stratégie de développement de la filière café au cameroun

• l’insuffisance de la coopération avec les réseaux de recherche internationaux.En outre, la variabilité génétique du verger caféicole du Cameroun demeure très étroite,ce qui l’expose à des dommages irréversibles en cas d’apparition de nouvellesmaladies. A titre d’exemple, seulement deux variétés de caféiers Arabica sont cultivéesau Cameroun (Java et Jamaïca) parmi lesquelles une seule (Java) est tolérante auxmaladies comme l’anthracnose et les rouilles.Au niveau de la production :• la rareté et le coût élevé des intrants ;• la qualité discutable des intrants importés ;• l’insuffisance des structures fiables de production et de multiplication desemences ;• l’absence de mesures de régénération des vieilles plantations ;• la taille réduite et la faible productivité des plantations ;• la faible diversification des revenus des producteurs ;• le vieillissement des planteurs et le manque d´efficacité des incitations en faveurdes jeunes planteurs ;• l’absence d’organisations de producteurs fortes et structurées ;• le manque d’équipements techniques à tous les niveaux de la chaîne de valeur, etnotamment des centres de lavage et de dépulpage ;• l’insuffisance, voire l’absence d’infrastructures (magasins) ;• l’insuffisance de vulgarisation des meilleures pratiques culturales et d’utilisationdes intrants chimiques.Au niveau de la commercialisation interne :• l’absence d’un système d’information qui couvre tous les bassins de production ettoutes les activités de la filière ;• l’absence de centres de marchés et d’équipements appropriés ;• l’inadéquation des normes nationales avec l’évolution du marché international ;• la méconnaissance du contrôle de la qualité et de la dégustation par lesproducteurs ;• la méconnaissance des règles et techniques de commercialisation ;• les ventes de porte à porte ;• les difficultés d’accès à des financements adaptés.Au niveau de la commercialisation externe :• la décote et la quasi disparition de l’´´Origine Cameroun´´ ;• le manque de confiance des acheteurs ;• l’inexistence d’une stratégie de mise à marché ;• le positionnement quasi systématique du café camerounais sur le bas de gamme ;• l’insuffisance d’une promotion dynamique ;Au niveau de la transformation et la consommation locales :• la vétusté des équipements de torréfaction ;• l’absence d’organisation des torréfacteurs ;• la méconnaissance des standards en matière de torréfaction ;• l’absence d’un programme de promotion permanente de la consommation, ainsique d’événements promotionnels ;• le manque de dynamisme dans la conquête du marché sous régional ;• l’absence d’études de marché et de données sur la consommation.Stratégie de Développement de la filière café au Cameroun pg. 9-