels de ces secteurssont majoritairement constitués d’entreprisestotalement exportatrices (plusde 1700 entreprises dans l’industrie textileet plus de 200 entreprises dans l’industriedes cuirs & chaussures).Les branches de confection et de bonneterieconcentrent respectivement plusde 1500 et 200 entreprises du secteurdes textiles et constituent plus de 70%des exportations textiles. Dans le secteurdes cuirs et chaussures, l’activité ma-LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200915


<strong>Dossier</strong>La Tunisie industrielle : état des lieux et tendancesjeure demeure les chaussures et tiges(plus de 220 entreprises sur un total de300 entreprises).Industries agroalimentairesLa production du secteur a atteint en2007 la valeur de 8,9 milliards de dinarscontre 8,2 milliards de dinars en2006. La croissance de ce secteur esttirée par des produits agroalimentairesphares, une constante mise à niveaudes filières et un fort développementsur les marchés limitrophes. Les exportationsdu secteur agroalimentaireont triplé de 2002 à 2007, passant de557 millions de dinars à 1616 millionsde dinars.Le secteur agroalimentaire compteplus de 1000 entreprises, employantplus de 10 personnes dont 156 entreprisestotalement exportatrices et 104entreprises à participation étrangère.Les activités des huiles et corps gras,des céréales et de l’entreposage frigorifiqueconcentrent près de 70% des entreprisesdu secteur.Industries mécaniques,électriques et électroniquesLes industries mécaniques, électriqueset électroniques (IME) représententplus de 30% des exportationsindustrielles en 2007. Leurs exportationssont en plein essor depuis 1995et ont connu une croissance à unrythme de plus de 20% par an au coursdes 5 dernières années.La valeur ajoutée locale a remar-Exportations (en Milliards de DT)sont implantées en Tunisie et y ont attiréen Tunisie leurs réseaux de soustraitants,ce qui a fortement favorisél’intégration du secteur.Par ailleurs, le développement desactivités de composants automobiles etaéronautiques au cours des dernièresannées a connu une évolution spectaculaire.Plus de 200 entreprises opèrenten Tunisie en 2007, dont 150 sont totalementexportatrices et 140 en partenariat(116 multinationales dans l’activitédes composants automobiles et24 dans l’activité des composants aéronautiques).Les exportations des composantsautomobiles et aéronautiquesont été multipliées par 5 au cours des10 dernières années et atteignent à cejour plus de 1,8 milliard de dinars. 10créations d’entreprises par an sont enregistréespour ces secteurs.Evolution des entreprisesdans les secteurs des composantsautomobiles et aéronautiquesEntreprisesEntreprisestotalementexportatricessourcing (BPO). Les exportations actuellesde ces secteurs demeurent assezfaibles malgré des potentialités etdes atouts reconnus de la Tunisie.La Tunisie occupe en effet une positionde leadership régional sur le secteurdes TIC à l’instar des classementsinternationaux du forum économiquemondial de Davos en matière des TIC(1ère en Afrique, 3ème dans le mondearabe et 35ème dans le monde selon leclassement Network Readiness Index).Ce secteur représente par ailleurs prèsde 8% du PIB en 2007 et emploie plusde 6000 personnes en 2007.Les exportations de ce secteur ont atteintprès de 50 Millions de dinars.L’exiguïté du marché local actuel, provenantessentiellement du secteur publicet la faible taille des sociétés de servicesinformatiques tunisiennesdemeurent des freins au développementdu secteur.Le secteur d’outsourcing (BusinessProcess Outsourcing) est constitué majoritairementde centres d’appels deniveau de technicité intermédiaire (deniveau 1 et 2 essentiellement). Le bilandes 8 premiers mois de l’année2008 montre que les centres d’appelsont atteint le nombre de 185 centresemployant 16000 diplômés de l’enseignementsupérieur contre seulement127 centres et 10 600 postes d’emploisdurant la même période de l’année2007 ( Source : Ministère des Technologiesde la Communication).De nouvelles activités couplant voixet traitement des données émergent àl’instar des centres de support technique,des back office comptables et financiers,des back-office d’outsourcingRH ou encore des centres de servicepour la gestion contractuelle de la relationclient.Source : ministère de l’Industrie,de l’Energie et des PmEFacteurs clés de la croissanceindustrielleSource : Agence de Promotion de l’Industriequablement progressé, ainsi que l’attestentl’existence de centres de R&Den extension des activités de production,de services logistiques émergentset d’activités de design logiciel descartes électroniques.Plusieurs enseignes de premier planTechnologies de l’Informationet de la Communication &Outsourcing : un gisement decroissance de demainOutre les 3 secteurs piliers de l’exportnational, l’orientation nationaleest d’adjoindre un quatrième pilierconstitué des secteurs des Technologiesde l’Information et de la Communication(TIC) et du Business Process Out-Une culture ancrée à l’exportet un Nearshore développé avecl’EuropeDès le début des années 1970, la Tunisiea opté pour un modèle de développementindustriel dont l’export estune composante majeure voire principale.Actuellement près de 45% desentreprises industrielles sont totalementexportatrices et génèrent près de16LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


60% des emplois industriels.Profitant d’une proximité géographiqueet culturelle et de capacités logistiquesen constante modernisation,la Tunisie a su développer, en partenariatavec l’Europe, une plateforme industrielleet de services de plus en plusrôdée à l’export.A titre d’illustration, les mesures defacilitation du commerce extérieur, lesréformes des modes de gestion portuaireet le régime Off Shore exprimentune volonté constante de promouvoirles échanges extérieurs. Les plateformesindustrielles développées, qui serventprincipalement les marchés européens,s’étendent aujourd’hui à des activitésindustrielles à plus forte technicité ainsiqu’à des activités tertiaires.Investissements DirectsEtrangers:des investisseurs partenairesL’industrie tunisienne est dynamiséepar l’accueil d’investissements directsétrangers (IDE), flux aujourd’hui enprogression et qui atteignent 485 millionsde dinars en 2007 contre 347 millionsde dinars en 2006. Les industriesIME et Textile concentrent 50% desIDE.L’attractivité historique de la Tunisieconcernait des activités à faible valeurajoutée et fortement consommatricesde main d’oeuvre. Les IDE s’étendentaujourd’hui sur un large spectre d’activités,incluant le développement deproduits, la co-traitance industrielle etles services.Le diagramme ci-dessous présente larépartition des flux d’IDE par secteur,pour l’année 2007 :Source : Foreign InvestmentPromotion Agency (FIPA)De nombreuses enquêtes mettent enévidence une fidélisation forte vis-àvisdu site Tunisie, se traduisant par unedynamique d’extension des activitésen Tunisie. Outre la compétitivité coûtqui est reconnue à la Tunisie, les investisseursdéclarent apprécier la stabilitédu pays, un cadre de vie agréable,la disponibilité d’infrastructures moderneset un environnement propiceaux affaires.C’est ainsi que l’attraction et la fidélisationdes IDE industriels passent parun ancrage fort de cette perception durantla prochaine décennie.Une migration partielle de l’activitéindustrielle vers l’intérieurdu paysL’émergence de tissus industriels detaille dans des régions intérieures, auparavantagricoles, marque le développementrécent de l’industrie tunisienne.L’orientation en faveur d’undéveloppement industriel davantagetourné vers l’axe médian du pays, viseun désenclavement des régions intérieureset une atténuation de la concentrationsur les zones littorales. Actuellement,plus de 80% des emplois sontconcentrés sur le littoral dont 67%, sur6 gouvernorats. L’objectif nationalconsiste à développer 60% des superficiesdes nouvelles zones industriellesdans les régions littorales contre 40%dans les régions intérieures et médianes.La répartition actuelle est respectivementde 84% et 16%.La stabilisation des bassins d’emplois,les avantages de développementrégional et le développement des infrastructureslogistiques et de transportvont dans ce sens. Le tissu industrielest en train de se redessiner enconséquence et la compétitivité logistiquedes filières exportatrices est enprogression.Une clusterisation en marcheLa clusterisation est l’autre levier decroissance choisi par la Tunisie, pourancrer l’innovation et la valeur ajoutéedans les stratégies de développementdes secteurs. Elle consiste à mettre enœuvre des pôles de compétitivité dédiésaux secteurs phares : IME, Textile,Cuir & Chaussures, Agro et TIC. Cespôles sont programmés pour être àproximité des pôles industriels et desinfrastructures nationales d’enseignementsupérieur, de formation et de recherche.Les clusters sont égalementconçus suivant une démarche de miseen réseau, encore en construction. Ilssont prévus pour être opérationnelsdès début 2009.<strong>Dossier</strong>La Tunisie industrielle : état des lieux et tendancesLE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200917


<strong>Dossier</strong>Positionnement stratégique et déclinaisons sectoriellesPositionnement stratégique et déclinaisonssectoriellesEléments d’entrée de la stratégieindustrielle : enjeux cléset défis à relever Enjeuxexternes : opportunités etmenaces du contexte internationalet concurrentiel pourle positionnement industrielde la TunisieLa Tunisie est aujourd’hui marquéepar une industrie très exposée aucontexte international, ce qui constitueà la fois sa principale opportunitéet son principal risque. Elle esttrès orientée vers l’exportation etreste dépendante de l’investissementdirect étranger (IDE), qui est sonprincipal pourvoyeur de nouvellescapacités, de capitaux et de technologies.Par ailleurs, sa compétitivitéest vulnérable du fait du positionnementagressif de pays à plus bascoûts d’une part, et de territoires quiont une communication plus structuréede leurs propres atouts, d’autrepart.Le positionnement actuel de laTunisie est perçu comme le Backoffice ou le Nearshore européen del’industrie et des services. Si ce positionnementa permis à la Tunisie de« construire » une industrie performanteet compétitive, il apparaît certainaujourd’hui que ce positionnementdoit évoluer et se différencierde façon beaucoup plus forte parrapport à des concurrents mettant enavant des avantages compétitifs certains(salaires, coûts opérationnels,capacités logistiques, fiscalité et coûtd’entrée sur les marchés).Par ailleurs, l’Accord de LibreEchange avec l’Union Européenneet, plus largement, l’émergenced’une réalité euro-méditerranéenne,espace reconnu par un nombre croissantd’investisseurs, prescripteurs etdécideurs internationaux est sourcede nouveaux défis. En effet, ce nouvelespace, lieu de marchés potentiels,de fluidité des échanges, d’exigencedes méthodes, mais égalementde concurrence plus frontale entrepays voisins des deux rives, fixe lenouveau cadre stratégique de laTunisie à l’horizon 2016.Ce cap devrait prendre en considérationle positionnement concurrentielactuel de la Tunisie et les défis à releverau cours de la prochaine décennie.Il se résume aux points clés suivants:❚ La compétitivité de la Tunisiesera accentuée au regard des tendancesde renchérissement des paysde l’Europe de l’Est : actuellement,plus de 20% de gains de coûts sont observéspar rapport à la Roumanie. Ilest constaté récemment une tendancede relocalisation des IDE de l’Europede l’Est vers la région Meda.❚ Il existe toujours un pays à plusbas coût dans le monde : le positionnementen grandes séries et la disponibilitéde grandes capacités industriellesdans ces pays font que laTunisie ne pourrait pas faire valoir durablementl’argument de compétitivitédes coûts. Elle gagne à mettre plusen avant des arguments qualitatifs :stabilité, innovation et surplus de service,environnement d’affaire, qualitéde produits, capacités logistiques, environnementet qualité de vie.❚ La course aux IDE est de plus enplus exacerbée : les pays concurrentsde la rive Sud de la Méditerranée etde l’Europe de l’Est ont fait le pari del’investissement direct étranger notammentsur des activités à forte valeurajoutée. Les pays de l’Europe del’Est profitent actuellement de fluxconsidérables d’IDE Européens. L’enjeud’attractivité demeure ainsi pesantsur le développement de l’industrietunisienne.❚ Euromed, un marché vital deplus de 800 millions de consommateurs: le marché de l’Union Européenne,englobant plus de 80% des exportationstunisiennes, est devenufortement concurrentiel. Une concurrencede plus en plus régionale s’yétablit entre les pays de la régionMeda, de l’Europe de l’Est et de l’Asie.❚ Une Tunisie qui a pris le viragede l’économie du savoir : les dernièresimplantations et extensions d’IDE leconfirment. L’orientation nationale estde favoriser l’attraction des IDE à fortevaleur ajoutée et à forte intensité desavoir : R&D, électronique embarquée,textiles techniques, produits desanté nutrition, TIC, centres de services,...❚ Une compétition mondiale enterme d’innovation qui laisse une placeaux pays à marché limité. En effet, denombreux pays à marché limité ontréussi le pari de l’innovation et ont misen oeuvre un environnement propiceà cette fin : une éducation aux standardsinternationaux, des clusters développés,une économie tertiaire, ...L’exemple de réussite de Singapourconfirme ce challenge fort pour la Tunisie.De grands projets industrielset de services en cours de réalisationDe grands projets industriels foisonnenten Tunisie, aussi bien dans larégion de Tunis que dans les régionsintérieures du pays. A l’heure actuelle,près de 20 nouveaux projets industrielsdans les secteurs des composantsautomobiles et aéronautiquessont mis en oeuvre ou en cours d’établissementavec des opérateurs mondiauxde 9 pays partenaires. Ces projetsconcernent 10 régions et visent àcréer 20 000 emplois à horizon 2012.D’autres projets industriels et énergétiquesde grande envergure naissentà l’instar de la raffinerie deSKHIRA, de la nouvelle centrale électrique,des cimenteries ou encore dansl’industrie chimique des phosphates.Par ailleurs, le développement del’industrie tunisienne sera en partietiré par la demande des grands projetsimmobiliers annoncés sur la prochainedécennie. A l’instar des projets emblématiquesTunis Financial Harbour, Tunis Cityet Tunis Sports City, la Tunisie bénéficierad’ores et déjà, dans les toutesprochaines années de la mise enoeuvre de grands projets immobiliers,résidentiels et de services, pour unmontant de plus de 50 milliards de dinars.Des enseignements à tirer desbonnes pratiques internationalespour accélérer le viragestratégique tunisienCinq pays semblables ou remarquablesont été sélectionnés afin demettre en lumière les bonnes pra-18LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


tiques. L’objectif est de sélectionnercelles qui ont le plus d’impact et cellesqui ont des chances d’être adaptéesavec succès en Tunisie.Par la diversité de leur modèle dedéveloppement, cinq pays ont étécomparés à la Tunisie :❚ La République Tchèque, leaderde l’implantation des IDE de l’EuropeCentrale, avec une évolution remarquabledepuis 15 ans s’appuyant surune organisation autour de clustersvisibles à l’étranger❚ La Turquie, au fort ancrage méditerranéen,au potentiel économiqueconsidérable, qui mène actuellementles grands projets qui la situeront àterme au coeur de l’espace économiqueeuro-méditerranéen❚ Le Maroc, perçu comme unconcurrent malgré les différences économiques,démographiques et sociales,et qui a déployé une dynamiquede communication autour du planEmergence et de grands projets territoriaux❚ Singapour, dont le positionnementde « hub » régional et internationalest incontestable, malgré la raretéde ses ressources naturelles❚ Les Pays Bas, une des réussitesincontestables de l’attractivité d’Europecontinentale, au prix d’une organisationlogistique et d’une stratégiecommerciale d’enverguremondiale.<strong>Dossier</strong>Ces pays ont fait le pari de l’investissementdirect étranger et ont conduitdes stratégies industrielles remarquablesavec une forte composante internationaledont particulièrement l’intégrationrégionale et internationale.Cette intégration repose sur une économietertiaire développée en supportdes industries et sur un positionnementen hub régional (cas de Singapouren Asie, et des Pays-Bas en Europe).L’analyse indique clairement que leurstratégie s’organise autour de trois axesqui décomposent la chaîne de valeurpour les entreprises qui y développentou implantent de nouvelles activités :Innovation / Capacités industrielles /Infrastructures logistiques. Ces troiscomposantes sont actionnées par despolitiques publiques, fiscales, sectorielleset infrastructurelles, dans unecombinaison spécifique à la situationde leurs secteurs historiques ou depointe.Ces choix ont été impulsés au plushaut niveau de l’Etat et basés sur unciblage sectoriel privilégiant la valeurajoutée. La lisibilité et la clarté du capfixé sont à ce titre déterminants.Cette clusterisation des activités sedécline ensuite physiquement dansl’offre territoriale avec des produitsd’accueil phares à forte visibilité internationale.La République Tchèque adéveloppé un programme spécifiquementdédié aux clusters, visant à soutenirla recherche de partenaires (PME,grands comptes, universités, centresde recherche), ainsi que la mise enplace et le développement d’un cluster.Depuis 2004, ce sont 25 clusters thématiquesqui ont vu le jour, répartis surl’ensemble du territoire.L’organisation d’agences transversalesintersectorielles, telles que lesagences de l’Innovation Industrielle,serait une bonne pratique à même deporter et promouvoir l’innovation ausein des entreprises.Enfin, la stratégie de communication,interne ou externe, que ces paysont érigée en action principale (à l’exception,pour le moment, de la Turquie)met en valeur un axe en « majeur», tout en y associant les valeurs et caractéristiquesdes deux autres. L’offreterritoriale est ainsi relayée par unepromotion offensive qui implique unecommunication régulière et coordonnéeavec des événements à taille critique.Le développement d’un réseau internationald’agences dédiées et le recoursà des médias internationaux et nationauxsont des pratiques transférablesen Tunisie. Des « Czech centers », crééspar le Ministère des affaires étrangères,assurent la promotion du pays à l’étrangersur 4 volets : la culture, l’enseignement,le commerce et le tourisme.Ils constituent un réseau de 277 personnes,réparties dans toute l’Europeet aux Etats-Unis, le tout pour un budgetalimenté par les ministères concernés(culture, tourisme, affaires étrangères).Positionnement stratégique et déclinaisons sectoriellesLE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200919


<strong>Dossier</strong>Analyse comparative : 10 bonnes pratiques identifiéesDomaineStratégie etpositionnementBonnes pratiques identifiées1- Positionnement clair, ciblage sectoriel et orientation valeur ajoutée2- Forte intégration régionale et internationale3- Pari sur les Investissements Directs EtrangersOffre territoriale4- Clusterisation des activités sur l’ensemble du territoire5- Existence de “produits” phares, à forte visibilité internationale6- Plateforme logistique portuaire et aéroportuaire de premier planPromotion7- un réseau international d’agences dédiées à la promotion du pays8- Sollicitation des médias nationaux et internationaux9- Communication sur le positionnement et déclinaison sur des offres pharesOrganisation10- Organisations transversales intersectoriellesPositionnement stratégique et déclinaisons sectoriellesUn positionnementde leadership au coeurde l’EuroméditerranéePour réussir ce virage vers l’économiedu savoir, la Tunisie a besoind’afficher un nouveau positionnement.Selon l’étude « Ernst & Young BaroMedAttractiveness Survey 2008 »,réalisée auprès de 315 investisseursinternationaux, la Tunisie est déjàidentifiée parmi les pays pivots del’espace euro-méditerranéen. Avecune 7ème place en 2008 (toutefoispartagée par de nombreux autrespays), la Tunisie peut se fixer un objectifraisonnable d’atteindre le top 5des hubs euroméditerranéens d’iciLa Tunisie est perçue comme un hub pivotde l’espace euroméditerranéen en 2008Les capitales leaders de l’espace euro-méditerranéen2016. La Tunisie doit ainsi renforcerson rôle de pivot et d’échanges ausein de l’Euroméditerranée, en démontrantune forte connectivité dessavoirs, des biens et services et desflux financiers.Le diagramme ci-dessous présenteles capitales leaders de l’espace Euroméditerranéen:Source : Ernst & Young Baromed Attractiveness Survey20LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


L’ambition stratégiqueL’état des lieux réalisé à partir de larevue des secteurs industriels tunisiens,des enjeux transversaux et de la situationinternationale et concurrentielle,démontre la nécessité de fixer un nouveaucap, à moyen terme, qui définitla stratégie industrielle du pays à horizon2016.La stratégie industrielle nationale estconstruite sur un positionnement àtrois dimensions, permettant la créationd’un véritable centre euro-méditerranéeninnovant et à fort niveau de compétitivité.Il s’agit à travers cet ancrage, d’allerau-delà du simple positionnement deback-office/ Nearshore industriel del’Europe. L’enjeu est d’intégrer et decombiner différemment les dimensions«Back office / Nearshore industriel»,qui correspond au positionnement actuel,«hub» et «innovation».Capitaliser sur la réussite dumodèle tunisien du nearshoreAujourd’hui, la Tunisie peut s’enorgueillirde véritables et multiples réussitesen tant que site de productionNearshore orienté vers les marchésétrangers et principalement européens.Cette composante du positionnementstratégique devra être maintenue voirerenforcée, car elle répond à une trèsforte attente des investisseurs en Tunisie,qu’ils soient tunisiens ou étrangers.La Tunisie, en tant que site d’investissementet de production, doitpermettre à l’investisseur de développerune activité industrielle ou de services,fortement voire totalement orientéevers les marchés extérieurs, principalementeuropéens.Positionner le site Tunisiecomme plateforme d’échangesLes implantations industrielles effectuéesen Tunisie jusqu’à la fin desannées 1990 ont souvent consisté à assurerune partie limitée du processusde production des entreprises concernées.Aujourd’hui, les attentes des entreprisesne se limitent pas au fait de disposerde sites de production isolés,quand bien même ils seraient productifset rentables. Le besoin porte plutôtsur une connexion des sites entreeux, permettant ainsi une insertion totaledu site en Tunisie avec les autressites de recherche, de production, deservices ou de distribution du groupe.Un des défis de l’industrie tunisiennesera de répondre à ce besoin, en constituantun véritable hub, intégré dansune chaîne de valeur régionale voiremondiale.Répondre à l’attente d’innovationPromouvoir une industrie de simplefabrication n’est à la hauteur ni des attentesdes investisseurs, ni des ambitionsde la Tunisie. Afin de remonterla chaîne de valeur de l’entreprise, ilest nécessaire que l’investisseur en Tunisiebénéficie d’un environnement,d’infrastructures et de compétences luipermettant de promouvoir l’innovationau sein de son site en Tunisie. Enoutre, en répondant à cette attente desinvestisseurs, la Tunisie mettra en avantun élément distinctif fort vis-à-vis deses compétiteurs. Grâce à cet atout, laTunisie se différenciera de ses compétiteurs« coûts » et se positionnera auniveau de pays à niveau de développementplus fort, changeant ainsi laligue des pays concurrents.C’est ainsi que la labellisation TunisiaIQ(Innovation Quotient) marque levirage de la Tunisie vers l’économie desavoir et une nouvelle stratégie de promotion,orientée vers les créneaux àforte intensité de savoir et à forte valeurajoutée. Cette stratégie met plusen avant des arguments de qualité :environnement R&D, respect de la propriétéintellectuelle, qualité des ressourceshumaines, et mise en oeuvrede clusters.Le positionnement stratégique de laTunisie est exprimé à travers le schémaci-dessous :<strong>Dossier</strong>Positionnement stratégique et déclinaisons sectoriellesun label : Tunisia, the EUROmEDVALLY for <strong>Industry</strong> & TechnologyLE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200921


<strong>Dossier</strong>Positionnement stratégique et déclinaisons sectoriellesLe plan stratégique industriel de laTunisie est labellisé « Tunisia, the EU-ROMEDVALLEY for <strong>Industry</strong> & Technology».Il est par définition à plusieursniveaux, de l’ambition stratégique à samise en oeuvre, reflétant ainsi la diversitéde l’économie tunisienne. Ils’agit d’une stratégie évolutive, et nond’une stratégie de rupture, considérantles acquis développés par l’industrietunisienne au cours des trente dernièresannées.La labellisation « Tunisia, the EU-ROMEDVALLEY for <strong>Industry</strong> & Technology»véhicule ainsi l’ambition stratégiqueforte d’un territoire arrimé à larégion euro-méditerranéenne, dont ilserait l’un des pivots.Une forte légitimité permet à la Tunisieindustrielle d’afficher le termeEuromed dans le label retenu.Le choix stratégique de l’intégrationéconomique avec l’Europe est depuislongtemps un des axes de la politiqueéconomique nationale. Par ailleurs, laposition centrale de la Tunisie au seinde la Méditerranée et le rôle historiquequ’elle y a joué, en font naturellementCroisementssectoriels(Pépites)une des toutes premières « capitales »et un de ses représentants légitimes.Par ailleurs, le terme « Valley » est porteurà la fois du driver Hub et du driverinnovation. La vallée apparaît ainsicomme un espace d’échange et de communicationentre les différents acteurs.La dimension physique de la valléeillustre ainsi les notions de plate-formelogistique d’échange et de circulationde biens physiques à travers la Tunisie.Cette dimension physique se doit d’êtrecomplétée par une connotation forted’innovation.Objectifs qualitatifset quantitatifsLe portefeuille industriel de demainsera recomposé suivant quatre dynamiquesfortes : croissance, qualité, diversificationet fertilisation.La croissance s’exprime à travers lesobjectifs nationaux de doublement desexportations d’ici 2016, par comparaisonà leur niveau actuel.La qualité se traduit par une montéeen gamme du tissu industriel de la Tunisie,seule voie pour rester compétitifpar rapport à de nouveaux concurrents,notamment asiatiques, à encore plusbas coûts.La diversification vise, au-delà dessecteurs historiques traditionnels del’économie tunisienne, à diversifier leportefeuille tunisien en faisant émergerdes secteurs considérés à plus fortevaleur ajoutée (industrie électronique,automobile, plastiques techniques, TICet centres de services notamment). L’objectifà horizon 2016 est qu’ils équilibrentle portefeuille d’activités des exportationsmanufacturières de laTunisie quasiment à part égale avec lessecteurs historiques.La fertilisation permettra enfin depréparer la prochaine vague de secteurset d’entreprises qui régénérerontle tissu économique tunisien en favorisantl’apparition de pépites au croisementfertile entre plusieurs secteursindustriels tunisiens.La présentation ci-dessous illustrel’adéquation entre les quatre dynamiquesévoquées plus haut et la décompositionsectorielle de l’industrietunisienne.12 filières cibles et des croisements fertiles à développerElectronique/TICappliqués à l’automobileet aéronautiqueElectriqueappliquée aux énergiesrenouvelablesStratégie industriellede la TunisieBiotechnologiesappliquéesà l’nvironnement /Pharma/Agro/EnergieInformatiqueappliquée à la biologie :bio-informatiqueMécatroniqueServicesenvironnementauxappliquésà l’industrie textileIndustrie plastiqueappliquéeau secteur paramédicalet pharma, ............Servicesà l’industrieTICBusinessSupport Services /Outsourcing des sevices(BPO)Services logistiquesAutres Servicesliés à l’industrieFilièresémergentesIndustrieélectroniqueIndustrieautomobile& aéronautiquePlastiquestechniquesIndustriepharmaceutiqueet biotechnologiesFilièreshistoriquesIndustrieAgro-AlimentaireTextile,Habillement,Cuir & ChaussuresIndustriechimiquedes phosphatesIndustrieMécanique& Electrique22LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Les objectifs stratégiques fixés à l’horizon 2016consistent à doubler les exportations et tripler les investissements industriels<strong>Dossier</strong>Le diagramme ci-dessous illustrel’évolution des exportations industriellesd’ici 2016. La plus forte croissancedevrait être réalisée par le secteurdes industries mécaniques, électriqueset électroniques, qui devraitreprésenter 46% des exportations industriellesà horizon 2016 contre 25%en 2006.Positionnement stratégique et déclinaisons sectoriellesObjectif 2016 : doublement des exportatons industriellesIndustries textiles & habillement et cuir et chaussures (ITH & CC)Industries agroalimentaires (IAA)LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200923


