12.07.2015 Views

III - Centre de Recherche en Gestion - Ecole Polytechnique

III - Centre de Recherche en Gestion - Ecole Polytechnique

III - Centre de Recherche en Gestion - Ecole Polytechnique

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

MINTZBERG, H. (1979a), An Emerging Strategy of "Direct" Research, Administrative Sci<strong>en</strong>ce Quater/y,vol.24, 582-589.MINTZBERG, H. (1979b), The Structuring of Organizations, Eng1ewood CLIFFS (NJ), Pr<strong>en</strong>tice Hall(traduction française: Structures et dynamique <strong>de</strong>s organisations, Paris, Editions d'Organisation, 1982).MINTZBERG & WATERS, PETTIGEW, BUTLER (1990), Studying Deciding : An Exchange of Views,Organization Studies, vol. 11, na l, 1-16.NUTT, P.C. (1984), Types of Organizational Decisions Processes, Administrative Sci<strong>en</strong>ce Quaterly,vol.29, n°.3, 414-450.OUCHI, W. (1980), Markets, Bureaucracies, and Clans, Administrative Sci<strong>en</strong>ce Quaterly, vol.25, 125­141.PADIOLEAU, J.G. (1986), L'ordre social, Paris, L'Harmattan.POUNDS, W.. F. (1969), The Process of Problem Finding, Industrial Managem<strong>en</strong>t Review; vol.I l, n 01, 1­19.QUINN, J .B. (1980), Strategies for Change: Logicallncrem<strong>en</strong>talism, Homewood (Ill.), Irwin.REITTER, R, & RAMANANTSOA, B. (1985), Pouvoir et Politique: au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> LA culture d'<strong>en</strong>treprise,Paris, McGraw Hill.ROWE, A.J., & MASON, RO. (1987), Managing with Style .. A Gui<strong>de</strong> to Un<strong>de</strong>rstanding, Assassing andImproving Decision Making, San Fransisco, Jossey Bass.SCHWENK, C .R. (1988), The Cognitive Perspective on Strategie Decision Making, Journal ofManagem<strong>en</strong>t Studies, vol.25, n 01, 41-55.SFEZ, L. (1981), Critique <strong>de</strong> la décision (3ème édition), Paris, Presses <strong>de</strong> la Fondations <strong>de</strong>s Sci<strong>en</strong>cesPolitiques.SMIRCICH, L. & STUBBART, c. (1985), Strategie Managem<strong>en</strong>t in an Enacted World, Aca<strong>de</strong>my ofManagem<strong>en</strong>t Review, vol.I0, 724-7.36.STARBUCK, W.H. (198.3), Organizations as Action G<strong>en</strong>erators, American Sociological Review, vo1.48,91-102.STRATEGOR (1988), Stratégie, structure, décision, i<strong>de</strong>ntité: politique générale d'<strong>en</strong>treprise, Paris,InterEditions.WEICK, KE. (1969), The Social Psychology ofOrganizing, Addison Wesley.WEICK, KE. (1983), Managerial Thought in the Context of Action, in SRIVASTVA, S. & Associates,The Executive Mind, San Fransisco, Jossey Bass.1. Marie-José AVENIER25RAPPORTSC'est avec un vif intérêt que j'ai lu et relu le texte <strong>de</strong> Hervé Laroche. Pourquoi cet intérêt?• Tout d'abord, mais ceci est anecdotique, parce que les situations décrites prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>de</strong>nombreuses similarités avec <strong>de</strong>s phénomènes que j'ai perçus au cours d'une recherche-actiondans une <strong>en</strong>treprise égalem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> service "qualifié" à <strong>de</strong>s <strong>en</strong>treprises.25 Chargée <strong>de</strong> recherche CNRS au GRASCE (URA CNRS 935) Espace Forbin 23, cours Gambetta 13627AIX EN PROVENCE CEDEX 192• Une raison plus fondam<strong>en</strong>tale provi<strong>en</strong>t <strong>de</strong> ce que Hervé Laroche abor<strong>de</strong> le domaine connusous le nom <strong>de</strong> "Stratégie d'Entreprise" sous un angle différ<strong>en</strong>t <strong>de</strong> celui adopté dans lalittérature managériale traditionnelle:- l'exploration porte sur les processus plutôt que sur leurs "extrants" (c'est-à-dire plutôtque sur le cont<strong>en</strong>u <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s processus) ;- l'auteur s'intéresse à la formulation <strong>de</strong>s problèmes stratégiques, plutôt que <strong>de</strong> supposerces problèmes donnés et <strong>de</strong> ne se préoccuper que <strong>de</strong> leur résolution.Mais bi<strong>en</strong> sûr comme tout travail qui abor<strong>de</strong> un domaine sous un angle assez peu exploréjusque là, ce texte me parait soulever un certain nombre <strong>de</strong> questions. Pour les commodités <strong>de</strong>l'exposé, j'ai regroupé ces questions <strong>en</strong> <strong>de</strong>ux catégories qui sont évi<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>t fortem<strong>en</strong>tinterconnectées : le "comm<strong>en</strong>t" et le "quoi", c'est-à-dire d'une part sur les aspectsméthodologiques, et d'autre part, sur les aspects "substantifs" ou du cont<strong>en</strong>u proprem<strong>en</strong>t dit.