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Carrières et formations - WK Transport Logistique

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<strong>Carrières</strong><strong>et</strong> <strong>formations</strong>> CPIM: un certificatreconnu par la professionRepères> Nom: Certified inProduction andInventory Management(CPIM).> Certification créée en1973 par l’associationde management nordaméricaineApics.> Examen à préparer enindividuel ou avecl’aide du centre deformation MGCM.> Durée: 13 jours decours sur un an.> Tous publics.> Pas de tests desélection.> Effectif par promotion:entre 10 <strong>et</strong> 15.> Coût de la formation: àtitre individuel: 8100euros; interentreprises:6800euros; e-learning: 5000euros.> Possibilité de passerl’examen en candidatlibre moyennant 1300euros.> Possibilité definancement pour lesdemandeurs d’emploi.> Lieu des cours: MGCMà Nanterre (Hauts-de-Seine) ou IUT“Organisation <strong>et</strong> géniede production” àAnnecy (Haute-Savoie).> Responsable de laformation: MichelGavaud, PDG de MGCM.> Tel: 0149670606.> web: www.mgcm.com.Le CPIM (Certified in productionand Inventory Management)est une invention del’Apics, une association américainede management. Créé en 1973, cecertificat vise à évaluer les connaissancesdes professionnels enmatière de gestion de la supplychain. En trente-deux ans d’existence,30000 personnes dans le mondese sont vues distinguées par cesésame international. Il est possiblede passer le CPIM dans plus de 40pays, en Europe, en Amérique <strong>et</strong>en Asie. L’examen, sous forme dequestions à choix multiples, est identiqued’un continent à l’autre <strong>et</strong> sedéroule systématiquement enanglais. Son contenu est fondé surles meilleures pratiques des entreprisesinternationales.Cinq modulesBien qu’aucun prérequis ne soitexigé pour passer l’examen, unebonne dose de motivation <strong>et</strong> d<strong>et</strong>ravail personnel est tout de mêmeindispensable pour le réussir. Cinqmodules composent le CPIM. Dansun premier temps, tous les candidatssont invités à passer le Basicsof Supply Chain Management, lepremier module du CPIM, qui estaussi une certification à part entière.Le Basics aborde l’essentiel de lagestion des flux au travers desthèmes de l’entreprise étendue, dela planification <strong>et</strong> de la satisfactionde la demande, de l’approvisionnement<strong>et</strong> de la distribution. Dans“Le CPIM confèreune légitimitétrès importantedansl’entreprise”,affirme Michel Gavaud, lefondateur de MGCM.un deuxième temps, sont abordésles concepts plus complexes de planification,de gestion des opérations<strong>et</strong> enfin, de management stratégiquedes ressources. Chacun deces cinq modules (Basics; planificationdes ressources; planificationdétaillée; gestion des opérations;management stratégique des ressources)donne lieu à un examende 3 heures, composé de 75 questionsà choix multiples. L’obtentiondu CPIM passe par la validation dechacun des modules.Avec ou sans le bacAux quatre coins de la planète, descentres de formation aident les candidatsqui le souhaitent à préparerl’examen. En France, MGCM est leseul organisme accrédité par l’Apicspour la préparation du CPIM.Chaque année, 150 prétendants àla certification passent par ce centrepour multiplier leurs chances d’obtenirle passeport sans frontières.Le cursus comprend 13 jours deformation en groupe, répartis surl’année. Ces travaux collectifs reposentsur les connaissances acquisespar les étudiants au cours de leurslectures. Au début de l’année scolaire,les étudiants se voient rem<strong>et</strong>treune documentation abondante,composée d’une quinzaine d’ouvragesen langue anglaise. Si, enChaque promotion esten général composée de10 à 15 personnes.> 116 <strong>Logistique</strong>s Magazine — N° 200 — Septembre 2005