<strong>Dossier</strong>Industries mécaniques, électriques & électroniques (IME) Autres industries (IMCCV, ICH, ID, ......... )ImE : un secteur locomotive de l’export ( 46% des exports à horizon 2016 )Le diagramme ci-dessous schématisel’évolution des investissements industrielsd’ici 2016.La plus forte croissance devrait égalementêtre réalisée par le secteur desindustries mécaniques, électriques etélectroniques, suivi de près par lesautres industries (Industrie chimiquedes phosphates et industrie des matériauxde construction principalement).Positionnement stratégique et déclinaisons sectoriellesObjectif 2016 : triplement des investissements industrielsIndustries textiles & habillement et cuir & chaussures (ITH & CC)Industries agroalimentaires (IAA)Industries mécaniques, électriques & électroniques (IME) Autres Industries (IMCCV, ICH, ID, .........)10% de croissance par an des investissements industriels sur la prochaine décennie24LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Un portefeuille sectoriel enrecompositionAu sein des secteurs, et en croisantles analyses et avis de spécialistes réunispour cette étude synthétique, il ressorttrois enjeux visant à rééquilibrerle portefeuille d’activités.❚ Premier enjeu, il s’agit de fairemonter en gamme les secteurs industrielshistoriques de la Tunisie, qui sontles secteurs suivants : Textile & Habillement,Cuir & Chaussures, Agroalimentaire,IndustrieMécanique, IndustrieElectrique, Industrie desMatériaux de Construction et Industriechimique des Phosphates.La montée en gamme se définit parl’augmentation du taux de valeur ajoutée.Elle se caractérise par la nécessité,pour l’entreprise, de disposer de compétenceshumaines et d’équipementstechniques, d’un niveau de plus en plusélevé. A titre d’illustration, la montéeen gamme s’effectue en augmentant lapart du textile technique dans la productiontextile nationale, et, dans lecas du secteur agro-alimentaire, en procédantà des transformations agroalimentairesplus élaborées.La montée en gamme consiste égalementà intégrer plus de valeur ajoutéeen amont et en aval de la production(design, marketing, emballage,logistique). Cette stratégie devrait permettreà ces secteurs historiques del’économie tunisienne de doubler, d’ici2016, leur contribution en valeur auxexportations.❚ Parallèlement, il s’agit de diversifierle tissu industriel tunisien et faireémerger des secteurs nouveaux, en cesens qu’ils n’ont connu leur développementen Tunisie qu’au cours des dixà quinze dernières années. Il s’agit dessecteurs industriels suivants:Industrie électronique, composantsautomobiles et aéronautiques, plastiquestechniques, pharmaceutique etparamédical. Il s’agit également desservices liés à l’industrie, dont les Technologiesde l’information et de la communication- TIC et les centres de services.Ces secteurs se caractérisent parune plus forte valeur ajoutée intrinsèque.❚ Enfin, il est nécessaire de préparerla prochaine vague de secteurs etd’entreprises qui régénéreront le tissuéconomique tunisien, en favorisantl’apparition de pépites au croisementfertile entre plusieurs secteurs industrielstunisiens. Ainsi, et à titre d’illustration,au croisement de la mécaniqueet de l’électronique apparaît aujourd’huila mécatronique.Le tableau ci-dessous synthétise lesgrandes tendances qui seront observéesau niveau des secteurs d’ici 2016:<strong>Dossier</strong>Un portefeuille en recomposition :montée en gamme, croissance, diversification et fertilisationPositionnement stratégique et déclinaisons sectorielles❚ Textiles❚ Agro❚ Dérivés des phosphates❚ mécanique❚ Electrique❚ matériaux de construction❚ Electronique❚ Plastiques techniques❚ Automobile & aéronautique❚ TIC❚ Business❚ Sciences du vivant❚ mécatronique❚ Biotechs❚ Environnement❚ .........LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200925


<strong>Dossier</strong>Positionnement stratégique et déclinaisons sectoriellesCe tableau met en évidence le poidscroissant des secteurs émergents dansl’industrie tunisienne, exprimé entermes de contribution aux exportationsindustrielles. En 2016, les secteursémergents et les secteurs traditionnelsdevraient faire jeu égal, alorsqu’en 2006, les exportations des secteursémergents représentaient le tiersdes exportations des secteurs historiques.Déclinaisons sectorielles de lastratégie industriellePour accélérer la mise en place dece nouveau positionnement d’ensemble,la Tunisie doit le décliner auniveau des secteurs.Textile & Habillement et Cuir& Chaussures : un secteur àrepositionnerVision stratégiqueFace à la concurrence asiatique, laTunisie a réussi le virage de la valeurajoutée et entame un deuxième palierde croissance et d’innovation s’appuyantsur les concepts clés suivants :Design, Textiles techniques, Finissage,Réassort, Petites et moyennes séries etServices logistiques.Le textile tunisien est déjà axé surles créneaux porteurs de la confectionhaut de gamme, du textile technique,de la bonneterie, du finissage et ennoblissementdu tissu et du stylismeet modélisme.Il s’agit en effet de couvrir l’ensemblede la chaîne de valeur au-delàde la confection. En amont, cela passepar le tissage et le finissage notammentde textiles de plus en plus techniques.Les exemples d’activités cibles detextiles techniques sont nombreux :les textiles anti-feu, antisceptique, antibactérien,biodégradable, climatique,composite, imper-respirant (membrane)pour ne citer que ces derniers.L’objectif du développement des activitésde finissage consiste à passer de40 millions de mètres de tissus (10%des besoins en 2007) à 140 millions demètres en 2016 (soit 40% des besoins).En aval, il s’agit de disposer de serviceslogistiques plus réactifs pourcontinuer à saisir les marchés des petiteset moyennes séries et du sur mesure.Cela permettra à la Tunisie de sepositionner davantage sur les marchésdu « Fast Fashion » et du réassort dontles concepts moteurs essentiels sont laflexibilité et la réactivité.L’orientation stratégique est enfinde continuer à réussir le processus depassage de la sous-traitance au produitfini. L’objectif est de passer de 70entreprises en 2007 à 300 entreprisesen 2016 (20% des entreprises du secteur).Les objectifs stratégiques pour les industriestextiles & habillement et cuir& chaussures s’établissent comme suit:OBJECTIFS (en millions de DT) 2007 2011 2016 Part TCAM(06-16)Exportations 2,055 6,522 8,498 29 % 5,5 %Investissements 180 239 323 12 % 6,9 %L’objectif de création d’emplois parle secteur des textiles et des cuirs etchaussures à horizon 2016 est porté à120 000 emplois dont 40 000 en développementrégional (Kasserine,Gafsa, Siliana,...). La croissance annuellemoyenne prévue sur la période2006-2016 est de 5,1% pour les exportationset de 6,9% pour les investissements.40 000 emplois à créer 2007-2016dont 15 000 en développement régionalTCAm : taux de croissance annuel moyenFacteurs de mise en oeuvrePour ce faire, le dispositif de formationdoit être renforcé pour unemeilleure qualification des ressourceshumaines dans les activités à forte valeurajoutée, notamment le stylisme,le modélisme, et les textiles hautementtechniques, et ce autour du pôletextile El Fejja-Monastir. L’objectif serade former 500 ingénieurs et technicienssupérieurs par an à l’horizon2016 et d’améliorer le taux d’encadrementde 7% actuellement à 15% àhorizon 2016.Constitué du technopôle de Monastir,du parc d’activités industriellesEl Fejja, et d’un réseau de partenairesIn’Tex, le pôle de compétitivité Monastir-ElFejja (Mfcpole) est appelé àassurer le rôle de locomotive du secteurTextile & Habillement et à porterl’innovation au coeur des stratégiesdes entreprises du secteur. L’objectifnational est d’assurer une forte contributiondu pôle de compétitivité aurenforcement de la création et du finissagesoit la création de près de 210entreprises générant 12 000 emplois.Aussi est-il nécessaire de renforcerla promotion et le marketing de cesecteur auprès des donneurs d’ordreeuropéens, marché vital de la Tunisie,mais également d’ouvrir de nouveauxmarchés porteurs : Moyen Orient,Amérique, Asie et nouveaux pays européens.Enfin, la volonté nationale en termesde développement régional des tissusindustriels de ce secteur, est de consoliderle mouvement vers des plate-26LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


formes de développement régional eny renforçant l’infrastructure et la formation.Secteur agro-alimentaire : pourune plus grande valorisationVision stratégiqueLe processus de montée en gammede l’industrie agroalimentaire suit soncours à l’instar des programmesd’agréage technique, d’innovation technologiquedes produits prioritaires etde mise à niveau des circuits de collecte.Elle présente une forte marge deprogression au regard du potentiel deOBJECTIFS (en millions de DT) 2007 2011 2016 Part TCAM(06-16)Exportations 1,615 2,104 3,401 12 % 9 %Investissements 270 357 585 22 % 9,3 %La croissance prévue du secteur estde 6,4% en moyenne par an sur la prochainedécennie visant ainsi à créer34 000 emplois industriels à horizon2016. Les exportations du secteurcontribueront alors à hauteur de 12%dans l’export industriel national. Lapart des investissements industriels réservésau secteur sera de 22% à horizon2016.Facteurs de mise en oeuvrePour atteindre les objectifs stratégiquesarrêtés, il convient avant tout dedévelopper les labellisations qualité etle marketing des produits destinés àl’export. La promotion renforcée dustyle culinaire méditerranéen, de plusen plus apprécié à l’international, pourraits’avérer fortement profitable audéveloppement des produits phares tunisiens: Huiles d’olives, produits de lamer, tomates, olives de table, ...valorisation, de mise à niveau et d’innovationtechnologique des produits.Le secteur agroalimentaire tunisiense met aujourd’hui en position de développercertains créneaux porteurs,tels que le conditionnement de l’huiled’olive, le conditionnement des fruitset des légumes, les semi-conserves, lesplats cuisinés et les produits surgelés.Dans ce cadre, plus de 20 idées de projetsont été identifiées par les étudesde positionnement stratégique.Outre ces créneaux, il conviendra derenforcer le positionnement sur lesmarchés de la santé nutrition. A titreindicatif, le marché mondial des produitsnaturellement sains, tels quel’huile d’olive, est en plein essor et estestimé à près de 150 Milliards de dollarsà horizon 2010.34 000 emplois à créer 2007-20166,4% de croissance annuelle moyenneTCAm : taux de croissance annuel moyenLa traçabilité et l’agréage techniquesont également au coeur de la stratégiesectorielle. L’objectif visé dans cecadre est l’agréage technique de 300 entrepriseset la certification de 400 entreprisesen 2016 contre 126 en 2008.Enfin, il est attendu une forte contributiondu pôle de compétitivité dédiédans le renforcement du potentiel d’innovationdes filières, le développementde partenariats technologiques et lesoutien à la création d’entreprises (170entreprises et 9000 emplois à l’horizon2016).Secteur mécanique, électriqueet électronique : des croisementsà forts potentielsLa Tunisie gagne fortement à attirerdes investisseurs mondiaux clés dansce domaine. Les exemples d’activitésà forte intensité de savoir sont multiplessur ce marché : produits enrichisen fibres, produits bio, produits de nutritionpour enfants, produits sanssucre, produits riches en vitaminesOméga 3,...L’orientation stratégique est enfind’accroitre le niveau d’intégration dela filière (circuits de collecte, agrégation,transport, entreposage frigorifique,etc), et de consolider le développementsur les marchés limitrophes(Algérie, Libye), en encourageant notammentla mise en place des consortiumsd’exportation.En synthèse, la valorisation des produits,notamment destinés à l’exportationest le nouveau palier stratégiquede croissance de l’industrie agro-alimentaire: paiement à la qualité des intrants,conditionnement, recours auxcircuits de distribution modernes, ...Les objectifs stratégiques pour les industriesagroalimentaires s’établissentcomme suit :Vision stratégiqueAu regard de l’évolution de la part dela sous-traitance des composants automobileset aéronautiques (77% d’unvéhicule sous-traité en 2015) et de ladiffusion massive de l’électronique embarquée,l’avenir du secteur est plusque prometteur.A titre indicatif, l’électronique de volet de cabine, un marché mondial de 8,6Milliards de Dollars, constitue le segmentayant la plus forte croissance dansl’industrie des composants aéronautiques.Les segments des composantsélectriques et mécaniques atteignentun bon niveau de maturité dans le<strong>Dossier</strong>Positionnement stratégique et déclinaisons sectoriellesLE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200927


<strong>Dossier</strong>monde.Par ailleurs, l’avenir de ce secteur esten partie lié au croisement avecd’autres secteurs en amont et en aval,tels que les TIC, les plastiques techniques,la mécanique d’où émergerontpar exemple des secteurs du type dela mécatronique, devenue un marchéde masse.Enfin, la Tunisie doit se positionnersur les petites et moyennes séries touten y intégrant des services à forte valeurajoutée comme le surplus de servicelogistique.Les objectifs stratégiques pour les industriesmécaniques, électriques etélectroniques s’établissent comme suit:OBJECTIFS (en millions de DT) 2007 2011 2016 Part TCAM(06-16)Exportations 4,752 8,522 13,402 46 % 13,2 %Investissements 283 365 658 24 % 11,3 %45 000 emplois à créer 2007-2016dont 20 000 en développement régionalTCAm : taux de croissance annuel moyenPositionnement stratégique et déclinaisons sectoriellesLes exportations de ce secteur devraientatteindre 46% des exportationsindustrielles à horizon 2016 moyennantun rythme de croissance soutenude 13,2% par an sur la prochaine décennie.En matière de création d’emplois,l’objectif fixé est de créer prèsde 45 000 emplois sur la période 2007-2016 dont 20 000 dans les zones de développementrégional.Facteurs de mise en oeuvreLe développement de plateformeslogistiques et la promotion des activitésR&D constitueront les nouveaux leviersde remontée des filières IME. Lastratégie industrielle IME vise à déployerdavantage de centres R&D parles entreprises, et ce pour passer de 500ingénieurs employés à 3000 ingénieursen 2016.L’enjeu réside encore en l’intégrationde la chaîne de valeur par unemeilleure couverture en local de l’industriedes composants, majoritairementimportés à ce jour. Le renforcementde la visibilité de la Tunisie surces créneaux passe par le ciblage d’opérateursmondiaux de premier plan. Ilconviendra à ce titre, d’améliorer l’intégrationverticale du secteur, par l’attractiondes investisseurs asiatiquesfournisseurs des principaux intrants(circuits imprimés petites séries,Ecrans LCD et Plasma).La clusterisation des activités de cesecteur devra être soutenue. Une zonedédiée aux composants aéronautiquesest programmée, visant le passage de2000 à 10 000 emplois. L’objectif stratégiqueest une contribution plus fortedu pôle de compétitivité du secteur notammentdans des projets d’intégrationvisant à conférer le caractère originaireaux produits. 8 000 emplois et150 entreprises sont projetés dans lepôle de compétitivité dédié. Une nouvellegénération de zones industriellesadaptées aux spécificités de ces secteurssera également déployée.Enfin, la stratégie de développementdu secteur repose sur une plus grandeadaptation de la formation aux besoinsdes branches émergentes (maintenanceaéronautique, design, test & validationlogicielles des composants,mécanique de précision, mécatronique).La formation gagne à être adaptéeégalement aux besoins des régionsintérieures.Autres industries :des opportunités à saisirAu regard des tendances du marchélocal et international, il s’avère quede nombreuses opportunités de développementsont à saisir dans les secteursenglobant les plastiques techniques,les industries des matériaux deconstruction, les industries chimiqueset les sciences du vivant.A titre indicatif, la croissance dusecteur des matériaux de constructionsera tirée par les projets immobiliersannoncés dans le pays. Les objectifsstratégiques fixés dans les secteursIME et Agro nécessiteront une intégrationplus développée avec les secteursen amont et en aval notammentavec les industries des plastiques techniqueset les industries d’emballage.L’essor des plastiques techniques devraêtre soutenu pour couvrir un largespectre d’applications : BTP, Santé,Automobile, TIC, Electronique, Multimédia,etc.Au regard des potentialités du marchémondial et des atouts de la Tunisie,l’industrie de la santé, enveloppantl’industrie paramédicale,l’industrie pharmaceutique, les servicesde santé, la télémédecine, lesbiotechnologies et les activités R&D ,pourrait être un moteur de la croissancede la prochaine décennie et renforcerle positionnement de la Tunisiesur les secteurs de l’économie de savoir.Parmi les créneaux porteurs identifiésfigurent, la production des génériqueset des vaccins (le marché mondialdes génériques étant estimé à plusde 100 Milliards de Dollars), le positionnementen petites et moyennes sériespour l’industrie du médicament,le développement de l’externalisationdes activités R&D (positionnement enContract Research Outsourcer, (CRO)ou encore les biotechnologies.Des technopôles dédiés aux biotechnologiessont en construction.Les objectifs stratégiques des autresindustries s’établissent comme suit :28LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


OBJECTIFS (en millions de DT) 2007 2011 2016 Part TCAM(06-16)Exportations 1,926 3,009 4,023 14 % 5,5 %Investissements 448 830 1,188 43 % 10,1 %65 000 emplois à créer 2007-2016TCAm : taux de croissance annuel moyen<strong>Dossier</strong>Les objectifs stratégiques fixés pourles autres industries consistent à porterleurs exportations à 4 Milliards dedinars moyennant une croissance annuellemoyenne de 5,5% sur la période2006-2016.Les investissements dans ces secteurssont appelés à croitre de plus de10% par an sur cette période.En termes d’emplois, l’objectif fixéest de créer plus de 65 000 emplois surla période 2007-2016.Secteurs TIC : un positionnementde hub régionalVision stratégiqueAu regard du niveau actuel d’utilisationdes TIC par les entreprises locales,de l’essor du marché mondiald’outsourcing des services TIC et desopportunités de croisement avec lesautres filières, notamment dans le secteurde l’électronique embarquée, lesecteur des TIC est appelé à être unnouveau fer de lance de l’économietunisienne et un moteur de l’exportnational des services.L’objectif stratégique fixé est de décuplerles exportations des TIC en 10ans (de 53 MDT en 2007 à 500 MDTen 2016) et de passer de 8 000 à 15 000diplômés de l’enseignement supérieurpar an.La stratégie nationale prévoit de porterla contribution de ce secteur au PIBde 8% en 2007 à 20 % en 2016. Lenombre d’emplois passera de 6 000 en2007 à 15 000 en 2016. Le secteur privéincluant les investissements étrangers,sera par ailleurs, le principal pourvoyeurd’emplois et contribuera engrande partie à l’envol du secteur.En terme d’orientation stratégique,il est primordial de développer dans unpremier temps le marché local notammentdans les applications classiques(ERP, CRM, Solutions décisionnelles)et dans les grands systèmeshautes performances, haute disponibilitéet haute sécurité afin d’accélérerla généralisation de l’économie numérique.Le renforcement de l’activité informatiquesur le marché local, notammentpar des projets nationaux d’envergureet une plus grande promotiondes TIC, permettront aux sociétés tunisiennesde services TIC de se positionnerpar la suite sur les marchés del’export.Afin de répondre à l’ambition stratégiquede la Tunisie de devenir unhub régional dans le secteur des TIC,il convient de mettre en oeuvre une approchede ciblage des opérateurs mondiaux,en vue d’implanter des centresde compétences et de développementrégionaux.La connexion aux grands projets européensdans les domaines de la R&D,du transport ou de l’aéronautique, etqui sont particulièrement consommateursde compétences TIC, et la collaborationavec les pôles de compétitivitéeuropéens dans ces domaines (Systém@tic,SCS,..) attireront des opportunitésde taille notamment dans l’externalisationdes activités dedéveloppement de logiciel et de test.Facteurs de mise en oeuvreEn termes de moyens de mise enoeuvre, il convient de répondre au besoinen infrastructures immobilières.A ce titre, la stratégie du secteur prévoitune infrastructure immobilièrerenforcée, avec la mise à disposition de100 000 m 2 couverts sur une superficietotale de 400 hectares, ainsi que laconstruction de 30 cyberparcs dans lesrégions. Par ailleurs, le développementd’un pôle de compétitivité multi-sitesdédié au secteur, construit en extensionet autour du technopôle phare El Gazala,est en cours de déploiement.L’assurance qualité des services(CMMI et autres certifications internationales)est également un nouveauchamp de bataille pour gagner les marchésde l’outsourcing TIC. Ces certificationsdevraient être généralisées auniveau des grands acteurs du marchéde l’outsourcing TIC.Secteur Business ProcessOutsourcing (BPO)Vision stratégiqueLe potentiel de développement dece secteur demeure important notammenten matière de création d’emploistertiaires de plus en plus qualifiés. Cesecteur est appelé à être comme lesTIC, un nouveau pilier de l’exportationdes services. Les investissements dansce secteur s’appuient sur une bonne notoriétéde la Tunisie comme destinationdes centres de la relation client et surune proximité favorable au Nearshoring(culture, langues, fuseaux horaires,..).Couplant voix et traitement des données,de nouveaux créneaux porteurscaractérisés par une plus forte technicitésont identifiés. Ils concernent essentiellementles back-offices financierset comptables, les centres de larelation client (vente, service client,marketing) et l’outsourcing des fonctionsRH, logistique et TIC.La stratégie de développement dusecteur requiert une grande opérationde promotion visant à attirer des opérateursmondiaux clés dans ce domaine.Le lancement de projets de centresde services par le marché local, notammentpar le secteur bancaire et financier,est un facteur clé de réussitede la stratégie nationale.Facteurs de mise en oeuvreLe développement de ce secteur esten effet favorisé par une bonne disponibilitédes ressources humaines et ce,sur un large spectre de filières : santé,TIC, gestion et langues notamment.Toutefois, la formation des ressourceshumaines gagne à être adaptée aux besoinsdes centres de services de plusen plus complexes. Le développementd’offres immobilières et télécom dédiéesà ces secteurs et aux meilleursstandards internationaux sera la conditiond’envol du secteur en plus du voletde la formation RH.Positionnement stratégique et déclinaisons sectoriellesLE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200929


EntrepriseRéussir en MéditerranéeHistoires d’entrepreneursNous vous présentons ci-dessous, des extraits d’un recueil de témoignages publié sous forme d’une brochure réaliséepar ANIMA Investment Network, en coopération avec la Commission européenne et la Banque européenned’investissement. Cette brochure a pour objectif de montrer que l’intégration des entreprises européennes et méditerranéennesn’est pas une utopie, mais bien une réalité au quotidien. Bon nombre d’entrepreneurs européensont témoigné de leur intérêt pour l’investissement dans les pays du Sud et se félicitent de leur réussite en la matière.Européens : la Méditerranée est votre chance : c’est le message que prône cette brochure. A l’origine de cettepublication, une idée stratégique : promouvoir les investissements en Méditerranée en donnant la parole à desentrepreneurs qui ont investi dans les pays partenaires et qui ont réussi. Elle est fondée sur le constat que la constructionde l’espace euro-méditerranéen ne se fait pas uniquement au niveau de la sphère politique et institutionnelle,mais qu’elle est aussi le fait d’hommes et de femmes entrepreneurs qui la vivent au quotidien.En ce temps d’incertitude économique, la coopération entre l’Europe et la Méditerranée est plus que jamaisimportante. Avec environ 750 millions de citoyens, le marché euro-méditerranéen pourrait mieux résister à la concurrencedes autres grands marchés émergents. Les expériences des entrepreneurs présentées dans cette brochuredémontrent que l’espace euro-méditerranéen est bel et bien une réalité économique, sociale et humaine qui seconstruit progressivement et qui a un potentiel énorme.S t o n e s o f tCréée en Finlande en 1990, la société Stonesoft est un des principauxfournisseurs mondiaux de solutions de sécurité pour les réseaux.Nous avons ouvert un bureau en Tunisieen août 2003. Nous avons choisi ce pays enraison de sa stabilité politique, de sa santé économiqueet de ses bonnes relations avec l’Europe.A partir de la Tunisie, nous avons étendunotre activité à d’autres pays d’Afrique du Nordcomme l’Algérie, le Maroc et l’Egypte. Au début,nous avons collaboré de manière intensiveavec Tunisie Telecom et Orascom Telecom Tunisia(<strong>Tunisian</strong>a), ce qui a donné d’excellents résultats.A l’époque, les pays d’Afrique du Nordcommençaient à développer leur infrastructurede réseau et nous nous sommes rendus compteque nous pouvions les aider à créer d’embléeune architecture sécurisée pour leurs réseaux stratégiques.Stonesoft a accumulé près de 20 ans d’expérience dans le domained’Internet et de la sécurité des réseaux pour différents typesde services et de secteurs d’activité... Je me réjouis des futuresgrandes avancées en la matière dans les pays d’Afrique du Nord ●• Société de dimension internationaledont le siège mondial est situé àHelsinki, en Finlande, et le siègeaméricain à Atlanta dans l’état deGéorgie.• Stonesoft a pour clients des entreprisesqui, en raison de la croissancede leur activité, ont besoin des solutionsles plus avancées pour assurerla sécurité de leur réseau et pourrester en permanence connectées.• Le chiffre d’affaires de Stonesofta atteint 24,4 millions d’euros en 2008. La société ades bureaux dans 11 pays et compte actuellement185 salariés.w w w. s t o n e s o f t . c o mIlkka HiidenheimoDirecteur général de Stonesoft30LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


EntrepriseL e g r o u p e G e o d i s« Geodis est un groupe de logistique européende dimension mondiale... Noussommes présents au Maghreb depuis 1987avec pour spécialité, à l’origine, les liaisonsroutières régulières depuis l’Europe en camionscomplets (RO-RO) et les groupagesaériens et maritimes en provenance des principauxports et aéroports européens.Grâce à sa parfaite connaissance des cultureset des marchés locaux, Geodis figuremaintenant parmi les principaux acteurs dela logistique internationale, notamment auMaroc et en Tunisie, et développe des projetsimportants en Algérie et en Libye... »Jean-Louis DEMEULENAERE, Directeur généraldélégué du groupe Geodis ●• Fondé en 1995 et filialede la SNCF, Geodis est unacteur global de la chaînelogistique et du pilotage de flux internationaux.• Geodis est spécialisé dans la logistique,la messagerie, l’express, le transport routieren charges complètes et lots partielset le rôle de commissionnaire de transportmaritime et aérien.• Son réseau international couvre 120pays.• Avec près de 27 000 collaborateurs,Geodis a réalisé en 2008 un chiffre d’affairesde 5,2 milliards d’euros.w w w. g e o d i s. c o mB e n e t t o nFondé en 1965, le groupe Benetton est aujourd’hui présent dans 120 pays. Grandnom du secteur textile-habillement, notre groupe aune très forte identité italienne qui imprègne lestyle, la qualité et le caractère de nos différentesmarques...Nous avons décidé de créer une plate-forme de productionen Tunisie en 1995, encouragés alors par plusieursfacteurs, notamment le savoir-faire spécifiquedes entreprises textiles du pays et le rapport qualité-prixavantageux de la main-d’oeuvre locale, letout dans un contexte géographique et culturelproche du nôtre.La stabilité économique et sociale de la Tunisie etsa politique de large ouverture aux investissementsétrangers ont également contribué au succès denotre déploiement industriel dans le pays à moyenet long terme. En 2008, nous avons investi plus de20 millions d’euros dans la création d’une nouvelle unité de finissage pourla maille. Située à Sahline, cette usine de 20 000 m2 offre une capacité de productionannuelle de 3,6 millions de kilos de maille par ligne de fabrication et assure unemeilleure rentabilité.Notre plate-forme de Kasserine démontre clairement la réussite de notre partenariatavec les organismes publics régionaux et les entreprises privées tunisiennes. Enun an à peine, nous avons incité les entrepreneurs tunisiens à lancer de nombreuxprojets dans le textile. La région de Kasserine compte aujourd’hui plus de 30 fabricantsqui, fin 2008, employaient au moins 3 000 personnes et produisaient 15 millionsde vêtements.Notre groupe fournit aujourd’hui du travail à près de 10 000 personnes en Tunisiesous forme d’emplois directs et indirects.A l’avenir, nous prévoyons d’intensifier nos relations industrielles et commercialesavec la Tunisie. C’est avec enthousiasme et optimisme que nous travaillons à ce processusde croissance, qui englobe un volet commercial, puisque nous avons déjà ouvertplus de 10 magasins dans le pays ●• Plus de 150 millions devêtements produits chaqueannée.• Un réseau de plus de6 200 magasins modernes àtravers le monde.• Un chiffre d’affairestotal de plus de 2 milliardsd’euros en 2008.• Un effectif total de plusde 9 000 personnes.w w w. b e n e t t o n . c o m«La proximité géographiquede la Tunisie et del’Italie , où sont situées lesplates-formes logistiques deBenetton, s’avère un atout essentielpour acheminer rapidementnos produits depuis leursite de fabrication jusqu’auclient final qui pénètre dansl’un des 6 200 magasins quecompte l’enseigne à traversle monde.»Alessandro BenettonVice-président exécutif de Benetton Group SpALE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200931


