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Pourquoi cet intérêt?• Tout d'abord, mais ceci est anecdotique, parce que les situations décrites prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>de</strong>nombreuses similarités avec <strong>de</strong>s phénomènes que j'ai perçus au cours d'une recherche-actiondans une <strong>en</strong>treprise égalem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> service "qualifié" à <strong>de</strong>s <strong>en</strong>treprises.25 Chargée <strong>de</strong> recherche CNRS au GRASCE (URA CNRS 935) Espace Forbin 23, cours Gambetta 13627AIX EN PROVENCE CEDEX 192• Une raison plus fondam<strong>en</strong>tale provi<strong>en</strong>t <strong>de</strong> ce que Hervé Laroche abor<strong>de</strong> le domaine connusous le nom <strong>de</strong> "Stratégie d'Entreprise" sous un angle différ<strong>en</strong>t <strong>de</strong> celui adopté dans lalittérature managériale traditionnelle:- l'exploration porte sur les processus plutôt que sur leurs "extrants" (c'est-à-dire plutôtque sur le cont<strong>en</strong>u <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s processus) ;- l'auteur s'intéresse à la formulation <strong>de</strong>s problèmes stratégiques, plutôt que <strong>de</strong> supposerces problèmes donnés et <strong>de</strong> ne se préoccuper que <strong>de</strong> leur résolution.Mais bi<strong>en</strong> sûr comme tout travail qui abor<strong>de</strong> un domaine sous un angle assez peu exploréjusque là, ce texte me parait soulever un certain nombre <strong>de</strong> questions. Pour les commodités <strong>de</strong>l'exposé, j'ai regroupé ces questions <strong>en</strong> <strong>de</strong>ux catégories qui sont évi<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>t fortem<strong>en</strong>tinterconnectées : le "comm<strong>en</strong>t" et le "quoi", c'est-à-dire d'une part sur les aspectsméthodologiques, et d'autre part, sur les aspects "substantifs" ou du cont<strong>en</strong>u proprem<strong>en</strong>t dit.* Je vais comm<strong>en</strong>cer par le "comm<strong>en</strong>t".Mes questions port<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t sur trois points:- le contexte <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> "terrain",- la métho<strong>de</strong> proprem<strong>en</strong>t dite, et le type <strong>de</strong> connaissance que l'on peut produire avec ceg<strong>en</strong>re <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>,- le 3ème point se situe à l'articulation <strong>en</strong>tre <strong>de</strong>s considérations épistémologiques et lecont<strong>en</strong>u du travail.1. En ce qui concerne le contexte <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> "terrain", j'aurais aimé <strong>en</strong> savoir plus sur:- Pourquoi cette société? Comm<strong>en</strong>t a-t-elle été choisie? Cette recherche était-elle liée àune "interv<strong>en</strong>tion" ?- Qu'est-ce qui a motivé les g<strong>en</strong>s à accepter <strong>de</strong> répondre à <strong>de</strong>s questions généralem<strong>en</strong>tconsidérées comme confi<strong>de</strong>ntielles? Qu'est-ce qui donne à p<strong>en</strong>ser qu'ils ont réponduhonnêtem<strong>en</strong>t?- Hervé Laroche a-t-il pu consulter <strong>de</strong>s docum<strong>en</strong>ts, r<strong>en</strong>contrer d'autres personnes?2. Dans sa prés<strong>en</strong>tation orale, Hervé Laroche à souligné qu'il s'agissait d'une rechercheexploratoire <strong>de</strong>stinée à formuler <strong>de</strong>s hypothèses qu'il convi<strong>en</strong>drait <strong>de</strong> vali<strong>de</strong>r ultérieurem<strong>en</strong>t.Quand il discute sa méthodologie, Hervé Laroche indique <strong>de</strong>s limites <strong>de</strong> "sa stratégie <strong>de</strong>recherche" (telles que la non-représ<strong>en</strong>tativité <strong>de</strong> l'échantillon, la forte dép<strong>en</strong>dancetemporelle, le caractère qualitatif <strong>de</strong>s informations recueillies) : ce sont <strong>de</strong>s limites parrapport à quoi, pour faire quoi ? Découvrir un modèle explicatif, <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong>comportem<strong>en</strong>t, <strong>de</strong>s "lois" ? Ou plutôt concevoir un modèle plausible permettant <strong>de</strong> r<strong>en</strong>dreintelligibles