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Algérie news quotidien national d'information

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Décryptage13elslansesmeentartradeledixrnceslesisntonexaminé les problèmes que rencontrent lespays en développement pour mettre en œuvreles accords actuels de l’OMC, c’est-à-dire lesaccords issus des négociations du cycled’Uruguay. La décision sur la mise en œuvre aporté sur les points suivants que nous résumonstrès sommairement : exception au titrede la Balance des paiements : clarification desconditions moins rigoureuses énoncées dans leGATT. Cela est applicable aux pays en développements’ils restreignent leurs importationspour protéger l’équilibre de leur balance despaiements. Puis un engagement en matièred’accès aux marchés : clarification des conditionsà remplir pour pouvoir négocier ou êtreconsulté sur la répartition des contingentsd’agriculture. Et le développement rural etsécurité alimentaire pour les pays en développement;des délais plus longs sont accordésaux pays en développement pour leur permettrede s’adapter aux nouvelles mesures SPS desautres pays. Ensuite il y a l’assistance techniqueaux pays les moins avancés et examen de l’assistancetechnique en général dont le transfertde technologie aux pays les moins avancés. Lesmodalités d’application d’une disposition spécialeconcernant les pays en développement,qui reconnaît que les pays développés doiventprendre spécialement en considération lasituation des pays en développement lorsqu’ilsenvisagent d’appliquer des mesures antidumping; la prorogation du délai imparti aux paysen développement pour mettre en œuvrel’Accord ; l’élaboration d’une méthode pourdéterminer quels sont les pays en développementpourront répondre au critère selonlequel leur PNB par habitant doit être inférieurà 1 000 dollars pour qu’ils puissentaccorder des subventions subordonnées à l’exportation.De nouvelles règles autorisant lespays en développement à accorder des subventionsdans le cadre de programmes qui visent «des objectifs légitimes en matière de développement», sans que cela donne lieu à uneaction en matière de droits compensateurs ; etenfin, l’examen des dispositions concernantles enquêtes en matière de droits compensateurs.Quelles incidences surl’économie algérienne ?Les principes du libre-échange sont identiquesà ceux que l’on retrouve avec les Accordsd’association de l’Union européenne quel’<strong>Algérie</strong> est tenue d’appliquer depuis le 1erseptembre 2005, l’<strong>Algérie</strong> ayant obtenu lereport du dégrèvement tarifaire pour 2020 aulieu de 2017 posant d’ailleurs la problématiquede la concurrence : est ce que les entreprisesalgériennes publiques et privées ( 83% du tissuéconomique étant constituées en 2013 ducommerce et 90% du tissu industriel d’entreprisesfamiliales) seront –elles concurrentielles.Il faut avoir une vision non-statique maisLes accords dont il est questiondevraient faire passer les industriesalgériennes du statut d’industriesdynamique pouvant être gagnante à moyenterme tout en perdant à court terme. Nous distingueronsles incidences générales des incidencessur les services énergétiques. En ce quiconcerne les incidences générales, de ce quiprécède, nous permet de mettre en relief lesprincipes directeurs suivants : l’interdiction durecours à la « dualité des prix » pour les ressourcesnaturelles, en particulier le pétrole(prix internes plus bas que ceux à l’exportation); l’élimination générale des restrictionsquantitatives au commerce (à l’import et àl’export) ; obligation de mettre en place lesnormes de qualité pour protéger la santé tantdes hommes que des animaux (règles sanitaireset phytosanitaires). L’obligation d’observerles règles de protection de l’environnement ; etenfin, récemment, l’OMC a introduit lesaspects des capitaux et surtout la propriétéintellectuelle dont la protection est une conditionessentielle de l’investissement directétranger et du développement de la sphèreréelle. Les pays membres s’engageant à combattrele piratage, (renvoyant à la constructionde l’Etat de droit et donc à l’intégration de lasphère informelle). Les conséquences de telsaccords sont : le démantèlement des droits dedouanes et taxes pour les produits industrielset manufacturés sur une période de transition; les relations de partenariat entre les deux partiesseront basées sur l’initiative privée. Tousles monopoles d’Etat à caractère commercialsont ajustés progressivement pour qu’à la finde la cinquième année après l’entrée envigueur de l’accord, il n’existe plus de discriminationen ce qui concerne les conditionsd’approvisionnement et de commercialisationdes marchandises entre les ressortissants desALGERIE NEWS Dimanche 7 avril 2013Etats membres. La coopération économiquedevra tenir compte de la composante essentiellequ’est la préservation de l’environnementet des équilibres écologiques. En ce quiconcerne les incidences sur les services énergétiques,l’<strong>Algérie</strong> se doit d’être attentive à lanouvelle stratégie gazière qui semble se dessinertant au niveau européen qu’au niveaumondial et donc intégrer l’ensemble des paramètreset variables qui traceront la future carteénergétique du monde. Les accords dont il estquestion plus haut devraient faire passer lesindustries algériennes du statut d’industriesprotégées à des industries totalement ouvertesà la concurrence inter<strong>national</strong>e. Ces accordsprévoient à l’horizon 2017 la suppressiontotale des obstacles tarifaires et non tarifaires,avec d’énormes défis aux entreprises industriellesde notre pays. Si ces accords ne peuventavoir que peu d’impact sur le marché deshydrocarbures en amont, déjà inséré dans unelogique mondiale (pétrole), il en