EntrepriseA l t é a P a c k a g i n gC’est en 2005 que nous avons décidéde nous positionner fortementsur le marché de l’emballageflexible avec un double objectif :devenir leader incontesté dans notresecteur en Afrique du Nord et auMoyen-Orient et un outsider crédibleen Europe, le plus gros marchéà nos portes. Tout s’est accélérétrès vite...En 2007, nous avons renforcénotre positionnement sur le marchénord-africain avec le lancement duprojet d’une nouvelle usine d’emballage en Algérie,qui entrera en fonction au milieu de l’année 2009.En 2007 toujours, nous avons décidé de voir plus loin. C’est la raison pourlaquelle nous avons racheté l’entreprise française Roland Emballages situéeprès de Lille, ce qui nous permet d’être présents sur les marchés d’Allemagne,du Benelux et du Royaume-Uni...Notre stratégie Sud-Sud s’est renforcée en 2008 avec le rachat de l’entreprisemarocaine Optima, l’une des cinq premières entreprises marocainesopérant dans le secteur de l’emballage flexible. Nous avons aussi finalisé l’acquisitionde Porta Egypt for Packaging Materials et de sa filiale Rotopack Misr,deux entreprises égyptiennes de premier plan spécialisées dans l’emballageflexible en impression hélio.Ce positionnement euro-méditerranéen s’est révélé payant et nous espéronsdoubler notre chiffre d’affaires d’ici 2012 ! ●• U n g r o u p e t u n i s i e n o p é r a n t d a n sl ’ e m b a l l a g e f l e x i b l e e n A f r i q u e d u N o r de t a u M o y e n - O r i e n t e t c o m p t a n t p l u s d e7 0 0 c o l l a b o r a t e u r s .• U n c h i f f r e d ’ a f f a i r e s d e 1 0 0 m i l l i o n sd ’ e u r o s e n 2 0 0 8 .• U n e c a p a c i t é d e p r o d u c t i o n d e p l u s d e4 0 0 0 0 t o n n e s p a r a n .• L e a d e r e n T u n i s i e e t e n E g y p t e d a n sl ’ e m b a l l a g e f l e x i b l e .• S e p t s i t e s i n d u s t r i e l s r é p a r t i s e n t r e l aT u n i s i e , l e M a r o c , l ’ A l g é r i e , l ’ E g y p t e e tl a F r a n c e .w w w. a l t e a - p a c k a g i n g . c o mSlim ZeghalDirecteur général d’Altéa PackagingP e t r o c e l t i cL’entreprise Petroceltic International plc intervient dans le secteur en amont del’industrie pétrolière et gazière, c’est-à-dire dans l’exploration et la production.Son siège est à Dublin, en Irlande, et elle dispose de bureaux régionaux àAlger, Hassi Messaoud, Tunis, Rome et Londres.... Nous travaillons essentiellement au développementde gisements dans des pays aux régimesfiscaux attractifs et ce, avec des partenaires solidespouvant à la fois apporter ... Petroceltic intervienten Tunisie depuis 2003. En 2004, nousavons acquis 57 % du périmètre Ksar Hadada,d’une superficie de 5 600 km 2 , dans le bassin deGadhamès (dans le sud tunisien). Les 43 % restantsappartiennent à notre partenaire Independent Resourceset ses associés. Pour l’heure, nous nousconcentrons surtout sur la partie sud du périmètredéfini par le permis d’exploration, où nous espéronspouvoir continuer nos recherches en forantdes puits d’exploration supplémentaires dans un futur proche...Nous sommes convaincus des avantages du partenariat, qui constitue, selon nous,la clef permettant de libérer le potentiel d’hydrocarbures du Maghreb ! ●Brian O’CathainDirecteur général de Petroceltic International plc• Petroceltic est une PME active dans l’explorationet la production pétrolièreset gazières. Elle est cotéesur l’Alternative InvestmentMarket (AIM) de la Bourse deLondres et sur l’Irish EnterpriseExchange (IEX) de la Bourse deDublin.• Au 1er janvier 2009, sesavoirs en banque dépassaient les39 millions d’euros. En mai2009, l’introduction en Boursedes actions de Petroceltic lui arapporté 28 millions d’eurossupplémentaires.• Depuis 2002, Petroceltic a investi plus de53 millions d’euros dans l’exploration pétrolièreet gazière en Algérie et en Tunisie etcompte investir 40 millions d’euros supplémentairesau cours de l’année 2009.w w w. p e t r o c e l t i c. i e32LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


EntrepriseM a p f r e...Dans le cadre de sa stratégie d’expansion etde diversification, Mapfre a pris pied sur la rivesud du bassin méditerranéen, attiré par le potentielde croissance de ces marchés et motivépar sa détermination à établir des relations durablesavec des partenaires locaux et sa volontéde contribuer au développement des différentspays.Poursuivant cette stratégie d’internationalisation,Mapfre a commencé par implanter des activitésde réassurance et d’assistance dans cetterégion. Ces deux activités étant toujours l’occasionde se forger une connaissance privilégiée desnouveaux marchés, le groupe a pu se doter desatouts nécessaires pour exploiter le potentiel de ces marchésdans le domaine de l’assurance.Mapfre Re, la filiale de réassurance de Mapfre, a développé au cours des 30 dernièresannées une activité importante sur les marchés méditerranéens, au sein desquelselle a toujours été bien accueillie...En 2008, Mapfre était présent dans plusieurs pays du bassin méditerranéen, notammentl’Algérie, la Tunisie, la Jordanie, la Libye, l’Egypte et la Turquie. Les potentialitésde ces marchés ne sont pas encore pleinement exploitées et la présenceactuelle de Mapfre dans ces pays le place en excellente position pour l’avenir ! ●• Un groupe espagnol indépendantqui opère dans 45 pays, principalementdans le secteur de l’assurance,de la réassurance et d’autres activitésde services.• Emploie plus de 34 600 personnesà travers le monde. Dispose d’unvaste réseau de distribution de prèsde 5 800 agences. A réalisé en 2008un bénéfice net de 900 millions d’euroset un chiffre d’affaires net supérieurà 17,7 milliards d’euros.• La filiale Mapfre Re figure parmiles 15 premières sociétés de réassuranceau monde.w w w. m a p f r e. c o mJosé Manuel MartínezPrésident de MapfreO M VChez OMV, nous sommes conscients du rôle importantque joue l’Afrique du Nord pour répondreaux besoins en énergie de l’Europe. Les exportationsénergétiques de la région devraient augmenter aucours des prochaines années car ses champs pétrolierset gaziers sont idéalement situés pour alimenterles marchés européens.Aujourd’hui, la Tunisie, l’Egypte et la Libye sontdes pays importants en Afrique du Nord, région clépour OMV. La prolongation de nos contrats en Libyejusqu’en 2032 est un des exemples les plus significatifsde nos récents engagements dans la région...OMV détient actuellement des intérêts dans deuxlicences d’exploration et cinq licences d’exploitation en Tunisieet mène un programme d’exploration au large des côtes égyptiennes...OMV a tissé de solides relations au fil des années avec l’Afrique du Nord et noussommes heureux de constater que cette région clé constitue aujourd’hui un marchéémergent doté d’un énorme potentiel dans le secteur des hydrocarbures. Plus quejamais, nous sommes convaincus que l’Afrique du Nord et l’Europe vont continuerà intensifier leur excellent partenariat. ●Helmut LangangerMembre du directoire, responsable de la division Explorationet production d’OMV• OMV a un portefeuille équilibréd’activités d’exploration et de productiondans 17 pays. Il produitenviron 317 000 barils équivalentspétrole par jour.• OMV approvisionne en énergieplus de cent millions de consommateurs.Il emploie plus de 41 000salariés dans le monde.• L’exploration et la production depétrole et de gaz constituent l’undes trois métiers de base qui, avecles activités de raffinage, commercialisation,gaz et électricité, ont permisà ce groupe de générer un chiffred’affaires de plus de 25 milliards d’eurosen 2008.w w w. o m v. c o mLE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200933


Info industrieJendoubaUne variété de ciblespotentielles en substancesutilesLes argilesVisant l’ouverture de nouveaux horizons pour les jeunes promoteurs, afinde les inciter et les aider à réaliser de nouveaux projets dans la région deJendouba, une étude des substances utiles dans le Gouvernorat de Jendoubaa été réalisée récemment.Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une convention de coopération signéeentre l’Office National des Mines et l’Office du Développement du NordOuest.Les substances utiles étudiées sont : les argiles kaolinitiques et illitiques,les roches siliceuses, les roches carbonatées et enfin les gypses.Office National des MinesLes argiles kaolinitiquesLes principaux sites d’argiles kaolinitiques dans le Gouvernoratde Jendouba sont :❚ El ArjaLe site d’El Arja est situé à l’est de Tabarka. Les résultats desanalyses chimiques confirment les caractères siliceux ethyper alumineux de ces argiles. La richesse en kaolinite et enillite, le caractère siliceux font que l’argile d’El Ajra pourraitêtre utilisée dans la fabrication des biscuits de faïences et lavaisselle de cuisine bien que les réserves ne sont pas importantes.❚ Argoub El MéridjLe site d’El Méridj, appelé aussi Aïn Touajnia,est situé à 5 km au sud d’Aïn Draham.Les argiles d’Argoub El Méridj sont kaolinitiques,siliceuses et pauvres en fer. Cetype d’argile pourrait convenir à la fabricationdu biscuit de faïence et quelques élémentsde la vaisselle de cuisine. Les réservessont relativement importantes puisque les affleurements d’argilesétudiés se retrouvent tout autour du barrage de Béni Mtir.❚ Béni MtirLe village de Béni Mtir se trouve au sudest de Fernana. Les argiles de Béni Mtir,riches en kaolinite, peuvent être retenuespour la fabrication des carreaux céramiques.❚ Mejerr Es Sef❚ Oued Bou TerfasCe site est situé à 8 km environ à l’estd’Aïn Draham. Etant donné que la teneuren fer des argiles de ce site est élevée (7%),il est conseillé d’employer des ajoutspauvres en fer (dégraissant) et ce, dans lebut de fabriquer de bons produits rouges.Il est situé à l’est de l’embouchure de l’oued Bou Terfas. Lesargiles du site riches en kaolinite et peu ferrugineuses pourraientêtre utilisées dans la fabrication des carreaux céramiqueset des briques réfractaires qui exigent des températures de cuissonstrès élevées et par conséquent une porosité faible.❚ Ragoubet Er RhaLe site de Ragoubet Er Rha ou Kef Lassoued se situe à 9 km34LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Info industrieau nord ouest de la ville de Nefza. Ses argileskaolinitiques sont sollicitées dans la fabricationdu biscuit de la faïence en raison de safinesse et sa composition chimique.❚ Le site de Sidi Bader❚ Le site de J. TouilaCe site est situé à 4 km environ à l’est deTabarka. Les argiles de Sidi Bader se présententen minces couches d’argiles grisclair à blanches alternant avec des couchesgréseuses. L’utilisation industrielle de cesargiles est sollicitée dans la fabrication debiscuits de faïence et de briques.Le gisement d’argile de J. Touila estsitué à 8 km à l’est de Tabarka. Ses argilesblanches à gris clair sont expédiéesvers l’usine des réfractaires de Bizerteet les faïences de Nabeul. Les autrestypes d’argiles, dont la couleur varie dujaune au rouge, sont employés dans l’industrie du biscuit defaïence à Tabarka.❚ Mokta el Hadid (Aïn Sgala)Il se situe tout près du barrage de SidiBarrak (à quelques centaines de mètresau nord). Les résultats des analyses chimiqueset minéralogiques permettentd’utiliser les argiles de ce site dans lafabrication de la céramique.❚ Route Béja-Aïn DrahamL’affleurement d’argile se situe tout près de la route AïnDraham-Béja au niveau de la borne kilométrique indiquant43 km de Béja. Les résultats des analyses chimiques et minéralogiquespermettent d’utiliser ces argiles dans la fabricationde la céramique.Les argiles illitiquesLes principaux sites d’argiles illitiques dans le Gouvernoratde Jendouba sont :❚ Mjarr El HanechLe gisement de marnes de MjarrEl Hanech est situé à 25 km àl’ouest de la ville de Fernana et à4 km à l’Est de la frontière Tuniso-Algérienne. Les argiles de MjarrEl Hanech montrent d’importantesréserves. Ces argiles peuventêtre utilisées surtout dans la fabrication des briques et desliants hydrauliques, tels que le ciment portland.❚ Site de Kef El JellaCe site se trouve au sud ouest de la ville deFernana. Les argiles illitiques de Kef El Jellaconstituées essentiellement d’illite et de kaoliniteprésentent des réserves importantes quipourraient servir à la fabrication des produitsrouges. Des essais semi industriels sont nécessairespour une meilleure définition des domaines d’utilisationde ces argiles.Les roches siliceuses❚ Les cherts de BabbouchCes roches affleurent à proximité de Tabarka et d’AïnDraham. Les radiolarites de Babbouch sont sollicitéesdans la fabrication des briques réfractaires et des cimentsspéciaux, car elles participent dans la réduction de la porosité.❚ Les sables de FernanaCe site se situe au sud est de la ville deFernana. Une future utilisation de ces sablesdans le domaine de la céramique ou de laconstruction exige un certain traitementapproprié permettant de se débarrasser des particules carbonatéesqui pourraient causer de mauvaises surprises.Les carbonates❚ Le site d’Aïn KsirLes calcaires de la région de Chouichiaet plus exactement les calcairesd’Aïn Ksir montrent des potentialitésremarquables en matière de pierresmarbrières. Ils jouissent d’une infrastructurefavorable à ce genre d’exploitation malgré la vocationagricole de la région. La couleur, la qualité physiquede ces calcaires et l’historique de la région font que cetteroche constitue une cible potentielle du point de vue économique.Les calcaires étudiés sont sollicités dans le revêtement duLE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200935


Info industrieparterre et la fabrication des balustres, des mains courantes,des colonnes, des rostres et des chapiteaux. A l’étranger cespierres sont utilisées pour revêtir les tombes.❚ Le site de Mjarr El HanechLe site de Mjarr El Hanech se situe tout à fait au sud ouestde la ville de Fernana. Les affleurements des calcaires dece site s’étendent sur environ 2 km avec une puissance del’ordre de 300 m. par conséquent ces calcaires offrent desréserves géologiques très importantes.sec ils sont très résistants. Ils sont sollicités surtout dans lafabrication des granulats.❚ Les calcaires de Kef El JellaCe site est situé au sud ouest de la ville de Fernana. Lescalcaires éocènes de Kef El Jella présentent des qualitésphysiques excellentes qui pourraient fournir des granulatsde bonne qualité. Ces granulats peuvent servir pour la fabricationdu béton, des couches de roulement et de renforcementdes chaussées et pour les basaltes.Les résultats physico-chimiques permettent d’utiliser cecalcaire dans la fabrication des granulats.❚ Le site d’Oum Témim❚ Le site du J. RébiaIl est situé au sud est de Fernana. Les calcaires de J. Rébiasont relativement peu résistants en présence d’eau. ALe site d’Oum Témim est situé tout àfait à l’ouest de la ville de Fernana. Lescalcaires éocènes de ce site présententdes qualités physiques excellentes quipourraient fournir des granulats de bonnequalité.Les gypses❚ Le site de Souk El JemaaLes gypses sont généralement hétérogènes.Ils affleurent surtout au trias lequel est caractérisépar une lithologie complexe et desréserves importantes. Ces gypses affleurentsur le bord de la route amenant à Souk ElJemaa (en venant de Jendouba). Ils peuventêtre exploités dans la fabrication du plâtre.Etant donnée leurs réserves limitées il est conseillé de les exploiterdans une optique artisanale.❚ Le site de Jebel MotmanaCe site correspond à l’un des sites qui méritent d’être retenuspour les raisons suivantes : les réserves et l’homogénéitédu produit. Les affleurements de gypses du J. Motmana sontproches de la route qui lie Zahret Medien à Tabarka.Les gypses triasiques de Metmanasont blancs et homogènes. Ils peuventêtre exploités dans la fabricationdu plâtre, ainsi que dans lasculpture. Leurs réserves importantespermettent de les exploiterdans une optique industrielle.Le Gouvernorat de Jendouba montre une variétéde cibles potentielles en substances utiles : descalcaires, des roches siliceuses, des argiles et desgypses.Les calcaires yprésiens de Kef El Jella, de Mjarr El Hanech etd’Oum Témim constituent de véritables cibles économiques servantà la fabrication de granulats et de ballast étant donné leur résistanceà l’usure, aux chocs et aux frottements. Les argiles de BéniMtir, de Touila, ainsi que celles de Mokta El Hadid (Aïn Sgala)permettent de donner de bons produits céramiques. Les argiles dela formation El Haria de Kef El Jella et de Mjerr El Hanech essentiellementillitiques sont susceptibles de donner de bons produitsrouges tels que les briques.Finalement les roches siliceuses (ou cherts) de Babbouch constituentune cible économiques importante car elles contribuent à donnerdes liants hydrauliques spéciaux et de bonnes briques réfractaires.Les gypses blancs de Souk Jemaa, malgré leurs réservesinsuffisantes, méritent d’être retenus (en raison de leur homogénéité)comme site de gypse intéressant dans un cadre artisanal. Ceux duJ. Motmana blancs et homogènes sont plutôt conseillés dans la fabricationdu ciment, des carreaux de plâtre et comme pierre à sculpture.36LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Par la cellule veille de l’API :Mongia MESSAOUD / Zohra BRAHIMChimieTechnologiquesNouveau matériau : dans le papier,tout est bonUne chimiste du Laboratorio de Catálisis Enzimáticadu groupe ENGIBIO de l’Université Polytechnique deCatalunya (UPC) a mis au point un procédé biotechnologiquequi permet de modifier les caractéristiqueschimiques et structurales des résidus cellulosiquespour en tirer un véritable matériau nouveau, aux propriétésspécifiques très intéressantes. Ce matériau esten effet compact, moulable, ignifuge, imperméable, résistant,peu dense. Margarita Calafell l’a breveté et travailleà la création d’une entreprise pour la productionà grande échelle. En effet, la matière première nemanque pas (un kilo de résidu exploitable pour un kilode papier recyclé obtenu) et ce matériau pourrait remplacertout aussi bien l’aggloméré, le Placoplatre, ou lepolystyrène expansé.http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60080.htmUn nouveau type de moule pourla fabrication de pièces en plastiqueLa plupart des pièces en plastique sont fabriquées selonun procédé de moulage par injection qui consisteà injecter sous pression le matériau thermoplastiquedans un moule. Il est nécessaire de concevoir et de fabriquerun nouveau moule pour chaque nouveau projet,une tâche onéreuse dans le cas de produits complexes.On utilise des moules en acier pour laproduction en masse, et des matériaux plus mous, telsque l’aluminium, pour une fabrication de pièces ennombre limité. Une nouvelle méthode de fabricationde moules très originale, rapide et peu chère, a été miseau point à l’Université de Swinburne. Elle fait appel àune technique récente employée pour réaliser, non pasdes moules, mais des moulages. Ce procédé, connu sousle nom de procédé FDM (Fused Deposition Modelling)ou dépose de fil ABS, est utilisé pour la fabricationrapide de prototypes d’essai fonctionnel, maquettes,modèles etc. pour l’industrie à partir dedonnées numériques. La forme tridimensionnelle virtuelledu moule est conçue à l’aide d’un logiciel de modélisationCAO (Conception Assistée par Ordinateur).Une machine (“imprimante 3D”) va ensuite construirela forme réelle 3D, à partir des données CAO. La piècetridimensionnelle réelle est formée par le dépôt d’unfil d’un matériau thermoplastique, extrudé à l’état semiliquide,en couches successives de 0.05 à 1.25 mmd’épaisseur. Le fil se solidifie au contact de la coucheprécédente solidifiée qui sert de support. Le cheminde la tête d’extrusion, c’est à dire du dépôt du plastique,est tracé automatiquement à partir des donnéesCAO. On utilise des matériaux qui peuvent être extrudésen filaments comme des résines thermoplastiques,des cires, des polyamides, “l’ABS” (Acrylonitrile/butadiène/styrène).Ces matériaux ne pouvantbien sûr pas être utilisés pour fabriquer des moules,les chercheurs ont développé un nouveau matériaucomposite à base de fer (40%) et de nylon (60%), quid’une part peut être extrudé en filaments pour la fabricationdu moule et d’autre part, peut supporter lachaleur du plastique semi-fondu des pièces forméesdans ces moules. Les moules produits par ce nouveauprocédé ont une durée de vie comparable aux moulesen acier que l’on utilise actuellement pour la fabricationde petite série (100 à 500 pièces). La technologie,qui a été testée et est prête à être commercialisée,devrait susciter l’intérêt de partenairescommerciaux.http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/58976.htmLa saga des mascaras vibrants continueLa technologie s’affirme de plus en plus dans les packagingsde cosmétique.Preuve en est Maybelline qui lance aujourd’huien avant première aux Etats -Unis, et en quantité limitée, Define-A-Lash Pulse PerfectionMascara. Son vrai lancement auralieu en Juillet. C’est un mascara vibrant muni d’une pilequi a été conçue pour durer 130 Jours pour une utilisationquotidienne. La vidéo est visible ce jour sur lesite : www.maybelline.com/pulse/http://www.emballagedigest.fr/blog.php?2009/05/18/9195EconomiquesEUROPE / La demande de plastiquescontinuera à baisser en 2009Le cabinet d’études AMI tablesur un recul du marché del’ordre de 3 à 4%. Pas d’améliorationen vue sur le marchéeuropéen des plastiques. AppliedMarket Informations(AMI), qui réalise régulièrement des études sur ce secteurd’activité, estime une baisse de la demande del’ordre de 3 à 4%, sur l’ensemble de l’année 2009. Laconjoncture défavorable, avec des prévisions de croissancede -4% pour les 27 pays de l’Union européenne(UE), est la cause principale de ce recul. En effet, à l’exceptionnotable du secteur de l’emballage, les transformateursrechignent à stocker de la matière première,préférant procéder au coup par coup, en fonction descommandes qu’ils reçoivent. Les secteurs les plus touchéssont notamment l’automobile, le BTP et les produitsélectriques. « Jamais, depuis 1980, l’industrie desplastiques n’avait connu des conditions de marchéaussi difficiles », estime AMI. En 2008, la demande deplastiques s’est fortement repliée en Europe, avec desbaisses de l’ordre de 8 à 10% pour les polyoléfines, de11% pour le polychlorure de vinyle (PVC) et de 3%pour le polyéthylène téréphtalate (PET). Le pic a eulieu au dernier quadrimestre 2008, avec une chute del’ordre de 20-25% pour la plupart des résines. Les paysles plus touchés sont le Royaume-Uni et l’Espagne.http://www.industrie.com/Veille thématiqueHuiles essentielles : Le néroli rapporte5 millions de dinars par an à la TunisieL’essence de néroli, huile extraite de la fleur d’oranger,spécialement du bigaradier, se vend bien à l’export.Rare et précieuse -puisqu’il faut 1.000 kg de fleurspour obtenir un kilo de néroli-, cette huile essentiellerecèle une fragrance sensuelle très prisée par lesgrandes marques (Guerlain, Dior,). Elle porte d’ailleursle nom de la princesse «Nerola», une aristocrate françaisequi parfumait ses gants à cette huile essentielle.Objet d’un séminaire, organisé, le 9 mai 2009 à Nabeul,cette huile essentielle est promise, à la faveur descommunications faites à ce sujet, à un bel avenir. Premierélément qui joue en faveur de cette thèse, l’extension,ces dernières années, des superficies consacréesaux bigaradiers. Quelque 120.000 nouveauxbigaradiers sont entrés en exploitation, selon M. HabibJebnoune, responsable de la vulgarisation et de laproduction agricole au commissariat au développementagricole du gouvernorat de Nabeul. Les superficiesproductives s’étendent sur 360 hectares localisésdans les zones de Beni Khiar (25%), Dar Chaabane Fehri(13%), Nabeul (12%) et le reste dans les localités deTazarka, Hammamet, Belli, Bourbiaa, M’hedhba , BeniKhalled et Menzel Bouzelfa. Deuxième élément, leCentre technique des agrumes, récemment créé, encadreet accompagne les nouvelles plantations de bigaradiers.Pour M. Mohamed Chérif, directeur généralde ce centre, l’assistance est axée sur l’analyse du sol,la fertilisation biologique intensive, la taille rationnelleet la lutte contre les insectes nuisibles....Troisième élément et non des moindres, la forte demandedu néroli à l’extérieur. La Tunisie exporte 700kilogrammes de néroli vers la ville française de Grasse,centre de parfumerie depuis le XVIIIème siècle. L’exportationde cette essence rapporte au pays chaqueannée 5 millions de dinars en devises. Le néroli est utilisédans la fabrication de parfums haut de gamme. Ilest vendu selon la demande à plus de 5 mille dinars lekilo. Quatrièmement, les autorités tunisiennes encouragentla plantation de bigaradiers et distribuent gratuitementles plants. A l’avenir, l’accent sera mis sur l’intégrationdes orangeraies (bigaradiers) dans les culturesirriguées par les eaux usées, la promotion de la recherchesur cet arbre et l’amélioration des techniquesde distillation et d’extraction. En outre, le développementdu bigaradier est retenu dans le projet euroméditerranéende valorisation de la filière «plantes aromatiqueset médicinales». Ce projet est la 10èmecomposante du programme «savoir-faire locaux, filièresinnovantes et partenariat euroméditerranéen».Objectif du programme : mettre en valeur le patrimoinecommun des pays riverains du Bassin méditerranéen.Selon des indications fournies par le groupement interprofessionneldes fruits (GIF), les principales essencesproduites dans le pays sont le romarin, le néroliet le myrte qui totalisent 162 tonnes/an. Pourmémoire, l’introduction du bigaradier en Tunisie remonte,comme pour le reste des variétés d’agrumes,à l’époque des conquêtes islamiques, puisque cet arbrea été introduit par les conquérants arabes à partir deson pays d’origine, la Chine.http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?xtor=ES-6267&id=76013Adwya se déploie sur les marchés algérien,ivoirien et yéméniteLa société Adwya vient de signer un accord de partenariatavec les laboratoires algériens Pharmaghreb,selon le site de BVMT. S’étalant sur dix ans, ce partenariatenglobe l’enregistrement, le conditionnement,la fabrication et la commercialisation de produits génériquesAdwya en Algérie et de produits génériquesPharmaghreb en Tunisie. D’autre part, Adwya vientd’obtenir l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM)de sept produits en Côte-d’Ivoire et de trois autresau Yémen.http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?xtor=ES-6260&id=75633TURQUIE - Pharmaceutique : le marché localreprésente neuf milliards de dollars en 2008En 2008, les ventes de médicaments sur le marchéturc se sont élevées à 1,4 milliard de boîtes (+5% parrapport à 2007), soit 9,3 milliards de dollars. En volume,la production locale représente environ 80% dumarché et les importations 20%. Bien qu’en progression,la consommation est en dessous des niveaux occidentaux: elle s’est élevée à 136 dollars par personneen 2008 (contre 85 dollars en 2004). Les antibiotiquesviennent en tête de la consommation avec 15% du marché(en valeur) suivis des médicaments agissant sur lecoeur et/ou la circulation (13%). Les médicaments oncologiquessont en progression puisqu’ils représentent7% du marché contre 4% en 2003. Le commerce extérieurest très largement déficitaire avec 4,4 milliardsde dollars d’importations en 2008 (en hausse de 24%par rapport à 2007), contre 421 milliards de dollarsd’exportations. La Turquie importe essentiellement lesmédicaments high-tech, des molécules oncologiques,des produits sanguins et de l’insuline.LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200937