les phénomènes qu'il a perçus?Ceci conduit à poser <strong>de</strong>ux questions:- avec le type <strong>de</strong> matériau qu'il a récolté qu'est-ce qu'on peut faire (<strong>en</strong> termes <strong>de</strong>production <strong>de</strong> connaissances) et qu'est-ce qu'on ne peut pas faire? Que peut-on <strong>en</strong>retirer comme connaissances "sci<strong>en</strong>tifiques" (le caractère sci<strong>en</strong>tifique dép<strong>en</strong>dantévi<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>t du référ<strong>en</strong>tiel épistémologique dans lequel on se situe) ?Il est à noter que les critères évoqués par Hervé Laroche, <strong>de</strong> représ<strong>en</strong>tativité, <strong>de</strong> validationempirique, etc., r<strong>en</strong>voi<strong>en</strong>t implicitem<strong>en</strong>t à <strong>de</strong>s référ<strong>en</strong>tiels positivistes.- <strong>de</strong> façon plus générale, et au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> recherche utilisées, dans ledomaine <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s organisations les référ<strong>en</strong>tiels positivistes n'apparaiss<strong>en</strong>t-ilspas trop contraignants pour permettre <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>s connaissances susceptiblesd'être déclarées sci<strong>en</strong>tifiques?3. Bi<strong>en</strong> qu'à plusieurs reprises Hervé Laroche souligne que les problèmes sont <strong>de</strong>sconstructions intellectuelles subjectives, j'ai l'impression que dans ses développem<strong>en</strong>ts il at<strong>en</strong>dance à l'oublier et à implicitem<strong>en</strong>t considérer qu'il existe <strong>de</strong>s problèmes qui à l'évi<strong>de</strong>ncepeuv<strong>en</strong>t être qualifiés <strong>de</strong> stratégiques indép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t <strong>de</strong> tout observateur.L'exemple <strong>de</strong> la gestion du personnel illustre bi<strong>en</strong> ce phénomène: l'auteur considère que lagestion du personnel constituait à l'évi<strong>de</strong>nce un problème stratégique <strong>de</strong> l'<strong>en</strong>treprise, et il93
souligne que ce problème n'a pas été saisi par l'<strong>en</strong>treprise; et pourtant cette <strong>en</strong>treprise est<strong>en</strong>core <strong>en</strong> vie aujourd'hui!...Le rôle <strong>de</strong>s perceptions dans l'appréh<strong>en</strong>sion d'un phénomène comme un problème n'estabsolum<strong>en</strong>t pas abordé.Cette remarque nous amène directem<strong>en</strong>t au 2ème volet: le cont<strong>en</strong>u proprem<strong>en</strong>t dit.* Au niveau du "quoi", je distinguerai égalem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>ux familles <strong>de</strong>comm<strong>en</strong>taires :- la première porte sur la question <strong>de</strong>s définitions,- la <strong>de</strong>uxième vise à attirer l'att<strong>en</strong>tion sur ce dont on se prive lorsque, au lieu d'exploiter lesressources que la systémique met à notre disposition, on se cantonne dans uneapproche analytique.1. En ce qui concerne la question <strong>de</strong>s définitions, peut-on considérer que procé<strong>de</strong>r parévocation ou métaphore (par exemple la métaphore <strong>de</strong> la formation d'une molécule pourévoquer l'émerg<strong>en</strong>ce d'un problème) permet <strong>de</strong> faire l'économie <strong>de</strong> définitions lorsque lesconcepts considérés n'ont pas <strong>de</strong> signification universellem<strong>en</strong>t acceptée? Par exemple:- problèmes- stratégiques (problèmes, actions, décisions, etc.)- structure cognitive c<strong>en</strong>trale (et "qualité" <strong>de</strong> cette structure)- culture, i<strong>de</strong>ntité, etc.sont constamm<strong>en</strong>t utilisés sans jamais avoir été définis.En lisant le texte, j'avais parfois l'impression <strong>de</strong> "surfer"...S'il avait donné une définition <strong>de</strong> ce qu'il <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d par problèmes stratégiques, peut-être HervéLaroche n'aurait-il pas été t<strong>en</strong>té <strong>de</strong> les traiter comme s'ils avai<strong>en</strong>t une exist<strong>en</strong>ce indép<strong>en</strong>dante<strong>de</strong> tout observateur (cf notamm<strong>en</strong>t la fig 1 P 31 : peut-on dissocier problèmes et participants(qui les ont perçus et qui sont ou non <strong>en</strong> mesure <strong>de</strong> les faire accé<strong>de</strong>r à l'ag<strong>en</strong>da), ou p. 33, pourêtre "saisi" par l'organisation, ne faut-il pas d'abord qu'un problème soit perçu par un participantet que ce participant ait accès à l'ag<strong>en</strong>da ?)Inci<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>t, j'aurais aimé <strong>en</strong> savoir plus sur les procédures d'accès à l'ag<strong>en</strong>da à la CSP :- A quelle fréqu<strong>en</strong>ce la comité <strong>de</strong> direction se réunissait-il?- Comm<strong>en</strong>t se prés<strong>en</strong>tai<strong>en</strong>t les ordres du jour? Qui pouvait faire inscrire <strong>de</strong>s questions àl'ordre du jour?- Y avait-il <strong>de</strong>s relevés <strong>de</strong> décision écrits?Egalem<strong>en</strong>t lié à la question <strong>de</strong>s définitions, je me <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si le travail d'Hervé Laroche neporte pas plutôt sur les "processus d'émerg<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> (j'utilise délibérém<strong>en</strong>t l'articleindéfini) problèmes perçus stratégiques dans <strong>de</strong>s <strong>en</strong>treprises où il n'existe pas <strong>de</strong>processus formalisé <strong>de</strong> réflexion stratégique", que sur les "processus <strong>de</strong> formulation <strong>de</strong>s(article défini) problèmes stratégiques". En effet, formuler signifie exprimer avec précision,et l'expression "formulation <strong>de</strong>s problèmes stratégiques" ne sous-<strong>en</strong>t<strong>en</strong>d-elle pas qu'il existe<strong>de</strong>s objets (indép<strong>en</strong>dants <strong>de</strong> l'observateur) que l'on appelle "problèmes stratégiques" et quel'auteur se propose d'étudier les processus par lesquels les membres <strong>de</strong> l'<strong>en</strong>treprise dévoil<strong>en</strong>tces problèmes et les exprim<strong>en</strong>t <strong>de</strong> façon relativem<strong>en</strong>t précise.Enfin, si on se réfère au modèle simoni<strong>en</strong>, il n'existe pas <strong>de</strong> problème <strong>en</strong> soi: une situation estperçue comme problématique par un sujet connaissant ayant certains projets ou certainesfinalités, dès lors que telle qu'il la perçoit, cette situation ne correspond pas à ce qu'il att<strong>en</strong>dait.Notons que cette conception <strong>de</strong>s problèmes <strong>en</strong> souligne le caractère projectif et passeulem<strong>en</strong>t subjectif.2. L'évocation du modèle simoni<strong>en</strong>, m'amène directem<strong>en</strong>t à la 2ème famille <strong>de</strong> comm<strong>en</strong>tairessur le cont<strong>en</strong>u" J'ai été quelque peu déçue <strong>de</strong> ne pas voir exploitées certaines <strong>de</strong>s ressourcesque la systémique (au s<strong>en</strong>s large) met à notre disposition, et qui aurai<strong>en</strong>t certainem<strong>en</strong>t permisd'assurer <strong>de</strong>s fon<strong>de</strong>m<strong>en</strong>ts plus soli<strong>de</strong>s aux interprétations et constructions proposées.94Parmi les référ<strong>en</strong>ces qui me sont immédiatem<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>ues à l'esprit à la lecture du docum<strong>en</strong>t,j'aimerais <strong>en</strong> évoquer rapi<strong>de</strong>m<strong>en</strong>t <strong>de</strong>ux types:- Les travaux qui ont été développés sur autonomie et auto-organisation (cf par exemple,"Entre le cristal et la fumée'; H. Atlan, Seuil, 1979; "La métho<strong>de</strong> - 2. La vie <strong>de</strong> la vie"; E.Morin, Seuil, 1980; "L'auto-organisation'; P" Dumouchel et J.P. Dupuy (Seuil, 1983) etsur i<strong>de</strong>ntité (cf par exemple, "Autonomie et Connaissance'; F. Varela, Seuil, 1989), quipermettrai<strong>en</strong>t certainem<strong>en</strong>t d'éclairer la discussion du §6 sur "formulation <strong>de</strong>s problèmeset i<strong>de</strong>ntité".