va autrementde tous les produits pétroliers à l’aval qui vontêtre soumis à la concurrence européenne etinter<strong>national</strong>e. Ainsi, la dualité des prixmesure par laquelle un gouvernement maintientdes prix internes à des niveaux plus basque ceux qui auraient été déterminés par lesforces du marché et les restrictions à l’exportation.Autre incidence, l’ouverture à la concurrencedu marché des services énergétiques quiconcernent toutes les activités et l’urgenced’intégrer la sphère informelle domaine en<strong>Algérie</strong>. Enfin, l’environnement considérécomme un bien collectif, l’<strong>Algérie</strong> doit s’engagerà mettre en œuvre les différentes recommandationscontenues dans les chartes surl’énergie. L’ouverture des frontières et la spécialisationaccrue suscitée par la mondialisations’imposent de nos jours à tous les pays,l’<strong>Algérie</strong> comprise. Tout en soulignant l’importancede l’intégration du Maghreb au seinde l’espace euro-méditerranéen, pont entrel’Europe et l’Afrique, comme facteur d’adaptationà la nouvelle configuration géostratégiqueprotégées à des industries totalementouvertes à la concurrenceinter<strong>national</strong>e.mondiale. Dans cecontexte, l’<strong>Algérie</strong> nepeut pas rester enmarge de ce processus.En résumé, l’ensembledes contraintesimposées tant parl’Accord d’associationavec l’Europe que del’OMC peut arrimerl’économie algérienne à l’économie mondialeet jouer le rôle d’entraînement du développementéconomique et du progrès social. Ce quisuppose des réformes au niveau intérieur tantpolitique, social qu’économique par l’accélérationde la réforme globale. Concrètement celapasse par la mise en place d’une véritable économiede marché concurrentielle à finalitésociale, l’<strong>Algérie</strong> étant toujours dans cetteinterminable transition depuis 1986, ni uneéconomie administrée, ni une économie demarché, d’où les difficultés de régulation. Celadoit être sous-tendu par une bonne gouvernanceet un Etat de Droit , supposant une profondemoralisation avec ces scandales financiersqui menacent le fondement de l’Etat algérienet démobilisent la population car lesréformes d’adaptation à court terme serontdouloureux. Cela montre l’urgence d’une productionet exportation hors hydrocarbures,une action pour plus de cohésion sociale évitantcette concentration injuste de la répartitionde la rente renvoyant à un réaménagementprofond des structures du pouvoir actuelassis sur la rente des hydrocarbures. Une autrepolitique salariale inexistante à ce jour esturgente afin de favoriser le travail, le savoirfondement de la dynamique de l’entrepriseexistant un lien dialectique entre la logiquerentière et l’extension de la sphère informellespéculative. C’est la condition d’atténuationdu chômage et de la pauvreté et donc des tensionssociales afin de mettre fin à ce paradoxe :un Etat riche d’environ 200 milliards de dollarsde réserve de change et des tensions socialesqui touchent la majorité des régions dupays.A.M.Chroniquedes deux rives> Suite de la page 11Mais au-delà des simagrées etdu commerce politique qui agitentl’opposition, il y a la populationsoumise aux rigueurs économiquesqui constate que ceux quigèrent les affaires de l’Etat peuventn’être que de vulgaires faussairesqui mentent avec unaplomb inconnu du petit délinquantde quartier.Jean-Luc Mélenchon, le leaderdu Front de Gauche, affirme poursa part : « La chaîne du mensongecommence au PS et finit au FN,c'est absolument invraisemblable! » et appelle à un « grandcoup de balai », en commençantpar une « marche citoyenne pourla VIe République », le 5 mai prochain.L’UMP exige tout de go unremaniement ministériel en ayanten ligne de mire le Chef du gouvernementJean-Marc Ayrault etson ministre de l’Économie,Pierre Moscovici, accusé de complaisanceà l’égard de Cahuzac.Pour l’heure, ce dernier, aprèss’être soulagé et se disant dans uncommuniqué accablé par sonmensonge, ne semble pas si terrasséqu’il le dit puisqu’il auraitenvisagé de retrouver sa place dedéputé.Le président Hollande, avantde s’envoler au Maroc où il pleuvaitcomme en France, a annoncéune série de mesures pour moraliserla vie politique. Il se trouveen première ligne des critiques,accusé d'ingénuité excessive dansle meilleur des cas et de complicitédans les mensonges de sonministre, au pire, selon un <strong>quotidien</strong>d’Espagne, un pays, soit diten passant, dont les Français peuventse passer de ses leçons.Les déclarations du Présidentn’ont rien de nouveau et ne satisfontguère ses adversaires politiques.Faut-il rappeler que laRépublique française a connu parle passé des affaires de suspicionqui se sont terminées tragiquement.Roger Salengro, ministrede l'Intérieur du premier gouvernementdu Front Populaire, s’estsuicidé à la suite d'une campagnede presse calomnieuse. PierreBérégovoy; ancien ouvrier tourneur-fraiseurdevenu Premierministre de François Mitterrand,est retrouvé mort le 1er mai 1993après que des médias eurent misen doute son intégrité.Mitterrand dira après son suicide(controversé) : « Toutes les explicationsdu monde ne justifierontpas que l’on ait pu livrer auxc hiens l’honneur d’unhomme... ».Avec Cazuhac, il n’y a pasl’ombre d’un doute, c’est luimêmequi a attenté à son honneur.Et significativement, c’est lapresse indépendante, celle qui faitde l’investigation journalistiquel’alpha et l’oméga de sa vocationdéontologique, qui a fini paravoir raison contre tous les scepticismes.Par un usage iconoclastede la liberté d’expression, un sited’information a fini par imposerle devoir de vérité qui doitaccompagner la démocratie. Pourl’heure, même chez ses contempteurs,Mediapart est à l’honneur.A juste titre.A.K.

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