Veille thématiqueAgroalimentaireTechnologiquesUn Tunisien extrait du biocarburant à partirdes algues !Hamdi Hached, un génie ? Non, pasvraiment. Doué ? Sans doute. Car, cejeune tunisien âgé seulement de 23ans, originaire des îles de Kerkennah,étudiant en aquaculture à l’InstitutSupérieur de Pêche et d’Aquaculturede Bizerte ‘’ISPAB’’, vient de mettre au point -pour nepas dire une invention- un procédé d’extraction de biocarburantsà partir des macro-algues.Les essais pilotes ont duré près de sept mois et ontété effectués chez l’inventeur et au CITET alors quel’application expérimentale s’est déroulée au sein deslaboratoires de l’ISPAB . L’invention est déposée depuisun mois au niveau de l’Institut national de normalisationet de la propriété intellectuelle ‘’INNORPI’’.On aura donc compris que M. Hamdi ne compte pass’arrêter en si bon chemin ; il veut persévérer dans sesrecherches sinon faire d’autres découvertes du moinsparfaire celle en question. Déjà, il souhaiterait non seulements’inscrire en deuxième cycle en engineering del’aquaculture, mais que de nouvelles filières aquacolessoient créées au sein des instituts dans la mesure oùla Tunisie dispose de 1.350 km de côtes. Et ce n’est pastout, puisque les espèces marines sont également enabondance et sont d’une grande valeur marchande etgustative, et donc plusieurs possibilités pourraient s’offriraux investisseurs privés locaux et étrangers d’autantplus que les cadres formés, notamment au sein del’ISPAB, ne cherchent qu’à être exploités au mieux. Ilfaut rappeler, au passage, que parmi les espèces et pratiquesaquacoles nouvelles en Tunisie susceptibles d’attirerles investisseurs, il y a la raniculture, la spongiculture,la puériculture, la perliculture et l’élevage depoulpe, compte tenu de la demande sans cesse croissantede ces produits à valeur marchande importante.http://www.invention-europe.com/Article421902.htmPathomilk : un biosenseur qui détecteles bactéries pathogènes du laitDeux institutions tchèques, un laboratoire et une entreprise,participent au projet de recherche soutenupar la Commission européenne destiné à mettre aupoint une technique permettant de détecter la présencede bactéries dans le lait de vache. En mutualisantles efforts de 22 instituts de recherches, entrepriseset associations, issus de 8 pays différents del’Union européenne, ce projet dénommé “Pathomilk”a pour objectif la réduction des pertes financières annuellessubies par les producteurs de lait et causéespar les maladies bactériennes des bovins. Il s’agit égalementplus globalement de contribuer à l’améliorationde la qualité et de la sûreté des produits alimentaires.Ce système de détection devrait être capabled’identifier rapidement les bactéries pathogènes dansle lait froid. Un agriculteur pourrait disposer des résultatsle jour même de la prise de l’échantillon alorsqu’actuellement un laboratoire d’analyse a besoin dequelques jours pour éditer des résultats. La techniquede détection développée dans le cadre du projet Pathomilkcombine un nouveau biosenseur optique basésur la résonance des plasmons de surface avec des séquencesADN, dans le but d’une détection directe dessegments d’acides nucléiques représentant les bactériespathogènes choisies. A l’avenir, cette nouvelle technologiepourrait avoir des applications non seulementen agriculture, mais également dans d’autres domainestels que le contrôle des produits alimentaires, la biotechnologieou encore la protection contre le bioterrorisme.http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/58720.htmGivaudan réduit la teneur en seldes aliments avec TasteSolutionsTMGivaudan a mis au point une technologieexclusive qui permettra aux fabricantsde produits alimentaires de répondre au problèmedes teneurs en sel élevées dans les plats cuisinés. Givaudana développé, dans le cadre de son programmeTasteSolutions(tm), un portefeuille complet d’ingrédientset de blocs de conception aromatique permettantà ses aromaticiens d’accentuer la perception dusel dans des produits à teneur réduite en sodium. «Chez Givaudan, précise Andreas Haenni, DirecteurGlobal du Département Culinaire, nous avons comprisque les teneurs en sel élevées dans les produits alimentairesne sont plus acceptables par les consommateurs.Mais nous savons aussi que des produits hyposodéspeuvent avoir un goût excellent. C’estpourquoi, plutôt que de penser au sel en l’isolant deson contexte, Givaudan se focalise sur l’améliorationglobale du goût. » Givaudan continue ses investissementsen matière de techniques de validation sensoriellequi viennent mesurer et prouver les performancesaromatiques. Une courbe de perceptionsel/temps est aussi développée pour représenter visuellementles effets du chlorure de sodium. Le programmeTasteSolutionsTM de Givaudan a déjà obtenuun certain nombre de succès commerciaux auprès deses clients et a permis de diminuer leurs besoins ensel. Givaudan a ainsi pu connaître une croissance devolume à deux chiffres dans ce domaine en 2008.http://www.blogagroalimentaire.com/EconomiquesDes dattes tunisiennes visent le haut degamme pour la ChineDévelopper une stratégie pour atteindre les 8 000 tLes Chinois connaissent peu la datte Deglet-Nourde Tunisie, plus habitués à consommer ce fruit venud’Iran et d’Irak, selon Fredj Boukottaya, producteur dedattes (2 000 à 2 500 t sur une production totale tunisiennede 160 000 t) et gérant de la société tunisienneAlyssa, et présent au SIAL à Shanghai en mai 2009. Pouraborder ce vaste marché, il faut donc procéder pas àpas, estime-t-il, organiser des dégustations, faire des livraisonstests, regrouper les envois avec d’autres produitssimilaires afin de réduire les coûts de fret. Pourla grande distribution, le producteur entend solliciterCarrefour qui est établi depuis longtemps en Chine etavec qui il travaille déjà sur le marché français, et pourla vente en petits volumes, il envisage de recourir à depetits distributeurs chinois. Surtout, il faut créer de pluspetits emballages que ceux utilisés sur les marchés traditionnelsde l’export, comme la France ou le reste del’Europe. « Ce n’est pas comme en France où la communautémusulmane est importante », souligne FredjBoukottaya. « C’est cette communauté qui a faitconnaître le produit. Ici il faut passer par de petits emballages: une dizaine ou une vingtaine de pièces. Il nefaut pas aller jusqu’au kilo. Pour nous, cela revient pluscher mais il faut placer le produit à son prix. Sur le marchéchinois, on doit placer notre produit sur le hautde gamme. Du coup, il va falloir travailler notre présentation._» Le producteur entend conserver la maîtrisece son produit, notamment de sa marque. Pourcela, il récuse le vrac. « Les Chinois demandent du vrac.Mais si on fait du vrac on ne pourra pas conserver notremarque. Cela deviendra un produit chinois : ils vont leconditionner et en faire leur produit. Donc nous devonsétudier l’emballage. C’est un gros marché », précise-t-il.Fredj Boukottaya est très confiant. Il estimeque d’ici cinq ans, la Chine peut représenter un marchéde 8 000 t de dattes tunisiennes. « _Ce serait lamême consommation que la France »Et le producteur de réfléchir aux moyens : « Il existeun groupement interprofessionnel en Tunisie. Au seinde ce groupement, on peut faire circuler une stratégied’approche du marché chinois et tout le monde peuty participer. On peut même faire des groupages avecd’autres produits comme l’huile d’olive. » Rappelonsque les principaux marchés pour les dattes tunisiennessont la France qui absorbe 20% du volume total de laproduction, le Maroc (28%), l’Italie (8%), l’Allemagne(9%), l’Espagne (7%) et l’Angleterre (1%).http://www.commodafrica.com/fr/actualites/matieres_premieres/dattechine?archivepage=5Laïta, la nouvelle entreprise coopérativelaitière créée par Coopagri Bretagne, Even etTerrenaLes Groupes Coopagri Bretagne, Evenet Terrena ont approuvé le 12 juin en AssembléesGénérales Plénières le projet de regroupementde leurs activités laitières. Ce nouvel ensemblelaitier regroupera 4000 producteurs produisant 1,2 milliardde litres de lait. Une production qui lui vaut la cinquièmeplace française (après Lactalis, Bongrain, Sodiaalet Entremont Alliance). Cette entité portera le le nom« Laïta » tout comme la société de commercialisationde beurres et de fromages vers la grande distributiondes trois groupes. Le nom a été volontairementconservé parce qu’il est riche de sens. L’identité visuellea été revisitée pour traduire la nouvelle dimension del’entreprise. Au cœur du logo :* Le lait, matière première noble, est la source duprojet.* Le nom « Laïta » revendique clairement l’ancragerégional.* La couleur «bleu», partagée par les trois Groupes,évoque l’univers laitier ; le « vert » ouvre l’entreprisesur la diversification et le durable.* Le jaillissement du « ï » symbolise la place centraleque doit tenir l’innovation dans les actions.http://www.blogagroalimentaire.com/La création de F_C Innovation avecune ambition mondialeTrois pôles de compétitivité,Vitagora, Agrimip Innovation,et Valorial viennentde créer le FrenchFood Cluster ou F_C Innovation. Couvrant ensemblela valorisation agricole alimentaire et non alimentaire,l’agronomie et l’ingrédient fonctionnel, le développementde nouveaux produits et de technologies innovantesadaptés aux attentes organoleptiques et besoinsnutritionnels des consommateurs de demain, ces troispôles complémentaires souhaitent ainsi mutualiserleurs compétences, leurs moyens et leurs efforts, enparticulier dans le cadre de leur développement à l’international.Les trois principaux objectifs sont les suivants:* identifier et coopérer avec les centres d’excellencesscientifiques où qu’ils se trouvent dans le mondepermettant de lever des verrous technologiques ;* identifier et coopérer avec des clusters pour le développementde projets collaboratifs à vocation économiquepour les adhérents des pôles ;* promouvoir l’excellence des savoir faire du réseauF_C Innovation partout dans le monde et contribuerainsi à l’attractivité des territoires des trois pôles.http://www.blogagroalimentaire.com/38LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Veille thématiqueIndustries diversesTechnologiquesUPM recycle ses chutes en lames de terrasseC’est en cherchant une solution pourrecycler les chutes de production depapiers adhésifs qu’UPM, un des leadersdu papier magazine et des complexesauto-adhésifs, a développé un matériaucomposite papier/plastique totalementinédit. Cette matière, issue du recyclage,trouve ses premières applications sous forme de lamesdestinées à un usage extérieur sous forme de terrasses,de contours de piscines, d’allées de jardins oude pontons. Ses qualités, techniques, esthétiques etécologiques, en font une solution résistante, antidérapante,d’un entretien réduit et facile à installer. L’absencede lignine est un atout spécifique de cette nouvellematière, en évitant la coloration grisâtre qui peutapparaître avec le temps sur les produits dérivés dubois. Les couleurs des profilés UPM ProFi restentstables et s’estompent seulement légèrement sous lesoleil au fil des années. L’industriel lance en France enjuin 2009 ses deux premiers produits composites pourl’outdoor : les lames UPM Profi Deck et les dalles UPMProFi Floor.http://www.cmpbois.com/article.php?art=20090629upmUsine Nouvelle n°3154 du 02 juillet 2009Rasoir : Jetable mais écoloC’est jetable donc c’est un déchet,mais c’est recyclable doncc’est écolo. Bic lance Bic écolutions,un rasoir jetable dont lemanche et le support des 3 lamesest en bioplastique fabriqué à basede maïs. Sa couleur verte qui le distinguede son aîné en plastiquejaune est obtenue grâce à des colorantsd’origine végétale. L’emballage constitué à partirde cartons recyclés a été allégé et les indicationsqui y sont inscrites ont été imprimées avec des encresvégétales. La marque annonce un rasage efficace, préciset confortable. Pas sûr que tout le monde trouveça rasoir.http://www.innovationlejournal.com/spip.php?page=article_photoj&id_article=4350Le nouveau pistolet de rétraction GuilbertExpressDéveloppé spécifiquement pour répondreaux attentes exprimées par lesprofessionnels de l’emballage industriel(la palettisation), Guilbert Express présenteun produit de référence, le Rafale,pistolet de rétraction à air chaud.Destiné à la « Rétraction », la «Palettisation », le « Fardelage» et le « Brûlage » mais tout aussi à l’aise surle terrain du « Confinement » ou du « Flammage »,Rafale est disponible en deux modèles : le Rafale avecsa puissance calorifique de 40 kW et le Rafale+ avecune puissance calorifique de 65 kW. Ces deux modèless’adaptent aux environnements de travail les plus exigeantsen offrant une puissance de chauffe réglable, rigoureusementadaptée aux besoins de chaque utilisateur.Avec un poids juste au dessus du kilo (1,170kg),Rafale limite au minimum la fatigue de l’utilisateur. Développéeen aluminium et entourée d’une double protection,la buse du Rafale reste toujours tiède quelquesoit la durée et l’intensité de l’utilisation et limite ainsiles risques de brûlures. De plus, ils intègrent la fonction« poignée homme mort » qui stoppe le gaz dèsque la poignée est lâchée. Grâce à son crochet de fixationrabattable l’opérateur peut facilement reposerl’appareil sur le poste de travail au gré des nécessités.Des branchements rapides se raccordent sur des bouteillesde propane de 13 ou de 35 kg. Rafale et Rafale+d’Express sont disponibles dans le réseau traditionneldes productions Express ; Fournitures industrielles,grosses quincailleries industrielles, négoces et réseaude VPC des produits industriels etc... Grossistes etdistributeurs spécialisés.http://www.espacemateriel.com/actualites/le-nouveau-pistoletretraction-guilbert-express_article-13314.htmlUsine Nouvelle n°3152 du 18 juin 2009Première mondiale pour les emballagesverts : le PE verdeLe brésilien Braskem, qui avait annoncé vouloir produiredu PE vert pour l’emballage, au salon K 2007, adémarré en mars dernier la construction de l’usine quiva produire dans un premier temps 200 000 tonnesde PE « verde ».Le site, qui a demandé un investissement de 200 millionsd euros, va fabriquer ce PE à partir de l’éthanolissu de la canne à sucre. Braskem (CA d’environ 7 milliardsd’euros) déclare qu’il est le premier à produiredu PE certifié 100% produit à partir de ressources renouvelables.Cette certification a été établie par la sociétéaméricaine BETA, indique le producteur. Plus d’informationsdans notre numéro de juin.http://www.emballagedigest.fr/blog.php?2009/05/14/9184Des plateaux en PEHD étancheset empilables comme les caisses en PSEPromens (ex Polimoon) proposedes plateaux en PEHD au format descaisses traditionnelles, polystyrènesqui permettent aux professionnels deconditionner leurs produits sans glace.«Avec une DLC plus longue et une qualité préservéepar des emballages étanches» indique Jacky Commere,directeur commercial. «De la même taille et volumeque les caisses en PSE, nos plateaux demandentmoins de volume de stockage car ils sont emboîtablesà vide (1000 sur une palette Europe (1200 x 800)»ajoute-t-il. Avec ces plateaux, la société garantit untransport étanche. Cette caractéristique permet detransporter des produits de marée avec des produitsde nature différente dans le même camion avec destempératures qui peuvent aller jusqu’à -50°C (les barquettesrésistent aussi jusqu’à +120°), assure le fabricant.Elle garantit également l’absence d’odeur etd’écoulement dans les camionnettes des restaurateursvenant acheter leurs produits entièrement recyclables.http://www.emballagedigest.fr/blog.php?2009/03/31/8935EconomiquesEclaircies sur le secteur de l’emballagepapier-cartonComme le prévoyaient les industriels de l’emballagepapier-carton réunis au sein du Cofepac, l’horizon ence début d’été semble un peu plus dégagé par rapportaux mois précédents.Si les résultats (en tonnage) du 1er trimestre 2009sont, pour toutes les composantes de l’emballage papier-cartonde Cofepac, négatives (papier pour ondulé-11,5%, carton plat, -16%, papiers d’emballage -26,3%,carton ondulé -12%, cartonnage pliant -5%, et sacs indusriels-24% mais en nb de sacs), les industriels notenttous actuellement “un rebond”, un “redémarragetranquille” ou un “réel frémissement”. Cette situations’explique par un destockage qui semble avoir atteintses limites, auquel succède un mouvement de “restockage”.Toutefois, la situation est contrastée suivantles marchés d’application, les régions et les secteurs.Ainsi, si l’alimentaire, la cosmétique et la pharmacie semaintiennent relativement bien, en revanche les secteursvinicole, le petfood, et les matériaux de constructionnotamment soufrent davantage, ce qui induit desbaisses notamment dans le domaine de l’ondulé ou dessacs en papier. Les régions de l’ouest, plus agro-alimentaires,s’en sortent mieux que les régions du nordet de l’est qui, elles, sont plus touchées. Dans le domainede l’ondulé qui retrouve des couleurs, “les carnetsde commandes sont assez bien remplis mais sanspour autant que l’on puisse parler de lame de fond”.Les fermetures effectives ou annoncées de papeteriesqui équivalent à environ 500 000 tonnes ont permisde réguler l’offre par rapport à la demande, mais cesarrêts n’éviteront pas une situation surcapacitaire dansle papier pour ondulé en 2012, notamment en provenancede sites en Allemagne. Alors qu’en 2000, la Francecouvrait 13% des capacités en ppo et l’Allemagne 18%,en 2009 les pourcentages sont passés de 11% pour laFrance et 25% pour l’Allemagne, et cet écart va doncencore se creuser, ont dénoncé les industriels du secteurdu papier-carton. Du côté du cartonnage, si la situationn’est pas brillante en particulier du côté descoffrets et du tube qui connaît un net ralentissementdepuis le début de l’année, en revanche, la situation estglobalement positive. Les trésoreries des entreprisessont suffisamment bonnes pour résister et si le mouvementde hausse de commandes observé en ce momentdevait se prolonger, ce secteur pourrait connaîtreune année stable. Mais quoiqu’il en soit, tous les représentantsdes organismes réunis au sein du Cofepacont fait preuve de grande prudence pour les moisqui viennent du fait qu’il y a encore “beaucoup d’incertitudes”.Globalement, le taux d’utilisation des machines,tous secteurs confondus, est en recul de 10points comparé à celui de l’an dernier à la mêmeépoque.http://www.emballagedigest.fr/blog.php?2009/07/17/9497Tunisie-Emballage : Exportation pourune valeur de 81MD en 2008Le secteur de l’emballage et de l’imprimerie occupeune place importante dans l’industrie tunisienne. Ilcompte environ 280 entreprises et emploie près de18000 personnes. Pour l’année 2008, la production totalea atteint 800.000 tonnes, soit un chiffre d’affairede 1 milliard de dinars. Durant la même année, les exportationsdes emballages se sont élevées à 81MD, dont37% sont à base de papier-carton (29MD) alors queles emballages à base de textile représentent une partde 21% pour une valeur de 17MD.Quand aux emballages plastiques, ces derniers représententune part de 16% soit environ 13MD et ilen est de même en ce qui concerne les produits d’emballagesmétalliques. Cependant, les emballages à basede verre, de bois et de liège, représentent dans le totaldes exportations tunisiennes une part relativementfaible de l’ordre de 4 à 6%. Concernant les importations,elles sont dominées par des produits à base deplastique (51MD environ en 2008), soit le 1/3 de la valeurtotale des importations. Les emballages métalliquesavec une valeur de 44,5MD viennent en seconde positiondétenant ainsi 29% des importations. La part desemballages en papier carton s’élève à 25% pour unevaleur d’importation de l’ordre de 38MD. Quant auximportations en verre, elles sont de l’ordre de 7% etles divers tels que le textile, le bois et le liège sont del’ordre de 5%.http://www.dev-export.com/detailsveille.php?numveille=947LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200939