- Dans le tour d'horizon <strong>de</strong>s travaux sur les processus <strong>de</strong> décision effectué <strong>en</strong> premièrepartie, où la contribution <strong>de</strong> H. Simon se situe-t-elle ? Cet auteur est <strong>en</strong> effetcertainem<strong>en</strong>t l'un <strong>de</strong>s premiers à avoir souligné l'importance <strong>de</strong> concevoir la décisioncomme un processus (itératif) comportant une phase <strong>de</strong> formulation <strong>de</strong> problème,et pas seulem<strong>en</strong>t dans sa dim<strong>en</strong>sion acte décisif.H. Simon a <strong>en</strong> outre attiré l'att<strong>en</strong>tion sur le phénomène suivant: si dans les sci<strong>en</strong>ces socialeson fait partout l'hypothèse <strong>de</strong> rationalité <strong>de</strong> l'homme, les économistes ont généralem<strong>en</strong>t uneconception beaucoup plus étroite <strong>de</strong> la rationalité que leurs collègues <strong>de</strong>s autres sci<strong>en</strong>cessociales, particulièrem<strong>en</strong>t les psychologues. Et c'est sur cette conception plus riche <strong>de</strong> larationalité qu'ont les psychologues que se sont développées, au moins initialem<strong>en</strong>t, lessci<strong>en</strong>ces <strong>de</strong> la cognition et l'intellig<strong>en</strong>ce artificielle"Ainsi, dans son article "From Substantive to Procedural Rationality" (dans "Mo<strong>de</strong>ls ofBoun<strong>de</strong>dRetionellty", vol. 2, The MIT Press, Cambridge, 1982, pp 424-443), il souligne que pour leséconomistes un comportem<strong>en</strong>t est déclaré rationnel lorsqu'il est approprié (voire le plusapproprié) à l'atteinte <strong>de</strong> buts donnés compte t<strong>en</strong>u <strong>de</strong>s limites imposées par les conditions etcontraintes fixées (le comportem<strong>en</strong>t rationnel est i<strong>de</strong>ntifié à un comportem<strong>en</strong>t rnaxlmisateur).Alors qu'<strong>en</strong> psychologie, "rationalité" est synonyme <strong>de</strong> "processus particulier <strong>de</strong> réflexionappelé raisonnem<strong>en</strong>t". Un comportem<strong>en</strong>t non rationnel étant un comportem<strong>en</strong>t dicté par lespulsions, les affects, sans qu'il y ait recours au raisonnem<strong>en</strong>t.Dans le premier cas (rationalité au s<strong>en</strong>s <strong>de</strong>s économistes),il parle <strong>de</strong> rationalité substantive(on se préoccupe du cont<strong>en</strong>u <strong>de</strong>s décisions prises: cette décision est-elle bi<strong>en</strong> la solutionoptimale du problème compte t<strong>en</strong>u <strong>de</strong>s contraintes?). L'acc<strong>en</strong>t est mis sur l'optimisation.Dans le second cas (rationalité au s<strong>en</strong>s <strong>de</strong> la psychologie cognitive), il parle <strong>de</strong> rationalitéprocédurale (on se préoccupe <strong>de</strong> comm<strong>en</strong>t sont prises les décisions: les procéduresutilisées sont-elles appropriées compte t<strong>en</strong>u <strong>de</strong>s capacités et <strong>de</strong>s limites cognitiveshumaines?). L'acc<strong>en</strong>t est mis sur la raisonnabilité, l'argum<strong>en</strong>tabilité a posteriori <strong>de</strong> la procédureutilisée (procédure que l'on a peut-être inv<strong>en</strong>tée pour l'occasion).Voilà donc rapi<strong>de</strong>m<strong>en</strong>t les quelques points que je voulais soulever pour lancer la discussion.Pour terminer, je dirai que la voie dans laquelle s'est <strong>en</strong>gagé Hervé Laroche me parait à la foisprometteuse et judicieuse:- parce qu'elle peut s'inscrire dans le paradigme simoni<strong>en</strong> <strong>de</strong> la rationalité procédurale(raisonner sur les comm<strong>en</strong>t, et les pourquoi <strong>de</strong>s comm<strong>en</strong>t) sans réduire la rationalité à unseul mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> comportem<strong>en</strong>t possible: l'optimisation.- et parce que, comme l'a souligné Hervé Laroche, l'i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s principauxproblèmes stratégiques d'une organisation est un aspect ess<strong>en</strong>tiel du pilotagestratégique <strong>de</strong> cette organisation, puisque la décision <strong>de</strong> considérer tel phénomènecomme un problème stratégique est déjà une décision stratégique.La voie est prometteuse, mais il reste du travail à faire, et c'est tant mieux parce que le sujet estpassionnant!95
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