* Je vais comm<strong>en</strong>cer par le "comm<strong>en</strong>t".Mes questions port<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t sur trois points:- le contexte <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> "terrain",- la métho<strong>de</strong> proprem<strong>en</strong>t dite, et le type <strong>de</strong> connaissance que l'on peut produire avec ceg<strong>en</strong>re <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>,- le 3ème point se situe à l'articulation <strong>en</strong>tre <strong>de</strong>s considérations épistémologiques et lecont<strong>en</strong>u du travail.1. En ce qui concerne le contexte <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> "terrain", j'aurais aimé <strong>en</strong> savoir plus sur:- Pourquoi cette société? Comm<strong>en</strong>t a-t-elle été choisie? Cette recherche était-elle liée àune "interv<strong>en</strong>tion" ?- Qu'est-ce qui a motivé les g<strong>en</strong>s à accepter <strong>de</strong> répondre à <strong>de</strong>s questions généralem<strong>en</strong>tconsidérées comme confi<strong>de</strong>ntielles? Qu'est-ce qui donne à p<strong>en</strong>ser qu'ils ont réponduhonnêtem<strong>en</strong>t?- Hervé Laroche a-t-il pu consulter <strong>de</strong>s docum<strong>en</strong>ts, r<strong>en</strong>contrer d'autres personnes?2. Dans sa prés<strong>en</strong>tation orale, Hervé Laroche à souligné qu'il s'agissait d'une rechercheexploratoire <strong>de</strong>stinée à formuler <strong>de</strong>s hypothèses qu'il convi<strong>en</strong>drait <strong>de</strong> vali<strong>de</strong>r ultérieurem<strong>en</strong>t.Quand il discute sa méthodologie, Hervé Laroche indique <strong>de</strong>s limites <strong>de</strong> "sa stratégie <strong>de</strong>recherche" (telles que la non-représ<strong>en</strong>tativité <strong>de</strong> l'échantillon, la forte dép<strong>en</strong>dancetemporelle, le caractère qualitatif <strong>de</strong>s informations recueillies) : ce sont <strong>de</strong>s limites parrapport à quoi, pour faire quoi ? Découvrir un modèle explicatif, <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong>comportem<strong>en</strong>t, <strong>de</strong>s "lois" ? Ou plutôt concevoir un modèle plausible permettant <strong>de</strong> r<strong>en</strong>dreintelligibles les phénomènes qu'il a perçus?Ceci conduit à poser <strong>de</strong>ux questions:- avec le type <strong>de</strong> matériau qu'il a récolté qu'est-ce qu'on peut faire (<strong>en</strong> termes <strong>de</strong>production <strong>de</strong> connaissances) et qu'est-ce qu'on ne peut pas faire? Que peut-on <strong>en</strong>retirer comme connaissances "sci<strong>en</strong>tifiques" (le caractère sci<strong>en</strong>tifique dép<strong>en</strong>dantévi<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>t du référ<strong>en</strong>tiel épistémologique dans lequel on se situe) ?Il est à noter que les critères évoqués par Hervé Laroche, <strong>de</strong> représ<strong>en</strong>tativité, <strong>de</strong> validationempirique, etc., r<strong>en</strong>voi<strong>en</strong>t implicitem<strong>en</strong>t à <strong>de</strong>s référ<strong>en</strong>tiels positivistes.- <strong>de</strong> façon plus générale, et au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> recherche utilisées, dans ledomaine <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s organisations les référ<strong>en</strong>tiels positivistes n'apparaiss<strong>en</strong>t-ilspas trop contraignants pour permettre <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>s connaissances susceptiblesd'être déclarées sci<strong>en</strong>tifiques?3. Bi<strong>en</strong> qu'à plusieurs reprises Hervé Laroche souligne que les problèmes sont <strong>de</strong>sconstructions intellectuelles subjectives, j'ai l'impression que dans ses développem<strong>en</strong>ts il at<strong>en</strong>dance à l'oublier et à implicitem<strong>en</strong>t considérer qu'il existe <strong>de</strong>s problèmes qui à l'évi<strong>de</strong>ncepeuv<strong>en</strong>t être qualifiés <strong>de</strong> stratégiques indép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t <strong>de</strong> tout observateur.L'exemple <strong>de</strong> la gestion du personnel illustre bi<strong>en</strong> ce phénomène: l'auteur considère que lagestion du personnel constituait à l'évi<strong>de</strong>nce un problème stratégique <strong>de</strong> l'<strong>en</strong>treprise, et il93

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!