Veille thématiqueTextileTechnologiquesCocktail chimique dans les Tee-shirtCertains textiles peuvent comporter des traces depesticides, métaux lourds, colorants toxiques et autrespolluants. Certains consommateurs se plaignent d’irritationde la peau ou d’avoir développé des allergieset de l’eczéma suite au port régulier de ces textiles.Qu’il s’agisse d’un tee-shirt ou d’un jeans, ces textilessont évidemment faits de fibres, mais pas uniquement:lors de la fabrication, de nombreux agents auxiliairesfinissent par se retrouver dans les vêtements etil ne s’agit pas toujours des agents les plus sains.Une liste récemment publiée fait état de plus de7000 produits chimiques retrouvés dans divers textiles.Pourtant, selon Helene Melnitzky, experte en textileauprès de l’OTI [1], la quantité des agents toxiques ausein des textiles a fortement diminué ces 16 dernièresannées. En effet, pour qu’un producteur de textiles obtienneune certification par le label Oko-Tex-100-Standard1,près de 200 polluants sont analysés. Les testssont effectués avec de la sueur et de la salive artificielle.Des analyses sont également effectuées par analysedes émanations et émissions d’odeurs dans l’air.Toutes les parties de vêtements peuvent être examinées,de l’étiquette aux boutons. Les limites varient enfonction de l’intensité du contact avec la peau humaine.Le problème réside dans le fait que de nombreux T-shirts, vestes, jeans qui composent la mode européennesont produits en Asie, en Afrique du Nord ainsi qu’enEurope de l’Est, notamment en Albanie et Bosnie. Si,au sein de l’Union européenne, de nombreux polluantstels que certains colorants azoïques ou métaux lourdssont interdits, ils sont souvent acceptés dans d’autrespays pour diverses raisons. Les raisons de l’arrivée detels textiles sur le marché européen sont souvent peuclaires. On ne sait pas si un contrôle est systématiquementeffectué, ce qui dans le cas de l’Autriche estplutôt rare.L’OTI a, il y a deux ans, ouvert un bureau en Egyptejouant le rôle de guichet unique pour les producteursdu Moyen-Orient. Y’a-t-il des textiles plus risqués qued’autres ? Toujours selon Helene Melnitzky, il n’y a pasde règle générale et surtout, “cela n’a rien à voir avecla qualité ou le prix”. De même, il n’y a pas de différencefondamentale entre les fibres naturelles et lesfibres synthétiques. Et, même si des plaintes pour lestextiles asiatiques sont plus nombreuses, il ne faut pasgénéraliser : les entreprises chinoises sont, derrièreles entreprises allemandes, le deuxième groupe declients le plus important à l’Oko-Tex 100-Standard.Quelles sont les précautions à prendre en tant queconsommateur ? D’une part, il peut veiller à ce que leproduit soit certifié, au mieux avec un label indépendantcomme Oko-Tex ou le label écologique de l’Unioneuropéenne. D’autre part, il convient de le laver avantle tout premier usage.http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59968.htmVêtement intelligent/BrevetMonde WO 2009/034218, délivréle 19 mars 2009/Par AntonioManuel JIMENEZ MAROTO,Laurent AUBOUY, Javier JIMENEZROMERO, José SEAZ ZAMORA (TagInnovación, S.A., Espagne)L’invention concerne un vêtement intelligent destinéà être utilisé pour la partie supérieure du corpsde son utilisateur, caractérisé en ce qu’il comprend, aumoins un capteur qui mesure la température/humiditéde la couche d’air située entre le corps de l’utilisateuret la surface interne du vêtement, un dispositif d’alarmequi produit une alarme sensible pour l’utilisateur, aumoins deux électrodes textiles qui mesurent la fréquencecardiaque de l’utilisateur et une plaque électronique.Cette plaque est reliée au capteur de température/humidité,au dispositif d’alarme et auxélectrodes textiles, et commande le fonctionnementdu vêtement : elle calcule l’indice de stress thermiquede l’utilisateur, et actionne le dispositif d’alarme en casde danger.CTC Entreprise N° 4 MAI 2009Un textile qui ne se mouille pasUn textile qui reste sec en toutes circonstances,c’est ce qu’ont mis au point le Dr Stephan Segger etson équipe de l’Université de Zurich. Ce textile, reconnupar le magazine spécialisé “Advanced FunctionalMaterials” comme le matériau le plus hydrofuge aumonde, a été conçu grâce aux nanoparticules. Pour obtenircette surprenante caractéristique, les chercheursont utilisé du silicone qu’ils ont enduit de milliards denanofilaments de polyester. Une couche d’air se formeentre les deux matériaux, empêchant le liquide de rentreren contact avec le textile. Ainsi, celui-ci reste sec,même après deux mois d’immersion dans l’eau. Ce traitementn’altère pas les autres qualités du textile, commesa résistance à la traction, sa couleur ou sa texture.D’une fabrication peu onéreuse, ce nouveau matériaupourrait intéresser de nombreuses industries, particulièrementcelles spécialisées dans les vêtements desport (combinaisons de plongées, maillots de bains...).http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59841.htmFIBNATEX : Projet européen de textilesinnovantsFIBNATEX, projet européen de création de textilesinnovants à base de fibres naturelles de chanvre, initiépar l’ICAM et le GIH et des partenaires espagnols etportugais, a reçu un financement FEDER couvrant 75% du budget totalAlors que le secteur européen du Textile-Habillementest confronté à une forte concurrence mondiale et auxévolutions rapides des goûts des consommateurs,l’ICAM (Institut Catholique d’Arts et Métiers) et le GIH(Groupement des Industries de l’Habillement) ont initiéun projet européen pour la création de textiles innovantsà base de fibres naturelles de chanvre.Accroître le niveau technologique des entreprises dusecteur Baptisé FIBNATEX, le projet fait suite à uneaction collective, menée dès juillet 2007 par les deuxinstitutions implantées dans la région Midi-Pyrénées,et visant à accroître le niveau technologique des entreprisesdu secteur. Ainsi l’ICAM et le GIH « ont détectéun véritable besoin de tissus à base de fibres naturelleset à caractéristiques techniques innovantes. »Avec 4 partenaires, deux espagnols (LEITAT TechnologicalCenter, ASINTEC-Centro Tecnologico deConfeccion) et deux portugais (Centro Tecnológico dasIndústrias Têxtil e do Vestuário et Instituto Pedro Nunez),ils ont déposé en février 2008 un projet européen.Ils ont ainsi reçu un financement FEDER, représentant75 % du budget global et du Conseil Régionalde Midi-Pyrénées pour les budgets du GIH et del’ICAM. Intégré dans le cadre du Programme de coopérationterritoriale SUDOE (Sud Ouest Européen),le projet, d’une durée de 36 mois, a nécessité un budgettotal de 839 000 euros. Pour l’instant, un procédéoptimisé d’obtention de fils et de tissus de chanvre àcaractéristiques particulières est en cours d’élaboration.http://www.innovationlejournal.com/spip.php?article4261Article vestimentaire pour une modérationde température /Brevet Monde WO2009/029351, délivré le 5 mars 2009/ParIrena ILCHEVA, Edward L. HARBER, Kirk M.MAYER (Nike, Inc., États-Unis)L’invention porte sur un article vestimentairequi peut comprendre unélément de chambre polymère qui définitun vide intérieur pour contenirune substance dans un état soit liquide,soit solide. En fonction de la substancedisposée à l’intérieur de l’élémentde chambre, le vêtement peutêtre utilisé pour augmenter ou diminuer la températurecorporelle de l’individu. L’élément de chambre peutcomporter une pluralité de sous-chambres, qui peuventavoir une forme triangulaire et qui peuvent êtreen communication fluide. Dans certaines configurations,les sous-chambres peuvent avoir des tailles ouvolumes différents.CTC Entreprise N° 3 MAI 2009EconomiquesLa lingerie féminine de Calida entièrefabriquée en Tunisie !La direction du fabricant suisse en France de sousvêtementset pyjamas, Calida, vient de décider que, désormais,son activité de confection pour la lingerie sepoursuivra exclusivement en Tunisie, alors que lesmaillots de bains sont déjà fabriqués en Asie. Une distributiondes cartes en bonne et due forme. C’est entout cas ce qu’a annoncé le site lci.fr, le mardi 16 juin2009. En outre, Calida prévoit de centraliser le développementtechnique et la pré-industrialisation à Paris.Il faut rappeler que le groupe Aubade, la filiale françaisede Calida, avait annoncé la délocalisation de sesactivités depuis 2006, mais avait maintenu jusqu’à aujourd’huien activité son site français de Saint-Savin(Vienne).http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?xtor=ES-6282&id=76884Tunisie - Texmed 2009 - Bilan :Augmentation de 2,4% du nombre desvisiteursTexmed 2009 a été, à plusieurs égards, l’édition dudéfi pour le secteur textile & habillement en Tunisie.Le contexte de crise que l’on a senti d’ailleurs pendantles trois journées du Salon ne l’a pas empêchéd’enregistrer une performance inattendue. Ainsi, selonle CEPEX, le nombre des visiteurs a augmenté de2,4%, ce qui correspond à 2.625 visiteurs contre 2563en 2008. Les visiteurs étrangers n’ont pas manqué lerendez-vous, soit 654 contre 656 pendant Texmed2008. Les exposants et les visiteurs ont été globalementsatisfaits du salon avec un taux de satisfaction de61,5% contre 61% en 2008. Pour les exposants, ce40LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Veille thématiquetaux est passé de 52% l’année dernière à 54% en 2009.Pour les visiteurs, le taux a baissé d’un point, soit 69%contre 70% en 2008. Concernant la prochaine éditionde Texmed en 2010, 78% des visiteurs étrangers et 70%des exposants projettent d’y assister, selon le CEPEX.http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?xtor=ES-6291&id=77348Conso textile :mai aurait un recul de 12 %Selon les premiers résultats de l’enquête mensuellede l’IFM, la consommation d’articles d’habillement ettextile aurait chuté de 12 % au mois de mai. Selon l’enquêtemensuelle de l’Institut Français de la Mode, laconsommation d’articles d’habillement et de textilesaurait lourdement chuté au mois de mai via un retraitde 12 %. Tous les canaux de distribution auraient ététouchés : des magasins populaires (type Monoprix) à-11 % aux Indépendants multimarques (-16 %). Depuisle début de l’année, le chiffre d’affaires de cette brancheest en recul de près de 3 %, tous circuits confondus.http://www.fashion-dailynews.com/business/Algérie-Textile et habillement :L’espagnol Cortefiel s’implante en AlgérieLe réseau de franchise, d’origine espagnol et propriétairedu groupe Cortefiel, spécialisé dans le prêt àporter féminin et masculin, mais aussi dans la chaussureet les accessoires de mode, vient de s’implanteren Algérie. La marque Cortefiel, leader-europeen-duprêtà porter compte de ce fait ouvrir son premiermagasin en Algérie dans le quartier de Sidi Yahia, surles hauteurs d’Alger. Selon AC Franchise, l’agencementde la boutique est conçu selon les mêmes concepts etdesigns comme ceux des pays qu’on trouve dans lespays européens. Les clients y trouveront une ambiancemoderne et industrielle reflétant ainsi les valeurs dela marque. Le magasin franchisé algérien Springfieldcompte actuellement 70 % d’articles pour les hommes,contre 30 % d’articles féminin. La gamme de produitssera renouvelée et enrichie régulièrement avec le soucid’offrir le meilleur rapport qualité/prix.La master-franchise Springfield sera gérée et développéepar la société Nesk Algérie, filiale du groupesaoudien Al Daïe, qui compte ouvrir d’autres pointsde vente à travers tout le territoire algérien. La franchiseSpringfield est une chaîne de magasins se développantfortement à l’international et dispose de pasmoins de 665 boutiques réparties sur 40 pays et continueson plan de développement avec l’objectif d’ouvrir50 magasins à l’horizon 2010.http://www.dev-export.com/detailsafrique.php?numafrique=1245Pierre Cardin : vente des licences en ChineContrairement à ce qu’annonçait la rumeur, le couturierPierre Cardin ne vend pas sa marque à un groupechinois. Il vend ses licences textiles et accessoires pourla Chine à deux sociétés chinoises.La rumeur enflait depuis le 28 juin, elle a été démentiepar la bouche de Pierre Cardin lui-même lors d’unedéclaration à l’AFP. La marque Pierre Cardin n’est pasvendue. Par contre, ses licences pour le textile et accessoiresdisponibles en Chine vont être vendues pourun montant de 200 millions d’euros. En tout, le groupePierre Cardin possède 800 licences réparties dans 140pays. Pour la Chine, le nom Pierre Cardin est exploitévia 32 contrats de licence différents. Ce sont ces 32 licencesqui seraient sur le point d’être cédées. Selonun porte-parole de la griffe, les sociétés Jiangsheng tradingcompany et Cardanro seraient sur les rangs pourles reprendre. Mais la presse chinoise de son côté,avance d’autres noms. Le couturier français aurait annoncéà l ‘AFP que la signature de l’accord serait imminente.Agé de 86 ans (87 ans, le 2 juillet 2009), PierreCardin a fondé sa maison de couture en 1949.En 1978, il est l’un des premiers à tenter l’aventurechinoise et un an plus tard, il sera même le premiercréateur occidental à organiser un défilé de mode àPékin. Les sociétés sous licence Pierre Cardin en Chineont été fondées il y a plus de 20 ans. La griffe y est extrêmementpopulaire.http://www.fashion-dailynews.com/business/marques/311399Gerry Weber poursuit sur sa lancéeLa marque allemande de mode féminine ne connaîtpas la crise. Au cours du premier semestre de son exercice,le groupe a enregistré une croissance de près de9% de son chiffre d’affaires total.Gerry Weber est confiant à mi-parcours. Au coursdes six premiers mois de son exercice, entamé le 1ernovembre, le spécialiste allemand du prêt-à-porter féminin(marques Gerry Weber, Samoon et Taifun) a vuson chiffre d’affaires total progresser de près de 9% àplus de 292 millions d’euros pour un bénéfice net de18,6 millions. Dans les 125 magasins gérés en propre,les ventes ont bondi de plus de 28% à 67,8 millions.En France, Gerry Weber va ouvrir en août et septembredeux nouvelles boutiques en franchise à Lannion et àArras. Frank Boes, directeur de la filiale française, parlepour son marché d’un bon supérieur à 20% des ventessemestrielles. Pour l’ensemble de l’exercice, la directionveut franchir la barre des 600 millions d’euros dechiffre d’affaires.http://www.fashion-dailynews.com/business/311399Protection du marché égyptien de coton:marche arrière du gouvernement !Le 15 janvier 2009, le gouvernement égyptien avaitinstauré un droit de douane additionnel de 25 % surla valeur CIF de ses importations de coton, de fibresde coton et de tissus de coton. Cette mesure, prisepar les décrets 19 et 20/2009, visait à protéger le marchéégyptien, en particulier contre les importations enprovenance d’Inde, le plus gros fournisseur de l’Egypteen coton. (environ 114 millions de dollars durant l’exercice2007/2008). Elle était complétée par un dispositifde subvention de 150 Livres égyptiennes par cantar (1cantar = 44,924 kgs) de coton produit.Finalement, face à la menace d’une plainte par l’Indedevant l’OMC, le gouvernement égyptien a fait marchearrière en supprimant ce droit de douane additionnel,par décret 336 pris en avril par le Ministère du Commerceet de l’Industrie. On notera qu’en dépit des mesuresprises pour rationaliser et promouvoir le coton,le secteur cotonnier égyptien est en déclin, commel’illustre la forte chute des surfaces cultivées.http://jflimantour.blogspot.com/Le “Made in Italy” appelle l’Europeà intervenir contre la criseLes entreprises et les organisations syndicales de lamode et du textile ont lancé un appel au Parlementeuropéen, afin qu’il prenne des mesures en faveur dece secteur.Les représentants de la mode italienne proposent notammentaux élus huit objectifs à réaliser lors de leurprochain mandat européen : introduction d’une étiquetteindiquant le lieu de production pour tous lesproduits fabriqués en Europe, réciprocité dans le commerceinternational avec la baisse des droits de douanepour les produits européens en dehors de l’Union, mesuresanti-subventions et anti-dumping, favoriser l’emploià travers un fonds d’aide à la restructuration dessecteurs touchés par la globalisation, protection sociale,qualité et sécurité des produits, protection de la spécificitédes systèmes productifs européens, protectionde la propriété intellectuelle en luttant davantage contrela contrefaçon.Principale productrice d’Europe, l’Italie est particulièrementtouchée par la crise. Etranglées par la chutedes commandes, les PME ont en effet le plus grand malà accéder au crédit. « Sur un total de 30 milliards d’eurosempruntés par tout le secteur, il y a près de 2,6milliards de créances bancaires en souffrance, soit8,4%, note Michele Tronconi, président de SMI, la Fédérationdu textile et de la mode italienne. Nous lançonscet appel, non pour sauver des entreprises particulières,mais pour maintenir la richesse de l’ensemblede ce système et lui permettre de survivre à cettecrise ».http://www.fashion-dailynews.com/business/industrie/311399Giorgio Armani résiste à la criseLe groupe de luxe italien a réalisé en 2008 un chiffred’affaires consolidé de 1,62 milliard d’euros en haussede 1,65 % par rapport à 2007. Mieux ? Si l’on tientcompte des ventes en gros incluant les produits en licence,les résultats engendrés par la griffe s’élèvent à2,51 milliards d’euros en hausse de 6,6 % par rapportà 2007.En revanche, la rentabilité de l’entreprise est en régressionavec un résultat brut d’exploitation en baissede 14,6 % à 303,2 millions d’euros. Par ailleurs, sur lapériode, le groupe a massivement investi dans le développementde son réseau via l’ouverture de 51 nouvellesboutiques pour un total de 540 magasins dansle monde.FDNews Pro n°170 - 12 mai 2009Le jeans “Made in Italy”, l’arme anticrisede la plus grande usine d’EuropeEn pleine crise du secteur textile, la plus grande usinede jeans d’Europe, implantée à Matino, résiste tant bienque mal grâce à des clients qui viennent chercher aufin fond des Pouilles italiennes son savoir-faire uniquepour user, déchirer et “cirer” leurs denims.Si elle produit encore 1,5 million de jeans à l’annéedans ses quelque 50.000 m2 d’ateliers, la Romano Spa,comme toute la filière mode, n’a pas été épargnée parla crise et affiche un chiffre d’affaires en constantebaisse depuis trois ans (25 millions d’euros pour 2008,contre 220 millions en 2004).“Nous sommes toujours la plus grande usine dejeans d’Europe. Mais les ventes de jeans ont baissé de20 à 30% en UE, c’est énorme. Nous ressentons de façonterrible les effets de cette crise, d’autant qu’elleest là depuis deux ou trois ans déjà”, résume AugustoRomano, président du groupe créé en 1967 par sonpère à l’extrême sud de l’Italie.“Mais on commence à sentir de petits signes positifs,en septembre il devrait y avoir un début de reprise.Le vrai défi va être de comprendre comment les clientsvont se comporter après la crise, si leur mode deconsommation aura changé”, explique-t-il à l’AFP.http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?xtor=ES-6270&id=76144LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200941


Veille thématiqueNouvelles technologies de l’informationTechnologiquesVers plus de sécurité pour les donnéesdans les entreprisesAfin d’améliorer la sécurité des informations au seind’une compagnie, certaines entreprises d’électroniquescréent de nouveaux services permettant de contrôlerde façon centralisée et à distance les donnéescontenues dans les ordinateurs d’une société. Ainsi Fujitsuprépare pour l’automne 2009 un nouvel ordinateuréquipé d’un module PHS (Personal Handy-phoneSystem) qui pourra recevoir par téléphone une commandepour supprimer les informations qui y sontstockées. Celles-ci pourront être effacées sans possibilitéde récupération même si la machine n’est pas allumée.De nombreuses pertes de données dans des entrepriseset des institutions financières ont eu lieu à causede la perte ou du vol d’ordinateurs et ces informationsrefont parfois surface quelques mois plus tard sur Internetpar l’intermédiaire de logiciels de partage de fichiers.Il en résulte que les entreprises ont restreintl’utilisation d’ordinateurs portables en dehors du bureau.Cependant le besoin de ces outils lors de voyagesd’affaires et l’augmentation de la demande de télé-travailont incité les compagnies travaillant dans le secteurde la sécurité à proposer de nouvelles alternatives.Ainsi l’initiative de Fujitsu s’aligne dans lacontinuité des solutions proposées ; en effet,Hitachi et NEC proposent déjà depuis 4 ansun service qui centralise le contrôle des informationssur un serveur. Les terminaux, qui n’ontplus besoin de disque dur pour stocker lesdonnées, peuvent accéder directement aux informationsvia un client. Selon les deux entreprises,les demandes proviennent non seulement de groupesfinanciers et gouvernementaux, mais aussi d’institutionsacadémiques.http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59719.htmLa clé USB qui sauvegarde et sécuriseen un clic !SanDisk lance une drôle de clé USB offrant jusqu’à64 Go de mémoire et capable d’activer un logiciel desauvegarde de fichiers d’une simple pression sur un bouton.La SanDisk Ultra Backup constitue, en effet, unesolution de sauvegarde tout-en-un originale et sécurisée,puisqu’elle est protégée par cryptage AES et parmot de passe. Pas de câble à brancher ni de logiciel àinstaller, la clé gère elle-même l’archivage et la protectiondes données de l’utilisateur, et ce quelle quesoit leur nature (photos, documents, musiques, vidéo,etc.).Présentée par Kent Perry, Directeur de l’activité USBProduct Marketing de SanDisk, comme un « produitde sauvegarde ultra-simple qui va permettre à chacunde protéger ses données numériques à un coût particulièrementattractif », la clé USB SanDisk Ultra Backupest disponible en quatre versions aux prix de33,90 euros (8 Go), 56,90 euros (16 Go), 114,90 euros(32 Go) et 229,90 (64 Go). Elle est garantie cinqans.http://www.itrnews.com/articles/92458/Première clé USBde 256 GoKingston Technologyannonce être le premierà introduire sur le marché une clé de stockage USBde 256 Go. Baptisée DataTraveler 300, cette dernièrepermet de transporter la bagatelle de 51 000 images(de 5 Mo), 54 DVD ou 365 CD sur un seul support.Les utilisateurs bénéficient également de taux de transfertrapides (jusqu’à 20 Mo/sec. en lecture et 10 Mo/sec.en écriture) et d’un logiciel de protection des donnéespar mot de passe. « La DataTraveler 300 va permettrede transporter partout d’énormes quantités de données- jusqu’à 365 CD par exemple. Cela fait un disquepour chaque jour de l’année, et cela montre à quel pointla technologie mémoire flash s’est perfectionnée, » adéclaré Laurent Sirgy, Directeur Général de KingstonTechnology pour l’Europe du Sud, l’Afrique et le MoyenOrient. « Les utilisateurs, professionnels comme particuliers,vont également pouvoir protéger leurs donnéesen mettant en route le logiciel Password Traveler,qui leur permettra de protéger par mot de passeleurs fichiers sensibles dans une zone privée, sans qu’ilsaient besoin de droits d’administrateur. » La KingstonDataTraveler 300 qui est intégrée dans un boîtier compactsans capuchon chargé de protéger le connecteurUSB lorsqu’il n’est pas utilisé, est optimisée pour WindowsReadyBoost. La garantie l’accompagnant atteintcinq ans et le support technique est gratuit 24/7. LaKingston DataTraveler qui n’est disponible qu’en 256Go de capacité, est fabriquée sur commande. Pour l’acquérir,il suffit de passer commande auprès de nombreuxrevendeurs ou boutiques en ligne.Autres caractéristiques de la DataTraveler 300 : Dimensions: 70,68 mm x 16,90 mm x 21,99 mm / Températurede fonctionnement : 0° à 60° C / Températurede stockage : -20° à 85° C / Prix : environ 750 €Tableau de Compatibilité :Système d’Exploitation Transfert de Fichiers Password TravelerWindows Vista(r)** (SP1) Oui OuiWindows ReadyBoost(tm) Oui NonWindows XP (SP1, SP2, SP3) Oui OuiWindows 2000 (SP4) Oui OuiMac OS X v.10.3.x + Oui NonLinux v.2.6.x + Oui Nonhttp://www.lavienumerique.com/articles/93705/L’ordinateur tout confortLes entreprises informatiques rivalisent d’ingéniositépour accroître le confort d’utilisation de leurs produits.C’est le cas de Logitech, qui a mis au point un claviermodulable selon la position des bras de son utilisateur.Mais la plupart des solutions ergonomiques sont apportéespar des spécialistes du confort et de la personnalisation,comme Ergotron, qui propose un doubleécran pour faciliter le suivi du plus grand nombre dedonnées, ou Elcom, spécialiste des éléments modulaires,qui conçoit repose-pieds et releveurs d’écrans pourles personnes de petite taille.http://www.innovationlejournal.com/spip.php?page=article_diapoj&id_article=1136EconomiquesLa Tunisie met le turbo et dépasse les paysMENA et talonne les BRIC‘’Le pays investit massivement dans les technologiespour devenir le marché le plus dynamique de la région.L’apparition d’un nouvel opérateur stimulera encorela croissance’’. C’est le site web www.atelier.fr,dans sa version du vendredi 24 juillet 2009, qui écritces quelques lignes, comme pour souligner que la Tunisieavance et qu’elle est scrutée avec la plus grandeattention à l’international. Chiffres à l’appui. Ainsi, selonle cabinet Pyramid Research, ‘’la Tunisie enregistrerala croissance la plus rapide de la région Moyen-Orient-Afrique du Nord (MENA) en matière de technologiesd’ici 2014’’, qui estime que le marché tunisien croîtrade 8% d’ici cinq ans. Et pour la chercheuse à l’IRMC,Yamina Mathlouthi-Dali, il faut y voir une réelle etforte volonté politique d’intégrer les technologies del’information et de la communication dans l’économie.“Centrer la croissance sur les TIC est un choix stratégiquedepuis plusieurs décennies”, explique-t-elle àL’Atelier.”L’Etat investit d’un côté dans les infrastructures,et de l’autre dans les ressources humaines”, explique-t-elle.Dans le même ordre d’idées, Pyramid Research établitdes comparaisons entre la Tunisie et d’autres paysde ‘’même catégorie’’. En effet, selon atelier.fr, ‘’... la Tunisiedevance les autres pays du Maghreb et s’approchedu niveau des membres des pays BRIC (Brésil, Russie,Inde, Chine). En 2008, la pénétration mobile et fixe étaitparmi les plus importantes de la région MENA’’. Cependant,une niche existe, en l’occurrence, le haut débitqui ‘’reste encore très peu répandu et oscille autoursdes 2%’’ mais qui devrait croître de plus de 15%au cours de la période 2014. D’ailleurs, Sylwia Boguszewska,analyste chez Pyramid Research, tout en estimant‘’le marché devra se contracter en 2009”, estimetout de même qu’’’il rebondira grâce aux services dehaut débit qui constituent une source de croissanceimportante pour les cinq ans à venir”. Selon le cabinet,ce secteur pourra cumuler une croissance de 15% entre 2009 et 2014.http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?xtor=ES-2315&id=78463Tableau de bord de l’innovation :l’informatique résiste à la criseL’utilisation des nouvelles technologies par les particulierscontinue de progresser dans l’hexagone,selon le dernier tableau de bord de l’innovationqui regroupe une vingtained’indicateurs clés illustrant les principales évolutionsdu développement de l’innovation technologique.L’informatique poursuit sa croissancemalgré un contexte économique trèsmorose.Dans le climat de criseactuel, le tableau de bordde l’innovation technologiquerévèle en juillet certainschiffres plutôt encourageants.L’utilisationdes nouvelles technologies par les particuliers continueen effet de progresser avec 62% des ménages quiont désormais accès à l’Internet à domicile (contre 49%début 2007). Plus de la moitié (57%) sont égalementconnectés au haut débit (contre 43% l’année précédente).Les ventes de micro-ordinateurs au grand publicet aux entreprises continuent aussi de progresseravec une hausse de 9% par rapport à l’année précédente.Globalement, l’indice de chiffre d’affaires des secteursinnovants a augmenté en 2008 à un rythme annuelde 6%, notamment dans les services informatiqueset l’audiovisuel.L’informatique fait de la résistance : Mais cette tendanceà la hausse ne doit pas cacher un contexte généralbeaucoup plus sombre. Le chiffre d’affaires a reculédans les autres secteurs clés de l’innovationtechnologique comme les équipements de communication,l’industrie chimique ou encore la pharmacie, révèlele tableau de bord. Sur l’ensemble de l’année 2008,les créations d’entreprises dans des secteurs technologiquementinnovants ont ralenti (13 000 créationsen 2008 contre 13 500 l’année précédente). Les troisquartsde ces créations (76%) ont été réalisés dans lesecteur informatique et 12% dans les activités audiovisuelles.La croissance des effectifs travaillant dans lesautres secteurs innovants s’est ainsi interrompue avecl’arrivée de la crise mondiale au second semestre 2008.http://www.innovationlejournal.com/spip.php?article4480Tunisie-Tic : Ericsson se renforce en Tunisieet crée un centre de compétencesL’examen des opportunités dedéveloppement des réseaux et42LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Veille thématiqueservices à valeur ajoutée comme moyen de contributionà la modernisation des secteurs économiqueset technologiques en Tunisie ont été aucentre d’une séance de travail organisée à Tunis entreM. El Hadj Gley, ministre des technologies de la communicationM. Bjorn Hemstad, Vice-président de lamultinationale « Ericsson ». Au cours de cetteséance, Ericsson a révélé son intention de créeren Tunisie un centre de compétence régionale àl’échelle de l’Afrique du nord. Ce nouveau centresera spécialisé dans les solutions IP ET haut débitet destiné à développer les réseaux et services innovantsen relation avec les différents domaines d’activitéséconomiques et technologique, en s’appuyantsur la richesse des ressources humaines et compétencestunisiennes. A ces propos, M. Bjorn Hemstada indiqué que les perspectives de la coopérationavec la Tunisie en matière derecherche-développement technologique et de soutienaux petites et moyennes entreprises activesdans les nouveaux créneaux porteurs sont très importantes.A propos Ericsson - Ericsson est une entreprisemultinationale de télécommunications avec plus de1000 réseaux dans 140 pays qui utilisent leurs équipementsde réseau et 40 % des appels mobiles dansle monde transitent par leurs systèmes. C’est l’unedes rares entreprises mondiales à proposer des solutionsde bout en bout pour toutes les principalesnormes de télécommunications mobiles. Ericssonest né en 1876, lorsque Lars Magnus Ericsson a ouvertsa première boutique de réparation d’équipementstélégraphiques. Le siège social d’Ericsson estsitué à Stockholm (Suède).http://www.dev-export.com/detailsnews.php?numnews=3502La crise a des effets bénéfiques sur les dépensesen sécurité informatiqueDans certains secteurs, la crise a des effets positifs.Notamment dans celui de la sécurité informatique.D’après une étude CA, 42% des entreprisesprévoient d’augmenter leurs dépenses en sécuritéinformatique, 50% pensent qu’elles resteront stableset seulement 8% envisagent de les réviser à labaisse.Ces dépenses concerneront surtout la mise enconformité. 78% des entreprises interrogées pensent,en effet, que les nouveaux règlements génèrerontune augmentation des dépenses IT. En Amériquedu Nord, les entreprises dépensent d’ailleursen moyenne 26% de leurs budgets en sécurité ITpour des initiatives de conformité. Pour les entreprisesde la zone Asie/Pacifique, cette proportiongrimpe à 37% et descend à 19% pour celles de lazone EMEA et à 17% pour celles d’Amérique dusud.Reste qu’avec la crise économique, beaucoupd’entreprises ont du se restructurer et procéder àdes licenciements. 67% des PME et 73% des grandesentreprises pensent que ces licenciements constituentune menace pour leur système informatiqueinterne. Á ce titre, l’étude CA révèle qu’en Amériquedu Nord, les incidents de sécurité dans lesentreprises coûtent en moyenne 418 000 dollars.« Le vrai chiffre est probablement plus grand si l’onprend en compte le temps perdu à identifier et remédierà ces incidents, ainsi que les dommages surla réputation de l’organisation » précise CA.Qu’il s’agisse de mise en conformité ou de préventioncontre les menaces internes/interne, la plupartdes répondants de l’étude note donc une augmentationdes dépenses en sécurité informatique.Source: ITchannel.info http://www.itrnews.com/articles/90741Cuir et chaussureTechnologiquesProduit en cuir renforcé par de l’abcite et sonprocédé de fabrication.Brevet Monde WO2009/073626, délivré le 11 juin 2009/Par JohnD. WIDDEMER (Bali Leathers Inc., États-Unis)La présente invention concerne uncuir renforcé par de l’abcite et son procédéde fabrication, pour une utilisationdans la réalisation de chaussures, gantset vêtements. Des pastilles d’abcite sontbroyées en poudre fine et mises à flotter dans unecharge, de sorte qu’elles pénètrent la structure desfibres d’une peau tannée. Les particules d’abcite se lientà la structure des fibres et apportent au cuir une résistanceà l’abrasion améliorée et une résistance à latraction améliorée. De même, la poudre d’abcite peutêtre ajoutée à la surface pour la rendre plus durable etplus résistante à l’abrasion.Procédé et dispositif pour encoller la surfaced’une semelle d’un article chaussant. BrevetFrance 2 911 255, délivré le 3 juillet 2009/ParClaude MARQUET (Marquet et Cie, France)Cette invention vise à réduire les tempsde fabrication d’articles chaussants du typemule, à claque avant fermée ou ouverte, oudu type à tige fermée à l’avant et à l’arrière, en supprimantl’encollage manuel des semelles, et donc à rendreplus économique leur fabrication. L’encollage est réaliséà l’aide d’un robot multiaxial comprenant un élémentd’encollage, et d’un système optique de mesuretridimensionnelle avec une caméra CCD et une sourcelaser.CTC Entreprise N° 5 JUILLET 2009Semelle comprenant un système de renflementset dispositifs permettant de dégonflerlesdits renflements/Brevet Monde WO2009/027941, délivré le 5 mars 2009/ParCarmel A. BUTTIGIEG (Prontopharma-EuropeS.R.L., Italie)L’invention concerne une semelle pourchaussures présentant plusieurs renflementsplastiques pouvant être dégonfléspar l’utilisateur par simple rotation d’undispositif spécial, obtenant à chaque fois une inclinaisondifférente du pied. L’invention présente un intérêt spécialpour les chaussures de diabétiques et de sportifs.Procédé de décoration d’une pièce de cuircomprenant une étape de marquage et appareilpour la mise en œuvre d’un telprocédé/Brevet Monde WO 2009/053664, délivréle 30 avril 2009/Par Patrick PAULH (LouisVuitton Malletier, France)Cette invention concerne un procédéde décoration d’une pièce de cuir. Ilcomprend une étape de marquage danslaquelle on presse une extrémité libred’un organe de marquage contre une surface de la piècede cuir, on échauffe la surface de la pièce de cuir en faisanttourner l’organe de marquage sur lui-même, touten déplaçant l’organe de marquage par rapport à la piècede cuir.Procédé de production de cuir/Brevet MondeWO 2009/053328, délivré le 30 avril 2009/ParSebastien GARNIER, Stephan HÜFFER, GünterSCHERR, Franz GLOCKNITZER(BASF SE, Allemagne)La présente invention concerne un procédé de productionde cuir, caractérisé en ce qu’on traite des peauxd’animaux ou des semi-produits par une formulationde mélamine, exempte de formaldéhyde, dans un solvantou dans un mélange de solvants comprenant aumoins un alcool polyvalent.CTC Entreprise N° 4 MAI 2009Dispositif d’assistance à la couture BrevetFrance 2 921 936, délivré le 10 avril 2009/ParJérôme DARRAGON, Emmanuel ROSSIGNOL(CTC, France)Cette invention de CTC se rapporteà un dispositif d’assistance pour le maintienet l’orientation d’une pièce de cuiren vue de la réalisation d’une étape decouture. Ce dispositif comprend desmoyens de serrage de la pièce conçus pour être actionnéspar le biais de premiers moyens d’entraînementet de commande. Les moyens de serrage sont rattachésà des moyens d’orientation conçus de façon à permettreleur orientation dans l’espace, sous l’action dedeuxièmes moyens d’entraînement et de commande.CTC Entreprise N° 3 MAI 2009Quand le store vénitien se transformeen sac fashionLe projet Carmina Campus, spécialistedu recyclage créatif nous proposeune édition limitée de pochettes à bandoulièrefabriquées dans des matériauxinédits, spécialement conçues parla créatrice Ilaria Venturini Fendi. Réaliséesà partir de fines lames d’aluminium, anciens élémentsde stores vénitiens, elles sont déclinées danssept couleurs brillantes, avec des intérieurs personnaliséscomposés de divers tissus vintage qui contribuentà raconter une histoire toujours différente. Ces accessoiresuniques signés CARMINA CAMPUS, réalisés pardes artisans italiens, sont un vrai must have écologique,qui respectent l’environnement, avec style. Très coloréeset très fashion ces pochettes accompagneront admirablementvos looks dans les soirées les plus selectde votre été ...http://fashions-addict.com/index.asp?ID=378&IDF=2351EconomiquesTunisie - Cuir et chaussures : Baisse desexportations et des importationsde ce secteurLes exportations du secteur cuir et chaussures enTunisie ont enregistré durant le premier semestre decette année une baisse de 22,4% par rapport à la mêmepériode de l’année précédente ou on a enregistré uneprogression de 15%.Les importations elles- même ontreculé de 21% par rapport au premier semestre de l’annéeprécédente. Ce recul est expliqué par les difficultésque rencontre la Tunisie aujourd’hui suite à la détériorationde la demande extérieure notamment auniveau de ce secteur prometteur. Le secteur cuir etchaussures emploie actuellement environ 40 milles personnes.Et on recense 440 entreprises opérant dans cedomaine dont 225 entreprises sont totalement exportatrices.Les principaux partenaires de ce marché sontl’Italie, la France et l’Allemagne.http://www.dev-export.com/detailsveille.php?numveille=944LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200943