<strong>Carrières</strong> <strong>et</strong> <strong>formations</strong>théorie, la préparation à l’examenest donc ouverte à tous, avec ousans le bac, professionnels de lalogistique ou non, il n’en va pas toujoursde même dans la pratique. Leprofil type du candidat CPIM n’estpas celui de l’autodidacte mais plutôtd’un jeune cadre employé dansune grande entreprise. “Plus de85 % de nos stagiaires ont entre35 <strong>et</strong> 40 ans <strong>et</strong> occupent despostes d’ingénieurs”, précise MichelGavaud, le président-fondateur deMGCM.De l’électronique àl’industrie du luxeEx-directeur de production chez Philips,Michel Gavaud a tissé des relationsprivilégiées avec des fleuronsde l’industrie française, tels Valeo,Delphi, Legris, Pechiney. “Dès lacréation de MGCM, en 1988, lesentreprises opérant dans les secteurstrès concurrentiels de l’équipementautomobile <strong>et</strong> de l’électronique,ont perçu l’intérêt queprésentait le CPIM. Puis, au fil desannées, on a vu arriver des salariésdes grands laboratoires pharmaceutiques-Pierre Fabre, Fournier,Merck, Pfizer, <strong>et</strong>c. Maintenant,c’est au tour des spécialistes duluxe de faire leur apparition dansnos cours. Nous avons des participantsde chez Chantelle, Céline,Hermès ou Louis Vuitton”, observeMichel Gavaud. Une évolution versdavantage de diversité qui perm<strong>et</strong>d’enrichir les échanges lors des discussionsde groupe. Pour les entreprisesqui le souhaitent, MGCM proposentégalement des <strong>formations</strong>intra-entreprises au centre de formationou directement sur le lieude travail des candidats.Droits <strong>et</strong> devoirsQuelle que soit la formule choisie,“l’entreprise finance la formationdans 98 % des cas”. Un chiffre quidonne une raison d’être supplémentaireau CPIM <strong>et</strong> à MGCM.Selon Michel Gavaud, “le CPIM est> ProfilJean-Marc Develotte,Idirecteur supply chainId’Artenay Agro DéveloppementIEn logistique, Jean-Marc Develotte partait de zéro.Pour ce responsable du service clients d’ArtenayAgro Développement, PME basée dans le Loir<strong>et</strong><strong>et</strong> spécialisée dans la fabrication de barres céréalières,se plonger dans les rouages de la supplychain, c’était un peu comme apprendre le chinois.Défi de tailleA l’époque, en juill<strong>et</strong> 2002, Jean-Marc Develotten’a pourtant pas le choix. Pour faire face à la fortecroissance de sa société, son patron décide decréer un service logistique <strong>et</strong> d’y nommer Jean-Marc Develotte à sa tête. Pour y parvenir, lasociété finance la préparation du CPIM au jeunecadre qui, en échange de sa promotion, s’engageà réussir les examens. Il va donc travailler d’arrache-pieddurant plus d’un an. Assidu dans sapréparation, il travaille sept jours sur sept,vacances comprises, à raison de trente minutes lematin <strong>et</strong> d’une heure le soir. En plus de lire beaucoup,il m<strong>et</strong> à profit les cours qui ont lieu une foispar mois au centre de formation MGCM à Nanterre,près de Paris, en échangeant avec les autresparticipants. “J’étais le seul représentant d’unePME. J’étais entouré de salariés travaillant au seinde grandes entreprises rompues aux méthodesde la supply chain. Même si on ne travaillait pasdans le même domaine, on avait des problématiquescommunes. Cela nous perm<strong>et</strong>tait d’allerplus loin dans nos réflexions”, se souvient Jean-Marc Develotte.Récompenses à la cléCes lectures <strong>et</strong> ces échanges ont permis à Jean-Marc Develotte de devenir titulaire du CPIM <strong>et</strong> del’équivalent d’un niveau master. Ilconfère aux candidats qui le passentavec succès une légitimité trèsimportante <strong>et</strong> leur perm<strong>et</strong>, très souvent,d’obtenir des promotions dansleurs entreprises. Dans certainesd’entre elles, la certification CPIMest même une condition pour devenircadre”, souligne le PDG. Enéchange, les certifiés doivent réactualiserrégulièrement leurs connaissances.Contrairement à un diplômeclassique, le CPIM n’est pas acquisad vitam <strong>et</strong> ternam. Sa durée de vieest limitée à cinq ans. Pour conserverleur certification, les lauréats doiventcumuler des points en se formanttout au long de leur carrière.Une des solutions consiste à devenirmembres de l’Association des> Age: 35 ans> Salaire annuel brut: 41000 euros> Formation initiale: École de Gestion <strong>et</strong> deCommerce (EGC) de Franche-Comtérelever le défi de créer ex nihilo un service supplychain au sein d’Artenay Agro Développement. Dèsl’obtention du sésame, en septembre 2003, ildoit confronter la théorie des livres à la réalité duterrain. “Au début, j’avais peur de ne pas savoirm<strong>et</strong>tre en pratique ce gros bagage théorique.Mais, très vite, je me suis rendu compte que laformation reposait sur des bases très logiques,applicables en entreprise très rapidement. Celam’a tout de suite permis d’aller à l’essentiel”, seréjouit le jeune cadre. Certaines de ses initiativessont l’émanation directe des enseignements reçusdurant la formation. “J’ai mis en place des indicateurschiffrés concernant le taux de services, l<strong>et</strong>aux de stock, <strong>et</strong>c.” Le CPIM lui inculque aussi desprincipes de management, comme celui del’amélioration continue. Une philosophie qu’iltente de transm<strong>et</strong>tre à ses collaborateurs. Depuisseptembre 2003, Jean-Marc Develotte a vu sonsalaire augmenter de 30 % <strong>et</strong> ses responsabilitésmonter en puissance. Il supervise aujourd’hui l’ensemblede la supply chain de la société. De plus,il est devenu un logisticien accompli puisqu’il aadhéré à l’Association des CPIM de France. Ce quilui perm<strong>et</strong> de recevoir les publications de l’Apics(Association de management nord-américaine) <strong>et</strong>de rester au top niveau de son employabilité.M.-N.FCPIM de France, une associationcréée en 1991 qui, chaque année,organise des conférences sur lesdernières tendances de la gestionindustrielle <strong>et</strong> logistique. Et pourperm<strong>et</strong>tre à ses adhérents, les “fellows”,d’avoir une longueur d’avancedans leur pratique quotidienne dela supply chain.Marie-Noëlle FrisonN° 200 — Septembre 2005 — <strong>Logistique</strong>s Magazine 117

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