Veille thématiqueL’italien Diadora racheté par le patronde GeoxMario Moretti Polegato, le patron de la chaussure quirespire, met la main sur la société vénitienne spécialiséedans la chaussure de sport et l’habillement sportif,touchée par la crise actuelle.C’est l’offre de Mario Moretti Polegato, à travers sasociété financière Lir, qui a été finalement retenue,parmi d’autres candidatures tels les fonds d’investissementOrlando Italy et Atlantis Partners. Selon la directionde Diadora, cette offre était celle qui « garantissaitla meilleure valorisation des activités de la marquesportive, ainsi que le plus d’emplois ». Sur les 260 employésde Diadora, une cinquantaine ont été mis au chômagetechnique récemment. Confrontée à la crise, lasociété, dont le chiffre d’affaire s’élève autour de 140millions d’euros, est endettée à hauteur de 80 millionsd’euros et a dû prendre plusieurs mesures d’urgencepour réduire ses coûts, notamment en éliminant dessponsorisations sportives et en réduisant son personnelà l’étranger. L’objectif désormais est de relancerla marque sportive, qui s’était aventurée il y a peudans la mode en lançant une ligne « sophistiquée » d’habillementhomme et enfant baptisée Heritage. Ce quedevrait permettre cet accord qui, comme le souligneFranco Fasolato le président du conseil d’administrationde l’entreprise, «pose les bases pour la créationd’un groupe industriel italien en mesure d’affronter lesdéfis du marché global ».http://www.fashion-dailynews.com/business/La chaussure de l’année est italienneLa marque italienne Salvatore Ferragamo a remportéle titre de “Best of the Best” pour le marché chinoisdans la catégorie “chaussure femme de l’année” et latroisième place dans la catégorie “Sac à main femme”...Cette prestigieuse reconnaissance est le résultatd’une enquête menée par le groupe de recherche américainLuxury Institute, qui analyse les produits hautsde gamme destinés au marché chinois. Gucci est arrivédeuxième et Hermès troisième. La marque florentineSalvatore Ferragamo a obtenu les mêmes succèsdans les catégories “Chaussures Homme” pour lemarché Américain et Japonais.http://fashions-addict.com/index.asp?ID=408&IDF=2843Adidas veut faire des économies face à lacrise.L’équipementier sportif allemand Adidas a annoncéavoir vu fondre son bénéfice net au premier trimestreà cause de la crise et va accélérer sa restructuration.Adidas a dégagé au premier trimestre un bénéfice netde 5 millions d’euros, un chiffre en recul de 97% surun an. Les analystes interrogés par l’agence Dow JonesNewswires s’attendaient à un recul, mais moins fort,de 39%. Ce bénéfice a été influencé par une série d’effetsdéfavorables: “des prix d’achats plus élevés, des effetsde dévaluation monétaires et des coûts de restructurationont pesé sur nos résultats”, indique sonpatron, Herbert Hainer, cité dans le communiqué. “Certainsde ces effets vont continuer à se faire sentir audeuxième semestre, mais je suis sûr que nous avonsune grosse partie d’entre eux derrière nous”, ajoutet-il.Adidas a également souffert de frais de refinancementélevés. Du coup, le groupe va accélérer la simplificationde son organisation, dans le but d’économiserplus de 100 millions d’euros par an. Il a déjà mis enplace une plate-forme commune pour sa marque Adidaset Reebok en Asie et compte faire de même enEurope et en Amérique latine. Il va notamment supprimerses sièges régionaux en Europe et en Asie, selonun communiqué.Il a déjà supprimé près de 750postes au premier trimestre chez Reebok, Rockport(chaussures) et dans ses activités golf, ce à quoi pourraients’ajouter 500 à 600 coupes supplémentaires, aprécisé M. Hainer lors d’une conférence de presse téléphonique.Le groupe emploie actuellement plus de38.000 personnes. Adidas a également subi un recul deson chiffre d’affaires, de 2% à 2,58 milliards. Corrigéedes effets de change, la baisse du chiffre d’affaires estencore plus importante, de 6% sur un an pour l’ensembledu groupe. La seule région où les ventes ontprogressé, corrigées des effets de change, est l’Amériquelatine. En Europe et en Amérique du Nord enrevanche, elles ont souffert de la baisse de la consommation.Pour l’ensemble de l’année, l’équipementiersportif table toujours sur un recul de 1 à 5% de sonchiffre d’affaires, corrigé des effets de change, ainsi quede son bénéfice net. A la Bourse de Francfort, le titredévissait de 8,98% à 26,85 euros, sur un indice des principalesvaleurs Dax en légère hausse de 0,12% vers10h29 GMT. Les analystes de Merck Finck jugeaient lesrésultats nettement décevants, tandis que pour ceuxde Commerzbank, ils sont “plus mauvais que prévu”.http://www.ctc.fr/infos/depeche-afp.php3?id=448Mécanique électrique électroniqueTechnologiquesRéfrigération - La glace solairePlus le soleil tape fort, plus le réfrigérateursolaire Solaref produit du froid. Sans consommerun seul watt et en utilisant juste de l’eau. Il fonctionneselon le procédé à absorption du CNRS-Limsi. Le capteursolaire est taillé dans un matériau possédant uneaffinité extraordinaire pour l’eau. A température ordinaire,il s’en gorge comme un buvard. Dès que le soleiltape dessus, la chaleur fait évaporer l’eau, qui s’écouledans un bac du réfrigérateur. Le froid est fabriqué durantla nuit, quand le capteur solaire a refroidi. Il retrouvealors son incroyable pouvoir d’« attraction »qui fait que l’eau du bac s’évapore pour pouvoir le rejoindre! Or toute évaporation produit du froid etmême de la glace ! Ce réfrigérateur, totalement autonome,est d’abord destiné aux pays tropicaux, où il serafabriqué sur place pour favoriser le commerce coopératif(www.solaref.com).http://www.lepoint.fr/actualites-sciences-sante/2009-03-05/BRAILLE EBOOK : Un livre électronique pourmalvoyantsUne équipe de designers coréensa développé un ebookdestiné aux malvoyants. BaptiséBraille ebook, l’appareils’appuie sur des polymèresélectroactives (EAP) pourtransformer l’écran.Alors que les coûts de productiondes livres en braille restent élevés, les malvoyantspourraient bientôt bénéficier d’un ebook. Imaginépar les designers coréens de Yanko Design(Seon-Keun Park, Byung-Min Woo, Sun-Hye Woo et Jin-Sun Park), le Braille ebook utilise des polymères électroactives(EAP) pour transformer l’écran. L’EAP réagità des signaux électromagnétiques qui modifient sasurface, permettant ainsi de faire apparaître les caractères.Les caractères en braille sont produits et retranscritsimmédiatement à partir de PDF en toute autonomie.Les développeurs de ce projet cherchent actuellementdes investisseurs pour lancer lacommercialisation.http://www.innovationlejournal.com/spip.php?article4174Une nouvelle méthode de lubrification pourl’industrie automobile pour une consommationde diesel diminuéeLa jeune société innovante Applied Nano Surfaces,ANS, fondée en 2006 à Uppsala propose une nouvelleméthode de production des pièces de moteurs qui permetde réduire les frottements lors du fonctionnement.Les plus importants constructeurs automobiles suédois,Scania et Volvo, se sont déjà montrés intéresséspar le procédé et le testent actuellement pour traiterles pistons et les cylindres de leurs moteurs. Cela permettraitde réduire d’un pour cent la consommationdes véhicules, en particulier les camions roulant audiesel. La technique consiste à recouvrir les surfacesavec un lubrifiant solide : un matériau nano-compositecontenant du tungsten disulfide. La couche mince estajoutée lors du procédé classique de fabrication, ne nécessitantpas de machine spéciale. Ainsi ajoutée, elle lisseles irrégularités de la surface. La fatigue des pièces estaussi réduite, ce qui augmente leur durée de vie. Cetype de lubrification est déjà bien connu mais n’étaitpas jusqu’à présent rentable pour l’industrie automobile.La technique innovante de ANS, permet d’inclureune simple étape au procédé de fabrication classiqueavec des coûts d’investissement réduits, et serait économiquementintéressante. La société est encore petiteavec 5 personnes et 2,5 millions de couronnes (environ250.000 Euros) de capital. Par ailleurs, l’agencesuédoise de l’énergie lui a accordé un prêt préférentielde près de 500.000 Euros.http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/58673.htmVoitures électriques : vers l’utilisation d’uneprise standardisée ?Un modèle de prise universelle permettantde recharger sa voiture électrique a été présentépar l’entreprise allemande RWE lors dela Foire de Hanovre. Constructeurs automobileset groupes d’énergie ont également participéà l’élaboration de ce prototype.« Une voiture doit pouvoir être rechargée en Italie,comme au Danemark, en Allemagne ou en France ».Voici l’enjeu présenté par Carolin Reichert, directriceen charge du développement des nouveaux secteursd’activité de RWE. L’entreprise allemande a mis aupoint un prototype de prise universelle sur lequel sesont entendus des grands noms de l’automobile : BMW,Daimler, Fiat, Ford, General Motors, Mitsubishi, PSA PeugeotCitroën, Toyota ou encore Volkswagen.Capable de supporter une tension de 400 volts, cetteprise triphasée permet un chargement des batteriesbeaucoup plus rapide. Recharger une batterie de 20kW(27 chevaux) s’effectuerait désormais en une heure etnon plus six.Un inconvénient subsiste néanmoins, l’obligation defaire installer à son domicile un point de charge RWEspécifique...Ce prototype demeure une avancée technologiqueimportante. Seule une norme commune dans les prisespermettra le début de la construction de voitures électriquesà l’échelle européenne. RWE compte développerson système dès la seconde partie de l’année.Source : http://www.cartech.fr/http://www.invention-europe.com/Article626668.htmEconomiquesCâbles / Gros concurrenten vue pour NexansLe groupe italien Prysmian Spa (ex Pirelli),détenu par la banque d’affaires amé-44LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Veille thématiquericaine Goldman Sachs, est en discussion pour racheterson concurrent néerlandais Draka.Le leader mondial des câbles, le français Nexans,pourrait être détrôné. Deux de ses grands concurrentssont en effet en voie de fusion. Numéro deux mondial,le groupe italien Prysmian Spa (ex Pirelli), détenupar la banque d’affaires américaine Goldman Sachs, esten effet en discussion pour racheter son concurrentnéerlandais Draka. Le premier affiche des recettes annuellesde 5,1 milliards d’euros, le second 2,7 milliardsalors que Nexans a engrangé 6,8 milliards de facturationsen 2008.http://www.latribune.fr/entreprises/industrie/biens-d-equipementbtp-immobilier/20090630trib000394069/Equipements automobiles : Faillites enEurope et aux USA, en Tunisie le secteurembaucheAlors qu’en Europe et aux USA les groupes spécialisésdans les équipements automobiles ont de plus enplus du mal à résister au contrecoup des difficultés dusecteur automobile (l’Américain General Motors vientde jeter l’éponge en se déclarant en faillite et en semettant sous la protection du Chapter 11). Aux USApas moins d’une cinquantaine d’équipementiers automobilese sont déclarés en faillite depuis le début 2008selon le journal Les échos. Dernièrement, c’était au tourde l’équipementier américain Visteon de se rangersous la protection du régime des faillites américain, soncours en Bourse a chuté de 92% en un an selon le quotidienLes échos. La dette du groupe est estimée à 5,3milliards de dollars et emploie 31.000 salariés. Au total,on estime qu’un tiers des 4.000 équipementiers américainssont confrontés à une «détresse financière imminente».En Tunisie et selon des sources du secteur de l’équipementautomobile, on a enregistré une forte croissanceau cours des quatre premiers mois de 2009. Dansles faisceaux de câbles, la croissance globale a été de15% au cours de cette période, en comparaison avecl’année 2008 et elle aurait même atteint 25% chez certainséquipementiers. Dans le secteur, on enregistre deplus en plus de transferts de l’Europe de l’Est vers leMaghreb, notamment vers la Tunisie qui s’affirme commel’un des sites le plus compétitif de la région, souligneun responsable d’un groupe privé tunisien. La flexibilitéde la législation du travail et la mobilisation des pouvoirspublics pour soutenir les investisseurs dans le secteurautomobile sont régulièrement citées par lesopérateurs du secteur comme étant des argumentsayant facilité cette évolution. Dans les pages d’annoncesd’emploi, on remarque ces derniers jours une forte présencedes équipementiers. Faurecia s’affiche sur unepleine page, Yazaki embauche pour son site de Gafsaet Kromberg & Schubert (créée en janvier 2008 et filialedu groupe KROSCHU) affiche ses ambitions pourson site de Béja (1.400 salariés actuellement) et chercheà «étoffer ses équipes pour soutenir son développementet accompagner sa forte croissance», en indiquantson objectif d’atteindre un effectif de 2.200 salariés fin2009.http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?xtor=ES-6270&id=76210Le groupe Loukil dans le commerce de détaild’articles de robinetterie et de tableLe groupe Loukil, qui avait racheté les Ateliers Mécaniquesdu Sahel (AMS) en 2008, a créé une nouvellesociété baptisée «AMS Trading-Espace Cuisine», spécialiséedans le commerce en détail d’articles de robinetterieet de table. Rappelons que la société les AMSavait été privatisée en deux temps. D’abord, la branchequincaillerie qui avait été reprise par la “Société Modern<strong>Industry</strong>” (Groupe Azzabi). Ensuite, le groupeLoukil avait racheté le reste de l’activité (robinetterieet articles de table). Dotée d’un capital de 150.000 dinarstunisiens, la nouvelle société est dirigée par M.Bassem Loukil, en qualité de gérant.http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?xtor=ES-6241&id=74487Matériaux de constructionTechnologiquesUne nouvelle génération de laine minéraleURSA innove et créél’évènement avec unenouvelle génération delaine minérale. PureOneest une laine minéraleblanche qui ne contientpas de formaldéhyde et qui gratte moins que les solutionshabituelles.-Les mérites de cette nouvelle laine minérale lancéepar URSA sont nombreux : confort de pose, hautesperformances, qualité, fiabilité... Désireux de participeractivement à l’évolution du marché vers des produitsd’excellence, la filiale isolation du groupe espagnol Uralitaa développé cette nouvelle génération de laine minérale.PureOne est donc la première laine minérale blanche.Sur un marché où toutes les laines minérales arborentles mêmes teintes, URSA joue l’originalité et renouvellele segment de la distribution des produits isolants.C’est aussi selon le fabricant la première laine minéraleformulée sans formaldéhyde : le liant utilisé danssa composition n’en contient aucun. De ce point devue, PureOne contribue à l’amélioration de la qualitéde l’air intérieur. Enfin, c’est une laine plus douce etpeu volatile : agréable au toucher, non irritante et sansodeur, elle permet un confort de pose non négligeable.D’autres atouts encore. Les performances de la lainede verre sont conservées (excellente performancethermique ; niveau de protection acoustique élevé ; trèsbon comportement au feu...). C’est un produit quis’adapte à toutes les applications de la laine minéraletraditionnelle et qui se pose exactement de la mêmemanière. Enfin, URSA garantit une pérennité des performanceset la qualité de la tenue mécanique.http://www.batiweb.com/news/a.asp?ref=09061611Carrelage Prêt à porter de RocaPrêt à porter de Roca est un carrelageinnovant équipé d’un systèmeclipsable permettant une pose sanscolle, ni joint, pour une mise enœuvre simple, rapide et propre. Prêtà porter est composé d’une base en polymère, colléesur l’envers du carreau, et d’un joint souple. La régletteplastique permet d’assembler les carreaux les uns auxautres.Ce système permet une pose sans colle, donc propre,sans délai de séchage, ni nettoyage final. Si nécessaire,le changement d’un ou plusieurs carreaux se réalisesans aucune difficulté.Avantages : - pose propre, rapide et facile - pose sanscolle - joint intégré - finition impeccable - facile d’entretien- pas de nettoyage final - compatible avec plancherrayonnant électrique et tous types de supports- mise en service des locaux immédiate - réutilisableselon ISO 14.021En savoir plus sur le site Internet www.pretaporter.roca.comhttp://www.pointp.fr/produits/Zero : la brique creuse à jointure invisibleLa brique est parfois unesource d’agacement pour les architecteset designers à causedes jointures, qui couvrent 20%du mur et qui sont souvent d’une autre couleur quela teinte de la brique. Le matériel utilisé vieillit mal etnécessite des réparations après 25 ans. Pour remédierà ce problème, l’entreprise Vandersanden a créé labrique ZERO, creuse à rebord élevé, où le mortier estinséré dans la partie basse. Le format 204 x 100 x 50mm et la cavité de la brique permettent un alignementparfait en panneresses (longueur). La pose se fait selonles méthodes traditionnelles au moyen d’une truelleet d’un mortier standard qui est posé directementdans la cavité de la brique. L’épaisseur des joints estréduite à 4 mm et le nombre de briques au mètre carréest de 90. Une maçonnerie sans jointoiement permetde réaliser une façade aux teintes plus naturelles etqui se salit moins rapidement.http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60105.htmIsover lance une nouvelle gamme d’isolationécologique, performante et saineSaint-Gobain Isover bouleverse le marchéde l’isolation en proposant une nouvellegénération de laine de verre G3 qui répondaux critères de construction durable, notammentpour les Bâtiments Basse Consommation(BBC) et les projets HQE(r).La laine minérale G3 d’Isover apporte une triple garantie:- une isolation thermique, acoustique et anti-feu performantescertifiées par des organismes indépendants.- Un faible impact environnemental : les isolants G3sont élaborés à partir de 95% de matériaux naturels(sable et verre recyclés) permettant une excellente recyclabilitéen fin de vie, leur fabrication permet de réduirela consommation d’énergie (-4%) et d’eau (-6%)et leur taux de compression permet un transport optimisé.- Une qualité de l’air intérieur préservée : grâce àleur nouveau liant, dont les composants sont d’origineorganique et végétale, les laines minérales G3 permettentla réduction des émissions de COV (ComposésOrganiques Volatiles).La gamme G3 sera disponible pour l’ensemble de laligne de produits « bâtiment », doté d’un conditionnementplus attractif et plus informatif. La mise sur lemarché français débutera le 15 octobre 2009.Pour plus d’informations : http://www.isover.fr/http://www.saint-gobain.com/fr/presse/actualit-s/isoverSYSTEMES DE REVETEMENTS DE SOLSEMBOITABLESLe système FLEXI-TILE convient parfaitement à laprotection de sols industriels ou commerciaux, pas-LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200945


Veille thématiquesages d’élévateurs, transpalettes ainsi que tous les traficsintenses, la dalle FLEXI-TILE se décline en deux duretés.« SOFT et HARD »,_ « Soft » est destinée aux passages piétonsou postes de travail. Dans ce derniercas, sa souplesse permet de réduirela fatigue due à la station debout devantun poste de travail._ « Hard » est destinée aux passages très sollicités.La pose s’effectue sans collage, grâce à un systèmede fixation par queues d’aronde, ce qui peut permettreune intervention sans interruption de la production.La dalle FLEXI-TILE peut être démontée et remontéerapidement lors d’un changement de machine, signalétique,etc...La dalle FLEXI-TILE bénéficie d’une Garantiecontre l’usure de 10 ans, à compter de la poseet suivant le cahier des charges et les instructions depose.http://www.batiweb.com/news/a.asp?ref=09062206KARO SOLAR présente : Les nattes KAROLes nattes KARO sous plaques Placoplâtre(r) sontutilisées pour chauffer et rafraichir les locaux résidentiels,dans les rénovations ou l’utilisateur veut utiliserune pompe à chaleur. Elles permettent dans unminimum de place et avec un minimum de travaux d’inclureun émetteur chaud et froid derrière une plaquede plâtre ou un enduit de plâtre. Le confort du plafondrayonnant réversible et les économies d’énergiesd’une solution HQE.Climatisation douce : naturelle, silencieuse et sans courantd’air. Une technique éprouvée : le plafond rayonnantLe fonctionnement du système KaRo s’inspire ducorps humain. L’eau circule à l’intérieur d’une natte forméede tubes capillaires. Comme le corps humain utilisela circulation sanguine pour réguler sa température,l’eau du système KaRo irrigue le bâtiment avecdes températures entre 15°C et 30°C. Les plafondsrayonnants KaRo rafraîchissent par rayonnement etconvection naturels. Une température de parois de20°C est suffisante pour rafraîchir de façon naturelle,silencieuse et sans courant d’air. Le taux d’efficacité remarquableest obtenu par l’utilisation de l’eau commefluide caloporteur, permettant de réaliser des économiesd’exploitation très importantes. Rien qu’en Europeplus de 1,000,000 m_ de plafond rayonnant KaRoont été installés et cela va en augmentant tous lesjours.La Natte KaRo: Principe50% d’économie d’énergieExemple de plafond KaRo dans un bâtimenth t t p : / / w w w . k a r o s y s t e m e s . c o m / p l a f o n d s -rayonnants/climatisation_douce/present.htmEconomiquesL’Algérie prend des mesures pour la commercialisationdu cimentL’Etat algérien va mettre en place un nouveau dispositifde commercialisation du ciment qui sera effectifà partir de septembre prochain. Ces mesures restrictivesvisent à mettre un terme au commerce illégalqui gangrène le marché des matériaux de construction.A partir de septembre prochain, de nouvellesmesures seront mises en application par les cimenteriespubliques vis-à-vis des entreprises de réalisation,des conditionneurs de ciment, des revendeurs-grossisteset des entreprises de transformation, ont indiquéplusieurs entreprises publiques. Parmi les mesuresphares, un nouveau cahier des charges réglementeratoute demande d’achat de ciment formulée par uneentreprise qui devra fournir un contrat de réalisationet un état des besoins mensuels approuvé et visé parles responsables du projet (maître de l’ouvrage etéventuellement le bureau d’étude). Elles seront tenueségalement d’informer la cimenterie sur tout arrêt dechantier.Ce nouveau cahier des charges stipule également queles entreprises de réalisation devront aussi s’engagerà ne pas procéder à la revente du ciment en l’état àdes tiers et de disposer de moyens de transport adaptésà l’enlèvement des quantités nécessaires de ciment.La demande d’achat de ciment doit en outrecontenir impérativement des pièces justificatives surle statut de l’entreprise de réalisation (la copie du registrede commerce). Les revendeurs grossistes seronttenus de disposer de moyens propres adaptés de transport,ou d’un contrat dûment établi avec un transporteur.Les quantités de ciment mises à la dispositionde ces revendeurs grossistes seront fixées en fonctionde la capacité de transport, précise-t-on. Concernantles entreprises de transformation du ciment en matériauxde construction, elles seront tenues de disposer,entre autres, d’un agrément des installations de transformationdu ciment. Elles devront s’engager à ne pascommercialiser le ciment en l’état. Ce durcissementde la réglementation en matière de commercialisationdu ciment était attendu depuis plusieurs mois par lesprofessionnels. Selon le ministre, cette nouvelle loi aété décidée dans « un souci d’identifier le ciment commercialiséà travers un étiquetage qui donne des indicationsprécises sur la provenance du ciment ». A noterqu’il existe 12 cimenteries publiques à travers leterritoire national avec une capacité de production annuellede 11,6 millions de tonnes de ciment.http://www.espacegrosoeuvre.com/actualites/Egypte /Plus de 10 millions LE d’importationde ciment en juinCinq sociétés ont importé environ 20.200 tonnes deciment, au cours de la 2e moitié de juin dernier, selonles données de l’administration des douanes égyptiennes.Le coût des importations, en provenance deTurquie, France, Croatie, Allemagne et Grèce, s’estélevé à 10,2 millions de LE. Par ailleurs, le président del’Industrial Development Authority (IDA) a déclaréque l’interdiction de nouvelles licences de fabricationde ciment sera prolongée de quatre ans. Cette décisionentre dans le cadre de la stratégie du Ministèrede l’industrie de ne pas octroyer de nouvelles licencespour les industries à forte intensité d’énergie. L’IDA adéjà octroyé 14 licences de production de ciment,dont cinq sont opérationnelles.http://www.lepetitjournal.com/content/view/44301/1291/Lafarge abaisse sa prévision de la demandemondiale de cimentPARIS (Reuters) - Lafarge a révisé en baisse sa prévisionde la demande mondiale de ciment en 2009après un deuxième trimestre marqué par une chutede 28% de son résultat opérationnel. Le premier cimentiermondial table désormais sur une contractionannuelle de 4 à 8% des volumes de ciment sur les marchésoù il est présent, alors qu’il attendait jusqu’ici entre-2 et -5%. “Les tendances observées sur nos marchésau deuxième trimestre nous conduisent à actualiserles perspectives de volumes pour l’année 2009”, a expliquéle groupe dans un communiqué, tout en précisantque le taux de repli estimé pour le second semestreétait moins important qu’au premier. Lafarge a réaliséau deuxième trimestre un chiffre d’affaires en baissede 12% à 4,36 milliards d’euros, inférieur au consensusdes six analystes interrogés par Reuters qui tablaienten moyenne sur 4,51 milliards. Le résultat d’exploitationcourant a baissé quant à lui de 28% à 796 millionsd’euros, plus en ligne cette fois avec le consensus quidonnait 801 millions d’euros. Lafarge a précisé que soncash flow libre avait augmenté de 821 millions d’eurossur le trimestre écoulé et que sa dette nette avaitbaissé de 2,292 milliards sur la période. L’action dugroupe a clôturé jeudi en hausse de 1,3% à 50,76 euros,donnant une capitalisation boursière de 14,3 milliardsd’euros. Depuis le début de l’année, le titre a reprisprès de 35% après avoir chuté l’an dernier d’environ65%.http://www.radiobfm.com/edito/info/39095/Panneaux de paille compressé StramitDescriptif détailléLe Panneau de Paille Compressé de STRAMIT estun panneau de construction rigide fabriqué de paillepropre, sèche, sans liants chimiques et entièrement recyclable.Le panneau STRAMIT se compose d’un cœursolide de paille compressée revêtu d’un papier recyclé425 gm. Il peut être peint, enduit, carrelé.Caractéristiques techniquesRésistance au feu - Résultat selon CSN EN 1365-2REI 45Isolation thermique - Le panneau standard présenteune conductivité thermique de 0.081 W/mk R=0,72 m_ kwIsolation Acoustique Rw = 32dB pour unelarge gamme de fréquences. Solide et durable - Résisteaux attaques de vermine, xylophages et aux champignons.Résistance mécanique :Le panneau STRAMIT standard accepte une chargede 1100kgs sans déformation et se manipule normalementsubissant peu de dommage durant sa manutention.Format (Lxlxe) : 2,50 m x 1,20 m x 58 mmpour 3m_.Poids : environ 67 kilos par plaque, densitéde 19 à 26 kg/m_.Utilisation principaleCloisons, murs, parois intérieures, planchers sur solivage,cloisons mobiles.Utilisation secondaireCloisons de stand salons; Ecrans Amovibles de Bureau;Sols Anti-vibrations; Panneaux d’affichage; Mobilier;Cibles d’archerie.Principaux avantagesMontage rapide; rigide et durable transformation peuénergivore; séquestre CO_; matière première renouvelablechaque année; produit sain sans liant ou adjuventvolatile, résine, alcool ou produit chimique pouvantêtre la cause de vapeurs toxiques.http://www.maisonecodistribution.com/html/Construction/Panneaux_Paille.html46LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Philippe Houzé, président du groupe GaleriesLafayette, est un entrepreneur passionné. Il offre auxlecteurs un beau cadeau de rentrée : un vademecumpour développer sa société vite et bien.Les dix principesd’un manager de chocPhilippe Houzé est d’une étoffe rare : ce « grand patron » a l’âmed’un entrepreneur, et s’est toujours senti proche des jeunes chefs d’entreprise.Il consacre d’ailleurs une partie de son temps à soutenir etconseiller les porteurs de projets de création ou de reprise, notammenten tant qu’élu consulaire pour la chambre de commerce et d’industriede paris et pour l’association Paris Entreprendre. Aujourd’hui, ilsouhaite transmettre sa longue expérience de management entrepreneurialà la jeune génération, sous la forme de dix leçons pleine devie.LEÇON N° 1 « Vous devez toujours aller chercher la face nord »Il faut systématiquement viser le plus haut possible, Lorsque nousnous fixons un objectif élevé, nous n’arrivons pas toujours àl’atteindre. Mais l’expérience montre que la réussite estproportionnelle au risque pris : plus le défi qu’on se lance estdifficile, plus on ira loin. Un entrepreneur qui va toujours chercherla face nord maximise ses chances de succès.LEÇON N° 2 « On n’apprend pas à nager en restantsur la plage»Un métier s’apprend sur le terrain. En touchant les produits et entestant les services qu’on commercialise. En discutant avec lesclients et les fournisseurs. En interrogeant les collaborateurs quisont au contact des réalités quotidiennes. Pour prendre les bonnesdécisions, l’entrepreneur doit avoir les deux pieds et les deux mainsdans son activité. Il doit se mouiller.LEÇON N° 3 « vous ne réussirez pas tout seul »Un créateur d’entreprise, par nécessité, a appris à tout faire luimême.Mais, s’il veut que sa société grandisse, il doit absoluments’entourer de collaborateurs aux qualités complémentaires dessiennes. Moi, je fonctionne sur un mode « cerveau droit » - sensibleet intuitif-, j’ai donc veillé à avoir autour de moi des « cerveauxgauches », plus rationnels et portés à l’organisation.LEÇON N° 4 « Surfez sur le changement »La capacité de s’adapter en permanence est indispensable pour unchef d’entreprise. Comprendre son marché ne suffit plus ; il fautsavoir en anticiper les évolutions. En 1985, quand j’ai décidé delancer des produits bio dans les Monoprix, tout le monde m’a prispour un fou. J’avais anticipé, avec une décennie d’avance, le faitque les citadins allaient avoir envie de réintroduire du vert dansleur vie. De même, ces dernières années, j’ai imaginé l’évolutiondes attentes du consommateur du XXIè siècle, et pris le pari detransformer les Galeries Lafayette en « créateur de désir » :collections innovantes, rénovation des magasins, créationd’événements... Sans étude de marché. Les clients ne peuvent seprojeter que dans ce qu’ils connaissent ; ce n’est pas en lesquestionnant sur leurs attentes qu’on peut créer les produits ou lesservices qui vont révolutionner leur vie !LEÇON N° 5 « Ne gaspillez surtout pas vos forces, investissezsur le bon business mode ! »Quelle que soit la quantité d’énergie dont vous disposez, vos forcessont limitées. Utilisez-les au mieux, en vous concentrant sur lesleviers clés qui permettront à votre entreprise de croître. Investissezsur le bon business model, véritable colonne vertébrale d’unesociété en développement ! Si vous vous êtes trompé, changez-en...et n’investissez pas toutes vos ressources tant que vous n’avez pastrouvé la bonne formule.LEÇON N° 6 « La chance ne doit rien au hasard »Les personnes qui se voient comme chanceuses sont d’une natureoptimiste : elles voient le verre à moitié plein, cherchent à leremplir, se démènent dans tous les sens pour trouver une solution...et, quant elles la trouvent, elles pensent que c’est un coup dechance ! dans la vie, il y a les « yes but... » et les « why not ? ». Al’affût de toutes les idées, de toutes les opportunités.LEÇON N° 7 « L’ego doit être un moteur, pas un volant ! »L’ego est le moteur de l’énergie entrepreneuriale. Il en faut unebonne dose. Mais attention, il faut savoir le canaliser, le maîtriser.Un patron gouverné par son ego est sous une emprise néfaste, ildevient un danger pour son entreprise et pour ses collaborateurs.Etre une personnalité passionnée ne veut pas dire être ivre de sonpouvoir...LEÇON N°8 « Douter parfois, mais décider toujours »Personnellement, j’ai souvent été habité par le doute, peut être trop.Aujourd’hui, je pense qu’un chef d’entreprise doit savoir douter unpeu, mais décider toujours. Le rôle d’un dirigeant est de prendredes décisions. Et, tout aussi important, après avoir décidé, il fautexécuter. Si un manager ne sait pas exécuter, il doit être exécuté...Ma conviction est que, dans une période de guerre économiquecomme celle qui fait rage, un entrepreneur n’a pas d’autre choixque d’opter pour un marketing guerrier : il faut occuper le terrain,prendre la place de ses concurrents, conquérir de haute lutte desparts de marché , etc. J’ai baptisé cette stratégie le « warketing » ;celle-ci ne peut être conduite que par un leader hyper orienté sur laprise de décision et l’exécution.LEÇON N°9 « Créez de la valeur sans trahir vos valeurs »Un entrepreneur qui n’arrive pas à développer sa société demanière profitable la voue à plus ou moins long terme à ladéchéance. La capacité à créer de la valeur est une compétenceindispensable pour un dirigeant d’entreprise. Mais cette création devaleur ne doit pas être obtenue à tout prix, par n’importe quelmoyen. « Il ne faut pas perdre sa vie à vouloir la gagner », dit unproverbe. De même, une entreprise ne doit pas perdre ses valeurs àvouloir gagner de la valeur ! Vous ne devez jamais perdre de vue lesvaleurs qui ont fait la réussite initiale de votre entreprise et qui luiont permis de se développer, et vous devez veiller à rester en phaseavec ces valeurs.LEÇON N°10 « Découvrez la pierre philosophalede l’entrepreneur »La pierre philosophale des entrepreneurs, celle qui peut vouspermettre de transformer le plomb en or, je l’ai trouvée ! Sonalchimie est très particulière. En effet, l’entrepreneur qui réussit estcelui qui parvient à conjuger deux attitudes :- l’humilité en toutes circonstances ;- et l’amour pour ses clients, son entreprise, ses produits.- La pierre philosophale de l’entrepreneur s’obtient en agrégeant lestrois premières lettres et les trois dernières lettres de ces deux mots,comme indiqué ci-dessus : cela donne«humour »...Source : “L’Entreprise” n° 270 - Septembre 2008LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200947


Par la cellule veille de l’API :Mongia MESSAOUD / Zohra BRAHIMAU JOURNALOFFICIEL DELA REPUbLIQUE TUNISIENNEAU JOURNAL OFFICIELDE L’UNIONEUROPEENNEDécret N°2009-1738 du 03/06/2009, portant création d’uneunité de gestion par objectifs pour le suivi de l’exécution du programmed’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association(P3A) et au plan d’action de voisinage (2ème étape) entre laTunisie et l’Union européenne et fixant son organisation et lesmodalités de son fonctionnementDécret N°2009-1739 du 03/06/2009, portant création d’uneunité de gestion par objectifs pour le suivi du développement del’offshoring en Tunisie et fixant son organisation et les modalitésde son fonctionnementJORT N°46 du 9 juin 2009Décret N°2009-2079 du 08/07/2009, modifiant et complétantle décret n°2008-3931 du 30/12/2008, fixant les modalités etprocédures d’application des dispositions de la loi n°2008-79 du30/12/2008 portant mesures conjoncturelles de soutien auxentreprises économiques pour poursuivre leurs activitésDécret N°2009-2075 du 08/07/2009, complétant le décretn°77-608 du 27/07/1977, fixant les conditions d’application dela loi n°76-18 du 21/01/1976, portant refonte et codification dela législation des changes et du commerce extérieur régissant lesrelations entre la Tunisie et les pays étrangers.Décret N°2009-2076 du 08/07/2009, portant suspension ouréduction des droits de douane et suspension de la taxe sur lavaleur ajoutée dus sur certains produitsJORT N°55 du 10 juillet 2009Décret n°2009-1360 du 4 mai 2009, portant ratification d’unaccord de coopération entre le gouvernement de la Républiquetunisienne et le gouvernement de la République du Bénin dansle secteur industriel et des petites et moyennes entreprisesDécret n°2009-1359 du 4 mai 2009, portant ratification d’unaccord de coopération dans le domaine de la promotion commercialeet du transfert de la technologie en matière de commerceinternational entre le gouvernement de la République tunisienneet le gouvernement de la République ArgentineDécret n°2009-1354 du 4 mai 2009, portant ratification d’unaccord de coopération dans le domaine de l’industrie entre legouvernement de la République tunisienne et le gouvernement duRoyaume Hachémite de JordanieDécret n°2009-1351 du 4 mai 2009, portant ratification d’unmémorandum d’entente dans le domaine des centres techniquesentre le gouvernement de la République tunisienne et le gouvernementdu Royaume du MarocJORT N°38 du 12 mai 2009Décret n°2009-1327 du 28 avril 2009, fixant les cas et lesconditions d’application des dispositions de l’article 273 du codedes douanes relatives aux marchandises en retourDécret n°2009-1326 du 29 avril 2009, fixant les critères et lescas dispense de la garantie et le taux de la garantie partielleforfaitaire en ce qui concerne les régimes douaniers suspensifsJORT N°37 du 8 mai 2009Avis fixant les produits soumis à la surveillance préalable àl’importationJORT N°33 du 24 avril 2009Décret n°2009-1052 du 13 avril 2009, complétant le décretn°2009-349 du 9 février 2009, fixant les programmes du fondsnational de l’emploi, les conditions et les modalités de leur bénéficeJORT N°31 du 17 avril 2009CHIMIEArrêté conjoint des ministres des finances, de l’environnementet du développement durable, du commerce et de l’artisanat etde l’industrie, de l’énergie et des petites et moyennes entreprisesdu 04/06/2009, fixant la liste des huiles lubrifiantes et des filtresà huiles importés, assujettis aux dispositions du décret n°2002-693 du 1er /04/2002, relatif aux conditions et aux modalités dereprise des huiles lubrifiantes et des filtres à huiles usagés et deleur gestionJORT N°47 du 12 juin 2009Arrêté du ministre des affaires sociales, de la solidarité et destunisiens à l’étranger du 12 mai 2009, portant approbation del’avenant n°8 de la convention collective sectorielle des répartiteursde médicaments en gros et demi-grosArrêté du ministre des affaires sociales, de la solidarité et destunisiens à l’étranger du 12 mai 2009, portant approbation del’avenant n°9 de la convention collective sectorielle des employésdes pharmacies d’officineJORT N°39 du 15 mai 20092009/477/CE- Décision du conseil du 28/5/2009publiant une version consolidée du texte de la conventiondouanière relative au transport international de marchandisessous le couvert de carnets TIR (convention TIR), endate du 14 novembre 1975, et telle que modifiée depuislorshttp://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:165:0001:0094:FR:PDFRèglement (CE) no 540/2009 de la Commission du22/06/2009 modifiant le règlement (CE) no 1450/2004concernant la production et le développement de statistiquescommunautaires d’innovation (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:160:0008:0008:FR:PDFRèglement (CE) no 471/2009 du Parlement européen etdu Conseil du 06/05/2009 concernant les statistiques communautairesrelatives au commerce extérieur avec les paystiers et abrogeant le règlement (CE) no 1172/95 duConseil (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:152:0023:0029:FR:PDFRèglement (CE) no 494/2009 de la Commission du03/06/2009 modifiant le règlement (CE) no 1126/2008portant adoption de certaines normes comptables internationalesconformément au règlement (CE) no 1606/2002 duParlement européen et du Conseil, pour ce qui concerne lanorme comptable internationale IAS 27 (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:149:0006:0021:FR:PDFRèglement (CE) no 495/2009 de la Commission du03/06/2009 modifiant le règlement (CE) no 1126/2008 dela Commission portant adoption de certaines normes comptablesinternationales conformément au règlement (CE) no1606/2002 du Parlement européen et du Conseil, pour cequi concerne la norme internationale d’information financière(IFRS) (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:149:0022:0059:FR:PDFDirective 2009/42/CE du Parlement européen et duConseil du 06/05/2009 relative au relevé statistique destransports de marchandises et de passagers par mer (refonte)(1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:141:0029:0047:FR:PDF48LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


AU JOURNAL OFFICIEL DE L’UNION EUROPEENNEINDUSTRIES DIVERSESArrêté du ministre de l’industrie, de l’énergie et des petiteset moyennes entreprises et du ministre du commerce et del’artisanat du 21 avril 2009, relatif à l’étiquetage des appareilsde climatisation individuelle de puissance frigorifique inférieureà 12 kWJORT N°32 du 21 avril 2009AGROALIMENTAIREDécret N°2009-2293 du 31 juillet 2009, portant modificationdu décret n°91-1391 du 23 septembre 1991 relatif àl’institution de prélèvements à l’importation de la poudre delaitJORT N°64 du 11 août 2009Arrêté du ministre de l’agriculture et des ressources hydrauliqueset du ministre de la santé publique du 09/07/2009,fixant la liste des produits dont l’usage est autorisé pour lafabrication des aliments du bétailJORT N°59 du 24 juillet 2009Décret N°2009-2076 du 08/07/2009, portant suspension ouréduction des droits de douane et suspension de la taxe surla valeur ajoutée dus sur certains produitsJORT N°55 du 10 juillet 2009Décret N°2009-1933 du 15/06/2009, modifiant le décretn°2006-2095 du 24/07/2006, fixant les modalités d’interventionet de fonctionnement du fonds de promotion de l’huiled’olive conditionnée.JORT N°49 du 19 juin 2009Décret n°2009-1852 du 09/06/2009, autorisant les exportateursprivés à exporter l’huile d’olive tunisienne dans le cadredu quota accordé à la Tunisie par l’Union européenne au titrede l’année 2009Décret n°2009-1853 du 09/06/2009, fixant le prix et lesmodalités de paiement, de stockage et de rétrocession descéréales pour la campagne 2009/2010JORT N°47 du 12 juin 2009Arrêté du ministre des affaires sociales, de la solidarité etdes tunisiens à l’étranger du 12 mai 2009, portant approbationde l’avenant n°9 de la convention collective sectorielle despâtes alimentaires et du couscousArrêté du ministre des affaires sociales, de la solidarité etdes tunisiens à l’étranger du 12 mai 2009, portant approbationde l’avenant n°9 de la convention collective sectorielle desminoteriesArrêté du ministre des affaires sociales, de la solidarité etdes tunisiens à l’étranger du 12 mai 2009, portant approbationde l’avenant n°9 de la convention collective sectorielle dela torréfaction du caféArrêté du ministre des affaires sociales, de la solidarité etdes tunisiens à l’étranger du 12 mai 2009, portant approbationde l’avenant n°9 de la convention collective sectorielle desindustries des conserves et semi-conserves alimentairesJORT N°39 du 15 mai 2009IMEEArrêté conjoint du ministre du commerce et de l’artisanat etdu ministre de l’industrie, de l’énergie et des petites etmoyennes entreprises du 03 août 2009, relatif à la sécurité desappareils de chauffage domestiques fonctionnant au pétrolelampant.JORT N°64 du 11 août 2009Décret N°2009-2076 du 08/07/2009, portant suspension ouréduction des droits de douane et suspension de la taxe surla valeur ajoutée dus sur certains produitsJORT N°55 du 10 juillet 2009Arrêté conjoint du ministre de l’industrie, de l’énergie et despetites et moyennes entreprises et du ministre du commerceet de l’artisanat du 30/06/2009, relatif aux performances énergétiquesminimums des appareils de climatisation individuellede puissance frigorifique inférieure à 10 KwJORT N°53 du 03 juillet 2009Arrêté conjoint des ministres des finances, de l’environnementet du développement durable, du commerce et de l’artisanatet de l’industrie, de l’énergie et des petites et moyennes entreprisesdu 04/06/2009, fixant la liste des huiles lubrifiantes etdes filtres à huiles importés, assujettis aux dispositions dudécret n°2002-693 du 1er/04/2002, relatif aux conditions etaux modalités de reprise des huiles lubrifiantes et des filtresà huiles usagés et de leur gestionJORT N°47 du 12 juin 2009Arrêté du ministre des affaires sociales, de la solidarité etdes tunisiens à l’étranger du 1er/06/2009 portant approbationde l’avenant n°3 de la convention collective sectorielle del’électricité et de l’électroniqueJORT N°45 du 05 juin 2009Arrêté du ministre des affaires sociales, de la solidarité etdes tunisiens à l’étranger du 12 mai 2009, portant approbationde l’avenant n°9 de la convention collective sectorielle dela fonderie, de la métallurgie et de la construction mécaniqueArrêté du ministre des affaires sociales, de la solidarité etdes tunisiens à l’étranger du 12 mai 2009, portant approbationde l’avenant n°9 de la convention collective sectorielle dela construction métalliqueJORT N°39 du 15 mai 2009Décret n°2009-1328 du 28 avril 2009, portant réduction desdroits de douane dus sur certaines parties et pièces détachéesdestinées exclusivement à la fabrication et montage des appareilsde télévisionJORT N°37 du 8 mai 2009Arrêté du ministre de l’industrie, de l’énergie et des petiteset moyennes entreprises et du ministre du commerce et del’artisanat du 21 avril 2009, relatif à l’étiquetage des appareilsde climatisation individuelle de puissance frigorifique inférieureà 12 kWJORT N°32 du 21 avril 2009Règlement (CE) no 279/2009 de la Commission du 6 avril 2009modifiant l’annexe II de la directive 2005/36/CE du Parlement européenet du Conseil relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles(1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:093:0011:0013:FR:PDFCHIMIEDirective 2009/53/CE du Parlement européen et du Conseil du18/06/2009 modifiant la directive 2001/82/CE et la directive2001/83/CE, en ce qui concerne les modifications des termes d’uneautorisation de mise sur le marché de médicaments (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:168:0033:0034:FR:PDFRèglement (CE) no 551/2009 de la Commission du 25/06/2009modifiant le règlement (CE) no 648/2004 du Parlement européen etdu Conseil relatif aux détergents afin d’en adapter les annexes V et VI(agents de surface bénéficiant d’une dérogation) (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:164:0003:0006:FR:PDFRèglement (CE) no 552/2009 de la Commission du 22/06/2009modifiant le règlement (CE) no 1907/2006 du Parlement européen etdu Conseil concernant l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation dessubstances chimiques, ainsi que les restrictions applicables à ces substances(REACH), en ce qui concerne l’annexe XVII (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:164:0007:0031:FR:PDFRèglement (CE) no 469/2009 du Parlement européen et du Conseildu 06/05/2009 concernant le certificat complémentaire de protectionpour les médicaments (version codifiée) (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:152:0001:0010:FR:PDFRèglement (CE) no 470/2009 du Parlement européen et du Conseildu 06/05/2009 établissant des procédures communautaires pour lafixation des limites de résidus des substances pharmacologiquementactives dans les aliments d’origine animale, abrogeant le règlement(CEE) no 2377/90 du Conseil et modifiant la directive 2001/82/CE duParlement européen et du Conseil et le règlement (CE) no 726/2004du Parlement européen et du Conseil (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:152:0011:0022:FR:PDF2009/438/CE- Décision de la Commission du 08/06/2009 reconnaissanten principe la conformité du dossier transmis pour examendétaillé en vue de l’inscription éventuelle de l’huile essentielle d’orangeà l’annexe I de la directive 91/414/CEE du Conseil [notifiée sousle numéro C(2009) 4232] (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:145:0047:0048:FR:PDFRèglement (CE) no 485/2009 de la Commission du 09/06/2009modifiant l’annexe II du règlement (CEE) no 2377/90 du Conseil établissantune procédure communautaire pour la fixation des limitesLE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200949


AU JOURNAL OFFICIEL DE L’UNION EUROPEENNEmaximales de résidus de médicaments vétérinaires dans les alimentsd’origine animale en ce qui concerne les substances suivantes: l’acidetiludronique et le fumarate ferrique (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:145:0031:0033:FR:PDFDirective 2009/35/CE du Parlement européen et du Conseil du23 avril 2009 relative aux matières pouvant être ajoutées auxmédicaments en vue de leur coloration (refonte) (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:109:0010:0013:FR:PDFDirective 2009/36/CE de la Commission du 16 avril 2009 modifiantla directive 76/768/CEE du Conseil relative aux produits cosmétiquesen vue d’adapter son annexe III au progrès technique (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:098:0031:0037:FR:PDFRèglement (CE) no 308/2009 de la Commission du 15 avril 2009portant modification, aux fins de l’adaptation au progrès scientifiqueet technique, des annexes III A et VI du règlement (CE) no1013/2006 du Parlement européen et du Conseil concernant lestransferts de déchets (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:097:0008:0011:FR:PDFRèglement (CE) no 304/2009 de la Commission du 14 avril 2009modifiant les annexes IV et V du règlement (CE) no 850/2004 duParlement européen et du Conseil en ce qui concerne le traitementdes déchets contenant des polluants organiques persistants provenantde procédés de production thermiques et métallurgiques (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:096:0033:0036:FR:PDF2009/322/CE- Décision de la Commission du 8 avril 2009 concernantla non-inscription de certaines substances à l’annexe I, I A ouI B de la directive 98/8/CE du Parlement européen et du Conseilconcernant la mise sur le marché des produits biocides [notifiéesous le numéro C(2009) 2593] (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:095:0044:0045:FR:PDFINDUSTRIES DIVERSESDirective 2009/48/CE du Parlement européen et du Conseil du18/06/2009 relative à la sécurité des jouets (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:170:0001:0037:FR:PDFDirective 2009/26/CE de la Commission du 6 avril 2009 modifiantla directive 96/98/CE du Conseil relative aux équipementsmarins (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :113:0001:0052:FR:PDFL’étiquetage nutritionnel : quel profil et contenu sur l’emballage?La République tchèque dont la présidence du Conseil de l’Unioneuropéenne s’est achevée fin juin, a publié un rapport d’étape faisantétat des discussions entre les Etats-membres sur le projet derèglement Information du consommateur.L’Ania a mis en évidence les convergences sur plusieurs points :• Lisibilité de l’étiquetage : les Etats-membres proposent unetaille de caractère de 1,2 mm. Comme l’ANIA, ils considèrent quela taille de 3 mm proposée par la Commission est trop élevée.• Etiquetage nutritionnel : les Etats-membres soutiennent la propositionde la Commission de rendre obligatoire l’étiquetage de cinqnutriments. L’ANIA est pour sa part en faveur d’un étiquetage nutritionnelobligatoire, mais seulement des quatre nutriments du groupe1, actuellement utilisés (énergie, protéines, lipides, glucides).• Emplacement de l’étiquetage nutritionnel : une grande majoritéd’Etats-membres considère qu’il n’est pas nécessaire de faireapparaître ces informations en face avant de l’emballage, comme lesouhaiterait la Commission. L’ANIA soutient cette position et souhaiteque l’emplacement de l’étiquetage nutritionnel reste au librechoix de l’opérateur.• Etiquetage des repères nutritionnels journaliers (GDAs) : commel’ANIA, la Commission et les Etats-membres privilégient un étiquetagevolontaire. L’ANIA veillera à ce que cet étiquetage puisse sefaire à la portion. En effet, l’information sur les pourcentages desapports de référence journaliers n’est pertinente pour le consommateurque si elle est exprimée par rapport à la quantité qu’il estsusceptible de consommer.• Schémas nationaux (comme les trafic-lights en Grande-Bretagnepar exemple) : là encore, une grande majorité d’Etats-membres estopposée à la possibilité de mettre en place des schémas nationauxsur l’étiquetage nutritionnel, ce qui irait à l’encontre d’une complèteharmonisation. L’ANIA est en faveur d’une mise en forme del’étiquetage nutritionnel définie au niveau européen de façon àassurer la cohérence de l’information pour les consommateurs.http://www.emballagedigest.fr/blog.php?2009/07/24/9519AGROALIMENTAIREDirective 2009/54/CE du Parlement européen et du Conseil du18/06/2009 relative à l’exploitation et à la mise dans le commercedes eaux minérales naturelles (Refonte) (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:164:0045:0058:FR:PDFRèglement (CE) no 537/2009 de la Commission du 19/06/2009modifiant le règlement (CE) no 1235/2008 en ce qui concerne laliste des pays tiers dont certains produits agricoles obtenus selonle mode de production biologique doivent être originaires pour pouvoirêtre commercialisés dans la Communauté (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :159:0006:0009:FR:PDF2009/438/CE- Décision de la Commission du 8 juin 2009 reconnaissanten principe la conformité du dossier transmis pour examendétaillé en vue de l’inscription éventuelle de l’huile essentielled’orange à l’annexe I de la directive 91/414/CEE du Conseil[notifiée sous le numéro C(2009) 4232] (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :145:0047:0048:FR:PDFRèglement (CE) no 478/2009 de la Commission du 08/06/2009modifiant les annexes I et III du règlement (CEE) no 2377/90 duConseil établissant une procédure communautaire pour la fixationdes limites maximales de résidus de médicaments vétérinaires dansles aliments d’origine animale, en ce qui concerne le monepantel (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :144:0017:0019:FR:PDFDirective 2009/32/CE du Parlement européen et du Conseil du23/04/2009 relative au rapprochement des législations des Étatsmembres concernant les solvants d’extraction utilisés dans la fabricationdes denrées alimentaires et de leurs ingrédients (refonte) (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:141:0003:0011:FR:PDFRèglement (CE) no 450/2009 de la Commission du 29 mai 2009concernant les matériaux et objets actifs et intelligents destinés àentrer en contact avec des denrées alimentaires (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :135:0003:0011:FR:PDFRèglement (CE) no 415/2009 de la Commission du 20 mai 2009modifiant la directive 2007/68/CE modifiant l’annexe III bis de ladirective 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil en cequi concerne certains ingrédients alimentaires (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :125:0052:0053:FR:PDFDirective 2009/39/CE du Parlement Européen et du Conseil du6 mai 2009 relative aux denrées alimentaires destinées à une alimentationparticulière (refonte) (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :124:0021:0029:FR:PDFRèglement (CE) no 411/2009 de la Commission du 18 mai 2009modifiant le règlement (CE) no 798/2008 de la Commission établissantune liste des pays tiers, territoires, zones ou compartimentsen provenance desquels les volailles et les produits de volailles peuventêtre importés dans la Communauté et transiter par celle-ciainsi que les règles en matière de certification vétérinaire (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :124:0003:0020:FR:PDFRèglement (CE) no 403/2009 de la Commission du 14 mai 2009concernant l’autorisation d’une préparation de L-valine en tantqu’additif pour l’alimentation animale (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :120:0003:0004:FR:PDFRèglement (CE) no 386/2009 de la Commission du 12 mai 2009modifiant le règlement (CE) no 1831/2003 du Parlement européenet du Conseil en vue d’établir un nouveau groupe fonctionnel d’additifspour l’alimentation animale (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :118:0066:0066:FR:PDFRèglement (CE) no 322/2009 de la Commission du 20 avril 2009concernant l’autorisation permanente de certains additifs dans l’alimentationdes animaux (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :101:0009:0013:FR:PDF2009/317/CE- Décision de la Commission du 6 avril 2009 modi-50LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


fiant la décision 79/542/CEE du Conseil en ce qui concerne letransport d’animaux par voie aérienne, le transit d’animaux par certainspays tiers et les certificats sanitaires relatifs à certainesviandes de solipèdes et au transit et au stockage de certainesviandes fraîches [notifiée sous le numéro C(2009) 2273] (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:094:0100:0111:FR:PDFRèglement (CE) no 270/2009 de la Commission du 2 avril 2009concernant l’autorisation d’utilisation de la 6-phytase comme additifalimentaire pour les poulets d’engraissement (titulaire de l’autorisation:DSM Nutritional Products Ltd représenté par DSMNutritional products Sp. Z o.o.) (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :091:0003:0004:FR:PDFRèglement (CE) no 271/2009 de la Commission du 2 avril 2009concernant l’autorisation d’une préparation d’endo-1,4-bêta-xylanaseet d’endo-1,4-bêta-glucanase en tant qu’additif alimentaire pourles porcelets sevrés, les poulets d’engraissement, les poules pondeuses,les dindes d’engraissement et les canards d’engraissement(titulaire de l’autorisation: BASF SE) (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200:091:0005:0006:FR:PDFIMEE2009/490/CE- Décision de la Commission du 23/06/2009 concernantles exigences de sécurité que doivent comporter les normeseuropéennes relatives aux baladeurs conformément à la directive2001/95/CE du Parlement européen et du Conseil (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200:161:0038:0039:FR:PDF2009/443/CE- Décision de la Commission du 10/06/2009 modifiant,aux fins de son adaptation au progrès technique, l’annexe dela directive 2002/95/CE du Parlement européen et du Conseil ence qui concerne les exemptions relatives aux utilisations du plomb,du cadmium et du mercure [notifiée sous le numéro C(2009)4187](1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :148:0027:0028:FR:PDFDirective 2009/40/CE du Parlement européen et du Conseil du06/05/2009 relative au contrôle technique des véhicules à moteuret de leurs remorques (refonte) (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :141:0012:0028:FR:PDFRèglement (CE) no 443/2009 du Parlement européen et duConseil du 23/04/2009 établissant des normes de performance enmatière d’émissions pour les voitures particulières neuves dans lecadre de l’approche intégrée de la Communauté visant à réduireles émissions de CO2 des véhicules légers (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :140:0001:0015:FR:PDFDirective 2009/28/CE du Parlement européen et du Conseil du23/04/2009 relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produiteà partir de sources renouvelables et modifiant puis abrogeantles directives 2001/77/CE et 2003/30/CE (2)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200:140:0016:0062:FR:PDFDirective 2009/29/CE du Parlement européen et du Conseil du23/04/2009 modifiant la directive 2003/87/CE afin d’améliorer etd’étendre le système communautaire d’échange de quotas d’émissionde gaz à effet de serre (2)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :140:0063:0087:FR:PDFDirective 2009/30/CE du Parlement européen et du Conseil du23/04/2009 modifiant la directive 98/70/CE en ce qui concerne lesspécifications relatives à l’essence, au carburant diesel et auxgazoles ainsi que l’introduction d’un mécanisme permettant de surveilleret de réduire les émissions de gaz à effet de serre, modifiantla directive 1999/32/CE du Conseil en ce qui concerne lesspécifications relatives aux carburants utilisés par les bateaux denavigation intérieure et abrogeant la directive 93/12/CEE (2)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :140:0088:0113:FR:PDFDirective 2009/31/CE du Parlement européen et du Conseil du23/04/2009 relative au stockage géologique du dioxyde de carboneet modifiant la directive 85/337/CEE du Conseil, les directives2000/60/CE, 2001/80/CE, 2004/35/CE, 2006/12/CE et 2008/1/CE etle règlement (CE) no 1013/2006 du Parlement européen et duConseil (2)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :140:0114:0135:FR:PDF2009/424/CE- Décision de la Commission du 28/05/2009 modifiant,pour l’adapter au progrès technique, l’annexe I de la directive76/769/CEE du Conseil en ce qui concerne la limitation de lamise sur le marché et de l’emploi d’huiles lampantes et d’allumefeuliquides [notifiée sous le numéro C(2009) 4020] (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :138:0008:0010:FR:PDFDirective 2009/23/CE du Parlement européen et du Conseil du23 avril 2009 relative aux instruments de pesage à fonctionnementnon automatique (version codifiée) (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :122:0006:0028:FR:PDFDirective 2009/33/CE du Parlement européen et du Conseil du23 avril 2009 relative à la promotion de véhicules de transportroutier propres et économes en énergie (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :120:0005:0012:FR:PDFRèglement (CE) no 385/2009 de la Commission du 7 mai 2009remplaçant l’annexe IX de la directive 2007/46/CE du Parlementeuropéen et du Conseil établissant un cadre pour la réception desvéhicules à moteur, de leurs remorques et des systèmes, des composantset des entités techniques destinés à ces véhicules («directive-cadre»)(1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :118:0013:0065:FR:PDFDirective 2009/3/CE du Parlement européen et du Conseil du 11mars 2009 modifiant la directive 80/181/CEE du Conseil concernantle rapprochement des législations des États membres relativesaux unités de mesure (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :114:0010:0013:FR:PDFRèglement (CE) no 304/2009 de la Commission du 14 avril 2009modifiant les annexes IV et V du règlement (CE) no 850/2004 duParlement européen et du Conseil en ce qui concerne le traitementdes déchets contenant des polluants organiques persistants provenantde procédés de production thermiques et métallurgiques (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :096:0033:0036:FR:PDFNTICRèglement (CE) no 544/2009 du Parlement européen et duConseil du 18/06/2009 modifiant le règlement (CE) no 717/2007concernant l’itinérance sur les réseaux publics de téléphonie mobileà l’intérieur de la Communauté et la directive 2002/21/CE relativeà un cadre réglementaire commun pour les réseaux et servicesde communications électroniques (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :167:0012:0023:FR:PDF2009/428/CE- Décision de la Commission du 04/06/2009 modifiant,aux fins de son adaptation au progrès technique, l’annexe dela directive 2002/95/CE du Parlement européen et du Conseil ence qui concerne l’exemption relative à une utilisation du plomb entant qu’impureté dans les rotateurs de Faraday utilisant des grenatsde terre rare fer-(RIG), employés pour les systèmes de communicationpar fibre optique [notifiée sous le numéro C(2009)4165] (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :139:0032:0033:FR:PDFDirective 2009/24/CE du Parlement européen et du Conseil du23 avril 2009 concernant la protection juridique des programmesd’ordinateur (version codifiée) (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :111:0016:0022:FR:PDF2009/329/CE- Recommandation de la Commission du 26 mars2009 sur des lignes directrices en matière de protection des donnéespour le Système d’information du marché intérieur (IMI) [notifiéesous le numéro C(2009) 2041] (1)http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:200 :100:0012:0028:FR:PDFLE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200951


Vie des régionsJOURNEES DE PARTENARIAT INTERREGIONAL229 Projets retenus par lesBanques et SICARSAfin de consolider la tendance de création d’entreprises et de développement des PME à l’échelle régionale parl’émergence d’une nouvelle génération de créateurs d’entreprises, cinq manifestations régionales ont étéorganisées respectivement dans les gouvernorats de Jendouba, du Kef, de Tozeur, de Ben Arous et de la Manoubaau cours des mois d’avril, de mai, de juin et de juillet 2009.Dans les quatre premiers Gouvernorats, des journées de partenariat interrégional ont été organisées par l’API et lesGouvernorats concernés, en collaboration avec les structures d’appui à l’investissement.Les séances d’ouverture et de clôture de ces journées ont été présidées par Messieurs Afif CHELBI, Ministre del’Industrie, de l’Energie et des PME et Taoufik BACCAR, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, en présencede Messieurs les Gouverneurs des régions concernées et de M. Mohamed BEN ABDALLAH, Directeur Général del’API, ainsi que d’un certain nombres de PDG d’institutions financières et de DG d’institutions d’appui à l’investissementet d’un grand nombre de promoteurs, d’industriels et d’hommes d’affaires tunisiens.Quant à la Manouba, l’API et le Gouvernorat ont choisi d’organiser une Journée d’Evaluation et de Soutien àl’Investissement. L’évaluation a porté sur le suivi des résultats de la journée du 21 mai 2008.Par Noureddine MOSBAHIAPI-CAPMIPARTENARIAT DE JENDOUBA* Nombre total des présents : 300* Nombre de partenaires présents répartiscomme suit :- Initiateurs de projets : 48- Banques et Sicars : 30* Nombre de contacts effectués : 200* Opportunités d’investissement retenues : 47Les 47 opportunités d’investissement qui ont ainsi retenu l’intérêtdes Banques et Sicars, nécessitent une enveloppe d’investissementde l’ordre de 73,319 millions de Dinars et devantgénérer la création de 1,636 postes d’emploi.Répartition des 47 opportunités d’investissementpar secteur d’activitéAu cours de la journée de partenariat interrégional de Jendouba,59 projets relevant des secteurs de l’agriculture, de l’industrieet des services ont été présentés nécessitant une envelopped’investissement de l’ordre de 90 millions de Dinarset pouvant générer la créationde 1866 emplois.Une première évaluationde ce Partenariateffectuée avec les organismesconcernés, principalementles Banques etles Sicars, fait ressortir lesrésultats suivants :Secteur Nbre de Invest Emploisprojets en 1.000 DTAgriculture 10 1.917 32IAA 16 46.458 702IMCCV 01 420 29ICH 02 6.400 99ID 03 1.795 35ITH 03 9.010 590IMEE 01 125 04Services 10 7.146 142Artisanat 01 48 03TOTAL 47 73.319 163652LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Vie des régionsVie des régions* Nombre total des présents : 320* Nombre de partenaires présentsrépartis comme suit :- Initiateurs de projets : 60- Banques et Sicars : 28* Nombre de contacts effectués : 210* Opportunités d’investissement retenues : 58Les 58 opportunités d’investissement qui ont ainsi retenu l’intérêtdes Banques et Sicars, nécessitent une enveloppe d’investissementde l’ordre de 36,786 millions de Dinars et devantgénérer la création de 862 postes d’emploi.Répartition des 58 opportunités d’investissementpar secteur d’activitéPARTENARIAT DU KEFAu cours de cette manifestation, 71 projets relevant des différentesbranches d’activités ont été présentés nécessitant uneenveloppe d’investissement de l’ordre de 54 millions de Dinarset pouvant générer la création de 1168 emplois.Une première évaluation de ce PartenariatInter-Régional du Kef effectuée avec lesorganismes concernés, principalement lesBanques et les Sicars, fait ressortir les résultatssuivants :Secteur Nbre de Invest Emploisprojets en 1.000 DTAgriculture 10 902 23IAA 12 13.139 231IMCCV 04 5.050 73ICH 05 4.860 133ID 02 185 13ITH 01 130 25IMEE 02 1.709 75Services 22 10.811 289TOTAL 58 36.786 862PARTENARIAT DETOZEUR69 projets relevantdes secteurs de l’agriculture,de l’industrieet des services ont étéprésentés au cours dela journée de partenariatinterrégional de Tozeur,nécessitant uneenveloppe d’investissementde l’ordre de 82millions de Dinars etpouvant générer lacréation de 1286 emplois.Une première évaluation de cette manifestationeffectuée avec les organismes concernés,principalement les Banques et les Sicars, faitressortir les résultats suivants :*Nombre total des présents : 310*Nombre de partenaires présentsrépartis comme suit :- Initiateurs de projets : 61- Banques et Sicars : 25* Nombre de contacts effectués : 200* Opportunités d’investissementretenues: 56Les 56 opportunitésd’investissement quiont ainsi retenul’intérêt des Banqueset Sicars, nécessitentune envelopped’investissement de l’ordre de 77,455 millions de Dinars etdevant générer la création de 1,151 postes d’emploi.Répartition des 56 opportunités d’investissementpar secteur d’activitéSecteur Nbre de Invest Emploisprojets en 1.000 DTAgriculture 09 11.563 157IAA 18 9.155 298IMCCV 04 1.912 71ICH 01 96 10ID 07 1.714 47ITH 01 233 70Services 08 9.143 158Tourisme 08 43.639 340TOTAL 56 77.455 1 151LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200953


Vie des régionsPARTENARIAT DE BEN AROUSAu cours de cette manifestation, 64 projetsrelevant des secteurs de l’industrie etdes services ont été présentés nécessitantune enveloppe d’investissement de l’ordre de 60 millions deDinars et pouvant générer la création de 1265 emplois.Une première évaluation de ce partenariat interrégional effectuéeavec les organismes concernés, principalement lesBanques et les Sicars, fait ressortir les résultats suivants :* Nombre total des présents : 320* Nombre de partenaires présents répartiscomme suit :- Initiateurs de projets : 50- Banques et Sicars : 19* Nombre de contacts effectués : 110* Opportunités d’investissements retenues : 48Les 48 opportunités d’investissement qui ont ainsi retenul’intérêt des Banques et Sicars, nécessitent une envelopped’investissement de l’ordre de 54,729 millions de Dinars etdevant générer la création de 1113 postes d’emploi.Répartition des 48 opportunités d’investissementpar secteur d’activitéSecteur Nbre de Invest Emploisprojets en 1.000 DTIAA 12 9.385 288IMCCV 02 3.328 33ID 07 5.334 207ITH 04 564 170IMEE 04 8.324 287Services 19 27.794 128TOTAL 48 54.729 1 113Gouvernorats hôtesdes partenariatsinterrégionauxVie des régionsPARTENARIAT DE LA MANOUBALa séance d’ouverture de cette Journée a étéprésidée par Messieurs Moncef BOUDEN, Secrétaired’Etat auprès du Ministre des Financeschargé de la Fiscalité et Mongi BEDOUI, Secrétaired’Etat auprès du Ministre de l’Enseignementet de la Formation, chargé de la FormationProfessionnelle et, en présence deMessieurs Kamel BEN ALI, Gouverneur de la Manouba,Mohamed BEN ABDALLAH, Directeur Généralde l’API, d’un certain nombre de PDG d’institutionsfinancières, de DG d’institutions d’appuià l’investissement, de promoteurs, d’industriels etd’hommes d’affaires tunisiens.La clôture de cette Journée a été présidée par Monsieur KamelBEN ALI, Gouverneur de la région.Il y a lieu de signaler que d’après le suivi de la journée du21/5/20008 :- 59 projets sont entrés en production nécessitant une envelopped’investissement de 12,3 millions de dinars et créant740 emplois permanents. Parmi ces projets 13 relèvent du secteurindustriel avec un montant d’investissement de 5,6 millionsde dinars et ont permis la création de 534 emplois.- 31 projets sont en cours de réalisation nécessitant une envelopped’investissement de l’ordre de 13,5 millions de dinarset pouvant générer la création de 496 emplois. Parmi ces projets10 relèvent du secteur industriel avec un montant d’investissementde 7,1 millions de dinars et la création de 422emplois.Au cours de cette manifestation, 25 projets relevant des secteursde l’industrie et des services ont été présentés nécessitantune enveloppe d’investissement de l’ordre de 14 millionsde Dinars et pouvant générer la création de 599 emplois.Une première évaluation de cette journée effectuée avec lesorganismes concernés, principalement les Banques et les Sicars,fait ressortir les résultats suivants :* Nombre total des présents : 160* Nombre de partenaires présents répartiscomme suit :- Initiateurs de projets : 20- Banques et Sicars : 22* Nombre de contacts effectués : 90* Opportunités d’investissement retenues : 20Les 20 opportunités d’investissement qui ont ainsi retenul’intérêt des Banques et Sicars, nécessitent une envelopped’investissement de l’ordre de 8,449 millions de Dinars et devantgénérer la création de 452 postes d’emploi.Répartition des 20 opportunités d’investissementpar secteur d’activitéSecteur Nbre de Invest Emploisprojets en 1.000 DTIAA 04 2.158 83IMCCV 02 3.195 32ID 02 854 19ITH 01 500 200IMEE 03 865 36Services 08 877 82TOTAL 20 8.449 45254LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 2009


Agenda Agenda Agenda Agenda Agenda13.10 - 15.10 2009 SIPRAC > AlgérieSalon international de peintures, revêtements, adhésifet colles Alger✆ +213 (0)770 84.49.13 Fax +213 (0)21 81.36.89http://www.siprac.com/info@siprac.com14.12 - 16.12 2009 GULF MARITIME SharjahSalon international et conférence sur l’industrie > EAU - Emirats Arabes Unisnavale arabe, commerciale, gouvernementale et militaire✆ +971 6-5770000 Fax +971 6-5770111http://www.gulfmaritime.ae/info@expo-centre.ae AlgérieSalon professionnel international des industriel du plastiqueet du caoutchoucAlger✆ +213 21.60.36.03 Fax +213 21.60.86.08http://www.expoplast-dz.com/contact@expoplast-dz.com01.12 - 02.12 2009 AEROSOLUTIONS BordeauxConvention d’affaires sur les industries aéronautiques,spatiales et de la défense✆ +33 (0)1 41 86 49 49 Fax +33 (0)1 46 03 86 26http://www.aerosolutions-bordeaux.com/aerosolutions@bordeaux-expo.com> France01.12 - 03.12 2009 WELDING. CHECKUP Ekaterinbourg&IAGNOSTIC OPERA TIONS> RussieSalon international et conférence sur le soudage.Equipement et technologies du soudage à l’arc, plasma...✆ +7 (343) 310-03-30 Fax +7 (343) 310-03-30http://eng.uv2000.ru/vys/text/welding/ostanin@uv66.ru01.12 - 04.12 2009 BLECHEXPO StuttgartSalon professionnel international de l’industrie du formage> Allemagnedes métaux et des technologies de fixation✆ +49 (0)702 592 06 0 Fax +49 (0)702 592 06 20http://www.blechexpo-messe.de/de/blechexpoinfo@schall-messen.de18.12 - 27.12 2009 DAR DECO TunisSalon international du meuble, de l’ameublement et du luminaire > Tunisie✆ +216 71 730 111 Fax +216 71 730 666http://www.fkram.com.tn/itf.com@fkram.com.tn09.01 - 12.01 2010 ARABLAB EXPO DubaïSalon du Moyen-Orient et de l’Afrique > EAU - Emirats Arabes Unispour l’industrie du laboratoirre et de l’instrumentation✆ + 971 4 39 75 418 Fax + 971 4 39 75 419http://www.arablab.com/info@arablab.com19.01 - 21.01 2010 EUROGUSS Nurember gSalon professionnel international de la fonderie sous pr ession > Allemagne✆ + 49 (0) 911 86 06-0 Fax + 49 (0) 911 86 06 8228http://www.euroguss.de/en/default.ashxinfo@nuernbergmesse.de20.01 - 22.01 2010 INTERNATIONA L ELECTRONIC TokyoCOMPONENTS TRADE SHOW> JaponSalon international spécialisé dans les composants électr oniques,avec des rencontres d’affaires pour tout type de composantset de systèmes électroniques :sur-mesure, approvisionnement, consultance...✆ + 81 (0)3 3349-8501 Fax + 81 (0)3 3349-8599http://www.eletrade.jp/english/inw@reedexpo.co.jp01.12 - 04.12 2009 BLECHEXPO AND SCHWEISSTEC StuttgartSalon professionnel international du travail de la tôle> Allemagneet des technologies d’assemblage✆ +49 (0)702 592 06 0 Fax +49 (0)702 592 06 20http://www.blechexpo-messe.de/en/blechexpoinfo@schall-messen.de21.01 - 24.01 2010 SUBCONIST IstanbulSalon international de la sous-traitance> Turquie✆ +90 (212) 4657474 Fax +90 (212) 4657476http://www.subconist.com/info@cnrexpo.com02.12 - 05.12 2009 EUROMOLD Francfor rtSalon européen du moulage et de l’outillage, du design> Allemagneet du développement d’applications✆ +49 69 7575-0 Fax +49 69 7575-64 33http://www.euromold.com/info@messefrankfurt.com27.01 - 30.01 2010 AEROEXPO MARRAKECH MarrakechSalon international des industries> Marocet services aéronautiques au Maroc✆ + 212 (0) 22 27 87 72 Fax + 212 (0) 22 29 97 03http://www.eme-morocco.com/aeroexpo@eme-morocco.com09.12 - 10.12 2009 MED-IT TUNIS TunisSalon international sur les technologies de l’information - Exposition, > Tunisieconférences et rendez-vous d’affaires✆ +33 (0)4 42 70 00 66 Fax +33 (0)4 42 70 91 89http://www.medit.eu.org/info@xcom.fr05.02 - 14.02 2010 SALON DU MEUBLE DE TUNIS > TunisieSalon du Meuble de Tunis✆ +216 71 730 111 Fax +216 71 730 666http://www.fkram.com.tn/ift.com@fkram.com.tnLE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 114 - OCTObRE 200955


Terrains et locaux à usage industrielMonastirGouvernorat de MonastirFethi Korbi / Tel : 97 551 250Terrains de superficies de 2960 m 2 ,2401 m 2 , 1777 m 2 et 1714m 2Prix de vente : 100 DT/m 2Ksar HellalMohamed Said / Tel : 23 559 678Bâtiment de 1200 m 2 en dur sur unesuperficie de 2000 m 2Prix de location à débattre.Gouvernorat de Ben ArousMhamdiaFaycel Achour / Tel : 73 249 466Bâtiment de 3800 m 2 sur une superficiede 11308 m 2Prix de vente à débattre.Mghira- Adel Ben Hajji / Tel : 97 325 496Local de 2 niveaux de 850 m 2 chacun encharpente sur une superficie de 1710 m 2Prix de location à négocier.- Elyès Ben Aissa / Tel : 98 316 214Local de 1600 m 2 en durPrix de location : 45 DT/m 2 /An.Gouvernorat de JendoubaJendoubaMohamed Néji Louizi / Tel : 21 355 130Bâtiment de 1800 m 2 en dur sur 2 niveauxsur une superficie de 5000 m 2Pris de location : 30 DT/m 2 /An.Gouvernorat de NabeulBeni Khiar- Hassen Chelly / Tel : 22 907 155Local en dur d’une superficie 562 m 2Prix de location à discuter.- Moufida Essamet / Tel : 98 314 311Local en dur d’une superficie 562 m 2Prix de location à discuter.TinjaGouvernorat de BizerteFaouzi Tounsi / Tel : 20 440 471Bâtiment de 1200 m 2 en dur sur unesuperficie de 3000 m 2Prix de location à négocier.JoumineHassine Salhi / Tel : 21 816 281Local en dur d’une superficie de 400 m 2Prix de location à débattre.Menzel BourguibaAbdellaziz Ben Abderrazek / Tel : 98 273 955Local en charpente d’une superficiede 800 m 2Prix de location à discuter.Gouvernorat de TunisTunisFethi Ben Mlouka / Tel : 23 256 006Bâtiment en dur de 2700m 2 sur 3 niveauxsur une superficie de 1670 m 2Prix de location : 90/m 2 /An.Pour toute information complémentaire, prière contacter:Mr Noureddine MOSBEHI, API-CAPMI – Poste 1519N.B : L’API met à la disposition des propriétaires et exploitants desterrains et locaux à usage industriel une banque de données clients– serveurs pour répondre aux besoins des promoteurs et investisseurspotentiels tunisiens et étrangers. Les conditions de négociationssont du strict ressort des offreurs et demandeurs de telles immobilisationset n’engagent en aucun cas la responsabilité de l’Agence.QUANDTarif pour4 Numéros / AnALLEZ-VOUS VOUS ABONNERAU COURRIER DE L’INDUSTRIEB u l l e t i n d ’ a b o n n e m e n tTunisie UMA Autres Pays20 Dinars 20 US.$ 35 US.$A retourner à l'API- 63, rue de Syrie -1002 Tunis Belvédère - TunisieTél : (216.71) 792.144 - 781.380 Fax : (216.71) 782.482 -E-mail : api@api.com.tn■ Abonnement simpleOui, je souhaite m'abonner au «Courrier de l'Industrie» pendantun an (4 numéros ) au prix de TUNISIE / UMA…........ DT/US.$ETRANGER...................US.$■ Abonnement multipleOui, je désire recevoir ■ exemplaires du «Courrier de l'Industrie» pendant un ansoit ........... DT/US.$ x ■ exemplaires = ................ DT/US.$Je joins à la présente commande mon règlement par :■ Chèque N°.................................Banque..............................■ Virement bancaire au compte de l’API - CDII *N° 08 006 000 6630 000 48159 BIAT IBN JAZZAR -Tunis -TunisieNom : .................................................................................................................................Prénom : .................................................................................................................................Fonction : .................................................................................................................................Activité : .................................................................................................................................Organisme : .................................................................................................................................Adresse : .................................................................................................................................Ville : .................................................................................................................................Code Postal : .................................................................................................................................Pays : .................................................................................................................................Tél. : ......................................….Fax : .......................................E-mail : .......................................Date : ..........................................Cachet de l’entreprise* La commande sera satisfaite dès réception du règlement

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